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  • Une jeune saoudienne convertie au christianisme se réfugie au Liban

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    Une Saoudienne convertie au christianisme aurait trouvé refuge au Liban

    source : http://www.lorientlejour.com

    Les autorités saoudiennes ont arrêté mardi un ressortissant libanais et un Saoudien dans la ville de Khobar pour avoir aidé une jeune Saoudienne à se convertir au christianisme, rapporte le site d’information saoudien Sabak.

    Les deux suspects ont ensuite été relâchés sous caution hier, précise encore le site. Le ressortissant libanais serait toutefois interdit de quitter le territoire saoudien, toujours selon Sabak. Le Saoudien et le Libanais sont accusés d’avoir aidé la jeune fille de 28 ans à fuir le royaume vers le Bahreïn puis le Liban où elle aurait trouvé refuge dans une église », affirme le site, citant les parents de la Saoudienne. Cette dernière aurait rencontré les deux hommes dans la compagnie où elle travaille à Khobar.

    Rappelons que l’Arabie saoudite applique une version rigoriste de l’islam et interdit sur son sol tout autre pratique religieuse

  • La zone euro menacée par la fragilité française ?

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    C'est ce que l'on peut penser à la lecture de cet article paru sur le site de l'Institut Thomas More :

    Avec près de 50% du PIB de la zone euro, la France et l'Allemagne en forment la clé de voûte : si l'un des deux pays faiblit, tout l'édifice est menacé. Or, si l'Allemagne peut encaisser le choc actuel et assumer sa part de responsabilité dans ses plans de sauvetage, elle n'a pas la capacité de porter l'Europe seule. Son partenaire doit être solide… et il ne l’est pas | Par Gérard DUSSILLOL, Président de la Commission finances publique de l'Institut Thomas More, auteur de La crise, enfin ! (éditions Xenia) | Article publié dans le Frankfurter Allgemeine Zeitung (Allemagne) du vendredi 27 juillet 2012

    à lire ici

  • La position autorisée de l'Eglise en Syrie, d'après le patriarche Grégorios III

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    Syrie: réflexions sur le rôle des chrétiens (source : ZENIT.org)

    Par le patriarche Grégorios III Laham

    Les chrétiens sont la « partie pacificatrice » du peuple syrien, « celle qui appelle au dialogue, à la réconciliation, à la paix et à l’unité entre tous les fils et filles de la même patrie », affirme le Patriarche Grégorios III Laham.

    Sa Béatitude le Patriarche Grégorios III Laham, de l’Eglise grecque melkite catholique en Syrie, a confié ses réflexions et observations en éclaircissant les positions de l’Eglise locale face aux évènements dramatiques de la Syrie, le 16 juillet 2012.

    Il précise notamment la « position autorisée de l’Eglise en Syrie », dénonçant les récupérations d’intérêt et les fausses accusations. Il lance également un « appel à l’unité du monde arabe ». Le texte est publié par le site du patriarcat latin de Jérusalem.

    Réflexions du patriarche Laham:

    Chers amis,

    Le plus grand danger en Syrie actuellement est l’anarchie, le manque de sécurité ainsi que l’irruption massive des armes de tous côtés. La violence est, hélas, le langage qui prévaut aujourd’hui. Et la violence génère la violence. En Syrie, ce danger guette et atteint tous les citoyens, sans différences de race, religions ou colorations politiques.

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  • "Vatileaks", les conclusions de l'enquête bientôt publiées ?

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    C'est ce que laisse entendre l'agence ZENIT.org :

    Un communiqué de la salle de presse du Saint-Siège indique, ce 27 juillet, que Benoît XVI a invité la justice vaticane à travailler « avec zèle », lors d’une réunion au sommet qui a eu lieu jeudi matin, 26 juillet, à Castelgandolfo.

    Elle a réuni les trois cardinaux de la commission instituée par le pape : Julian Herranz, Joseph Tomko et Salvatore De Giorgi - qui lui ont remis leur rapport final – ainsi que le secrétaire de cette commission, le P. Luigi Martignani, ofmcap. (...)

    Le P. Federico Lombardi, s.j., directeur de la salle de presse du Saint-Siège, a indiqué à la presse que les magistrats pourraient rendre publiques les conclusions de leur enquête après le premier dimanche du mois d’août, le 6 ou le 7.

  • Démêler l'écheveau syrien

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    Y voir clair dans le conflit qui fait rage en Syrie n'est pas chose facile.

    Pierre Haski, sur Rue89, s'y est essayé :

    Syrie : pourquoi Bachar el-Assad se battra jusqu’au bout

    Enjeux nationaux, régionaux, confessionnels : plusieurs conflits se déroulent en un. Une complexité stratégique plus grande qu’en Tunisie, en Egypte ou en Libye.

    Les événements de Damas ou Alep, deux métropoles restées largement absentes du soulèvement depuis seize mois, montrent une accélération du conflit en Syrie. Et, en creux, l’échec de l’approche diplomatique, enterrée par le double veto à l’ONU. Même si l’issue de ce conflit n’est pas nécessairement aussi proche qu’il y paraît.

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  • Plaidoyer pour Vatican II

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    Lu sur le blog  « Vatican II : objectif 50 » : c’est un texte du Cardinal Georges Cottier,  dominicain, ancien théologien de la maison pontificale et  ancien secrétaire général de la commission théologique internationale.

    « Quarante-cinq ans après sa conclusion, le Concile œcuménique Vatican II fait encore discuter. On assiste périodiquement à une série de relectures et de contributions qui présentent des orientations variées sur la manière d’interpréter le dernier Concile et de le situer par rapport au parcours historique de l’Église, même après que Benoît XVI, dans son fameux discours à la Curie romaine de décembre 2005, a fourni avec autorité des critères précieux pour que ces assises conciliaires reçoivent un accueil partagé et non conflictuel.

    Aujourd’hui encore, une bonne part des controverses concernant l’interprétation du Concile se concentrent sur le rapport entre l’Église et l’ordre historique mondain, à savoir l’ensemble des institutions et des contingences politiques, sociales et culturelles dans lesquelles les chrétiens sont amenés à vivre.

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  • Interdiction des pratiques abortives : bientôt un grand progrès en Espagne ?

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     L’AgencePol se lamente ici Avortement: l'Espagne va-t-elle retourner trente ans en arrière?

    « (AgencePol) Le gouvernement conservateur de Mariano Rajoy entend modifier les conditions dans lesquelles une femme peut avorter, durcissant considérablement la législation en la matière

    Avec la crise qui frappe leur pays, les Espagnols ont d'autres soucis que les questions de société. Et pourtant, c'est un fameux retour en arrière que s'apprête à faire passer le gouvernement de Mariano Rajoy. Le ministre de la justice, Alberto Ruiz-Gallardón, souhaite en effet revenir sur les délais du droit à l'avortement, réintroduire l'approbation parentale pour les mineures de 16 et 17 ans et surtout, interdire les avortements pour malformation du foetus. La réforme des lois sur l'avortement faisait partie du programme électoral du Partido popular lors de la campagne pour les législatives de l'automne 2011, mais l'interdiction des avortements pour malformation foetale n'avait pas été évoquée jusque là. Pour le quotidien El Pais, cette réforme constituerait une marche arrière et porterait atteinte au droit des femmes de décider de leur maternité, en revenant sur un droit introduit il y a vingt-huit ans. Dans une société très tiraillée entre progressisme social et conservatisme religieux, le débat promet de faire rage. Les organisations de planning familial et les experts en santé publique craignent qu'une telle réforme ne provoque de graves souffrances et accroisse le nombre d'avortements clandestins, multipliant les risques pour la santé des femmes. ».

    Un grand progrès espéré dans la lutte contre une pratique désastreuse qui remonte à l’antiquité et que combattait déjà la Didachè à la fin du premier siècle de notre ère : « tu ne tueras point l'enfant par avortement et tu ne le feras pas mourir après sa naissance." Hormis Dieu, rien n’est irréversible 

  • Une pratique médicale considérée comme normale aux Pays-Bas est dénoncée comme étant moralement problématique

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    Pays-Bas : la "sédation palliative", une pratique "moralement problématique"

    source : gènéthique.org

    Aux Pays-Bas, la "sédation palliative" est reconnue comme une "pratique médicale normale". Toutefois, trois auteurs hollandais font valoir, dans le Journal of Medical Ethics, que "des aspects moralement problématiques", inhérents à cette pratique, méritent l’attention. En effet, une étude de 2004 montre que dans 17% des cas, les médecins utilisent la "sédation palliative" pour mettre fin à la vie.

    Selon les trois auteurs, la "sédation palliative" a fait l’objet de controverses aux Pays-Bas. C’est pourquoi l’association Royal Dutch Medical a émis en 2005 des directives relatives à la mise en œuvre de cette pratique.   

    Selon ces directives, la "sédation palliative" consiste à administrer des calmants aux patients, de telle sorte que ceux-ci tombent dans un état d’inconscience profonde, durant les deux dernières semaines de leur vie. Pendant cette période, il est également possible d’interrompre leur nutrition et leur hydratation. Il faut noter que ces directives prévoient que la "sédation palliative" ne saurait être assimilable à l’euthanasie.

    Face à ce constat, les trois auteurs s’interrogent : "comment le médecin peut-il être certain que l’espérance de vie d’une personne est limitée à deux semaines seulement ?" En outre, le fait de priver une personne de nourriture et d’hydratation conduit inéluctablement à son décès : "c’est simplement une euthanasie, avec d’autres moyens", conclut le responsable d’un comité régional pour l’euthanasie.

    Par ailleurs, contrairement à l’euthanasie, et toujours selon les directives, la pratique de la "sédation palliative" ne nécessite pas une prise de décision collégiale : le médecin peut décider seul d’y avoir recours, et c’est fréquemment le cas. Mais, selon les auteurs,  "considérer la consultation [d’une équipe médicale] comme optionnelle, seulement parce que l’imposer conduirait à rapprocher la pratique de la sédation palliative de l’euthanasie, semble constituer un argument qui n’emporte pas la conviction."

  • Le 31 juillet : anniversaire de la mort du Roi Baudouin

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    Source : catho.be :

    Il y a 19 ans, au cœur de l’été 1993, le 31 juillet le décédait d’une crise cardiaque à Motril sur la côte andalouse, où le couple royal se trouvait en vacances.  A l’occasion de cet anniversaire une eucharistie à la mémoire du Roi défunt sera célébrée par l’abbé Guido Vandeperre curé de la paroisse Notre-Dame de Laeken, mardi 31 juillet à 11 heures.

    Le curé et la paroisse de Notre-Dame de Laeken invite largement le public à participer à l’hommage qui sera ainsi rendu. L’animation de la célébration est confiée au chœur Vox Veroni de Lembeek. A l’occasion de cette commémoration, la crypte Royale sera ouverte de 10 heures à 17 heures.

    Paroisse Notre-dame de Laeken, Square Cardinal Cardijn 6, 1020 Bruxelles, Info: 02/479.23.62

  • Batman, figure mythologique d'un monde désenchanté

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    Maxime Roffay, sur Itinerarium, consacre une note intéressante à "Batman, mythologie d’un monde désenchanté"

    Après une attente des plus longues arrive enfin la date fatidique du 25 juillet 2012, sortie du troisième et dernier volet de la trilogie Batman de Christopher Nolan, The Dark Knight Rises. Comme de nombreux fans, je fais la queue pendant plus de quarante minutes pour la première séance en version originale au Gaumont Pathé d’Ivry, l’un des deux seuls cinémas équipés d’un écran IMAX en région parisienne (avec celui du Disney Village). Les places sont chères mais le spectacle promet d’être total.

    Tout va s’embraser, annonce l’affiche. Et le spectateur n’est effectivement pas déçu. Pendant près de trois heures, le film de Nolan enchaîne des séquences explosives, au paroxysme de l’action. Les situations sont conduites aux extrémités de l’extrême, la tension plus que palpable, le danger omniprésent. Les fauteuils vibrent au rythme des vrombissements d’une batmobile ultra-technologique et des explosions. Les gadgets et les véhicules renvoient James Bond et consorts à l’âge de pierre. Du début à la fin, le coeur palpite. Le gigantisme du modèle IMAX nous en met vraiment plein la vue. Comme pour le précédent (avec l’inoubliable interprétation de Heath Ledger), le caractère monumental de l’ensemble nous laisse pardonner quelques incongruités du scénario et quelques raccourcis faciles, disséminés ci et là. On sort de la salle avec la gueule de bois.

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  • Le français Rémi Brague recevra le « Prix Ratzinger » pendant le prochain synode sur la nouvelle évangélisation

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    C’est Sandro Magister qui l’annonce sur le site « Chiesa » :

    CITÉ DU VATICAN, le 27 juillet 2012 – La désignation des destinataires de la seconde édition du “Prix Ratzinger”, créé par la Fondation Vaticane Joseph Ratzinger-Benoît XVI, est attendue avec impatience.

    Le prix sera remis par Benoît XVI le 20 octobre prochain, au cours du synode des évêques consacré à la "nouvelle évangélisation".

    Les noms des lauréats – que nous donnons plus bas en avant-première – ont été choisis par un comité scientifique présidé par le cardinal Camillo Ruini (vicaire général émérite de Rome et ancien président de la conférence des évêques d’Italie) et dont font partie les cardinaux italiens Tarcisio Bertone (salésien, secrétaire d’état) et Angelo Amato (salésien, préfet de la congrégation des causes des saints), ainsi que les archevêques Jean-Louis Bruguès (dominicain français, archiviste et bibliothécaire de la Sainte Église Romaine) et Francisco Ladaria Ferrer (jésuite espagnol, secrétaire de la congrégation pour la doctrine de la foi).(…)

    Ce dernier a expliqué, lors d’une interview accordée à Radio Vatican, que le "Prix Ratzinger" avait été institué par la Fondation "afin de stimuler la réflexion théologique surtout dans les domaines les plus étudiés par Joseph Ratzinger en tant que théologien, cardinal et maintenant pape : le domaine de la théologie fondamentale, le domaine de l’histoire de la théologie, tout spécialement celle de la théologie patristique, le domaine de l’exégèse biblique, mais également la théologie dogmatique".

    L’archevêque Ladaria a également indiqué quels étaient les critères utilisés pour sélectionner les candidats : "Le comité scientifique s’efforce de tenir compte de divers facteurs : avant tout, la rigueur théologique et la profondeur scientifique des candidats possibles". De plus, "on cherche à avoir également une variété de langues, de cultures, pour éviter que les prix n’aillent pas à des théologiens qui soient tous de langue anglaise, par exemple, ou tous de langue italienne", afin d’assurer "un équilibre entre les grandes langues du monde, entre les grands groupes catholiques du monde, de telle sorte que – dans la mesure du possible, même si ce n’est pas toujours facile – tout le monde puisse se sentir représenté".

    Et en effet – a rappelé Ladaria – "l’année dernière il y a eu un Italien, un Espagnol et un Allemand", à savoir le professeur Manlio Simonetti, le père Olegario Gonzalez de Cardedal et le père cistercien Maximilian Heim.Tandis que cette année – a-t-il ajouté – "il y aura un Français et un Américain du Nord".

    Le secrétaire de la congrégation pour la doctrine de la foi n’a pas donné les noms des futurs lauréats, sur lesquels plane jusqu’à présent un silence officiel.

    Mais le Français à qui sera remis ce que l’on a appelé – avec exagération – le “Prix Nobel de théologie” est le philosophe Rémi Brague. Tandis que l’Américain du Nord est Brian E. Daley, spécialiste de la patrologie.

    Brague est professeur de philosophie grecque, romaine et arabe à la Sorbonne, à Paris, et à la Ludwig-Maximilian Universität, à Munich. C’est un universitaire polyglotte à la très vaste production scientifique. Mais il se montre également très combatif dans les polémiques actuelles, contre les axiomes "politiquement corrects", qu’ils soient progressistes ou "théo-conservateurs". (…) Par exemple dans cette interview accordée en 2004 à "30 Jours" :Chrétiens et "christianistes".

    Daley, jésuite, est, quant à lui, un spécialiste des Pères de della Chiesa. Il enseigne à la Notre-Dame University, dans l'Indiana, et est consulting editor de l'édition en anglais de la revue "Communio", dont Ratzinger est l’un des cofondateurs.En 2003 il a publié dans la revue progressiste "America", appartenant aux jésuites de New-York, un article à contre-courant, dans lequel il valorisait la pratique de l'adoration eucharistique

    (…) Comme déjà lors de la précédente édition du "Prix Ratzinger", l’un des lauréats donnera, cette fois encore, une "lectio" en présence du pape, dans la Salle Clémentine du Palais Apostolique. Mais il est prévu que Benoît XVI lui-même prenne la parole. Comme il l’avait fait le 30 juin 2011, avec la mémorable allocution, indiscutablement rédigée en totalité par lui (…)".

    Tout l’article ici : Ceux qui vont recevoir le Nobel de théologie

  • Réfugiés syriens : Caritas appelle à l'aide

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    Syrie: de plus en plus nombreux à fuir vers les pays voisins

    source : Caritas.Suisse

    25.07.2012 -  La crise humanitaire s’aggrave en Syrie; les combats ont commencé à Damas. Des dizaines de milliers de personnes fuient les violences et cherchent refuge dans les pays voisins où ils vivent dans des logements provisoires et dans des conditions précaires. Au Liban et en Jordanie, Caritas fournit une aide d’urgence aux réfugiés syriens.

    Alors que les événements de Syrie font quotidiennement les gros titres des journaux, le drame de ses milliers de réfugiés reste encore peu remarqué. La nuit du 18 juillet seulement, 15 000 à 20 000 réfugiés sont arrivés au Liban, rapporte Caroline Nanzer, déléguée de Caritas pour les réfugiés au Liban. En plus, on compte plus de 33 500 réfugiés syriens enregistrés au Liban, et les chiffres de l’UNHCR font état de 35 900 réfugiés en Jordanie – mais, à ces réfugiés enregistrés s’ajoutent d’innombrables réfugiés non enregistrés. Environ 100 000 familles ont été déplacées en Syrie même. De plus, selon le Haut-commissariat pour les réfugiés (UNHCR), plus de 150 000 personnes ont fui la Syrie pour la Turquie, le Liban, la Jordanie et l’Irak. Pour l’essentiel, ce sont des femmes avec des enfants qui n’ont pris que le strict minimum pour aller se mettre en sécurité alors que leurs maris sont restés en Syrie ou se sont fait tuer. Beaucoup de réfugiés montrent des signes de stress post-traumatique, car ils ont fui la violence et la peur et ont vécu des événements terribles. Des migrants du travail provenant des pays les plus pauvres du monde font également partie de ces personnes déplacées: avant la crise, environ 50 000 d’entre eux travaillaient en Syrie comme domestiques.

    La situation des réfugiés est précaire et se détériore de jour en jour: ils vivent dans des hébergements de fortune, des garages vides ou des granges, chez des membres de leur famille, dans des écoles et des mosquées ou sous tente. Ils ont épuisé toutes leurs maigres économies et souvent, les familles qui les hébergent ne sont pas en mesure de les appuyer plus longtemps. Et de plus en plus de réfugiés arrivent. «Le besoin de soutien est énorme et les moyens largement insuffisants», dit Caroline Nanzer, déléguée de Caritas pour les réfugiés au Liban. Avec ses partenaires, le Migrant Center de Caritas Liban et Caritas Jordanie, Caritas Suisse aide plus de 3000 réfugiés en leur distribuant des denrées alimentaires, des articles d’hygiène, des articles pour enfants, des vêtements, du linge de corps, des couvertures et des serviettes. Au Liban, les familles que l’on aide se trouvent à La Bekaa, à Triboli, à Beyrouth, Zahlé et Baalbek; en Jordanie, elles sont à Mafraq et Ramtha. De plus, Caritas aide 320 migrants du travail échoués au Liban à retourner dans leurs pays d’origine. Toutes ces activités sont liées au plan régional de l’UNHCR. Le nombre de réfugiés étant en augmentation, les besoins se multiplient; par conséquent, Caritas Suisse dépend de vos dons pour pouvoir assurer et intensifier son aide.