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  • Rome - 12 et 13 octobre : journées mariales au Vatican

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    Radio Vatican

    Des journées mariales se dérouleront les 12 et 13 octobre au Vatican en présence du Souverain pontife et avec la participation de toutes les associations de spiritualité mariale. Ces journées sont organisées par le Conseil pontifical pour la promotion de la nouvelle évangélisation dans le cadre de l’Année de la Foi.

    Les Journées Mariales coïncident avec l’anniversaire de la sixième et dernière apparition de la Sainte Vierge à Fatima, le 13 octobre 1917, apparition suivie du « miracle du soleil ». La statue originale de Notre Dame de Fatima sera portée sur la place Saint-Pierre et exposée à la vénération des fidèles. Samedi soir, le pape François proposera une catéchèse mariale aux fidèles et dimanche matin il célèbrera la messe en plein air.

  • Vérité plurielle ?

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    « La vérité est plurielle ». Voilà qui plaît au monde. « Je suis la vérité ». Voilà qui dérange. « Irrecevable ! », diront certains. C'est pourtant ce que le Christ affirme (Jean : 14, 6). Conséquences : 1) il n'y a pas d'autre vérité que Lui 2) Il est Dieu (car qui peut ETRE la vérité, sinon Dieu Lui- même ?). Les apôtres l'avaient compris et les martyrs des premiers siècles aussi. Seulement aujourd'hui, « ça ne passe plus ». Modernité oblige, il faut s'aplatir devant les idées à la mode, coller avec son époque. « Vérité plurielle ». Ce nouveau dogme ne laisse guère le choix. Si vous n'y souscrivez pas, vous êtes un affreux ringard. D'ailleurs, « Dieu a t-il vraiment dit... ? ». Le piège : celui du démon, tel qu'on le trouve déjà dans la genèse. Au nom d'une herméneutique aussi fallacieuse que chaotique,  on remet en question. Quoi ? Tout. Les miracles, la rédemption, la résurrection... Bref, le kérygme vole en éclats. Fini la prédication apostolique. Place au dialogue, à un ersatz de christianisme que l'on chuchote à demi-mots, par peur de froisser ceux qui pensent autrement. Eh bien, faites ce que vous voulez, mais moi, je n'arrive pas à mettre ensemble des choses qui sont contradictoires. Il m'est donc impossible d'affirmer à la fois que le Christ est la vérité tout en prétendant que celle-ci est plurielle. C'est l'un ou c'est l'autre. Non, je ne peux pas penser que deux et deux font quatre tout en me disant qu'ils font trois. Vous, si ?...

    Jean-Pierre Snyers - jpsnyers.blogspot.be

  • L'Egypte et les Coptes : les possibles pièges de la propagande

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    Un article de Nicolas Gauthier paru sur Boulevard Voltaire concernant la persécution des chrétiens coptes nous met en garde contre les pièges d'une possible désinformation. Décidément, rien n'est simple et cet article rend bien compte de la complexité des choses:

    Égypte : qui veut la peau des coptes ?

    Les médias vont parfois un peu vite en besogne : « Les chrétiens d’Égypte martyrisés par les islamistes », titre Le Figaro, le 17 août dernier. Il est un fait que depuis la destitution du président Morsi, 38 églises ont été détruites et 23 partiellement endommagées. Les coupables ? Les Frères musulmans, bien sûr.

    Pour autant, est-ce aussi simple ? Rien n’est moins sûr. Ainsi, le même Figaro, en pages intérieures, révise son accroche de une à la baisse, surtout à propos d’un autre incendie d’église, perpétré au début des manifestations anti-Moubarak, en 2011 : « Signe de l’exaspération des milieux coptes, des militants ont même accusé le ministre de l’Intérieur d’avoir fomenté l’attentat – toujours pas élucidé aujourd’hui – pour l’attribuer aux islamistes. » Il est un fait qu’à l’époque, l’hebdomadaire Valeurs actuelles, pas véritablement connu pour ses sympathies à l’égard de la confrérie, admet que cette hypothèse d’attentat « sous faux drapeau » est parfaitement plausible. Des images, diffusées par France 2, nous montrant les Frères musulmans assurer la sécurité des églises à l’heure de l’office, peuvent aussi semer le doute.

    De fait, il y a en Égypte plusieurs sons de cloche, ne serait-ce qu’au sein d’une communauté chrétienne on ne peut plus divisée entre de nombreuses confessions. Dans L’Orient-Le Jour, quotidien libanais de référence, monseigneur Youhanna Golta, évêque auxiliaire catholique d’Alexandrie, assure : « Aussi bien les chrétiens que les musulmans sont persécutés en Égypte par les Frères musulmans. (…) Nous ne devons pas en faire un problème chrétien/musulman, car il s’agit d’un problème égyptien. » Information intéressante, même s’il elle est loin de conforter un éventuel tropisme christianophobe chez les Frères musulmans. En revanche, cité par havredesavoir.fr, site français musulman, le père Ayoub Youssef, prêtre égyptien de l’église de la Vierge Marie, affirme quant à lui : « Ce sont les “baltajia” [milice pro-Moubarak NDLR] qui ont incendié les églises dans la ville de Al-Minya. Vendredi, tous les imams appelaient à protéger les églises. » Et le même de dénoncer ces « baltajia » qui « n’ont cessé d’agresser les églises depuis le 3 juillet, suite à l’annonce du coup d’État, ces derniers ayant même pillé un monastère ancien de 1.500 ans ».

    De son côté, le site officiel des Frères musulmans, sis en Angleterre, rappelle : « Les autorités coptes se plaignent que le gouvernement refuse de faire son devoir en protégeant les églises et de ne pas avoir éteint des incendies qu’il aurait pu faire circonscrire. (…) Même si certaines autorités coptes ont soutenu le coup d’État, de telles attaques contre les chrétiens sont absolument injustifiables. »

    Évidemment, ces déclarations n’ont pas forcément force d’évangile, si l’on peut dire en la circonstance. Il n’empêche qu’il demeure étrange que tout ce qui peut infirmer, ne serait-ce qu’en partie, la vulgate médiatique officielle est passé sous silence.

    Logique, puisque les responsables, les Frères musulmans, sont jetés en pâture sans autre forme de procès. Frères dont on se demande d’ailleurs quel intérêt, à court ou moyen terme, ils auraient à s’en prendre à la minorité chrétienne, à moins de vouloir, par on ne sait quel plaisir masochiste, se mettre l’opinion internationale à dos. On les a autrefois connus meilleurs stratèges…

    En attendant, et quelles que soient les responsabilités, réelles ou avérées, des uns ou des autres, on notera que d’autres bobards se sont déjà dégonflés auparavant : bébés koweïtiens tués dans leurs couveuses, l’armée irakienne, quatrième du monde, armes de destruction massive à Bagdad, charniers de Timişoara, accusation de génocide au Kosovo, responsabilités de la France dans les massacres au Rwanda. Alors, pourquoi foncer tête baissée dans ce qui pourrait bien n’être qu’une énième opération de propagande, laquelle profite objectivement plus aux putschistes égyptiens et à leurs sponsors saoudiens, wahhabites dont on ignorait jusqu’alors que le sort des chrétiens d’Orient figurait au premier rang de leurs préoccupations ? Pourquoi le principe de précaution ne saurait s’appliquer qu’en seule matière de sécurité alimentaire ? (...)

    A lire également : 

    http://www.causeur.fr/egypte-coptes-freres-musulmans,23816

  • Paléo catholiques

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    « Paléo catholiques », voilà un sobriquet dont certains nous gratifieraient volontiers...

    Comment qualifier autrement des gens qui s’obstinent à croire ce qu’on leur a enseigné au catéchisme, qui apprécient le chant grégorien, les cantiques et la liturgie d’autrefois, qui perpétuent des dévotions tombées en désuétude, qui s’obstinent à croire aux miracles et aux apparitions.

    Et tout cela dans un monde moderne où l’on pensait pourtant bien avoir tout fait pour démontrer l’inanité de ces rites et de ces croyances surannées. Ces gens n’ont-ils pas pris la peine d’écouter et de lire ces auteurs distingués qui ont « revisité » les Ecritures et qui en donnent une interprétation allégorique qui évacue de si belle et si intelligente façon tout ce qui heurte l’entendement de l’homme moderne ?

    Ces « paléo catholiques » qui manquent totalement de subtilité s’en tiennent, en particulier, à une lecture au premier degré de récits qu’il faut lire, comme le savent pourtant toutes les ouailles recyclées, à la lumière d’une herméneutique évoluée. C’est ainsi qu’ils croient benoitement (mais comme toutes les générations de croyants qui les ont précédés) que le Christ a bien changé l’eau en vin à Cana, a mystérieusement ressuscité Lazare et est bel et bien ressuscité Lui-même le troisième jour. Quels naïfs ! Comment peut-on méconnaître à ce point les acquis de l’exégèse moderne (moderniste ?) qui démontre de si magistrale façon le caractère symbolique de ces textes ?

    Il va sans dire que les apôtres et les disciples - qui ont préféré mourir plutôt que de cesser de témoigner de tout cela - auraient pu faire l’économie du martyre en expliquant à leurs juges et à leurs persécuteurs qu’il y a moyen de croire en ces choses tout en en excluant la matérialité, et de ne retenir que l’intime conviction que ces évènements, tout en ne s’étant pas produits comme le vulgaire l’imagine, n’en sont pas moins instructifs et renvoient tout simplement à l’expérience subjective de témoins qui ont dit l’indicible à travers de pauvres images et récits, et blablabla…

    De même, le croyant (mais que croit-il encore ?) moderne se rallie hardiment à l’approche des sciences humaines et passe avec dextérité les contenus religieux à travers les tamis de l’analyse historico-sociologique qui lui permettent de décanter les croyances de toutes les scories de la superstition et de la crédulité naïves. Ou encore, en ce qui concerne la praxis religieuse, on leur doit de s’être débarrassé (enfin !) d’une approche magique et d’avoir mis en évidence le fait que les sacrements ne sont que des gestes symboliques qui expriment la foi de ceux qui les posent sans effectuer le moins du monde de mystérieuses transformations, par exemple du pain en corps du Christ comme le croient toujours ces paléo catholiques décidément bien primitifs.

    Comme ils sont à plaindre ces pauvres gens qui restent "scotchés" à des croyances tout à fait décalées alors que le virevoltant esprit moderne permet au chrétien évolué de convertir sa foi en attitude ouverte et tolérante, compatible avec tous les modes de pensée et de croyance, quels qu’ils soient, à l’exception de celui du malheureux paléo catholique, bien sûr !

  • Le catholicisme "à la carte"

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    Du Catholic Thing traduit sur France Catholique :

    Depuis des années, l’expression "Catholicisme de cafétéria" [ou Catholicisme "à la carte"] est employée pour désigner une approche de la foi où chaque catholique fait le tri des enseignements de l’Église, les choisissant ou rejetant à sa convenance. Vus ainsi, les enseignements de l’Église, comme les menus de la carte d’une cafétéria, n’ont guère d’importance, ils sont tous proposés pour satisfaire les goûts personnels du consommateur. On peut choisir les enseignements les plus attrayants, et laisser tomber les plus ardus. Et nul n’est tenu d’excuser ses préférences ou ses choix.

    St. Paul mettait Timothée en garde contre ceux qui « l’oreille les démangeant, se donneront des maîtres en quantité et détourneront l’oreille de la vérité pour se tourner vers les fables. » (2 Tm, 4:3-4). Le catholicisme "à la carte" fait partie de ces fables, produit d’une époque qui a élevé l’individu au sommet de la connaissance, spécialement dans le domaine des croyances et de la morale. On trouve aisément n’importe où des maîtres de ce genre de relativisme, il y en a même au sein de l’Église.

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  • Les chrétiens d'Egypte sous le choc

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    De Portes Ouvertes :

    Egypte : chrétiens sous le choc

    Après plusieurs jours d’émeutes et de violences extrêmes, l’Eglise égyptienne, sous le choc, fait le bilan des pertes et dégâts subis.

    En apercevant les fourgons se diriger vers sa maison, Damiana se mit à crier. Fusil en main, un des hommes ordonna de piller la maison des infidèles. Une heure plus tard, devant une habitation désormais vide, Damiana et sa famille n’en revenaient pas d’être encore en vie. Comme la famille de Damiana, de nombreux chrétiens égyptiens ont souffert des violences perpétrées la semaine dernière par les partisans de l’ancien président destitué, Mohammed Morsi.

    73 églises et monastères endommagés

    Des prêtres et pasteurs ont reçu des menaces. Un chrétien de Haute-Egypte a été kidnappé et une rançon de 150 000 livres égyptiennes (16 000 €) a été réclamée contre sa libération. Certains agriculteurs chrétiens, pour rester en vie, ont été forcés de vendre leurs terres à moitié prix. Un couvent contenant une école primaire a été pillé. Trois religieuses ont été traînées dans la rue en tant que prisonnières de guerre…

    Selon le Centre culturel copte, 73 églises et monastères, ainsi que 22 bâtiments liés à l’Eglise (orphelinats, écoles et librairies bibliques) ont été endommagés et/ou brulés. En outre, 212 habitations appartenant à des coptes ont été pillées et/ou incendiées. On déplore également la mort d’au moins sept chrétiens. Voir la liste

    « Je sais que Dieu est à l’œuvre »

    Au cœur de la tempête, un responsable chrétien égyptien nous écrit : « Nous avons besoin d’un miracle pour pardonner et aimer nos ennemis alors que nous sommes haïs et rejetés, pour que les cœurs brisés soient guéris et que chaque chrétien égyptien réalise que les promesses de Dieu sont infiniment plus grandes et fortes que ce que nous subissons aujourd’hui.

    Je sais que Dieu est à l’œuvre dans notre pays. Mais devant toutes ces atrocités je me demande comment je vais aider mes frères et sœurs à regarder la situation à travers les yeux de notre Seigneur car Ses plans sont merveilleux.»

  • Un monastère catholique attaqué en Israël

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    Lu sur RadinRue :

    Attaque d’un monastère catholique en Israël

    En Israël un monastère catholique a fait l’objet d’une attaque à la bombe incendiaire, puis il a été vandalisé par des inconnus.

    Les dégradations contre le monastère de Beit Jamal, près de la ville de Beit Shemesh ne sont pas importantes selon des informations ecclésiastiques obtenues par Radin rue. Selon la police israélienne aucune personne n’a souffert dans cet acte criminel.

    Les policiers ont noté des termes en hébreux tagués sur les murs du monastère, ont pouvait y lire entre-autre « vengeance » ainsi que des menaces de morts. « Toutes les pistes sont envisagées, y compris celle des nationalistes », a annoncé le service qui s’occupe de l’enquête.

    radinrue.com

    voir aussi : 

    http://www.oeuvre-orient.fr/2013/08/21/israel-le-monastere-catholique-de-beit-jamal-vise-par-un-cocktail-molotov-et-des-graffitis/
  • Baptême : l'Eglise de Dieu t'accueille avec une grande joie

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    Telle est la formule qui devrait être utilisée lors du baptême et non plus "la communauté chrétienne t'accueille avec une grande joie".

    Sandro Magister analyse la portée de ce changement voulu par le pape Benoît XVI : http://chiesa.espresso.repubblica.it/articolo/1350579?fr=y

  • Et saint Joseph, l'avez-vous entendu mentionné dans la Prière eucharistique ?

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    Une amie nous écrit :

    Il y a quelques mois environ le pape a donné la consigne que l’on mentionne saint Joseph dans toutes les prières Eucharistiques :

    http://www.vatican.va/roman_curia/congregations/ccdds/documents/rc_con_ccdds_doc_20130501_san-giuseppe_fr.html

    Pourtant, la plupart du temps je ne l’entends pas nommer aux messes dominicales.. et vous quelle est votre expérience ?

    Parfois je me dis que je devrais interpeller le prêtre là-dessus … (au risque d’être vue comme une "vaticaniste conservatrice").

  • Vous avez dit « purgatoire » ?

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    Finalement, qu'est-ce qui caractérise la foi d'un catholique ? Réponse : la croyance en la véracité du credo, des dogmes et des sacrements. Si vous adhérez à cela, vous êtes catholique. Si vous n'y adhérez pas, vous ne l'êtes pas. Or, il se fait que le purgatoire est un dogme. Donc, pas le choix : si vous désirez rester dans le navire du successeur de saint Pierre, vous devez y croire. Vous me direz : sur quoi peut-on se fonder pour affirmer ce dogme ? Rapidement, voici quelques arguments...6_Bartolomeo_Guidobono_-_Madonna_col_Bambino,_san_Nicola_da_Tolentino_e_le_anime_del_Purgatorio_20120525122223..jpg

    1)    La croyance à l'existence du purgatoire est intimement liée à la prière pour les défunts. Pourquoi ? Parce que si quelqu'un est au paradis ou en enfer, il est inutile de prier pour lui. Impossible de changer sa situation. Donc, s'il y a prière, il existe un « lieu », un état intermédiaire.

    ci-contre : la Vierge, saint Nicolas de Tolentino et les âmes du Purgatoire, par Barthélemy Guidobono, Palazzo Madama (Rome)

    2)    La prière pour les morts a toujours été pratiquée dans l'histoire de l'Eglise. En témoignent les inscriptions que l'on retrouve dans les catacombes, les écrits des tous premiers pères de l'Eglise (Tertulien, Origène, Grégoire de Nysse...) et les Eucharisties célébrées sur les tombes des martyrs bien avant l'époque de Constantin et bien avant que le canon du Nouveau Testament fut constitué.

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  • Marie Reine et Mère du peuple chrétien (22 août)

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    sandro-botticelli-the-madonna-of-the-magnificat-detail-of-the-virgin-s-face-and-crown-1482-detail-n-1584751-0.jpgSainte Marie Reine (Mémoire) (source : EAQ)

    Extraits de l’Encyclique du Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958)

    « Ad Cæli Reginam » §22-26, §36, §39

    L'argument principal sur lequel se fonde la dignité royale de Marie, déjà évident dans les textes de la tradition antique et dans la sainte Liturgie, est sans aucun doute sa maternité divine. Dans les Livres Saints, en effet, on affirme du Fils qui sera engendré par la Vierge : « Il sera appelé Fils du Très-Haut et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père, et il régnera dans la maison de Jacob éternellement et son règne n'aura pas de fin » (Luc. 1, 32, 33) ; en outre, Marie est proclamée « Mère du Seigneur » (Luc 1,43). Il s'en suit logiquement qu'elle-même est Reine, puisqu'elle a donné la vie à un Fils qui, dès l'instant de sa conception, même comme homme, était, à cause de l'union hypostatique de la nature humaine avec le Verbe, Roi et Seigneur de toutes choses. St Jean Damascène a donc raison d'écrire : « Elle est vraiment devenue la Souveraine de toute la création au moment où elle devint Mère du Créateur » (St. Jean Damascène, De fide orthodoxa) et l'Archange Gabriel lui-même peut être appelé le premier héraut de la dignité royale de Marie.

    Cependant la Bienheureuse Vierge doit être proclamée Reine non seulement à cause de sa maternité divine mais aussi parce que selon la volonté de Dieu, elle joua dans l'œuvre de notre salut éternel, un rôle des plus éminents.

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  • Morale et cinéma

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    L'Ecran propose cette réflexion intitulée "les cas de morale au cinéma":

    Avertissement : pour certains cas de morale « limites » cités dans cet article, les auteurs ont voulu laisser s'exprimer les divergences d'opinion. Il ne s'agit évidemment pas de divergences sur les principes de la morale, mais plutôt sur la morale pratique, c'est-à-dire sur l'appréciation des faits qui asseyent le jugement prudentiel.

    Si vous êtes plutôt d'accord avec l'un ou avec l'autre, vous pouvez bien entendu poster votre propre avis sur le site http://www.lecran.fr

    Ras-le-bol de la morale !

    Dans le dernier épisode de Jason Bourne, L'Héritage de Tony Gilroy (2012), l'un des chefs de l'organisation peu sympathique pour laquelle travaille, pour un temps, le héros, déclare à son agent au cours d'une mission pour le moins « pas très propre » : « Nous sommes les « avaleurs de péchés ». Nous sommes chargés d'absorber tous les déchets moraux de cette équation. Notre tâche est absolument injustifiable… et absolument nécessaire ! ».

    Bref... Faire le mal pour atteindre le bien. Toute la saga des Jason Bourne (La Mémoire dans la peau (2002) de Doug Liman, La Mort dans la peau (2004) de Paul Greengrass, etc..) expose de manière intéressante cette idéologie à travers le programme Treadstone de la CIA qui, au nom de la « bonne cause », du « patriotisme » et de la paix mondiale, justifie en catimini toutes les immoralités pour parvenir à ses fins.

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