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  • À New York, le pape François a dénoncé la «colonisation idéologique à travers l'imposition de styles de vie anormaux».

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    L’envoyé spécial du Figaro y va de son petit commentaire sur la visite pontificale à l’ONU (extraits):

    XVM1e17fa50-63a3-11e5-ad7b-6ff9c59cd966.jpg« Plus que dans les premières étapes de son voyage - commencé il y a une semaine à Cuba et poursuivi à Washington -, le Pape a été ovationné ici de grand cœur et sans retenue.

    Même dans l'enceinte guindée de l'ONU, où il a commencé sa journée, vendredi matin, pour délivrer un discours fleuve - après trois de ses prédécesseurs, Paul VI, Jean-Paul II et Benoît XVI -, de vifs applaudissements l'ont accueilli et il est sorti sous une standing ovation.

    Il faut dire qu'il a apporté à cette institution un soutien total autour de trois axes. Le premier est celui de la lutte contre «l'extrême pauvreté», non en créant de nouvelles lois ou réglementations mais en commençant par «appliquer» concrètement celles qui existent.

    Deuxième axe, «l'équité» entre tous les pays et surtout avec les petites nations. Elles doivent avoir voix au chapitre, y compris pour les décisions importantes. Une équité qui suppose de ne pas «asphyxier» les plus pauvres par la voie financière de la dette.

    Dernier axe, la responsabilité de l'ONU dans les conflits actuels. Il a appelé la communauté internationale à un «examen de conscience» au Proche-Orient soumis à de «rudes épreuves liées aux conséquences négatives des interventions politiques et militaires qui n'ont pas été coordonnées entre les membres de la communauté internationale», allusion directe à la politique des USA. Et dont «les chrétiens», notamment, font actuellement les frais ».

    Selon le journaliste du « Figaro », « ce tour d'horizon a été ponctué par une phrase clé qui a été mal interprétée et qui a suscité une polémique. Elle résume toute son intervention: «La défense de l'environnement et la lutte contre l'exclusion exigent la reconnaissance d'une loi morale inscrite dans la nature humaine elle-même, qui comprend la distinction naturelle entre homme et femme et le respect absolu de la vie à toutes ses étapes et dans toutes ses dimensions.».

    Le reporter du Figaro se livre alors à un petit exercice exégétique qui en circonscrit bien la portée: c'est , observe-t-il, une « allusion directe à l'opposition de l'Église à la théorie du genre - généreusement promue par l'ONU - et à la lutte, classique, de l'Église contre l'avortement". Mais que les oreilles politiquement correctes se rassurent: "cela ne signifie pas que la citation du paragraphe suivant - «la promotion d'une colonisation idéologique à travers l'imposition de modèles et de styles de vie anormaux, étrangers à l'identité des peuples et, en dernier ressort, irresponsables» - concernerait l'homosexualité, comme certains l'ont affirmé. Dans cette partie du discours, le Pape ne parle plus en effet de questions éthiques et encore moins d'homosexualité ou du «gender», mais d'une tendance générale de l'Occident à vouloir imposer à tous son mode de vie, sans respecter la culture des nations. ». Ouf, on a eu peur… 

    Ref. Le prêche du Pape, de l'ONU à Ground Zero

    JPSC

  • Le Groupe de Saint-Gall: une "mafia" anti-Benoît XVI ...

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    Le cardinal Danneels, qui emploie l’expression dans cet entretien avec le journaliste de "La Libre" Christian Laporte, parle pour la première fois du groupe secret de prélats de haut rang auquel il a appartenu. Cela se passe dans la basilique nationale de Koekelberg où l’on présente sa biographie. Le rôle occulte du cardinal Danneels dévoilé ? titrions-nous prudemment jeudi dernier. De l’aveu même de l’intéressé, le point d’interrogation n’est pas de mise.

    Retranscription et traduction du document de la chaîne VTM sur le site "Benoît et moi" : cliquez ici

    JPSC

  • Vêpres grégoriennes de sainte Waudru, à Mons le 11 octobre 2015 à 17h00

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    Affiche_ConcertOrgue_A3 JPEG.jpg

    JPSC

  • Divorcés remariés, l’Eglise vous aime !

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    A l'approche du Synode sur la famille, il nous paraît opportun de mettre en ligne ce texte que notre archevêque, faisant oeuvre de précurseur, publiait dans les Pastoralia de son diocèse en octobre 2011. Il y résumait de façon nuancée la doctrine de l'Eglise sur cette question délicate (source) :

    Divorcés remariés, l’Eglise vous aime !

    Aider les divorcés remariés

    Si l’échec conjugal en général est déjà le lieu de profondes souffrances, le problème des divorcés remariés est peut-être plus délicat encore. En effet, quelles que soient les raisons, parfois si compréhensibles, qui les ont amenés à contracter civilement une nouvelle union, il reste que leur situation contredit objectivement l’indissolubilité de l’alliance voulue par le Christ. Dans le sillage de la miséricorde évangélique, l’Eglise invite cependant ses membres à aider les divorcés remariés, à les entourer de beaucoup de charité afin qu’ils ne se sentent pas séparés de l’Eglise. Dans son Exhortation apostolique sur la famille chrétienne, Jean-Paul II insistait beaucoup sur ce point : « que l’Eglise prie pour eux, qu’elle les encourage et se montre à leur égard une mère miséricordieuse, et qu’ainsi elle les maintienne dans la foi et l’espérance » (§ 84, 3).

    Ils peuvent et doivent participer à la vie de l’Eglise

    Comme tous les autres baptisés, les divorcés remariés peuvent donc et même doivent participer à la vie de l’Eglise sous ses divers aspects. Ils ne sont en aucune manière excommuniés ! Ils éviteront cependant de solliciter des tâches qui les mettraient en position délicate de porte-à-faux, comme l’enseignement de la religion, par exemple, ou la direction d’une école catholique.

    Le problème le plus délicat reste, bien sûr, celui de la participation au sacrement de l’Eucharistie. L’Eglise demande en effet aux divorcés remariés de participer à la messe, mais de s’abstenir de communier au Corps du Seigneur. La raison de cette attitude est connue. Les divorcés remariés se trouvent en situation objective de rupture avec l’Alliance nouvelle et éternelle proclamée par le sacrement de mariage. Comment pourraient ils, sans contradiction, proclamer en même temps cette même Alliance nouvelle et éternelle dans la réception du Corps eucharistique du Seigneur ?

    Adopter un point de vue objectif

    Cela semble choquant à première vue. C’est qu’il n’est pas facile, dans la mentalité d’aujourd’hui, d’adopter un point de vue « objectif ». L’Eglise connaît ses enfants. Elle sait très bien que les dispositions subjectives des divorcés remariés peuvent être parfois excellentes, voire plus généreuses que celles de couples réguliers, mais médiocres. Mais qu’arriverait-il si, au nom de ces dispositions subjectives louables, l’Eglise oubliait la contradiction objective entre le remariage après divorce et l’Eucharistie ? Elle rendrait incompréhensible et vain l’enseignement du Christ sur l’indissolubilité du mariage et démobiliserait, voire découragerait les chrétiens qui s’efforcent, au prix de grandes souffrances, de demeurer fidèles à l’alliance conjugale, même après avoir été victimes d’une douloureuse trahison.

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  • Génération François

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    Un de nos correspondants attire votre attention sur cette "carte blanche" de Hugues Bocquet (23 ans) Philippine Cartier (23 ans) Geoffrey de Hemptinne (23 ans) Aline Terlinden (25 ans) Tanguy Bocquet (23 ans) Priscille de Truchis (25 ans) Norman Sinamenye (23 ans) Stephanie du Bois (25 ans) Louis Tonneau (26 ans) Augustin Cosse (27 ans). Jeunes catholiques belges. C’est paru dans « La Libre » d’hier, 24 septembre 2015 :

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    "Où la jeunesse se mobilise-t-elle ?", demandait lundi Dany De Baeremaeker dans ces pages. Nous sommes là ! A nous engager. Face aux défis du monde, la passivité et l’indifférence nous sont interdites. Yallah, comme le disait sœur Emmanuelle, en avant !

    Nous sommes sur la même barque et nous allons vers le même port." La phrase du pape François pourrait rythmer nos pensées. Dans la petite chapelle que nous avons aménagée au dernier étage, sous les charpentes de l’ancien prieuré de Corsendonk, nous sommes une centaine. Une centaine de jeunes et quelques prêtres unis en prière alors que devant nous brille le Saint Sacrement.

    De loin, la scène peut paraître étrange, mais elle fut au cœur de la Session Lead (Leaders d’espérance, ambition pour demain) (1), notre première université d’été qui s’est déroulée du 9 au 13 septembre, et qui nous a permis de dialoguer autour de la foi et de l’engagement avec des chefs d’entreprises, des politiciens de premiers plans, des artistes ou des personnalités actives dans le monde associatif et scolaire.

    S’engager au service du bien commun

    Nous provenions de villes, de professions et de sensibilités différentes, mais nous étions sur la même barque tournés vers un même désir : s’engager dans la société au service du bien commun, c’est à dire au service de chaque homme jusqu’aux plus faibles et aux plus fragiles. Reconnaissons-le, le défi n’est pas facile car cette ambition nous invite à servir l’autre dans l’humilité et la justice. Elle trouve ses racines dans la prière et dans la charité qui sont au cœur de notre foi; une foi qui nous donne le désir de nous engager, d’aimer le monde et d’espérer le rendre meilleur.

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  • Le discours engagé du pape face aux élus américains

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    Lu sur le site du journal « Le Monde » :

    « Le pape François siégerait-il sur les bancs démocrates ou avec les républicains s’il était membre du Congrès américain ? Le discours prononcé pour la première fois par un pape devant les élus des Etats-Unis réunis en session spéciale, jeudi 24 septembre, plaide plutôt pour la première hypothèse, même si François, en bon invité, s’est aussi efforcé de ménager les formes.

     « Moi aussi, je suis fils de ce grand continent », a commencé le pape, entre deux ovations. C’est justement en s’appuyant sur cette histoire commune que François, « fils d’immigrés », a longuement plaidé en faveur des migrants, alors que ce dossier a suscité une surenchère de propositions radicales dans les rangs républicains. « Traitons les autres avec la même passion et compassion avec lesquelles nous voulons être traités », a conseillé le pape.

    Le traditionnel appel à lutter contre les inégalités sociales a été accompagné de l’évocation d’un sujet considéré également avec réticence par les élus républicains : la lutte contre le réchauffement climatique. S’appuyant sur l’encyclique publiée en juin, Laudato si (« Loué sois-Tu »), François a rappelé avoir invité à « un effort courageux et responsable pour inverser les effets les plus graves de la détérioration environnementale causée par l’activité humaine ». Assis derrière lui en tant que président du Sénat, le démocrate Joe Biden a applaudi, au contraire de son voisin républicain, le président de la Chambre des représentants, John Boehner.

    Plaidoyer pour l’« abolition totale de la peine de mort » 

    Les élus du Grand Old Party se sont montrés plus enthousiastes lorsque le pape a évoqué « notre responsabilité de protéger et de défendre la vie humaine à chaque étape de son développement ». Mais alors qu’ils s’attendaient sans doute à une critique de l’avortement, le pape a enchaîné en plaidant pour « l’abolition totale de la peine de mort », apportant son soutien aux évêques américains mobilisés sur ce sujet. « Une juste et nécessaire punition ne doit jamais exclure la dimension de l’espérance et l’objectif de la réhabilitation », a assuré François.

    Artisan de la normalisation critiquée par les républicains entre les Etats-Unis et Cuba, où il était en visite avant d’atterrir à Washington, le pape y a fait allusion en saluant « les efforts réalisés […] pour aider à surmonter les différences historiques liées à de déplorables épisodes du passé ». « C’est mon devoir de bâtir des ponts et d’aider tous les hommes et toutes les femmes à faire de même », a-t-il dit. « Lorsque des pays qui avaient été en désaccord reprennent le chemin du dialogue, un dialogue qui aurait pu avoir été interrompu pour des raisons les plus légitimes, de nouvelles opportunités s’offrent pour tous », a-t-il ajouté dans une évocation qui peut aussi concerner l’accord conclu avec l’Iran sur son programme nucléaire, et que le Vatican a saluée.

    Cette défense feutrée de son rôle de facilitateur a conduit François à une définition très politique du rôle d’un dirigeant. Le pape a assuré qu’« un bon dirigeant politique est quelqu’un qui, ayant à l’esprit les intérêts de tous, saisit le moment dans un esprit d’ouverture et de pragmatisme ». Il n’est pas sûr que cet appel-là résonne longtemps dans un Congrès paralysé au contraire par la polarisation politique.

    Les thèmes développés jeudi avaient déjà été rodés la veille à la Maison Blanche, où M. Obama, qui partage les préoccupations du pape sur la pauvreté, l’environnement et l’immigration, leur avait fait bon accueil. Les deux hommes avaient défendu également la liberté religieuse, sans préciser ce qu’ils entendaient exactement par ce principe. Souvent compris comme une manière pour l’Eglise catholique de défendre les minorités chrétiennes à travers le monde, les conservateurs américains y voient davantage la possibilité pour tout citoyen de mettre en avant ses convictions religieuses pour refuser, par exemple, de servir un couple homosexuel ou de délivrer des moyens contraceptifs.

    Eviter le « langage belliqueux »

    A plusieurs reprises au cours de cette première journée, le pape avait évoqué les scandales de pédophilie, dont les révélations à répétition ont déstabilisé l’Eglise catholique aux Etats-Unis ces vingt dernières années. Alors que plusieurs évêques ont été démis de leurs fonctions pour avoir couvert de tels faits, François avait félicité l’épiscopat pour ses efforts « afin que de tels crimes ne se répètent plus jamais ». Les associations de victimes, qui demandent davantage de sévérité, ont rappelé que le Vatican et la hiérarchie catholique n’avaient agi que sous la menace de poursuites en justice.

    Le pape s’était également exprimé devant les évêques américains, les incitant à développer « une culture du dialogue et de la rencontre » avec toutes les composantes de la société et à faire vivre une Eglise plus inclusive. « Jésus ne nous donne pas une liste sélective de celui qui est digne ou pas de recevoir son message », avait-il dit. Alors que certains se montrent plus conservateurs que lui sur les questions de société, il les avait exhortés à éviter « le langage aigre et belliqueux de la division ». Dans le même esprit, jeudi soir à New York, la nouvelle étape de son voyage aux Etats-Unis, il a rendu un hommage vibrant à des religieuses critiquées sous le pontificat précédent pour leurs positions jugées trop libérales sur l’ordination des femmes, l’homosexualité et l’avortement. Gilles Paris (Washington, correspondant) »

    Ref. Le discours engagé du pape face aux élus américains

    JPSC

  • Le trafic d'organes d'enfants avortés au coeur de l'activité du Planning Familial

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    Lu sur genethique.org :

    LE PLANNING FAMILIAL : UNE ENTREPRISE AU CŒUR DE LA VENTE D’ORGANES D’ENFANTS AVORTÉS

    Depuis plusieurs semaines, une association de journalistes américains, le Center for Medical Progress(CMP), diffuse des vidéos tournées en caméra cachée révélant une scandaleuse activité de l’organisme du Planning Familial : la vente d’organes d’enfants avortés[1].

    Même si cela paraît surréaliste, ces faits sont prouvés par des mois d’investigations et d’infiltrations qui ont permis à plusieurs membres du CMP de filmer des entretiens avec des membres clefs du Planning Familial ainsi que ses filiales, et d’obtenir d’eux des aveux sur ces pratiques.

     

    Le Planning Familial (International Planned Parenthood Federation, IPPF) est une ONG internationale faisant la promotion de la planification familiale[2]. Pour cela elle possède des centaines de cliniques dans le monde et des milliers de membres, qui font la promotion de la planification, fournissent aux femmes des contraceptifs ou leur donnent les moyens d’avorter et ce dans le monde entier. Aux États-Unis, il s’agit de l’institution pratiquant les avortements la plus importante, sans compter tout un ensemble de cliniques et de laboratoires affiliés. Son budget de 2014 qui lui permet de financer ses activités internationales est de 126 millions de dollars, dont plus de 90 millions alloués par des gouvernements d’États.

    Ainsi, au niveau mondial, le Planning Familial est le premier interlocuteur pour les femmes qui souhaitent avorter.

     

    Comme le montrent les différentes vidéos du Center for Medical Progress, depuis de nombreuses années le Planning Familial vend à des entreprises, des laboratoires ou des universités les organes de fœtus avortés (foies, cœurs, reins, poumons, etc.) pour quelques dizaines de dollars (entre $30 et $100) et même, si possible, le fœtus entier. Sont notamment cités, « StemExpress », une entreprise internationale qui revend ensuite « des matériaux organiques humains » à des laboratoires pharmaceutiques ; ou l’université d’État de Fort Collins (Colorado). Ainsi, l’avortement de second trimestre est une source de profits pour le Planning Familial, qui non seulement facture l’avortement, mais tire ensuite un profit de la vente du corps du fœtus, ou de certains de ses membres.

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  • Sayana Press : quand les pauvres testent la contraception pour les riches

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    D'Adélaïde Pouchol sur le site de l'Homme Nouveau :

    Sayana Press, une contraception pour les riches testée par les pauvres

    L’instance britannique UK Medicines and Healthcare Products Regulatory Agency (MHRA) a autorisé, le 24 septembre dernier, la mise sur le marché national du Sayana Press, premier contraceptif auto-injectable. Un produit fabriqué par le laboratoire Pfizer, numéro un mondial de l’industrie pharmaceutique, pour éviter aux femmes de « perdre du temps » chez le médecin.

    La contraception injectable n’est pas nouvelle et est déjà assez répandue, pratiquée par quelques 35 millions de femmes dans le monde. La nouveauté, c’est que le Sayana Press est utilisable à domicile, sans assistance médicale. Facile d’utilisation, ce contraceptif se présente sous la forme d’une petite seringue à usage unique, qui s’injecte dans les bras, les jambes ou le ventre et prévient de toute grossesse pendant 13 semaines. Les femmes pressées ou trop tête en l’air pour penser tous les jours à leur pilule, n’ont donc plus qu’à aller faire une visite chez le médecin pour qu’il s’assure qu’elles sont bien aptes à s’injecter leur dose trimestrielle. Le suivi ne consiste ensuite qu’en un entretien téléphonique annuel.

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  • "Foi et philosophies"; s'inscrire aux "Samedis philo" avec Monseigneur Léonard

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    Samedis philo

    Inscrivez-vous au cours de Monseigneur Léonard : "Foi et philosophies"  le samedi matin  de 9h à 12h d'octobre à février.

    Envoyez un mail à l'adresse : 

    Pour les jeunes  (de 18 à 30 ans) Monseigneur Léonard donne un cours de philosophie : "Foi et philosophies"

    Il aura lieu à Bruxelles les samedis de 9h à 12h

    -le 3 octobre

    -le 17 octobre

    -le 24 octobre

    -le 14 novembre

    -le 28 novembre

    -le 5 décembre

    -le 20 février

    -le 27 février

    -le 5 mars

    -le 12 mars

    L'idée générale est de parcourir de manière logiquement organisée les grands courants de la pensée philosophique moderne et contemporaine, d'en discerner les points positifs et moins positifs et d'examiner, de manière critique, leur incidence sur la manière de comprendre la foi et d'élaborer une théologie, c'est-à-dire une compréhension articulée de la révélation chrétienne. Ce qui permet de se situer de manière responsable dans le vaste domaine des courants de pensée actuels.

  • L'implication militaire russe fait bouger le dossier syrien

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    De P. JM. Robinne sur ihsnews.net :

    L’entrée de la Russie dans le conflit fait enfin évoluer les positions occidentales en Syrie

    Les choses semblent enfin évoluer en Syrie. Il faut dire que depuis le lancement de la grande coalition menée par les Etats-Unis, les choses n’avançaient guère… Il aura fallu attendre l’entrée de la Syrie dans l’arène pour que les positions bougent. Certes il ne s’agit pas de retournement, mais souvent en diplomatie ou en politique, il suffit d’un léger flottement pour que les lignes arrivent enfin à bouger. Ainsi, les dernières prises de position du secrétaire d’État étasunien, John Kerry, et du chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, concernant la situation en Syrie reflètent la nouvelle orientation de l’Occident au niveau du projet de règlement de la crise syrienne. Le secrétaire d’État US a affirmé que Washington et Moscou partagent les mêmes points de vue concernant les clés de la solution en Syrie ; sauf qu’un différend essentiel oppose les États-Unis et la Russie : le soutien étasunien à Bachar al-Assad est impossible. En revanche, les Etats-Unis acceptent aujourd’hui de composer avec Bachar, puisqu’à leurs yeux, composer n’est pas soutenir…Détail, langage diplomatique, peu importe en fait tant que les lignes évoluent vers une solution. De son côté, Laurent Fabius a précisé que Paris ne réclamera pas le départ du président syrien comme condition préalable aux pourparlers de paix. Mais il a souligné sur ce plan, qu’une solution diplomatique nécessite la mise en place d’un gouvernement d’union nationale regroupant des membres du gouvernement d’Assad, et ce, pour éviter la réédition du scénario de l’effondrement irakien.

    Immanquablement, l’implication militaire russe en Syrie a fait bouger le dossier syrien. Elle a aussi mis sur le tapis la formule d’une solution pacifique.

    Selon certains observateurs, l’implication russe en Syrie a pour objectif de prévenir la chute du régime d’Assad, après l’élargissement de la zone de contrôle de l’opposition (sous toutes ses formes), et le blocage par l’EI de la route Damas-Alep. Les craintes que la capitale soit encerclée sont d’ailleurs grandes, après que les combattants du Hezbollah aient échoué à protéger le régime, et à l’aider à reprendre le contrôle des positions conquises par l’opposition. Les membres des gardiens de la révolution ont eux aussi non seulement failli à protéger le régime, mais également la capitale syrienne.

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  • Le Pape aux États-Unis : une récupération?

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    D’Armelle Signargout, correspondante aux Etats-Unis du bimensuel « L’Homme Nouveau »  :

    648x415_barack_obama_et_le_pape_francois_affichent_leur_complicite_lors_d_une_visite_historique_a_la_maison_blanche_a_washington_le_23_septembre_2015 (1).jpg« Dans un pays blessé par l’immoralité croissante et les divisions politiques, qu’attendait-on sur place du Pape François à la veille de son séjour du 22 au 27 septembre ? Trois étapes : Washington (premier discours d’un pontife face au Congrès), New York (assemblée générale de l’Onu), Philadelphie (rencontre mondiale des familles).

    « Sur 80 % des dossiers, nous sommes d’accord ! » Le Président Barack Obama, un militant de l’avortement et du faux « mariage », veut que tous les Américains le sachent : il partage presque entièrement la vision du Pape François… Sa visite de cinq jours – la première fois que l’Argentin le plus célèbre du monde foule le sol des États-Unis – se présente pour le camp d’Obama comme l’aubaine du siècle dans deux domaines clés : l’environnement et l’immigration.

    Un travail de longue haleine

    Plusieurs élus démocrates n’ont pas hésité à faire circuler auprès de leurs collègues du Congrès une pétition demandant au Saint-Père de bénir leurs efforts subversifs.

    Cette tentative de récupération à des fins strictement temporelles a commencé tôt. Avant de quitter Cuba pour Washington, où il devait s’adresser aux 535 sénateurs et représentants ­réunis au Capitole – une première historique, et le seul discours annoncé en anglais –, le Pape François avait fait la Une, au fil des mois, de plusieurs magazines hostiles à l’Église : ­Time, Rolling Stone, Fortune, The New Yorker, Esquire, Vanity Fair… Le Saint-Père a même été la star début septembre sur ABC d’une rencontre télévisée virtuelle avec une brochette d’Américains. S’adressant à une mère célibataire, il surprit l’assistance en lui disant tout de go : « Vous auriez pu tuer vos filles et vous avez respecté la vie. (…) N’ayez pas honte. Gardez la tête haute. » « Je n’ai pas tué mes filles. Je les ai mises au monde. » « Je vous félicite. » Dans le compte rendu de Time, « tuer » et « tué » avaient disparu.

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  • "Eglises Ouvertes" vous informe

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    Eglises Ouvertes

    Septembre 2015
     

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