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  • 100 ans de crimes communistes : un documentaire-vidéo exceptionnel pour marquer le centenaire de la Révolution d’octobre

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    De Jeanne Smits sur Réinformation.tv :

    100 ans de crimes communistes : un documentaire-vidéo exceptionnel pour marquer le centenaire de la Révolution d’octobre

    Vladimir Poutine n’a pas voulu célébrer avec éclat le centenaire de la Révolution d’octobre… ce en quoi il ressemble aux dirigeants occidentaux et aux médias qui ont eux aussi fait profil bas. D’aucuns y verront une manière de se désolidariser des crimes du communisme. Il s’agit plutôt de les oublier, de les enterrer : toute révolution, tout génocide modernes vont de pair avec un mémoricide. Poutine s’est borné à lâcher : « Les résultats de la Révolution ont été contrastés. Les conséquences négatives et positives sont étroitement liées. » On est loin de « l’intrinsèquement pervers » ! 100 ans de crimes communistes méritaient autre chose – et c’est pourquoi nous reprenons ici un documentaire-vidéo exceptionnel qui, sous ce titre, tire les vraies leçons de la révolution bolchevique qui n’a pas fini de produire ses fruits empoisonnés.

    100 ans de crimes communistes trop oubliés dans l’ex-bloc soviétique comme en Occident

    Réalisé grâce aux moyens techniques et humains de TVLibertés, intégralement financé par l’AGRIF (Alliance générale contre le racisme et pour le respect de l’identité française et chrétienne) le documentaire présente une synthèse accessible à tous et richement illustrée des horreurs du marxisme-léninisme dont le but n’est pas d’améliorer la condition ouvrière, mais de se servir de la force que représentent les travailleurs pour lâcher la dynamique des oppositions.

    Image après image, on se remémore – ou on découvre, et c’est indispensable pour les plus jeunes – l’indépassable horreur de la répression communiste qui par nature torture, détruit, écrase. Grâce au travail de (remarquable) vulgarisation réalisé par Bernard Antony à partir de milliers de pages d’histoire, voici des images pour servir la vérité. Pour en tirer avec lui les leçons : l’un des grands intérêts du scénario est de permettre de dégager les constantes du communisme, qui s’est toujours imposé dans la violence, et qui s’est toujours maintenu par l’asservissement et l’extermination, toujours servie par la police politique qui fait nécessairement partie du dispositif. De la Russie soviétique à la Chine, de Cuba au Vietnam… L’iconographie et les témoignages sont exceptionnels.

    Un documentaire-vidéo pour ne pas « fêter » le centenaire de Révolution octobre

    Le chapitre sur la collusion première entre deux systèmes totalitaires, le nazisme et le communisme, est à ne pas manquer.

    Attention : si vous commencez à visionner ce film de près d’une heure et 40 minutes, prévoyez du temps – il est difficile de s’en détacher, tant on se rejouit de voir cette « histoire à l’endroit » !

    Jeanne Smits

    • Pour participer au financement de ce film, qui reste à boucler : c’est par là.

  • Le pape François rappelle la responsabilité éthique des scientifiques

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    GÉNÉTIQUE, NEUROSCIENCES ET ROBOTS : LE PAPE FRANÇOIS RAPPELLE LA RESPONSABILITÉ ÉTHIQUE DES SCIENTIFIQUES

     de genethique.org

    A l’occasion de l’assemblée plénière du Conseil Pontifical pour la culture mi-novembre, le pape François a prononcé un discours dans le thème de ces journées, qui visaient à « décrypter les modèles anthropologiques qui sous-tendent les nouvelles idéologies » dans les domaines de la médecine et de la génétique, ou encore des neurosciences et des robots.

    La médecine et la génétique, « qui nous permettent de regarder dans la structure la plus intime de l’être humain et ainsi d’intervenir pour la modifier », ouvrent la voie au traitement de maladies considérées incurables il y a peu, mais elles ouvrent aussi « la possibilité de déterminer les êtres humains en ‘programmant’ certaines caractéristiques ». Les neurosciences offrent de leur côté « des informations importantes sur le fonctionnement du cerveau humain », mais « remettent en question les réalités de l’anthropologie chrétienne » comme l’âme, la conscience de soi, la liberté. Quant aux robots autonomes, ils nous « amènent à réfléchir sur ce qui est spécifiquement humain et nous rend différents de la machine ».

    Ces développements scientifiques et technologiques « conduisent certains à penser que nous nous trouvons à un moment particulier de l’histoire de l’humanité, pratiquement à l’aube d’une ère nouvelle et à la naissance d’un nouvel être humain, supérieur à ce que nous avons connus jusqu’à maintenant » a expliqué le pape. Nous sommes face à des interrogations « grandes et graves ». L’Eglise trouve une réponse anthropologique à ces questions dans la Genèse, « qui s’articule autour des concepts de relation et de liberté ».

    Si l’anthropologie « reste un horizon dans lequel se déterminent les choix existentiels et éthiques », cet horizon « devient de plus en plus fluide et malléable face aux changements économiques et sociaux et surtout aux incroyables découvertes de la science et de la technique ». Des défis qui appellent notre reconnaissance envers les scientifiques, tout en sachant que « les sciences ne suffisent pas à donner toutes les réponses ». Le pape François appelle ainsi à « dépasser la tragique division entre les ‘deux cultures’, la culture humaniste-littéraire-théologique et la culture scientifique » et encourage un dialogue « plus grand ». Pour cela, l’Eglise propose plusieurs grands principes : la « centralité de la personne humaine, qui doit être considérée comme une fin et non pas un moyen » ; la « destination universelle des biens, qui concerne aussi ceux de la connaissance et de la technologie » ; et « le principe que tout ce qui est techniquement possible ou faisable n’est pas par le fait même éthiquement acceptable ».

    « La science, comme toute autre activité humaine, a des limites à respecter pour le bien de toute l’humanité, et a besoin d’un sens de la responsabilité éthique. La véritable mesure du progrès, ainsi que le rappelait le bienheureux Paul VI, c’est celui qui vise au bien de chaque homme et de tout l’homme », a conclu le pape.

    Sources: Zenit, Hugues de Warren (20/11/2017); Radio vatican (18/11/2017)

  • Aller à la messe, c'est revivre le Calvaire

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Audience générale: aller à la messe, c’est se rendre au calvaire (traduction intégrale)

    Pour entrer dans la victoire du ressuscité

    « La messe, c’est cela : entrer dans cette passion, cette mort, cette résurrection et cette ascension de Jésus », a expliqué le pape François, qui a ajouté : « quand nous allons à la messe, c’est comme si nous allions au calvaire ».

    Le pape François a continué son nouveau cycle de catéchèses sur la messe, lors de l’audience générale de ce mercredi 22 novembre 2017, sur la Place Saint-Pierre. Il a abordé le thème suivant : « La messe est le mémorial du mystère pascal du Christ ».

    « Participer à la messe, en particulier le dimanche, signifie entrer dans la victoire du Ressuscité, être éclairés par sa lumière, réchauffés par sa chaleur, a poursuivi le pape. « À travers la célébration eucharistique, l’Esprit Saint nous rends participants de la vie divine qui est capable de transfigurer tout notre être mortel. »

    Il a invité à réfléchir : « si, au moment de la messe, nous allons au calvaire – réfléchissons avec notre imagination – et si nous savons que cet homme, là, est Jésus. Mais est-ce que nous nous permettrions de bavarder, de faire des photos, de faire un peu de spectacle ? Non ! Parce que c’est Jésus ! Nous resterions certainement en silence, en pleurs et aussi dans la joie d’être sauvés. » Et le pape de conclure : « La messe, c’est revivre le calvaire, ce n’est pas un spectacle. »

    Voici notre traduction intégrale de la catéchèse en italien prononcée par le pape. HG

    Chers frères et sœurs, bonjour !

    En poursuivant les catéchèses sur la messe, nous pouvons nous interroger : qu’est-ce que la messe essentiellement ? La messe est le mémorial du mystère pascal du Christ. Elle nous rend participants de sa victoire sur le péché et la mort et donne sa pleine signification à notre vie.

    C’est pourquoi, pour comprendre la valeur de la messe, nous devons avant tout comprendre la signification biblique du « mémorial ». Ce « n’est pas seulement le souvenir des événements du passé mais, d’une certaine manière, elle les rend présents et actuels. C’est exactement comme cela qu’Israël comprend sa libération de l’Égypte : chaque fois que la Pâque est célébrée, les événements de l’Exode sont rendus présents à la mémoire des croyants afin qu’ils conforment leur vie à ceux-ci » (Catéchisme de l’Église catholique, 1363). Jésus-Christ, par sa passion, sa mort, sa résurrection et son ascension dans le ciel, a accompli la Pâque. Et la messe est le mémorial de sa Pâque, de son « exode », qu’il a accompli pour nous, pour nous faire sortir de l’esclavage et nous introduire dans la terre promise de la vie éternelle. Ce n’est pas seulement un souvenir, non, c’est davantage : c’est rendre présent ce qui s’est produit il y a vingt siècles.

    L’Eucharistie nous conduit toujours au sommet de l’action du salut de Dieu : le Seigneur Jésus, se faisant pain rompu pour nous, reverse sur nous toute sa miséricorde et son amour, comme il l’a fait sur la croix, afin de renouveler notre cœur, notre existence et notre manière d’être en relation avec lui et avec nos frères. Le Concile Vatican II affirme : « Chaque fois que le sacrifice de la croix, par lequel le Christ, notre agneau pascal, a été immolé, est célébré sur l’autel, l’œuvre de notre rédemption s’effectue » (Const. dogm. Lumen gentium, 3).

    Chaque célébration de l’Eucharistie est un rayon de ce soleil sans couchant qu’est Jésus ressuscité. Participer à la messe, en particulier le dimanche, signifie entrer dans la victoire du Ressuscité, être éclairés par sa lumière, réchauffés par sa chaleur. À travers la célébration eucharistique, l’Esprit Saint nous rends participants de la vie divine qui est capable de transfigurer tout notre être mortel. Et dans son passage de la mort à la vie, du temps à l’éternité, le Seigneur Jésus nous entraîne nous aussi avec lui pour faire la Pâque. Pendant la messe, on fait la Pâque. À la messe, nous sommes avec Jésus, mort et ressuscité, et il nous entraîne vers la vie éternelle. À la messe, nous nous unissons à lui. Ou plutôt, le Christ vit en nous et nous vivons en lui. « Avec le Christ, je suis crucifié. Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi. Ce que je vis aujourd’hui dans la chair, je le vis dans la foi au Fils de Dieu qui m’a aimé et s’est livré lui-même pour moi. » (Ga 2,19-20). C’est ce que pensait Paul.

    Son sang, en effet, nous libère de la mort et de la peur de la mort. Il nous libère non seulement de la domination de la mort physique, mais de la mort spirituelle qu’est le mal, le péché qui nous prend chaque fois que nous tombons, victimes de notre péché ou de celui des autres. Alors notre vie est polluée, elle perd sa beauté, elle perd sa signification, elle se fane.

    Le Christ, lui, nous redonne la vie ; le Christ est la plénitude de la vie et quand il a affronté la mort, il l’annihile pour toujours : « Par sa résurrection, il a détruit la mort et a renouvelé la vie » (Prière eucharistique IV). La Pâque du Christ est la victoire définitive sur la mort, parce qu’il a transformé sa mort en un suprême acte d’amour. Il est mort par amour ! Et dans l’Eucharistie, il veut nous communiquer son amour pascal, victorieux. Si nous le recevons avec foi, nous aussi nous pouvons vraiment aimer Dieu et notre prochain, nous pouvons aimer comme il nous a aimés, en donnant sa vie.

    Si l’amour du Christ est en moi, je peux me donner pleinement à l’autre, dans la certitude intérieure que, même si l’autre devait me blesser, je ne mourrais pas ; sinon, je devrais me défendre. Les martyrs ont donné leur vie justement en raison de cette certitude de la victoire du Christ sur la mort. C’est seulement si nous faisons l’expérience de ce pouvoir du Christ, le pouvoir de son amour, que nous sommes vraiment libres de nous donner sans peur. La messe, c’est cela : entrer dans cette passion, cette mort, cette résurrection et cette ascension de Jésus ; quand nous allons à la messe, c’est comme si nous allions au calvaire, la même chose. Mais réfléchissez : si, au moment de la messe, nous allons au calvaire – réfléchissons avec notre imagination – et si nous savons que cet homme, là, est Jésus. Mais est-ce que nous nous permettrions de bavarder, de faire des photos, de faire un peu de spectacle ? Non ! Parce que c’est Jésus ! Nous resterions certainement en silence, en pleurs et aussi dans la joie d’être sauvés. Quand nous entrons dans une église pour célébrer la messe, pensons à cela : j’entre au calvaire, où Jésus donne sa vie pour moi. Et ainsi, le spectacle disparaît, les bavardages disparaissent, les commentaires et ce genre de choses qui nous éloignent de cette chose si belle qu’est la messe, le triomphe de Jésus.

    Je pense que c’est maintenant plus clair que la Pâque se rend présente et opérante chaque fois que nous célébrons la messe, c’est-à-dire le sens du mémorial. La participation à l’Eucharistie nous fait entrer dans le mystère pascal du Christ, nous donnant de passer avec lui de la mort à la vie, c’est-à-dire là, sur le calvaire. La messe, c’est revivre le calvaire, ce n’est pas un spectacle.

  • Quand la croix disparaît de la mitre de saint Nicolas

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    Vu sur le site de RTL :

    Ce sont les deux filles d'Olivier qui l'ont remarqué: Solidaris a retiré la croix sur le chapeau de Saint-Nicolas 

    Ce sont les deux filles d'Olivier qui l'ont remarqué: Solidaris a retiré la croix sur le chapeau de Saint-Nicolas

    Le père de famille se dit un peu choqué, il y voit un acte symbolique qui met à mal les traditions. De son côté, la mutualité socialiste dit ne vouloir exclure aucun enfant.

    "On nous supprime nos traditions", a observé Olivier via notre bouton orange Alertez-nous. Les deux jumelles de ce père habitant dans le Hainaut étaient occupées à dessiner le Saint-Nicolas dans le cadre d'un concours de dessin organisé par Solidaris, la mutualité socialiste, lorsqu'elles ont remarqué que la croix manquait sur sa mitre. "Elles m'ont interpellé en disant 'Tiens c'est bizarre, il n'y a pas la croix sur le chapeau de Saint-Nicolas'", nous rapporte l'homme. Celui-ci "trouve ça un peu choquant". Se disant catholique non-pratiquant, "sans plus", ce père ne comprend pas ce geste symbolique qui porte atteinte, selon lui, à la tradition. "Avant on parlait de marché de Noël, maintenant c'est Plaisirs d'Hiver (NDLR: les festivités à Bruxelles dans le cadre des fêtes de fin d'année), si on commence à s'en prendre à Saint-Nicolas, ça va loin", estime le Hennuyer. "À ce rythme, il n'y aura bientôt plus de Saint-Nicolas du tout", conclut-il.

    À l'origine, Saint-Nicolas était un évêque

    Saint-Nicolas est fêté dans de nombreux pays européens, et jusqu'en Russie. Il s'agit d'un ancien évêque de Lycie (une région située sur le territoire actuelle de la Turquie) qui a vécu entre les 3e et 4e siècles. Il a été canonisé et est devenu très populaire à partir du XIe siècle devenant le protecteur de nombreuses nations et de nombreux corps de métiers. Il est surtout devenu le grand ami des enfants dans notre pays, leur offrant des jouets chaque 6 décembre. 

    La raison avancée par Solidaris: "N'exclure aucun enfant"

    Nous avons joint Solidaris afin d'obtenir la raison de l'effacement de la croix sur la mitre de Saint-Nicolas. Ce dessin "a pour objectif de n’exclure aucun enfant", a justifié le porte-parole ajoutant qu'aujourd’hui, la fête de Saint-Nicolas "n’est plus la fête religieuse d’autrefois et des enfants, laïques ou d’une autre religion, peuvent légitimement y être associés".

  • Une émission de KTO à revoir : les enjeux du droit canonique

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    Dans un dialogue de grande qualité, deux éminents canonistes Liégeois ont mis en lumière l’an dernier l’importance d’une discipline dont le rôle est souvent  dévalorisé, à tort, dans la mentalité dominant la vie d’une Eglise qui compte aujourd’hui près d’un milliard trois cent mille fidèles: rigueur, clarté et pédagogie pour un exposé à deux voix de haut niveau. JPSC.

  • Pourquoi le cours de religion est important dans l’enseignement secondaire

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    Belgicatho a reproduit le 20 novembre dernier une carte blanche d’Arthur Ghins parue sur le site de l’Echo, sous l’intitulé « Les cours de citoyenneté, un cache-misère ». Comment en est-on arrivé là ?

    Bref rappel 

     Au commencement était la Constitution de la Belgique stipulant que l’enseignement est libre. Historiquement, les établissements publics d’enseignement ont d’abord eu un rôle de suppléance. Et aujourd’hui encore, plus de la moitié des jeunes du pays sont scolarisés dans le réseau des écoles privées catholiques reconnues et subsidiées par les pouvoirs publics.

    Mais ces derniers, sous la poussée des gauches philosophiques, ont aussi développé progressivement leurs propres réseaux scolaires non confessionnels, pour offrir une éducation se réclamant du concept de  « neutralité ». 

    Le Constituant les oblige toutefois à proposer aux élèves des cours de morale laïque ou de la  religion de leur choix parmi celles qui sont reconnues par l’Etat. Récemment toutefois, il a été jugé par la Cour constitutionnelle que les élèves pouvaient être dispensés de faire le choix auquel ils étaient invités.   

    Que faire alors des abstentionnistes durant ces heures de cours ?

    En Wallonie et à Bruxelles, la Communauté française de Belgique a échafaudé un « compromis à la belge » en instaurant, pour tous les réseaux publics ou privés reconnus, une éducation à la philosophie et à la citoyenneté modalisée comme suit :

    Dans l’enseignement organisé par les pouvoirs publics, cette éducation philosophico-citoyenne fait l’objet, pour tous les élèves, d’un cours obligatoire d’une heure par semaine prélevée sur les deux heures  attribuées à l’enseignement de la religion ou de la morale et d’une deuxième heure obligatoire pour les élèves ne souhaitant pas suivre le cours de religion ou de morale.

    Cerise sur le gâteau du compromis : les professeurs de religion ou de morale des réseaux publics d’enseignement dépossédés d’une heure de cours seront prioritairement recyclés pour prendre en charge les cours philosophico-citoyens. Deuxième bémol : dans l’enseignement confessionnel reconnu, qui regroupe tout de même la majorité de la population scolaire, la nouvelle matière ne doit pas faire l’objet d’un cours spécifique : elle sera « dispersée » à travers les différents cours, y compris les cours de religion existants.

    Pourquoi le cours de religion est-il important dans les écoles secondaires ?

    Delville Christianisme médiéval creuset de l'Europe191.jpgRépondant à la question d’un jeune posée dans le cadre d’une conférence- débat organisée à l’Ulg  le 17 janvier dernier par l’Union des étudiants catholiques de Liège sur « le christianisme médiéval, creuset de l’Europe », Monseigneur Jean-Pierre Delville , évêque de Liège, déclarait ceci :

     « Oui, c'est sûr qu’une dimension comme la citoyenneté, le fait d’être membre d’une société, d’être un citoyen, d’avoir une éthique citoyenne, c'est quelque chose qui est fondamental au christianisme. Aujourd'hui, on vit cela de manière laïcisée. On a été un peu les victimes, en Belgique, d'une poussée laïcisante, demandant de supprimer une heure du cours de religion pour mettre une heure de citoyenneté à la place, il faut bien faire avec, alors que la citoyenneté est déjà éminemment présente dans les cours de religion eux-mêmes.

    Mais ce qui est important, pour nous comme chrétiens et en tout cas pour moi comme évêque, comme pour mes collègues, c'est qu’il y ait au moins une heure de religion sauvegardée parce que la Constitution le demande. Qu'une des deux heures soit devenue un cours de citoyennetéc’était constitutionnel, on n'a pas le droit de s'y opposer. Par contre si on supprimait l'heure de religion, cela deviendrait anticonstitutionnel. Cela demanderait une mobilisation générale contre une telle mesure.

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  • Euthanasie : les Frères de la Charité face au danger de la "culture de mort"

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    De Radio Vatican :

    Euthanasie en Belgique: les Frères de la Charité face au danger de la "culture de mort" 

    (RV) Entretien – La congrégation des Frères de la Charité est en conflit depuis deux ans avec l’organisation qui gère ses hôpitaux psychiatriques en Belgique et qui y pratique l’euthanasie. Le frère René Stockman, supérieur des Frères de la Charité, revient sur les derniers développements.

    C’est un long dialogue qui s’est instauré entre la direction de la congrégation des Frères de la Charité et l’organisation qui gère ses 15 structures de soin en Belgique. Un long dialogue pour tenter de convaincre le conseil d’administration belge de renoncer à la pratique de l’euthanasie sur les malades mentaux qui sont confiés aux soins de ses hôpitaux. Le frère René Stockman, le supérieur de la Congrégation, est très clair sur ce point : pas d’euthanasie dans les centres qui portent le nom des Frères de la Charité. C’est contraire à la doctrine de l’Église.

    L’affaire est bien évidemment embarrassante pour l’Église d’autant qu’elle est régulièrement évoquée par la presse. Le Saint-Siège s’est logiquement intéressé à ce problème qui ne concerne pour l’heure que les structures belges de la congrégation. Une réunion devrait se tenir dans les prochaines semaines au Vatican entre les différentes parties pour tenter de trouver une issue.

    Les dernières déclarations du Pape sur la fin de vie, contenues dans une lettre lue lors d’une réunion de l’Association mondiale des médecins, l’AMM, au Vatican, la semaine dernière, et à laquelle participait le frère René Stockman, pourraient peut-être permettre une entente jusqu’alors longue à trouver. L’organisation a rédigé un texte qui devait aplanir le différend mais il met sur un pied d’égalité l’autonomie du malade et le respect de la vie, ce qui est inacceptable pour la direction des Frères de la Charité.

    Le frère René Stockman explique cette dérive par le contexte propre à la Belgique où l’euthanasie est légale et où, en conséquence, «la culture de mort» est largement répandue parmi la société, allant jusqu’à influencer les quelques religieux de la congrégation qui font partie du conseil d’administration.

    Interrogé par Xavier Sartre, le frère René Stockman revient sur les derniers développements de cette affaire, vécue comme une véritable blessure par l’ensemble de la congrégation des Frères de la Charité

     

    (CV-XS)

  • Traduction du "Notre Père" : quand Koz remet magistralement Raphaël Enthoven à sa place

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    D'Erwan le Morhedec sur son blog "Koz toujours" :

    Le Notre Père vaut mieux qu’une chronique grossière

    « C’est au sacré que l’on touche ici », vous êtes-vous écrié ce matin, M. Enthoven, sur Europe 1, et vous avez eu cent fois raison. C’est au sacré que vous avez touché. A la prière qu’un chrétien adresse à Son Père quand il est dans le désespoir, quand il le remercie, quand il le loue, quand il le chante. Ce sont ces mots qui nous viennent, les mains ouvertes vers le Ciel, en chœur ou en silence.

    C’est au sacré que vous avez touché et nous aurions aimé que vous ne le fassiez que d’une main tremblante. Nous aurions apprécié que, conscient de toucher à ce qui nous est intime, vous ne le fassiez qu’avec conscience, avec rigueur.

    Vous affirmez, et vous l’avez confirmé dans notre échange sur Twitter, que la nouvelle traduction du Notre Père aurait été adoptée par « marketing politique », par une « islamophobie » qui « crèverait l’oreille » – et peut-être êtes-vous sourd d’ailleurs. Les fidèles « ânonneront quotidiennement à mots couverts : chez nous, Dieu ne soumet pas, nous ne sommes pas du tout des musulmans, c’est librement qu’on croit ». Il n’y a pas d’islamophobie dans ce changement, M. Enthoven. En revanche, nous avons bien perçu votre mépris envers ces fidèles qui « ânonnent ». Ces ânes. Et vous concluez, satisfait, pensant peut-être nous apprendre la valeur de notre prière : « une prière vaut mieux qu’un message subliminal ».

    M. Enthoven, les chrétiens ne sont plus surpris depuis longtemps du mépris qu’on leur témoigne sur les ondes et canaux divers, ni de l’ignorance satisfaite et suffisante des commentateurs. Mais vous êtes allé au-delà, et votre chronique suscite en moi plus encore que de la colère et de l’indignation : de l’effroi, aussi. Cest au sacré que vous avez touché, c’est à la vérité que vous avez attenté, et c’est aussi au pays et à sa paix que vous préjudiciez.

    J’aimerais que vous compreniez, et avec vous ceux qui me liraient et ne sont pas croyants, pas chrétiens, que votre propos est grave en ce qu’il est tout à la fois faux, odieux et dangereux.

    Votre propos est faux : la discussion sur la traduction du Notre Père est antérieure à l’Islam.

    Nous ne sommes pas, M. Enthoven, dans un temps où l’on peut se permettre de mépriser la vérité, pour quelque souci de positionnement ou d’audiences de matinale. Chacun, dans sa profession, doit chercher la grandeur de sa vocation. C’est vrai en tout temps mais aujourd’hui plus encore, alors que les sables sont mouvants. Journalistes, chroniqueurs, vous avez un grand privilège et vous savez ce que l’on dit, à raison : les grands privilèges impliquent de grandes responsabilités.

    Vous auriez pu éviter l’indignité de votre chronique. Ce seul article, sur le site du diocèse de Paris, 3ème résultat de Google pour « traduction notre père », vous rappelait que la traduction actuelle n’a qu’une cinquantaine d’années, vous rappelait les termes de la controverse autour de cette traduction, vous rappelait les enjeux d’unité des chrétiens et de fidélité à Dieu. Non, nous ne voyons pas en Lui un Dieu qui soumettrait les Hommes à la tentation, par quelque caprice.

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  • Liège (Saint-Martin), 26 novembre : ordination d'un prêtre syriaque

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    Sans titre.jpgLe diacre Fikri GABRIEL, sera ordonné comme prêtre pour l'Eglise syriaque orthodoxe Saint-Simon des Oliviers de Liège. Il s'agit de la première ordination d'un prêtre syriaque à Liège.

    Cette ordination exprime la rencontre de l'Orient et de l'Occident. La tradition ancestrale syriaque s’intègre dans la culture occidentale moderne afin de former un nouvel ensemble harmonieux.

    La cérémonie religieuse aura lieu le dimanche 26 novembre 2017 à 13h à la Basilique Saint-Martin à Liège.

  • Bruxelles, à partir du 28 novembre : Stéphane Mercier propose des cours d'initiation à la philosophie de saint Thomas d'Aquin

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    Avec Stéphane Mercier, venez (re)découvrir saint Thomas d’Aquin. C’est une occasion unique de parcourir les grands domaines de la philosophie en compagnie du saint Docteur.
     
    Rendez-vous dans la grande salle : Bienvenue à notre première rencontre !
     
    Boissons et petite restauration, avant et après, dans un cadre unique, au cœur de Bruxelles.

  • Message des évêques de Belgique en vue de l’accueil de réfugiés syriens

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    J’étais étranger et vous m’avez accueilli (Matthieu 25,34)

    Message des évêques de Belgique en vue de l’accueil de réfugiés syriens

    Chers Frères et Sœurs,

    L’immigration persistante constitue un important défi pour notre société. Nous ne pouvons jamais oublier que « l’étranger » est un être humain, avec tous les droits et devoirs qui en découlent. De même pour les sans-papiers. Nous sommes bien conscients de la complexité de cette situation. Nous ne pouvons cependant pas construire des murs d’indifférence et de peur.  De leur côté, les migrants n’échapperont pas à l’obligation de s’intégrer dans la société qui les accueillent. Ne pas nous replier sur nous-mêmes, ne pas rechercher seulement notre intérêt personnel : tel est le chemin d’avenir qui s’ouvre devant nous ; il nous permet de construire notre existence les uns avec les autres et de bâtir une société humaine et conviviale.

    Leur espoir est le nôtre

    Dans son message pour la Journée mondiale du migrant et du réfugié (le 14 janvier 2018), le Pape François reprend les paroles prophétiques de la Bible: ‘Cet émigré installé chez vous, vous le traiterez comme l’un de vous ; tu l’aimeras comme toi-même ; car vous-mêmes avez été des émigrés dans le pays d'Egypte. C’est moi, le Seigneur, votre Dieu’ (Lévitique 19,34). Cette vision à laquelle le peuple juif - si souvent persécuté, exilé - est parvenu il y a des milliers d'années, n'a rien perdu de son actualité. Inlassablement de nombreuses personnes venant de près ou de loin, cherchent leur salut parmi nous. Allons-nous leur tourner le dos, éteindre cette lueur d'espoir d’une vie meilleure et plus humaine qui brûle dans leurs cœurs? Ou, au contraire, leurs espoirs deviendront-ils les nôtres? Leur tendrons-nous la main pour parcourir ensemble le chemin?

    ‘J'étais un étranger, et vous m'avez accueilli’ (Matthieu 25, 34). Suite à cette parole de Jésus nous, pasteurs de l'Église catholique de notre pays, voulons continuer à nous investir en vue d’une culture d'accueil et de rencontre, de respect de la dignité de tout être humain sans distinction. Nous croyons en la créativité et en l'enthousiasme de nos communautés de foi, ainsi qu’au dynamisme de nombreuses organisations, d’actions et de mouvements de solidarité, à l'intérieur et à l'extérieur de l'Église. Nous leur témoignons notre reconnaissance et les assurons de notre soutien. Comme le dit si clairement le Pape François : ‘Mettons un terme à la menace d’une globalisation de l’indifférence’. 

    Collecte spéciale à l’occasion de Noël

    Dans les prochaines semaines, nos diocèses accueilleront 100 réfugiés syriens dans le cadre de l'ouverture d'un ‘couloir humanitaire’. C’est pourquoi nous demandons que dans tous les diocèses de Belgique, une collecte spéciale pour l’accueil des réfugiés syriens ait lieu lors de toutes les célébrations de la veille de Noël et du jour de Noël. Le montant de la collecte sera consacré aux plus vulnérables d’entre eux : les familles avec enfants, les personnes âgées et celles avec un handicap ou un problème médical.

    Le produit de la collecte de Noël pour l’accueil de réfugiés Syriens peut être versé sur le compte BE 06 7340 1936 2522 / BIC KREDBEBB du Centre Interdiocésain (Rue Guimard 1 1040 Bruxelles), avec la mention: Réfugiés Syriens Noël 2017

    En dehors de la collecte, en signe de solidarité, les chrétiens peuvent aussi verser directement une participation sur le compte bancaire mentionné.

    Nous comptons sur votre généreux soutien.

    Les évêques de Belgique

    22 novembre 2017

  • Le sénat de l'Ohio interdit d'avorter si le foetus est porteur de trisomie 21

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    EN OHIO, LE SÉNAT VOTE L'INTERDICTION D'AVORTER SI LE FOETUS EST PORTEUR DE TRISOMIE 21

    de genethique.org

    Le Sénat de l’Ohio a adopté mercredi une loi qui criminalise l’avortement si le fœtus est porteur de trisomie 21. Avec 20 voix pour et 12 voix contre, cette loi, qui qualifie cet avortement de crime au quatrième degré, peut conduire à des sanctions pénales et le retrait du permis d’exercer la médecine en Ohio pour le praticien reconnu coupable. Les femmes enceintes seraient exemptées de toute responsabilité pénale.

    La chambre des représentants de l’Ohio avait introduit cette proposition de loi le 1er novembre (cf. Interdiction des avortements basés sur le diagnostic prénatal de trisomie 21 en Ohio : un projet de loi adopté par la Chambre basse)

    Le projet de loi doit être transmis par l’Assemblée générale de l’Ohio au bureau du gouverneur, John Kasich, qui doit promulguer la loi. L’Ohio est le troisième Etat du pays à prendre une telle mesure.

    Pour aller plus loin :