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  • Une video de KTO sur les chrétiens d'Irak : partir ou rester ?

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    Chrétiens d'Irak, des vies en exil

    Partir ou rester ? Voilà la question qui hante des milliers de chrétiens irakiens depuis le 6 août dernier.

    Chassés de chez eux par l'organisation État islamique, ils ont tout perdu en quelques heures à peine : leur maison, leur voiture, leur travail, mais ils ont surtout perdu une partie de leur dignité.

    Aujourd'hui, ils sont installés à Erbil au Kurdistan irakien, dernier refuge en Irak pour cette minorité rejetée. Ils vivent dans des camps, dans des immeubles en construction ou dans des caravanes.

    Ce film nous emmène à la rencontre d'Hanna, Zina, Bouchra ou encore Ibrahim, tous exilés involontaires.

    À travers leur vie quotidienne, ils se confient sur leur vision de l'avenir.

    Comment se pose pour eux la question de partir ou rester ? Quel avenir voient-ils en Irak alors qu'ils s'y sentent de plus en plus indésirables ?

    Ils ont tout perdu au nom de leur foi. Ces hommes et ces femmes partagent la force de leur croyance, leur craintes, leurs espérances, leur vie tout simplement.

    Une coproduction KTO/GRAND ANGLE PRODUCTIONS, 2015. Sibylle Delaitre.

    Un documentaire à voir sur KTO sur cette page.

  • Le pape invite à la solidarité à l'égard des chrétiens persécutés

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    S’engager face aux persécutions des chrétiens, lettre du pape

    Lettre du pape François à Mgr Maroun Lahham, évêque auxiliaire de Jérusalem des Latins et vicaire patriarcal pour la Jordanie, en faveur des chrétiens et des minorités persécutés, et des réfugiés. ZENIT.org

    À l’occasion du voyage en Jordanie de Mgr Nunzio Galantino, secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne, du 6 au 9 août, le pape François a envoyé un message en « signe d'une Église qui n’abandonne pas ses enfants exilés en raison de leur foi ». Il remercie ceux qui les prennent en charge « en évitant de détourner leur regard » et lance un appel à la Communauté internationale afin qu’elle ne reste pas « passive » devant « un crime inacceptable ».

    Voici notre traduction de la lettre adressée par le pape François à Mgr Maroun Lahham :

    Excellence,

    Cher Frère,

    Je profite de la visite en Jordanie de Mgr Nunzio Galantino, secrétaire général de la Conférence épiscopale italienne pour rejoindre par une parole d’espérance ceux qui, opprimés par la violence, ont été contraints d’abandonner leur maison et leur terre.

    À diverses reprises, j’ai voulu dénoncer les persécutions atroces, inhumaines et inexplicables de ceux qui, dans tant de parties du monde et surtout parmi les chrétiens, sont victimes du fanatisme et de l’intolérance, souvent sous les yeux et dans le silence de tous. Ce sont les martyrs d’aujourd’hui, humiliés et discriminés pour leur fidélité à l’Évangile. Mon message, qui est aussi un appel solidaire, veut être le signe d’une Église qui n’oublie pas et n’abandonne pas ses enfants exilés en raison de leur foi : qu’ils sachent qu’une prière quotidienne s’élève pour eux, avec la reconnaissance pour le témoignage qu’ils donnent.

    Ma pensée va aussi aux communautés qui ont su prendre ces frères en charge, en évitant de détourner leur regard. Vous annoncez la résurrection du Christ en partageant leur douleur et par l’aide solidaire que vous apportez aux centaines de milliers de réfugiés ; en vous penchant sur leurs souffrances, qui risquent de suffoquer leur espérance ; par votre service de fraternité qui éclaire même les moments si sombres de leur existence.

    Que le Seigneur vous récompense, comme lui seul peut le faire, avec l’abondance de ses dons.

    Puisse l’opinion publique mondiale être à son tour toujours plus attentive et sensible, et s’engager devant les persécutions menées contre les chrétiens et, plus généralement, contre les minorités religieuses. Je renouvelle mon souhait que la Communauté internationale n’assiste pas de manière muette et passive à ce crime inacceptable qui constitue une dérive préoccupante des droits humains les plus essentiels et un obstacle à la richesse de la cohabitation entre les peuples, les cultures et les croyances.

    Je vous demande, s’il vous plaît, de prier pour moi. Que le Seigneur vous bénisse et que la Vierge Marie vous garde,

    Fraternellement.

    Traduction de Zenit, Constance Roques

  • Sainte Julienne de Cornillon (7 août)

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    sainte-julienne-de-cornillon-ou-julienne-de-li.ge.jpgHenri et de Frescinde, habitants du village de Rétine, près de Liège, moururent en 1197, laissant deux orphelines : Agnès (née en 1191) et Julienne (née en 1192). Les deux fillettes furent placées au couvent des augustines hospitalières du Mont-Cornillon, nouvelle fondation où les religieuses, très fidèles à leur vœu de pauvreté, soignaient des lépreux et des malades. Situé aux portes de Liège, le monastère du Mont-Cornillon comprenait une communauté masculine et une communauté féminine ; la communauté féminine avait une prieure mais le prieur de la communauté masculine lui était supérieur. Sous l'autorité de la sœur Sapience qui les instruisit de la doctrine chrétienne et leur raconta la vie des saints, Agnès et Julienne demeuraient dans une métairie qui dépendait du couvent. Julienne, enthousiasmée par la vie religieuse, encore qu'elle eut un grand attrait pour la solitude, apprit par cœur le psautier et se livra à de si grandes austérités que la sœur Sapience dut la ramener à la modération, lui apprenant, qu'aux yeux du Seigneur, la pratique de l'obéissance vaut mieux que le sacrifice.

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  • "Al-Sissi a amélioré la situation des chrétiens d'Egypte"

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    Lu sur le site de l’hebdomadaire « La Vie » (extrait) :

    image (9).jpg"Inauguré aujourd'hui en grande pompe, avec le Président de la République français François Hollande en invité d'honneur, le nouveau Canal de Suez est le projet monumental d'un seul homme : le président égyptien Abdel Fattah Al-Sissi. Arrivé au pouvoir il y a un an après la destitution par l'armée du frère musulman Mohamed Morsi en 2013, son ambition est de redresser l'économie et redonner son prestige mondial à une Egypte déliquescente. Pour Monseigneur Michel Chafik, Recteur de la Mission copte catholique de Notre Dame d'Egypte à Paris, le maréchal Al-Sissi n'est pas un nouveau chef militaire à la Hosni Moubarak, le dictateur déchu à la suite de la révolution de 2011. Selon lui, le nouveau régime, pourtant accusé d'autoritarisme et de brutalité, a insufflé l'espoir dans le cœur des chrétiens et de tous les Egyptiens.

    Les coptes ont souffert des conséquences de la révolution, en particulier de l'arrivée au pouvoir des Frères musulmans. Soutiennent-ils aujourd'hui le régime du maréchal Al-Sissi ?

    D'abord, nous sommes des Égyptiens avant d'être des coptes, des citoyens avant d'être des chrétiens. Ensuite, quand on regarde les turbulences dans le monde arabe, on se réjouit évidemment d'avoir Al-Sissi comme dirigeant. C'est un homme charismatique qui a sauvé le pays et a amélioré la situation des chrétiens. Moi-même qui participe peu aux élections, j'ai voté pour lui. A chaque changement de régime, la question des coptes était négligée. Pas avec Al-Sissi. On peut dire qu'il a ravivé l'histoire des chrétiens d'Égypte. Il a rappelé que le pays a accueilli la Vierge Marie, saint Joseph et Aïssa (Jésus, en arabe), que les coptes ont défendu notre patrie contre les Romains et les Grecs. Il a insisté sur leur très ancienne présence : le mot « copte » signifie d'ailleurs Égyptien en grec ancien. Il a donné une liberté de parole sans précédent à l'Église et a fait plusieurs promesses comme la réparation obligatoire des églises détruites.

    Les chrétiens sont-ils, malgré ce tournant idéologique, encore mal considérés dans la société égyptienne ?

    La situation est incontestablement meilleure qu'avant. Mais il reste des difficultés, en particulier dans les zones reculées. À Al-Minya (en Moyenne-Egypte) par exemple, un chrétien a été kidnappé et ne sera libéré qu'en échange d'une rançon. Les personnes victimes de ces actes sont systématiquement des chrétiens.

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  • Mgr Aillet, évêque de Bayonne : refaire du chemin de Saint-Jacques de Compostelle un chemin d’évangélisation

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    0_0_0_0_312_209_csupload_20835749.jpgLu sur « Riposte catholique » :

    « Perepiscopus l’avait annoncée début juillet. Le site de la CEF mentionne aujourd’hui la lettre pastorale franco-espagnole pour les pèlerins de Compostelle. Mgr Marc Aillet répond :

    « Dans quel contexte cette rencontre intervient-elle ?

    Initiée par Mgr Barrio Barrio, évêque de Compostelle (Espagne), la première rencontre a eu lieu en 2009 à Ronceveau. Leur but est de promouvoir ensemble, Français et Espagnols, une pastorale commune d’évangélisation sur le Chemin de Saint-Jacques. Ce Chemin a une spécificité : c’est un chemin de foi et de communication de la foi. Depuis le Moyen-Age, d’une certaine façon, il a façonné l’Europe, en partageant les valeurs issues de l’Evangile, à travers les pérégrinations de tant de pèlerins chrétiens. Il semblerait qu’un certain nombre d’associations culturelles, laïques et parfois laïcistes, que des Tour Operator s’emparent du Chemin et le vident un peu de sa signification spirituelle pour en faire un chemin touristique et culturel comme un autre.

    Quelle est la posture de l’Eglise ?

    La question est : « Comment faisons-nous du Chemin un chemin d’évangélisation pour aujourd’hui ? », sachant que 70% des personnes qui s’engagent sur le Chemin de Saint-Jacques ne le font pas pour des motivations religieuses. Mais on sent qu’entreprendre ce Chemin, c’est manifester une certaine quête de sens, chercher un nouveau souffle dans sa vie, rompre avec les rythmes accélérés de la société d’aujourd’hui pour marcher au rythme de la Création, au pas de l’homme. Les témoignages abondent pour nous dire que se vivent de vraies rencontres sur le Chemin, avec Dieu et avec le Christ.

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  • Pour le prochain synode sur la famille : encore un peu de casuistique sur les sujets qui fâchent

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    Comment faire pour baptiser un lapin carpe ? Lu dans le journal « La Croix » :

    "Les épiscopats suisses, français et allemands, qui avaient organisé à huis clos un colloque sur la famille en mai à Rome, ont décidé de rendre publiques les propositions qui y ont été formulées.

    Synode-Pastorale du mariage et de la famille

     « Comment de telles biographies humaines peuvent-elles être accompagnées et encouragées, au plan théologique, pastoral et juridique lorsqu’elles ne peuvent pas réintégrer leur mariage sans commettre de nouvelles fautes graves? », interroge l’exégète allemand Thomas Söding. Si la séparation est bien le signe d’un échec, sa compatriote Eva-Maria Faber propose que l’Église considère une nouvelle union comme « un pas vers un nouvel avenir rempli de sens, et au cours duquel le désespoir devient espérance ». 

     > A LIRE Divorcés remariés, l’Église ouvre une porte   

    L’EGLISE DOIT PRENDRE EN COMPTE UN MONDE PLUS COMPLEXE

     « On ne peut omettre de prendre en compte l’histoire des sujets », insiste également le jésuite Alain Thomasset, professeur au Centre Sèvres, à Paris. Toute évaluation morale d’un acte, poursuit-il, doit tenir compte du contexte dans lequel il se déroule. Comme un homicide peut être qualifié de légitime défense, d’accident, d’assassinat ou de crime passionnel, il faut opérer des distinctions comparables pour les actes sexuels considérés par l’Église comme « intrinsèquement mauvais », ou pour la contraception. Il suggère ainsi de considérer comme « subjectivement non coupables » la contraception non abortive, les actes sexuels de certaines personnes remariées, et ceux des homosexuels « vivant en couple stable et fidèle ». 

    Le monde devient plus complexe, estiment-ils à l’unisson, les repères plus fragiles. Un phénomène que l’Église doit désormais mieux prendre en compte : « des pierres d’achoppement jalonnent une vie conjugale bien plus que ne l’admet une théologie du mariage aujourd’hui facilement idéalisante », juge ainsi la Française Anne-Marie Pelletier.

     > A LIRE Les divorcés remariés « font toujours partie de l’Église », rappelle le pape François   

    ALIMENTER L’INTENSE DÉBAT EN COURS

    C’est aussi au nom de cette complexité grandissante que certains, comme le Suisse François-Xavier Amherdt, de l’université de Fribourg, plaident en faveur de la reconnaissance de certaines relations hors mariage. Les valeurs de « situations intermédiaires » comme le concubinage « ne sont pas nulles », insiste-t-il, évoquant notamment l’attachement à un « projet réel d’alliance future » ou une « dimension relationnelle d’amour » exprimée dans les relations sexuelles. D’où la nécessité, plaide-t-il, de « ne pas jeter un total discrédit sur de pareilles situations ». 

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  • Quand Laura, 24 ans, demande l'euthanasie

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    De Xavier Lombard sur FIGAROVOX :

    TRIBUNE - Une jeune femme belge en dépression, demande à mourir. Son histoire a ému des personnes du monde entier. Pourtant en Belgique, estime Xavier Lombard, les dérives liées à l'euthanasie continuent.

    Xavier Lombard est créateur d'entreprises et blogueur.

    Laura, 24 ans, demande l'euthanasie. Le monde s'émeut, les Belges s'en désintéressent

    La vie de Laura ne laisse pas indifférent. Le couple formé par ses parents est pris dans une spirale de violence, de maltraitance et d'alcool. La garde de Laura est retirée à ses parents avant ses six ans. Elle sera élevée pendant plusieurs années par sa grand-mère. D'après son témoignage dans un article du journal, De Morgen du 19 juin 2015, les séquelles de ces violences et de ces séparations sont profondes. En maternelle, elle rêve de se donner la mort et commence à s'automutiler. Sa scolarité est difficile, les éducateurs ont du mal à gérer une fille capable de se faire du mal et qui manque de cadre. Elle réussit pourtant à se structurer pour la première fois de sa vie dans le théâtre qui lui permet de s'épanouir. Le théâtre est d'ailleurs reconnu comme un des moyens possibles pour partager l'indicible qui a été vécu dans la petite enfance. Elle s'engage dans une relation homosexuelle, mais finalement une rupture la plonge dans une nouvelle dépression et un psychiatre la met au défi de se faire interner, pour mieux se soigner que dans le théâtre! C'est dans cet hôpital, qu'elle fait la rencontre d'une autre jeune fille Sarah, qui planifie sa propre euthanasie. Selon la loi dépénalisant l'euthanasie en Belgique depuis 2002, il convient d'invoquer «une souffrance psychique constante, insupportable et inapaisable». Trois médecins sont alors impliqués dans l'acceptation et la mise en pratique de l'euthanasie.

    La demande d'euthanasie de Laura acceptée par trois médecins belges a déclenché un grand nombre de réactions dans les médias internationaux, Newsweek ou NYDailynews par exemple. Comment ne pas s'étonner du silence assourdissant du monde politique belge? Ce silence est perçu comme une complicité.

    Les mains se tendent vers Laura, elles viennent de médecins qualifiés de l'étranger. Un médecin allemand propose de venir la soigner gratuitement, étant spécialiste de ce type de pathologie. Des personnes du Canada, de France, de Belgique cherchent à la contacter après avoir vécu des situations similaires pour partager leurs expériences. Un docteur américain offre de l'accueillir dans son centre dans le Vermont dans le Nord-Est des Etats-Unis. Que dire de ces personnes qui ont vécu une telle souffrance? Milly, 58 ans, est italienne, elle a vécu une enfance terrible et pensé trois fois à se suicider. Vers 24 ans, elle a posté une lettre sur le site tempi.it, elle se sent si proche de Laura et s'interroge: «Que font ces médecins qui précipitent Laura dans la mort? Ils nuisent». La Belgique s'est dotée d'un Centre de Prévention du Suicide performant, le CPS. Les techniques de prévention du suicide ne sont pas nécessairement une spécialité des médecins ou des psychologues. On peut s'interroger sur les motifs pour lesquels, pourquoi le CPS, dans un tel cas, n'est pas consulté.

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  • Quand le pape revient sur la question des divorcés remariés

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    De Radio Vatican :

    « Les divorcés-remariés ne sont pas excommuniés »

    (RV) Après cinq semaines de pause en raison de la période estivale, les audiences générales du Pape François ont repris ce mercredi au Vatican. De nombreuses personnes avaient pris place dans la salle Paul VI pour saluer et écouter le Saint-Père. Comme lors des semaines précèdantes, le Pape a repris sa catéchèse sur la famille, en mettant cette fois-ci l'accent sur les divorcés-remariés. 

    « Comment prendre soin de ceux qui, après l’échec irréversible de leurs liens matrimoniaux, ont entamé une nouvelle union ? » C’est la question à laquelle le Pape François a voulu répondre. Sans jamais prononcer les mots "divorcés-remariés", il a offert quelques pistes à ceux qui, dans l’Eglise, doivent gérer ce genre de situation délicate. 

    Certes, « une telle situation contredit le sacrement chrétien », mais l’Eglise doit conserver son « cœur de mère ». Le Pape est très clair sur cette question qui a été au cœur du dernier synode extraordinaire sur la famille en octobre dernier. Les fidèles dont le mariage a failli « font toujours partie de l’Eglise » et « ne sont pas excommuniées ». 

    L’Eglise se doit avant tout de « bien discerner les situations » comme le disait déjà Jean-Paul II, et se doit de penser aux plus petits, aux enfants, qui sont ceux qui « souffrent le plus ». L’ensemble de « la communauté » doit ainsi savoir se mettre à l’écoute de ces familles ; son « style », son « langage », « ses comportements » doivent être « attentifs à ces personnes, à partir des plus petits ».

    Les mœurs ont évolué et l’Eglise a changé également. Le Pape François reconnait qu’ a grandi « la conscience qu’un accueil fraternel et attentif, dans l’amour et la vérité », envers les divorcés-remariés, est « nécessaire ».

    Partant de cet état de fait indiscutable, le Pape invite les prêtres « à manifester ouvertement et de manière cohérente la disponibilité de la communauté à les accueillir et à les encourager pour qu’ils vivent et développent toujours plus leur appartenance au Christ et à l’Eglise avec la prière, l’écoute de la Parole de Dieu, le suivi de la liturgie, l’éducation chrétienne des enfants, la charité et le service aux pauvres, et l’engagement pour la justice et la paix ». 

    ... ce qui signifie, dans le Monde, que "le pape plaide en faveur des divorcés remariés".

  • La Chine et le Vatican : jeu de dupes ?

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    Lu sur le blog « salon beige » et le site du  magazine « Le point » :

    3237368-701263-jpg_2996215.jpg« La première ordination d'un évêque catholique en Chine depuis trois ans a eu lieu mardi, consacrant un prêtre choisi par les autorités communistes mais également approuvé par le Vatican, lors d'une cérémonie sous étroite surveillance policière.

    L'ordination du père Joseph Zhang Yilin à Anyang, dans la province du Henan (centre), s'est déroulée en présence d'un important dispositif des forces de l'ordre. Un cordon de policiers fermait tous les accès à l'église du Sacré-Coeur de Jésus, laissant seulement passer les détenteurs d'un permis obtenu plusieurs semaines à l'avance.

    La dernière ordination ayant eu lieu en Chine, à Shanghai en 2012, s'était terminée par l'arrestation du nouvel évêque catholique.

    Dans la sacristie de l'église d'Anyang, une photo du pape François a été retirée avant la cérémonie de mardi. »

    Ref. Chine: ordination d'un évêque avec l'autorisation du Vatican et Chine: première ordination d'un évêque en trois ans, avec le feu vert du Vatican 

    Depuis l'arrivée au pouvoir de Xi Jinping, le contrôle de la société civile et des religions6a00d83451619c69e201bb085dbba8970d-350wi.jpg s'est nettement durci en Chine.

    Dans la province du Zhejiang (est), une vaste campagne de démolition des croix qui surmontent temples protestants et églises catholiques est ainsi en marche depuis un an et demi. Plusieurs temples ont été entièrement détruits.

    Le gouvernement de la province de Zheijang a en effet décrété en mai que "les croix surplombant les toits des églises devront être retirées et placées sur la façade des églises, avant septembre. Il est également prévu de restreindre leur taille, la surface de la croix ne devant pas dépasser un vingtième de celle du bâtiment. Les églises devront par ailleurs adopter un "style architectural chinois"."

    Les croix sont décrochées les unes après les autres, comme celle de l'église catholique Ma Bu Gao Sha à Pingyang, le 31 juillet : les chrétiens résistent pacifiquement, en brandissant des croix rouges et en les accrochant au pare-brise de leur voiture, à leur fenêtre, ou sur leurs vêtements sous forme de broche.

    JPSC

  • Anniversaire de la mort de Soljénitsyne

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    topic (27).jpgIl y a sept ans, le 3 août 2008, s’éteignait à Moscou le plus grand écrivain russe du XXe siècle, témoin capital de l’empire des ténèbres communistes mais aussi de la décadence de l’Occident. Sur le site « aleteia », Philippe Oswald nous le rappelle opportunément :

    « Alexandre Soljenitsyne repose au monastère Donskoï de Moscou, au cœur de sa chère Russie où il était revenu d’exil pour achever sa vie et où il s’est éteint à 89 ans. Il avait vécu la chute du moloch rouge contre lequel il avait mené un combat acharné qui l’avait conduit au goulag, expérience terrifiante qui fit de lui non seulement un immense écrivain mais un témoin, dans la lignée des plus grands auteurs russes. 

    Le souffle d’une inspiration indignée

    La puissance de Soljenitsyne n’a rien à envier à celle de Tolstoï ou de Dostoïevski. Elle associe le goût parfois maniaque du détail au souffle d’une inspiration indignée qui emporte tout sur son passage. Qui pouvait résister à ce prophète ? Son horreur incandescente de l’empire luciférien du mensonge que fut l’URSS, "homicide dès le commencement" (Staline n’a fait que perfectionner le système mis au point par Lénine), l’avait rendu insensible au danger. Et infatigable. "C’est bien simple, je travaille tout le temps", disait-il sans exagération.

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  • La souffrance comme lieu d’apprentissage de l’espérance

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    jeanpaulIIratzinger.jpg

    Un article publié récemment ici sur ce blog m'y a fait repenser: rien ne fâche plus la société d'aujourd'hui que la conception chrétienne de la souffrance. Compatir et soulager la peine font, certes, partie du message de l'Evangile mais, comme le dit si bien l' "Imitation de Jésus-Christ" (XVe siècle): " disposez de tout selon vos vues, réglez tout selon vos désirs, et toujours vous trouverez qu'il vous faut souffrir quelque chose, que vous le vouliez ou non; et ainsi vous trouverez toujours la Croix".

    Au coeur du mystère de l’homme, la Croix de Jésus nous montre que l’amour est, en lui-même, une passion. Comme l’a remarqué un jour Benoît XVI, en disant que la souffrance est une face intérieure de l’amour, nous comprenons pourquoi il est si important d’apprendre à souffrir et, inversement, pourquoi éviter à tout prix la souffrance rend l’homme inapte à la vie : il connaîtrait le vide de l’existence qui ne peut entraîner qu’amertume et refus, et non acceptation et maturation : celui qui a intérieurement accepté la souffrance, mûrit et devient compréhensif envers les autres et plus humain. Celui qui a toujours évité la souffrance ne comprend pas les autres ; il devient dur et égoïste. En ce sens, nous pouvons répéter cette parole de saint Josémaria, si mal comprise : « bénie soit la douleur, aimée soit la douleur, sanctifiée soit la douleur » (Chemin, n° 208) qui accomplit l’Homme nouveau. Car, depuis le matin de Pâques, nous le savons : sa croix et ses plaies sont devenues glo-rieuses. Christus resurgens ex mortuis, jam non moritur : mors illi ultra non dominabitur (Rom., 6,9).

    Dans sa belle encyclique « Spe salvi » (30 novembre 2007,) le Saint-Père Benoît XVI a consacré à l’accueil chrétien de la souffrance qui frappe notre condition présente un exposé (n°s 36 à 40)  à la fois exigeant et irrecevable par l’esprit du monde qui, soyons-en sûr, lui préfère largement les discours sur la gestion écologique de notre sœur la terre, où nous n’avons cependant pas notre demeure éternelle. Extraits:

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  • L'Institut Européen de Bioéthique cherche un juriste pour un stage de 2 à 3 mois

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    Bruxelles

    Stage pour un juriste à l’Institut Européen de Bioéthique

    Qu’est-ce que l’Institut Européen de Bioéthique(IEB) ?

    • Think Tank contribuant à l’élaboration d’une réflexion personnaliste fondée sur le respect et la promotion de la personne humaine depuis la conception jusqu’à la mort naturelle. 
    • Nous avons pour mission d’éclairer, de sensibiliser et d’informer les citoyens et décideurs politiques sur les questions de bioéthique. 
    • L’IEB est indépendant, aconfessionnel. 

    Missions du stagiaire

    • Veille juridique et suivi des législations nationales européennes en matière de bioéthique
    • Automatisation de l’actualisation de celles-ci afin de tenir à jour le site internet de l’IEB. 
    • Recherches et analyse d’études au niveau belge et européen sur des thématiques bien spécifiques
    • Décryptage de l’actualité en matière de bioéthique au niveau local et européen
    • Aide à la rédaction des bulletins de l’IEB
    • Rédaction de Dossiers thématiques. 
    • Soutien au déploiement de l’Institut. 

    Profil et compétences

    • Diplôme de Droit
    • Formation en bioéthique ou en Droit biomédical
    • Très bonne capacité rédactionnelle. Esprit d’initiative
    • Bilingue français-anglais. (La connaissance du néerlandais est un plus).

    Conditions du stage

    • Durée 2 à 3 mois
    • Le stagiaire sera amené à travailler dans un environnement dynamique

    Contact : Carine Brochier +32 (0) 477 042 367
    carinebrochier@yahoo.fr