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  • La conférence de presse du pape au retour de son voyage à l'île de Lesbos

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    De KTO.TV :

  • "Amoris Laetitia", la Joie de l'Amour ou le rejet du pharisaïsme

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    "Comment (...)  ne pas comprendre l’effet majeur recherché par le Saint-Père à travers l’inflexion de la pastorale de l’Église ? Il ne nous dit pas : on va changer la doctrine ou je ne sais quoi. Il nous dit : ne vous comportez plus du tout en pharisiens. Ce n’est pas une question d’opinion politique contingente, et ça déborde infiniment une série de questions de théologie morale (qui bien sûr méritent d’être abordées). Cela devient une question de vie ou de mort." 

    Sur son blog, Henri Hude "décrypte" Amoris Laetitia; il le fait avec "un a priori de confiance et de respect, et même de gratitude, pour un enseignement ou des orientations, y compris si on peut les trouver dures à avaler." Il y a consacré deux notes et il compte poursuivre la réflexion. Nous vous invitons à vous rendre sur son blog pour le lire attentivement et se laisser "remettre en perspective" :

  • Samedi 16 avril 2016 : Benoît XVI a 89 ans !

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    mancini.jpgBenoît XVI a 89 ans (photo), aujourd'hui. A cette occasion, le site « Benoît et moi » reproduit une homélie « privée »  que le Saint-Père prononça le 16 avril 2012 devant ses amis venus de Bavière lui souhaiter son anniversaire :

    « Messieurs les cardinaux,

    chers frères dans l’épiscopat et dans le sacerdoce,

    chers frères et sœurs, 

    Le jour de mon anniversaire et de mon baptême, le 16 avril, la liturgie de l’Eglise a placé trois signes qui m’indiquent où conduit la route et qui m’aident à la trouver. En premier lieu, il y a la mémoire de sainte Bernadette Soubirous, la voyante de Lourdes; puis il y a l’un des saints les plus particuliers de l’histoire de l’Eglise, Benoît Joseph Labre; et puis surtout, il y a le fait que ce jour est toujours plongé dans le Mystère pascal, dans le Mystère de la Croix et de la Résurrection et l’année de ma naissance, il a été exprimé de façon particulière: c’était le Samedi Saint, le jour du silence de Dieu, de l’apparente absence, de la mort de Dieu, mais également le jour où l’on annonçait la Résurrection.

    Bernadette Soubirous, la jeune fille simple du sud, des Pyrénées — nous la connaissons et l’aimons tous. Bernadette a grandi dans la France du siècle des Lumières du XIXe siècle, dans une pauvreté difficilement imaginable. La prison, qui avait été abandonnée car trop insalubre, devint à la fin — après quelques hésitations — la demeure de la famille, dans laquelle elle passa son enfance. Il n’y avait pas la possibilité de recevoir une formation scolaire, uniquement un peu de catéchisme pour la préparation à la première communion. Mais précisément cette jeune fille simple, qui était restée pure et droite dans son cœur, avait le cœur qui voyait, était capable de voir la Mère du Seigneur et en Elle le reflet de la beauté et de la bonté de Dieu. A cette enfant, Marie pouvait se montrer et à travers elle parler au siècle et au-delà même du siècle. Bernadette savait voir, avec un cœur pur et authentique. Et Marie lui indique la source: elle peut découvrir la source, l’eau vive, pure et incontaminée; une eau qui est vie, une eau qui donne pureté et santé. Et à travers les siècles, désormais, cette eau vive est un signe qui vient de Marie, un signe qui indique où se trouvent les sources de la vie, où nous pouvons nous purifier, où nous trouvons ce qui est incontaminé. A notre époque, à laquelle nous voyons le monde si essoufflé et dans lequel se fait ressentir la nécessité de l’eau, de l’eau pure, ce signe est d’autant plus grand. De Marie, de la Mère du Seigneur, du cœur pur provient également l’eau pure, authentique, qui donne la vie, l’eau qui dans ce siècle — et dans les siècles à venir — nous purifie et nous guérit.

    Je pense que nous pouvons considérer cette eau comme une image de la vérité que nous rencontrons dans la foi: la vérité non pas simulée, mais incontaminée. En effet, pour pouvoir vivre, pour pouvoir devenir purs, nous avons besoin qu’existe en nous la nostalgie de la vie pure, de la vérité non déformée, de ce qui n’est pas contaminé par la corruption, d’être des hommes sans tache. Voilà que ce jour, cette petite sainte, a toujours été pour moi un signe qui m’a indiqué d’où provient l’eau vive dont nous avons besoin — l’eau qui nous purifie et nous donne la vie — et un signe de ce que nous devrions être: avec tout le savoir et toutes les capacités, qui sont pourtant nécessaires, nous ne devons pas perdre le cœur simple, le regard simple du cœur, capable de voir l’essentiel, et nous devons toujours prier le Seigneur afin que nous conservions en nous l’humilité qui permet au cœur de demeurer clairvoyant — de voir ce qui est simple et essentiel, la beauté et la bonté de Dieu — et de trouver ainsi la source dont provient l’eau qui donne la vie et purifie.

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  • La visite du pape à l'île de Lesbos

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    Du Vatican Information Service :

    Attirer l'attention sur la crise humanitaire et demander sa solution

    Cité du Vatican, 16 avril 2016 (VIS). Le Pape François est arrivé à 9 h 20' sur l'île de Lesbos, où il a été accueilli à l'aéroport par le Président du Conseil grec M. Alexis Tsipras, par le Patriarche ?œcuméniques de Constantinople Barthélémy et par l'Archevêque d'Athènes et de toute la Grèce Jérôme. Durant le vol, il a fait parvenir un message de bon anniversaire (89 ans) à Benoît XVI, demandant au Seigneur de continuer à bénir le service qu'il continue de rendre à l'Eglise entière. Conservant ensuite avec les journalistes accrédités, il a souligné qu'il s'agissait d'un voyage un peu différent des autres: "Les voyages apostoliques prévoient beaucoup de choses, voir des gens, parler et se réjouir ensemble. Celui-ci est un voyage marqué par la tristesse, et c'est important. C'est un triste voyage. Nous allons toucher à la plus grande catastrophe humanitaire survenue depuis la seconde Guerre mondiale. Nous allons voir tant de personnes qui souffrent, ne sachant pas où aller, qui ont dû fuir. Et nous allons voir le cimetière qu'est la mer, où beaucoup de gens se sont noyés... Ma mission, comme le travail que vous accomplirez aujourd'hui, est de montrer l'esprit de ce voyage. Merci de m'accompagner. Un dernier mot. Prions tous pour Benoît XVI dont c'est aujourd’hui l'anniversaire".

    Arrivé à Mytilène, le chef-lieu de Lesbos, après un bref entretien privé avec le chef du gouvernement, puis avec ses frères orthodoxes, le Pape, le Patriarche et l'Archevêque se sont rendus en minibus au camp de Moria, qui abrite environ 2.500 demandeurs d'asile. Les y attendaient dans la cour 150 jeunes résidents, qui ont accueilli avec chaleur. Puis ils ont gagné la grande tente servant à l'enregistrement des migrants, où étaient rassemblés les autres résidents du camp. Dès après l'entretien avec M.Tsipras, le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège a déclaré que "la crise migratoire et la situation de Lesbos, principal argument abordé, constituent un problème européen et international qui attend une solution respectant les lois européennes et internationales. Le Pape salue l'humanité du peuple grec qui, malgré ses grandes difficultés fait preuve de solidarité et illustre les plus hautes valeurs de l'humanité. Il convient de protéger ceux qui risquent leur vie en mer, en luttant contre le trafic d'êtres humains, en coupant les routes dangereuses et en développant des procédure sures de prise en charge en Europe".

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  • KTO TV - Une semaine cruciale

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    Bruxelles, le 16 avril 2016
    Rassemblons encore plus de signatures pour KTO en Belgique !

    Si ce n'est déjà fait, signez la pétition en ligne via www.go-kto.be et partagez ce message dans vos réseaux.

    Encourageons Proximus à changer d'avis
    Le grand succès de la pétition n'a pas encore convaincu Proximus de revoir sa décision mais une nouvelle analyse du dossier en interne est en cours. Elle pourrait peut-être changer la donne, du moins c'est notre souhait. Cette semaine est cruciale et il nous reste peu de jours pour agir avant le 30 avril, date de fin de distribution de KTO par Proximus.

    Nous avons besoin de plus de signatures. 
    Merci pour les 24 000 signatures en un mois, c'est énorme mais nous pouvons encore faire mieux. Par ailleurs, les vidéos de la campagne GoKTO ont été visionnées plus de 100 000 fois sur facebook et youtube.
     
    Multiplions les signatures de la pétition en ligne ou sur papier
    Lien vers la pétition en ligne via notre site www.go-kto.be
    Lien vers les différents formulaires téléchargeables: http://www.go-kto.be/#!participez/lx6bt 

    Notre double objectif
    Notre action vise d'abord à maintenir KTO sur Proximus. Plaignons nous aussi auprès du Médiateur pour les Telecoms.
    Ensuite, notre action vise également à obtenir KTO sur les autres réseauxcâblés belges. Dès lors, le dossier a été ré-introduit auprès de VOO et deTelenet, ce qui relance la mobilisation: motivons les à reprendre KTO dans leur offre. 
    Soyons ambassadeurs de la pétition, notamment auprès des nombreuses personnes isolées, qui n’ont pas internet ou pour qui KTO est une présence au quotidien.

    Signez la pétition par iciIdées et outils pour participer

    KTO conteste les raisons invoquées par Proximus
    Ces 3 raisons sont "un manque de capacité sur le câble combiné à une trop faible audience, dans un environnement concurrentiel, et le respect du pluralisme".

    1- Le manque de capacité sur le câble ?
    >> KTO représente moins de 0.05% de la capacité disponible et Proximus vient d'ajouter 2 nouvelles chaînes en avril: BFM TV et Kadet. Où est le réel souci ?

    2- KTO souffre d’une trop faible audience ?
    >> 4 ans après son lancement en Belgique, KTO reconnaît qu’elle fait partie des 150 "autres petites chaines" de l’offre et la mobilisation démontre son fort potentiel. La faible audience comme unique critère de sélection ?

    3- Une offre respectueuse du pluralisme défini dans les réglementations: "la diversité la plus large possible d'opinions et d'idées" ?
    >> Pourquoi éjecter KTO en gardant 35 chaines pour enfants le dimanche matin et 77 chaines en néerlandais en Wallonie ?


    Rapport public de contre-expertise
    Consultez le rapport de contre-expertise disponible sur notre site. De même, jetez un oeil sur l'analyse objective de l'offre des 230 chaines de Proximus, avec les audiences CIM et les fréquentations des sites internet, pour chaque chaîne.

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  • Quand un prêtre catholique aborde la crise de la conscience contemporaine de manière frontale

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    9782204110679-56d0726c4e7d0.jpgDe Sébastien Lapaque sur Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    Tanoüarn : la liberté, pour quoi faire ?

    Dans Délivrés, l'abbé Guillaume de Tanoüarn aborde la crise de la conscience contemporaine de manière frontale : «pour être libre, il faut posséder la joie et pour posséder la joie, il faut avoir la foi.» L'analyse de Sébastien Lapaque.

    Sébastien Lapaque est écrivain. Il est critique littéraire au Figaro.

    Guillaume de Tanoüarn a publié en mars 2016 Délivrés. Méditations sur la liberté chrétienne aux éditions du Cerf.


    Libéré, délivré: un regard sur «l' évidence chrétienne»

    «Je te hais Jésus-Christ qui m'a donné un corps», écrit Michel Houellebecq dans un poème de la Poursuite du bonheur. Prêtre catholique, docteur en philosophie, auteur d'une thèse sur Cajetan, l'un des meilleurs interprètes renaissants de saint Thomas d'Aquin, Guillaume de Tanoüarn n'aime rien tant que ces blasphèmes où s'élucide une prière athée. A moins qu'il ne s'agisse d'une «montée transgressive vers le divin», ainsi que l'écrit Laurent Cohen dans son merveilleux petit livre consacré au poète roumain de langue allemande Paul Celan (Paul Celan, Chroniques de l'antimonde, Jean-Michel Place, 2000). Rien ne convient mieux que cette théologie négative à l'obscurité du temps où nous sommes: partons de l'ombre pour cheminer vers la lumière.

    Cette ombre, c'est celle de nos corps, créés pour nous rendre libres et qui nous entravent et nous aliènent, ratione peccati, «en raison du péché», comme disaient les docteurs médiévaux. Mais cette raison du péché est la condition de notre liberté, explique aujourd'hui Guillaume de Tanoüarn dans Délivrés (Cerf, 290 p., 22 €.), une suite de «méditations sur la liberté chrétienne» dont l'audace est comparable à celle du matador descendant dans l'arène pour affronter la corne du taureau. Nous avons connu l'abbé fraîchement émoulu du séminaire, fraîchement ordonné, épris de thomisme et de scolastique. Pour prouver l'existence de Dieu, il en pinçait pour l'argument cosmologique (il faut un premier moteur), même si ce bon lecteur de Kant aimait le mixer avec l'argument téléologique (il est impossible que rien ne soit possible).

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  • L'abbé Henri Ganty nous a quittés

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    abbe-ganty-n.jpgL'abbé Henri Ganty vient de mourir, soudainement, au CHA de Libramont, à 70 ans. Son décès laisse dans la surprise tous ceux qui avaient pu apprécier sa joie, sa simplicité. (http://www.diocesedenamur.be/)

    Il avait été nommé vicaire épiscopal à l'enseignement par Monseigneur Léonard il y a déjà 20 ans. Il lui avait répondu, avant d'accepter ce poste à responsabilité : "Je ne veux pas être un de ces censeurs qu'on voit trop souvent" et Monseigneur Léonard lui avait donné toute sa confiance. 

    Ainsi, durant plus de de deux décennies, il a exercé avec bienveillance et compétence les fonctions d’inspecteur en religion et de vicaire à l’enseignement, gardant dans le diocèse de Namur une bonne qualité de ce cours.

    Adepte de toutes les méthodes modernes de communication, il avait commencé à présenter le programme de religion sur Internet en vidéos (ici ).

    Ces dernières années, l’un de ses combats consistait à veiller à  maintenir le caractère propre de ce cours face aux tentatives de plus en plus pressantes pour le laïciser. Dans ce combat, il osait dire les choses, nettement, avec la force des mots. Pas d’onction ecclésiastique ou de faux semblait chez lui quand il discernait une dérive ou une injustice. On connait son combat récent pour l’Ecole d’Enseignement spécialisé des “Capucines” expulsée de ses locaux à Ciney (citation de l’Abbé Ganty) « par le seul et sombre souci d’engranger de grosses rentrées financières », ou sa défense publique d’un professeur de religion violement et injustement harcelé par sa hiérarchie. Il avait été le premier à soutenir ses élèves et à signer et commenter la pétition initiée par eux sur le Web.

    Son autre passion était la musique, et il pratiquait l’art de la flûte baroque comme concertiste. On trouvera sur ce site toute l’expression de sa passion et certains des disques qu’il avait édité. (http://www.henryganty.net/)

    Il participait à de nombreuses émissions de radio pour expliquer de manière pédagogique et imagée, toute l’histoire de la musique.

    L’abbé Henri Ganty est parti trop tôt. Il avait encore beaucoup à faire sur terre. Gageons qu’il agira encore plus efficacement depuis le Ciel. Il nous voit et nous accompagne de sa joie communicative.

    Arnaud Dumouch, 16 avril 2016

  • Le Cardinal Sarah apporte son soutien à la Marche pour la Vie à Bruxelles

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    20130217nw286.jpgLe Cardinal Robert Sarah, préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements, a adressé ce message aux organisateurs : 
    « Je soutiens l'initiative de March for Life Brussels du dimanche 17 avril à Bruxelles qui défend la vie et les plus faibles.
    C'est un combat juste et courageux.
    +RS »

  • Tugdual Derville à Liège le lundi 18 avril prochain à 18h00 : un nouveau lieu pour la conférence débat

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    Tugdual Derville est une personnalité française  internationalement connue du monde associatif. Né en 1962, il est licencié en droit, diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et de l’École supérieure des sciences économiques et commerciales (ESSEC). 

    Tugdual Derville a travaillé pour une association d’aide aux personnes âgées, les petits frères des pauvres, avant de devenir consultant dans le domaine médico-social. En 1986, il fonde l'association À bras ouverts pour organiser l’accueil par des accompagnateurs bénévoles d’enfants, d’adolescents et de jeunes adultes porteurs d’un handicap mental, pour des week-ends ou des séjours de vacances En 1994, il rejoint l’Alliance pour les droits de la vie, association fondée par Christine Boutin. Cette association devient Alliance VITA, un des principaux mouvements pro-vie qui présente ses objectifs comme « le respect de la dignité humaine, particulièrement des plus vulnérables ». Il en est délégué général et, à ce titre, il intervient régulièrement dans les médias sur les questions bio-éthiques, rappelant « l'éminente dignité de tout être humain et son droit à ce que sa vie soit reconnue et protégée ». Après la canicule de l'été 2003, il fonde le service d’écoute SOS Fin de Vie en 2004 et à la suite du mouvement social de l'année 2013, il a lancé le Courant pour une Écologie Humaine, avec Pierre-Yves Gomez et Gilles Hériard-Dubreuil.

    Tugdual Derville est auteur de : « Le Bonheur blessé, avortement, eugénisme et euthanasie en question » (2005), « La Bataille de l’euthanasie, enquête sur les 7 affaires qui ont bouleversé la France»(2012)

    Pour des raisons indépendantes de la volonté des organisateurs, la rencontre ne se tiendra pas, comme de coutume, à l’Université de Liège mais à l’Espace Prémontrés (séminaire de Liège). Merci d’en prendre note :

     Lunch débat 

    Espace Prémontrés, rue des Prémontrés, 40- 4000 Liège - salle Saint-Lambert

    Espace Prémontrés.png

    Entrée par le portail (parking possible dans la cour) et la grande porte du bâtiment (parcours fléché)

    salle Saint-Lambert.jpg

    lundi 18 avril 2016 à 18 heures

    Participation aux frais : 10 € (à régler sur place) - 2 € pour les étudiants
    Inscription nécessaire :
    soit par téléphone : 04 344 10 89
    soit par email : info@ethiquesociale.org 

    soit sur le site internet "éthique sociale", en cliquant ici : www.ethiquesociale.org

    JPSC

  • Voulu par le Roi Baudouin, le monastère des soeurs de Bethléem d'Opgrimbie pourrait se développer

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    On sait que les moniales de Bethléem ont été confrontées à de nombreuses difficultés dans l'implantation de leur monastère à Opgrimbie (en Campine) où le roi Baudouin avait souhaité les voir s'établir. La situation semble s'éclaircir comme le rapporte le site de l'Eglise catholique en Flandre :

    Opgrimbie devient zone naturelle

    Le monastère d'Opgrimbie peut s'agrandir avec dix cellules supplémentaires pour les religieuses et un bâtiment d'accueil pour les visiteurs

    Le domaine royal Opgrimbie à Maasmechelen et Lanaken devient zone naturelle. Des règlements d'urbanisme ont été élaborés pour le monastère et la villa royale. Selon un avant-projet de plan d'exécution, le monastère peut être transformé ou agrandi avec dix cellules supplémentaires pour les religieuses et un bâtiment pour les visiteurs.

    Le monastère des Sœurs de Bethléem a été construit en 1995 dans le Domaine Royal d'Opgrimbie à la demande du feu Roi Baudouin. Dès le début, l'intention était d'intégrer le monastère aussi bien que possible dans la nature et de répondre aux besoins croissants de lieux de silence intégral dans la société. Mais le permis de construire a été annulé à deux reprises par le Conseil d'Etat.

    Il y a deux ans, le diocèse de Hasselt, les sœurs et la fondation Astrida de la défunte reine Fabiola ont entamé un procès de régularisation avec, en priorité, un plan visant à mesurer l'impact sur l'environnement. Ce rapport a été approuvé l'an dernier et est aujourd'hui l'avant-projet régional élaboré pour être mis en œuvre. Au début du mois de mai, ce plan sera discuté lors d'une réunion plénière avec toutes les administrations concernées; par la suite, le gouvernement flamand pourra donner le feu vert final et les sœurs et la famille de Baudouin et Fabiola pourront introduire tous les permis de construction nécessaires.

    Le plan prévoit que le monastère peut s'étendre sur une zone bâtie maximale d'un 1,5 hectare. Les soeurs obtiennent la permission de prolonger le cloître avec dix cellules et une maison d'hôtes. Elles peuvent également créer un cimetière dans la nature. Une présence permanente n'est pas autorisée dans la Villa Royale.

    kerknet.be (Source: Belang van Limburg)

  • Trois piliers de la vie chrétienne : la Croix, l'Eucharistie et la Vierge Marie

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    Vu sur le site de Famille Chrétienne (Benoît Pénicaut) :

    Cardinal Sarah : « Fondons notre vie sur 3 piliers : la Croix, l'Eucharistie et la Vierge Marie »

    Lors de la messe de clôture de l'ostension de la Sainte Tunique à Argenteuil, le cardinal Sarah, qui célébrait la messe, a exhorté les nombreux fidèles présents à aimer le Christ plus que tout et à mourir pour lui, à l'image de saint Pierre. Il les a aussi appelés à fonder leur vie sur trois piliers : la Croix, l'Eucharistie et la Vierge Marie. Une homélie riche d'enseignements à voir et écouter sans attendre.

  • Journée des Vocations : "On n’attire personne par des incertitudes. Là où il y a des vocations, c’est quand il y a une image claire du prêtre."

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    De Famille Chrétienne (Jean-Marie Dumont) :

    Père Michel Gitton : « Là où il y a des vocations, c’est quand il y a une image claire du prêtre »

    EXCLUSIF MAG - L’Église célèbre ce dimanche 17 avril la Journée mondiale de prière pour les vocations, notamment sacerdotales. Réaction du Père Michel Gitton, fondateur de la communauté Aïn Karem.

    D’année en année, l’Église appelle à prier pour les vocations. Cela sert-il à quelque chose ?

    Bien sûr ! C’est toute la question de la prière de demande. Jésus nous a demandé de prier et d’insister. Notre prière est indispensable, elle rend le monde plus perméable à la présence et à l’action de Dieu. Notre prière a pour effet d’ouvrir nos cœurs à son action. On doit toujours être assuré que notre prière aura de l’effet.

    L’image du prêtre a une nouvelle fois été ternie dans les médias ces dernières semaines. Prier pour les vocations, est-ce aussi prier pour les prêtres ?

    Prier pour les prêtres est une des grandes préoccupations de l’Église. Il y a des ordres religieux qui intègrent cette dimension dans leur programme de vie. Cela doit être le souci de chacun.

    Davantage aujourd’hui qu’avant ?

    Dans l’ambiance des années 1968, tout le côté pénitentiel et ascétique de la vie de prêtre a été jeté aux oubliettes. On a introduit un discours de facilité, consistant à dire que le prêtre est un homme comme les autres, qu’il a le droit comme tout le monde de s’épanouir, de se détendre. On a eu tendance à considérer le sacerdoce comme un rôle social au milieu des autres.

    Or, la vision conforme à l'essence du sacerdoce nous amène à voir dans le prêtre un homme donné, immolé, offrant sa vie aux autres par son dévouement et au Christ par son être. Ce faisant, des distances ont été prises par rapport aux règles de prudence et d’ascèse qui entouraient son ministère. Quand on abandonne cette vision mystique et sérieuse du sacerdoce, le passage à l’acte est rendu beaucoup plus facile quand des tentations se présentent.

    On n’attire personne par des incertitudes. Là où il y a des vocations, c’est quand il y a une image claire du prêtre.

    A-t-on retrouvé un équilibre plus juste dans cette prudence ?

    Je crois qu’on est sur la bonne voie. J’ai moi-même été ordonné dans la crise de l’après-68, au moment où on bazardait toutes ces règles de prudence, pas forcément avec l’intention de mal faire, mais pour abandonner le cadre qui avait cours jusqu’alors. La sagesse de l'Église amenait auparavant à garder certaines distances, par exemple au confessionnal, avec la fameuse grille qui séparait le pénitent du prêtre.

    On a développé une sorte de rousseauisme, partant de l’idée qu’aux purs tout est pur, que tout va bien si on n’a pas de mauvaises intentions. C’est oublier le péché originel. La prudence est la défense des faibles.

    [...]

    Comment expliquez-vous que certaines communautés ou séminaires « recrutent » et d’autres pas du tout ?

    Un jeune qui s’engage aujourd’hui ne veut pas s’engager dans quelque chose qui n’a pas de consistance. Si on commence par dire qu’il n’y aura bientôt plus de prêtres, et à expliquer que le prêtre ne doit pas être visible, qu’il n’y a pas d’autorité, c’est fichu. On n’attire personne par des incertitudes. Là où il y a des vocations, c’est quand il y a une image claire du prêtre et une volonté de construire. Je ne vois pas comment un jeune pourrait avoir envie de risquer sa vie pour quelque chose qui n’est pas clair et qui n’a pas d’avenir. Ce serait suicidaire.

    Ce qui est en jeu, c’est la paternité sacerdotale. Dans beaucoup de cas, on a préparé les hommes à être diaphanes, à mettre les autres en avant, à ne pas avoir d’autorité. On ne les a pas préparés à devoir s’affronter au monde. Or le prêtre est un père, un bâtisseur, qui doit lutter contre l’indifférence et aller de l’avant. Si on part de l’idée que le prêtre doit être en rotation permanente, le représentant local de l’évêque, sans aucun charisme personnel, on va dans le mur.