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  • Joie, fidélité et solidarité intergénérationnelle au coeur du message adressé par le pape aux familles

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    Des dizaines de milliers de familles des quatre coins du monde sont en effet à Rome ce samedi 26 et dimanche 27 septembre, pour un pèlerinage dans le cadre de l'Année de la foi. (zenit.org)

    Voici le texte du pape prononcé pour l'occasion, après différents témoignages de familles :

    Chères familles,

    Bonsoir et bienvenue à Rome !

    Vous êtes venus de plusieurs régions du monde, en pèlerins, pour professer votre foi devant la tombe de saint Pierre. Cette place vous accueille et vous prend dans ses bras : nous sommes un seul peuple, avec une seule âme, appelés par le Seigneur qui nous aime et nous soutient. Je salue aussi toutes les familles qui sont reliées par la télévision et par l’Internet : c’est une place qui s’élargit sans limites.

    Vous avez voulu appeler ce moment : « Famille, vis la joie de la foi ». Ce titre me plaît. J’ai écouté vos expériences, les histoires que vous avez racontées. J’ai vu beaucoup d’enfants, beaucoup de grands-parents… J’ai entendu la douleur des familles qui vivent une situation de pauvreté et de guerre. J’ai écouté les jeunes qui veulent se marier malgré mille difficultés. Et maintenant nous nous demandons : comment est-il possible de vivre la joie de la foi, aujourd’hui, en famille ? Mais je vous demande aussi : « est-ce possible de vivre cette joie ou ce n’est pas possible ? »

    1. Il y a une parole de Jésus, dans l’Evangile de Matthieu, qui nous éclaire : « Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos » (Mt 11, 28). La vie souvent est pénible, souvent aussi tragique ! Nous avons entendu récemment... Travailler est pénible, chercher un travail est pénible. Et trouver du travail aujourd’hui nous demande beaucoup d’effort. Mais ce qui est le plus pénible dans la vie ce n’est pas cela : ce qui est plus pénible que toutes ces choses c’est le manque d’amour. C’est pénible de ne pas recevoir un sourire, de ne pas être accueilli. Ils sont pénibles certains silences, parfois aussi en famille, entre mari et femme, entre parents et enfants, entre frères. Sans amour, la peine devient plus pesante, insupportable. Je pense aux personnes âgées qui sont seules, aux familles qui peinent de ne pas être aidées à soutenir ceux qui, à la maison, ont besoin d’attentions spéciales et de soins. « Venez à moi vous tous qui peinez sous le poids du fardeau », dit Jésus.

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  • La pilule, une violence faite au corps de la femme

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    Amère pilule

    Rédigé par Adélaïde Pouchol le 25 octobre 2013 dans Éthique et tac (L'Homme Nouveau)

    Les politiciens, ça ose tout et c’est même à cela qu’on les reconnaît. En 2012, éclatait le scandale des pilules contraceptives de 3e et 4e génération grâce à Marion Larat, jeune femme victime d’un AVC suite à l’utilisation de l’une de ces pilules et qui venait de porter plainte contre le laboratoire pharmaceutique Bayer. Les complications et risques de thrombose veineuse dus aux pilules contraceptives ont alors été confirmés par nombre d’experts et en juin 2012, la Commission régionale de conciliation et d'indemnisation des accidents médicaux reconnaissait le lien de cause à effet entre la pilule et l’AVC de Marion Larat.

    Après elle, d’autres femmes victimes des effets secondaires de la pilule ont rendu publique leur histoire, faisant apparaître au grand jour, au mieux l’ignorance, au pire la criminelle désinvolture des médecins qui prescrivaient ces contraceptifs à des femmes pourtant susceptibles d’en faire les frais. Les effets de la médiatisation de ce scandale ne se firent pas attendre puisqu’en un an, la consommation des pilules de 3e et 4e génération a baissé de 52 % en France. Les femmes ont jeté leur dévolu sur les pilules de 1re et 2e génération et fait bien vite une croix sur les désagréments de ces dernières par rapport aux contraceptifs des générations suivantes : prise de poids, peau et cheveux et peau plus gras, etc. De son côté, le ministère de la Santé a mis fin le 31 mars 2013 au remboursement de ces produits par la Sécurité sociale. Depuis, le sujet a été mis aux oubliettes… jusqu’à ce que Marion Larat publie mi-octobre le livre La pilule est amère (Stock) et rappelle à la mémoire des Français les risques que présentent ces dangereux cocktails d’hormones. Ce n’est pas que Marion Larat fut à l’origine une fervente partisane des méthodes de régulation naturelle des naissances : elle a pris la pilule comme 80 % des Françaises qui utilisent un moyen de contraception. Mais la réalité lui a éclaté à la figure de manière trop dramatique… Hasard ou sombre machination, l’ouvrage est sorti tandis que l’Agence européenne du médicament rendait public le 11 octobre dernier un avis favorable aux pilules de 3e et 4e génération. L’organisme estime que les avantages de ces contraceptifs demeurent supérieurs aux risques dont ils sont porteurs et qu’un bon suivi médical ainsi que des notices d’utilisation plus détaillées suffiront à écarter le danger.

    La politique du risque zéro est bien vite oubliée lorsque l’idéologie ou l’argent sont en jeu. Que l’on ne s’y trompe pas, la contraception représente un marché extrêmement juteux. Par ailleurs, la remise en cause radicale de la pilule n’est pas compatible avec la politique anti-vie menée par nos dirigeants. La pilule ne peut, ne doit pas être assimilée à un produit dangereux et les Françaises sont priées d’oublier qu’elles ingèrent des produits destinés à perturber un cycle pourtant normal non pas pour soigner – auquel cas la pilule est utilisée comme un médicament – mais pour empêcher la vie d’advenir. Les pilules sont une violence faite au corps de la femme mais c’est un secret d’État bien gardé…

  • Bulletin de l'IEB - 24 octobre 2013 - Peine de mort Euthanasie prisonniers

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    header_fr.jpgSommaire


  • Karnataka (Inde) : 40 attaques antichrétiennes en 2013

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    ASIE/INDE - 40 attaques antichrétiennes au Karnataka depuis le début de l’année, 222 en trois ans (source : Agence Fides)

    New Delhi – Le nombre des attaques antichrétiennes enregistrées en 2013 dans l’Etat indien du Karnataka est de 40, alors que sur les trois dernières années, il s’établit à 222. C’est ce qui ressort d’un rapport envoyé à l’Agence Fides par le Conseil global des chrétiens indiens qui a signalé la situation au Ministère de l’Intérieur fédéral indien. Le climat d’intolérance croissante promu par des groupes extrémistes hindous envers des groupes religieux minoritaires au Karnataka « est ignoré par le gouvernement de l’Etat et par le gouvernement fédéral » affirme le rapport en remarquant que « aucune mesure visant à freiner les auteurs de telles violences en garantissant des punitions adaptées n’a été prise ».

    De même, le Conseil critique « l’usage excessif de la force de la part de la police à l’occasion de manifestations des minorités religieuses, qui protestent légitimement contre cet état de fait » affirmant que « la police n’est pas impartiale » et qu’elle s’est montrée « incapable de protéger la vie et les biens des minorités chrétiennes ».L’image du Karnataka en tant que « Etat amant de la paix », remarque le document parvenu à Fides, a été gravement remise en cause par les nombreuses attaques et incidents antichrétiens qui se sont vérifiés dans un passé récent. C’est pourquoi le rapport invite le Ministère de l’Intérieur à « garantir les contrôles et restrictions nécessaires de manière à freiner l’action d’éléments antisociaux qui menacent le tissu d’une société tolérante et libre ». Il demande en outre au gouvernement de « préserver la sacralité de la loi et de la justice, en particulier dans les situations où des communautés religieuses majoritaires mettent en danger les garanties constitutionnelles reconnues aux minorités ».

    Les auteurs des attaques semblent se concentrer – note le texte – dans les périphéries urbaines et dans les villages situés dans des zones reculées, qui échappent plus facilement au contrôle de l’Etat. Là, « il est facile d’inciter les personnes à fomenter des tensions à cause du laxisme de la police et du manque de conscience générale de la population ».

  • An I du pontificat du Pape François : messe traditionnelle à Saint-Pierre de Rome

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    4SPO2.jpgA 11 heures, hier matin, samedi 26 octobre, les pèlerins Summorum Pontificum venus à Rome pour la fin de l’Année de la Foi en grand nombre (grosse présence de pèlerins italiens, avec une centaine de prêtres et séminaristes, diocésains pour la plus grande part) sont entrés dans la Basilique Vaticane pour participer à la messe pontificale célébrée par le cardinal Castrillón Hoyos. Ils étaient partis en une longue procession de la Chiesa Nuova, de l’autre côté du Tibre. La procession a passé le pont Saint-Ange et empruntant la Via de la Conciliazione, est entrée dans Saint-Pierre en chantant le Credo. Suivit un très beau pontifical, divinement accompagné, comme les précédents, par les chants de la Schola Sainte-Cécile de Paris, en présence de trois évêques, Mgr Pozzo, Secrétaire de la Commission Ecclesia Dei, Mgr Schneider et Mgr Rifan, et de prélats, dont Mgr Perl, ancien Vice-Président d’Ecclesia Dei.

    Le sermon du cardinal Castrillón, prononcé avec une particulière vigueur, se félicitait de la liberté de ce qu’il nomme la « messe grégorienne », et invitait les assistants à la mission, lesquels ont apprécié le « nous » qu’avait choisi d’employer le cardinal, pour se montrer pleinement una cum populo Summorum Pontificum.

    Mgr Pozzo a lu le message adressé par le Pape et signé par Mgr Parolin, texte très cordial, sans la moindre restriction pour ces pèlerins accomplissant leur pieux itinéraire auprès des tombes des Apôtres, célébrant le Christ « dans le culte public de l’Église », et leur accordant sa bénédiction apostolique. D’un point de vue anecdotique, le texte est remarquable en ce qu’il salue non pas des personnes, mais un Cœtus fidelium, un groupe de fidèles, le Cœtus internationalis Summorum Pontificum, ce qui est rarissime, sinon unique, et qu’il est assurément le premier message signé par Mgr Parolin comme Secrétaire d’État.

    Référence : An I du pontificat du Pape François : messe traditionnelle à Saint-Pierre de Rome

     JPSC

  • La collégiale Sainte-Croix à Liège : un des monuments les plus menacés de la planète

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    sc-exter-complet.jpgLu sur La Libre - Gazette de Liège :

    Quel chemin pour Ste-Croix ?

    Un SOS mondial a été lancé pour la collégiale. Ville et Région se renvoient la balle.

    C’est une première en Région wallonne : depuis quelques jours, la collégiale Sainte-Croix de Liège figure sur la liste des monuments les plus menacés de la planète, dressée par le World Monuments Fund qui a son siège à New York. Ce n’est évidemment pas un compliment pour nos responsables du patrimoine. Mais entre la Ville et la Région, on se renvoie la balle…

    "Ce classement est un signal d’alarme, explique Mathieu Piavaux, de l’ASBL SOS Sainte-Croix, par ailleurs chargé de cours à l’Université de Namur. A Bruxelles, la maison de la Radio place Flagey et le site de Tour et Taxis ont figuré sur la liste Monument Watch et cela a contribué à les sauver. Cette fondation est comme l’Unesco ou comme Amnesty International. Elle ne donne pas les fonds pour lutter contre ce qu’elle dénonce, mais elle est une caution morale, une légitimité". Le message fera-t-il de la restauration de l’édifice médiéval une priorité ? C’est évidemment ce qu’espèrent ses défenseurs qui ont monté le dossier adressé à la fondation américaine.

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  • Divorcés-remariés : petit rappel utile

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    Voici un peu moins de 4 ans, le 29 janvier 2010 à l’occasion de l’inauguration de l’année judiciaire, Benoît XVI avait invité les membres du tribunal de la Rote romaine à éviter de rechercher « à tout prix » à arriver à une « déclaration de nullité » de mariage. Depuis quelques années déjà, ajoutait alors le commentaire, le Vatican cherche à limiter le nombre de ces déclarations par divers moyens.

    Le droit n’est pas donné, en effet, pour tourner le sens des concepts juridiques:

    "Il est important de « tout mettre en œuvre », chaque fois que cela semble possible, « pour pousser les conjoints à éventuellement confirmer leur mariage et à rétablir leur vie conjugale », a aussi souhaité le pape, qui a reçu ce vendredi en audience les membres du tribunal de la Rote romaine à l'occasion de l'inauguration de l'année judiciaire. Le tribunal de la Rote romaine examine en deuxième instance (après le diocèse) les cas de nullité de mariages sacramentels.

    « Certains pensent que la charité pastorale pourrait justifier toute action en vue d'une déclaration de nullité du lien matrimonial, pour aller à la rencontre des personnes qui se trouvent en situation matrimoniale irrégulière », a affirmé le pape.

    Pour lui, « il faut avoir horreur des appels pseudo pastoraux qui situent les questions sur un plan simplement horizontal, où ce qui compte est de satisfaire des requêtes subjectives pour arriver à tout prix à une déclaration de nullité, afin de pouvoir dépasser, entre autres, les obstacles à la réception des sacrements de la pénitence et de l'Eucharistie ».

    « La réadmission à la communion eucharistique après la réconciliation sacramentelle exige au contraire de considérer le bien authentique des personnes, inséparable de la vérité de leur situation canonique », a expliqué le Saint Père. « Ce serait un bien fictif et un grave manque de justice et d'amour d'aplanir leur route vers la réception des sacrements, avec le danger de les faire vivre en contradiction objective avec la vérité de leur condition personnelle ».

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  • Institut du Bon Pasteur : un nouveau recteur pour son séminaire

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    Sous la plume d’Alexandre Francheteau, sur le blog du bimensuel « L’Homme Nouveau » :

    « Élu second conseiller du supérieur général de l’Institut du Bon Pasteur le 31 août dernier, l’abbé Paul Aulagnier a aussi accepté de prendre en charge le Séminaire Saint-Vincent-de-Paul à Courtalain. Revenant sur les dernières élections, il nous fait part des changements touchant le séminaire en cette nouvelle année académique.

    Comment avez-vous reçu votre double charge ?

    Je suis reconnaissant à dom Antoine Forgeot, qui agissait en tant que commissaire plénipotentiaire, de sa décision de me nommer à la tête du séminaire, et à mes confrères, de la confiance qu’ils m’accordent en me conférant la charge de second assistant du Supérieur de l’Institut. Dans ces deux charges, j’espère pouvoir faire bénéficier mes confrères mais aussi les séminaristes, de l’expérience sacerdotale et pastorale que j’ai pu acquérir pendant mes années de sacerdoce, entre autres en tant que supérieur du district de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X, de 1976 à 1994. Partisan d’une normalisation canonique de la FSSPX – opinion qui était loin d’être partagée par les autorités de la Fraternité –, j’ai présenté ma démission d’assistant du supérieur général en 2002, et l’on m’a prié de quitter la Fraternité en novembre 2003. J’ai rejoint l’Institut du Bon Pasteur en 2006.

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  • Le Luxembourg sous la bannière du politiquement correct

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    Tous sauf les chrétiens : une nouvelle coalition constituée de libéraux, de socialistes et d'écologistes se prépare à s'installer au gouvernement du Grand-Duché en évinçant ainsi la première formation du pays, celle des chrétiens sociaux qui totalisent plus d'un tiers des sièges. Exit donc Jean-Claude Juncker; Xavier Bettel, le très médiatique bourgmestre de la ville de Luxembourg sera vraisemblablement le prochain premier ministre, "très sympathique et qui n'hésite pas à s'afficher avec l'homme de sa vie"... (voir ICI)

  • « Humanisme chrétien, travail et société »: Mgr Delville inaugure un nouveau cycle de lunchs débats à l'Université de Liège

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    Avec le concours du forum de conférences « Calpurnia »

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      Université de Liège, Rectorat, Place du XX août 

    Le prochain cycle de « lunchs débats » organisé à l’Université de Liège par l’Union des Etudiants Catholiques et le Groupe de réflexion  sur l’éthique sociale  aura pour thème « Humanisme chrétien, travail et société ». L’objectif est de mieux cerner le concept d’humanisme dans le cadre de l’anthropologie chrétienne et de mettre en lumière quelques conséquences pratiques pour le développement de la personne et de la société, en récusant tout déterminisme économique et social.

    De novembre 2013 à octobre 2014, six conférenciers issus du monde tant académique, que religieux,  politique, économique et social apporteront leur témoignage.

    C’est le nouvel évêque de Liège, Monseigneur Jean-Pierre DELVILLE, qui inaugurera le cycle par un lunch-débat sur « l’Humanisme dans l’engagement social de l’Eglise, hier et aujourd’hui » 

     

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    le mardi 26 novembre 2013 à 18h00

    à la Salle des professeurs dans le bâtiment du Rectorat de l’Université de Liège, Place du 20 Août, 7, 1er étage (accès par l’entrée principale) Horaire : apéritif à 18h00 ; exposé à 18h15 : lunch à 19h débat de 19h30 à 20h30. (P.A.F : 10 € par réunion).

    Inscription obligatoire trois jours à l’avance par e-mail info@ethiquesociale.org ou tél. 04.344.10.89

    info@ethiquesociale.org  - www.ethiquesociale.org

     Union des étudiants catholiques de Liège : Jean-Paul Schyns, Quai Churchill, 42,  4020 Liège  (tél. 04 344 10 89 ; jpschyns@skynet.be)

     Groupe de réflexion sur l’éthique sociale :   Elio Finetti, Quai Orban 34, 4020 Liège (tél. 0475 83 61 61; finetti@ethiquesociale.org) 

    Calpurnia - Forum de conférences, débats :Philippe Deitz, Rue Henri Maus, 92, 4000 Liège  (tél. 04 253 .25.152515 ; calpurnia.musee@gmail.com)

  • L'appel de détresse d'un évêque syrien

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    Appel de détresse de Monseigneur Silwanos Boutros Naameh, titulaire de l'archidiocèse syro-orthodoxe de Homs et Hama, destiné aux Institutions et Organisations humanitaires et religieuses dans le monde, ainsi qu’aux personnes qui ont un rôle humanitaire et qui sont de bonne volonté. (source)

    Je vous adresse cet appel au nom des innocents parmi les hommes, les femmes et les enfants, les jeunes gens et les jeunes filles, qui se trouvent actuellement assiégés dans des zones inatteignables, car ils ne peuvent en sortir et que nous ne pouvons les rejoindre puisqu’il s’agit des villages de Sadad et Hofar dans la région de Qalamoun en Syrie. Nous vous l’adressons afin de vous demander de lancer des appels aux assiégeants qui interdisent la sortie à la population et pour qu’ils acceptent des pourparlers, en vue de faciliter le départ en toute sécurité de la population, par une quelconque direction, que ce soit vers le Couvent d’Al-Attieh ou en direction de la ville de Homs où nous viendrons les accueillir.

    Je supplie tous ceux qui ont les moyens d’atteindre les Organisations influentes dans le monde et ceux qui sont en contact avec des partis à même de faire pression sur les assiégeants et de parlementer avec eux, afin qu’ils facilitent la transmission de cette demande et la libération en toute sécurité, des populations prises en otages, et bien qu’à ce stade, la plupart d’entre-eux n’aient pas encore subit de sévices.

    Cela fait quatre jours que cette population est assiégée sans électricité et sans eau et sans moyens de communication ; elle ne dispose que de peu de nourriture alors que s’y trouve parmi eux, des enfants en manque de lait, et des malades qui ont besoin de médicaments.

    La population assiégée atteint le chiffre de 3000. Les assiégeants leur interdisent de sortir de leurs maisons ; au contraire, ils font pression sur eux pour qu’ils ne quittent pas leurs habitations, en dépit des pourparlers qui ont eu lieu avec eux.

    A toutes les Organisations, à tous les enfants de nos Eglises éparpillés à travers le monde, nous implorons aide et soutien actif. Aidez-nous et coopérez avec nous d’une manière adaptée et sans déclarations qui puissent affecter la sécurité des assiégés en particulier, et des résidents de la Syrie en général. Notre peuple ne l’oubliera pas.

    Je le redis en précisant notre bonne intention, pour ne pas risquer la sécurité de nos proches, diffusez cet appel sur vos blogs et vos sites, transmettez-le aux journaux, aux magazines et aux autres médias d’information. Adressez-le également à tous ceux qui pourraient jouer un rôle positif pour une solution adaptée dans le sens de leur libération.

    Et nous, dans notre mission, nous réitérons au nom de Dieu, notre appel aux assiégeants pour qu’ils aient pitié de ces innocents qui ne sont aucunement en cause dans cette tragédie, afin qu’ils les laissent sortir sains et saufs en leur réservant un bon traitement. Nous demandons à Dieu de donner à ces populations innocentes la patience, la force, l’espérance, le courage, la santé et la vigueur….Seigneur, Seigneur, Seigneur ne les abandonne pas.

    Monseigneur Silwanos, Evêque syrien-orthodoxe

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  • Notre Père : rendez-vous dans 50 ans

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    Sur le blog de « L’Homme Nouveau », le directeur de cette publication ne l’envoie pas dire aux « pasteurs » du troupeau :

    « La patience est une vertu fortement recommandée aux fidèles de l’Église catholique. Il a fallu un demi-siècle pour qu’une très mauvaise traduction du Notre Père soit abandonnée. C’est en 1966 que fut inventée une « version œcuménique » qui fut cependant critiquée par les plus sérieux de nos frères protestants et orthodoxes. Et ce n’est pas avant 2015 que la nouvelle version figurera dans les missels.

    Le combat de l'abbé Carmignac

    Entre-temps, des générations de fidèles auront demandé à leur Père de n’être pas soumis à la tentation. Des latinistes et exégètes compétents auront démontré que Dieu ne soumet pas à la tentation. En vain… jusqu’à maintenant. L’abbé Jean Carmignac, auteur d’une imposante étude de plus de 600 pages, Recherches sur le Notre Père, aura proposé une autre traduction, et subi d’innombrables humiliations en conséquence. Des fidèles du rang auront été qualifiés d’intégristes pour avoir rappelé la parole de saint Jacques : « Que dans la tentation nul ne dise : “C’est Dieu qui me tente” » (Jc 1,13).

    Peut mieux faire

    couvtraductionslit.jpgLa sixième demande du Pater révisé est ainsi formulée : « Et ne nous laisse pas entrer en tentation. » Elle est meilleure, mais demeure contestable – nous renvoyons aux explications données par le père Olivier Günst Horn, Vers de nouvelles traductions liturgiques, dont je recommande la lecture. Et je ne suis pas sûr que cela soit du bon français : si on entre en religion, état de stabilité, l’entrée en tentation a-t-elle le même caractère permanent ? Discutons-en. Rendez-vous dans 50 ans.

    Ici, Notre Père : rendez-vous dans 50 ans

    Bref, entre chèvres et choux postconciliaires, continuons à demander au Seigneur, comme avant le déluge: ne nous laissez pas succomber à la tentation…

    JPSC