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  • Le droit de vivre en liberté est reconnu pour une personne non humaine

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    Lu sur le Vif.be :

    Reconnu "personne non humaine", un orang-outan retrouve la liberté

    C'est une première mondiale: un tribunal argentin vient de reconnaître le droit de vivre en liberté à une femelle orang-outan, vivant au zoo de Buenos Aires depuis vingt ans, en considérant l'animal comme "une personne non humaine".

    La Chambre de cassation pénale de la capitale a décidé d'appliquer une ordonnance d'Habeas Corpus (le droit de ne pas être emprisonné sans jugement) à l'animal, considérant ainsi que, même s'il ne s'agit pas d'un être humain, il a des sentiments et le droit à une plus grande liberté.

    Une demande similaire avait été rejetée en décembre 2013 par la justice de New York : une organisation de défense des animaux demandait alors que quatre chimpanzés en captivité soient considérés comme "personnes non humaines" et bénéficient du droit à la liberté.

    Cette fois, c'est l'Association de fonctionnaires et avocats pour les droits des animaux (AFADA) qui avait saisi le tribunal pour demander la libération de Sandra, une orang-outan de 50 kilos, haute d'1,50 mètre, locataire du zoo de Buenos Aires. Les responsables de ce dernier défendaient lundi ses conditions de captivité.

    Mais pour l'association AFADA, Sandra "est une personne non humaine car elle a des liens affectifs, elle réfléchit, elle ressent, elle se frustre d'être enfermée, elle prend des décisions, elle est dotée de conscience et de perception du temps, elle pleure quand elle perd (un proche), elle apprend, elle communique et elle est capable de transmettre son savoir".

    Orang-outan née en 1986 dans le zoo allemand de Rostock, elle est arrivée dans celui de Buenos Aires en septembre 1994.

    Les conséquences immédiates du jugement n'étaient pas connues lundi. Même si, légalement, elle peut désormais recouvrer la liberté, les experts estiment que Sandra ne connaît pas son habitat naturel et ne pourrait pas y survivre.

    Le zoo a lui indiqué que, même avant ce jugement, il étudiait déjà la possibilité de la transférer dans un sanctuaire naturel au Brésil ou aux États-Unis.

  • Serions-nous en guerre ?

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    Jean d'Ormesson, en tribune sur FigaroVox, n'hésite pas à l'affirmer :

    Jean d'Ormesson : «Nous sommes en guerre»

    Au lendemain des événements de Dijon et de Joué-lès-Tours, Jean d'Ormesson appelle à combattre l'organisation terroriste et criminelle Daech, qui se réclame abusivement de l'Islam.

    Nous sommes en guerre. Une guerre qui n'ose pas dire son nom, nouvelle, étrange et obscure. Sans déclaration, sans armées en mouvement, sans champ de bataille, sans offensive de masse, sans raids d'aviation sur les grandes métropoles. Avec un nombre restreint de morts qui tombent un peu partout et presque au hasard dans des conditions dramatiques. Une guerre très loin de la guerre des étoiles et des visions d'avenir chères aux auteurs de science-fiction. Une sorte de guerre au rabais, une guerre d'otages et de guets-apens. Mais une guerre qui s'étend de Bruxelles à Toulouse, de New York à Paris, de l'Algérie, de la Libye, du Yémen à l'Afrique du centre et de l'ouest, de Syrie et d'Irak au Pakistan, à Dijon et à Sidney en Australie.

    La civilisation musulmane est à l'origine de quelques-unes des plus belles réalisations du génie humain. Daech déshonore cette grandeur de l'islam.

    La guerre n'est plus confiée à des armées en uniforme. Elle s'attache à chacun d'entre nous. Oh! avec un risque à peu près égal à la chance de gagner au Loto. Mais, enfin, elle est là, avec ses bombes et ses couteaux. Elle menace - de loin - chacun et chacune d'entre nous. Elle a quitté les champs de bataille et les états-majors pour descendre dans la rue, dans les cafés, dans les stades, dans les salles de spectacle. Elle plane en secret sur les femmes, les enfants, les vieillards comme sur ces hommes dans la force de l'âge qu'on appelait naguère des soldats.

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  • Grossesse commercialisée

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    Lu sur 7sur7.be :

    Johnny Tratsaert (52 ans) et son épouse Carmen Despodt (44 ans) ainsi que leur mère porteuse célèbreront enfin les fêtes de fin d'année en tout quiétude. Le couple de Middelkerke et leur amie ont été acquittés par le tribunal de "traitement dégradant" à l'égard de Mylan, leur fils de cinq ans. Le couple de la Côte avait été poursuivi par le parquet de Bruges pour avoir versé 12.800 euros à une amie après que celle-ci eut mis leur enfant au monde. Johnny et Carmen estimaient que cet argent devait être considéré comme une allocation de subsistance. 

    "Nous voulions sceller notre amour" 

    "Nous avions tous les deux deux enfants de précédentes relations. On était si bien ensemble que notre rêve était de sceller notre amour avec un enfant à nous. On a tout essayé, jusqu'à la fécondation in vitro. Les parents sans enfant ont priorité. Finalement, des gynécologues et plusieurs spécialistes nous ont conseillé de chercher la solution plus près de nous". Le couple contacte une amie et après une longue discussion, ils décident de faire féconder un de ses ovules avec les spermatozoïdes de Johnny. Les termes de l'accord sont alors formulés explicitement dans un accord écrit. Peu après la naissance, le juge de la jeunesse approuve l'adoption du petit Mylan. Mais le parquet va alors en appel de sa décision, et l'adoption est déclarée nulle en 2012. Le couple et la mère porteuse, qui étaient inquiétés par le tribunal pour avoir "commercialisé une grossesse", ont finalement reçu de bonnes nouvelles en cette avant-veille de réveillon de Noël: tous ont été acquittés par le juge. "Quel soulagement", s'émeut la mère de Mylan. "C'est le plus beau des cadeaux de Noël grâce auquel nous pourrons pleinement savourer la fin d'année".

     

  • Des catholiques secoués par le pape

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     Rusé et impulsif, compassionnel et brutal, doctrinaire et pastoral ? la personnalité contradictoire de François n’est pas un modèle de lisibilité.  Pourtant, tous les sondages montrent sa popularité planétaire, ou plutôt celle de  l’image médiatique sur laquelle il peut prendre appui . Mais au sein de l'Eglise, ses méthodes de travail et certaines de ses idées suscitent de la résistance. Enquête sur la façon dont ce pape d'un style nouveau est reçu, en sens divers, chez les intellectuels catholiques français. Un article de Jean Sévillia dans Le Figaro Magazine du 20/12/2014. (JPSC) :

    "Rusé. L'an dernier, dans une interview recueillie par les revues jésuites, c'est le pape lui-même qui se définissait ainsi : « Je peux peut-être dire que je suis un peu rusé (un po'furbo), que je sais manoeuvrer (muoversi), mais il est vrai que je suis aussi un peu ingénu. » Historien de l'Eglise, coordinateur d'un Dictionnaire du Vatican (1), Christophe Dickès confirme : « Face à un obstacle, Jean-Paul II fonçait en le contournant, et Benoît XVI trouvait une issue par le haut. François, lui, manoeuvre, calcule, en sachant où il veut aller. Il est rusé. Ingénu, j'en suis moins sûr... La façon dont il a mené le synode sur la famille, sans se prononcer lors des débats mais en contrôlant l'assemblée à travers une équipe choisie par lui, est digne des manoeuvres d'un pape de la Renaissance. »

    Après vingt et un mois de pontificat, Jorge Mario Bergoglio garde sa part de mystère. Bien vu hors de l'Eglise, populaire auprès des foules qui se pressent devant Saint-Pierre de Rome, comment est-il reçu, en France, par les intellectuels catholiques qui se sont sentis particulièrement en phase avec ses prédécesseurs ? Chez ceux que nous avons interrogés, certaines caractéristiques du pape François font l'unanimité. « C'est un homme de combat intérieur, de prière, de tradition ignatienne du discernement », souligne l'essayiste François Huguenin. « On sent chez lui une exigence spirituelle absolue, ajoute Gérard Leclerc, éditorialiste à Radio Notre Dame et à France catholique.Et on ne peut sûrement pas lui reprocher d'être laxiste, car ses appels à la pénitence et à la purification s'inscrivent dans la morale multiséculaire de l'Eglise. »

    Dès qu'on aborde les changements apportés par le pape, cependant, les avis divergent. « Il a osé mettre en cause bien des situations acquises et des préjugés, aussi bien en ce qui concerne la curie que la vie au Vatican », se réjouit  la philosophe Chantal Delsol. « C'est un chef, renchérit François Huguenin. Il a beaucoup d'autorité, d'où un décalage entre son discours d'évêque de Rome, adepte de la collégialité dans l'Eglise, et les faits : François gouverne seul, dans la plus pure tradition de la monarchie pontificale. » Collégialité, le terme dérange toutefois Gérard Leclerc, non dans son principe, mais au souvenir d'un passé pas si lointain : « Au nom de ce concept, on a vu se mettre en place, après Vatican II, des logiques d'appareil qui ont suscité, en France, un épiscopat monocolore. Il a fallu toute l'énergie de Jean-Paul II pour imposer Jean-Marie Lustiger au poste de cardinal-archevêque de Paris, nomination qui a été un tournant. Attention aux mots que l'on emploie. »

         Familier des deux papes précédents, Gérard Leclerc avoue être parfois « dérouté »par le style du pape François : « Il apparaît souvent comme un homme d'humeur, de réaction immédiate, de parole directe. Il n'y a certes pas de rupture doctrinale avec Benoît XVI, mais l'expression d'une pensée théologique construite et articulée à une authentique stratégie pastorale est encore à venir. La notion de périphérie, par exemple, demanderait à être précisée. » 

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  • La plus redoutable machine de guerre

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    Lu sur le site d'Oasis (Francesca Miglio):

    L’EIIL, la plus redoutable machine de guerre

    Même si son nom le prétend, Daesh (acronyme arabe correspondant à EIIL) n’est pas un état, mais seulement une bande de criminels extrêmement dangereuse parce que très riche et bien armée. Pour Jean-Pierre Filiu, professeur à Sciences-Po Paris, son objectif est d’avancer, parce que pour les jihadistes le succès militaire est la preuve qu’ils sont dans le juste. La clé pour le battre ? En Syrie et en Turquie.

    Quel est le rapport entre l’EIIL et les pays du Golfe ? Est-il possible de remonter à la source de flux de financements directs vers l’EIIL ?

    Avant tout, il est important de l’appeler Daesh, avec l’acronyme arabe (al-dawla al-islâmiyya fî l-‘Irâq wa l-shâm, État islamique d’Irak et de Syrie) et de clarifier qu’il ne s’agit pas d’un état mais d’une machine de terreur. En ce qui concerne la question de leurs soutiens économiques, il y a une incompréhension de fond. On essaye toujours de saisir la logique du phénomène en en retraçant l’origine dans l’aspect financier, en ayant l’illusion que bloquer la source pourrait épuiser aussi le phénomène. Ce n’est pas complètement faux, mais il faut rappeler que la lutte financière contre le terrorisme n’a pas servi à grand chose même dans le passé, à l’époque de al-Qaeda, lorsque ce type d’approche avait fini par financer les bureaucrates qui travaillaient sur les aides monétaires au terrorisme. Pour cette raison, je ne crois pas que cela puisse avoir un grand effet sur Daesh. De plus, cette idée a empêché de se poser les bonnes questions et par erreur Daesh a été identifié au Golfe. Mais Daesh n’est pas le Golfe, c’est le monde, c’est un phénomène global. Daesh représente aujourd’hui l’organisation terroriste la plus riche : les bénéfices du pétrole local permettent de s’autofinancer et leur budget tourne autour d’un à deux milliards de dollars. C’est Daesh qui peut financer plutôt que de se faire financer. Si l’on veut dépister les flux financiers, il faut remonter en général à des individus.

    Daesh est-il un phénomène nouveau ou bien se situe-t-il dans le sillage d’autres mouvements terroristes ?

    Cela fait désormais plus de vingt-cinq ans que j’étudie les mouvements jihadistes et je n’ai jamais eu aussi peur. Ma peur est raisonnable, raisonnée et bien argumentée. Pour vous donner une idée : Daesh a une armée d’environ trente mille partisans armés, sans parler du soutien politique, tandis qu’en 2001 al-Qaeda en avait moins d’un millier ; de plus, ils ont un budget de cinq cents à mille fois supérieurs à celui qu’avaient à leur disposition ceux qui ont commis les attentats du 11 septembre. La base de l’organisation se situe à un carrefour stratégique, qui résonne symboliquement pour tous les musulmans, au contraire de al-Qaeda qui était en périphérie, en Afghanistan. Ce qui m’inquiète le plus, c’est que souvent on essaye d’analyser Daesh comme si c’était al-Qaeda, mais le nouveau venu est sans aucun doute plus dangereux. Il y a cependant une filiation évidente entre les deux groupes terroristes pour deux aspects en particulier. Le premier est le lien entre terre et jihad : le jihad n’est pas conduit pour libérer ou conquérir un territoire précis, mais pour le jihad même. Ici, il ne s’agit pas d’Islam, nous parlons d’autre chose, c’est une religion du jihad. C’est la secte du jihad. C’était vrai pour al-Qaeda et c’est vrai pour Daesh. Le second aspect est que pour projeter le jihad il faut une base solide. La « base » est précisément le sens de al-Qaeda ; maintenant c’est le Califat pour Daesh. Et le jihad qu’il projette, à mon avis, a pour objectif l’Europe.

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  • ARSKRIPPANA : la plus grande exposition de crèches en Europe

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    Bienvenue à ARSKRIPPANA, la plus grande exposition de crèches en Europe!

    Des crèches du monde entier.

    Un voyage à travers les époques et les cultures.

    Découvrez une des plus grandes et importantes expositions de crèches d’Europe. De magnifiques collections avec paysages, des crèches mécaniques et une crèche à l’air libre avec des animaux vivants, vous permettent de découvrir des cultures fascinantes. Une exposition à thème montre par exemple les oeuvres des artistes Shona du Zimbabwe.

    Dans l'Ardenner Cultur Boulevard: www.a-c-b.eu

  • François s'adresse à la Curie : des voeux qui virent au réquisitoire

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    De Radio Vatican :

    Le Pape François s'adresse à la Curie pour des voeux très musclés

    Un discours important et attendu ce lundi matin: le pape s’est adressé aux membres de la Curie dans la salle Clémentine du Vatican, lors de la présentation de ses vœux de Noël. François a développé une réflexion sur le thème « la Curie romaine et le corps du Christ ». Un discours au ton très ferme dans lequel le souverain pontife a critiqué les nombreuses tentations qui peuvent guetter ses premiers collaborateurs.

    C’est un discours de vœux qui a pris la forme d’un véritable réquisitoire : devant les cardinaux et évêques de la Curie, le pape a appelé à un examen de conscience de chacun et invité à une purification. « La Curie est comme un petit modèle de l’Eglise, un corps qui essaie d’être toujours plus vivant, plus sain et cherche à vivre toujours plus en union avec le Christ. » a-t-il d’abord rappelé à ses plus proches collaborateurs, précisant que la Curie, est toujours appelée à s’améliorer, à croitre en communion et en sainteté. Comme il l’avait déjà fait en parlant de l’Eglise comme un « hôpital de campagne », le Pape a repris la métaphore du corps malade, affaibli par ses péchés, et dressé un véritable catalogue de toutes les maladies qui guettent la Curie.

    D’un ton grave, François a ainsi tour à tour mis en garde contre la maladie de se sentir immortel ou indispensable, celle de l’activisme ou de la mauvaise coordination, la maladie de la rivalité et de la gloire vaine, celle du fonctionnalisme et de la planification excessive qui débouche sur une mentalité de « comptable », fustigeant l’idéologie du pouvoir  et le narcissisme. « Une curie qui ne s’autocritique pas, qui ne s’améliore pas, est un corps infirme » a asséné le Saint-Père, qui n’ a pas hésité à parler « d’Alzheimer spirituel », cet oubli de l’histoire du Salut dans nos vies qui guette certains, au risque de construire des murs autour de soi.

    Le pape a repris des critiques qu’il a souvent formulées dans ses homélies : critique de la mondanité et de l’autoglorification, du carriérisme et de l’opportunisme qui transforme le service en pouvoir. Ce sont les maux de ceux qui multiplient les pouvoirs et qui se mettent à calomnier, diffamer, pour s’exhiber et montrer qu’ils sont plus capables que les autres. « gardons-nous du terrorisme des bavardages » a encore lancé le Pape qui a appelé ses collaborateurs à savoir garder aussi une bonne dose d’humour.

    Toutes ces maladies sont un péril pour tout chrétien et pour tout membre de la Curie et de l’Eglise. Seul L’Esprit Saint est vivificateur, source de purification et guérit toute infirmité. Pour appuyer son propos François a encore utilisé une métaphore, un style qu’il affectionne : « on dit que les prêtres sont comme des avions : on parlent d’eux quand ils tombent… mais tant d’autres arrivent à voler ! » s’est –il exclamé.  A quelques jours de Noël, a conclu le souverain pontife, demandons à la Vierge Marie de nous aider à ne pas tomber, en assainissant les blessures et en soutenant la Curie, de nous aider à aimer l’Eglise et à nous reconnaitre pécheurs, de ne pas avoir peur de s’abandonner dans ses mains maternelles ».

  • Le mot « révolution » à toutes les sauces

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    Selon les médias qui nous désinforment, le pape François aurait pris la décision « révolutionnaire » de faire chanter l’ « Et incarnatus est » de Mozart à la messe de minuit à Saint-Pierre de Rome au milieu du chant grégorien du Credo. C’est pourtant une pratique qui n’a absolument rien de nouveau que de faire alterner la monodie et la polyphonie dans la musique liturgique. Même le sévère concile de Trente a loué comme un modèle les compositions d’un grand compositeur de son temps : Giovanni-Pieluigi da Palestrina, le célèbre auteur de la « Missa papae Marcelli »

    Extrait de la prose lue sur le site « aleteia » :

    « Une petite révolution cette année pour la Messe de minuit de la basilique Saint-Pierre : on y entendra le "Et incarnatus" de Mozart en sus du chant grégorien du Credo.

    « [ …] Pendant des siècles, durant la messe, les fidèles devaient s'agenouiller (aujourd'hui ils sont invités à s'incliner) pendant ces paroles du Credo : "Pour nous, les hommes et pour notre salut, il descendit du ciel. Par l'Esprit Saint, il a pris chair de la Vierge Marie, et s'est fait homme."  En latin, la phrase clé est : “Et incarnatus est, et il s'est incarné …”. Le Pape François a justement évoqué ces paroles, en particulier la merveilleuse interprétation qu'en a faite Wolfgang Amadeus Mozart, dans une de ses grandes œuvres chorales : “En musique, j’aime évidemment Mozart. L’Et incarnatus est de sa Messe en Do est indépassable, a-t-il confié l'année dernière dans une interview réalisée par le Père Spadaro. Il te conduit à Dieu ! " La tendre et apaisante  façon dont Mozart présente cette partie du Credo est idéale pour Noël, lorsque les pensées se tournent vers l'Enfant sans défense et sa Mère aimante.  

    Cette partie de la Messe du compositeur dure huit minutes. Une éternité pour beaucoup de gens, particulièrement dans notre monde où tout va trop vite. Mais le Pape la veut expressément pour la Nuit de Noël dans la basilique Saint-Pierre. Et il a demandé à un autre Autrichien, Manfred Honeck, de la diriger. “Normalement, c'est le chœur de la Chapelle Sixtine qui chante la liturgie et le credo en latin, en grégorien, s'est étonné Manfred Honeck En fait, j'ai été surpris que le Pape en personne souhaite insérer du Mozart dans le Credo chanté par le Chœur de la Chapelle Sixtine." 

    Manfred Honeck, 56 ans, dirige l'Orchestre symphonique de Pittsburgh. […].Le chef d'orchestre avoue avoir été intrigué par le choix de ce morceau musical par le pape François. "On dirait que c'est un Pape qui voit les choses différemment", a-t-il déclaré. "Vous imaginez ? Au Vatican, le chant grégorien n'est pas en usage depuis 50 ou 100 ans, mais depuis des centaines d'années, toujours de la même manière. C'est la première fois, m'a-t-on dit, que l'on utilise Mozart au milieu du chant grégorien, et cela à la demande expresse du pape. » 

    Ref. Le Pape François veut du Mozart lors de la Messe de Noël

    L’art de raconter n’importe quoi pour se faire valoir avec la coqueluche des médias…
    JPSC

  • Un pape qui fait l'unanimité ?

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    Lu sur le site de l'Express.fr (Caroline Politi) :

    Pourquoi le pape François fait (presque) l'unanimité

    Jamais un souverain pontife n'a été aussi populaire en France que le pape François. Selon un sondage I>Télé et Le Parisien, 89% des Français ont une bonne opinion de lui. Pourquoi le chef de l'Eglise catholique est une super star chez nous. Il a une cote de popularité à faire pâlir d'envie tous les dirigeants de la planète. Selon une sondage Odaxa pour I>Télé et Le Parisien, 89% des Français ont une bonne opinion du pape FrançoisEt ce, qu'ils soient catholiques ou pas. Aucun souverain pontife n'a atteint un tel score: en 2013, son prédécesseur, Benoît XVI ne recueillait que 43% d'opinions favorables et Jean-Paul II 80%. Pourquoi les Français l'aiment-ils tant?

    Un pape ouvert... au dialogue

    Comparé à son prédécesseur, Benoît XVI, le souverain pontife actuel apparaît comme un réformateur. Il refuse de juger les homosexuels, souhaite ouvrir le débat sur la communion des divorcés remariés, promet des "solutions" sur la question du célibat des prêtres... Quitte à choquer une partie du clergé, comme lorsqu'il affirme que le pardon doit être accordé à une femme qui a avorté si elle "sincèrement repentante."  

    Mais si le discours change, le pape François ne compte pas révolutionner la doctrine. Plus qu'un réformateur, le nouveau souverain est un conservateur à visage humain. "Il oeuvre pour présenter une Eglise qui accueille, y compris ceux qui n'appartiennent pas au modèle traditionnel de la famille. Mais ça ne se fera pas au prix du dogme", expliquait à L'Express, Bernard Lecomte, spécialiste de la religion catholique, en octobre. Certes, il ne condamne pas les homosexuels, mais estime que l'acte homosexuel est contre-nature. Il a soutenu à plusieurs reprises le mouvement de la Manif pour tous. De même, il s'est positionné contre l'avortement, l'euthanasie ou l'ordination des femmes. Malgré tout, 55% des Français trouvent que l'Eglise est à sa juste place en France, ni trop interventionniste, ni trop passive dans la société.  

    Un pape proche de ses fidèles

    Bain de foule à chacune de ses apparitions, "selfies" avec des fidèles, coups de téléphone à une Argentine qui lui confie par lettre avoir été violée, à un Toulousain catholique et homosexuel, à un étudiant italien qui vient de perdre son frère... L'ancien prêtre de Buenos Aires souhaite, malgré sa fonction, rester proche de ses fidèles. Sa première mission, répète-t-il, est de servir les plus fragiles. Il exige d'ailleurs de ses archevêques qu'ils ne restent pas derrière leur bureau "à signer des parchemins". 

    Un pape diplomate

    L'Ukraine, la guerre en Irak, le conflit israélo-palestinien, les tensions entre les deux Corées... Le pape François est sur tous les fronts. Ce qui n'est pas pour déplaire aux sondés: ils sont 47% à estimer que son principal rôle est de "contribuer à la paix dans le monde". 

    Dernière réussite en date: les Etats-Unis et Cuba viennent de lui rendre hommage pour son rôle dans le rapprochement historique entre ses deux nations, dont les relations diplomatiques étaient rompues depuis 1961. Selon un communiqué du Vatican, il aurait joué un rôle de facilitateur en écrivant directement à Barack Obama et Raul Castro, puis en recevant des délégations des deux pays "pour favoriser un débat constructif sur les thèmes délicats".

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  • Ethique sociale : Monseigneur Léonard à l’Université de Liège le mercredi 28 janvier 2015

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    On peut déjà s’inscrire (obligatoire au plus tard trois jours à l’avance) en s’adressant à l’Union des étudiants catholiques de Liège : tel. 04.344. 10.89 ou email jpschyns@skynet.be 

    JPSC

  • Ad maiorem Dei gloriam dans le Vaucluse

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    JPSC

  • Le pendule de Bergoglio, entre capitalisme et révolution

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    Parmi les mystères relatifs au pape François, il y a celui de l’idée qu’il se fait de l’économie mondiale. En ces matières, comme dans d’autres, la pensée du pontife est fluide, difficile à saisir. Lu à ce propos sur le site « chiesa » de Sandro Magister  (extraits) : 

    « Après avoir lu l'exhortation apostolique "Evangelii gaudium", le document qui constitue le programme de son pontificat, certains l’ont classé parmi les marxistes impénitents. D’autres ont tiré de ce même document une conclusion opposée et ils dépeignent Jorge Mario Bergoglio comme un grand ami de l’économie de marché. 

    Vis-à-vis de la première de ces deux définitions, celle qui fait de lui un communiste, le pape a pris ses distances à de nombreuses reprises, au point d’en faire un sujet de plaisanterie. Vis-à-vis de la seconde, qui le présente comme un ami du capitalisme, il ne l’a pas fait. Mais il n’est pas du tout certain qu’elle corresponde à sa pensée.[…]

    Le 4 décembre dernier, l'Acton Institute a décerné la plus haute de ses récompenses annuelles, le Novak Award 2014, à un jeune et brillant économiste finlandais, Oskari Juurikkala, qui a consacré son discours de réception précisément au thème : "Une reconnaissance de l’économie de marché par le pape François".

    Le prix lui a été remis à Rome, à quelques pas du Vatican, dans les locaux de l’Université Pontificale de la Sainte-Croix, qui est gérée par l'Opus Dei […]

    Lors de cette cérémonie, le discours de Juurikkala a été contrebalancé par Carlo Lottieri, philosophe du droit et membre de l'Institut Bruno Leoni, un "think tank" qui est lui aussi très nettement de tendances libérales.

    Lottieri, qui enseigne à l'université de Sienne et, en Suisse, à la faculté de théologie de Lugano, continue à voir en François non pas un ami mais un adversaire des libertés économiques, en raison notamment de l'expérience "péroniste" qu’il a assimilée en Argentine, une expérience "jamais vraiment terminée et dans l’ensemble désastreuse".

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