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  • "Nous qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance"

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    L'Epître du jour : Lettre de saint Paul Apôtre aux Romains 8,18-25.

    " Frères, j’estime qu’il n’y a pas de commune mesure entre les souffrances du temps présent et la gloire que Dieu va bientôt révéler en nous. En effet, la création aspire de toutes ses forces à voir cette révélation des fils de Dieu. Car la création a été livrée au pouvoir du néant, non parce qu'elle l'a voulu, mais à cause de celui qui l'a livrée à ce pouvoir. Pourtant, elle a gardé l'espérance d'être, elle aussi, libérée de l'esclavage, de la dégradation inévitable, pour connaître la liberté, la gloire des enfants de Dieu. Nous le savons bien, la création tout entière crie sa souffrance, elle passe par les douleurs d'un enfantement qui dure encore. Et elle n'est pas seule. Nous aussi, nous crions en nous-mêmes notre souffrance ; nous avons commencé par recevoir le Saint-Esprit, mais nous attendons notre adoption et la délivrance de notre corps. Car nous avons été sauvés, mais c'est en espérance ; voir ce qu'on espère, ce n'est plus espérer : ce que l'on voit, comment peut-on l'espérer encore ? Mais nous, qui espérons ce que nous ne voyons pas, nous l'attendons avec persévérance."

  • Cabale anti-Léonard : Monseigneur Jousten répond à notre "lettre ouverte"

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    Lire et relire

    Dans Pastoralia, le mensuel de l’archidiocèse, Mgr Léonard a publié quatre articles sur le sacrement du mariage. Il y a peu, les médias ont commenté très critiquement quelques phrases de l’article consacré au « problème des divorcés remariés ». Voici le passage incriminé : Comme tous les autres baptisés, les divorcés remariés peuvent donc et même doivent participer à la vie de l’Église sous ses divers aspects. Ils ne sont en aucune manière excommuniés! Ils éviteront cependant de solliciter des tâches qui les mettraient en position délicate de porte-à-faux, comme l’enseignement de la religion, par exemple, ou la direction d’une école catholique.

    Les réactions que j’ai reçues de la part d’enseignants et même de jeunes confirmands m’ont amené à lire attentivement cet article. Je suis touché par deux constatations. D’un côté, Mgr Léonard explique à tous, de manière très claire et accessible, la position de l’Église catholique par rapport à la communion eucharistique et au sacrement de réconciliation. L’auteur précise bien qu’il s’agit là d’un point de vue « objectif » et que l’Église ne juge pas les personnes. D’un autre côté, Mgr Léonard fait preuve de beaucoup de compréhension, de douceur et d’amour pour les divorcés remariés. Il a consacré un petit ouvrage à ces frères et sœurs dans l’Église dont le titre est : L’Église vous aime.

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  • Tunisie : une "surprise" qui ne surprend que les naïfs

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    La Tunisie, berceau du "printemps arabe", a voté dimanche dernier. Certains annonçaient que ce pays allait tracer la voie de la démocratisation et de l'ouverture, prenant leurs lubies occidentales pour des réalités. Mais voilà, des urnes est sorti le verdict : le succès d'un parti islamiste qui tient un double langage comme le note le journaliste du Figaro :

    Ennahda peut pavoiser. Interdit pendant plus de vingt ans, «la Renaissance» mérite comme jamais son nom. Le parti islamiste est le grand gagnant du premier rendez-vous des Tunisiens avec la démocratie. Il sera en position de force dans l'Assemblée constituante, qui doit jeter les bases de la deuxième République tunisienne et désigner un nouvel exécutif jusqu'aux prochaines élections générales, prévues dans un an. Les islamo-conservateurs vont obtenir environ 40% des voix et récolter au moins 60 sièges sur 217, selon des projections à confirmer mardi par l'Instance supérieure indépendante des élections (ISIE). Ils devront toutefois nouer des alliances s'ils veulent gouverner.

    http://www.lefigaro.fr/international/

  • Qu'avons-nous fait de notre foi, de notre pays, de notre société ?

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    CHEIKFITANEWS-MONSENGWO-P1016574---Copie.JPG"Le cardinal Laurent Monsengwo Pasinya, archevêque de Kinshasa a officié une messe le dimanche 23 octobre 2011 en la Basilique de Koekelberg, aux côtés de monseigneur Léonard, archevêque de Malines-Bruxelles ainsi que de plusieurs prêtres congolais de Belgique.

    Toutes les places assises étaient prises d’assaut et on pouvait facilement compter pas moins de 1300 personnes, la plupart arrivées à l’heure, si pas avant.

    Première messe devant la communauté congolaise en tant que cardinal, une année après.

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  • Le "Forum catholique romain"

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    Belgicatho touche principalement les catholiques belges francophones. C'est dommage mais notre équipe n'est pas suffisamment étoffée et ne maîtrise pas assez aisément le néerlandais pour que ce blog puisse être bilingue. Par bonheur, des amis ont constitué un "Rooms – Katholiek lekenforum - Forum Catholique Romain" et lui ont assigné une ligne et des objectifs assez voisins des nôtres.

    Ainsi, dans la récente cabale qui a été montée contre Monseigneur Léonard, nos amis du Forum ont mis en ligne des informations et des prises de position claires pour défendre le prélat malmené. Ils ont également entrepris des démarches auprès de l'évêque référendaire pour l'enseignement en Région flamande.

    Vous pouvez accéder à ce site en cliquant sur le lien suivant : http://www.katholiekforum.be/index.php?lang=fr et choisir votre langue.

  • Le colloque sur " la fragilité humaine dans la société européenne contemporaine "

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    "Un très intéressant colloque s’est tenu ce 21 octobre au Parlement européen sur le thème de « la fragilité humaine dans la société européenne contemporaine». Organisé par la Fédération européenne des associations médicales catholiques, le sujet fut abordé non seulement sur un plan médical mais aussi philosophique,  économique, social et anthropologique."

    Lire la suite ici : http://info.catho.be

  • Pour une réforme du système financier international

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    Ce matin (24 octobre), s'est tenue une conférence de présentation de la Note du Conseil pontifical Iustitia et Pax, intitulée "Pour une réforme du système financier international dans la perspective d'une autorité publique de compétence universelle". Y ont pris part le Cardinal Peter Kodwo Appiah Turkson, Président du Conseil pontifical, Mgr.Mario Toso, SDB, Secrétaire, et M.Leonardo Becchetti, Professeur d'économie politique de l'Université romaine Tor Vergata.

    Le Cardinal Turkson a évoqué la sixième réunion des chefs de gouvernement du G20 les 3 et 4 novembre dernier à Cannes (France) sur les questions relatives à l'économie et à la finance mondiale. Le Saint-Père et le Saint-Siège, a-t-il dit, "suivent ces questions avec beaucoup d'attention en encourageant non seulement une action conjointe, mais une action basée sur une vision claire de tous les aspects économiques, sociaux, culturels et spirituels. Avec discernement, le Saint-Siège, à travers la Note du Conseil pontifical Iustitia et Pax, offre et partage sa contribution qui peut être utile pour les délibérations du G20". Ensuite, Mgr.Toso a expliqué que la Note "souhaite proposer une réflexion sur les chemins possibles à envisager, dans la lignée du magistère social le plus récent des pontifes, pour atteindre les politiques et les institutions financières et monétaires efficaces et représentatives au niveau mondial et orientées en vue d'un développement authentiquement humain de toutes les personnes et les peuples".

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  • C'est comme se trouver dans une cathédrale...

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    Cathedrale-Auch-Gd.gifLe Bayerische Staatsoper et le Jugendchorakademie de Munich, dirigés par Kent Nagano et Martin Steidler, ont offert un concert au Pape, Salle Paul VI, avec la neuvième symphonie et le Te Deum d'Anton Bruckner. Après avoir remercié les exécutants, Benoît XVI a dit qu'écouter Bruckner, "c'est comme se trouver dans une cathédrale, observer chacune de ses structures portantes qui nous dominent, nous enveloppent et nous élèvent. Au-delà des émotions que produisent ses oeuvres, symphoniques ou religieuses, il y la foi de ce musicien, une foi simple et solide qui l'a accompagné toute sa vie... Le grand chef d'orchestre Bruno Walter a dit que Malher, un autre maître de la musique romantique, a toujours été à la recherche de Dieu, tandis que  Bruckner l'avait trouvé. La symphonie que nous venons d'entendre est dédiée au Bon Dieu, comme si Bruckner avait voulu confier le sommet de son art à celui en qui il avait toujours cru, le seul interlocuteur à qui s'adresser à la fin de sa vie... Il demandait ainsi à Dieu de pouvoir accéder à son mystère...de pouvoir louer le Seigneur au ciel comme il l'avait fait sur terre dans sa musique. Son grandiose Te Deum..., qui a été écrit d'un jet, puis peaufiné pendant quinze ans pour louer au mieux le Seigneur, résume la foi de ce grand musicien" autrichien. Il nous encourage "à nous ouvrir spirituellement pour penser à la vie éternelle, non pour fuir un présent fait de problèmes et de difficultés, mais pour le vivre plus intensément avec plus de lumière, d'espérance et d'amour".

    BXVI-CONCERT/                                  VIS 20111024 (280) 

  • Engager une bataille culturelle pour défendre l'honneur du Christ?

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    Le blog "pensées d'outre-politique" pose cette question : "Faut-il une bataille culturelle pour défendre l'honneur du Christ?". Le contenu de cette note correspond à notre sentiment sur cette question; c'est pourquoi nous prenons la liberté de le reproduire ci-dessous :

    "C’est le sujet du moment dans la blogosphère catholique, et au-delà, alors qu’après l’affaire du Piss Christ, l’institut Civitas refait parler de lui en menant une guérilla sans merci contre la christianophobie supposée de deux pièces de théâtre, Sur le concept du visage du fils de dieu et Golgota Picnic. Si ces pièces peuvent choquer le spectateur chrétien, faut-il pour autant rentrer dans une guerre culturelle qui plongerait perpétuellement les croyants sur la défensive et dans une position victimaire qui ne leur ressemblent pas? Modestement, je ne crois pas. Ce qui, il faut insister sur ce point, ne signifie absolument pas qu’il faille se taire et ne rien faire.

    Y’aura-t-il au sein de l’Eglise une guerre entre les « mous » et les « courageux »? Entre les « forts » et les « tièdes »? Entre ceux qui piaffent de sortir leur épée du fourreau, et ceux qui rechigneraient à combattre de cette manière? C’est ce qu’on peut craindre, après le communiqué vengeur diffusé jeudi par l’institut Civitas, le même que celui qui avait mené la fronde contre le Piss Christ à Avignon, et qui livre actuellement une nouvelle bataille contre deux spectacles jugés au choix, antichrétiens ou christianophobes : Golgota Picnic et Sur le concept du visage du fils de Dieu, dont les trois premières représentations parisiennes, jeudi, vendredi et samedi soirs, ont justement été perturbées par des membres de l’institut en question.

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  • Mgr Rey : propositions pour la réforme de la réforme liturgique

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    arton55-cf691.jpgDans le bimensuel « L’Homme Nouveau » du 22 octobre 2011 l’abbé Claude Barthe a constitué un excellent dossier sur l’œuvre missionnaire de l’évêque de Toulon-Fréjus, Mgr Dominique Rey.  Abordant, entre autres, la question liturgique, ce dernier déclare que le chantier de la réforme de la nouvelle messe « s’inscrit dans l’esprit du motu proprio Summorum Pontificum, c'est-à-dire dans le souci de l’enrichissement mutuel des deux formes du rite romain. Mais c’est un long chemin qui est à parcourir, où en tout premier lieu la dimension sacrificielle et la dimension communautaire  inhérentes à la célébration eucharistique doivent être retrouvées ensemble ».

    « Ce sujet, poursuit l’évêque, recouvre en réalité de nombreux domaines de réflexion, de portée inégale. Dans la suite des travaux de Joseph Ratzinger devenu Benoît XVI, il faut rappeler que la position traditionnelle du prêtre à l’autel durant l’offertoire et l’anaphore ne peut que favoriser le sens de l’adoration et du religieux respect dans la célébration eucharistique. Cela vaut dans les deux formes du rite romain. Le Saint-Père donne aussi l’exemple de la remise en valeur de la communion sur les lèvres et si possible à genoux.(…)  On peut aussi souhaiter une place éminente pour le tabernacle, vu comme tente de la Présence, et sur l’autel lorsque c’est encore possible, comme particulièrement éducative pour la foi des fidèles (cf. Sacramentum Caritatis, n° 69).

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  • Pourquoi Tintin reste jeune...

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    C'est Laurent Dandrieu, dans Valeurs Actuelles, qui met en lumière l'éternelle jeunesse de Tintin ("Tintin et le secret de jouvence", 20 octobre).

    Insistant sur le "grand écart" qui a conduit le jeune reporter des pages du "Petit XXème" au grand écran, Laurent Dandrieu y voit

    ...quelque chose "d'assez symptomatique d’une oeuvre fédératrice sans être aucunement centriste, qui témoigne d’un art particulier à marier l’eau et le feu, la sagesse et la folie, le calme et la tempête, le souffle vibrant de l’aventure et la sérénité de la contemplation – bref à tenir, comme disait Bossuet, les deux bouts de la chaîne."

    "Et si le secret de l’éternelle jouvence de Tintin était là, dans l’aptitude de son créateur à tenir ensemble ce qui paraît contraire, à concilier en un seul monde ce qui paraît inconciliable, à faire tenir dans ses pages toute la diversité, toutes les contradictions, tous les tiraillements et en même temps toute la profonde unité de l’existence ? Si Tintin parle aux gamins de 1929 comme à ceux de 2011, aux jeunes comme aux vieux, aux enfants sages comme aux casse-cou, aux contemplatifs comme aux histrions, n’est-ce pas d’abord parce que son univers renvoie chacun de nous à sa profonde dualité, à ces apparentes contradictions qui se fondent en chacun de nous pour forger notre unicité ? Je dirais même plus : pour forger notre unicité."

    Dans cet article bien ficelé, l'auteur montre comment Hergé sait allier réalisme et fantaisie, sérieux et comique, positif et négatif, l'ancien et le nouveau, la clarté et la complexité, et comment il sait éviter aussi l'écueil d'un parti-pris idéologique : 

    "Ni de droite ni de gauche, bien au contraire Dans ses aventures latino-américaines, Tintin sait bien qu’une dictature en remplace une autre sans que jamais rien ne change. Sans illusion sur la nature humaine, il ne rêve pas de lendemains qui chantent. Il fait juste ce qu’il peut pour éviter qu’ils déchantent de trop. Sans parti pris idéologique : d’un anticommunisme primaire dans Au Pays des Soviets, il n’est pas plus indulgent vis-à-vis du capitalisme technicien et corrompu et de sa dureté à l’égard des minorités dans Tintin en Amérique. Épousant sans mauvaise conscience le paternalisme colonialiste dans Tintin au Congo au nom du progrès matériel indéniable qu’il apporte aux populations locales, il combat résolument l’impérialisme nippon dans Le Lotus Bleu. Mettant en 1956 en échec dans l’Affaire Tournesol une Bordurie dominée par un régime moustachu d’allure stalinienne, il avait en 1938 empêché cette même Bordurie, alors fascisante, d’engloutir la paisible Syldavie, ce qu’Hergé lui-même décrivait comme un « Anschluss avorté » en référence à la mainmise nazie sur l’Autriche. Et ce faisant, désignait ce qui est sans doute l’idéal politique d’Hergé – et de Tintin : la Syldavie du roi MuskarXII, monarchie éclairée où le souverain agit comme père de ses sujets. Car, foncièrement indifférent à la politique moderne comme à tout ce qui divise, Tintin n’a qu’un souci, celui d’un humaniste : que chacun, qu’il soit petit vendeur d’oranges, tireur de pousse-pousse, romanichel ou indien d’Amérique, soit traité et respecté comme une personne à part entière. Ni droite ni gauche : monarchie populaire." 

    Et pour conclure, Laurent Dandrieu, évoquant le goût de la "bourlingue et de l'amour des pénates", conclut :

    Hergé a "compris que les véritables aventures sont intérieures, et qu’il est vain de vouloir chercher une quelconque vérité à l’autre bout de la Terre. Il nous l'a montré, à vrai dire, dès le Trésor de Rackham le Rouge, où le fameux trésor, que nos héros ont vainement cherché aux antipodes, était resté tout le temps sagement caché à Moulinsart. « Car c’est de la lumière que viendra la lumière », disait le parchemin laissé par François de Hadoque. Il aurait pu aussi paraphraser l’Évangile de Matthieu : « Là où est ton coeur, là sera ton trésor. »

    Merci, Laurent Dandrieu, pour ce bel hommage à notre compatriote et à son héros!

  • Maltraitance des mineurs dans les écoles coraniques de Grande-Bretagne

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    Voici une réalité sur laquelle nos médias, si soucieux de l'enfance maltraitée, se montrent bien peu diserts. Natalia Trouiller en fait état dans les Matinales de La Vie de ce matin :

    "400 CAS DE MALTRAITANCE DANS LES MADRASAS DE GRANDE-BRETAGNE
    C'est la BBC qui le révèle - et ce pourrait être, selon un procureur anglais, "la partie émergée de l'iceberg". 250.000 enfants sont actuellement scolarisés dans des écoles coraniques outre-Manche. Un exemple du "choc des cultures"? L'enseignement religieux tolère en effet les châtiments corporels "dans la limite du raisonnable". Le président du Conseil consultatif national des mosquées et imams a vivement réagi, promettant que le problème serait traité "de façon urgente" et qualifiant ces chiffres d'"extrêmement inquiétants et choquants". Le procureur royal pour le Nord-Ouest de l'Angleterre, Nazir Afzal, a quant à lui allégué que ces chiffres représentaient sans doute "une sous-estimation importante du problème". Le ministre de l'Enfance a refusé de répondre aux journaliste, se contentant d'un communiqué précisant que le gouvernement anglais "n'approuve pas les châtiments corporels". Ces derniers n'ont été interdits dans les écoles publiques britanniques qu'en 1986, et dans les écoles privées en 1999."