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  • Pays-Bas : un médecin, pionnier de l'euthanasie, regrette l'extension de cette pratique

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    PIONNIER DE L'EUTHANASIE AUX PAYS-BAS, UN MÉDECIN REGRETTE L'EXTENSION DE CETTE PRATIQUE

    Le Psychiatre Boudewijn Chabot est un pionnier de l’euthanasie en Hollande. En 1991, il avait donné la mort à l’une de ses patientes « en détresse existentielle », mais en bonne santé physique. Ce cas avait joué un rôle crucial dans la progression vers la légalisation de l’euthanasie en 2002.

    Aujourd’hui, le Dr Chabot regarde en arrière et il est horrifié. Dans l'un des principaux journaux néerlandais, NRC Handelsblad, il affirme que les garanties légales pour l'euthanasie s'effondrent lentement et que la loi ne protège plus les personnes atteintes de troubles psychiatriques et de démence.

    En vertu de la législation actuelle, l'euthanasie n'est légale que si un médecin estime que trois conditions ont été remplies : la demande doit être volontaire et délibérée ; il doit y avoir une souffrance insupportable sans espoir d'amélioration ; et il ne doit y avoir aucune alternative raisonnable à l'euthanasie. Cependant, les deuxième et troisième conditions se sont peu à peu effondrées. En conséquence, le nombre de cas d'euthanasie a triplé entre 2007 et 2016 : il est passé de 2000 à 6000.

    « Ce qui m'inquiète, c'est l'augmentation du nombre d’euthanasies réalisées chez les patients atteints de démence, de 12 en 2009 à 141 en 2016 et de patients psychiatriques chroniques, de 0 à 60 », explique le médecin.

    L’expansion rapide des services de l’End of Life Clinic est significative. Cette organisation propose l'euthanasie à des patients qui se sont vus refuser la procédure par leur médecin. Elle n’offre jamais de traiter la maladie sous-jacente, qu'elle soit physique ou mentale. Depuis 2015, un quart des cas d'euthanasie de patients déments ont été effectués par ces médecins. En 2016, il est passé à un tiers. Le Dr Chabot souligne que les médecins de l’End of Life Clinic ont effectué environ chaque mois une euthanasie. « Qu'est-ce qui arrive aux médecins pour lesquels une injection mortelle devient une routine mensuelle? », demande-t-il.

    Le médecin est profondément sceptique quant à ces euthanasies : « On est face à un acte moralement problématique : comment tuez-vous quelqu'un qui ne comprend pas qu'il sera tué ?». Parfois, un parent ou un médecin accède discrètement à la nourriture ou à la boisson du patient dément et y glisse un sédatif pour faciliter l'injection létale. Dans un cas notoire l'année dernière, le sédatif n'a pas fonctionné et les parents ont attaché une femme terrifiée à son lit pendant que le médecin donnait l'injection mortelle (cf. Pays-Bas : une femme « euthanasiée contre sa volonté » et Pays-Bas : une mobilisation sans précédent » contre l’euthanasie des personnes démentes).

    Sources: BioEdge, Michael Cook (24/06/2017)

  • Belgique : la sortie de l'avortement du code pénal a été ajournée

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    Du site de L'Avenir.net :

    La dépénalisation de l’avortement ajournée sine die à la demande de la majorité

    La majorité à la Chambre a appuyé mardi la demande du CD&V d’ajourner sine die l’examen des propositions visant à sortir l’interruption volontaire de grosse (IVG) du Code pénal.

    Six propositions ont été déposées au parlement dont quatre étaient à l’ordre du jour de la commission de la Justice. Les propositions de loi du PS et de DéFI avaient été présentées il y a un an et le sujet n’est revenu que ce mardi en commission. Les députés Écolo-Groen et PTB auraient également souhaité pouvoir présenter leur texte mais la majorité en a décidé autrement.

    «Il y a aujourd’hui toute une série de propositions, je souhaiterais pouvoir bénéficier d’un délai pour les examiner», a demandé d’emblée la députée Sonja Becq (CD&V).

    L’Open Vld est le seul parti de la majorité à avoir déposé une proposition de loi visant à sortir l’IVG du Code pénal mais le texte n’avait pas été joint aux autres, mardi, en commission de la Justice. «Je demande de joindre la proposition mais je comprends la demande de délai d’examen formulée par Mme Becq», a réagi Carina Van Cauter (Open Vld), soulignant le caractère «délicat» du sujet. La N-VA a soutenu cette demande d’ajournement ainsi que le MR.

    Au nom des réformateurs, Gilles Forêt a reconnu qu’un «processus de réflexion» avait déjà entamé. «Mais au sein de notre groupe certains veulent prendre part à la discussion et sont pris aujourd’hui par d’autres débats. En outre, il y a de nouveaux textes qui méritent que l’on prenne le temps de la réflexion», a-t-il dit.

    La majorité n’a pas souhaité prendre en compte la demande d’Olivier Maingain (DéFI) d’organiser des auditions sur la problématique.

    Dénonçant l’«obstruction» du CD&V et de la majorité, Karine Lalieux (PS) a déploré des manœuvres politiciennes à l’heure où la «bonne gouvernance» est sur toutes les lèvres.

    Le président de la commission de la Justice, Philippe Goffin (MR), a réfuté toute volonté d’obstruction. «Au cours des derniers mois, les commissions d’enquête ont fait l’objet de priorités et cela a influé sur le cours des travaux de la commission de la Justice», a-t-il justifié.

    L’ajournement a été voté majorité contre opposition, le cdH Christian Brotcorne s’abstenant en faisant valoir son statut de rapporteur.

    Dans les couloirs du parlement, le Centre d’Action Laïque (CAL) fustigeait un «petit jeu politique» réalisé au détriment des hommes et des femmes soucieux d’avancées égalitaires. «Le parti de Mme Herman-Michielsens (co-auteure libérale flamande avec le socialiste Roger Lallemand de la loi dépénalisant partiellement l’IVG) se veut aujourd’hui l’allié des catholiques flamands qui ont bloqué le droit à l’avortement en 1990», a regretté Sylvie Lausberg, directrice Etudes et Stratégies au sein du CAL. «Et le MR prépare manifestement les futures majorités intrafrancophones avec le cdH», a-t-elle ajouté.

    Au sein de la majorité, le CD&V soutient une proposition très avancée de reconnaissance des enfants mort-nés, l’octroi d’un statut aux fœtus étant dénoncé par ceux qui y voient une atteinte au droit à l’avortement.

    Le ministre de la Justice Koen Geens s’est engagé à déposer un projet de loi sur cette matière avant les vacances parlementaires.

  • Retour sur les dérives de l'interruption médicale de grossesse en Belgique

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    BELGIQUE : LES DÉRIVES DE L’INTERRUPTION MÉDICALE DE GROSSESSE

    En Belgique, la loi du 3 avril 1990 relative à l’IVG précise qu’ « au-delà de 12 semaines, l’interruption volontaire de grossesse ne pourra être pratiquée que lorsqu’il est certain que l’enfant à naître sera atteint d’une affection d’une particulière gravité ET reconnue comme incurable au moment du diagnostic ». Il est donc possible d’avorter jusqu’au terme de la grossesse si ces trois critères sont présents : certitude, affection grave et incurable. Mais « ces critères sont aujourd’hui pris de façon isolée, la Commission d’évaluation de la loi sur l’avortement parlant elle-même ‘d’affection grave OU incurable’». Cette interprétation « change tout » : ainsi, parmi les raisons invoquées pour  justifier un avortement en Belgique pour raisons médicales au-delà de 12 semaines, on trouve « la surdité congénitale », « l’absence de bras gauche, motif pour lequel l’avortement n’est pourtant pas autorisé en France en raison des grands progrès en matière de prothèses », l’hémophilie, des infections au cytomégalovirus « dont 90% sont asymptomatiques à la naissance et 75% asymptomatiques au cours de la vie de l’enfant »… 

    Par ailleurs, le rapport de la Commission d'valuation de la loi sur l'avortement fait état de 95 déclarations d’avortements pour affections graves ou incurables. Mais le réseau européen EUROCAT, qui surveille l’occurrence des malformations congénitales dans différentes régions d’Europe « démontre que la plupart des avortements tardifs ne sont pas déclarés » et « si la plupart des avortements sont effectués avant 24 semaines, un nombre significatif sont exécutés entre 24 et 25 semaines, et même au-delà de 26 semaines ».

    L’Institut Européen de Bioéthique, consterné par ces chiffres, lance un appel à « au moins fixer pour cette pratique des repères plus précis et établir un contrôle plus rigoureux ».  

    Sources: Institut Européen de Bioéthique (26/06/2017)

    L'avortement d'un enfant presque à terme est bien possible

  • Pour rappel, aucune convention internationale et européenne n’établit un droit à l’avortement

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    Du Bulletin de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Il n’y a aucun « droit à l’avortement » issu du droit international et européen

    Nouveau Flash Expert : pour y voir clair...

    Depuis près d’un an, les discussions sur la sortie de l’avortement du Code Pénal ont repris. Dans la brochure du Centre d’Action Laïque, une question est posée : « La pénalisation de l’avortement dans la législation belge est-elle compatible avec les législations internationales signées par la Belgique qui consacrent ce droit ? » (Lire : ce droit à l’avortement).

    Il parait urgent dans ce contexte de le rappeler : aucune convention internationale et européenne n’établit un droit à l’avortement, ni....

    Entièreté du document : ICI

  • Le Vatican préoccupé par la disparition de l’évêque chinois de Wenzhou

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    De Radio Vatican :

    Chine : le Vatican préoccupé par la disparition de l’évêque de Wenzhou

    En Chine, l'évêque de Wenzhou, Mgr Pierre Shao Zhumin, n'a pas donné de nouvelles à son diocèse et à ses proches depuis plusieurs jours, s'est inquiété le Vatican ce lundi 26 juin 2017. 

    (RV) Le Vatican suit «avec une grave préoccupation la situation personnelle» de Mgr Pierre Shao Zhumin. L’évêque de Wenzhou, dans le sud-est de la Chine, est «éloigné de force de son siège épiscopal depuis un certain temps» a précisé ce lundi 26 juin 2017 le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège, Greg Burke.

    «La communauté catholique diocésaine et sa famille n’ont eu aucune nouvelle sur les motifs de son éloignement ni sur le lieu où il est retenu». Le diocèse et les proches de l’évêque de Wenzhou, dans le sud-est de la Chine, n’ont presque plus de nouvelles depuis sa convocation, par le bureau des affaires religieuses locales de la province côtière du Zhejiang, le 18 mai dernier, précise le quotidien français La Croix.

    Dans un communiqué, le Saint-Siège a fait part de sa «profonde douleur pour cet épisode et d’autres similaires, qui malheureusement ne facilitent pas les chemins d’entente». Le Vatican «espère que Mgr Pierre Shao Zhumin pourra retourner au plus vite dans son diocèse et qu’il lui sera garanti de mener sereinement son ministère».

    Mgr Shao Zhumin a été reconnu comme évêque par le Saint-Siège après le décès de son prédécesseur à Whenzou, Mgr Vincent Zhu Weifang en septembre 2016. Selon l’agence Églises d’Asie, cette déclaration de la Salle de presse du Saint-Siège intervient dans un contexte de reprise des négociations entre le Vatican et Pékin. D’après ses informations, une délégation chinoise serait attendue à Rome d’ici la fin du mois de juin pour «discuter de la finalisation d’un éventuel accord entre l’Église catholique et le régime en place», notamment au sujet du mode de nomination et du rôle des évêques en Chine.

     
  • Liège, dimanche 2 juillet 2017: Solennité de la Fête des saints Pierre et Paul (fête du pape) à 10 h, en l’église du Saint-Sacrement

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    Saint-Sacrement 1er dimanche du mois_2.0.jpg

     

    SOLENNITÉ DE LA FÊTE DES SAINTS PIERRE ET PAUL 

    DIMANCHE 2 JUILLET 2017 À 10 HEURES

    Pâques est la plus grande solennité du cycle liturgique ; mais pour les Romains, il y avait comme une seconde fête de Pâques, qui, si elle ne la surpassait pas en splendeur, égalait certes la première. C’était le « dies natalis » –la naissance au Ciel-  des deux Princes des apôtres, Pierre et Paul, martyrisés à Rome dans les années soixante de notre ère, ou, pour mieux dire, c’était, dans leur personne, la fête de la primauté pontificale, la fête du Pape, le Natalis urbis, le jour natal de la Rome chrétienne, le triomphe de la Croix sur Jupiter, père du tonnerre, et sur ses vicaires les Pontifices Maximi, établis dans la Regia du Forum. Il est si vrai que Rome y attachait ce sens symbolique, que les évêques de la province métropolitaine du Pape avaient l’habitude de se rendre dans la Ville éternelle, en signe de respectueuse sujétion, pour célébrer avec le Pontife une si grande solennité.

    La Solennité de cette fête se célèbre le dimanche qui suit le jour de la fête (29 juin) : en cette année  2017, il s’agira du dimanche 2 juillet :

    Missel de 1962

    Propre grégorien  de la Messe « Nunc Scio Vere »,

    Kyriale IV « Cunctipotens Genitor Deus », Credo IV 

    "Christus vincit": acclamations carolingiennes (IXe s.)

    au Christ Vainqueur  

     

    par la Schola grégorienne du Saint-Sacrement

    A l’orgue,Patrick Wilwerth (orgue)

    Avec le concours du Quatuor Instrumental Darius  

    ensemble Darius.jpg

    JPSC 

    ref. http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com/ 

  • UCL: où en est l’ « affaire Mercier » ?

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    CitizenGO a interviewé le Professeur et nous a transmis le texte de cet échange :

    « Stéphane Mercier, le professeur de philosophie qui s’est retrouvé au centre d’une polémique à l’Université catholique de Louvain-la-Neuve (UCL) pour avoir invité ses étudiants à réfléchir sur un argumentaire philosophique contre l’avortement a eu la gentillesse de répondre à nos questions. Son histoire est tout à fait singulière, et montre le prix qu’il faut parfois payer, au sein même de l’Europe, pour être libre et penser autrement. Vous pouvez soutenir le professeur Mercier en cliquant sur ce lien : http://www.citizengo.org/fr/pr/45803-defendons-liberte-et-le-droit-des-professeurs-etre-contre-lavortement

    Merci et bien à vous,

    Stéphane Duté et toute l’équipe de CitizenGO

    « CitizenGO : La pétition lancée par CitizenGo pour vous soutenir a rencontré un franc succès, avec près de 28.000 signatures à ce jour. L’appel a-t-il été entendu par les autorités de l’Université Catholique de Louvain ?

    Professeur Stéphane Mercier : Il n’y a pas pire sourd… Les autorités de l’Université ont donné jusqu’ici l’impression de vouloir étouffer toute l’affaire, maintenant ma suspension provisoire (depuis que le cirque a commencé) et réclamant contre moi une sanction de licenciement. Sur le fond, sur les arguments que j’ai avancés pour justifier le refus de l’avortement, on ne m’a rien dit de sérieux, puisqu’on a toujours fait valoir que nous n’étions « pas là pour parler de cela ». Or il n’y a d’échange argumenté qu’avec un interlocuteur qui accepte de s’inscrire dans une démarche de dialogue. J’ai consulté le dossier maigrichon sur base duquel cette sanction était proposée: je n’y ai rien vu qui soit de nature à justifier la moindre sanction, que du contraire ! Qu’ai-je fait d’autre que de présenter librement des arguments philosophiques très raisonnables (il est permis à chacun d’en juger par lui-même !) en faveur du droit de chaque être humain innocent à être protégé depuis le moment de sa conception ? Des arguments philosophiques en faveur de la dignité humaine, dans le cadre d’un cours de philosophie, donc. Mais bien sûr, un idéologue ne répond pas à des arguments par des arguments. La sourde oreille et le fait du prince, c’est autrement plus tentant quand on veut réduire quelqu’un au silence.

    CitizenGO : Avez-vous contesté la proposition de sanction ?

    Professeur Stéphane Mercier : Bien sûr, puisqu’il convient de se défendre en respectant les règles du jeu, même avec un adversaire déloyal. J’ai saisi la commission disciplinaire, comme le prévoit le règlement, pour qu’elle évalue le dossier. Un magistrat externe et deux professeurs de l’Université. Une commission qui n’était que partiellement impartiale, mais soit. Ses membres étaient à l’évidence prévenus contre moi, puisque leur travail d’information s’est doublé d’une volonté non dissimulée de justifier le point de vue des autorités académiques. Deux avocats m’assistaient ; ils ont déposé un dossier contestant toute la procédure initiée contre moi. Ils ont du reste fait remarquer que le licenciement n’est même pas une sanction prévue par le règlement interne de l’Université contre un chargé de cours invité !

    CitizenGO : Quel a été l’avis de la commission ? 

    Professeur Stéphane Mercier : Devinez. Elle a conclu que j’avais, pour reprendre le lexique édifiant dont elle s’est servie, « instrumentalisé » mon cours au service d’un « militantisme radical » face à des étudiants « particulièrement démunis », ce qui est évidemment d’une « particulière gravité ». Reconnaissant (à demi-mots et à contrecœur) que l’on ne peut pas licitement me licencier, la commission suggère qu’on m’applique la sanction maximale prévue pour un chargé de cours invité, à savoir la suspension pour une période de trois mois. Cela fait maintenant plus de trois mois que je suis suspendu, depuis le 24 mars exactement ; ai-je donc déjà purgé ma peine avant qu’elle ne soit validée par le conseil d’administration ?

    CitizenGO : C’est donc maintenant au conseil d’administration de prendre un parti, puisque l’avis de la commission ne vaut pas décision ?

    Professeur Stéphane Mercier : C’est bien cela : la commission ne fait que donner un avis qualifié, enfin à ce qu’il paraît. Tout cela est vraiment ridicule et indécent : je parle du droit à la vie de chaque être humain depuis le moment de la conception, et me voilà un militant radical, dangereux pour les étudiants « démunis ». J’ai pour ma part une meilleure opinion de mes étudiants ! Et d’ailleurs ceux-ci apprécieront certainement de savoir en quelle estime les autorités tiennent leurs capacités intellectuelles… Bref. Avec mes avocats, nous allons vraisemblablement solliciter d’être publiquement entendus par le conseil d’administration. Ce n’est pas moi qui ai voulu la publicité dans toute cette affaire, comprenez-le bien : depuis le début, c’est le rectorat qui s’est engagé sur la place publique. Le règlement ne se fera donc pas dans les coulisses, ce qui devrait permettre à chacun de voir par lui-même où se trouve l’hypocrisie. Je ne fais, de mon côté, que réclamer de pouvoir librement enseigner la philosophie – après tout, je suis payé pour cela ! – en abordant des questions essentielles qui touchent la dignité humaine, et qui, à ce titre, intéressent tous les étudiants. Il va falloir que les autorités expliquent enfin clairement ce qui leur déplaît dans mon enseignement. Personne n’avait jamais remis en cause ma pédagogie depuis sept ans que j’enseigne à l’UCL comme chercheur puis comme chargé de cours. Alors si ce sont mes conclusions qui dérangent (mais qui dérangent-elles légitimement au sein d’une Université qui se présente toujours comme catholique ?), il suffit d’y répondre par des arguments. Du reste, on peut très bien être en désaccord avec quelqu’un sans éprouver le besoin pathologique de le réduire au silence par tous les moyens. Les cris d’orfraie, les gages servilement donnés à la norme du moment et les mesures discrétionnaires ne constituent pas une réponse démocratique avisée.

    CitizenGO est une plate-forme de participation citoyenne qui travaille à défendre la vie, la famille, et les libertés fondamentales dans le monde entier. Pour en savoir plus sur CitizenGO, cliquez-ici,  ou connectez-vous sur Facebook ou Twitter.

    Pour contacter CitizenGO, écrivez  un message à l'adresse suivante : http://www.citizengo.org/fr/contacto. »

    JPSC

  • Académie pontificale pour la Vie : une nomination qui fait débat

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    Du site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Nomination controversée à l'Académie pontificale pour la vie

    Le Saint-Siège a nommé le 13 juin vingt nouveaux membres de l’Académie pontificale pour la vie, et renouvelé trente autres. Parmi eux, Nigel Biggar, professeur de morale et de théologie pastorale à l’Université d’Oxford, est critiqué pour ses positions sur l’avortement : « Je serais enclin à tracer la limite pour l’avortement à 18 semaines après la conception, à peu près le premier moment où il y a des preuves de l’activité cérébrale et donc de la conscience », a-t-il par exemple déclaré en 2011 dans un entretien avec le philosophe Peter Singer. 

     
  • Pour le Premier Ministre du Québec, l'islam ne peut être dissocié du terrorisme

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    De Martin Croteau sur le site de LaPresse.ca (Québec) :

    L'islam ne peut être dissocié du terrorisme, dit Philippe Couillard

    (Québec) L'islam ne peut être dissocié des actes terroristes comme celui qui a été perpétré par un Montréalais à l'aéroport de Flint au Michigan, a affirmé Philippe Couillard jeudi.

    Le premier ministre a dénoncé le geste «très triste» commis la veille par Amor Ftouhi, ce résidant de Montréal qui a poignardé un policier aux États-Unis.

    Il a dit craindre que la communauté musulmane soit montrée du doigt dans la foulée du geste, un geste qui serait «injuste» selon lui. Mais du même souffle, il a ajouté que la religion ne peut être séparée des gestes perpétrés en son nom.

    «Malheureusement, vous ne pouvez déconnecter ce type d'événement - le terrorisme - de l'islam en général», a-t-il indiqué M. Couillard en anglais.

    Citant le nouveau président français Emmanuel Macron, le premier ministre a invoqué une «double responsabilité» de l'État et de la communauté musulmane dans la lutte au terrorisme.

    «Nous avons tous une responsabilité face au terrorisme, a-t-il dit. L'État pour assurer la sécurité, pour prévenir autant que possible avec la communauté. Et la communauté d'engager le dialogue avec elle-même, si j'ose dire, pour rappeler à tous que ce n'est pas ce que la religion enseigne.»

    Pas de risque accru

    Amor Ftouhi, un père de famille de 50 ans, n'était pas sur le radar des policiers. La Presse a révélé que ce résidant du quartier Saint-Michel était titulaire d'une carte EXPRES lui permettant de passer la frontière canado-américaine plus rapidement, un privilège obtenu après la vérification de ses antécédents.

    Philippe Couillard convient qu'il n'est pas irréaliste de penser que ce «loup solitaire» aurait pu frapper au Québec.

    «Est-ce que ce serait impossible ? Non. Quelqu'un qui vous dirait qu'il n'y a aucun risque chez nous ne vous dirait pas la vérité», a-t-il dit.

    «Ce qu'on a comme information qu'on a des organisations de sécurité, c'est que le risque ne dépasse pas le niveau habituel, a-t-il toutefois ajouté. Il n'y a pas de risque accru.»

    La délégation du Québec à Chicago est en contact avec les autorités du Michigan, a indiqué le premier ministre. Il compte s'entretenir prochainement avec le gouverneur de cet État, Rick Snyder.

    Il dit n'avoir aucune raison de craindre un resserrement des frontières à cause de l'attentat.

    Le premier ministre n'a pas précisé si des mesures particulières seront prises pour assurer la sécurité des nombreux rassemblements publics - festivals, Fête nationale, etc. - qui auront lieu dans les prochaines semaines.

    «Ces événements sont encadrés, mais pas de façon à restreindre la joie de vivre de la population, a dit M. Couillard. Je pense que c'est important aussi. Je ne voudrais pas qu'on devienne un peuple frileux, recroquevillé, craintif. On a au contraire l'occasion, malgré cette tragédie, d'affirmer notre désir de vivre ensemble dans une société ouverte et démocratique où les droits des gens sont importants.»

  • Le droit à la vie, pilier du développement humain intégral

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    De Constance Roques sur zenit.org :

    Le droit à la vie, fondement du développement, par Mgr Auza

    Intervention à l’Organisation des Etats américains

    Les « piliers du développement humain intégral » ont tous leur fondement « dans le droit à la vie », fait observer Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège auprès de l’Organisation des États américains (OEA).

    Il est intervenu au cours de la 47ème session de l’Assemblée générale de l’OEA lors d’un débat sur les droits de l’homme, la démocratie et l’État de droit, après être intervenu sur la situation au Venezuela, le 20 juin.

    Dans sa déclaration, Mgr Auza a fait observer qu’au cœur des droits de l’homme, il est reconnu que toutes les personnes possèdent une dignité et une valeur inhérentes, qui découlent de leur droit fondamental à la vie.

    Les piliers du développement humain intégral, a-t-il déclaré, ont tous leur fondement commun dans le droit à la vie.

    La préoccupation pour les personnes les plus nécessiteuses, a-t-il dit, est le « critère » pour mesurer le succès ou l’échec de l’Agenda 2030 pour le développement durable.

    Mgr Auza a également mis l’accent sur le rôle de ceux qui se trouvent dans le processus judiciaire, l’indépendance et l’intégrité de la magistrature, les droits de ceux qui sont soumis à des poursuites judiciaires et le droit à la liberté d’opinion et d’expression.

  • Le drapeau européen : une "bigoterie" ?

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    De Chloé Leprince sur le site de France Culture :

    Le drapeau européen a-t-il été créé par une grenouille de bénitier comme le dit Mélenchon ?

    Pour ses premiers pas au Palais Bourbon, Jean-Luc Mélenchon a repris la vieille rengaine de la bigoterie subliminale de l'Union européenne. En jeu : les étoiles et le bleu azur du drapeau européen. Une polémique de plus de 40 ans qui révèle deux histoires derrière la création de la bannière étoilée.

  • Assistance médicale à la procréation et gestation pour autrui : ce qu'en dit l'Eglise catholique

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    De Clémence Houdaille sur le site du journal La Croix :

    PMA, GPA : que dit l’Église catholique ?

    Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) rendra mardi 27 juin son avis sur l’élargissement du droit à la procréation médicalement assistée (PMA) pour les couples de femmes, ainsi que sur la gestation pour autrui (GPA). À cette occasion, La Croix rappelle la position de l’Église catholique à ces sujets.

    Que dit l’Église de l’assistance médicale à la procréation ?

    La position de l’Église est formulée à partir de deux références éthiques fondamentales : la dignité de l’embryon, qui doit être respecté comme une personne, et la dignité de la procréation qui doit avoir lieu dans le mariage et dans l’acte conjugal compris comme donation mutuelle des conjoints.

    « Ces références sont extrêmement restrictives en ce qui concerne l’assistance médicale à la procréation », résume le Père Bruno Saintôt, responsable du département éthique biomédicale du Centre Sèvres, à Paris. Concrètement, l’Église catholique interdit l’insémination artificielle même intraconjugale et toutes les formes de fécondations in vitro (FIV) même homologues, c’est-à-dire sans tiers donneur, d’une part à cause des atteintes à l’embryon lors du diagnostic préimplantatoire et de la destruction des embryons non implantés et, d’autre part, à cause de la dissociation entre l’acte conjugal et la fécondation, celle-ci devant être le « fruit de la donation sexuelle des époux », ajoute le Père Saintôt. « En substituant un acte technique à l’étreinte des corps, on pervertit la relation à l’enfant : celui-ci n’est plus un don mais un dû », écrivait en 2003 Mgr Jean-Louis Bruguès, théologien dominicain (1).

    Autre dissociation mise en cause par l’Église : celle de la parenté en cas d’insémination artificielle avec donneur (IAD) ou de FIV avec tiers donneur : les parents ne sont plus ceux qui ont engendré l’enfant. La parenté peut alors se diviser en différentes « parentalités » biologique, gestationnelle, affective, éducative, civile, etc. Selon l’instruction Donum vitae (1987) de la Congrégation pour la doctrine de la foi, qui parlait du « droit de l’enfant à être conçu et mis au monde dans et par le mariage », l’IAD « lèse les droits de l’enfant, le prive de la relation filiale à ses origines parentales, et peut faire obstacle à la maturation de son identité personnelle ».

    Ces fortes restrictions à l’assistance médicale à la procréation, qui concernent déjà les couples hétérosexuels mariés, rendent d’autant plus incompatibles avec la doctrine de l’Église l’AMP pour les couples de femmes.

    Que dit l’Église de la gestation pour autrui ?

    Les postulats de base qui dictent la position de l’Église sur l’AMP la conduisent logiquement à refuser le recours aux mères porteuses, appelé aussi gestation pour autrui.

    La maternité de substitution est « contraire à l’unité du mariage et à la dignité de la procréation de la personne humaine », explique Donum vitae, précisant qu’elle « représente un manquement objectif aux obligations de l’amour maternel, de la fidélité conjugale et de la maternité responsable ; elle offense la dignité de l’enfant et son droit à être conçu, porté, mis au monde et éduqué par ses propres parents ; elle instaure, au détriment des familles, une division entre les éléments physiques, psychiques et moraux qui les constituent ».

    Le groupe de travail pour la bioéthique de la Commission des épiscopats de la Communauté européenne (Comece) a publié le 23 février 2015 un « avis sur la gestation pour autrui », comparée par les évêques à « une forme de traite d’êtres humains ». Toutes les formes de gestation pour autrui constituent une atteinte grave à la dignité humaine de ceux qui sont impliqués dans cet échange, estime cet avis, mettant en cause « l’emprise sur le corps de la mère porteuse », voire son« aliénation », dans la mesure où il est très difficile de reconnaître « un consentement valide dans des situations de vulnérabilité ou d’extrême pauvreté ».

    Clémence Houdaille

    (1) Lexique des termes ambigus et controversés sur la famille, la vie et les questions éthiques, Conseil pontifical pour la famille, Tequi, 1 000 p., 60 €.