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  • Quand le monde occidental ne sait plus ce qu'il est

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    Lu sur Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    Philippe Bénéton : «Le monde occidental ne sait plus qui il est»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - A l'occasion de la sortie de son essai Le dérèglement moral de l'Occident, Philippe Bénéton a accordé un entretien fleuve au FigaroVox. Le philosophe en appelle à trouver un équilibre libéral-conservateur entre liberté et enracinement.


    Philosophe, agrégé et docteur en Science politique, Philippe Bénéton est professeur émérite à l'Université de Rennes-1 et à l'Institut Catholique d'Etudes Supérieures. Auteur de plusieurs classiques sur les régimes politiques, les classes sociales et le conservatisme, il vient de publier Le dérèglement moral de l'Occident (éd. Le Cerf, 2017).


    FIGAROVOX. - Comment expliquez-vous la crise des démocraties libérales que nous traversons? Est-elle liée à ce que vous appelez «le dérèglement moral de l'Occident»?

    Philippe BENETON. - Oui, il me semble. La raison première est celle-ci: la pensée dominante ne reconnaît au fond que deux catégories légitimes d'êtres humains, l'humanité et l'individu. La société politique ne saurait donc s'appuyer sur ce qui est commun à tous ses membres: des mœurs, une histoire, des références. Au contraire la diversité est une richesse comme ne cessent ou ne cessaient de le dire le président Obama, le Premier ministre Trudeau et tant d'autres. Mais plus la diversité s'entend, plus se réduit ce que les hommes ont en commun. Comment alors faire en sorte que des hommes, qui à la limite ne partagent rien sinon une égale liberté, s'accordent pour vivre en paix et coopérer les uns avec les autres? La réponse élaborée par les Modernes et radicalisée à l'époque contemporaine est celle-ci: puisqu'il faut renoncer à tout accord sur les règles de vie, il faut tabler sur des règles du jeu. La démocratie libérale prend alors un nouveau sens, elle devient une simple mécanique, elle se définit uniquement par des procédures.

    Le multiculturalisme suppose que tout le monde peut s'entendre avec tout le monde, l'accord sur les règles du jeu suffit. Tout le monde vraiment? Voyez les Serbes et les Croates, les Israéliens et les Palestiniens, les Flamands et les Wallons, les Grecs et les Turcs, les hindous et les musulmans etc. Prenez par ailleurs l'exemple donné par l'Union européenne telle qu'elle est pensée à Bruxelles depuis les années 2000: ce qui unit les Européens, ce sont seulement les règles qu'impliquent les droits de l'homme et le principe sacro-saint de la «concurrence libre et non faussée». Pour le reste, qui fut une civilisation commune, la table rase s'impose. L'Europe a vocation à devenir l'Europe des individus, elle se doit d'être ouverte à tous les vents. Mais les peuples font de la résistance.

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  • Pax Christi devient BePax

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    BePax, c'est plus "progressiste"; "Christi", cela faisait ringard, faut-il croire...

    Pax Christi devient BePax

    Au terme d’une réflexion participative de plusieurs mois, l’Assemblée générale de Pax Christi a décidé de modifier le nom de l’association. Pax Christi devient BePax. Sous ce nouveau nom, nous souhaitons poursuivre notre mission : sensibiliser les citoyens et décideurs aux conflits qui divisent les différentes populations établies en Belgique, et les amener à devenir des acteurs de paix.

    Notre association veut vivre avec son temps et s’ancrer dans notre époque en proposant une image progressiste de son action et de ses volontaires. Nous voulons que notre nom reflète notre mission, traduise notre personnalité et évoque les valeurs qui guident notre action. Ensemble, nous avons fait le choix de BePax pour allier notre histoire et notre souhait de modernité.

    Les membres de BePax sont des acteurs de paix

    « BePax » peut littéralement être lu comme « Sois la paix ». Ce nom reflète donc parfaitement la mission de l’association : sensibiliser les citoyens et décideurs aux conflits qui divisent les différentes populations établies en Belgique, et les amener à devenir des acteurs de paix.

    BePax évolue dans la continuité

    En conservant le mot « Pax », nous ne renions pas notre histoire et l’identité chrétienne de notre association, nous les emportons avec nous. BePax reste donc une association d’éducation permanente d’inspiration chrétienne qui promeut le dialogue, l’ouverture aux différences et l’espoir d’un monde meilleur.  

    BePax s’intègre dans un réseau international

    BePax est une association qui réfléchit en réseau au niveau national et international sur les problématiques de paix et de justice pour amener à agir dans une dynamique de réconciliation.

    Le nom « BePax » permet à notre association d’être identifiée comme la section belge francophone du réseau international de Pax Christi, Très proche du choix opéré par nos collègues hollandais (PAX), notre nouveau nom nous permet donc d’évoluer sans couper les liens forts que nous entretenons au niveau international.

  • Justo Ukon Takayama (1552-1615), seigneur féodal japonais, béatifié le 7 février dernier

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    De Philippe Maxence sur le site de l'Homme Nouveau :

    Justo Ukon : « le samouraï du Christ »

    Propos recueillis par Philippe Maxence le

    Justo Ukon : « le samouraï du Christ »

    La Croix et l’épée du Japonais Otohiko Kaga, proche de Shûsaki Endô, a pour héros Justo Ukon Takayama (1552-1615), seigneur féodal japonais, qui a été béatifié ce 7 février. Entretien avec Roger Mennesson, traducteur de ce roman d’Otohiko Kaga.

    Qui est Justo Ukon Takayama, le héros du roman d’Otohiko Kaga, La Croix et l’épéeque vous avez traduit ?

    Roger Menesson : Justo Ukon Takayama est un daimyô, un seigneur féodal japonais, né en 1552, à Haibara.

    Le père de Justo Ukon, Dario Hida no Kami Takayama, bouddhiste à l’origine, avait rencontré des missionnaires jésuites portugais et espagnols venus à la suite de François-Xavier évangéliser le Japon. Il invita le frère japonais non-voyant Lorenzo à venir l’entretenir lui et les siens de la foi chrétienne. C’est ce dernier qui le baptisa avec sa famille, et, comme c’était le cas à l’époque, un certain nombre de feudataires. Son fils Ukon reçut comme nom de baptême Justo, le juste.

    Il convient de rappeler que l’histoire de cette famille se déroule à la fin de la période dite des Royaumes combattants (1477-1568), où le pouvoir central devenu inexistant, les princes féodaux se faisaient la guerre pour agrandir leur fief. Le prince Nobunaga Oda (1534-1582) entreprit la réunification du pays dès 1560.

    Pour se consacrer entièrement à la mission, Dario, le père de Ukon confia le fief de Takatsuki en 1573 à son fils Justo âgé seulement de 21 ans. Marié très jeune à Justa, une chrétienne, il lui resta fidèle. Il vécut la vie d’un seigneur féodal et prenait soin des gens de son fief en vivant les œuvres concrètes de miséricorde jusqu’à enterrer aussi les morts avec son père. À son contact nombre de samouraïs et d’intellectuels se convertirent. Justo Ukon suivit Nobunaga en participant comme samouraï à toutes les batailles de cette époque.

    Il fut confronté à trois grandes épreuves durant sa vie qui lui ont fait approfondir sa foi. Durant la première en 1578, Justo Ukon se trouva devoir choisir entre Murashige Araki son suzerain qui avait pris en otage son fils aîné et sa sœur et lui demandait de résister à Nobunaga en défendant le château de Takatsuki que ce dernier lui demandait de lui rendre.

    Laisser entrer Nobunaga c’était trahir Murashige et donc risquer la vie des deux otages, mais garder le château c’était la mort assurée de nombreux chrétiens, que Nobunaga avait promis de massacrer. À l’époque, un chef réduit à toute extrémité, n’avait que deux moyens de sauver son honneur : faire seppuku en s’ouvrant le ventre, ou bien quitter le monde et devenir bonze. Justo Ukon, sur les conseils du Père Organtino, choisit de se livrer à Nobunaga.

    En 1587, la seconde épreuve eut lieu lorsque Hideyoshi Toyotomi (1537-1598) publia un édit bannissant les missionnaires car l’emprise que le christianisme commençait à avoir dans le pays l’inquiétait fortement. Il envoya un émissaire à Justo Ukon en lui demandant d’abjurer la foi. Il ne renia pas sa foi, mais abandonna honneur, château et terres pour partir sur les routes avec ce qu’il portait sur le dos. Sa femme et ses enfants le suivirent dans ce qui est devenu une vie errante, parsemée d’épreuves. Il fut accueilli par Toshiie Maeda (1539-1599) le daimyô suzerain du pays de Kaga (Kanazawa). Durant quelque vingt années, il vécut sous la protection du clan Maeda. Mais quand en 1614, Iesayu Tokugawa interdit le christianisme, Justo Ukon vécut la troisième épreuve en étant banni aux Philippines le 8 novembre 1614 en compagnie de 300 missionnaires et chrétiens japonais. Parvenu à Manille pour Noël il mourut le 5 février 1615.

    Justo Ukon était par ailleurs un homme de culture, maître de thé, pratiquant la calligraphie, très attaché à la culture de son pays en cherchant à la valoriser. Parlant les langues étrangères (portugais et latin), il avait également travaillé à la construction de châteaux grâce à ses connaissances en architecture.

    Le parcours de Justo dans l’évolution de sa foi l’a conduit à renoncer à tout pour l’amour de Dieu et c’est cela que les évêques japonais ont retenu comme exemplaire pour les croyants du Japon en demandant sa béatification comme martyr.

    Justement, Justo Ukon a été béatifié comme martyr alors qu’il est mort de maladie et en exil. Comment expliquer ce fait ?

    En partant en exil, Justo Ukon a choisi délibérément de tout laisser. Il s’est dépouillé de son honneur, de ses titres, de ses terres, de tous ses biens pour le Christ. En fait, c’est l’Église japonaise qui a demandé qu’il soit déclaré martyr. Selon Mgr Kikuchi, évêque de Niigata, « Ukon n’a pas été mis à mort comme ont pu l’être les autres martyrs du Japon. Nombreux sont les catholiques japonais aujourd’hui à penser que le martyre n’a rien à voir avec leur vie dans le Japon contemporain car ils ne risquent pas d’être mis à mort au nom de leur foi en Christ. Mais ce que nous dit la vie d’Ukon, c’est que la mort par haine de la foi “in odium fidei” n’est pas la seule voie vers le martyre : une vie de martyr, c’est aussi une vie par laquelle on donne tout à Dieu, on renonce à tout pour l’amour de Dieu. »

    Ce roman historique qu’est La Croix et l’épée, constitue-t-il une exception dans l’œuvre d’Otohiko Kaga, romancier catholique japonais ?

    Plus qu’une exception dans son œuvre, les ouvrages littéraires de Otohiko Kaga de ces dernières années sont plutôt dans le prolongement de sa conversion au christianisme. Il dit lui-même que c’est grâce à son ami Shûsaku Endô (cf. p. 15), autre romancier catholique, qu’il s’est fait baptiser avec son épouse en 1987, à l’âge de 58 ans. Kaga avait déjà écrit la plus grande partie d’une œuvre littéraire très engagée, notamment avec La condamnation, également traduite en français. Comme médecin psychiatre, il a étudié auprès des condamnés à mort l’influence qu’avait sur eux cette condamnation. En devenant catholique (moins de 1 % des 127 millions de Japonais) il a choisi la situation de la minorité.

    Quelles sont selon vous les ressemblances et les dissemblances entre Kaga et Endô ?

    Shûsaku Endô a écrit une œuvre où il s’interroge pour savoir si le Japon peut faire une place au christianisme. Ainsi dans Silence, il cherche jusqu’où la foi exige que s’engage le croyant, en se demandant si le christianisme ne s’ajuste pas au Japon comme une veste mal taillée et si les « lapsi », les chrétiens qui ont foulé une image pieuse et ainsi renié leur foi, peuvent être sauvés, etc.

    Otohiko Kaga souhaite offrir, à travers la vie de Justo Ukon, un exemple pour les gens d’aujourd’hui en retraçant la vie de ce personnage à son époque et dans son milieu. Il n’a pas vis-à-vis de la foi chrétienne la même approche qu’Endô. Kaga considère la foi chrétienne telle qu’elle est, telle que l’a vécue Justo Ukon, telle que les catholiques japonais essayent de la vivre aujourd’hui et telle que le Japon ferait bien, selon lui, de la découvrir. Malgré ces différences, la filiation existe réellement entre les deux écrivains.

  • Bruxelles (N.D. de Stockel), 15 février : spectacle "L'appel, don et mystère" par les jeunes de la Fraternité franciscaine de Bitche

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    Bloquez la date !!!

    L’ÉVÉNEMENT DU MOIS À NOTRE-DAME DE STOCKEL !!!!

    « L’appel, don et mystère ».

    Mercredi 15 février à 20h30 dans notre église

    «Un splendide spectacle réalisé par des jeunes, pour les jeunes de 7 à ….99 ans

    Un témoignage parmi d’autres, à lire ci-dessous …

    De la page aux images!

    "Ma vocation, don et mystère", c'est d'abord un ouvrage de saint Jean-Paul II.  Il y raconte comment le Seigneur a touché  Karol Wojtyla au plus intime de lui-même, le conduisant à se donner tout entier à son Créateur à travers les joies, les doutes, les épreuves.

    Les jeunes de la Fraternité franciscaine de Bitche ont repris le flambeau.  A partir du texte de Jean-Paul II,  ils ont créé et monté un jeu scénique.  J'ai eu la joie d'en  voir l'avant-première en Lorraine, au printemps 2016.  Depuis lors ce spectacle a fait les beaux jours des JMJ à Cracovie et d'autres rencontres. Chants, danses, dialogues, textes de Jean-Paul  II en patchwork: ce jeu scénique offre un feu d'artifice de jeunesse, d'enthousiasme, de couleur et de  lumière.  Mais pas seulement.  Il  s'imprime dans le cœur et donne envie de marcher, par monts et par vaux,  avec  l'Etoile pour guide.

    Mettez-vous en route, vous aussi :   les jeunes de la Fraternité franciscaine montent sur  leurs tréteaux  dans  l'église Notre-Dame de Stockel  le mercredi 15 février  prochain à 20.30h. 

                                       Térèse-Marie Bernard (Belgique)

     

  • Le monde selon Google

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    De RCF :

    De la fin de la vie privée au transhumanisme, le monde selon Google

    Présentée par Stéphanie Gallet

    LE TEMPS DE LE DIRE - MARDI 7 FÉVRIER À 9H03 - DURÉE ÉMISSION : 55 MIN

    Fin de la vie privée, transhumanisme, eugénisme, totalitarisme économique, voitures connectées autonomes, intelligence artificielle... Christine Kerdellant décrit le monde selon Google.

    Cette émission est archivée. Pour l'écouter, inscrivez-vous gratuitement ou connectez-vous directement si possédez déjà un compte RCF.

    "Aujourd'hui, quand vous faites une recherche sur Google, en 1/120.000è de seconde, votre profil est mis aux enchères: on vend à des annonceurs qui vous êtes, votre adresse, votre âge, votre catégorie socio-professionnelle... tout ce que Google sait sur vous." Et l'annonceur prêt à débourser le plus d'argent remporte ces données vous concernant. Le livre de Christine Kerdellant fait froid dans le dos. Avec "Dans la Google du loup" (éd. Plon) la journaliste tente de "rendre concret" le monde que nous prépare Google. Après avoir écrit ce livre, elle a changé certaines de ses habitudes...

    "Google sera inclut dans le cerveau des gens. Vous aurez un implant et quand vous penserez à quelque chose, il vous donnera automatiquement la réponse."

    Larry Page, confondateur de Google (2004)

    ECOUTER ► LA DICTATURE DU PARTAGE SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

    LE MONDE SELON GOOGLE / GEORGE ORWELL AVAIT TOUT COMPRIS

    Fin de la vie privée, transhumanisme, eugénisme, totalitarisme économique, voitures connectées autonomes, intelligence artificielle et robots... Les chapitres du livre de Christine Kerdellant explorent un à un les domaines que le géant californien a peu à peu investis. L'auteur y injecte des phrases de Georges Orwell (1903-1950), cet écrivain visionnaire connu pour son excellent roman, "1984".

    "Imaginez un État qui vous demande de porter en permanence sur vous une boîte qui dirait où vous êtes, avec qui vous parlez, quasiment ce que vous pensez: vous diriez que c'est un État totalitaire." Or, ces données nous concernant, Google les a. Et entretient des liens "très très proches avec la Maison blanche".

    "Ils ne se rendent absolument pas compte que c'est pas parce qu'on a rien à cacher qu'on a envie de tout dire tout le temps."

    HUMANITÉ SOUS SURVEILLANCE

    "Si vous faites des choses que vous ne voulez pas que les autres sachent, peut-être devriez-vous simplement ne pas les faire."

    Eric Schmidt, PDG de Google (2009)

    La vie privée et la confidentialité semblent inconcevable dans l'univers Google. Une pression de la transparence vue comme normale. "Ils ne se rendent absolument pas compte que c'est pas parce qu'on a rien à cacher qu'on a envie de tout dire tout le temps." Eric Schmidt disait lui-même, avec un drôle d'humour, qu'à 20 ans les gens devraient être capable de changer d'identité, car Google conserve des traces de tout, y compris des bêtises d'adolescent.

    "Nous savons où vous êtes, nous savons où vous étiez, nous savons plus ou moins ce que vous pensez."

    Eric Schmidt, PDG de Google (2010)

    ECOUTER ► REDONNER SA PLACE AU SECRET, AVEC ANNE DUFOURMANTELLE

    COLONISER NOS VIES NUMÉRIQUES

    Youtube, Picasa, Gmail... Google est partout et cherche à coloniser tous les espaces de la connaissance. Qui n'a pas vu les encarts publicitaires vanter des chaussures après avoir justement acheté des chaussures via internet? Google, qui est une filiale de la société Alphabet depuis août 2015, se veut désormais l’alpha et l’omega de nos vie numériques. Les sommes en jeux sont immenses et les projets engagés défient l’imagination. Christine Kerdellant raconte même que Google a déposé un brevet pour une lentille intra-oculaire. "Vous injectez une sorte de liquide dans l'œil, ça durcit et ça devient  à la fois une petite caméra, un GPS, etc."

    "Nous voulons que Google soit la troisième moitié de votre cerveau."

    Sergueï Brin, confondateur de Google (2010)

    INVITÉS

    Christine Kerdellant , journaliste

    BIBLIOGRAPHIE

    • Dans la Google du loup, Christine Kerdellant, éd. Plon (2017)