Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • Respect de la Vie aux élections européennes : à vous de jouer !

    IMPRIMER

    De la Fondation Jérôme Lejeune :

    Respect de la vie aux Européennes : à vous de jouer !

    Les élections européennes du 25 mai prochain seront marquées par l’émergence récente et massive des enjeux relatifs à la dignité et au respect de la vie humaine.

    Vous pouvez amplifier cette émergence par deux actions simples :
    1. inviter les candidats à répondre au questionnaire ONE OF US
    2. signer la pétition de la Fondation Novae Terrae.

    1. Un questionnaire porté par le collectif ONE OF US à travers l’Europe

    Le collectif ONE OF US / UN DE NOUS, fort d’un soutien inédit en Europe - près de 2 millions de signatures présentées en audition publique devant la Commission et le Parlement européens - interpelle les candidats aux élections sur les enjeux de bioéthique : recherche sur l’embryon, sélection prénatale, PMA/GPA, euthanasie et objection de conscience. Ces sujets ne peuvent pas être ignorés lors de ce scrutin, en raison de l’intérêt qu’ils suscitent chez les citoyens et parce qu’ils devraient traduire les valeurs énoncées dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.

    Cette interpellation prend la forme d’un questionnaire quii vient d’être envoyé aux candidats en France et dans plusieurs pays européens.


    --> Son impact sera d’autant plus grand si les électeurs indiquent aux candidats qu’ils attendent leurs réponses pour faire leur choix.

    --> La Fondation Jérôme Lejeune, acteur de ONE OF US France, compte sur vous pour participer à la sensibilisation des candidats de votre circonscription en leur demandant de répondre au questionnaire (ci-dessous un exemple de courrier et ici la liste desadresses électroniques des têtes de liste).

    2. Un manifeste qui soutient l’initiative ONE OF US

    Par ailleurs, un manifeste de la fondation Novae Terrae, « Réinitialiser l’Europe ! », associée à la Fondation Jérôme Lejeune et une trentaine d’ONG européennes, consacre son 1er engagement au soutien de ONE OF US.

    Ce Manifeste demande aux candidats de défendre et promouvoir des valeurs parmi lesquelles la vie et la famille. Sa diffusion est amplifiée par une pétition signée par les citoyens qui souhaitent voir s’engager des parlementaires européens sur ces valeurs.


    --> Vous pouvez signer en ligne la pétition

    et en parler autour de vous.

     


    Proposition de courrier aux candidats

    Madame ou Monsieur,

    Vous êtes candidat pour représenter les citoyens au Parlement européen. En tant qu’électeur/trice/ dans votre circonscription, j’attire votre attention sur un enjeu déterminant pour mon vote. Il s’agit de la défense de la vie et la promotion de la dignité humaine. 

    Comme près de 2 millions de citoyens européens, j’ai signé l’initiative ONE OF US/UN DE NOUS, qui demande à l’Union européenne de stopper ses financements de programmes conduisant à détruire l’embryon humain. Comme il est l’un d’entre nous, sa vie mérite d’être protégée, comme celle de tout être humain. Cette demande faite aux institutions européennes se fonde sur les principes énoncés par la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne. Celle-ci déclare dans son premier article « La dignité humaine est inviolable. Elle doit être respectée et protégée » et dans son second : « Toute personne a droit à la vie ». En vertu de ces principes fondateurs pour la construction européenne, je vous demande d’y être attentif.

    Dans la perspective des élections du 25 mai, j’ai pris connaissance d’un questionnaire sur les enjeux de bioéthique qui vous a été adressé par le collectif UN DE NOUS. Je serais très intéressé/e/ de connaître vos positions sur les 12 enjeux abordés dans ce questionnaire. Je compte sur vous.

    Je vous prie d’agréer Madame/ou/Monsieur, l’expression de mes respectueuses salutations. 

    Prénom/Nom
    Code postal

    La Fondation Jérôme Lejeune vous remercie de votre mobilisation !

  • Le pape rappelle le caractère inviolable de la vie humaine à l'ONU

    IMPRIMER

    De la synthèse de presse quotidienne de gènéthique.org (12 mai) :

    Le pape François rappelle le caractère "inviolable" de la vie humaine devant l'ONU

     Le 9 mai, à Rome, devant le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-Moon, et les membres du Conseil des chefs de secrétariat des organismes des Nations Unies pour la coordination (CCS), le pape François a rappelé le caractère "inviolable" de la vie de chaque frère, "depuis sa conception jusqu'à son terme naturel". 

    Prenant la parole en premier, le Secrétaire général de l'ONU a rendu hommage au pape argentin pour son engagement personnel "pour éradiquer la pauvreté" et "pour la dignité humaine". En réponse, le pape François a remercié tous les membres de l'ONU, "principaux responsables du système international, pour les grands efforts accomplis en faveur, [notamment] [...] du respect de la dignité humaine, de la protection de la personne"Il les a ensuite fortement appelés à "s'opposer à l'économie de l'exclusion, à la culture du rebut et à la culture de mort, qui, malheureusement, pourrait devenir une mentalité passivement acceptée". 

    Le même week-end, le pape François a apporté son soutien à la Marche pour la vie qui s'est déroulée au Canada et plaidé pour que " 'le droit inviolable à la vie de chaque personne' reçoive 'la protection légale adéquate' ". 

     AFP 9/05/2014 - Lifesitenews (Stefano Gennarini) 09/05/2014 - Zenit.org 09/05/2014
  • L'euthanasie des nouveaux-nés et le Protocole de Groningen : un nouveau dossier de l'IEB

    IMPRIMER

    Euthanasie des nouveau-nés : le Protocole de Groningen

    Ce nouveau Dossier de l'IEB présente le Protocole de Groningen, adopté aux Pays-Bas pour l'euthanasie des nouveau-nés atteints d'une grave affection et dont la "qualité de vie" est estimée insatisfaisante. Après l'exposé de la teneur du protocole de Groningen, de son statut juridique aux Pays-Bas et de quelques statistiques, les principales critiques adressées audit protocole sont passées en revue. Enfin, la question de l’acharnement thérapeutique dans le cas spécifique des nouveau-nés est évoquée.

  • Fraternité Saint Pie X-pape François : salutations distinguées…

    IMPRIMER

    Lu sur le blog « Salon beige » :

     « Précision de Dici, organe d'informations de la FSSPX, sur la rencontre entre le pape et Mgr Fellay :

    "Le 13 décembre 2013, Mgr Fellay et ses assistants se sont rendus à Rome, à la demande de la Commission Ecclesia Dei, pour une rencontre informelle.

     A l’issue de cet entretien, Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission, a invité ses interlocuteurs à déjeuner à la salle à manger de la Maison Sainte-Marthe où ils ont été rejoints par Mgr Augustine Di Noia, secrétaire-adjoint de la Congrégation de la foi. C’est dans ce vaste réfectoire que le pape prend quotidiennement ses repas, à l’écart des autres convives.

    Mgr Pozzo a tenu à présenter Mgr Fellay au pape au moment où celui-ci quittait la salle à manger. Il y eut un bref échange où François a dit à Mgr Fellay, selon la formule de politesse habituelle, « enchanté de faire votre connaissance » ; à quoi Mgr Fellay a répondu qu’il priait beaucoup, et le pape lui a demandé de prier pour lui. Telle fut cette « rencontre » qui a duré quelques secondes."

    Réf. La FSSPX confirme la brève rencontre entre le pape et Mgr Fellay

    JPSC

  • Accès des divorcés-remariés à la communion: une lettre du Bangladesh

    IMPRIMER

    Un ami missionnaire au Bangladesh écrit à Sandro Magister. Son auteur est un missionnaire de l’Institut Pontifical pour les Missions Étrangères de Milan. Il écrit: "Si l’on avance dans la voie tracée par le cardinal Kasper, les dégâts vont être importants" . Publication sur le site « Chiesa »

     « Carlo Buzzi, 71 ans, originaire du diocèse de Milan, est en mission au Bangladesh sans interruption depuis 1975, en tant que membre de l’Institut Pontifical pour les Missions Étrangères.

    Pendant plusieurs années, il a peiné, tout seul, sans parvenir à réaliser une seule conversion. Puis le temps des premiers baptêmes est venu et ensuite les premières familles catholiques se sont constituées. Une goutte d’eau dans une mer de musulmans.

    Il s’est toujours montré très actif en faveur des plus pauvres. Par exemple en faveur des populations tribales, dont il s’est fait l’avocat, gratuitement, pour qu’elles parviennent à récupérer les terres dont elles avaient été illégalement dépouillées. Il a subi la bastonnade et on lui a jeté des pierres, il a affronté l’adversité, il a parcouru plusieurs centaines de kilomètres en moto pour se rendre dans les villages les plus reculés. Il a été s’installer aux côtés des populations tribales et des intouchables venus d'Inde pour travailler, en tant que manœuvres, à la construction d’un pont sur le Brahmapoutre, et auxquels s’opposaient les musulmans locaux. Il a construit des écoles, des dispensaires, des églises. Il les a reconstruites lorsqu’elles ont été détruites.

    Mais l'annonce de l’Évangile est toujours au centre de sa mission. Un Évangile prêché et vécu dans les formes les plus essentielles, les plus authentiques, sans compromis.

    On peut s’en rendre compte en lisant la lettre ci-dessous, qu’il a écrite au responsable de ce site web, dont il a été le camarade d’école lorsqu’ils étaient enfants, dans un petit village de Lombardie.

    Lire la suite

  • KTO: débat sur le film "Cristeros"

    IMPRIMER

     

    JPSC

  • Diocèse de Toulon-Fréjus: le séminaire de La Castille a 30 ans

    IMPRIMER

     

     

    JPSC

  • Message du pape pour la journée des vocations

    IMPRIMER

    JOURNEE DE PRIERE POUR LES VOCATIONS

    (VIS). Voici le Message du Saint-Père pour la LI Journée mondiale de prière pour les vocations du 11 mai (Vocation et témoignage de vérité):

    "L’Evangile raconte que Jésus parcourait villes et villages. Voyant les foules, il fut saisi de compassion envers elles parce qu’elles étaient désemparées et abattues comme des brebis sans berger. Alors il dit à ses disciples: La moisson est abondante, mais les ouvriers sont peu nombreux. Priez donc le Maître de la moisson d'envoyer des ouvriers pour sa moisson. Ces paroles nous surprennent, car nous savons tous qu’il faut d’abord labourer, semer et cultiver pour pouvoir ensuite, le moment venu, moissonner une récolte abondante. Jésus affirme en revanche que la moisson est abondante. Mais qui a travaillé pour que le résultat soit tel? Il n’y a qu’une seule réponse, Dieu. Evidemment, le champ dont parle Jésus est l’humanité, c’est nous. Et l’action efficace qui est à l’origine du beaucoup de fruit est la grâce de Dieu, la communion avec lui. La prière que Jésus sollicite de l’Eglise concerne donc la demande d’accroître le nombre de ceux qui sont au service de son Royaume. Saint Paul, qui a été l’un de ces collaborateurs de Dieu, s’est prodigué inlassablement pour la cause de l’Evangile et de l’Eglise. Avec la conscience de celui qui a personnellement expérimenté à quel point la volonté salvifique de Dieu est insondable, et l’initiative de la grâce est à l’origine de toute vocation, l’apôtre rappelle aux chrétiens de Corinthe qu'ils sont le champ de Dieu. C’est pourquoi naît tout d’abord dans notre cœur l’étonnement pour une moisson abondante que Dieu seul peut accorder; ensuite la gratitude pour un amour qui nous précède toujours; enfin, l’adoration pour l’œuvre qu’il a accomplie, qui demande notre libre adhésion pour agir avec lui et pour lui.

    Bien des fois nous avons prié avec les paroles du Psalmiste: Il nous a faits et nous sommes à lui, nous son peuple, son troupeau. Ou encore: C'est Jacob que le Seigneur a choisi, Israël dont il a fait son bien. Eh bien, nous sommes la propriété de Dieu non pas au sens de la possession qui rend esclaves, mais d’un lien fort qui nous unit à Dieu et entre nous, selon un pacte d’alliance qui demeure pour l’éternité car éternel est son amour. Dans le récit de la vocation du prophète Jérémie, par exemple, Dieu rappelle qu’il veille continuellement sur chacun, afin que sa Parole se réalise en nous. L’image adoptée est celle de la branche d’amandier qui fleurit avant tous les autres, annonçant la renaissance de la vie au printemps. Tout provient de lui et est don de lui, le monde, la vie, la mort, le présent, l’avenir. Mais, rassure l’apôtre, vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu. Voilà expliquée la modalité d’appartenance à Dieu: à travers le rapport unique et personnel avec Jésus, que le Baptême nous a conféré dès le début de notre renaissance à une vie nouvelle. C’est donc le Christ qui nous interpelle sans cesse par sa parole afin que nous mettions notre confiance en lui, en l’aimant de tout notre cœur, de toute notre intelligence et de toute notre force. C’est pourquoi chaque vocation, malgré la pluralité des voies, demande toujours un exode de soi-même pour centrer sa propre existence sur le Christ et sur son Evangile. Que ce soit dans la vie conjugale, que ce soit dans les formes de consécration religieuse, que ce soit dans la vie sacerdotale, il faut dépasser les manières de penser et d’agir qui ne sont pas conformes à la volonté de Dieu. C’est un exode qui nous conduit à un chemin d’adoration du Seigneur et de service à lui dans nos frères et sœurs. C’est pourquoi nous sommes tous appelés à adorer le Christ dans nos cœurs, pour nous laisser rejoindre par l’impulsion de la grâce contenue dans la semence de la Parole, qui doit croître en nous et se transformer en service concret de notre prochain. Nous ne devons pas avoir peur. Dieu suit avec passion et habileté l’œuvre sortie de ses mains, à chaque saison de la vie. Il ne nous abandonne jamais! Il a à cœur la réalisation de son projet sur nous, mais il entend cependant l’obtenir avec notre assentiment et notre collaboration.

    Lire la suite

  • Cardinal Kasper : au nom de la miséricorde

    IMPRIMER

    Lors de son premier Angélus, le pape François a recommandé un ouvrage de théologie du cardinal Kasper, un livre qui «m'a fait beaucoup de bien» ajoutait-il, parce qu'il dit que «la miséricorde change tout; elle change le monde en le rendant moins froid et plus juste».  A  propos de cet ouvrage, le site « Benoît et moi » a  traduit une interview du Cardinal Kasper parue ici https://www.commonwealmagazine.org/kasper-interview-popefrancis-vatican (extraits):

    Commonweal: Dans votre livre, «Miséricorde», vous soutenez que la miséricorde est la base de la nature de Dieu. Comment la miséricorde est-elle la clé pour comprendre Dieu?

    Cardinal Walter Kasper: (…). La relation de Dieu à Moïse dans le buisson ardent n'est pas «je suis», mais «je suis avec toi». Je suis pour toi. Je vais avec toi». Dans ce contexte, la miséricorde est déjà très fondamentale dans l'Ancien Testament. Le Dieu de l'Ancien Testament n'est pas un Dieu en colère, mais un Dieu miséricordieux (…).  C'est une question de liberté. Pardonner, c'est ma liberté, et l'autre est libre de l'accepter ou non.

    CWL: Dans votre livre, vous parlez de la seconde encyclique de Jean-Paul II, dans laquelle il écrit que la justice seule ne suffit pas, et que, parfois, la plus haute justice peut finir par devenir la plus haute injustice. Cela a-t-il été le cas à l'intérieur de l'Église elle-même, en particulier en ce qui concerne la façon dont la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a traité certains théologiens?

    Kasper: (…) La miséricorde est également un point critique pour l'Église. Elle doit la prêcher. Nous avons un sacrement de la miséricorde - le sacrement de pénitence, mais nous devons le réévaluer, je pense … Le Pape François a dit que nous devons devenir une Église pauvre pour les pauvres - c'est son programme. À cet égard, il commence une nouvelle phase de la réception du Concile.

    CWL: Vous notez également que la miséricorde et la justice ne peuvent pas être établies ici sur la terre, et que ceux qui ont essayé de créer le paradis sur terre ont plutôt créé l'enfer sur terre. Vous dites que cela est vrai aussi pour les perfectionnistes ecclésiastiques - ceux qui conçoivent l'église comme un club pour les purs. Quel est l'impact de ce point de vue au sommet de l'Église aujourd'hui ?

    Kasper: (…) J'ai l'impression que cela est très important pour le pape François. Il n'aime pas les gens dans l'Église qui condamnent les autres….

    CWL: Dans votre discours en préambule au consistoire, vous avez noté que, pour le bien de leurs enfants, beaucoup de partenaires qui ont déserté dépendent d'un nouveau partenariat, un mariage civil, qu'ils ne peuvent quitter sans une culpabilité supplémentaire. Plus loin, dans votre discours, vous parlez de la possibilité qu'un catholique divorcé et remarié puisse, après une période de pénitence, recevoir à nouveau la communion. Vous dites que ce serait un petit nombre de personnes, ceux qui veulent vraiment le sacrement et qui comprennent la réalité de leur situation et répondent aux préoccupations qu'aurait leur pasteur. Envisagez-vous une situation dans laquelle un divorcé-remarié catholique - un catholique avec un nouveau partenariat et un mariage civil - pourrait vivre avec son nouveau partenaire «comme frère et sœur» sans détruire ce partenariat (…) ?

    Kasper: L'échec d'un premier mariage n'est pas seulement lié à un comportement sexuel erroné (…).Il a échoué; il y avait un problème. Cela doit être confessé. Mais je ne peux pas penser à une situation dans laquelle un être humain est tombé dans un fossé et qu'il n'y a pas moyen de sortir. Souvent, il ne peut pas revenir à son premier mariage. (…). Mais la pénitence est la chose la plus importante - se repentir de ce qui s'est passé, et une nouvelle orientation. La nouvelle quasi-famille ou le nouveau partenariat doit être solide, vécu d'une manière chrétienne.  Est-ce que l'absolution n'est pas possible dans ce cas? Et si l'absolution, alors aussi la sainte la communion? Il y a beaucoup de thèmes, de nombreux arguments dans notre tradition catholique qui pourraient permettre cette avancée.
    Vivre ensemble comme frère et sœur? Bien sûr, j'ai beaucoup de respect pour ceux qui font cela. Mais c'est un acte héroïque, et l'héroïsme n'est pas pour le chrétien moyen. Cela pourrait également créer de nouvelles tensions (…).

    Lire la suite

  • Abus sexuels cléricaux sur mineurs : le Saint-Siège à nouveau sur la sellette de l’ONU

    IMPRIMER

    De Sébastien Maillard dans le journal « La Croix » extraits) :

    « Chiffres précis, arguments juridiques affûtés, riposte aux attaques jugées idéologiques… les deux jours d’audition publique du Saint-Siège devant le comité des Nations unies contre la torture, les 5 et 6 mai à Genève, ont été un temps d’échange difficile sur des sujets douloureux mais de haute tenue.

    La délégation vaticane, conduite par le nonce apostolique auprès de l’ONU, Mgr Silvano Tomasi, était interrogée dans le cadre de la surveillance du respect de la convention onusienne contre la torture. Un texte de 1984, signé par le Saint-Siège en 2002, et sur lequel le comité de l’ONU contre la torture a pour charge de veiller.

    Deux controverses juridiques ont dominé l’audition. La première, comme lors de l’audition en janvier devant le comité de l’ONU des droits de l’enfant, porte sur l’étendue de la responsabilité légale du Saint-Siège. Celui-ci tend à la circonscrire au seul territoire de la Cité du Vatican, ayant sur le reste de l’Église universelle une « responsabilité pastorale », selon la distinction de Mgr Tomasi sur Radio Vatican (…)..

    Mais la précaution de ne pas interférer avec les juridictions nationales propres à chaque pays ne convainc pas le rapporteur du comité de l’ONU, la juriste américaine, Felice Gaer, qui s’est montrée durant toute l’audition une experte tenace. Selon son raisonnement, tous les représentants et fonctionnaires d’un État même à l’extérieur des frontières du pays sont soumis à sa législation.

    L’autre débat a porté sur l’étendue de la notion de torture et traitements inhumains en cause dans la convention onusienne (…)..Ce n’est pas comme le viol en tant qu’arme de guerre », soulève une source vaticane. Durant l’audition, le Saint-Siège a dû, en tout état de cause, justifier dans le détail sa lutte contre les abus sexuels sur mineurs commis par des prêtres alors que son rapport de 25 pages remis en amont au comité n’y faisait pas allusion.

    En réponse aux demandes précises formulées la veille par le rapporteur Gaer, Mgr Tomasi a évoqué le nombre d’accusations crédibles contre des prêtres pédophiles transmis à la Congrégation pour la doctrine de la foi, année après année, de 2004 à 2013 inclus, donnant un total de 3 420 cas.

    Ceux-ci concernent le plus souvent des faits remontant aux années 1960, 1970 et 1980. Le nonce apostolique a également chiffré le nombre de prêtres réduits à l’état laïc sur cette même période – 848 – et ceux frappés d’autres mesures disciplinaires 2 572.  (…).Ces données, la révision du code pénal du Vatican intégrant la convention de l’ONU contre la torture et l’installation de la nouvelle commission pontificale pour la protection de l’enfance devraient amener le comité contre la torture à rendre des conclusions, avec des critiques dures, mais bien plus équilibrées et mieux formulées que celles du comité des droits de l’enfant », estime Alessandra Aula, secrétaire générale du Bureau international catholique de l’enfance (Bice), qui a suivi les deux jours d’audition, dont le « haut niveau » l’a impressionnée (…).

    Réf. Débat juridique avec le Saint-Siège au comité de l’ONU contre la torture.

    La question juridique est notamment de savoir si la  relation existant entre le Saint-Siège, organisation dotée d’une  personnalité de droit international (distincte de celle de l’Etat de la Cité du Vatican, dont la juridiction s’étend sur un millier de citoyens au plus) et les clercs de l’Eglise catholique est assimilable au lien d’autorité existant entre un commettant,quelle que soit la nature du lien, et ses préposés, statutaires, contactuels ou autres.  

    Pour le reste, il s'agir de faits souvent prescrits sur le plan pénal,  chronique d’un laisser-aller lamentable :  3 420 cas de pédophilie cléricale concernant le plus souvent des faits remontant aux années 1960, 1970 et 1980, une époque qualifiée, en son temps,  de « gulf stream de la grâce » conciliaire par le cardinal Suenens. JPSC. 

  • Officiel : le pape Paul VI sera béatifié le 19 octobre prochain

    IMPRIMER

    Lu sur le site de « 7 sur 7 » :

    le-pape-françois-lami-des-jeunes-e1375653495190.jpgD’après un communiqué de l’agence Belga : Le pape Paul VI, à la tête de l'Eglise catholique de 1963 à 1978 et qui l'a gouvernée dans la période difficile de l'après-Concile Vatican II, sera béatifié le 19 octobre, a annoncé samedi le Vatican.

    "La béatification de Paul VI, Vénérable serviteur de Dieu, aura lieu au Vatican le 19 octobre", selon un communiqué du Saint-Siège. La guérison inexpliquée d'un foetus, attribuée à l'intercession du pape Paul VI, a été reconnue par la Congrégation pour la cause des Saints comme un miracle permettant sa béatification. 

    Homme d'avant Vatican II, un moment bras droit de Pie XII, Giovanni Battista Montini, né en 1897, est devenu pontife en juin 1963 sous le nom de Paul VI, après la mort de Jean XXIII. C'est lui qui a mené à son terme Vatican II (1962-65), initié par son prédécesseur. Un concile "oecuménique" qui a ouvert l'Eglise catholique aux autres religions et à la société. Il en sera le principal artisan, et c'est de ce travail considérable que le pape italien est remercié par le pape François, qui, comme prêtre, a été formé par la pensée de ce même Concile. Mais Paul VI a été rendu impopulaire par l'encyclique "Humanae Vitae" en 1968 qui recommandait aux catholiques de ne pas recourir à la pilule. 

    Le 27 avril, les papes Jean Paul II et Jean XXIII ont été canonisés au cours d'une cérémonie présidée par François place Saint-Pierre. »

     

    VOTRE IMPRESSION SUR CET ARTICLE?

    Réf. Le pape Paul VI sera béatifié le 19 octobre . Ce pape tourmenté était aussi, sous bien des aspects, un esprit "moderne" et à tout le moins complexe, comme le montre le "Paul VI secret" publié par son ami, feu l'académicien Jean Guitton. JPSC

  • BXL, 15 mai : Journée Europe à l'Institut Sophia

    IMPRIMER

    Journée Europe !

    A la veille des élections européennes, l’Institut Sophia organise le jeudi 15 mai 2014 de 10 à 16 heures une journée particulière...

    Vous y êtes invités !

    Deux orateurs de choix : 

     - 10h : Exposé par le Père Edouard Herr s.j., Prof. à l'Institut d'Etudes Théologiques (IET) :

    « Vision chrétienne de la construction européenne »

     14h : Exposé par Monsieur Ricardo RIBERA d'ALCALA, Directeur-général des politiques internes de l'Union Européenne :

     "Le Projet européen aujourd'hui : une perspective du Parlement Européen".

    Cette journée est ouverte à tous ! 

    PAF : 5 euros - Lunch (pique-nique sorti du sac)

    Rendez-vous : au siège de la COMECE (Commission des Episcopats de la Communauté Européenne), 19, Square de Meeûs | B-1050 Bruxelles

    Inscriptions souhaitées : institutsophia@yahoo.fr