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  • Irak: les djihadistes revendiquent la décapitation d'un journaliste américain

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    Lu sur le site web de "L'Express"

    Ce sont des images d'une rare violence: Les djihadistes, qui ont perdu du terrain en Irak après des frappes des Etats-Unis, revendiquent la décapitation d'un journaliste américain dans une vidéo diffusée sur Internet mardi soir. L'Etat islamique (EI) y montre un homme masqué et habillé de noir qui semble couper la gorge de James Foley, un journaliste américain qui avait été enlevé par des hommes armés en novembre 2012 en Syrie.  

    "Nous n'avons jamais été aussi fiers de notre fils Jim", a réagi sa mère, Diane Foley, dans un message sur Facebook. "Il a donné sa vie en essayant de montrer au monde les souffrances du peuple syrien." "Nous implorons les ravisseurs d'épargner la vie des autres otages. Comme Jim, ils sont innocents. Ils n'ont aucun pouvoir sur la politique du gouvernement américain en Irak, en Syrie ou ailleurs dans le monde", a-t-elle ajouté.

     Un deuxième journaliste apparaît sur la vidéo

     "Nous avons vu une vidéo qui prétend montrer le meurtre du citoyen américain James Foley par l'EI. Si elle est authentique, nous sommes horrifiés par le meurtre brutal d'un journaliste américain innocent et exprimons nos sincères condoléances à sa famille et ses amis", a indiqué Caitlin Hayden, porte-parole du Conseil de sécurité nationale dans un communiqué. Les services américains vont chercher à vérifier l'authenticité des images. 

    Dans cette vidéo, les djihadistes montrent aussi un autre journaliste américain identifié comme étant Steven Sotloff. Ils menacent de l'exécuter à son tour si le président américain Barack Obama ne met pas fin aux frappes aériennes américaines en Irak. Les deux journalistes sont vêtus d'une tenue orange, qui rappelle celle des prisonniers de Guantanamo. 

    Sur Twitter, nombreux sont ceux qui appellent ce mercredi à ne pas regarder ni partager la vidéo sur les réseaux sociaux pour respecter la mémoire de James Foley. Selon eux, reprendre les vidéos des djihadistes, cela à jouer le jeu de l'Etat islamique. Ils s'expriment notamment sous le hashtag #ISISmediaBlackOut. Les parents du journaliste sont peuvent d'ailleurs exiger le retrait de twitter des images de la scène, a expliqué un resopnsable de la plateforme.

     Réf. Irak: les djihadistes revendiquent la décapitation d'un journaliste américain

     Lire aussi: que penser du sondage selon lequel 15% des Français soutiennent l'Etat islamique? 

    JPSC

  • En Bosnie-Herzégovine, les catholiques sont discriminés

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    Extrait du Bulletin de l'Aide à l'Eglise en Détresse d'août-septembre 2014 :

    Il y a cent ans éclatait la première guerre mondiale. Le prétexte fut l’assassinat à Sarajevo de l’archiduc austro-hongrois François-Ferdinand et de son épouse. Quelle est la situation des chrétiens en Bosnie-Herzégovine aujourd’hui ? Qu’en est-il de l’aide de l’Europe ? Réponses du cardinal Vinko Puljic, archevêque de Sarajevo.

    Comment voyez-vous l’évolution de la situation des catholiques ces cent dernières années ?

    Selon nos statistiques, 458 990 catholiques vivaient en Bosnie-Herzégovine en 1914. Avant la seconde guerre mondiale, ils étaient 640 501. Et avant la dernière guerre, donc en 1991, les statistiques indiquaient 812 256 catholiques. Mais vingt ans plus tard, leur nombre a presque été divisé par deux : 443 084. Les familles catholiques ont toujours été les premières écoles de la foi. Mais à cause de la guerre de 1991, beaucoup de familles ont dû fuir, et ce sont surtout les personnes âgées qui sont revenues. La politique ne favorise pas le retour des catholiques. Aujourd’hui, il y a un manque de jeunes familles et donc de vocations religieuses.

    Les chrétiens vivent-ils aujourd’hui dans une plus grande paix qu’il y a 100 ans ?

    Sous la domination ottomane, les chrétiens étaient victimes de discrimination. Depuis 1914, une période de tolérance a commencé. L’administration ecclésiastique a été rétablie, ainsi que les écoles, églises et cathédrales qui ont été reconstruites. Aujourd’hui, l’Église catholique en Bosnie-Herzégovine est un pont entre Orient et Occident, d’un point de vue culturel et religieux. Sur cette voie du dialogue, l’éducation dans les écoles catholiques joue un rôle de premier plan. C’est aussi à cela que sert le Centre de jeunesse Jean-Paul II avec des programmes qui aident chacun à vivre sa propre identité.

    Il y a tant de choses que nous pouvons faire ensemble pour le bien de tous. Cet esprit de solidarité existe aussi chez beaucoup de musulmans. Mais depuis la guerre de 1991-1995, les relations ont changé. L’influence des pays arabes est devenue plus forte. La radicalisation se développe. Cela dérange même les vieux musulmans qui ont toujours vécu avec les chrétiens. Mais l’argent compte, surtout en politique. A cela s’ajoute l’incertitude juridique, surtout pour les catholiques.

    Les chrétiens reçoivent-ils de l’aide de l’Europe ?

    Très diversement. Deux exemples : quand l’Église orthodoxe serbe a commencé la reconstruction des églises orthodoxes détruites à Mostar, tous les représentants internationaux l’ont soutenue. Même chose pour celles de Sarajevo. Quand les musulmans ont commencé la restauration de la mosquée de Banja Luka, ils ont obtenu le soutien du gouvernement américain. Mais quand nous, catholiques, avons demandé de l’aide, on nous a répondu qu’on ne soutenait pas les Églises mais seulement le patrimoine culturel. L’Eglise catholique n’en fait-elle pas partie ? Il en va de même pour ce qui est du soutien aux réfugiés souhaitant rentrer. Beaucoup pour les autres, et peu, voire rien, pour les catholiques.

    La région récupère-t-elle de la catastrophe naturelle du printemps ?

    Quarante paroisses de mon archidiocèse ont été inondées. Dans vingt d’entre elles, les pertes sont totales. La première vague de solidarité a été formidable, c’était une question de survie. Maintenant, il s’agit de vivre. Le bétail a été décimé, les granges, maisons et meubles sont détruits. Beaucoup de gens n’ont tout simplement plus la force de recommencer à zéro. L’État a échoué. Personne ne se soucie des invasions de moustiques, ni de la réparation des digues fluviales endommagées. Mais le plus gros problème est la création d’emplois, le développement économique. De quoi allons-nous vivre ?

  • Le pape et l’Irak : Les chrétiens d’Erbil restent dubitatifs

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    D'Agnès Richieri, correspondante en Irak du journal « La Croix » :

    « Seul le gouvernement régional du Kurdistan semble avoir suivi de près l’intervention papale. Au camp de Mar Youssef d’Erbil ce matin, les déplacés chrétiens ne manifestent pas d’enthousiasme particulier. Il fait déjà chaud et une tempête de sable s’est abattue sur la ville.

    « Les choses n’avancent pas, ici »

    « Ah bon, le pape s’est prononcé en faveur d’une intervention en Irak ? », répète Amir, un réfugié de quarante ans venu de Qaraqosh. Lassé de ces médias occidentaux qui viennent faire leurs interviews comme on fait ses courses, il hausse les épaules et s’éloigne.

    Autour, personne ne semble être au courant. À peine sont-ils intrigués par la nouvelle. « Ils (la hiérarchie ecclésiale) ne font toujours que parler, explique Souleimane, lui aussi réfugié de Qaraqosh. Sans Internet ni télévision, on ne sait pas ce qu’ils disent. Mais ce qu’on voit, c’est que les choses n’avancent pas ici. »

    Pas d’aide de Bagdad, ni du Kurdistan 

    Depuis deux semaines, les déplacés chrétiens sont pris en charge exclusivement par l’Église et la communauté chrétienne d’Erbil, avec l’aide ici et là d’organisations internationales.

    L’aide promise par le gouvernement central de Bagdad puis par le gouvernement régional du Kurdistan n’est toujours pas arrivée.

     La logistique avant tout 

    Mgr Georges Casmoussa, ancien archevêque syrien-catholique de Mossoul, comprend bien ses ouailles. Lui non plus n’a pas entendu parler de l’intervention du pape, pris comme il est par la logistique du nouveau camp qui vient d’ouvrir en face de l’église : « Que le pape soutienne l’entente occidentale pour chasser Daesh (nom arabe de l’État islamique, NDLR) de cette région et que cette chasse mène ensuite à la libération des régions chrétiennes, yézidies etc., c’est aussi pour sauvegarder les intérêts du Kurdistan et donc l’Occident », commente-t-il.

    Les seuls qui semblent avoir suivi de près l’intervention papale sont les membres du gouvernement régional du Kurdistan, qui se positionne habilement depuis quelques semaines comme une terre de minorités et de défenseurs des droits de l’homme.

    « On apprécie le soutien du Vatican, remercie Sirwan Zahawi, conseiller juridique du premier ministre kurde. Mais on espérait plus, notamment une visite du pape, comme reconnaissance de la coexistence pacifique qu’offrent les Kurdes. »

     La perennité de la communauté 

    « Cette intervention papale va faire le tour des médias pendant quelques jours, ajoute Mgr Casmoussa. On va analyser ce que ça représente en termes de Guerre Sainte etc. mais l’on oubliera encore l’essentiel qui est le respect de la liberté et le droit à la vie des chrétiens d’Orient. »

    À ses yeux, protéger les terres chrétiennes ne suffira pas à assurer la pérennité de sa communauté. « Seules des garanties locales, à travers une évolution des mentalités et des droits égaux reconnus dans la Constitution irakienne, pourront accomplir cela, explique-t-il. Seulement voilà des années que nous demandons une pression internationale sur Bagdad pour l’obtenir, en vain. Nous écrivons donc à mes yeux les dernières lignes de notre histoire en Irak. »

    Ref. Les chrétiens d’Erbil restent dubitatifs

    Dans l’avion qui ramenait le pape de Séoul à Rome, à la question d’un journaliste américain : « Alors que les États-Unis ont commencé à bombarder les terroristes en Irak pour prévenir un génocide, soutenez-vous ces frappes ? », François avait répondu qu’il est « licite d’arrêter l’agresseur injuste.  Je dis bien ‘arrêter’, je ne dis pas bombarder ou faire la guerre. Les moyens de l’arrêter devront être évalués ». Le pape n’a donc pas fermé la porte à une intervention militaire, mais il n’a pas non plus donné son approbation aux opérations américaines actuelles. Le problème, à ses yeux, tient à ce que les États-Unis ont décidé de manière unilatérale leur intervention militaire. Or, pour le pape, « un pays ne peut pas juger tout seul comment arrêter l’agresseur injuste ».  

    A ce train là, le Califat islamiste aurait donc encore quelques beaux jours devant lui. Mgr Silvano Tomasi, représentant permanent du Saint-Siège à l’ONU avait été beaucoup moins en retrait,  estimant, dès le 9 août : « peut-être  l’action militaire est–elle nécessaire en ce moment pour arrêter l’avancée des djihadistes en Irak ».

    Quant à une éventuelle visite aux réfugiés, le pape François s’est montré plutôt évasif  (« en ce moment ce n’est pas la meilleure chose à faire »).

    JPSC

  • Centième anniversaire du génocide des Arméniens : le pape François célèbrera une messe

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    Le 12 avril 2015, le pape Francois célèbrera une messe pour la mémoire des 1.500.000 armeniens victimes du génocide de 1915. Il devrait appeller à la reconnaissance internationale du génocide des Armeniens.

    source

    http://www.prensaarmenia.com.ar/2014/08/pope-francis-will-celebrate-mass-for.html

  • Chrétiens persécutés : dans l'Orient compliqué, ne jamais abandonner ses amis

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    De Renaud Girard sur « Figaro-Vox » ;

    "Il aura fallu attendre l'été 2014 pour que le grand public occidental réalise enfin le drame de l'éradication des Chrétiens d'Orient. Le phénomène n'est pas nouveau, mais il s'est accéléré depuis la chute de Mossoul aux main des  fanatiques de l'État islamique (Isis, selon son acronyme anglais).Dans cette ville de Haute Mésopotamie baignée par le Tigre, qui est l'antique Ninive, le christianisme remontait au 4ème siècle.

    Devant ces photos de jeunes chrétiens crucifiés pour avoir refusé d'abjurer leur foi, l'Occident se rend compte de l'extraordinaire gâchis qu'il a provoqué en Irak. Quoi, c'est cela le résultat des interventions militaires occidentales entre le Tigre et l'Euphrate! Deux invasions terrestres de l'Irak (l'une avortée en février 1991, l'autre totale en mars 2003), toutes les deux ordonnées par des présidents américains chrétiens pratiquants, pour aboutir à ces crucifixions! A Mossoul sous Saddam Hussein, il était dangereux de faire de la politique. En revanche, chacun pouvait y pratiquer son culte à sa guise et les femmes pouvaient marcher librement dans la rue, voilées ou non, sans que personne ne vienne les inquiéter. Je me souviens du père dominicain Youssef Thomas qui, en février 2003 à Bagdad, se réjouissait secrètement devant moi de l'arrivée des Américains, pensant qu'ils allaient réussir à y implanter la liberté politique, la démocratie et l'État de droit. Combien d'espoirs de citoyens irakiens sincères George W. Bush et Tony Blair ont-ils trahis! Que les États-Unis utilisent aujourd'hui leur aviation et leurs forces spéciales pour endiguer la vague noire du fanatisme islamique de l'Isis est la moindre des choses. Le fiasco anglo-américain en Irak de 2003-2010 représente un gigantesque abandon des chrétiens, car c'est cette communauté ancestrale qui a payé le plus cher le prix du chaos. Sourds aux conseils de leur allié français, les anglo-saxons ont commis une grave faute politique en envahissant l'Irak le 20 mars 2003. Mais ils en ont commis une encore plus grave, morale et stratégique, en se retirant sans avoir réussi à construire le «Nouveau Moyen-Orient» démocratique qu'ils avaient imprudemment promis urbi et orbi. En abandonnant à leur sort les Irakiens qui avaient cru en elle - au premier rang desquels les chrétiens -, l'Amérique n'a pas commis qu'une faute morale. Stratégiquement, elle a perdu son pouvoir dissuasif dans le monde arabo-musulman. Au Moyen-Orient, si vous abandonnez un ami, c'est que vous êtes faible. Et vos ennemis ne tarderont jamais beaucoup à venir exploiter votre faiblesse.

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  • Tournai, du 31 août au 20 septembre : "Musiques à la Cathédrale"

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    Affiche_Musica2014_A4.jpg

    La 6e édition du festival "Musiques à la cathédrale" se déroulera du 31 août au 20 septembre 2014.

    Encouragés par le succès des saisons précédentes et l'accueil enthousiaste du public, nous proposons cette année encore une programmation de haut niveau qui fait la part belle à la musique vocale et instrumentale sans oublier l'orgue ni la trompette. 
    Découvrez vite le programme et les artistes sur notre site.

    A très bientôt dans la cathédrale de Tournai!

    L'équipe de musiCA

  • Collecte de dons pour les Chrétiens d'Orient

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    Des C-130 belges décolleront mercredi ou jeudi  pour une mission humanitaire en. L’Eglise de Belgique a lancé un appel urgent pour collecter des .

    Dans le cadre de l’opération « Chrétiens d’Orient-Chrétiens d’Occident: unis et solidaires, pour vivre en paix et en dialogue », l’Eglise de Belgique a lancé un appel urgent aux dons. Des collectes de médicaments, de nourriture et  de vêtements sont organisées dans plusieurs église ou monastères de la région bruxelloise. Une collecte d’argent a déjà été organisée dans les églises le 15 aout, mais c’est aujourd’hui un appel aux vivres qui est lancé. Ces biens seront acheminés par des C-130 belges vers les populations chrétiennes qui doivent fuir les régions tombées aux mains des djihadistes de l’Etat Islamique. Ces populations ont un besoin urgent de recevoir des vivres non périssables (riz, pâtes, ou aliments en conserves en priorité), mais aussi des médicaments, des vêtements et des couvertures.

    A noter que des dons d’argents peuvent aussi être versés directement sur les comptes de Caritas International et d’Aide à l’Eglise en Détresse, avec la mention « Moyen-Orient. » Sachez qu’une attestation fiscale est fournie pour chaque don effectué.

    Lieux de récoltes pour l’opération « Chrétiens d’Orient-Chrétiens d’Occident: unis et solidaires, pour vivre en paix et en dialogue » :

    • Eglise Sainte Thérèse, Rogierlaan 350 in Schaarbeek
    • Monastère St Charbel, rue Armand De Moor 2, 1421 Ophain-Bois-Seigneur-Isaac
    • Sint-Jobkerk/Eglise St Job : Place Saint-Job, 1180 Uccle
    • Eglise St Jean Chrysostome, rue de l’Orient 41, 1040 Etterbeek
    • Eglise Ste Marie Mère de Dieu, rue Jacobs Fontaine 122, 1090 Jette / Contacter   T 02 426 95 89 (pater Sabri)
    • Eglise St Georges, rue Léopold I 296, 1090 Jette
    • Notre Dame du Liban: avenue des Grenadiers 27, 1050 Ixelles

    Vos dons financiers à :

    Caritas International - http://www.caritas-int.be/fr/

    Aide à l’Église en Détresse don socio-caritatif via Aide et Espoir: CBC 196-0135761-16  IBAN: BE72 1960 1357 6116  BIC: CREGBEBB (avec attestation fiscale pour tout don supérieur ou égal à 40€). IBAN: BE25 1960 0933 4182 BIC: CREGBEBB (sans attestation fiscale)

    source

  • Irak : le diocèse de Liège récolte du paracetamol

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    Opération Paracetamol !

    Le défi du Diocèse de  pour les Chrétiens d’Irak !

    Des C-130 belges devrait décoller fin de cette semaine pour une mission humanitaire en Irak afin de les acheminer.

    Dans le cadre de l’opération « Chrétiens d’Orient-Chrétiens d’Occident: unis et solidaires, pour vivre en paix et en dialogue », le  a décidé d’organiser une récolte de paracetamol ce mercredi 20 août de 9 à 14 heures au 25 rue de l’Evêché à 4000 Liège. Ils seront embarqués dans les avions à destination de l’Irak.

    Les Chrétiens d’Orient, en ont grand besoin ! Parlez en autour de vous, on compte sur nous !

    A retenir  le grand rendez-vous pour l’opération Paracetamol du Diocèse de Liège :

    Collecte de  mercredi 20 août de 9 à 14 h au 25 rue de l’Evêché, 4000 à Liège ! Au profit de nos frères et soeurs d’Irak.

    Une collecte d’argent a déjà été organisée dans les églises le 15 août. A noter que des dons d’argents peuvent aussi être versés directement sur les comptes de Caritas International et d’Aide à l’Eglise en Détresse, avec la mention « Moyen-Orient. » Sachez qu’une attestation fiscale est fournie pour chaque don effectué. Compte BE88 0000 0000 4141, de Caritas, qui a déjà commencé sur place son travail d’aide au réfugiés.

    « L’Europe ne peut vivre indifférente quand de nombreuses guerres s’enflamment autour du continent ! » a déclaré Mgr Delville, notre Evêque dans son homélie du 15 août.

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  • L'Apôtre, un film à découvrir

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    cheyenne_carron_interview_diocese_64.jpgRencontre avec la réalisatrice sur le site du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron :

    Cheyenne Carron est une jeune réalisatrice, productrice et scénariste française. A l'occasion de la parution prochaine de son nouveau film, l'Apôtre, nous avons souhaité l'interviewer, ce qu'elle a gracieusement accepté de faire pour le site www.diocese64.org.

    Ce qui anime cette femme? la charité. Cette charité pousse le héros de son film à se convertir à la suite d'un événement bouleversant qu'elle même a réellement vécu ; et la mène aussi sur le chemin de son baptême qui aura lieu à Pâques.

    Silence...on tourne!propos recueillis par Thibault Luret pour le site www.diocese64.org

    Cheyenne, pourriez-vous présenter le film "l'Apôtre" dont vous êtes la réalisatrice?

    L'Apôtre est mon cinquième long métrage. Ce film raconte le récit d'un jeune musulman appelé à devenir imam, mais qui voit son identité bouleversée alors qu'il est touché par l'amour du Christ. Dans un chaos familial qui l'oppose à son frère, Akim tentera de se faire accepter par les siens. Lire l'interview complète réalisée sur le site officiel de Cheyenne Carron

    Pour les chrétiens, l'évangélisation est une mission fondamentale: étiez-vous, à l'origine du projet, animée par cette volonté de témoigner?

    L'origine du projet est marqué par un événement bouleversant que j'ai vécu lorsque j'avais 19 ans et dont j'ai voulu, par ce film, conserver la trace. La sœur du prêtre de mon village a été tuée. Étranglée par le fils de ses voisins. Je connaissais cette femme, elle était d’une bonté rare. Après le meurtre, le prêtre a dit qu’il souhaitait rester vivre auprès des parents du meurtrier de sa soeur, car sa présence les aiderait à vivre. C’était une famille musulmane d’origine marocaine. Ces paroles et ces actes m’ont profondément marquée.

    Cet acte de Charité si beau est, dans le film, le point de départ du désir de conversion de mon héros, Akim. Touché par ce message, il décide d’aller sur le chemin de la conversion.

    Le film l'Apôtre c'est avant tout pour moi une volonté de laisser le souvenir d'un saint homme anonyme que j'ai connu dans ma jeunesse. Il s'agit de ce prêtre. Des saints anonymes catholiques, il en existe beaucoup en France!

    Par ce film, j'ai voulu que le geste de ce prêtre à la mort de sa soeur soit pour toujours gravé quelque part, et qu'on ne l'oublie jamais.

    Pour vous, qu'est-ce-qu'un apôtre?

    Un héros. Car aujourd'hui, l'Eglise et les chrétiens sont régulièrement malmenés. Y compris en France!

    Un apôtre est quelqu'un qui témoigne de sa foi, au risque de ne pas suivre l'air du temps, la mode, ou la "bien-pensance".

    Comment être apôtre aujourd'hui?

    Je n'ai pas de "marche à suivre". Selon moi, chacun doit trouver sa voie. Ce qui est sûr, par contre, c'est que notre Église a besoin de fidèles courageux !

    Les relations avec les chrétiens sont régulièrement entachées par des actes de violence. Condamnez-vous ces actes anti-chrétiens?

    Les actes de violence contre les chrétiens sont le fait d'une minorité d'extrémistes qui ne sont réellement combattus par personne. Si tel était le cas, les massacres auraient déjà cessé ou tout du moins diminué.

    Étonnamment, en France, on a trop souvent tendance à défendre les "rebelles" syriens ou libyens alors que ce sont ceux-là même qui persécutent les chrétiens.

    Par ce film vous montrez malgré cela que le "pardon" coûte, mais qu'il sauve et guérit les blessures. Pardonnez-vous facilement? Acceptez-vous que Dieu puisse aussi vous pardonner?

    Le plus bel exemple de pardon, je l'ai eu en exemple par le prêtre de ma jeunesse. Ce prêtre m'a montré la grandeur de l'Amour qui anime les chrétiens, il est mon exemple.

    Il y a deux ans, j'ai commencé mon chemin vers le baptême. Je suis Catéchumène, et serai baptisée à la Veillée pascale 2014. Et pourtant je me sens encore bien loin d'atteindre un bon niveau de piété!

    Effectivement le pardon guérit de tout. Mais il y a des "pardons" que j'ai encore bien du mal à donner..

    Pour vous, un évêque doit-il, en pasteur, être à la tête des catholiques pour annoncer au monde ce qu'ils ont à lui dire?

    Absolument.

    Vous appartenez à l'univers du cinéma, de l'art et de la culture. Alors que beaucoup de vos confrères ont tendance à avoir un regard idéologique sur l'Eglise, vous apparaissez comme une exception. Le revendiquez-vous?

    Je ne "revendique" rien. Il en est ainsi et c'est tout. Moi j'aime l'Eglise, et je le dis, peu importe l'univers culturel qui m'entoure.

    Quelle est votre saint(e) préféré(e)?

    Sainte Clothilde ! Elle était l'épouse de Clovis, premier roi des Francs, qui s'est converti au christianisme. C'est elle qui l'a aidé dans son chemin de conversion. Elle était très pieuse. C'était une bonne reine, une bonne mère et la première reine catholique canonisée!

    Un petit mot pour les catholiques du Sud-Ouest?

    Pour les catholique du Sud-ouest, comme pour tous les autres: Soyons tous solidaires où que nous soyons. Et affirmons notre foi avec fierté, douceur et joie!

    Se procurer le DVD du film qui risque peu de passer sur vos écrans...

  • Quand le pape répond aux journalistes sur l'actualité de l'Eglise et du monde

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    Sur Radio Vatican :

    Dans son avion de retour de Corée du Sud, le Pape François a répondu aux questions des journalistes comme il l’avait promis à l’aller, évoquant des questions directement liées à son voyage, mais aussi les grands sujets internationaux ou d’autres questions touchant à son style d’exercice de la papauté.

    Irak : « il est licite d'arrêter l'agresseur »

    Le Pape François a précisé la position du Saint-Siège sur l'intervention en Irak. « Je peux dire qu’il est licite d’arrêter l’agresseur. Je souligne le verbe : arrêter, je ne dis pas bombarder. Nous devons avoir de la mémoire, n’est-ce pas ? Tant de fois sous cette excuse les puissances se sont emparées des peuples et ont fait une vraie guerre de conquête ! », s’est exclamé le Pape, dans une allusion implicite notamment à l’intervention américaine de 2003 en Irak, à laquelle le Pape Jean-Paul II s’était opposé avec fermeté. « Une seule nation ne peut pas décider comment arrêter cela », a rappelé le Pape en insistant sur l’importance du rôle des Nations Unies pour décider d’une réponse collective pour arrêter « l’agresseur injuste ».

    Il a aussi insisté sur l’urgence d’une aide à apporter à toutes les personnes en situation d’exode en Irak, et pas seulement les chrétiens. « On me parle des chrétiens, pauvres chrétiens, c’est vrai, il y a tant de martyrs. Mais il y a des hommes et des femmes, des minorités religieuses, pas toutes chrétiennes, et toutes sont égales. »

    Il n’a pas démenti le projet d’une visite apostolique en Irak, bien qu’elle pose d’évidents problèmes logistiques et diplomatiques. « Nous avons dit, si c’est nécessaire, quand nous revenons de Corée, nous pouvons aller là. C’est une des possibilités. En ce moment ce n’est pas la meilleure chose à faire, mais je suis disposé à cela. »

    « La prière pour la Terre Sainte n'a pas été un échec »

    Interpellé sur la prière du 8 juin qui avait réuni le président israélien Shimon Peres et le président palestinien Mahmoud Abbas au Vatican, suivie à peine un mois plus tard d'une guerre dans la Bande de Gaza, François a répondu que « cette prière pour la paix n’a absolument pas été un échec. Premièrement, l’initiative n’est pas venue de moi, l’initiative de prier ensemble est venue des deux présidents d’Israël et de Palestine. Après cela, est arrivé ce qui est arrivé. Mais ceci est conjoncturel. Cette rencontre n’était pas conjoncturelle. C’est une dimension fondamentale de l’attitude humaine, la prière. Maintenant la fumée des bombes, de la guerre ne laisse pas voir la porte, mais la porte reste ouverte. Et je crois en Dieu, je crois que le Seigneur regarde cette porte et tous ceux qui prient et demandent qu’Il nous aide. »

    « La torture est un péché mortel » 

    À l’évocation de sa rencontre avec les femmes de réconfort, ces femmes coréennes contraintes de se prostituer par les occupants japonais durant la Seconde guerre mondiale, François est revenu sur les actes de cruauté rapportés dans les conflits contemporains. « Nous devons nous arrêter et penser un peu au niveau de cruauté auquel nous sommes arrivés. Le niveau de cruauté de l’humanité en ce moment, est un peu effrayant », s’est attristé François, qui s’est aussi élevé contre la pratique de la torture. « Aujourd’hui la torture est un des moyens quasiment, je dirais, "ordinaires" dans les comportements des services secrets, des processus judiciaires. Mais la torture est un péché contre l’humanité, et aux catholiques je dis : torturer une personne est un péché mortel, un péché grave ! »

    « J'aime le peuple chinois »

    Concernant les relations du Saint-Siège avec la République populaire de Chine, François a appelé à relire la lettre envoyée aux Chinois par le Pape Benoît XVI en 2007. « Cette lettre aujourd’hui est actuelle, fondamentale, ça fait du bien de la lire. »

    Sur la question des relations diplomatiques, « Le Saint-Siège est ouvert aux contacts. Toujours parce que j’ai une véritable estime pour le peuple chinois. » Il a dit vouloir se rendre en Chine, dès « demain » si c'était possible. Le Pape a aussi fait allusion au jésuite italien Matteo Ricci, une figure du XVIe siècle qui fait consensus, estimée par les autorités de la République populaire de Chine en raison de sa profonde connaissance et de son respect de la culture chinoise.

    Le point sur ses prochains voyages

    Le Pape a précisé le sens de son prochain voyage, en Albanie, le 21 septembre prochain, avec une première raison liée à l’actualité : « Je vais en Albanie parce qu’ils ont réussi à faire un gouvernement d’unité nationale avec les musulmans, les orthodoxes et les catholiques, avec un conseil interreligieux qui aide beaucoup et est équilibré. La présence du Pape est pour dire à tous les peuples : mais si, nous pouvons travailler ensemble ! » L’autre raison avancée par François, plus connue, se situe sur le plan historique : « cela a été sur le plan religieux l’unique pays communiste qui dans sa constitution avait mis en place l’athéisme pratique. Il y a eu 1820 églises détruites ! J’ai donc senti que je devais y aller. »

    Il a par ailleurs confirmé son intention de se rendre aux États-Unis en septembre 2015, pour la rencontre mondiale des familles à Philadephie, ainsi qu’à Washington à l’invitation du président Barack Obama pour une intervention devant le Congrès, et à New York pour une visite au siège de l’ONU, à l’invitation du secrétaire général Ban Ki-Moon. Il n’exclut pas non plus une étape au Mexique, au sanctuaire de Guadalupe.

    Enfin, François affirme avoir reçu « une pluie d’invitations pour venir en Espagne », venant du roi comme de l’épiscopat. Des visites à Saint-Jacques-de-Compostelle et à Avila sont envisagées, mais « rien n’est décidé pour l’instant ». L’année 2015 marquera le cinquième centenaire de la naissance de Sainte Thérèse d’Avila. En 1982, c’est à l’occasion du quatrième centenaire de son décès que Jean-Paul II avait effectué sa première tournée en Espagne.

    Une relation fraternelle avec Benoît XVI

    François s’est montré particulièrement attaché à son prédecesseur, qu’il rencontre fréquemment sans que cela ne donne désormais lieu à une communication particulière. « Avec Benoit XVI, nous nous voyons. Je suis allé le voir juste avant de partir en Corée. Il m’avait envoyé deux semaines avant un texte intéressant, il me demandait mon opinion. Notre rapport est de frères, vraiment. C’est un homme avec une sagesse, des nuances, ça me fait du bien de l’écouter, et aussi il m’encourage. »

    François est revenu sur la question de sa démission en février 2013, en précisant qu’il suivrait probablement son exemple :  « peut-être que ça ne plait pas à certains théologiens, mais je ne pense pas que le Pape émérite soit une exception. Il y a 70 ans, les évêques émérites n’existaient pas aujourd’hui ils sont une institution, je pense que le Pape émérite est déjà une institution. Moi je ferai la même chose, il a ouvert une porte qui est institutionnelle, qui n’est pas exceptionnelle. »

    Pas de vacances estivales pour le Pape

    Le Pape François, c’est désormais entré dans les mœurs au Vatican, ne prend pas de vacances. « La dernière fois que je suis parti en vacances en-dehors de Buenos Aires, avec la communauté jésuite, c’était en 1975, a-t-il avoué, tout en affirmant avoir pu prendre un rythme plus calme cet été. Je change de rythme, je dors un peu plus, je lis les choses qui me plaisent, j’écoute de la musique, je prie plus. En juillet et une partie du mois d’août j’ai fait cela, et ça va bien ! J’ai lu un livre, intéressant. Le titre : "Rejouis-toi d’être névrosé". J’ai quelques névroses, l’un d’elles est que je suis trop attaché à la maison…», a-t-il affirmé avec humour.

    Une popularité prise avec humilité

    Interrogé sur sa popularité à l’échelle mondiale, qui ne se dément pas après un an et demi de pontificat, François répond : « Je vis ma popularité en remerciant le Seigneur que son peuple soit heureux ! Intérieurement, je cherche à penser à mes péchés et à mes erreurs pour ne pas m’y croire, parce que je sais que cela durera peu de temps, peut-être deux ou trois ans, et ensuite, à la maison du Père. » Le Pape a redit son pressentiment d’un pontificat court, tout en avouant  « ce n’est pas sage d'avoir dit cela ! ».

    Une encyclique sur l'écologie toujours en préparation

    L’encyclique sur la protection de l’environnement, évoquée déjà en janvier dernier par le président français François Hollande, est toujours en cours de préparation, en liaison notamment avec le cardinal Peter Turkson, président du Conseil pontifical Juste et Paix. Mais face aux incertitudes scientifiques, François se montre prudent et affirme « sa volonté d’aller à l’essentiel sur ce qui peut être affirmé avec sécurité ».

    Espoir d'une béatification de Mgr Romero

    François a redit son espoir d’un béatification prochaine de Mgr Oscar Romero, l’archevêque de San Salvador assassiné par les escadrons de la mort en 1980 dans sa cathédrale. « Le procès de Mgr Romero était bloqué à la Congrégation pour la doctrine de la foi, par prudence. Maintenant c’est débloqué. Il a été transmis à la Congrégation pour les Saints. Et il suit la voie normale d’un procès. C’est très important d’aller vite, parce que moi, ce que je voudrai, c’est que ça s’éclaircisse. »  Le Pape a redit l’importance d'une identification précise du martyre "in odium fidei", en "haine de la foi", qui différencie le martyre chrétien au sens propre, par rapport à des faits de guerre ou des crimes de droit commun qui ne permettraient pas, canoniquement, l’accès à la sainteté.

    « Il y en a d’autres qui ont été tués mais qui n’ont pas la stature de Romero. Pour moi Romero est un homme de Dieu, le procès doit avancer, et aussi le Seigneur doit donner un signe... S’Il le veut, Il le fera. » a insisté François.

    Une réunification toujours espérée entre les deux Corées

    En conclusion de ce voyage chargé en symboles, le Pape François a redit sa conviction d’une réunification possible entre les deux Corées.  « Je prie pour que la division s’arrête. Si les deux Corées parlent la même langue, c’est qu’elles ont la même mère, et ceci nous donne de l’espérance » a répété le Pape. « Aujourd’hui dans la cathédrale, il y avait une couronne d’épines du Christ faite avec le fil de fer qui divise les deux parties de la Corée. Je l’ai dans l’avion, c’est un cadeau que je porte, la souffrance de la division, d’une famille divisée. »

  • Irak : le Vatican serait-il devenu va-t-en-guerre ?

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    Antoine Pasquier, sur famillechretienne.fr, analyse la position du Saint-Siège :

    Irak : pourquoi le Vatican n’exclut pas une action militaire

    Le représentant permanent du Saint-Siège auprès des Nations-Unies a déclaré le 9 août qu’une action militaire pouvait être « nécessaire en ce moment » en Irak. Cette prise de position fait exception dans le refus habituel du Vatican de recourir à la force armée. Explications.

    Le Vatican va-t-il prendre fait et cause pour une intervention militaire en Irak ? C’est ce qu’aurait laissé entendre, samedi 9 août sur l’antenne de radio Vatican, l’observateur permanent du Saint-Siège auprès des Nations-Unies. « Il faut intervenir maintenant, avant qu’il ne soit trop tard », a mis en garde Mgr Silvano Tomasi, jugeant évident « de défendre même physiquement les chrétiens du nord de l’Irak ». Si l’urgence est de leur apporter une aide humanitaire « parce que les enfants et les personnes âgées sont en train de mourir », le diplomate du Saint-Siège n’exclut pas un recours à la force. « Peut-être que l’action militaire est nécessaire en ce moment », a-t-il ajouté.

    Cette déclaration, même prudente et non définitive, tranche cependant avec la position habituelle de l’Eglise catholique depuis cinquante ans et les récents propos du pape François. « Tout est perdu avec la guerre et rien n’est perdu avec la paix », avait déclaré le souverain pontif lors de sa prière de l’Angelus le 27 juillet dernier. « Frères et sœurs, jamais la guerre ! Jamais la guerre ! », avait-il insisté, évoquant ce jour-là les trois principaux conflits au cœur de ses préoccupations : l’Ukraine, l’Irak et le Proche-Orient. Dimanche dernier, 10 août, le pape François avait encore appelé la communauté internationale à trouver « une solution politique efficace pour rétablir le droit » en Irak, tandis que les premiers bombardements américains avaient débuté quelques heures plus tôt. Cette prise de position du Vatican en faveur d’une éventuelle intervention militaire est « extrêmement rare », confirme le père Cédric Burgun, canoniste à l’Université catholique de Paris. « Elle prouve que le Vatican a pris la mesure de la gravité de la situation et, qu’aujourd’hui, il a du mal à envisager une autre manière d’intervenir » dans ce conflit. 

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  • Le voyage du pape en Corée (mise à jour 18/8)

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    Sur Eglise d'Asie :

    Avant de quitter Séoul, le pape prie pour le « pardon » au sein de « l’unique peuple » coréen

    • Dernière étape de son séjour en Corée du Sud, le pape François a présidé une messe pour la « réconciliation » de la péninsule, dans la cathédrale Myeongdong de Séoul, dans la matinée du 18 août 2014...

    A Haemi, le pape demande aux jeunes d’Asie de bâtir une Eglise « plus sainte, plus missionnaire et humble »

    • Le 17 août 2014, au quatrième et avant-dernier jour de sa visite en Corée du Sud, à Haemi, le pape François a célébré la messe devant plus de 50 000 jeunes de Corée et du continent asiatique. Il les...

    Devant les évêques d’Asie, le pape souhaite l’ouverture de relations diplomatiques avec des pays comme la Chine et le Vietnam

    • Lors d’une rencontre avec près de 70 évêques asiatiques à Haemi, le pape François a exprimé avec fermeté le souhait que les pays du continent qui n’ont pas encore de relations diplomatiques avec le ...

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