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  • S'inspirer des communautés nouvelles pour développer la vie communautaire dans l'Eglise

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    Développer la vie communautaire dans l'Eglise; L'exemple des communautés nouvelles

    • Type : Livre
    • Support : Broché
    • Editeur : L'ECHELLE DE JACOB
    • Date de sortie : 05/09/2014
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    • Description

      Cet ouvrage inscrit l'apparition et la vitalité des Communautés nouvelles dans le mouvement du développement constant de la vie communautaire dans l'Eglise. Mais très vite, le lecteur découvrira que les problèmes décrits ici et leur mode de traitement, sont révélateurs de l'état de notre société en attente d'un sursaut moral et spirituel. Ils concernent le développement de la psychologie juvénile avec la crise de la transmission et une société qui s'infantilise toujours davantage avec des personnalités parfois indécises, floues et impulsives. Dans un monde en perte de confiance, c'est dans la réflexion anthropologique et dans une dimension transcendante que beaucoup cherchent des ressources. Mais encore faut-il que les réalités spirituelles soient bien situées là où la tendance est d'opérer un brouillage avec la vie psychique et les aspects affectifs inhérents à toutes relations humaines. L'auteur s'interroge également afin de savoir comment favoriser la maturité personnelle d'un sujet et la maturité sociale d'une institution pour circonscrire les problèmes de manipulation et d'emprise dans les abus d'autorité, que ce soit dans des groupes religieux ou dans d'autres univers. Le point de départ et le fil rouge de cette étude sont centrés sur l'essor des Communautés nouvelles au sein de l'Eglise, mais celui-ci rejaillit sur l'ensemble du corps social. Si certaines ont pu parfois défrayer la chronique, il serait injuste de généraliser, car dans l'ensemble elles font un travail souterrain qui restructure progressivement la vie religieuse afin de correspondre aux nécessités de ce temps. Une façon de sortir des impasses de la société dépressive que l'auteur avait analysée en son temps (Flammarion). Ainsi conclut dans sa Préface le Cardinal Marc Ouellet : l'auteur " n'a pas hésité à pousser son irremplaçable travail de discernement au point de traiter, de manière à la fois approfondie et systématique, des problèmes dont l'enjeu dépasse très largement la visibilité des Communautés nouvelles ".

    • Source : http://www.gibertjoseph.com/developper-la-vie-communautaire-dans-l-eglise-l-exemple-des-communautes-nouvelles-6043820.html

  • Les promoteurs de l'euthanasie sous le IIIe Reich, de bonnes âmes ?

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    Lu sur letemps.ch (Sylvie Arsever) :

    La bonne âme des promoteurs de l’euthanasie sous le IIIe Reich

    Les médecins qui ont prêté la main au meurtre des aliénés, des handicapés et des marginaux sous le IIIe Reich étaient souvent fort honorables. De quoi susciter quelques réflexions

    Durant la dernière guerre, quelque 200 000 personnes, handicapés, malades mentaux, vieillards, marginaux en tout genre, ont été mises à mort en Allemagne, affamées, gazées ou achevées par des doses massives de tranquillisants. Organisée à partir de 1940 à travers les hôpitaux, les asiles psychiatriques et les hospices, cette tuerie semble presque modeste à l’échelle des violences perpétrées par les nazis contre d’autres victimes: Russes, Polonais, Ukrainiens et bien sûr Tziganes et juifs. Et l’histoire en a surtout retenu que, dans ce seul cas, une faible protestation civique, due essentiellement à l’Eglise catholique, a contraint le régime à reculer. En partie seulement: si les gazages massifs d’aliénés ont cessé après l’été 1941, les médecins ont continué à tuer jusqu’à la fin de la guerre.

    Dans un livre passionné dont la traduction française paraît ces jours, le politologue allemand Götz Aly choisit un autre angle. Le regard obstinément fixé au niveau du terrain, il se concentre sur les acteurs directs du drame: médecins, infirmières, victimes, familles. Et ce qu’il donne à voir de leurs motivations et de leurs préoccupations offre de troublants parallèles avec le débat actuel entourant le grand handicap, la vieillesse et la déchéance physique et psychique.

    Les nombreux médecins, ainsi, qui ont prêté une assistance passive ou, au contraire, très décidée à la tuerie n’étaient pas tous des nazis endurcis ou des apparatchiks sans âme. Beaucoup apparaissent au contraire comme des hommes de progrès, engagés pour certains dans la défense d’une approche thérapeutique plus humaine. Le désir d’améliorer les pratiques psychiatriques, voire de rendre à la discipline une dignité qu’elle doute alors d’avoir pleinement, inspire aussi ceux qui voient dans la campagne d’euthanasie une occasion de libérer des moyens pour la recherche et de lui offrir une réserve inépuisable de cerveaux à disséquer. Insensibilité du chercheur ou zèle bienveillant du réformiste, le résultat est désagréablement familier: un tri qui privilégie les patients susceptibles d’évoluer et de récompenser les efforts thérapeutiques et exclut – définitivement dans ce cas – ceux qui ne réclament «que» des soins bienveillants, sans vraie perspective d’amélioration.

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  • Les animaux sont-ils des hommes comme les autres ?

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    De Théophane Le Méné sur « FigaroVox » :

    En octobre 2013, à l'initiative de la Fondation 30 Millions d'Amis paraissait le «Manifeste des 24 intellectuels» pour changer le statut juridique de l'animal dans le droit français, alors qualifié de bien meuble. Quelques mois plus tard, en avril de l'année suivante, le code civil entérinait sa qualité d'«être vivant doué de sensibilité». A l'époque, les associations et les élus écologistes saluaient cette timide évolution, tout en appelant de leurs vœux une véritable révolution du statut de l'animal. La version française du «Faut-il manger les animaux?» de l'écrivain américain Jonathan Safran Foer et le «No Steak» du journaliste Aymeric Caron occupaient alors le devant de la scène. Une année s'est écoulée depuis, et le mouvement prend un nouvel essor avec la parution simultanée de plusieurs ouvrages appelant au respect dû à l'animal et à son bien-être. Le très médiatique Franz-Olivier Giesbert publie «L'animal est une personne», en même temps qu'il cosigne un «Manifeste pour les animaux» avec quelques personnalités en vogue parmi lesquelles on retiendra Boris Cyrulnik, Michel Onfray ou encore Jean-Didier Vincent. Au même moment, le moine bouddhiste Matthieu Ricard révèle son «Plaidoyer pour les animaux», un titre qui fait bien sûr écho à son best-seller sur l'importance des relations humaines: «Plaidoyer pour l'altruisme».

    Aujourd'hui plus que jamais, l'animal est au centre des préoccupations humaines. Un ours fugue et une ministre imagine qu'il a pu être «assassiné». Un chaton est maltraité, son auteur est condamné à un an de prison. Des bovins ou des volatiles sont abattus pour des raisons sanitaires et on hurle au meurtre. Le zoo de Copenhague pique une girafe à cause d'un risque de consanguinité et c'est l'offuscation planétaire, les pétitions affluent, on parle d'euthanasie. Les plus militants comparent sans vergogne les tortures opérées sur les animaux à celles des camps de la mort, quand ils ne luttent pas contre la prostitution de femelles orang-outan à Bornéo. Les dépenses de luxe pour chiens explosent, tout comme la prescription de traitement au prozac pour animaux. L'influence du darwinisme s'amplifie, la lutte pour les droits civils et politiques de nos amis à quatre pattes rassemble de plus en plus de partisans, l'industrie de la viande est devenue la cible à abattre.

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  • Le bienheureux Salvador Mollar Ventura fusillé en haine de la foi (27 octobre)

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    Source : Evangile au Quotidien

    Bx Salvador Mollar Ventura
    Religieux o.f.m. et martyr

    Salvador, dans le siècle Juan Bautista, Mollar Ventura naît le 27 mars 1896, près de Valence, dans une famille modeste, honorable et chrétienne.

    Il était assidu aux adorations nocturnes de sa paroisse, et faisait partie de la Conférence de Saint-Vincent-de-Paul. Le dimanche, il faisait le catéchisme aux enfants, et participait au rosaire avec ses élèves.

    A 25 ans, il sollicita la permission d'entrer chez les Frères Mineurs ( Franciscains ). Il reçut l'habit en 1921 au Couvent du Saint-Esprit à Gilet (Valence) et prit le nom de Salvador (Sauveur). Il fit sa profession solennelle en 1925, et passa sa vie au Couvent de Gilet, puis de Benisa. Il était sacristain. Il s'acquittait de sa tâche avec simplicité, piété, et dévotion.

    Comme religieux, le Frère Sauveur était un digne fils de saint François ; il était humble et obéissant, empli d'esprit de sacrifice. Toujours joyeux et optimiste, il accomplissait le dessein de Dieu. Sa mère disait de lui : « J'ai une lampe toujours allumée, devant le Saint-Sacrement : c' est mon fils. 

    Lorsque la guerre éclata, le Couvent de Benisa fut fermé, et Sauver dut trouver refuge en ville chez de pieux bienfaiteurs. Mais au bout de quelques jours la situation empira ; il décida de partir pour trouver un asile à Manises, son bourg natal. 
    Il y fut découvert le 13 octobre. On l'emprisonna dans le couvent des Carmélites, transformé en centre de détention.
    On le fusilla dans la nuit du 27 au 28 octobre 1936, en haine de la Foi, à Picadero de Paterna, près de Valence. Il avait quarante ans.

    Salvador Mollar Ventura, avec trois autres franciscains espagnols, et un groupe composé de 233 martyrs de la même persecution, a été béatifié le 11 mars 2001 par Saint Jean-Paul II (Karol Józef Wojtyła, 1978-2005).

  • Le synode sur la famille vu par le cardinal Vingt-Trois

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    De zenit.org :

    Le synode sur la famille, par le cardinal Vingt-Trois

    Un inventaire des questions pastorales, des difficultés, des situations sensibles

    Le synode a été en quelque sorte "une forme d’inventaire des questions, des difficultés, des situations sensibles et des questions pastorales", diagnostique le cardinal Vingt-Trois.

    Président délégué au synode extraordinaire sur la famille (5-19 octobre 2014), le cardinal André Vingt-Trois est revenu sur ces deux semaines très denses sur la chaîne de télévision catholique française KTO (Etienne Loraillère, 26 mn), le soir même de la clôture, le 19 octobre.

    Voici la transcription de l'entretien effectuée par le diocèse de Paris et aimablement parvenue à Zenit. Le style oral de l’interview a été conservé. Les passages abrégés (...) sont de Zenit sans toucher à la substance de l'entretien.

    KTO - On dit que dans cette salle du Synode les débats ont rarement été aussi francs et directs, est-ce exact ?

    Card. Vingt-Trois - Ils ont été certainement francs et directs, je ne sais pas s’ils l’ont été plus que d’habitude, sauf peut-être que le sujet fixé par le Pape pour ce synode comportait une dimension où les évêques étaient plus immédiatement concernés en raison de leur charge pastorale. Je veux dire que les synodes qui portent sur des sujets très vastes, comme la Parole de Dieu ou la Nouvelle Evangélisation, évidemment nous concernent tous, mais les marges d’appréciation ne sont pas très variables ; les différences existent plutôt dans la mise en œuvre. Alors que là, par rapport aux questions concernant la famille, les évêques ont des approches très marquées par leur implantation, par le pays dans lequel ils vivent, par les gens auxquels ils ont affaire. A l’ouverture des débats, le Pape, - c’est la seule fois où il est intervenu personnellement et très brièvement - a exprimé le désir que le synode remplisse pleinement sa fonction, c’est-à-dire que les Pères synodaux s’expriment en toute liberté et disent tout ce qu’ils pensent, en sachant que ceux qui les écoutent le feraient avec respect et charité et donc qu’ils n’avaient pas à avoir peur de se faire matraquer à la sortie ! (...) Cela donnait un climat assez libre dans les modes d’expression.

    KTO - Alors, est-ce qu’il y a un "changement de paradigme", comme on a pu le lire dans la presse ?

    Card. Vingt-Trois - Moi, je ne sais pas ce que cela veut dire, donc il faudrait demander au journaliste qui a dit cela ce qu’il veut dire par là.

    KTO - On a beaucoup vu que l’attention se focalisait sur les personnes divorcées-remariées, sur même les personnes homosexuelles, en tout cas dans le travail...

    Card. Vingt-Trois - Pas du tout ! L’attention ne s’est pas focalisée sur ces sujets-là. L’attention s’est focalisée sur les situations dans lesquelles les évêques étaient engagés et donc sur des questions très diverses comme la polygamie, comme les femmes seules qui élèvent des enfants, comme les familles éclatées en raison des conditions économiques ou d’émigration ; il y a donc eu quantité de sujets importants qui ont été abordés, et, entre autres, la question des époux séparés, et parmi les époux séparés, de ceux qui concluent une nouvelle union avec quelqu’un d’autre, mais c’était un aspect, une partie du débat, ce n’était pas le cœur de la discussion. 

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  • S'il a une fiancée et qu'il ne l'épouse pas, ne lui repassez plus ses chemises et vous verrez !

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    Lu sur le site de La Croix :

    La famille n’a jamais été autant attaquée qu’aujourd’hui, déplore le pape

    « Il y a une chose très triste et douloureuse : la famille chrétienne – la famille et le mariage – n’a jamais été autant attaquée qu’aujourd’hui, directement ou indirectement, » a regretté samedi 25 octobre le pape François, une semaine après le Synode des évêques sur la famille.

    S’exprimant dans la salle Paul-VI du Vatican devant 7 500 pèlerins venus fêter les 100 ans du Mouvement de Schönstatt, le pape s’est prêté au jeu des questions-réponses avec divers représentants du mouvement.

    « Tant de familles sont blessées, tant de mariages ont échoué » à cause du « relativisme dans le sacrement du mariage », a ainsi regretté le pape, répondant en espagnol, sa langue natale, à la première question posée par les pèlerins du mouvement Schönstatt.

    « S’IL A UNE FIANCÉE ET QU’IL NE L’ÉPOUSE PAS, NE LUI REPASSEZ PLUS SES CHEMISES »

    Faisant écho aux débats du tout récent Synode sur la famille, achevé une semaine plus tôt, le pape a invité, face à cette « crise de la famille », à une nouvelle « préparation au mariage », qui « doit venir de très loin ».

    « Il faut préparer corps à corps les fiancés, a-t-il insisté, car beaucoup ne savent pas ce que cela signifie, et ils tombent dans la culture du provisoire. »

    Malgré la gravité des thèmes abordés, le pape n’a pas hésité à répondre avec humour devant des milliers de fidèles très enthousiastes. « Une mère me disait : “Que puis-je faire pour que mon fils se marie ?”, “Il a une fiancée, Madame ? Alors s’il a une fiancée et qu’il ne l’épouse pas, ne lui repassez plus ses chemises et vous verrez” », a ainsi rapporté le pape, relatant une nouvelle fois cette anecdote de sa vie pastorale.

    « L’ÉGLISE NE GRANDIT PAS PAR LE PROSÉLYTISME MAIS PAR L’ATTRACTION »

    Interrogé tantôt par des jeunes, tantôt par des familles ou des personnes plus âgées issues du mouvement, le pape François a aussi rappelé que Marie était « fondamentalement mère, parce qu’elle a porté Jésus ». Sans elle, a-t-il souligné, les chrétiens seraient « orphelins ».

    Entre plusieurs acclamations « vive le pape » et des applaudissements toujours plus soutenus, le pape François est revenu sur des thèmes désormais récurrents de son pontificat.

    Reprenant une phrase de Benoît XVI (2005-2013), selon laquelle « l’Église ne grandit pas par le prosélytisme mais par l’attraction », il a ajouté que « l’Église qui ne sort pas est une Église d’élite ». Pour « sortir, aller en mission », a-t-il alors soutenu, l’Église a besoin de « témoignages ».

    96 000 MEMBRES DANS LE MONDE

    Le mouvement Schönstatt est né le 18 octobre 1914 quand le P. Joseph Kentenich, inspiré d’une mission pastorale dans une maison d’étudiants à Schönstatt, près de Coblence (ouest de l’Allemagne), scelle un « pacte d’amour » avec la Vierge Marie.

    Aujourd’hui, le mouvement est présent dans 42 pays et compte 96 000 membres dont 300 prêtres et 300 séminaristes des Pères de Schönstatt, 200 prêtres diocésains de l’Institut de Schönstatt des prêtres diocésains, 300 consacrées des Femmes de Schönstatt et 200 Sœurs de Marie de Schönstatt (plus contemplatives). Font aussi partie du mouvement, l’Institut de Schönstatt des frères de Marie (institut séculier pour les laïcs masculins) et l’Institut des familles de Schönstatt qui rassemble 300 couples, les jeunes hommes de Schönstatt et le Mouvement de Schönstatt des filles et jeunes femmes…

    Nicolas Senèze (avec Apic/I.Media)

  • Benoît XVI au pèlerinage Summorum Pontificum : « Je suis spirituellement avec vous »

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    SP Pilgrimage.jpgLes « supporters » de la liturgie romaine traditionnelle sont en pèlerinage à Rome ce week-end. Ils ont reçu du pape émérite Benoît XVI un message d’encouragement très appuyé et chaleureux. Lu samedi sur le site « riposte catholique » :

    « Le 3ème pèlerinage Summorum Pontificum à Rome, qui a commencé jeudi soir, dans la paroisse de la Trinité des Pèlerins, a trouvé son sommet aujourd’hui, à la Basilique Saint-Pierre, avec un Pontifical célébré par le cardinal Raymond Burke (encore) Préfet du Tribunal Suprême de la Signature Apostolique.

    Une très longue file de clercs et de fidèles est partie de la Basilique Saint-Laurent in blogger-image-222331893.jpgDamaso, à côté de la Chancellerie Apostolique, s’est engagée dans les rues de Rome, a traversé le Tibre sur le Pont Saint-Ange, a remonté enfin la via de la Conciliation pour entrer dans la Basilique par la grande porte au chant du Credo. Le tout pour la joie des Romains, des pèlerins-photographes, et, il est vrai, pour la pénitence des automobilistes…

    2 000 fidèles, 300 prêtres au moins (de nombreux prêtres en clergyman dans la foule), ont participé à la messe pontificale en l’honneur de la Sainte Vierge, avec la présence du cardinal William Levada, ancien Préfet de la Congrégation pour la doctrine de la Foi, de Mgr Guido Pozzo, secrétaire de la Commission pontificale Ecclesia Dei, et d’autres prélats. La liturgie a été rehaussée par les chants du propre et du kyriale, assurés par le Pontifical North American College, le séminaire américain de Rome.

    L’émotion a été maximale lorsque le cardinal Burke, visiblement fatigué par les labeurs des éprouvantes semaines précédentes, mais parlant avec une voix particulièrement ferme, a célébré dans son homélie l’œuvre de Benoît XVI pour la liturgie, la place éminente du « magistère » du culte divin et spécialement de la liturgie selon la forme extraordinaire.

    L’importance du nombre de clercs souvent jeunes, prêtres, religieux et séminaristes, notamment des séminaristes romains, avait créé l’étonnement lors des derniers pèlerinages, mais était cette fois plus notable encore. Visiblement, était là, en chair et en os, ce phénomène que tout le monde observe : celui de l’intérêt que le jeune clergé porte à la messe traditionnelle, et qui est une des raisons de la renaissance de la liturgie antique de l’Église romaine.

    Dimanche, en la solennité du Christ-Roi, le cardinal Walter Brandmüller présidera pontificalement une messe en la Basilique Saint-Benoît, à Nurcie, et Mgr François Bacqué, nonce apostolique, célèbrera, à Rome, la messe pontificale en la paroisse de la Trinité des Pèlerins.

    Lors de la messe à Saint-Pierre, Mgr Pozzo a lu un message du Secrétaire d’État, le cardinal Pietro Parolin, transmettant la bénédiction apostolique du Pape François, au cardinal Burke, aux prêtres et fidèles présents, leur souhaitant « un élan renouvelé pour le témoignage du message immuable de la foi chrétienne ». À la grande joie des fidèles, dont il a fallu contenir les applaudissements, il a lu aussi un message du Pape émérite Benoît XVI adressé au délégué général du Cœtus Internationalis Summorum Pontificum, Guiseppe Cappocia, exprimant sa grande joie de savoir que la messe selon l’usage ancien se développait aujourd’hui, notamment avec des jeunes fidèles, grâce, a-t-il souligné, à « de bons cardinaux », et disant aux pèlerins : « Je suis spirituellement avec vous ».

    Ref. Benoît XVI au pèlerinage Summorum Pontificum : « Je suis spirituellement avec vous»

    Le blog du « suisse romain » (abbé Rimaz) reproduit les termes mêmes choisis par Benoît XVI : « Je suis très heureux que l’usus antiquus vive maintenant dans la pleine paix de l’Eglise, même chez les jeunes, soutenue et célébrée par de grands cardinaux. Spirituellement je serai avec vous. Mon état de “moine cloîtré” ne me permet pas une présence à l’extérieur. Je ne sors de ma clôture que dans des cas particuliers, invité personnellement par le Pape. »

    JPSC

  • Le Pays du Mal

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    Vient de paraître

     

    unnamed (1).jpgLE PAYS DU MAL

     

    Otages du djihad en Syrie, 152 jours

    Pierre PICCININ da PRATA,

    Domenico Quirico

    Historien et politologue, enseignant et reporter de guerre, spécialiste du monde arabo-musulman, Pierre Piccinin da Prata a couvert les terrains de toutes les révolutions du Printemps arabe. D'avril à septembre 2013, il a été retenu en otage par les Brigades islamistes al-Farouk, avec l'envoyé spécial du quotidien italien La Stampa, Domenico Quirico. Ce sont cinq mois de souffrances, de colère, d'enfermement à travers les villes en ruines et les campagnes ravagées que les auteurs nous livrent dans ce témoignage.

    EAN : 9782343040110 • 220 pages 
    Prix éditeur : 20 € 
    Voir la fiche de ce livre

    Pierre Piccinin da Prata, historien et politologue, enseignant et reporter de guerre, spécialiste du monde arabo-musulman, a couvert les terrains de toutes les révolutions du Printemps arabe. Il a effectué neuf voyages en Syrie, depuis le début des troubles, et, en mai 2012, il a été arrêté par les services secrets du régime et torturé dans leurs prisons de Homs et de Damas. Il collabore à plusieurs quotidiens et revues. Depuis mai 2014, il est rédacteur en chef du mensuel électroniqueLe Courrier du Maghreb et de l’Orient. Aux Éditions L’Harmattan, il a déjà publié La Batailled’Alep (chroniques de la révolution syrienne) et Tunisie,du triomphe au naufrage (entretiens avec le PrésidentMoncef Marzouki).

    Domenico Quirico est journaliste, grand-reporter à La Stampa. Il a couvert les principaux événements de ces vingtdernières années en Afrique, de la Somalie au Congo, duRwanda au Printemps arabe. Il a reçu les prix Cutuli etPremiolino du journalisme italien. Il a accompagné PierrePiccinin da Prata en Syrie durant cinq de ses voyages. Il estl’auteur de Primavera araba, aux Éditions Bollati Boringheri.

    Le 6 avril 2013, Pierre Piccinin da Prata et Domenico Quirico s’engagent sur un sentier escarpé qui serpente entre les rochers et les cerisiers en fleurs accrochés sur les contreforts des montagnes de l’Anti-Liban. À leur passage, les pétales blancs se détachent des arbres et virevoltent dans le vent encore frais du printemps. Après quelques heures, ils pénètrent dans la Syrie en guerre.
     
    Deux jours plus tard, alors qu’ils quittent la ville assiégée d’al-Qousseyr, les rebelles de l’Armée syrienne libre qui les escortent les livrent à un groupe de djihadistes, qui les entraînent vers leur pick-up en hurlant et en tirant en l’air des rafales de kalachnikov. Commencent alors 152 jours de souffrances et de colère, d’enfermement, d’aventures angoissantes, à travers les villes en ruines, les campagnes ravagées, dans le sang et le désespoir. Marches forcées, tentatives d’évasion, punitions, humiliations, rencontres aussi. Ce sont cinq mois d’une Odyssée extraordinaire et terrifiante. Celle de deux Occidentaux emportés dans le conflit syrien, de deux Chrétiens perdus en terre d’islam, où domine le dégoût, celui d’appartenir au genre humain…
  • Obama aurait soutenu la politique de l'enfant unique en Chine

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    Lu sur C-FAM (Wendy Wright) :

    Un député accuse Obama d’avoir collaboré à la politique chinoise de l’enfant unique

    NEW YORK, 24 octobre (C-Fam) Des photos de mères et de leurs enfants avortés de force inondent internet. Les employés du Planning familial soutirent à des familles paysannes des amendes démesurées. Un avocat est torturé et condamné à réclusion pour avoir défendu des mères contre l’IVG forcée. Zhang Yimou, un célèbre réalisateur chinois a dû payer une amende de 1,24 millions de dollars pour avoir eu plus d’enfant qu’il ne lui est permis.

    Ces six dernières années, les preuves de la mise en œuvre brutale de la politique chinoise de l’enfant unique s’accumulent. Et pour couronner le tout, un député vient d’accuser Barack Obama d’avoir enfreint le droit américain en offrant assistance à la Chine dans la mise en œuvre des avortements forcés.

    Barack Obama a octroyé 227$ millions à une agence de l’Onu qui facilite la mise en œuvre de la politique de l’enfant unique, et offre des visas à des dirigeants chinois impliqués dans les avortements forcés, a déclaré le député républicain à la Chambre des représentants, Chris Smith.

    Les Etats-Unis interdisent tout financement fédéral d’organisations complices de la politique chinoise des avortements et stérilisations forcés, et exclut de son territoire les étrangers impliqués dans sa mise en œuvre. « Seuls quelques-uns de ces criminels se sont vus refuser leurs visas », a déclaré Chris Smith.

    Dans un discours de la semaine dernière, ce dernier a livré une longue liste d’abus perpétrés par la Chine, et expliqué comment le gouvernement Obama y avait participé.

    Les peines sévères imposées par la Chine à quiconque conçoit un enfant sans permission du gouvernement vont de l’enlèvement, l’avortement forcé, la réclusion, la perte d’emploi, la destruction du foyer, à des amendes s’élevant jusqu’à dix fois le salaire annuel des parents.

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  • Fabrice Hadjadj et son approche rafraichissante de la famille

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    Lu sur migrosmagazine.ch :

    Fabrice Hadjadj: «La famille est l'union du vieux con et du jeune abruti...»

    Le philosophe Fabrice Hadjadj défend dans son dernier ouvrage une idée revigorante de la famille: fondée sur le sexe, antérieure à l’idéologie et à l’Etat, déjouant tous les plans et attentes.

    «Sans vous je n’aurais rien su de tout cela», cette dédicace à vos parents, vos enfants et votre épouse signifie-t-elle qu’on ne peut parler de la famille que par expérience?

    La philosophie a eu tendance à définir l’homme comme un individu raisonnable, et à oublier qu’il est d’abord un fils, issu d’une union sexuelle. Au fond, on se voudrait self-made-man, ou être au moins sorti de la cuisse de Jupiter. Mais voilà qu’on est fils de ces deux vieux, Raymond et Christiane… Notre orgueil en prend un coup. Voilà pourquoi la star ne se montre guère en public en compagnie de ses vieux parents. Et pourtant la vérité est là. C’est cette vérité de notre origine charnelle et de notre vie quotidienne que j’essaie de penser…

    Vous affirmez que «La transcendance est dans la culotte», qu’est-ce à dire?

    D’abord, ce n’est pas moi qui l’affirme. C’est la Bible. Dès le départ, elle déclare qu’on ne se rapproche pas de Dieu en s’éloignant de la sexualité, mais en y entrant en profondeur.

    Dans la Genèse, il est écrit: Dieu créa l’homme à son image, mâle et femelle il les créa. Cela suggère que l’image de Dieu est dans nos slips, c’est-à-dire dans la différence sexuelle.

    Pourquoi cela?

    Parce que la relation des sexes est quelque chose qui nous pousse toujours au-delà de nous-mêmes. Souvent, quand on désire quelque chose, c’est pour le ramener à soi. Avec le sexe, c’est le contraire: je me tourne vers une femme peut-être pour la ramener à mon petit plaisir, et voilà que c’est tout autre chose – elle me fait face, elle me tient tête, tantôt déesse, tantôt dragon. J’ai beau l’embrasser, elle n’en est que plus incompréhensible… L’union sexuelle n’abolit donc pas la différence, elle l’accomplit et la multiplie: la femme devient encore plus femme, par son souci de plaire à l’homme, sans doute, mais surtout à travers la maternité.

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  • Asia Bibi vient de s'adresser au pape François

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    Du site "Riposte Catholique" :

    C’est une révélation que nous a faite hier le blogue Vatican Insider du quotidien italien La Stampa. Un de ses journalistes, Paolo Affatato, a obtenu la copie d’une lettre qu’Asia Bibi a adressée au pape François peu de temps après l’arrêt de la Cour d’appel de Lahore du 16 octobre dernier, confirmant la sentence de mort, en novembre 2010, d’un tribunal de première instance. Nous n’avons que la version en espagnol de cette lettre. Voici la traduction des extraits qu’en donne Vatican Insider.

    « Pape François, je suis votre fille Asia Bibi. S’il vous plaît, priez pour moi, pour mon salut et pour ma liberté. Actuellement, je ne peux que me confier à Dieu qui est le Tout-Puissant et qui peut tout (…) Je m’accroche toujours à ma foi chrétienne et je place ma confiance en Dieu, notre Père, qui me défendra et me rendra ma liberté. Je me confie aussi à vous, Saint Père François, et à vos prières (…) Pape François, je sais que vous priez pour moi de tout votre cœur. Je sais que grâce à votre prière ma liberté pourra être possible. Et au nom de Dieu Tout-Puissant et de sa gloire, je vous exprime toute ma reconnaissance pour votre proximité en ce moment de souffrance et de déception (…) Mon seul espoir est de pouvoir revoir un jour toute ma famille réunie et heureuse. Je crois que Dieu ne m’abandonne pas et qu’il a un projet de bien et de bonheur pour moi, qui se manifestera d’ici peu. Je remercie toutes les personnes qui dans les communautés chrétiennes de par le monde prient pour moi et font tout leur possible pour m’aider ».

    Dans cette lettre, la seconde qu’Asia Bibi adresse au pape François –la première le fut au lendemain de Noël 2013 –, elle remercie aussi la Renaissance Education Foundation de Lahore qui « aide mon mari Ashiq et ma famille ».

    Voilà qui devrait exciter notre zèle à prier pour Asia Bibi et pour manifester concrètement notre condamnation que l’inique sentence de mort dont elle a été frappée, en signant notre pétition destinée aux autorités pakistanaises : c’est ici, et c’est urgent !

  • La tâche missionnaire est-elle toujours d'actualité ? La réponse de Benoît XVI

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    Du blog de Jeanne Smits :

    Traduction intégrale du message de Benoît XVI à l'Université Urbaniana

    Georg Gänswein, son secrétaire privé, a lu un message du pape émérite à l'occasion de la réouverture après réfection, mardi dernier, de la grande salle de conférences de 1800 places de l'Université pontificale Urbaniana à Rome, qui a reçu le nom de Benoît XVI. L'Urbaniana est consacrée à la formation du clergé missionnaire et des étudiants venus des territoires de mission. Texte passionnant en ces moments où l'on reparle de la nécessité pour l'Eglise de s'adapter aux réalités de notre temps, de dialogue inter-religieux et de paix dans le monde. Je vous en propose ici ma traduction. — J.S. 

    Je voudrais en premier lieu exprimer mon plus cordial remerciement au Recteur magnifique et aux autorités académiques de l'Université pontificale, aux officiers majeurs et aux représentants des étudiants pour leur proposition de donner mon nom à l'Aula Magna restructurée. Je voudrais remercier de façon toute particulière le grand chancelier de l'Université le cardinal Fernando Filoni, d’avoir accueilli cette initiative. C'est un motif de grande joie pour moi que de pouvoir être ainsi toujours présent aux travaux de l'Université pontificale.

    Au cours des différentes visites que j'ai pu y faire comme préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, j'ai toujours été frappé par l'atmosphère d’universalité que l'on respire dans cette université où des jeunes venant de quasiment tous les pays de la terre se préparent pour le service de l'Évangile dans le monde d'aujourd'hui. Aujourd'hui encore,  je vois intérieurement devant moi dans cette salle une communauté composée de tant de jeunes qui nous font percevoir de manière vivant l'extraordinaire réalité de l'Église catholique.

    « Catholique » : cette définition de l'Eglise qui appartient à la profession de foi depuis les temps les plus anciens porte en elle quelque chose de la Pentecôte. Elle nous rappelle que l'Eglise de Jésus-Christ n'a jamais concerné un seul peuple ou une seule culture, mais qu’elle était depuis le début destinée à l'humanité. Les dernières paroles que Jésus a dites à Ses disciples furent celles-ci : « Faites de tous les peuples mes disciples » '(Mt 28,19). Et au moment de la Pentecôte, les apôtres ont parlé toutes les langues, pouvant ainsi manifester par la force de l'Esprit Saint, toute l’étendue de leur foi.

    Depuis lors l'Église a réellement grandi sur tous les continents. Votre présence, chères étudiantes et chers étudiants,  reflète le visage universel de l'Eglise. Le prophète Zacharie avait annoncé un règne messianique qui irait d'une mer à l'autre et qui serait un règne de paix. Et de fait, chaque fois que l'Eucharistie est célébrée et que les hommes, à partir du Seigneur, deviennent ensemble un seul corps, quelque chose de cette paix que Jésus-Christ avait promis de donner à Ses disciples est présent. Vous, chers amis, vous êtes les coopérateurs de cette paix que dans un monde défiguré et violent, il devient toujours plus urgent de construire et de garder. C'est pourquoi le travail de votre université est si important, où vous voulez apprendre et connaître de plus près Jésus-Christ, pour pouvoir devenir Ses témoins.

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