Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Pèlerinage Summorum Pontificum à Rome, du 22 au 25 octobre 2015 – messe à la Basilique Saint-Pierre, le samedi 24 octobre, à midi

    IMPRIMER

    flyerFR2015.jpeg

    Ce pèlerinage coïncidera avec les derniers jours du Synode sur la Famille

     Pour vous aider à trouver un logement, ou si vous désirez faire un pèlerinage associatif ou paroissial à cette occasion, vous pouvez par exemple contacter l’agence Via Sacra (Marie-Laetitia Perrin, info@viasacra.it – tél. FR : 06 28 73 77 79 et 09 70 40 78 22 – tél. IT : 0039 345 28 98 218), spécialisée dans l’organisation de pèlerinages (pour la FSSP, les Dominicaines de Franjeaux, l’ICRSP, etc.)

     JPSC

  • Un roman d'anticipation qui tient à coeur au pape

    IMPRIMER

    Lord_of_the_World_book_cover_1907.jpgDe Liberté Politique (Axel Rokvam) :

    Colonisation idéologique : le roman d’anticipation conseillé par le pape François


    En juin 1906 à Londres, Robert-Hugh Benson écrit un roman d’anticipation au succès immédiat, The Lord of the Word. C’est le pape François qui a attiré mon attention sur cet ouvrage oublié, en conseillant explicitement aux journalistes de le lire pour « comprendre le drame de la colonisation idéologique », lors de sa conférence de presse aérienne du 19 janvier dernier. Ce livre, il en a parlé à plusieurs reprises, comme une œuvre prophétique décrivant l’apostasie de la Modernité.

    À LA FIN du XIXe siècle, Robert Benson est un jeune pasteur anglican londonien, ordonné par son propre père, l’archevêque de Cantorbéry, numéro deux de la High Church après le prince régnant. L’abbé Benson est passionné de littérature, mais surtout épris de vérité. Comme beaucoup de ses coreligionnaires, il décide, après une réflexion profonde sur l’unité de l’église et la racine de sa foi, de se convertir au catholicisme. Il est reçu dans l’église romaine en 1903.

    Mais sa quête ne s’arrête pas là. L’abbé Benson a des intuitions. Il écrit beaucoup et il écrit bien. Il se passionne pour la fin des temps, l’Apocalypse, et l’Antéchrist, au point de dire, en 1905 : « L’Antéchrist commence à m’obséder. Si jamais je l’écrit, quel livre ce sera ! » Ce sera le Maître de la Terre, un roman passionnant qui raconte les derniers temps, la lutte de l’Église, cernée de toute part, et donc les dernières heures de ce monde, sous l’angle de la lutte eschatologique acharnée du bien et du mal, où la terre des hommes, portée par un humanitarisme sans Dieu, devient une préfiguration des enfers.

    Lire la suite

  • Cardinal Raï : les chrétiens du Moyen Orient sont un ferment essentiel de paix

    IMPRIMER

    Sa Béatitude Béchara Boutros Raï, Patriarche d’Antioche et de tout l’Orient pour les Maronites, a lancé un cri à la communauté internationale, à la tribune de l'Unesco le 25 avril 2015. Il faut tout faire pour aider les chrétiens du Moyen Orient, ils jouent un rôle essentiel pour la promotion de la culture de la paix et l’éducation au respect de l’autre. Vu sur le site de « Famille chrétienne » :


    Le cri du Patriarche Raï à l’Unesco par KTOTV

    JPSC

  • La Bavière traditionnelle a fêté les 88 ans de Benoît XVI avec le pape émérite

    IMPRIMER

  • Conseil de l'Europe : les débats autour des infanticides néonataux vont débuter; l'ECLJ demande notre soutien

    IMPRIMER

    Infanticides néonataux : les débats débutent au Conseil de l'Europe (zenit.org)

    La pétition signée par plus de 185.000 citoyens reçue par l'Assemblée Parlementaire

    STRASBOURG, 27 avril 2015 (Zenit.org) - Vendredi 24 avril, le Bureau de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE) a formellement reçu la « Pétition pour les droits des nouveau-nés survivants à leur avortement » et a décidé de la transmettre à la Commission des affaires juridiques et des droits de l’homme. C’est une première étape importante qui marque le début de l’examen juridique et politique de la pétition par les députés.

    Cette pétition, initiée par le Centre Européen pour le Droit et la Justice (ECLJ) et soutenue par le Bureau International Catholique de l’Enfance (BICE) et la Fédération des Association familiales catholiques (FAFCE), a été signée à ce jour par plus de 185.000 citoyens européens, ce qui en fait la plus importante pétition de l’histoire de l’assemblée européenne. Introduite selon la procédure officielle, elle demande à l’Assemblée de se saisir de la situation des enfants qui survivent à leur avortement, de condamner la pratique des infanticides néonataux et de rappeler que toute personne née vivante a droit au respect de sa vie et aux soins, quelles que soient les circonstances de sa naissance. Chaque année en effet, de nombreux enfants naissent vivants lors d’avortements tardifs, en particulier quand ils sont pratiqués au-delà de la 20ème semaine de grossesse. Actuellement, l’ECLJ recueille des témoignages, en particulier de sages-femmes, sur le sort de ces enfants souvent abandonnés à la mort sans soins.

    Dans un premier temps, la Commission des affaires juridiques et des droits de l’homme décidera si la pétition entre bien dans le champ de compétence de l’Assemblée. Juridiquement, cela ne fait aucun doute, mais cette première décision étant déjà de nature politique des députés s’efforceront d’imposer une décision contraire. Avec cet examen sur la recevabilité débuteront les débats qui pourront se poursuivre ensuite par une procédure de rapport, voire une résolution, compte tenu des rapports de forces politiques au sein de l’Assemblée.

    L'ECLJ s'engage à faire tout son possible pour que cette pétition aboutisse à la condamnation effective de ces infanticides. Nous comptons sur votre soutien.

    Grégor Puppinck. Directeur de l’ECLJ
    Faire signer la pétition
     / Consulter le dossier remis à l’APCE

     

  • L’étrange « prophétie » du Cardinal George

    IMPRIMER

    Le cardinal américain Francis George, qui vient de mourir, mettait en garde l'Occident, sur un ton prophétique, contre un monde sans Dieu qui se place du mauvais côté de l'Histoire. Lu sur le site « aleteia » :

    Le cardinal Francis George, ancien archevêque de Chicago, décédé le 17 avril dernier, avait publié en novembre 2012, sur le site de l'archevêché de Chicago, un article dont voici quelques extraits :  

    « L’éternité entre dans l'histoire humaine de manière souvent incompréhensible. Dieu fait des promesses, mais ne donne pas de délais. En visite dans le sanctuaire de Fatima, les pèlerins entrent dans une immense place, avec le lieu des apparitions marqué par une petite chapelle d'un côté, une grande église à une extrémité, une chapelle d'adoration tout aussi grande à l'autre extrémité, et un centre pour les visiteurs et pour les confessions.  Juste en dehors de l'espace principal, une section du mur de Berlin a été reconstruite, témoin tangible de ce que Marie avait prédit il y a un siècle. Le communisme en Russie et dans ses pays satellites s'est effondré, bien que beaucoup de ses effets pécheurs sont toujours avec nous.
     
    Le communisme a imposé un mode de vie global fondé sur la croyance que Dieu n'existe pas. Le laïcisme est son compagnon et compère le plus présentable. Par une petite ironie de l'histoire, il y a quelques semaines à l'ONU, la Russie a rejoint la majorité des autres nations pour s'opposer aux États-Unis et à l'Europe occidentale qui voulaient déclarer que tuer l'enfant à naître est un droit universel de l'homme. Qui est du mauvais côté de l'Histoire, aujourd'hui ?

    La campagne politique actuelle a fait remonter à la surface le sentiment antireligieux, en grande partie explicitement anticatholique, qui grandit dans ce pays depuis plusieurs décennies. La laïcisation de notre culture est un problème qui dépasse de loin les enjeux politiques ou les résultats de la campagne électorale, si importants soient-ils.

    Lire la suite

  • L'exhortation du pape à de nouveaux prêtres

    IMPRIMER

    Samedi dernier, le pape ordonnait 19 nouveaux prêtres du diocèse de Rome; il s'est adressé à eux en ces termes (zenit.org) :

    Quant à vous, qui allez être promus à l’ordre du presbytérat, considérez qu’en exerçant le ministère de la Sainte Doctrine, vous partagerez la mission du Christ, l’unique maître. Donnez à tous cette Parole de Dieu que vous avez vous-mêmes reçue avec joie. Lisez et méditez assidûment la Parole du Seigneur pour croire à ce que vous aurez lu, enseigner ce que vous aurez appris dans la foi, vivre ce que vous aurez enseigné. Et que ceci soit la nourriture du peuple de Dieu ; que vos homélies ne soient pas ennuyeuses, que vos homélies parviennent vraiment au cœur des personnes parce qu’elles sortent de votre cœur, parce que ce que vous leur dites est ce que vous avez dans le cœur. C’est ainsi que l’on donne la Parole de Dieu et ainsi que votre doctrine sera la joie et le soutien des fidèles du Christ ; le parfum de votre vie sera un témoignage, parce que l’exemple édifie, mais les paroles sans exemple sont des paroles vides, ce sont des idées qui n’arrivent jamais au cœur et qui font même du mal ; elle ne font pas de bien ! Vous poursuivrez l’œuvre sanctificatrice du Christ. Par votre ministère, le sacrifice spirituel des fidèles est rendu parfait, parce qu’il est uni au sacrifice du Christ qui, par vos mains, au nom de toute l’Église, est offert de manière non sanglante sur l’autel dans la célébration des saints mystères.

    Lire la suite

  • Le pape sera à Fatima en 2017 pour le centième anniversaire des apparitions

    IMPRIMER

    Le pape à Fatima en 2017, pour le centenaire des apparitions

    Il confirme ce voyage à Mgr Antonio Marto

    (Zenit.orgAnne Kurian

    Le pape François annonce à l'évêque de Leiria-Fatima son intention de se rendre à Fatima en 2017, pour le centenaire des apparitions mariales.

    La nouvelle a été confirmée par le site internet du diocèse et du sanctuaire portugais, après l'audience de Mgr António Augusto dos Santos Marto avec le pape, samedi dernier, 25 avril 2015, au Vatican : l’évêque a notamment remis au pape une aide financière du Sanctuaire de Fatima, destinée aux œuvres charitables pontificales.

    « Si Dieu me donne la vie et la santé, je souhaite être à Cova da Iria [lieu des apparitions, ndlr] pour célébrer le centenaire », a déclaré le pape. C'est la première fois qu'il exprime officiellement son désir de venir à Fatima, note le communiqué.

    En clôturant les deux "Journées mariales" de l'Année de la foi, les 12 et 13 octobre 2013, le pape François avait prononcé une prière de consécration au Coeur immaculé de Marie, devant la statue de Notre-Dame de Fatima, apportée du Portugal pour l'occasion.

  • Plain-chant sur Liège le samedi 30 mai 2015

    IMPRIMER

  • Contrairement aux Scouts, les guides catholiques de Belgique n’ont pas de souci avec leur identité chrétienne

    IMPRIMER

    De Bruno d’Otreppe dans « La Libre » :

    « Il faut parfois revoir ses brelages. À l’entame de l’année de leur centenaire, et afin de faire le point, c’était bien le programme qui a rythmé les États généraux des Guides catholiques de Belgique ce dimanche.

    Les Guides ont donc interrogé des propositions pratiques, pédagogiques ou liées à leur identité, qui seront soumises au vote le 31 mai prochain.

    "Les Guides sont sans arrêt sur le terrain, il est important qu’ils puissent parfois nous y ramener pour éviter que l’on tombe dans des discours purement théoriques", explique Sophie Stevens, la présidente fédérale.

    À cent ans, la Fédération compte bien ne pas vieillir, d’autant que son succès ne se dément pas avec ses 23 000 membres et ses 170 unités à travers le pays. "Ce succès montre bien à quel point nous nous retrouvons autour de notre identité", se réjouit encore Sophie Stevens.

    Le souci de la pluralité

    Cette identité était justement au cœur des discussions. Si le "C" de catholique ("un C ouvert et accueillant") ne fait pas débat, les liens avec Les Scouts, la Fédération voisine, ont été envisagés. "Non pas vers une fusion, mais pour voir comment il est possible de travailler pratiquement ensemble."

    Un mouvement d’abord féminin

    "La pluralité de l’offre en Belgique peut paraître étonnante , continue la présidente, mais nous nous en réjouissons. Nous nous retrouvons bien entendu autour des grandes valeurs héritées de Baden Powell, mais les mentalités, les gestions et les pédagogies sont différentes. Nous sommes un mouvement d’abord féminin, et c’est normal que notre pédagogie s’en ressente aussi."

    Entre réaffirmation de son identité, et approfondissement de sa pédagogie, les Guides entament leur centenaire avec "enthousiasme", assurent ses dirigeantes ».

    Ref. Centenaires, les Guides veillent sur leur identité

    JPSC

  • Belgique : Pour un enseignement raisonné de la religion

    IMPRIMER

    Certains voudraient profiter d’un récent arrêt de la Cour constitutionnelle de Belgique pour éliminer les cours de religion de l’enseignement officiel francophone. D’autres y prétendent au motif que les religions engendreraient la violence. Dans une page de débat du journal Le Soir, Etienne Michel,  secrétaire général due l’enseignement catholique donne son avis sur la question. Le site Didoc.be nous rappelle cette excellente interview :

    — Même si ça ne concerne pas l’école libre : que pensez-vous de ceux qui suggèrent de totalement évacuer le cours de religion/morale dans l’enseignement officiel ?

    Je n’ai pas l’habitude de m’exprimer sur ce qui se passe dans l’officiel, vous savez…

    — Oui mais, quand même, vous êtes aussi un citoyen, un observateur…

    Ah !... Alors, comme observateur, je peux vous dire ceci… Il y a la stratégie 1 : on actualise le pacte scolaire. Et la stratégie 2 : on le dépasse.

    — Actualiser : dans quel sens ?

    On confirme l’enseignement des religions, comme il est organisé aujourd’hui. Mais l’autorité publique fixerait des conditions. Elle pourrait exiger que ces cours soient enseignés en français ; que les enseignants de religion soient formés — aujourd’hui, ce n’est pas organisé ou imposé pour toutes les religions. L’autorité pourrait fixer des éléments à mettre dans les programmes, prévoir qu’il faut son agrément pour ces programmes et, enfin, contrôler les cours et les enseignants par une inspection appropriée.

    — Et la stratégie 2, c’est quoi ?

    J’observe la volonté du monde laïque et de ses organisations de repousser la religion en dehors du champ de l’école, le plus loin possible. Et comme la Constitution ne le permet pas totalement, l’option retenue est la réduction des 2 heures de religion à 1 heure par semaine, combiné à un système de dispense et l’introduction d’un cours de citoyenneté. On dépasse le pacte scolaire. C’est l’intuition du courant laïque traditionnel, qui vise à repousser le religieux dans la sphère privée.

    — Et c’est une bonne idée, ça ?

    Le fanatisme religieux, ce n’est pas la religion mais la pathologie de la religion. Et le problème, c’est que le fanatisme religieux ne se laisse pas enfermer dans la sphère privée. Au contraire. Avec les attentats, il fait violemment irruption dans la sphère publique.

    — Que faire ?

    Faut-il laisser l’enseignement de la religion s’opérer de façon informelle ? Ne prendrait-on pas le risque de laisser les prédicateurs agir dans les arrière-salles de café ? De laisser les idées simplistes prendre le pas sur un enseignement plus raisonné de la religion et sur un rapport plus raisonné au religieux ?

    Sur un plan philosophique : dans un entretien qu’ils ont eu en 2004, le sociologue allemand Jürgen Habermas et le futur pape Joseph Ratzinger ont convenu de la nécessité d’un dialogue entre la raison et les religions. La religion livrée à elle-même peut produire des pathologies, comme le djihadisme. Mais la raison peut aussi manquer de sagesse — les armes de destruction massive sont un produit de la raison. Et il est bon pour l’équilibre de notre société que la possession de ces armes ne soit pas dissociée du commandement religieux « tu ne tueras point ». C’est cet équilibre qui fait que nous avons des armes atomiques et que nous nous interdisons de les utiliser.

    Pour le sociologue Alain Touraine, nous devrions réarticuler ce que notre époque tend à dissocier. Il faut essayer de réarticuler raison et religion. C’est ce que nous faisons à l’école catholique où le cours de religion a intégré le questionnement philosophique, le dialogue interconvictionnel et la citoyenneté. Vous voyez : on articule religion et citoyenneté au lieu de dissocier. C’est notre option.

    Et je vois bien que l’école officielle, pour des raisons que je respecte, prend un autre chemin : dissocier religion et citoyenneté. Avec des problèmes de cohérence. Par exemple, il se pourrait que ce qui sera exposé au cours de citoyenneté ne s’articule pas spontanément et de manière cohérente avec ce qui se dit au cours de religion islamique.

    — Il y a trois ans, le Segec [Secrétariat général de l’enseignement catholique] s’était demandé s’il ne serait pas opportun de permettre au réseau catholique d’organiser le cours de religion islamique. Qu’en est-il ?

    C’était une question. A l’époque, elle a suscité des réactions très vives dans le monde laïque qui a estimé que nous voulions augmenter nos parts d’achats. Ce n’est pas ça. Mais on a bien vu que cette question n’a pas beaucoup d’espace dans le champ politique. Mais elle reste : comment conduire une population à développer un rapport raisonné à sa propre religion ?

    — Et ça, seule l’école peut le faire ?

    C’est à l’école de faire ce genre de travail, oui.

    Etienne Michel dirige le Secrétariat général de l’enseignement catholique. Source : Le Soir, 25-3-15, p. 24.

    Ref. Pour un enseignement raisonné de la religion

    JPSC

  • La Belgique est championne d’Europe dans la course aux vocations

    IMPRIMER

    Lu dans la « Libre » sous la plume de Bosco d’Otreppe : 

    IMG_2964-770x375.jpgCertains chiffres ont le don de surprendre. Ceux envoyés, jeudi, par le Vatican sont de cette trempe. Ainsi, la Belgique serait en tête d’un boom des vocations sacerdotales, c’est-à-dire des étudiants séminaristes qui se préparent à la prêtrise.

    Alors que le nombre de ceux-ci n’en finit plus de chuter sur le continent (- 3,6 % entre 2011 et 2013), il progresse chez nous de 7,5 % sur la même période, et fait de la Belgique le meilleur pays en la matière (l’Ukraine suit avec 4,5 %, et l’Italie s’accroche au podium avec une maigre progression de 0,3 %).

    Faut-il le croire ? Eh bien non, car selon les chiffres obtenus auprès de l’Eglise belge, cette progression serait en fait de… 25 %. En septembre 2011, on comptait en effet 82 étudiants séminaristes, pour 102 en juin 2013 (et 106 actuellement).

    Ces chiffres sont pour autant à relativiser fortement. Premièrement parce qu’ils sont tout à fait marginaux (les pourcentages n’ont dès lors que peu de valeur).

    Deuxièmement parce qu’ils sont tout à fait insuffisants pour combler la pénurie de prêtres en Belgique dont le nombre est passé de 10 400 en 1960 à environ 3 000 aujourd’hui.

    Troisièmement parce qu’ils ne prennent en compte que les prêtres diocésains et non pas l’ensemble des religieux appartenant à des congrégations, qui sont de moins en moins nombreuses en Belgique.

    Et enfin parce qu’une quarantaine de séminaristes qui étudient actuellement dans notre pays viennent de l’étranger et n’officieront pas éternellement chez nous.

    Un tournant existentiel

    Au-delà de ces chiffres qui cachent mal une crise profonde que personne ne nie plus, il n’en demeure pas moins que l’Eglise aborde un tournant existentiel avec une certaine dose de confiance. Pour le dire autrement, l’Eglise assume aujourd’hui le fait que son destin est celui d’une institution qui ne représentera d’ici quelques années au mieux qu’une "consistante minorité" de la population. Elle est consciente qu’elle devra repartir de là.

    "Pour les nostalgiques de paroisses d’antan avec un prêtre et deux vicaires, les espoirs seront toujours déçus", explique le père Tommy Scholtès, porte-parole des évêques de Belgique. "Mais néanmoins, il existe plusieurs lieux où l’on sent que les jeunes attirent les jeunes, et que le fait que les jeunes prêtres portent peut-être plus facilement le col romain et sont donc plus facilement identifiables qu’il y a vingt ans suscite beaucoup de rencontres et d’intérêt."

    Une stratégie qui n’en est pas une

    "La clé , c’est le témoignage", confirme Claire Jonard qui vient de contribuer au lancement très récent d’un nouveau site Internet consacré aux vocations (vocations.be), et qui participera à la marche des vocations le premier mai prochain.

    L’objectif, explique l’Eglise, n’est pas de mettre en place une "stratégie", mais simplement de donner aux jeunes la possibilité de se poser la question de la vocation "dans un monde qui n’en donne pas toujours la possibilité".

    Du coup, une simple recherche sur Internet permet de distinguer (principalement dans les villes) des lieux, des activités ou des communautés qui remplissent réellement des églises plusieurs fois par semaine. "C’est encore marginal, c’est encore invisible, mais on a l’impression que quelque chose se passe", explique Simon Naveau, séminariste en Belgique. "Les jeunes s’engagent plus activement", confirme Bruno Druenne, un de ses confrères.

    Rien n’est gagné, tout le monde en convient, mais l’Eglise belge a décidé de miser sur quelques "foyers dynamiques" pour repartir et rassembler les siens.

    Réf. La Belgique est championne d’Europe dans la course aux vocations

    La Belgique vraiment ? Ce que Bosco d’Otreppe ne dit pas c’est que plus  de  la moitié des séminaristes belges relèvent de l’archidiocèse de Malines-Bruxelles : c’est Monseigneur  Léonard qui « booste » les vocations là où il passe :  ce fut le cas jadis avec le séminaire Saint-Paul de Louvain-la-Neuve, ensuite à Namur et aujourd’hui à Bruxelles. Les succès sont largement liés à son charisme et l’expérience montre que le soufflé  retombe dès qu’il n’est plus là. Il se dit toutefois maintenant que Monseigneur, après son offre de démission pour raison d’âge (article 401 du code de droit canon), continuerait à s’intéresser de près à la Fraternité des Saints Apôtres qu’il a récemment fondée avec le succès que l’on sait. Espérons-le. 

    JPSC