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  • Denis Tillinac : "Hors de l'amour de Dieu, je me fous de tout"

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    9782259209397FS.gifDans "Le Monde des Religions", cette rencontre avec Denis Tillinac à propos du "Dictionnaire amoureux du Catholicisme"

    (Denis Tillinac vient de publier son Dictionnaire amoureux du catholicisme, chez Plon.) 

    Extraits de cet entretien : "La civilisation occidentale est l'enfant du catholicisme, un enfant ingrat et infidèle aujourd'hui. J'ai écrit ce livre pour que l'on reprenne conscience de nos racines et confiance dans l'avenir."

    "...il est impossible d'affronter la modernité sans une référence transcendante. Il y a 30 ans, lorsque j'ai commencé à publier des livres, le catholicisme était considéré comme ringard ; depuis, avec des auteurs comme Max Gallo ou Régis Debray, le souci religieux est revenu dans le débat, même si pour l'instant cela se limite surtout aux élites. D'autre part, la présence de compatriotes musulmans, certains pieux, aide à ce renouveau."

    "L'honneur de l'Église est de se définir systématiquement contre l'air du temps ; d'autant plus dans une société de spectacle et mercantile comme la notre, où le culte de l'innovation semble être la seule idéologie, et qui de façon compensatoire produit une espèce de paganisme polythéiste avec cette profusion d'idoles du sport, du showbiz, du cinéma ou de la politique. Cela illustre bien un manque ; on invente des divinités, puis on les oublie. Cette mode passera, et si l'Église temporelle est faillible, l'Église spirituelle est sainte, et ce référant va paraître de plus en plus nécessaire."

    "Le Pape l'a assez bien résumé dans un discours : la modernité c'est le relativisme ; c'est l'idée que tout se vaut et tout ne vaut que le prix du marché. La distinction entre le bien et le mal a été remplacée par la distinction catastrophique branché / ringard, et le branché d'aujourd'hui sera le ringard de demain, dans une espèce de course où les stocks de l'imaginaire se renouvèlent de plus en plus vite, et au bout du compte on trouve le nihilisme."

    "En Amérique du Sud, en Afrique et dans les pays du sud en général, l'Église est présente au côté des pauvres. Elle ne côtoie plus les puissants et les riches mais se consacre à soulager la misère."

    "Si je devais avoir une doctrine, elle serait: "Hors de l'amour de Dieu, je me fous de tout". Il y a en nous un petit éclat du divin, et ensuite il y a la gloire, la chair et la pesanteur; ce qu'il faut faire c'est dilater le plus possible cet éclat du divin, à l'aide de l'art, de la nature ou même des femmes. La culture catholique sert ensuite à faire converger tout cela, et c'est ce que j'aime particulièrement chez elle."

  • Les Américains de plus en plus pro-vie

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    cominguphill-1.jpgL’avant-veille de la grande March for Life de Washington qui a réuni au bas mot 400 000 marcheurs pour la vie dans la capitale fédérale, un sondage de Fox News révélait que les Américains étaient de plus en plus pro-vie.
    En mai 2010, un sondage Gallup montrait que 47 % des Américains se disaient pro-vie alors que 45 % des sondés se reconnaissaient pro-“choix” (c’est-à-dire favorables à l’avortement). Le même institut de sondage, au début de cette année, signalait un fléchissement des pro-choix : ils n’étaient plus que 41 % des sondés (- 4 points), alors que le pourcentage des pro-vie demeurait stable.
    L’intérêt du sondage Fox News est de montrer que désormais les Américains pro-vie constituent une majorité absolue, puisque 50 % des sondés du 21 janvier se reconnaissent pour la défense de la vie alors que seuls 42 % se disaient encore favorable à l’avortement.
    En fonction de l’appartenance ou de l’inclination partisanes, les résultats sont aussi très révélateurs. 69 % des électeurs Républicains se disent pro-vie (seuls 26 % se définissent comme pro-choix). Chez les Démocrates, une majorité se déclare pro-choix (59 %), mais les électeurs Démocrates pro-vie constituent une proportion non négligeable : 32 %, c’est-à-dire près du tiers de l’électorat. Un pourcentage sur lequel devraient réfléchir les caciques du parti Démocrate… (Nouvelles de France)

     

  • Chrétiens et musulmans ensemble, contre le fanatisme religieux

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    ROME, Jeudi 27 janvier 2011 (ZENIT.org) - Chrétiens et musulmans ont été invités par la Ligue arabe à participer à une rencontre interreligieuse sur Jérusalem et sur le fanatisme religieux, les 2 et 3 février, à Doha, capitale du Qatar.

    L'idée de cette rencontre, explique le patriarche latin de Jérusalem, Mgr Fouad Twal à l'agence catholique italienne SIR, est due à la vague de terreur et de condamnation qui a suivi les massacres de Bagdad, en Irak, et d'Alexandrie en Egypte ».

    Selon le patriarche, qui participera aux discussions, ces massacres « ont réveillé » la conscience des chefs religieux musulmans sur « les dangers » que représente le radicalisme.

    Depuis l'attentat d'Alexandrie, relève Mgr Twal sur les ondes de Radio Vatican, « hommes politiques, chefs arabes, musulmans et chrétiens ont une conscience accrue que le fanatisme aveugle ne bénéfice à personne ».

    « C'est la raison pour laquelle ils ont organisé une rencontre de deux jours au Qatar », souligne-t-il.

    Parmi les gestes positifs apparus dans le monde musulman après les attentats, Mgr Twal signale celui de divers intellectuels écrivant dans les journaux pour mettre en garde contre les risques du fanatisme religieux, et celui de nombreux musulmans venus donner leur sang aux chrétiens hospitalisés après l'attentat d'Alexandrie.

    « Dans ces événements dramatiques, conclut-il, jaillit tout le sens d'humanité des croyants, sur lequel nous sommes appelés à bâtir ensemble un monde convivial et tolérant ».

  • Le Conseil de l’Europe soutient les chrétiens d’Orient persécutés

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    Communiqué du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ)

    ROME, Jeudi 27 janvier 2011 (ZENIT.org) - L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe a adopté ce 27 janvier une recommandation sur les « violences à l'encontre des chrétiens au Proche et Moyen-Orient », s'engageant fermement à les défendre.

    Nous reprenons ci-dessous le communiqué du Centre européen pour le droit et la justice (ECLJ) qui se réjouit de l'engagement de l'Europe à « défendre les chrétiens au Moyen-Orient et dans les autres régions où ils sont persécutés ».

    Strasbourg, 27 janvier 2011

    L'ECLJ se réjouit de l'adoption par l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe d'une recommandation sur les « Violences à l'encontre des Chrétiens au Proche et Moyen-Orient ».  Cette recommandation et son exposé des motifs (Doc. 12493) ont été préparés par M. Luca Volontè et adoptés par 125 voix contre 9 et 13 abstentions.

    L'ECLJ se réjouit de voir que l'Assemblée parlementaire a repris à son compte les suggestions qu'il avait formulées lors de l'audition qu'il a organisée le 25 janvier.

    Cette recommandation exprime le ferme engagement de l'Europe à défendre les Chrétiens au Moyen-Orient et dans les autres régions où ils sont persécutés. L'Assemblée parlementaire non seulement condamne les tragiques attentats terroristes qui ont eu lieu récemment à Bagdad et à Alexandrie mais aussi aborde la question des « stéréotypes et préjugés antichrétiens et la christianophobie en général », c'est-à-dire l'intolérance croissante à l'égard des Chrétiens dans le monde. Pendant les débats, l'Assemblée a vigoureusement dénoncé l'épuration religieuse des Chrétiens de leur région natale. Le statut de dhimmi qui, conformément à la charia, relègue les Chrétiens au rang de citoyens de seconde classe a aussi été condamné sans ambigüité.

    Plus largement, certains membres de l'Assemblée ont souligné que nier la place du christianisme dans la culture européenne constitue aussi une sorte de violence contre les Chrétiens. « Le communisme a persécuté les religions et continue de le faire en Corée du Nord, comme l'islamisme le fait aujourd'hui, mais l'idéologie laïciste peut aussi, à un autre niveau, créer un climat de discriminations contre les religions, et en particulier contre la religion majoritaire en Europe. Les Européens devraient être cohérents à cet égard » souligne Grégor Puppinck, Directeur de l'ECLJ. Suite

     

  • L’abbé Gabriel Ringlet fait de la théologie pour les députés belges

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    imagesCAR71U0N.jpgAprès que l’Église de Belgique eut renoncé à la sienne, la Chambre des Représentants, dans sa séance du 28 octobre 2010, a institué à son tour une Commission spéciale relative, cette fois, « au traitement d’abus sexuels et de faits de pédophilie dans une relation d’autorité, en particulier au sein de l’Église ».

    Dans le cadre de ses travaux, celle-ci a auditionné au titre d’expert, le mercredi 26 janvier 2011, le théologien Gabriel Ringlet. Selon Christian Laporte, chroniqueur religieux de la Libre Belgique, les députés ont été impressionnés par son analyse.

    Le vice-recteur émérite de l’Université catholique de Louvain a notamment plaidé devant les représentants de la nation pour une révision de la catégorie du sacré. Pour lui, le prêtre doit devenir « profane d’une certaine manière » : ainsi disparaîtra la circonstance aggravante qui discrimine les ecclésiastiques abuseurs sexuels par rapport aux parents et aux professeurs coupables des mêmes faits. Il fallait y penser.

    À cet égard, « il y a urgence », estime-t-il, à « combler le fossé entre l’Église et la société civile ». En développant ses théories ecclésiologiques et autres devant cette instance parlementaire, l’abbé Ringlet avait sans doute l’intention d’y contribuer.

  • La "grand messe" de Davos où se confirme la nouvelle donne mondiale...

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    f782ba7d-f4c6-4326-bd70-65d87a3985ec-444x333.jpg"La planète se redéfinit à Davos" ou "Quand le pouvoir passe du Nord au Sud, et de l'Ouest à l'Est"

    Le Devoir   Éric Desrosiers   26 janvier 2011 
    "Aujourd’hui et jusqu’à dimanche, Davos accueillera 2500 participants au Forum économique mondial, des gens d’affaires et des chefs d’État. Le Forum économique mondial de Davos essaiera de trouver, au cours des prochains jours, des «normes partagées pour une nouvelle réalité» marquée, notamment, par un transfert de pouvoirs «du Nord vers le Sud et de l'Ouest vers l'Est».

    Le Fonds monétaire international (FMI) est une nouvelle fois venu confirmer cette tendance hier dans la mise à jour de ses prévisions économiques mondiales. «La reprise à deux vitesses se poursuit», y rapportait-on. Si la croissance devrait rester relativement modeste cette année aux États-Unis (3 %), dans la zone euro (1,5 %), au Japon (1,6 %) ou encore au Canada (2,3 %), elle continuera de se faire bien plus forte, pour ne pas dire tonitruante, en Chine (9,6 %) et en Inde (8,4 %), mais aussi en Amérique latine (4,3 %) et en Afrique subsaharienne (5,5 %).

    «Le monde a fondamentalement changé», disait il y a quelques jours le fondateur du Forum de Davos, Klaus Schwab, dont la 41e édition s'ouvre aujourd'hui sur le thème «Nouvelles normes partagées pour la nouvelle réalité». «L'un des plus importants facteurs de cette nouvelle réalité est le transfert de pouvoirs géopolitiques et géoéconomiques du Nord vers le Sud et de l'Ouest vers l'Est.»

    La participation à l'événement, qui se tient chaque année au creux des Alpes suisses dans la station de ski de Davos, reflète d'ailleurs ces changements, notent ses organisateurs. En dix ans, la taille de la délégation chinoise aurait été multipliée par cinq et celle de l'Inde, par quatre. «Cela reflète la place grandissante de la Chine et de l'Inde dans les débats économiques et intellectuels mondiaux», disait récemment l'un des responsables du Forum, Robert Greenhill.

    Complexité et érosion des valeurs


    La «nouvelle réalité» n'est pas seulement marquée par l'apparition de nouvelles puissances, rappellent les organisateurs du Forum. On y retrouve aussi «un degré élevé de volatilité», une rareté des produits de base, une remise en cause du rôle des gouvernements et de nouvelles attentes sociales et environnementales à l'endroit des entreprises. Les écarts entre riches et pauvres y sont croissants. Les craintes d'une rechute des institutions financières et de certaines économies sont toujours présentes.

    Le FMI se penche sur quelques-uns de ces phénomènes dans son rapport d'hier. L'enjeu «le plus urgent», selon lui, consiste «à s'attaquer rapidement et de façon globale aux problèmes que connaît la zone euro en matière de dette souveraine et sur le plan financier». Il prévient également que la croissance risque de rester molle et le chômage élevé pendant encore quelques années dans les pays développés.

    «Plus de deux ans après le début de la crise financière, la stabilité financière mondiale n'est toujours pas assurée», a constaté le directeur du département des marchés internationaux au FMI, José Vidal.

    L'institution s'arrête également au danger de surchauffe et de flambée inflationniste dans les économies émergentes. Elle prévoit que les prix du pétrole et des denrées alimentaires continueront de grimper, au moins cette année. Elle s'inquiète aussi de voir les réformes de la régulation financière montrer des signes de «fatigue».

    La «nouvelle réalité» mondiale pose un sérieux problème de gouvernance, estiment les organisateurs du Forum de Davos. Elle nous amène à «vivre dans un monde de plus en plus complexe et interdépendant, tout en ressentant une érosion des valeurs communes qui mine la confiance des populations envers tout leadership, la croissance économique future et la stabilité politique».

    L'un des thèmes de la réunion de cette année consistera à chercher des façons d'aider le fonctionnement du nouveau forum international du G20. On visera aussi à encourager une plus grande coopération entre les gouvernements et les entreprises privées.

    2500 participants à la grand-messe

    Perçu depuis des années comme une grand-messe célébrée à la gloire de la mondialisation, le Forum de Davos réunira jusqu'à dimanche 2500 participants, dont 1400 personnes issues des «1000 premières entreprises mondiales». Près de 35 chefs d'État et de gouvernement — et deux fois plus de ministres — sont également attendus à la fête.

    Parmi les invités, on retrouvera le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, le ministre chinois du Commerce, Chen Deming, le premier ministre britannique, David Cameron, le président français, Nicolas Sarkozy, la chancelière allemande, Angela Merkel, le premier ministre grec, George Papandreou, et même le président russe, Dmitri Medvedev, censé faire le discours d'ouverture malgré l'attentat terroriste qui a secoué sa capitale lundi."

    Lire aussi : "Le président français Nicolas Sarkozy précise jeudi ses priorités à la tête du G20 pour améliorer la gouvernance mondiale et lutter contre la spéculation devant 2500 patrons et décideurs de la planète rassemblés au Forum de Davos."

  • Les finances du Vatican : ombres et lumières

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    Pour ceux qui s'y intéressent, ils pourront consulter, sur Espresso Online, cette note de l'excellent "vaticaniste" Sandro Magister : "Ombres et lumières de la finance au Vatican"

    "L'objectif est l'inscription du Saint-Siège sur la "White List" des états vertueux. Mais la justice italienne soupçonne l'existence d'opérations illicites et il y a de la discorde au Vatican. La légende noire insensée qui s'en prend à Angelo Caloia, le président qui a sauvé l'IOR du désastre" la suite (en français)

  • Là où l'histoire se fait et où l'on est plus libre...

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    La nouvelle évangélisation dans les villes, là où l'histoire se fait et où l'on est plus libre
    Vittorio Messori, 25-01-2011
    La BQ (sur le blog "Benoit-et-moi")

    Extraits : "J'ai toujours ressenti avec force l'appel d'abord par le pape Jean-Paul II et aujourd'hui par son successeur Benoît XVI pour une nouvelle évangélisation, qui reparte des débuts, du kérygme , de l'annonce chrétienne d'un Dieu qui se fait chair, meurt pour nous sur la croix et ressuscite. Je suis frappé par le fait que durant les trois premiers siècles de l'histoire chrétienne, cette annonce a toujours été liée à de grandes cités."

    "Même les autres apôtres et les évangélistes se dirigent vers les grandes cités de l'époque: Jean se rend à Ephèse, très important centre religieux, tandis que Marc se rend à Alexandrie. Je rappelle cela parce qu'au fond, dans la ligne d'une certaine veine écologiste, je note souvent chez les catholiques survivants une nostalgie pour la vie rurale, pour la petite paroissse du petit village perdu, pour les relations humaines entre des personnes qui se connaissent toutes ..."

    "Pourquoi la première annonce chrétienne a-t-elle privilégié les villes? Parce qu'avec les villes, qui s'élèvent progressivement, quand les populations nomades abandonnent le nomadisme et deviennent sédentaires, l'histoire est née. Le christianisme est Dieu qui s'incarne dans l'histoire, et il a besoin d'une ville, un lieu où se croisent les destinées humaines. "La ville est le destin de l'homme", a dit Le Corbusier, et là résonne avec efficacité l'annonce de l'Evangile."

    "Si nous nous soucions de la nouvelle évangélisation , si nous voulons vraiment repartir avec le message chrétien, non seulement nous ne devons pas craindre la ville, mais nous devons nous rappeler que ceux qui en ont peur oublient la vocation primitive de l'Evangile qui doit résonner là où se fait l'histoire, et où les consciences sont libres."

  • Sur les écrans : "Les Chemins de la Liberté" de Peter Weir

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    images.jpg"Les chemins de la liberté", dans les pas des évadés du goulag

    «La Sibérie est votre prison. La nature est impitoyable. Si elle ne vous tue pas, les habitants de la région le feront. Ils reçoivent une prime pour chaque fugitif abattu. » Prisonniers d’un goulag, un groupe d’hommes décide de s’enfuir pendant l’hiver 1941. « Tous ne survivront pas, estime Janusz, le militaire polonais qui porte le projet, mais ils mourront libres. »

    Peter Weir a basé principalement son film sur le livre À marche forcée de Slawomir Rawicz, publié en 1956, traduit en plus de 25 langues et vendu à 500 000 exemplaires. L’auteur, officier de la cavalerie polonaise, raconte comment il s’est évadé d’un camp et a marché avec d’autres jusqu’en Inde. Si la véracité de son périple a été mise en cause, il est prouvé que Rawicz s’est inspiré du récit de compatriotes qui ont parcouru à pied plus de 6 500 kilomètres. Ce long métrage leur est dédié. (...)

    Absent des écrans depuis 2003 et Master and Commander, de l’autre côté du monde, Peter Weir revient avec une odyssée hors du commun que plusieurs studios et cinéastes avaient envisagé de porter sur grand écran avant lui. Les personnages, obligés de s’entraider pour survivre, se transforment au fil de la marche.

    L’aventure tisse entre eux des liens inattendus et forts qui rendent émouvants les départs ou les décès qui jalonnent le voyage. Assoiffés, affamés, immergés dans une nature extrême, ils parcourent des paysages époustouflants, immensités glaciales ou brûlantes, vastes plaines ou reliefs abrupts, rives de lac ou désert de sable que Peter Weir saisit avec le souffle d’un grand film d’aventure classique. (...)

    ...la force de l’histoire, la splendeur des décors, la qualité de l’interprétation, l’exaltation de valeurs de bonté et de solidarité sans lesquelles nulle survie n’est possible, font des Chemins de la liberté un beau film."

    Corinne RENOU-NATIVEL dans La Croix

  • Les blogs catholiques s’organisent

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    logo_lacroix_06.gifLa Croix publie une enquête sur les blogs catholiques : "Les catholiques aussi s'organisent en réseaux".


    La blogosphère catholique a connu un coup d’accélérateur ces dernières années, avec l’apparition de réseaux de blogueurs qui défendent le pape et les valeurs chrétiennes. Les catholiques apprennent le «lobbying». Alors qu’un livre sort sur « Les réseaux cathos », analyse d’une mutation qui fait passer l’Église d’une culture de mouvement à une culture de réseau ... la suite sur La Croix

  • Quand les élèves du secondaire se font manipuler par l'extrême gauche...

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    Le comité des élèves noyauté par le PTB

    cef reconnu light.jpgSous la plume de Laurent Gérard, on peut lire dans LaLibre.be de ce matin :

    "Le Cef, désormais reconnu officiellement, veut être le syndicat de “tous” les élèves. Les élèves du secondaire ont désormais leur syndicat officiel. Le comité des élèves francophones (Cef) se réjouissait, en effet, mercredi de sa reconnaissance, par la Communauté française, en tant qu’organisation de jeunesse, depuis le 1er janvier. (...) Le comité des élèves, qui a profité de l’occasion pour adresser un sévère bulletin à la ministre Simonet, s’est construit progressivement à travers diverses mobilisations : pour du chauffage dans les écoles en hiver, contre les partenariats public-privé dans les bâtiments scolaires, contre le Tess de fin de secondaire. (...) Maintenant que le syndicat des élèves bénéficie d’une reconnaissance officielle, et des subsides qui l’accompagnent et permettent notamment l’engagement d’un permanent, il compte bien grandir et obtenir, à terme, le statut d’"organisation représentative", que le pouvoir concerte dans le cadre de l’élaboration de sa politique. Ceci dit, à l’heure actuelle, le Cef n’est présent que dans une vingtaine d’écoles et totalise à peine quelques centaines de membres. "Ce n’est pas suffisant, admet Lise Jamagne, élève de rhéto à Liège et membre du comité fédéral du Cef. Nous voulons être le syndicat représentatif de tous les élèves de la Communauté française." A ce sujet, certains observateurs ne cachent pas leur inquiétude. Pour un mouvement qui ambitionne une vraie représentativité et une large légitimité, le comité des élèves apparaît pour le moins noyauté par le PTB. (...) Sur les cinq personnes qui ont signé les statuts de l’ASBL, figurent quatre personnes liées au parti des travailleurs, la cinquième n’étant autre que l’Ecolo Mathias El Berhoumi, ex-président de la Fédération des étudiants francophones (Fef), dont la présence ici n’est guère étonnante, puisque la Fef constitue une sorte de grande sœur pour le Cef. Les quatre autres, deux étudiants et deux enseignants, sont anciens candidats sur les listes PTB et/ou membres de Comac, le mouvement de jeunes du PTB. Quant au permanent engagé, Olivier Fellemans, il s’est, lui aussi, présenté sur les listes du parti d’extrême gauche."

  • JMJ : "Parler de sa foi sans craindre d'être ridicules"

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    slider_jmj_1.jpg"Les jeunes qui parlent la même langue se retrouvent durant quatre voire cinq jours pour, en plus petits groupes, participer à des catéchèses, à des temps d'approfondissement de leurs convictions, des moments de prières.... ''Une fraternité va naître lors de ces rencontres. Ces pré-JMJ sont des lieux de crédibilité, souligne Mgr Vancottem. Et lorsque les JMJ démarrent, ces jeunes sont déjà très riches de partages. Ce qu'ils ont vécu, c'est un crédit pour l'avenir. Ils ont pu se rendre compte qu'être chrétien a un sens. Pour nous, en Europe occidentale, l'Eglise est confrontée au sécularisme, à la laïcisation de la société alors c'est important que les jeunes puissent rencontrer d'autres jeunes qui, comme eux, ont la foi. Ils peuvent parler de leur foi sans craindre d'être ridicules. Lors des catéchèses, des rencontres, ils posent des questions. Ils constatent que leurs préoccupations sont aussi celles de centaines d'autres jeunes qui vivent pourtant peut-être dans des pays moins réfractaires à la religion que le nôtre. Ils voient qu'ils ne sont pas seuls à croire. Cela fait beaucoup bien. J'ai pu vérifier qu'il existe vraiment une solidarité dans la recherche de la foi.'' L'évêque de Namur se souvient ainsi de la confidence reçue d'une jeune femme. Elle avait osé dire à ses collègues qui l'interrogeaient sur ses vacances qu'elle avait participé aux JMJ. Elle reconnaissait avoir puisé la force d'exprimer ses convictions lors de ce rendez-vous entre jeunes du monde entier. ''Aujourd'hui, ajoute Mgr Vancottem, le tabou est religieux.''
    Mais les JMJ ne seraient pas les JMJ sans ces veillées ou ces eucharisties vécues par des centaines de milliers de personnes rassemblées devant le pape. Mgr Vancottem apprécie bien sûr. ''On ressent ce feu, cette exaltation qui vient de la foule. Cela se vit tout particulièrement lorsque le pape salue des délégations de chacun des pays.'' Un enthousiasme communicatif. Mgr Vancottem reconnaît volontiers s'être déjà laissé emporter par cette ferveur. ''Cela n'empêche pas l'eucharistie d'être fervente, de se dérouler dans un profond silence. Je suis chaque fois étonné.''

    Sur le site du diocèse de Namur

    http://www.jmj.be/