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  • Le pape François fait-il surtout du marketing?

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    François est à la « Une » de tous les magazines «people » et autres. Certains attendent donc qu’il remplisse à nouveau les églises. D’autres redoutent que l’agitation médiatique se fasse au détriment du fond du message. Peter Annegarn et Philippine de Saint Pierre en débattent dans « La Libre » de ce jour. Les questions sont posées par Jean-Paul Duchâteau et Charles Van Dievort :

    « Philippine de Saint Pierre, Directrice générale de KTO (télévision catholique) :

    Certains veulent en faire une rock star, qui s’apprête à révolutionner l’Eglise. Ils attendent que, sous la bannière de la modernisation médiatique, le Pape innove spectaculairement à propos de la prêtrise, du sacerdoce, de l’éthique. Il s’agit là d’une lecture extrêmement superficielle de François. Celui-ci invite l’Eglise à être fidèle à l’Evangile et pas à être populaire.

    Le pape François en une du magazine rock américain “Rolling Stone”, c’est une consécration ?

    C’est en tout cas révélateur de l’intérêt que suscite son élection. Manifestement, il fait vendre et on le retrouve donc en première page de beaucoup de publications qui, le plus souvent, s’intéressent peu au message des chrétiens. Mais, quand on lit l’article du magazine “Rolling Stone”, on voit qu’il veut en faire une superstar et, pour la beauté médiatique du récit, un leader révolutionnaire en rupture avec l’histoire précédente de l’Eglise. Dans l’article, du reste, le journal a des propos très exagérés et passablement scandaleux à l’égard de Benoît XVI, qu’on décrit comme un pape catastrophique. Ainsi, mercredi, la salle de presse du Saint-Siège s’est exprimée sur ce sujet, ce qui est très rare, en regrettant ce journalisme superficiel et les attaques infondées à l’égard du pape précédent. Cette une est donc révélatrice d’un phénomène médiatique qui n’aborde en rien le fond des choses.

    D’une manière plus générale, on constate que le Vatican, sans doute sous l’impulsion de François, ne cesse d’innover dans sa communication. Certains disent qu’il s’agit de pur marketing et que le fond du discours ne suit absolument pas la modernisation de l’image. Votre analyse ?

    Les papes, qu’il s’agisse de François, Benoît, Jean-Paul, et d’autres encore dans l’histoire de l’Eglise, ont pour commune caractéristique d’être catholiques. Si on attend que le nouveau pape, au motif de modernisation, se trouve sur le plan de la doctrine en rupture avec ce qu’a toujours dit l’Eglise dans son enseignement, on se trompe. Il existe à cet égard ce que des observateurs appellent la création d’un “faux pape François”. Elle incite un certain nombre de médias à sur-interpréter ce que le Pape pourrait dans l’avenir être amené à dire ou faire. Plus précisément, on attend que, sous la bannière de la modernisation, le pape François fasse des choses que certains souhaitent depuis très longtemps dans des domaines concernant la prêtrise, le sacerdoce, l’éthique, qui paraissent aujourd’hui à contretemps de la culture contemporaine. Mais il s’agit là d’une lecture extrêmement superficielle du pape François. Celui-ci invite l’Eglise à être fidèle à l’Evangile et pas à être populaire.

    Quand on voit cet engouement partout dans le monde, le phénomène va-t-il repeupler les églises qui se vident, particulièrement dans la vieille Europe ?

    C’est déjà le cas. L’intérêt dont bénéficie le pape François permet de rendre l’Eglise à nouveau plus audible. Et on constate un peu partout, mais d’abord dans les continents de nouvelle évangélisation, une assiduité plus importante à la messe dominicale, ainsi qu’à la confession. Mais il serait malhonnête de dire que le fond du message – l’annonce de la Bonne Nouvelle – a changé. En fait, pour en revenir à la question du marketing, le Pape n’a strictement rien à vendre. Il veut simplement faire entendre à ses contemporains la “bonne nouvelle” dont l’Eglise est porteuse.

    Vous dites donc que le pape François est plus efficace que son prédécesseur ?

    Je ne le formulerais certainement pas comme cela. Mesurer l’efficacité d’un pape, comme vous dites, est quelque chose qui me semble assez complexe. D’ailleurs, cette efficacité ne se mesure pas en termes de communication, qu’il fasse ou non la une de “Rolling Stone”. Le Pape est d’abord le représentant pour les catholiques de la tête de l’Eglise. Il est donc à la fois l’enseignant, le garant de l’unité, le pasteur.

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  • Le plus grand péché aujourd'hui est que les hommes aient perdu le sens du péché

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    Lors de l'homélie de ce vendredi à la chapelle de la Maison Sainte-Marthe, le pape a commenté la 1ère lecture de ce jour qui relate comment le roi David tomba amoureux de Bethsabée, la femme d’Urie, un de ses généraux, comment il la lui prit et envoya son mari au front durant la bataille, provoquant sa mort et de fait, commettant un meurtre.

    "Le plus grand péché, aujourd’hui, est que les hommes aient perdu le sens du péché" a affirmé le pape François en citant une célèbre phrase de Pie XII. Urie, a-t-il dit, est devenu l’emblème de toutes les victimes de notre suffisance inavouée : "lorsque je vois ces injustices, cette suffisance humaine et aussi lorsque je vois le danger que cela puisse m’arriver, le danger de perdre le sens du péché, cela me fait du bien de penser à tous les Urie de l’histoire, a expliqué le Saint-Père, aux nombreux Urie qui, aujourd’hui aussi, souffrent de notre médiocrité chrétienne, lorsque nous perdons le sens du péché, lorsque nous laissons tomber le royaume de Dieu. Ces Urie sont «les martyrs de nos péchés non reconnus» a poursuivi le Pape en demandant que le Seigneur donne toujours la grâce de ne pas perdre le sens du péché, « pour que le royaume de Dieu ne diminue pas en nous ».

  • Espagne : le projet de loi sur l'avortement est une avancée positive

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    De la Synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org :

    Projet de loi espagnol sur l'avortement: une "avancée positive" pour l'Eglise

    Ce jeudi, les évêques espagnols ont salué le projet de loi adopté en décembre par le Conseil des ministres espagnol, qui encadre le recours à l'avortement (Cf Synthèse de presse Gènéthique du 23 décembre 2013). 
    Dans leur communiqué, les évêques espagnols ont déclaré: "Les évêques saluent toujours les initiatives en faveur de la vie humaine, d'où qu'elles viennent.[...] Pour cette raison, ils reconnaissent, dans le projet présenté par le gouvernement une avancée positive par rapport à la législation actuelle, qui considérait l'avortement comme un droit". Toutefois, ils tiennent à préciser qu' "une loi sur l'avortement, pour restrictive qu'elle soit, reste une loi injuste".

  • Manif pour Tous : Mgr Barbarin y sera mais pas Mgr Simon...

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    Dimanche, ce sera la Manif pour Tous à Paris (mais aussi à Lyon ou à Bruxelles). On y verra Mgr Barbarin (64 ans), archevêque de Lyon, mais on n'y verra pas Mgr Simon (70 ans), archevêque de Clermont :

     
  • Transhumanisme : le meilleur des mondes est-il pour demain ?

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    Hier, on pouvait lire sur lalibre.be :

    "En 2012, le géant californien Google a engagé comme ingénieur en chef Ray Kurzweil, cerveau en matière d’intelligence artificielle. Connu comme promoteur du transhumanisme, il est le pape de la "singularité". Sa thèse : "dès 2045 l’intelligence artificielle dépassera celle de l’humain". Son rêve : faire reculer la mort, et notamment, améliorer le cerveau humain grâce aux implants et aux ordinateurs, et même le rendre immortel en "versant" (uploader) l’intelligence humaine, le contenu d’un cerveau, dans un ordinateur."

    Au même moment, sur "Paris Notre-Dame", sous le titre : "Transhumanisme : vers le meilleur des mondes ?" paraissait une interview de Jean-Guilhem Xerri, biologiste médical des hôpitaux, conférencier, blogueur et auteur d’articles et d’ouvrages dont "Le soin dans tous ses états" (Éd. DDB).

    P. N.-D. – Le bulletin du Secrétariat général de la Conférence des évêques de France (CEF) de septembre dernier portait sur Le transhumanisme, ou quand la science–fiction devient réalité [1]. Vous en êtes l’auteur. Comment définissez-vous ce terme ?

    Jean-Guilhem Xerri – Le transhumanisme est une philosophie qui vise à transformer la nature humaine en s’appuyant sur la technologie. Le début du mouvement transhumaniste remonte aux années 1980 et regroupe des philosophes, scientifiques, mathématiciens et informaticiens, représentés par l’Association internationale de transhumanisme (WTA). L’idée de départ, c’est le constat que la nature humaine est ratée puisque nous tombons malades, vieillissons et mourons. Qu’il faut donc transformer cette humanité. Cette philosophie s’appuie sur quatre techniques qui, après avoir explosé au vingtième siècle, sont devenues suffisamment matures pour converger et devenir très puissantes : les nanotechnologies, les biotechnologies, l’intelligence artificielle et les sciences cognitives. Le transhumanisme passe par trois étapes : l’« homme réparé » d’abord, qui bénéficie de greffes, prothèses ou exosquelettes [2], l’« homme augmenté » ensuite, dont les performances physiques et mentales sont décuplées, puis l’« homme transformé » : un homme-robot qui vivra plus longtemps, voire ne mourra pas, si l’on en croit les prophéties des transhumanistes.

     P. N.-D. – Qu’est-ce que le transhumanisme reflète de notre société ?

    J.-G. X. – C’est le symptôme d’un certain pessimisme, d’une désespérance actuelle sur le sens de la nature humaine. Si le progrès médical qui fait partie de cette philosophie est une bonne chose, le transhumanisme est une spiritualité matérialiste qui ne reconnaît pas l’existence de l’âme au sens chrétien du terme. Leurs penseurs ambitionnent de repousser nos limites biologiques. Ils parlent d’« immortalité numérique » : l’on pourrait transférer les données d’un cerveau dans une machine (on en sera bientôt capable) et pourquoi pas, les transférer à une autre personne. Certes, depuis la Genèse, l’humanité est appelée à une transformation : devenir à la ressemblance de Dieu. Mais cette transformation doit s’effectuer par la grâce, non par la technologie. En fait, le transhumanisme révèle une crise de l’intériorité. Tout cela nous incite à nous interroger sur notre identité profonde.

     P. N.-D. - Que pouvons-nous faire face à ces dérives ?

    J.-G. X. – Il faut que les intellectuels chrétiens s’emparent dès aujourd’hui du sujet, qu’ils se documentent, qu’ils discernent les enjeux éthiques qui s’y cachent, qu’ils découvrent ses acteurs. Il faut savoir que les transhumanistes font partie des personnes les plus influentes de la planète. Ils sont au cœur de la Silicon Valley, chez Google, Yahoo, à la Nasa, au Pentagone. Ils ont donc des moyens financiers, de l’influence et un pouvoir considérables. Les chrétiens arrivent parfois trop tard en ce qui concerne les questions de bioéthique. Il faut cette fois-ci prendre les devants. Nous avons vingt-cinq ans environ devant nous. • Propos recueillis par Agnès de Gélis

    [1] Pour vous procurer ce livret, téléchargez le bon de commande à partir de www.eglise.catholique.fr. 5 €. Tél. : 01 72 36 68 52. 

    [2] Structure mécanique extérieure au corps qui améliore ses capacités physiques.

    Cet article est extrait de Paris Notre-Dame du 30 janvier 2014.

  • Euthanasie des mineurs : le texte de la déclaration du Conseil de l’Europe à la Belgique

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    Après l’archevêque de Malines-Bruxelles et ses auxiliaires, voici que 58 membres de l’assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe élèvent eux aussi clairement la voix par une déclaration que nous avons déjà signalée ici: Euthanasie des mineurs : sévère déclaration du Conseil de l'Europe mais dont nous reproduisons ci-dessous le texte en langue française.

    Rappelons que le Conseil de l’Europe est la doyenne des organisations européennes. publishable.jpgElle est dotée d’une personnalité juridique reconnue en  droit international.

    Les 47 Etats membres qui en font partie totalisent 800 millions d'habitants.  

    La Convention européenne des droits de l’homme, au champ d’application inégalé, ainsi que la Cour européenne des droits de l’homme qui l’applique, en constituent la cheville ouvrière. C’est auprès de cette Cour que tous les individus, ressortissants ou non des États parties à la Convention, peuvent introduire des requêtes s’ils estiment qu’un État partie à la Convention a enfreint leurs droits.  JPSC.

    Doc. 13414

    30 janvier 2014

    La légalisation de l’euthanasie pour les enfants en Belgique

    Déclaration écrite n° 567

    Cette déclaration écrite n’engage que ses signataires

    Considérant le vote de décembre 2013 au Sénat belge, qui approuve par 50 voix contre 17 une proposition visant à légaliser l’euthanasie pour les enfants (sans aucune limite d’âge);

    Gardant présent à l’esprit que:

    – le Comité des Ministres salue à cet égard le paragraphe 9 (c) de la Recommandation 1418 (1999) de l’Assemblée parlementaire, visant à «encourager les Etats membres du Conseil de l’Europe à respecter et à protéger la dignité des malades incurables et des mourants à tous égards […] en maintenant l’interdiction absolue de mettre intentionnellement fin à la vie des malades incurables et des mourants»;

    – l’Assemblée, dans sa Résolution 1859 (2012), affirme que «l’euthanasie, au sens de tuer intentionnellement, par action ou par omission, une personne dépendante, dans l’intérêt allégué de celle-ci, doit toujours être interdite»; les membres soussignés de l’Assemblée parlementaire sont d’avis que ce vote du Sénat belge:

    – assume de manière erronée que les enfants sont capables de donner leur consentement éclairé à l’euthanasie et qu’ils peuvent comprendre la signification grave et les conséquences complexes associées à une telle décision;

    – trahit certains des enfants les plus vulnérables en Belgique en acceptant que leurs vies puissent ne plus avoir de valeur intrinsèque et qu’ils doivent mourir;

    – défend la croyance inacceptable qu’une vie puisse être indigne d’être vécue, ce qui remet en cause la base même d’une société civilisée. 

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  • Medjugorje : le Vatican devrait se prononcer bientôt

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    Lu sur "le courrier des Balkans" :

    Bosnie-Herzégovine : le Vatican va statuer sur les apparitions de Međugorje

    Depuis 1981, la Vierge est supposé apparaître à six « voyants » du petit village de Međugorje, en Herzégovine. Le Vatican va-t-il finalement reconnaître ce phénomène apparitionnaire ? Au terme de quatre années d’enquête, la Commission internationale créée par le Saint-Siège a remis ses conclusions à la Congrégation pour la doctrine de la foi. Celle-ci devra examiner le dossier et présenter ses conclusions au pape François, à qui reviendra la décision définitive, mais une reconnaissance du phénomène surnaturel semble peu probable.

    (Avec Vatican Insider) - « Mais enfin, la Sainte Vierge ne dirige pas un bureau de poste, elle n’envoie pas des messages tous les jours à heures fixes ! », s’est exclamé le pape François, le 14 décembre dernier, critiquant sans phare les innombrables messages que la Vierge Marie aurait délivré depuis 1981 par le biais des « voyants » de Međugorje.

    Alors que le phénomène contesté des apparitions mariales dure depuis 1981, l’Eglise catholique devrait enfin prendre une position officielle et définitive sur Međugorje. La Commission d’enquête nommée en mars 2010, présidée par le cardinal Camillo Ruini, a terminé ses travaux. Le résultat de cette enquête doit être soumis à la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, dirigée par le préfet Gehrard Müller. Les interrogatoires des six voyants et de nombreux autres témoins, les récits des personnes concernées, les expertises, la réflexion théologique sur les messages : ce matériel est désormais à la disposition de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui doit l’évaluer avec d’autres documents recueillis par la Congrégation.

    D’après les rares informations disponibles, la Commission d’enquête aurait cherché à se concentrer principalement sur la première période des apparitions. Il n’y aurait aucune preuve de supercherie, de tromperie ou d’abus de la crédibilité populaire, mais il semble peu probable que l’on puisse parvenir à une déclaration définitive sur le caractère surnaturel d’un phénomène toujours en cours.

    Sur les six voyants de juin 1981, enfants ou adolescents à l’époque, trois assurent bénéficier encore aujourd’hui de l’apparition quotidienne de la « Reine de la Paix », toujours à la même heure de l’après-midi, où qu’ils se trouvent : Vicka (qui habite près de Međugorje), Marija (qui vit à Monza en Italie) et Ivan (qui réside aux États-Unis, mais retourne souvent à Međugorje). Une quatrième voyante, Mirjana, a une apparition tous les 2 du mois, tandis que les deux derniers voyants, Ivanka et Jakov, ont l’apparition une fois par an. Parmi les principaux problèmes rencontrés par la Commission figure l’énorme quantité de messages diffusés, ainsi que l’annonce prophétique de « signes extraordinaires et secrets », que les voyants ne veulent pas dévoiler à l’autorité ecclésiastique.

    Certains membres de la Commission, - ce point est même évoqué dans le rapport – ont souligné la nécessité d’un changement de rythme dans la pastorale des millions de fidèles qui, du monde entier, se rendent à Međugorje. La Commission a pu constater que les conversions et le rapprochement d’avec les sacrements – autrement dit les fruits que l’Église qualifie de spirituels - sont réels et significatifs. Cependant, faire ce constat ne signifie pas s’exprimer sur la nature surnaturelle des apparitions. Au contraire, cette reconnaissance semble peu probable. Ces derniers mois, les manifestations publiques aux Etats-Unis du voyant Ivan Dragičević ont d’ailleurs été annulées à la demande de Mgr Gerhard Müller, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

    L’évêque de Mostar, Mgr Ratko Perić, sous la juridiction duquel se trouve Međugorje, est notoirement sceptique sur le phénomène, tout comme son prédécesseur. Alors que, à l’arrière-plan, il y a aussi l’éternel problème des rapports entre le clergé diocésain et les franciscains d’Herzégovine à l’époque des apparitions. Ces dernières années, deux propositions avaient d’ailleurs été avancées pour « contourner » la juridiction de l’évêque de Mostar : restaurer l’ancien diocèse de Trebinje, afin soustraire Medjugorje du territoire de Mostar, ou créer un sanctuaire dont la gestion serait confiée à un recteur extérieur au diocèse.

  • Euthanasie des mineurs : sévère déclaration du Conseil de l'Europe

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    Euthanasie des enfants : sévérité du Conseil de l'Europe envers la Belgique

    Source - 30/01/2014 - Fin de vie

    L'assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe vient de publier la déclaration suivante à l'adresse de la Belgique :

    Legalisation of euthanasia for children in Belgium : Written declaration No. 567
    Considering the December 2013 vote in the Belgian Senate to approve by 50 votes to 17 a proposal to legalise euthanasia for children (without any age limit);
    Bearing in mind that:
    - the Committee of Ministers welcomed in this respect paragraph 9 (c) of the Parliamentary Assembly Recommendation 1418 (1999), to “encourage the member States of the Council of Europe to respect and protect the dignity of terminally ill or dying persons in all respects by upholding the prohibition against intentionally taking the life of terminally ill or dying persons”;
    - the Assembly, in its Resolution 1859 (2012) stated that “Euthanasia, in the sense of the intentional killing by act or omission of a dependent human being for his or her alleged benefit, must always be prohibited”,
    the undersigned members of the Parliamentary Assembly are of the opinion that this vote in the Belgian Senate:
    betrays some of the most vulnerable children in Belgium by accepting that their lives may no longer have any inherent value or worth and that they should die;
    mistakenly assumes that children are able to give appropriate informed consent to euthanasia and that they can understand the grave meaning and complex consequences associated with such a decision;
    promotes the unacceptable belief that a life can be unworthy of life which challenges the very basis of civilised society.

    Traduction

  • Euthanasie des mineurs : l'archidiocèse de Malines-Bruxelles lance un appel à la mobilisation des chrétiens

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    La proposition de loi qui étend aux mineurs l'accès à l'euthanasie, a déjà été votée par le Sénat et par la commission de la justice de la Chambre. Dans les jours à venir et bien avant que la présente législature ne prenne fin, elle sera soumise au vote des députés en séance plénière avant d'être proposée, si elle est adoptée, à la signature du Roi. Mgr Léonard et ses évêques auxiliaires appellent les chrétiens à se mobiliser avant cette échéance :

     

    Appel à une journée de jeûne et à une veillée de prière

    avant le vote sur l’euthanasie 

             Nous, votre archevêque et vos trois évêques auxiliaires, nous lançons un appel à tous les doyennés, ainsi qu’aux basiliques et sanctuaires de l’archidiocèse, à vivre le jeudi 6 février une journée de jeûne et, le soir à 20h, une veillée de prière, afin d’éveiller les consciences et de provoquer un ultime débat public au moment où notre pays risque de se donner une législation étendant la possibilité de l’euthanasie à des personnes mineures. Si le jour proposé ne pouvait vous convenir, vous avez, bien sûr, toute latitude pour organiser ce double événement à une autre date proche, car il y a urgence.

             Nous serions évidemment heureux si d’autres chrétiens, des croyants d’autres religions ainsi que des agnostiques ou des athées nous rejoignaient dans cette démarche, qui est d’abord d’ordre philosophique, selon des modalités adaptées à leurs propres convictions.

             Nous invitons nos concitoyens à réfléchir aux points suivants :

    1. Beaucoup de personnes professionnellement proches des mineurs d’âge attestent que la demande d’euthanasie émanant de ces derniers est rarissime. C’est en tout cas le constat fait dans les Pays-Bas voisins, qui se sont pourtant dotés d’une législation ouverte à cette extension de l’euthanasie. Extension étonnante quand on sait que, en d’autres domaines de la vie, bien moins décisifs que la résolution de se faire euthanasier, les mineurs d’âge sont jugés incapables de décisions importantes pour leur vie économique ou affective ! De plus, en Belgique, où les demandes anticipées d’euthanasie d’adultes se multiplient dangereusement, le risque est grand qu’en élargissant l’offre aux mineurs, la loi projetée ne suscite artificiellement la demande. Et cela, alors que nous disposons de soins palliatifs performants, ainsi que de sédatifs adaptés et progressifs dans les cas de douleur rebelle, pour rencontrer, comme il faut le faire, l’immense détresse physique et psychique des personnes qui souffrent et s’approchent de la mort, même si ces moyens palliatifs ont pour conséquence d’abréger quelque peu la vie, ce qui est moralement acceptable. Mais une mort douce, paisible, dans la dignité, n’est pas synonyme de l’euthanasie, laquelle, de manière directe et en quelques minutes, provoque délibérément la mort ! Il y a un monde de différence entre les deux, tant dans l’intention que dans la procédure employée !                                              
    2. L’expérience a déjà montré que, dès qu’on transgresse l’interdit fondamental de toute société humaine, à savoir l’interdit de tuer un être humain innocent, il est impossible de refermer la porte que l’on a entr’ouverte. Au contraire, elle a tendance à s’ouvrir toujours plus largement. La loi déjà en vigueur concernant l’euthanasie excluait la prise en compte des mineurs d’âge. La loi aujourd’hui projetée l’inclut. Un mouvement s’est mis en route, qui risque de ne jamais s’arrêter. On finira, dans certains cas, par présumer le consentement qui n’a pas été donné ou n’a pas pu l’être. Par contre, nous nous refusons, comme certains osent le faire, à émettre l’hypothèse qu’on en viendra peut-être un jour à supposer ce consentement dans le chef de mineurs handicapés mentalement, dès lors qu’ils sont par définition incapables d’un jugement mûrement délibéré. Nous sommes fermement convaincus que jamais notre pays ne se laissera entraîner à une telle dérive. En revanche, à plus court terme, le risque n’est pas nul qu’on se demande un jour si une nouvelle loi ou une jurisprudence invoquant le principe de non-discrimination ne devraient pas faire cesser une discrimination, celle qui consiste à ne pas prendre en compte le critère de la souffrance psychique quand il s’agit de mineurs d’âge.                                                                                             
    3. D’autres projets de loi sont déjà prêts pour, à l’autre bout de la vie humaine, ouvrir l’euthanasie aux personnes démentes, n’ayant plus une conscience claire de leur identité personnelle, pourvu qu’elles en aient fait anticipativement la demande écrite. Redoutable perspective, qui va exercer une pression insidieuse sur les personnes âgées craignant de peser plus tard sur leur entourage ! Beaucoup de personnes âgées vont se convaincre qu’elles feraient preuve d’un grand égoïsme en ne faisant pas cette demande anticipée… C’est ainsi que s’effritera progressivement l’admirable solidarité qui unit les personnes démentes, leurs familles et tout le monde médical et paramédical qui entoure ces personnes de soins pleins d’humanité, de compétence et de tendresse. Comme solution aux inévitables fragilités de l’existence humaine, surtout quand elle arrive à son déclin, on n’offrira plus aux personnes démentes que la décision solitaire de prévoir à temps leur sortie de ce monde lorsque d’autres en jugeront le temps venu. Il n’est que trop prévisible qu’un élargissement ultérieur de la loi permettra de présumer raisonnablement le consentement de la personne démente, dès lors qu’il ne manque qu’une petite signature en bas d’un document… De plus, comme c’est déjà le cas, beaucoup de personnes âgées et potentiellement démentes, seront tentées de demander l’euthanasie pour ne pas être à charge de leur entourage, voire, à la limite, pour cause de vieillesse et de perte du goût de la vie. Ce sera alors une sorte d’« euthanasie » d’un autre genre, celle de la solidarité même qui doit unir les plus vaillants aux plus fragiles. Enfin, il n’est pas non plus exclu que des considérations d’économie en arrivent un jour à recommander indirectement l’euthanasie pour des raisons de finances publiques ou de solvabilité des institutions de soin.                   
    4. En dernier lieu, l’on entend souvent dire que la décision de se faire euthanasier est une simple question de liberté personnelle, de libre disposition de soi, et que la loi n’impose à personne d’y recourir. C’est oublier que cette prétendue décision purement individuelle exerce, surtout quand elle se multiplie, une redoutable pression sur la liberté de tous les soignants, ainsi que sur celle des institutions de soin qui sont opposées à l’euthanasie et, finalement, sur les personnes les plus fragiles de la société.  

             Nous osons donc dire à nos concitoyens, en payant de notre personne : « Il n’est pas trop tard, mais il est temps ! ». Secouons notre propre conscience et aussi, avec respect, celle de nos frères et sœurs en humanité. L’histoire ne sert jamais deux fois les mêmes plats ni les mêmes circonstances. C’est donc aujourd’hui qu’il faut agir. Nous comptons sur vous.

             Concrètement, nous voulons, outre l’appel au jeûne, organiser une  veillée de prière dans quelques lieux emblématiques et géographiquement centraux de l’archidiocèse (la Basilique nationale de Koekelberg à Bruxelles, la Collégiale Saint-Pierre de Leuven et la Basilique de Basse-Wavre), mais en demandant avec insistance aux doyens et aux recteurs de sanctuaires moins centraux, d’organiser, eux aussi, une veillée de prière dans leur église décanale ou leur sanctuaire, selon leurs possibilités. A Bruxelles et à Leuven, la veillée aura lieu le 6 février à 20h. Celle de Bruxelles sera présidée par l’archevêque. Celle de Leuven sera présidée par Mgr Kockerols, Mgr Lemmens étant retenu à Rome. A Basse-Wavre, elle sera reportée au 8 février à 20h et sera présidée par Mgr Hudsyn.

             Pour vous faciliter la tâche, nous joignons au présent appel un schéma pour la mise en œuvre de la veillée.

             Nous vous remercions de votre collaboration et vous disons avec insistance notre attente, en ce moment très grave où nous devons absolument en appeler, par un engagement résolu, au débat public et citoyen.

             La Belgique n’est pas souvent au centre de l’attention des médias de la planète. Mais, en cette circonstance, de manière frappante, de nombreux médias, dans plusieurs continents, ont les yeux braqués sur notre petit pays, en se demandant jusqu’où ira le laxisme de notre législation en une matière aussi déterminante pour la conception que toute une société risque, à long terme, de se faire de la vie, de la mort et de la liberté humaine.

    + André-Joseph Léonard, Archevêque de Malines-Bruxelles

    + Jean-Luc Hudsyn, évêque auxiliaire pour le Brabant Wallon

    + Jean Kockerols, évêque auxiliaire pour Bruxelles

    + Leon Lemmens, évêque auxiliaire pour le Brabant Flamand et Malines

     

    Intention spéciale pour la prière universelle des messes des 1er et 2 février 2014

    Dieu notre Père, c’est avec grande confiance que nous nous tournons vers Toi au moment où notre pays risque de se doter d’une législation élargissant, dans certaines conditions, la possibilité de l’euthanasie aux mineurs d’âge. Confrontés aux graves dérives qu’une telle loi peut entraîner dans son sillage, nous te supplions d’éclairer nos consciences et celles de tous nos concitoyens et de nos responsables politiques. Ne permets pas que, par une nouvelle transgression de l’interdit de faire mourir une personne innocente, une porte s’ouvre encore plus largement, que plus personne ne pourra refermer. Fortifie en nous et chez nos concitoyens cet amour, plein d’imagination et de tendresse, qui trouve d’autres solutions pour rencontrer la douleur rebelle et la profonde détresse de nos frères et sœurs souffrants, nous t’en prions, Seigneur.

  • Une université catholique invitée par le pape à témoigner son identité sans ambiguïté

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    Non, ce n'est malheureusement pas de l'U.C.L. qu'il s'agit...

    Le Pape encourage la 'Notre Dame University' à affirmer sa catholicité (Radio Vatican)

    Mise au point claire ce jeudi midi dans la salle Clémentine au Vatican entre le Pape et la délégation de l’Université Notre Dame du Lac, un établissement catholique situé dans l’Etat de l’Indiana aux États-Unis et créé en 1842 par le père Edward Sorin, membre de la Congrégation de la Sainte-Croix. Le conseil de direction s’est rendu à Rome à l’occasion de l’inauguration de son centre universitaire dans la Ville éternelle. 

    Dans son discours, le Pape François a exprimé son souhait de voir l’université « continuer à offrir sans ambiguïté un témoignage de son identité catholique qui a présidé à sa fondation, et ce, malgré les efforts, d’où qu’ils viennent, qui tentent de diluer ce témoignage indispensable ». L’Obamacare, le système de santé mis en place par le président Obama et critiqué par l’épiscopat américain, s’est invité, sans être nommé, dans cette rencontre. 

    La remise d’un diplôme « honoris causa » à Barack Obama en 2009 ne semble pas encore avoir été digérée. A l’époque, les évêques américains avaient blâmé l’Université Notre Dame pour ce geste envers un président affichant des idées contraires à l’enseignement de l’Église. A cela, s’ajoute maintenant l’Obamacare qui contraint les institutions religieuses à financer des actes contraires à leurs convictions. C’est pourquoi le Pape encourage l’établissement à renforcer son témoignage chrétien, qui constitue son « identité propre, et à la défendre, à la conserver et à la faire progresser ». 

    Citant son Exhortation apostolique Evangelii Gaudium, le Pape François souligne « la dimension missionnaire de l’engagement à suivre le Christ qui doit être évident dans la vie des individus et dans le travail de chaque institution de l’Eglise ». Et cet engagement doit l’être tout particulièrement dans les universités catholiques, car « c’est dans leur nature de s’engager à démontrer l’harmonie de la foi et de la raison et la pertinence du message chrétien pour une vie humaine pleine et authentique. » 

    Le Pape enfonce le clou et rappelle sans ambages qu’est essentiel « le témoignage sans compromission des universités catholiques pour l’enseignement moral de l’Église, pour la liberté de soutenir cet enseignement proclamé avec autorité par le magistère des pasteurs, dans et au travers de ses institutions ». L’Université est prévenue et avec elle, tous les catholiques américains : ils ont le soutien du Pape ; à eux de ne pas baisser les bras pour défendre leurs valeurs.

  • Quand trois jeunes Verviétois partent combattre en Syrie

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    Lu sur "Sud Presse" :

    Trois jeunes Verviétois sont partis pour aller combattre en Syrie 

    Des Belges qui partent combattre en Syrie en revendiquant faire partie des « soldats d’Allah », il y en a de plus en plus. Jusqu’ici, on en parlait surtout pour Anvers et Bruxelles. Mais ce type de dérive existe aussi en Wallonie.

    C’est ainsi que trois Verviétois sont actuellement en Syrie : deux jeunes d’origine tchétchène et Redouane Hagaoui, 22 ans. Ce dernier devait logiquement prendre des vacances chez ses grands-parents au Maroc, mais n’est jamais arrivé à bon port. Lors d’un dernier contact avec sa famille, il était en Turquie et s’apprêtait à traverser la frontière syrienne. Son entourage est sous le choc.

    Que s’est-il passé pour qu’un jeune homme de 22 ans qui travaillait comme cuistot dans un restaurant de Verviers décide de prendre les armes, au nom d’un certain islam, pour aller combattre en Syrie ? Selon nos sources, personne ne se l’explique.

    L’entourage de Redouane Hagaoui est sous le choc. Ce jeune homme, bien sous tous rapports, aurait été radicalisé au sein d’une mosquée verviétoise quelques mois avant de partir. Ses proches n’auraient rien vu venir. «Il ne parle même pas bien l’arabe», s’offusque quelqu’un de son entourage qui pensait que Redouane Hagaoui était en vacances au Maroc.

    La police est prévenue. «Une enquête est en cours», nous confirme-t-on à la police sans vouloir s’étendre sur le sujet.

    Si cette soudaine envie de prendre les armes inquiète tant, c’est parce que non seulement le jeune Verviétois risque sa vie, mais aussi parce qu’un retour en Belgique comporterait des risques pour la sécurité intérieure du pays.

    Ce qui rejoint les préoccupations exprimées sur Radio Vatican :

    Le djihad des jeunes Européens

    (RV) Entretien – Le départ le 6 janvier de deux adolescents vivant à Toulouse, dans le sud-ouest de la France, pour faire le djihad en Syrie, avait provoqué une vive émotion parmi les Français. Ils découvraient l’ampleur de ce phénomène qui pousse des centaines de jeunes à tout quitter pour partir combattre aux côtés des djihadistes en Syrie. 

    Les deux adolescents de 15 et 16 ans ont finalement été retrouvés en Turquie et ont été rapatriés en France dimanche dernier. Mercredi, ils ont été placés en garde à vue à Toulouse par la direction centrale du renseignement intérieur français pour s’expliquer sur leur périple. 

    Leur exemple illustre ce que vivent des centaines, voire des milliers d’Européens, jeunes, issus des grandes villes pour la plupart, souvent en rupture sociale ou scolaire, et qui deviennent candidats au djihad, la « guerre sainte ». Ils seraient ainsi environ 250 Français à se rendre en Syrie, séduits par les discours bellicistes et radicaux de leaders charismatiques, et intimement convaincus de combattre pour une cause qu’ils estiment juste.

    Le phénomène n’est pas nouveau, -il était déjà observable au Mali, en Afghanistan, ou en Irak-, mais prend une ampleur inégalée avec le conflit syrien, ce qui n’est pas sans susciter l’inquiétude des gouvernements occidentaux.

    Interrogé par Manuella Affejee, Alain Rodier est directeur de recherche au Centre français de recherche sur le renseignement, spécialiste du terrorisme et de la criminalité organisée RealAudioMP3 

    Voir également : http://www.lalibre.be/actu/international/six-prieres-jour-et-nuit-pour-les-djihadistes-du-plat-pays-52ea82003570d7514c2d2753

  • BXL 18 février : Handicap du nouveau-né; faire vivre ou laisser mourir ?

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    L’Institut Européen de Bioéthique vous invite le

    Mardi 18 février à 20h à la conférence : 

    Handicap du nouveau-né : faire vivre, laisser mourir ? 

    par Laurence HENRY, Infirmière anesthésiste, Doctorante en Philosophie (Paris-Est Marne-la-Vallée), 
    auteur de l’essai « On ne peut imposer cela à personne » (Ed. Salvator, 2013) 

    Un drink sera offert à l’issue de la conférence.

    Lieu : Hôtel THON, rue de la loi 75, Bruxelles (Parking rue de Trèves)

    PAF : 5 euros à payer à l’entrée. 
    Inscription conseillée par mail secretariat@ieb-eib.org
     (nombre de places limitées)

    Face à un nouveau-né atteint d'un grave handicap, les soignants doivent-ils prolonger la vie à tout prix ? La tentation de l'euthanasie ou de l'eugénisme se profile-t-elle à l’horizon ? Les implications de ces décisions sont déterminantes : quel visage voulons-nous donner à notre civilisation et quel est le rôle dévolu à la médecine ?