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  • SOS urgent pour le Monastère Saint-Charbel (Bois Seigneur Isaac)

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    SOS urgent pour le Monastère St Charbel de Bois Seigneur Isaac !

    Le Monastère Saint Charbel de l’Ordre Libanais Maronite, basé en Belgique, à un urgent besoin de notre aide à tous !

    Il y a vraiment URGENCE !

    • Que vous soyez chrétiens ou pas …
    • Que vous soyez belges, français, suisses, luxembourgeois ou encore, québécois, libanais, de l’île de la Réunion, de Madagascar, de Guyane, de Tahiti, d’Afrique et d’ailleurs …
    • Vous tous qui nous lisez aux 4 coins du monde (nous le savons via nos statistiques…et oui), j’ose croire que cet appel vraiment urgent à votre générosité sera entendu par le plus grand nombre et matérialisé rapidement dans les faits.

    Il n’y a pas de grands ou de petits dons.  Il y a des dons tout simplement.  

    Au minimum, si vous ne pouvez ou ne voulez donner, organisez des collectes, faites circuler cet appel à l’aide autours de vous, sur tous les réseaux sociaux Facebook, Twitter, sur vos blog’s… mais aussi dans vos communautés, dans vos paroisses, parlez en à vos prêtres, à votre évêque, bref à tout le monde et jusqu’au Saint Père si possible ! …

    TOUS avons le pouvoir et le devoir d’aider nos moines qui n’ont de cesse de prier pour nous TOUS !
    Pourquoi cet appel aux dons, les faits:

    Le monastère St Charbel (vue aérienne ci-dessus et lien Google map) est un ensemble de bâtiments qui date du 17ème siècle qui est situé à Bois Seigneur Isaac dans la province belge du Brabant Wallon.  Un pan de la toiture du corps de logis où résident les moines a percé et laisse infiltrer les eaux pluviales.  A cause de la surcharge et des infiltrations, un plafond s’est écroulé sur le lit d’un moine alors qu’il dormait ! …

    Vous l’aurez compris, les dégâts sont conséquents et les frais après expertise s’élève à … 100.000 Euro ! Un fameux défi de solidarité !  Hors, nous sommes en Automne, dans un mois, l’hiver.

    Bien évidemment, les moines libanais qui ont succédé aux frères prémontrés voici à peine 3 ans n’ont pas les moyens financiers de sortir un telle somme d’argent pour réparer dans l’urgence.  Ce bâtiment historique recelle les saintes reliques d’un miracle eucharistique survenu au XVème siècle ainsi qu’une relique importante de Saint Charbel qui attire nombre de pèlerins.  Les sommes déjà récoltées sont insuffisantes pour entamer les travaux urgent.

    Versez vos dons uniquement au compte bancaire : BE03.0016. 0552.3384 (GEBABEBB)

    Ordre libanais maronite AB / Rue armand De Moor, 2 /  BE- 1421 Ophain Bois Seigneur Isaac

    Communication: Réparation toiture

    Les moines du monastère Saint Charbel vous remercient de tout coeur pour votre don et votre générosité étant particulièrement conscient du temps économiquement difficile que beaucoup d’entres vous connaissent.   Nous en sommes conscient.   Soyez donc en doublement remercié et que le Seigneur vous le rende au centuple perpétuant ainsi la chaîne d’Amour et de Solidarité !

    *La copie de cette page est permise par JMCO International ONG uniquement

    pour des fins de distributions avec ou sans la mention de JMCO International ONG

    © JMCO International 2012

  • Plain-chant sur Liège: à partir du 10 novembre 2012

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    ACADÉMIE DE CHANT GRÉGORIEN 

    À l’église du Saint-Sacrement

    Boulevard d’Avroy, 132 à Liège 

    codex calixtinus .jpg

     codex calixtinus

    Cycle de cours 2012-2013

    PLAIN-CHANT ET DÉCHANT

    ouverture : samedi 10 novembre 2012 à 15 h

     Sur les chemins de Compostelle

    et autres lieux de pèlerinage au temps des cathédrales (XIIe-XVe siècles)

    De novembre 2012 à mai 2013

    avec Stéphan Junker

    Stephan Junker_2.jpg

    Douze leçons deux samedis après midi par mois Deux journées festives

    Copie de chantsgrégoriens22.jpg 

  • La grande mue des églises

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    En Belgique, l’Eglise c’est comme les multinationales industrielles : on "restructure", avec l’aide des pouvoirs publics. Triste descriptif de Christian Laporte, dans « La Libre » du 29 octobre :

    « Qui dit redécoupage des paroisses, pense aussi à la (ré)affectation des églises. L’évêque d’Anvers donne le ton : des 300 actuelles, il n’en restera qu’environ 70.

    Ce ne fut pas à vrai dire un thème électoral récurrent de la récente campagne municipale mais on peut penser que la prochaine législature communale sera marquée dans nombre d’entités de nos trois régions par la réorganisation des paroisses même si en toute logique constitutionnelle, ce n’est pas une question à traiter en premier lieu par les instances politiques mais par les responsables ecclésiaux. Dans les plus hautes sphères ecclésiales, l’on ne le reconnaîtra sans doute qu’à mots couverts mais la sécularisation récurrente de la société belge avec en corollaire une désertion importante des lieux de culte amènera très vite les responsables paroissiaux tant religieux que civils à s’interroger sur l’avenir d’un grand nombre de bâtiments sacrés. La question est du reste en filigrane de la modernisation annoncée du décret impérial de 1809 qui avait notamment créé les fabriques d’église. Même si certaines d’entre elles sont florissantes, les communes doivent souvent intervenir pour "suppléer à l’insuffisance des revenus de la fabrique" . En fait, cela bouge en la matière depuis une décennie puisque les Régions peuvent désormais organiser le patrimoine et les finances des fabriques. Il se fait qu’une nouvelle révision est à l’ordre du jour. En Wallonie, la réflexion sur la réaffectation des lieux de culte est en cours et au cabinet de Paul Furlan (PS), ministre des Pouvoirs locaux, l’on annonce le dépôt d’une note au gouvernement wallon pour le début de l’an prochain.

    Si à ce jour aucune position définitive n’a été adoptée, c’est parce que beaucoup de principes sont en jeu : il y va de l’exercice des libertés constitutionnelles mais il est aussi question du droit de propriété et de la (dé)sacralisation des lieux de culte.

    En Flandre, depuis 2004, un décret permet une planification pluriannuelle du budget alloué par la région aux fabriques d’églises. Mais il a entraîné des lourdeurs administratives et c’est pourquoi le vice-ministre-Président flamand, Geert Bourgeois a remis l’ouvrage sur le métier dès l’an dernier. Et cela a débouché récemment sur le vote d’un nouveau décret qui permet d’avoir une vision plus claire des futures affectations des bâtiments paroissiaux. Mais dans ce dossier, il faut aussi l’aval des principaux intéressés. La question a encore été abordée par l’évêque d’Anvers, Mgr Johan Bonny le week-end dernier lors de la célébration du cinquantenaire de l’autonomie de son diocèse et cela en conclusion d’une longue réflexion menée au niveau du diocèse où les fidèles avaient été invités à se prononcer sur leurs priorités. Le choix est clair : des 300 paroisses actuelles du diocèse, il n’en subsistera finalement qu’une septantaine soit au moins une par commune.

    Geert Bourgeois s’est réjoui de cette avancée qui permettra de mieux structurer la gestion des entités paroissiales. Jusqu’ici, un conseil central s’imposait dans chaque commune flamande s’il y avait au moins 4 paroisses; il suffira qu’il y en ait 2 désormais. Avec comme conséquence que le pouvoir politique et les responsables religieux pourront aussi mieux prendre à bras-le-corps la problématique du maintien des églises et leur éventuelle désaffectation. Et dès lors redéfinir un avenir pour quelque 1 800 lieux de culte"

    Face à la désertification des lieux de la foi dans nos contrées, trois solutions sont possibles : la plus radicale consiste à les démolir ou à les réaffecter à des fonctions purement séculières : c’est la tentation d’une Eglise malade qui désespère de guérir. Ceux qui n’ont pas  "laissé toute espérance", comme Dante au seuil du troisième Chant de l’Enfer, choisissent de doubler le sanctuaire d’un parvis des gentils pour accueillir des activités culturelles en harmonie avec le culte proprement dit. Ce ne peut être qu’une pierre d’attente, celle du jour où nos diocèses en crise s’ouvriront enfin, sans réticence, à l’œuvre missionnaire des pays ou des congrégations nouvelles qui ont reçu la grâce qui leur a été retirée.   

    On connaît l’exemple emblématique de l’église du Saint-Sacrement à Liège qui, voici bientôt dix ans, a été prise en mains par une association de fidèles alliant la promotion du culte à celle de la culture et de la sauvegarde du patrimoine. Mais quelques hirondelles ne font pas le printemps : celui de la nouvelle évangélisation suppose l’appel aux semeurs et aux moissonneurs, là où ils se trouvent. Reste à savoir si les évêques belges procéderont à l’embauche attendue ou si, enfermés dans l’Eglise de leurs rêves, ils se contenteront, comme celui d’ Anvers, de réduire le nombre des paroisses de leur diocèse de 300 à 70...  

  • Deux millions trois cent mille catholiques vivent dans la péninsule arabique

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    Lu sur le site de l’agence kipa/apic ce « post » daté du 28 octobre :

    "Suivez nos vicissitudes avec intérêt et générosité…" De façon quelque peu énigmatique, Mgr Camillo Ballin, vicaire apostolique d’Arabie du Nord, a lancé dimanche 28 octobre un appel aux chrétiens d’Occident afin qu’ils se montrent solidaires et généreux avec les quelque 2,3 millions de catholiques immigrés dispersés en Arabie Saoudite, au Koweït, au Qatar et au Bahreïn.

    Invité par l’œuvre d’entraide catholique "Aide à l’Eglise en Détresse" (AED) à la paroisse de Ste-Thérèse de Lausanne, l’évêque missionnaire d’origine italienne – qui a exercé auparavant ses activités pastorales depuis 1970 au Liban, en Syrie, au Soudan et en Egypte - a rappelé que les catholiques dont il a la charge depuis 2005 vivent dans une situation "tout à fait particulière". Ce sont essentiellement des travailleurs immigrés ayant la liberté de culte uniquement dans des endroits reconnus officiellement et pas ailleurs.

     S’il n’y a pas de statistiques officielles, le nombre des catholiques est estimé à 1,5 million en Arabie saoudite, à 350’000 au Koweït, au même nombre au Qatar, et à 100’000 au Bahreïn, dispersés sur une superficie bien cinquante fois plus étendue que la Suisse.

     A l’origine de l’invitation de cet hôte venu de la Péninsule arabique, Roberto Simona, responsable de l’AED pour la Suisse romande et italienne, a rappelé aux paroissiens de Ste-Thérèse que les chrétiens de cette région du monde subissent de graves violations de la liberté religieuse. "Certains de ces pays ont une application rigoriste de la charia, la loi islamique. Cette population chrétienne peut en tout temps voir sa situation déjà précaire se détériorer encore".

    Des églises trop petites et trop peu nombreuses

    Les travailleurs immigrés présents dans la Péninsule arabique proviennent principalement des Philippines, d’Inde, du Bangladesh, du Pakistan et du Sri Lanka, sans compter les chrétiens des pays arabes - Libanais, Palestiniens, Irakiens, Syriens ou Egyptiens. "Nos fidèles ont une vie très difficile et souffrent souvent de la solitude, souligne l’évêque combonien, car ils vivent seuls alors qu’ils sont mariés et ont laissé leurs proches à la maison. Il est très difficile pour eux de faire venir leur famille, faute de logements et de revenus suffisants. Nous essayons de leur aménager une ambiance familiale, pour qu’ils se sentent moins seuls. Ils sont très réceptifs, disponibles à l’appel de Dieu, car ils savent qu’ils ont besoin de Lui. Nos églises sont vivantes, actives, et nos fidèles veulent des endroits pour se réunir, pour prier, mais nos églises sont trop petites et trop peu nombreuses".

       De plus, note Mgr Ballin, ces travailleurs immigrés ne sont protégés par aucune loi sociale; les étrangers peuvent être renvoyés chez eux d’une minute à l’autre. "L’Eglise ne peut intervenir dans le domaine social et politique…c’est interdit! Nous ne pouvons agir que dans le domaine spirituel". L’évêque missionnaire souligne alors à l’adresse des paroissiens lausannois que "ces travailleurs ont besoin d’être aidés, ils ont besoin de votre prière, de votre générosité pour nous aider à poursuivre notre mission auprès d’eux".

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  • Le Cardinal Laurent Monsengwo: étoile montante du catholicisme ?

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    Natalia Trouiller  lui consacre une  “ matinale”,  aujourd’hui sur le site de “La Vie”:

    S'il est un cardinal qui monte actuellement, c'est bien lui. L'archevêque de Kinshasa, Mgr Laurent Monsengwo Pasinya, tout juste sorti du synode des évêques pour la nouvelle évangélisation qu'il a présidé, se voit confier par Benoît XVI la délicate mission qui verra plusieurs évêques se rendre en Syrie afin de porter aux Syriens l'affection, la préoccupation et la volonté d'implication dans la recherche d'une solution globale du pape. Il faut dire que, depuis plusieurs années, Mgr Monsengwo apparaît comme un des poids lourds de l'Eglise en Afrique.

    Né en 1939 à Mongobele, le jeune Laurent Monsengwo est ordonné prêtre à l'âge de 24 ans dans ce qui est encore le Congo belge colonisé par nos voisins d'outre-Quiévrain. Etudiant brillant spécialisé très tôt en exégèse biblique (premier Africain à être diplomé de l'Université biblique pontificale de Rome en 1970), parlant quatorze langues, compositeur à ses heures, il occupe assez vite des fonctions au sein de la Conférence épiscopale zaïroise en tant que secrétaire entre 1970 et 1975, sous la dictature de Mobutu dont il devient une des grandes figures d'opposition. Comme il le dira plus tard: "Lorsque j’étais encore archevêque de Kisangani, ma maison fut bombardée pendant dix heures et c’est ma personne qui était visée. Mobutu voulait avoir le pouvoir souverain sur tout le monde, et que tout le monde se plie à ses desiderata. Il était parvenu à réduire la résistance de tout le monde. Il lui manquait la résistance de l’Eglise Catholique".

    Nommé évêque auxiliaire d'Inongo, son diocèse d'origine, en 1980 par Jean-Paul II, il est élu président de la Conférence épiscopale du Zaïre en 1984, alors qu'il est toujours auxiliaire dans le diocèse de Kisangani. Il restera président jusqu'en 1992. Sa nomination comme archevêque titulaire de Kisangani interviendra, elle en 1988. C'est vers lui que la société civile se tourne pour la transition démocratique: avec l'accord de Rome, il deviendra en 1991 le président de la Conférence nationale souveraine puis du Haut conseil de la République, qui devait permettre la transition pacifique du Zaïre vers la démocratie. Il subit durant ces années-là de nombreuses critiques: entre les partisans de Mobutu et les partisans de l'opposant Etienne Tshisekedi, il cherche à trouver une voie médiane, qui permette à la future République démocratique du Congo d'aller réellement de l'avant. Ses relations avec les Kabila père et fils ne furent pas des meilleures non plus: on se souvient que Laurent-Désiré Kabila lui fera confisquer son passeport à de nombreuses reprises.

    Sa figure d'opposant historique et de partisan du seul Evangile rappelle fortement une autre figure, polonaise celle-là: celle de Karol Wojtila, le futur Jean-Paul II, qui avait repéré très tôt Monsengwo. Dans sa façon de dénoncer sans relâche l'injustice et la fraude du pouvoir, on retrouve des accents de celui qui fut archevêque de Cracovie. Lors des dernières présidentielles, celui qui était devenu par création de Benoît XVI le cardinal Monsengwo organisera son propre réseau d'observateurs dans les bureaux de vote et réussira une nouvelle fois la prouesse de s'aliéner majorité et opposition, en dénonçant les fraudes électorales en faveur de Joseph Kabila ,tout en reconnaissant que les tricheries bien que nombreuses n'auraient pas changé le résultat final de l'élection. Cela n'empêcha pas les partisans de Kabila d'orchestrer une campagne de diffamation envers l'archevêque d'une rare violence, qui, outre un lynchage en règle, le représentait comme ayant perdu la confiance de Rome.

    Démenti éclatant quelques semaines plus tard: le cardinal Monsengwo était invité par le pape à prêcher sa retraite de carême, ce qu'avant lui un seul Africain avait fait. En juillet, on apprend que son nom est parmi ceux des trois présidents délégués du Synode des évêques pour la nouvelle évangélisation. Puis, la semaine dernière, qu'il conduira la délégation épiscopale voulue par Benoît XVI en Syrie. Une confirmation du rôle essentiel qu'il semble appeler à jouer désormais dans l'Eglise.

    Référence:  Laurent Monsengwo, la révélation du Synode

     Cette forte personnalité n’empêche hélas pas le Congo de demeurer dans un triste état, en particulier tout l’Est de l’ancienne colonie, où une anarchie endémique et des conflits aussi atroces que récurrents sévissent, depuis les premiers jours de l’indépendance, octroyée par la Belgique le 30 juin 1960.

  • Belgique : désormais, plus de crémations que d’enterrements

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    Lu sur le site « 7sur7 » (source Belga) :

    « Selon la fédération nationale des entrepreneurs de pompes funèbres, le nombre de crémations va dépasser pour la première fois en Belgique celui des enterrements. L'an dernier, il y a eu 51.972 crémations dans notre pays, le type de formule choisi dans 48,75 pc des cérémonies de funérailles. Cette année, le cap des 50 pc sera franchi pour la première fois, indiquent samedi les quotidiens Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg. Des données qui correspondent à celles mentionnées samedi par les journaux de Sudpresse qui parlent de 1.000 crémations en plus chaque année, celles-ci représentant désormais la moitié du nombre total des funérailles.

    "Nous estimons que le nombre de crémations représentera de 51 à 52 pc des cérémonies de funérailles", affirme Johan Dexters, président de la fédération nationale des entrepreneurs de pompes funèbres. Dans ces chiffres, il tient compte également des centaines de crémations ayant lieu à la frontière belgo-néerlandaise.

    On constate des différences entre régions et un décalage important entre milieu urbain et campagne. En ville, les crémations constituent facilement 80 pc des cérémonies de funérailles.

    Les explications de la hausse du nombre de crémations résident notamment dans la diminution de la fréquentation des églises et dans la disparition du tabou qu'elles représentaient. »

    Référence : Le nombre de crémations dépasse pour la première fois celui des enterrements

    L’Eglise postconciliaire a elle-même contribué à l’extension du phénomène : elle ne refuse plus la crémation des chrétiens, sous réserve que celle-ci ne soit pas envisagée comme une manifestation d’opposition ou une provocation à l’égard de la foi dans la Résurrection des corps.

    Mais cette Eglise fait ainsi, consciemment ou non, le jeu du panthéisme diffus qui habite de plus en plus les sociétés contemporaines.

    Comme le note justement la philosophe Chantal Delsol  « l’enterrement des morts entraîne la décomposition de l’individu comme composé entier, qu’autrefois des embaumements sophistiqués, dans certains cas, permettaient de conserver tel quel le plus longtemps possible. La mise en terre des siècles chrétiens répond à la croyance dans l’unité de la personne. L’incinération, coutume enracinée dans certains pays asiatiques et en Europe chez les anciens Grecs traduit l’idée que le composé-homme n’est qu’une construction aléatoire et factice : ce composé retourne ainsi à la désintégration primitive  en ses éléments multiples, se fondant avec l’univers dont il n’a jamais cessé (en dépit de ses prétentions) d’être un amas infime de particules. Notre contemporain dans nombre de cas réclame de faire jeter ses cendres au cosmos, dans une dispersion significative de retour de soi au chaos premier, souvent dans une tendre et symbolique réunification aux paysages chéris- glaciers, atmosphère, fleuve, prairie de l’enfance. La vision panthéiste supposée par ces comportements est diffuse et, bien entendu, non conceptualisée «  (Chantal Delsol, l’âge du renoncement, éd. Du Cerf, 2011, p.50-51)

  • La liberté religieuse dans le monde mise à mal

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    Nous lisons dans Ouest France sous la plume de J.E. Hutin :

    « La liberté religieuse dans le monde »

    La liberté religieuse est l'une des plus fragiles. En s'adressant à la conscience, elle crée une distance entre la personne et son environnement social, économique, politique. Il n'est donc pas étonnant que les pays dictatoriaux l'aient en horreur et la combattent, tout comme les fanatismes persuadés de détenir seuls la vérité. Elle a donc d'innombrables adversaires. Alors que les révolutions arabes laissaient entrevoir un avenir plus propice aux libertés et donc à la liberté religieuse, c'est un durcissement qui s'est produit en 2011, rapporte AED (1). Chrétiens, musulmans, bouddhistes et autres courants spirituels ont payé un lourd tribut. Les chrétiens - deux milliards - sont les plus touchés par ces violences et ces discriminations. Les pays de type dictature, comme l'Arabie Saoudite ou la Chine, craignant les contestations populaires, ont intensifié la répression : contre les chrétiens et les chiites en Arabie Saoudite, contre toutes les religions et spiritualités en Chine. Là, arrestations arbitraires et tortures se sont multipliées contre les chrétiens, les musulmans ouïghours et les bouddhistes tibétains, nombreux à s'immoler ! Dans les pays des révolutions arabes, la liberté religieuse ne sort pas victorieuse.

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  • Seigneur, Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur

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    Prière de Jésus, 
    Prière du coeur

    source : http://cursillos.ca/priere/apprendre-a-prier/p21-priere-de-Jesus.htm

    "Seigneur,
    Jésus Christ,
    Fils de Dieu,
    aie pitié de moi,
    pécheur"


    La Prière de Jésus est un des plus importants éléments de la spiritualité orthodoxe ; elle peut être considérée comme la "perle précieuse" de la spiritualité orthodoxe : "Le royaume des cieux est encore semblable à un marchand en quête de perles fines : en ayant trouvé une perle de grande prix, il s'en est allé vendre tout ce qu'il possédait et il l'a achetée " (Mt 13,45-46). […]

    La Prière de Jésus a été découverte par un large public grâce notamment aux Récits d'un pèlerin russe à son père spirituel, parus pour la première fois à Kazan en Russie vers 1870.

    Récits d'un pèlerin russeCe petit livre anonyme, histoire simple des aventures et de la vie spirituelle d'un paysan russe du XIXe siècle en quête de Dieu, reste d'ailleurs une très bonne première prise de contact avec la Prière de Jésus. Le pèlerin fait pénétrer le lecteur au coeur de la campagne russe peu après la guerre de Crimée (1854-1856) et avant l’abolition du servage en 1861. On voit passer les personnages typiques de l’époque : paysans, fonctionnaires, commerçants, artisans, nobles, membres de sectes, instituteurs et prêtres de campagne. Le pèlerin s’inspire de la tradition hésychaste, guidé dans sa recherche de Dieu par un starets (un "ancien") qui l’introduit à la Prière de Jésus, sa seule véritable nourriture.

    Dans un langage simple et clair, le pèlerin nous fait entrer dans l’expérience spirituelle au plus haut niveau que l’on associe volontiers au renouveau spirituel de la Russie au XIXe siècle, mouvement que l’on nomme parfois le "renouveau philocalique", puisqu’il a été largement inspiré par la diffusion de la fameusePhilocalie. En fait, le pèlerin n’a que deux livres : la Bible et la Philocalie. La Philocalie des Pères neptiques, publiée en grec à Venise en 1782 et en slavon à Moscou en 1793, est une anthologie d'écrits spirituels centrés sur l'hésychasme et la Prière de Jésus, par les grands maîtres de la spiritualité de l'Église d'Orient entre le IVe et le XIVe siècle.  […]

    La forme extérieure de la Prière est très simple : elle consiste à invoquer aussi fréquemment que possible le saint Nom de Jésus, habituellement dans une formule rappelant les professions de foi de saint Pierre (Mt 16,15)et de Marthe (Jn 11,27),et la prière du publicain (Lc 18,13) : "Seigneur, Jésus Christ, Fils de Dieu, aie pitié de moi, pécheur." Son essence spirituelle, comme l'expriment constamment les Pères spirituels, est "la descente de l'intelligence dans le cœur" : ce que je comprends avec mon intelligence, je le saisis, je l'accepte et je l'embrasse avec tout mon être - avec mon cœur, dont le cœur physique est le symbole. C'est ainsi que la Prière devient véritablement la "Prière du cœur".

    Par la purification progressive de la pensée et la mémoire constante du Seigneur, ceci aboutit, selon les starets, à l'illumination de l'esprit par la grâce divine et à la prise de conscience de l'inhabitation mystique du Saint-Esprit. Bénéficiant d'un certain degré de purification, l'hésychaste peut aussi recevoir le don de la prière pure - la prière "spirituelle" ou contemplative - et de la prière permanente : Dieu a envoyé dans nos coeurs l'Esprit de son Fils qui crie : "Abba, Père !" (Ga 4,6). La prière ininterrompue doit être l'idéal de tout chrétien, suivant l'exhortation de Saint Paul : Priez sans cesse (1 Th 5,17).  […]

    En fin de compte, la Prière de Jésus est véritablement une prière pour notre temps effréné, car elle est accessible partout, en tout temps, par tous.

    ____________

    Extrait de Pages Orthodoxes - La Transfiguration Un excellent site à visiter pour en savoir plus!

  • Rome - Ecône : un nouveau communiqué de la Commission Ecclesia Dei

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    Sur Radio Vatican : Le Vatican prend patience avec la Fraternité Sacerdotale Saint Pie X 


    Un communiqué a été publié ce samedi matin par la Commission pontificale Ecclesia Dei au sujet des Lefebvristes. La Commission fait savoir que dans sa correspondance la plus récente, datée du 6 septembre dernier, la Fraternité sacerdotale Saint Pie X a fait savoir qu’elle avait besoin d’un temps supplémentaire de réflexion et d’étude pour préparer sa réponse aux dernières initiatives du Saint-Siège. La commission pontificale ecclesia Dei, dans ce communiqué, rappelle la chronologie des discussions en cours et en dresse le bilan pour expliquer la patience du Pape et du Saint-Siège.

    L’état actuel des discussions en cours entre le Saint-Siège et la Fraternité sacerdotale, fait savoir le Vatican, fait suite à trois années de colloques doctrinaux et théologiques, qui ont vu une commission mixte se réunir à huit reprises pour étudier et débattre, entre autres, de questions disputées à propos de l’interprétation de certains documents du concile Vatican II. Dès la conclusion de ces colloques doctrinaux, il devenait possible de passer à une phase de discussion plus directement orientée vers la réconciliation hautement souhaitée de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X avec le Siège de Pierre.

    Patience, sérénité, persévérance et confiance

    D’autres étapes déterminantes, dans ce processus positif de réintégration progressive, ont déjà été franchies par le Saint-Siège, en 2007, avec l’extension à toute l’Eglise de la forme extraordinaire du rite romain par le Motu Proprio Summorum Pontificum et, en 2009, avec la levée des excommunications. Sur ce chemin ardu, un point important a été atteint voici quelques mois seulement, le 13 juin 2012, quand la Commission pontificale a présenté à la Fraternité sacerdotale Saint Pie X une déclaration doctrinale accompagnée d’une proposition de régularisation canonique de son statut dans l’Eglise catholique.

    Aujourd’hui, le Saint-Siège attend la réponse officielle des supérieurs de la Fraternité sacerdotale à ces deux documents. Après trente ans de séparation, il est compréhensible qu’il faille du temps pour assimiler la signification de ces développements récents. Et de conclure : Puisque le Pape Benoît XVI cherche à favoriser et préserver l’unité de l’Eglise en réalisant la réconciliation, espérée depuis longtemps, de la Fraternité sacerdotale Saint Pie X avec le siège de Pierre - manifestation spectaculaire du munus Petrinum en acte -, il faut avoir de la patience, de la sérénité, de la persévérance et de la confiance.

  • Clôture du Synode sur la nouvelle évangélisation: un autre message

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    Beaucoup plus opérationnel et moins convenu que celui de la présidence du Synode, c’est celui que délivre Mgr Rey, évêque de Toulon-Fréjus à Jean Mercier qui l’interviewe ici pour “La Vie” (extraits):

    Quel est votre sentiment à la fin de ce Synode ? (…) On touche ici un grand mystère, alors que l’Eglise traverse une crise d’identité dans les pays occidentaux. Nous sommes aussi dans un monde globalisé, et même si les pays africains ne sont pas confrontés à la même sécularisation que nous, nous faisons tous partie du même univers.

     Dans votre intervention devant le Synode, vous avez insisté sur l’importance de la gouvernance pastorale. Pourquoi ?

    (…) On ne peut pas développer de nouvelles stratégies sans que la relation de chacun au Christ soit revitalisée. On doit commencer par soi-même. Cette conversion spirituelle implique donc, selon moi, une conversion pastorale. Les évêques et les prêtres doivent renouveler leur gouvernance pastorale sous peine de répéter le passé. Il faut établir un “nouveau” paradigme pastoral pour que la “nouvelle” évangélisation soit possible.

    Quel paradigme vous semble dépassé ?

    C’est la culture pastorale de la “desserte” des lieux de culte, qui conduit à des réaménagements structurels sans que l’on remette vraiment en cause nos fonctionnements (…). Il y a beaucoup d’initiatives qui viennent de l’extérieur mais qui sont étouffées par les pasteurs. Le clergé a beaucoup de mal à vivre une spiritualité de communion, il reste dans une logique de pouvoir cléricale où les laïcs sont leurs “petites mains”.

    Comment voulez-vous faire avancer les choses ?

    Je crois à la co-responsabilité des laïcs, ce que j’appelle une gouvernance affiliative. Cela passe par un conseil pastoral qui ne soit pas seulement le lieu où l’on distribue des tâches, mais un lieu d’impulsion et de créativité. Il faut aussi se doter d’une méthode, d’un véritable projet pastoral. Sans vision claire de ce qu’on veut faire, on est dans la répétition de ce qu’on a fait jadis et qui a marché, certes, mais qui n’est plus suffisant.

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