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  • Quand la Libre épingle Belgicatho à tort

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    Ainsi, la Libre de ce jour (p. 9, rubrique "La journée") se croit autorisée à prendre à parti notre blog qui, selon la Rédaction de ce quotidien, s'en serait pris à Herman Van Rompuy. Nous avons publié hier les "utiles précisions" concernant l'affaire des Frères de la Charité autorisant la pratique de l'euthanasie dans leurs murs. A propos d'Herman Van Rompuy, il était seulement signalé ceci :

    "16) Herman van Rompuy, membre donc de ce conseil d’administration a réagi de la façon suivante à une interpellation sur Twitter du canoniste flamand Kurt Martens : « Le temps de "Roma locuta, causa finita" ("Rome a parlé, la cause est entendue") est désormais loin derrière nous. »

    17) Herman van Rompuy n’a pas commenté son tweet. Le Frère Stockman a déclaré le 14 août n’avoir aucune idée de l’intention de van Rompuy mais constater au travers de ce tweet un déclin du respect pour l’autorité du Vatican."

    Cela justifie-t-il que la Rédaction de La Libre, nous assimilant à toute la mouvance des sites qualifiés par elle d'"ultras-cathos", nous accuse de stigmatiser l'homme politique flamand ?

    Mise à jour (11H30) : Il est amusant de constater que, depuis la parution de ce "post", le site de la Libre a modifié l'article en question (sur l'édition en ligne) et qu'il n'est plus question d'"ultra-cathos" mais bien de "catholiques" !

  • La trisomie éradiquée par le recours systématique à l'avortement

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    LA TRISOMIE 21 ÉRADIQUÉE PAR L’AVORTEMENT

     de genethique.org :

    « A mesure que les tests de dépistage prénatal se répandent dans le monde, le nombre d’enfants nés atteints de trisomie 21 ou d’autres pathologies diminue, car lorsque le dépistage révèle une anomalie, beaucoup de parents choisissent de mettre fin à la grossesse », constate CBS news. Certains pays tiennent à jour des statistiques et leurs résultats sont significatifs : « les Etats-Unis ont un taux d’avortement pour la trisomie 21 estimé de 67% (1995-2011), et 6 000 enfants naissent atteints de trisomie 21 chaque année ; en France le taux d’avortement pour la trisomie 21 est de 77% (2015) ; au Danemark de 98% (2015). En Islande, plus de 4 femmes sur cinq ont recours au dépistage prénatal et près de 100% de celles qui reçoivent un résultat positif avortent ». L’Islande est donc proche « d’éradiquer les naissances d’enfants atteints de trisomie 21 ». Avec une population d’environ 330 000 habitants, seul un à deux enfants atteints de trisomie 21 naissent chaque année, « à cause d’une erreur de dépistage ».

    Sources : CBS News, Julian Quinones, Arijeta Lajka (15/08/2017)

  • Quand la barque de l'Eglise est battue par les vagues de la contestation et de l'opposition des nouveaux prophètes de l'idolâtrie d'un faux humanisme

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    Des paroles fortes du Cardinal Sarah qui, lors du 700e anniversaire du diocèse vendéen de Luçon, n'a pas hésité à déclarer :

    « Nous allons supplier ensemble le Seigneur d’accorder aux Vendéens de notre temps la vigueur et le rayonnement de la foi dont leurs ancêtres ont su faire preuve au long des siècles en gardant fidèlement les commandements de Dieu et, si nécessaire, en les défendant avec courage, jusqu’au don de leur vie ; et en témoignant de ce même dynamisme missionnaire qui a lancé tant d’hommes et de femmes de votre province aux quatre coins du monde ».
     
    Voici le texte de l'homélie prononcée par son éminence le Cardinal Robert Sarah lors de la Messe anniversaire des 700 ans de la fondation du diocèse de Luçon en la Cathédrale Notre Dame de l’Assomption, le dimanche 13 août 2017 (source)

    Excellences, Messeigneurs les Evêques,

    Bien chers frères dans le sacerdoce,

    Chers frères et sœurs, dans le Christ

    J'éprouve une joie immense d'être parmi vous, ce soir, au cœur de cette Eucharistie ! Cette messe solennelle du 700ème anniversaire de la création de votre diocèse est célébrée, en cette avant-veille de la grande solennité de l'Assomption de la très sainte Vierge Marie, dans cette cathédrale qui lui est dédiée sous ce vocable. L’Assomption de Notre-Dame nous rappelle la finalité de notre vie ici-bas : comme Elle, nous sommes appelés, par la foi, à accueillir Jésus dans notre vie, à célébrer notre Dieu Tout-Puissant qui élève les humbles et abaisse l'orgueil des puissants de ce monde… La Vierge Marie, que le grand saint vendéen, saint Louis-Marie Grignion de Montfort, appelait « notre seule espérance, notre ancre dans la tempête », nous aide chaque jour à connaître, à aimer et à rencontrer personnellement et en toute vérité Celui qui est son divin Fils, Jésus, notre Sauveur, vrai Dieu est vrai homme. La Sainte Vierge est donc la Mère et l'éducatrice de notre foi, selon une expression de saint Jean Bosco. Oui, en ce jour, et à travers cette célébration solennelle de la très sainte messe, qui est le sacrifice du Christ Sauveur, nous voulons faire mémoire de la bonté que Dieu a manifestée en appelant le peuple vendéen à le connaître, à l'aimer et à le servir jusqu'au martyr et à l'effusion du sang. Nous allons supplier ensemble le Seigneur d'accorder aux Vendéens de notre temps la vigueur et le rayonnement de la foi dont leurs ancêtres ont su faire preuve au long des siècles, en gardant fidèlement les commandements de Dieu et, si nécessaire, en les défendant avec courage jusqu'au don de leur vie, et en témoignant de ce même dynamisme missionnaire, qui a lancé tant d'hommes et de femmes de votre province aux quatre coins du monde, tel le Père Noël Tenaud, l’un des martyrs du Laos, béatifié le 11 décembre de l'an dernier. Ce saint prêtre, dans le souci ardent de sauver les âmes, n'avait pas peur de marcher pieds nus dans la brousse pour porter la Parole de vie et l'amour miséricordieux de Dieu tant aux chrétiens qu'aux non-chrétiens.

    Les lectures de cette Messe dominicale nous donnent l'occasion de méditer sur notre foi, et donc sur la présence de Dieu dans notre vie : la première lecture nous le dit sans ambages : Dieu n'est pas dans l'ouragan, dont la force et la violence fendaient les montagnes et brisaient les rochers, ni dans le tremblement de terre ou le fracas du tonnerre, il n'était pas dans le feu ni dans le bruit, celui dont nos oreilles sont saturées dans notre monde de frénésie médiatique et de discours insipides et trop souvent démagogiques. Mais ce n'est pas seulement le monde qui vit dans la frénésie et les discours insipides et démagogiques. L'Eglise elle-même, dans son enseignement doctrinal et moral, vit aujourd'hui dans la cacophonie, dans la confusion des thèses, dans la duplicité, dans la double ou triple vérité, dans une avalanche d'interprétations et une démagogie pastorale que l'on pourrait considérer comme un grand désordre ecclésial. Il y a comme un obscurcissement, une éclipse de l'apport décisif de la Révélation à la morale. Nous avons tous tendance à oublier par le retour à la casuistique et nos multiples plans pastoraux ou d'accompagnement, que Dieu est présent dans l'intimité de notre âme, dans le murmure de la brise légère, au plus profond de notre cœur. Comme le prophète Élie sur le Mont Carmel, nous sommes appelés à accueillir dans notre vie le mystère de Dieu qui se révèle à nous comme un Dieu silencieux, un « Dieu tendre et miséricordieux, lent à la colère, plein d'amour et de vérité »[1], et cette révélation du Dieu d'Amour et de vérité, un Dieu Un et Trine, est un dévoilement à partir d'une rencontre, celle de Jésus, qui vient vers nous en marchant sur la mer de nos doutes, de nos incertitudes, et même de nos trahisons, de nos démissions et de nos refus de croire et d’aimer.

    La « barque » battue par les vents, dont nous parle l'Évangile de ce jour, a toujours été perçue, par les Pères de l'Eglise, comme une image de l'Eglise qui avance, ici-bas, en ramant à contre-courant, au milieu des difficultés et des épreuves de toutes sortes, en particulier les persécutions. Le jour de notre baptême, nous sommes tous montés dans cette barque qui a pour nom : l'Eglise.

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  • Dégrader la liturgie, c'est détériorer la foi

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    De RCF (Thomas Cauchebrais) :

    "Si nous abîmons la liturgie, nous abîmons la foi" Cardinal R. Sarah

    "Si nous abîmons la liturgie, nous abîmons la foi" Cardinal R. Sarah

    © Cardinal Robert Sarah

    Le cardinal Robert Sarah, préfet de la congrégation du culte divin, célébrait dimanche 13 août en la cathédrale de Luçon la messe anniversaire des 700 ans du diocèse de Vendée. Interview. 

  • Qu'est devenue la prière à Saint Michel Archange autrefois récitée après chaque messe ?

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    De Gelsomino Del Guercio sur le site "Aleteia" (aleteia.org) (traduction d'Isabelle Cousturié) :

    Pourquoi ne récite-t-on plus la prière à saint Michel archange ?

    Voulue par Léon XIII pour repousser les esprits mauvais, la prière a été abolie après le concile, une décision non partagée par saints Jean Paul II et Padre Pio.

    Pourquoi ne récite-t-on plus la prière à saint Michel archange à la fin de la messe ? Pourquoi cette invocation, instituée officiellement en 1886, a-t-elle disparu ?

    Nous l’avons demandé à un grand spécialiste des anges et tout particulièrement de l’archange Michel, le prêtre italien Marcello Stanzione. « Le 20 février 1878, explique Don Marcello, après un conclave qui n’aura duré que trente-six heures, le cardinal Gioacchino Pecci fut élu pape et prit le nom de Léon XIII (1810-1903). Un grand nombre de personnes, aujourd’hui âgées, se souviennent qu’avant la réforme liturgique du concile Vatican II, à la fin de chaque messe, célébrant et fidèles s’agenouillaient pour réciter une prière à la Vierge et une autre au Prince des anges, écrite par le pape Léon XIII. » Voici cette prière :

    Saint Michel Archange,

    Défends-nous dans le combat, sois notre secours contre la Malice et les embûches du démon, Nous le demandons en suppliant : que Dieu lui impose son pouvoir ; et toi, Prince de la milice céleste, par la Puissance divine, repousse en enfer Satan et les autres esprits mauvais qui rôdent dans le monde pour la perte des âmes.

    La vision de Léon XIII

    Sur l’origine de cette prière, voici ce qu’un des secrétaires de Léon XIII, le père Domenico Penchenino, écrivait : ...

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  • Euthanasie : le supérieur général des Frères de la Charité met les points sur les "i"

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Euthanasie: mise au point du supérieur général des Frères de la Charité

    « Oui » à la vie, « non » à l’euthanasie

    La vie est une valeur absolue et l’euthanasie ne peut jamais être considérée comme un geste thérapeutique, rappelle, entre autres, le p. René Stockman, supérieur général des Frères de la charité.

    Dans un entretien accordé au quotidien catholique italien Avvenire, il explique que trois frères siègent au Conseil de l’organisation de la quinzaine d’hôpitaux placés sous l’égide de sa communauté et que les autres membres sont des laïcs.

    L’organisation qui gère les hôpitaux psychiatriques pour cette congrégation, en Belgique, s’est dite favorable à l’euthanasie des patients lorsqu’il n’existait pas de “traitement alternatif raisonnable”.

    Un conseil composé en majorité de laïcs

    La décision a été contestée par cette communauté religieuse elle-même et par la Congrégation romaine pour la vie consacrée.

    Le p. Stockman souligne que la congrégation religieuse à laquelle il appartient c’est une chose et le Conseil de l’organisation une autre chose: “Il y a d’une part la Congrégation des Frères de la charité qui se trouve en Belgique et d’autre part, l’organisme qui gère les structures sanitaires. C’est un organisme où sont présents trois de nos frères, mais la majorité est composée de laïcs. Parmi les conseillers, il y a aussi Herman Van Rompuy, qui a été le premier président du Conseil européen.”

    Par conséquent l’ouverture à l’euthanasie vient de cet organisme: “En dépit du fait que ce sont des laïcs catholiques, dans une réalité comme celle de la Belgique, on voit progresser une mentalité sécularisée où la Doctrine de l’Eglise est – injustement – considérée sur certains points comme quasi “dépassée”.”

    Le supérieur de la Congrégation a adressé une lettre à tous : “J’espère que dans la réunion du conseil du 11 septembre on reviendra à la ligne indiquée par le Vatican.”

    Il souligne que selon la loi belge “on peut dire non à l’euthanasie” dans une structure catholique.

    Il explique le choix de l’euthanasie du fait des pressions “culturelles, politiques, et sociales” liées à la sécularisation et “très fortes” aussi en milieu catholique. Il dit avoir insisté dans sa lettre sur “quatre points fermes” sur lesquels “aucun compromis” n’est possible.

    Quatre points fermes

    Le p. Stockman explique ces quatre points fermes: “En premier lieu, rappeler que le respect de la vie est une valeur absolue. Secundo, que l’on ne peut pas indiquer l’euthanasie comme une “solution” à un malade sans perspective de guérison. Tertio: l’euthanasie ne peut être considérée comme un acte médical. Quatrième et dernier point: l’euthanasie ne peut pas être pratiquée dans les hôpitaux qui se disent liés à notre congrégation religieuse. J’en ai parlé aussi avec le Secrétaire d’Etat du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, et il a confirmé que sur ce point, on ne fait pas de compromis.”

    Le supérieur général se dit confiant dans la réponse positive de l’organisme mais si la réponse ne l’était pas, “je crains, dit-il, que ces structures ne puissent plus à l’avenir se dire liées à notre congrégation”: “Ce serait l’unique, et douloureuse, possibilité.”

  • Fatima : Soeur Lucie en route vers la béatification ?

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    D'Anita Bourdin sur zenit.org :

    Fatima: bientôt la “reconnaissance due” à soeur Lucie

    Soeur Lucie do Santos, la voyante de Fatima, recevra “bientôt” la “reconnaissance due”, déclare Mgr Rino Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation, qui a présidé le pèlerinage d’août pour l’anniversaire de l’apparition de 1917.

    “Nous avons confiance que rapidement aussi la Servante de Dieu, soeur Lucie, puisse recevoir la reconnaissance qui lui est due, et qu’ainsi les trois pastoureaux soient réunis dans la sainteté comme auparavant”, a-t-il déclaré le 12 août 2017 dans la chapelle des Apparitions, indique l’agence catholique portugaise Ecclêsia.

    A propos de Jacinta et de Francisco, canonisés le 13 mai dernier par le pape François, Mgr Fisichella a ajouté: “La foi et la parole du Pape attestent qu’ils sont au paradis d’où ils intercèdent pour nous”.

    C’était la seconde visite à Fatima de Mgr Fisichella : il a accompagné le pape dans son pèlerinage pour le centenaire les 12 e 13 mai dernier.

    Le procès diocésain de béatification de sœur Lucie s’est conclu le 13 février 2017, au 12e anniversaire de sa « naissance au Ciel ». Les documents rassemblés depuis l’ouverture du procès, le 30 avril 2008, représentent 15 483 pages de documents, mises sous scellés de cire rouge par les notaires dans 19 caisses, ensuite expédiées à Rome, à la Congrégation pour les causes des saints.

    Ces documents représentent le travail de 2 évêques, 2 postulateurs, 3 vices-postulateurs, 8 personnes pour la commission historique, et 61 témoins, dont un cardinal, 4 évêques, et 34 laïcs.

    La cérémonie de clôture de ce procès, « désirée ardemment par de très nombreuses personnes du monde catholique », a été présidée par l’évêque de Coimbra, Mgr Virgilio Antunes qui a remercié tous ceux qui ont été impliqués dans le procès de béatification, depuis le pape Benoît XVI, jusqu’au sanctuaire de Fatima et au carmel de Coimbra : « Le procès qui se conclut aujourd’hui est le fruit de beaucoup de travail, de générosité et de beaucoup d’amour de l’Eglise. »

    Le postulateur, le père carmel Romano Gambalunga, a cité la béatitude des cœurs purs : « Lucie était l’un d’eux : une femme au cœur pur, avec une mission grandiose pendant le XXe siècle », une personnalité caractérisée par sa foi, « par sa grandeur et son humilité, sa simplicité qui faisait qu’elle se laissait guider, sa liberté spirituelle, à la lumière de la prière, et dans la joie de se savoir dans la grâce de Dieu » : depuis l’âge de dix ans Lucie avait cette conscience d’être « en Dieu ».

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  • De la fidélité à Fillon au ralliement à Macron : le dilemme des catholiques français "de droite"

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    De Jérôme Fourquet sur Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    Fidèles à Fillon, ralliés à Macron: le dilemme des catholiques de droite

    FIGAROVOX/ANALYSE - À l'occasion de la fête du 15 août, Jérôme Fourquet revient sur la façon dont les catholiques de droite ont vécu l'élection présidentielle. 46% des catholiques pratiquants ont voté Fillon au premier tour. Au second tour, Macron l'a emporté largement, même si on observe une large progression du FN.

    Jérôme Fourquet est directeur du département opinion et stratégies d'entreprise de l'Ifop.

    1 - Le vote au 1er tour de la présidentielle: les catholiques pardonnent à Fillon

    Le dilemme qu'ont ressenti durant la campagne du 1er tour certains catholiques de droite entre, d'un côté, un attachement aux valeurs et au message portés par François Fillon et, de l'autre, une réprobation morale de son comportement supposé révélé par les affaires, a, semble-t-il, été tranché in fine en privilégiant l'aspect politique de l'équation. En effet, d'après un sondage Ifop pour Pèlerin , 46% des catholiques pratiquants ont glissé un bulletin François Fillon dans l'urne au premier tour. Ce chiffre, de quasiment un catholique pratiquant sur deux, témoigne déjà en soi d'un soutien très imposant. Surtout, il correspond à l'étiage qu'atteignait le candidat des Républicains parmi les catholiques pratiquants dans les sondages réalisés au début de l'année 2017, avant le déclenchement du Penelopegate. La chute observée par la suite dans les sondages n'aura donc été que passagère et les catholiques pratiquants qui s'étaient, à ce moment de la campagne, détournés du Sarthois pour des raisons morales sont manifestement revenus vers lui le jour du vote.

    Ce score de 46% correspond par ailleurs, au point près, au niveau atteint par Nicolas Sarkozy au premier tour de l'élection présidentielle de 2012 parmi les catholiques pratiquants: 45%. Cette comparaison est intéressante car elle montre que François Fillon a solidement tenu dans le segment des catholiques pratiquants, alors qu'il a enregistré un net recul dans les autres composantes de l'électorat de droite par rapport à son prédécesseur. Nicolas Sarkozy avait ainsi recueilli au niveau national 27,5% des voix en 2012, contre 19,9% pour son successeur. Ce tassement général de 7,5 points s'observe d'après les données de l'Ifop, à la fois parmi les catholiques non pratiquants (de 32% à 25%, - 7 points) et auprès des sans-religions (de 15% à 9%, - 6 points). Les catholiques pratiquants, auxquels François Fillon avait adressé de nombreux signaux, ont donc constitué le bloc le plus fidèle et le plus solide pour la droite avec un gain symbolique d'un point par rapport à 2012.

    La campagne menée par le candidat des Républicains a ainsi permis à la droite de maintenir ses positions dans cet électorat, en dépit du trouble manifeste suscitée par «l'affaire Fillon», mais elle a également eu comme effet d'y endiguer la poussée frontiste. Lors des régionales de 2015, le FN avait sensiblement progressé au sein de cet électorat. Le choc constitué par l'assassinat du père Hamel s'était par ailleurs traduit par un raidissement supplémentaire d'une partie des catholiques pratiquants vis-à-vis de l'islam, qui laissait potentiellement augurer un gain pour Marine Le Pen dans cette catégorie de la population.

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  • Syrie : le père Ziad Hilal a vécu l’horreur

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    D'Andy Barrejot sur le site de La Dépêche :

    Curé à Homs, puis à Alep, le père Ziad Hilal raconte l'horreur

    Tout au long du pèlerinage national (français), des conférences sont proposées toute la journée. Dimanche après-midi, le père Ziad Hilal, qui fut curé à Homs avant de rejoindre Alep, raconte son quotidien en Syrie.

    Plusieurs centaines de personnes ont fait le déplacement à l'église Sainte-Bernadette, dimanche après-midi, pour écouter le témoignage du père Ziad Hilal. Ce dernier est né en Syrie en 1973, est devenu prêtre jésuite en 2010. D'abord curé à Homs, il a vite rejoint Alep. «Vous n'avez eu de cesse d'être un artisan de la paix dans cette guerre complexe, qui a provoqué aujourd'hui la mort de 300.000 à 400.000 personnes», commence François-Xavier Maigre, rédacteur en chef à «Panorama», qui animait cette conférence. Le père Ziad Hilal a connu de grandes difficultés pour venir à Lourdes. «Ce n'est pas facile de quitter Alep. La route internationale est coupée, nous avons dû passer par le désert. Il faut entre 12 et 20 heures pour quitter la région», raconte-t-il. Un pays qui est aujourd'hui fracturé, encombré de présences militaires venues d'Iran, de Russie, des États-Unis, et de bien d'autres pays. «Non seulement les églises, mais aussi les mosquées, les usines, les maisons, les hôpitaux, ont été détruits. Aujourd'hui, on compte 5 millions de réfugiés à l'extérieur du pays, et 12 millions de déplacés internes. Imaginez la ville de Paris vidée du jour au lendemain», explique le père Ziad Hilal. Pendant une heure, il a raconté son quotidien : une vie sans électricité, où les gens se tuent à la tâche pour ramener de l'eau, qui n'est pas toujours potable. Avant les conflits, la Syrie comptait 130.000 chrétiens, aujourd'hui, ils ne sont plus que 30.000. Pourtant, le père Zial Hilal est persuadé du rôle primordial que jouent les chrétiens d'Orient. «Notre présence est vieille de 2000 ans. Le mot même de chrétien vient de Syrie. Nous jouons un rôle entre l'Orient et l'Occident, et entre les communautés musulmanes, pour la vie culturelle aussi.» Il imagine que le nombre de chrétiens en Orient va continuer de diminuer. «Il y a des pays comme le Canada et l'Australie qui les accueillent volontiers. En Irak, après une guerre de 17 ans, ils sont peu à être restés.»

    Là-bas, avec d'autres prêtres, ils réfléchissent à des projets, comme la construction d'écoles.

    Le père Ziad Hilal a vécu l'horreur. Il a été pris en otage, a été visé par des balles, des membres de sa famille, des amis, sont morts. Un jour, lui et deux sœurs ont été pris en chasse par un lance-roquettes. Ils ont dû abandonner la voiture, ont couru dans les rues sans savoir où aller. Un homme musulman les a sauvés, en les hébergeant pour la nuit. Le père Ziad Hilal le raconte bien : là-bas, ils n'aident pas uniquement les chrétiens, mais bien tous les êtres humains dans la détresse. Dans sa résidence, ils ont accueilli une dizaine de familles de musulmans pendant deux ans, avec qui des liens très forts se sont créés. «Il faut lutter jusqu'au bout pour vaincre le mal, pour notre pays, pour notre foi.» Il refuse d'associer la violence avec l'islam. «Ceux qui fabriquent les armes sont des pays dits chrétiens. C'est injuste de dire que les musulmans sont méchants, il y a des intégristes dans toutes les communautés. Il y a une branche dangereuse contre laquelle il faut lutter. Mais les autres sont comme nous.»

    Le père Ziad Hilal est responsable à l'Aide à l'église, une association humanitaire qui aide les personnes coincées au cœur de ces conflits. «La mission de l'Église continue, c'est ça l'espérance. Ce qui compte, c'est l'être humain, c'est la foi.»

    Le père Ziad Hilal repartait hier en Syrie, dans des conditions incertaines. Suite à son intervention, il a reçu un tonnerre d'applaudissements pour ce témoignage si touchant. Et lorsque François-Xavier Maigre lui a demandé ce qu'on pouvait lui souhaiter, sa seule réponse a été «de rester en vie».

  • Frères de la Charité : d'utiles précisions

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    Paul Forget, sur sa page facebook, apporte les précisions suivantes :

    Comme des informations contradictoires et erronées circulent sur l’affaire des Frères de la Charité, je clarifie ici pour vous la situation.

    1) La congrégation des Frères de la Charité est une congrégation de religieux laïcs (non-prêtres) de droit pontifical. Elle dispose d’une province belge, la communauté des Frères de la Charité de Gand.

    2) Cette communauté a en charge des centres psychiatriques, pour environ 8000 patients, soit la plus grande partie de ces patients en Flandre.

    3) Depuis janvier 2015, l’ASBL « Provincialaat der Broeders van Liefde » a étendu la gestion des centres à des personnalités du monde académique et politique et n’est donc plus sous la seule responsabilité légale des Frères et de laïcs proches. Les Frères sont seulement 3 sur 14 administrateurs. 6 sont tout à fait indépendants de la Congrégation.

    4) Parmi ces administrateurs se trouvent Herman Van Rompuy, qu’on ne présente plus, l’ancienne sénatrice CD&V Bea Cantillon et Marcia De Wachter, directeur de la Banque Nationale de Belgique.

    5) En avril dernier, le conseil d’administration de l’ASBL a décidé d’autoriser et de soutenir l’idée de pratiquer l’euthanasie dans ses centres, y compris pour des malades psychiatriques n’étant pas en phase terminale.

    6) Dans la foulée, le Révérend Frère René Stockman, belge et supérieur général de la congrégation, a demandé au Vatican une enquête et une déclaration aux évêques de Belgique.

    7) Rapidement, l’évêque d’Anvers, Mgr Bonny déclare à un journaliste qu’il n’a pas lu l’entièreté du texte, mais qu’il suppose qu’il exprime la même pensée que les évêques de manière équilibrée.

    8) Le 22 mai, les évêques de Belgique publient une déclaration condamnant la position de l’ASBL « Provincialaat der Broeders van Liefde ».

    9) Successivement le Cardinal Parolin (secrétaire d’État du Vatican), le Cardinal Müller (ex-préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi), le Cardinal de Aviz (préfet de la congrégation pour les instituts de vie consacrée) et enfin le pape se sont saisis de l’affaire.

    10) Le Cardinal Müller demande alors au Frère Stockman de transmettre aux intéressés la condamnation du texte par la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

    11) Après de nouvelles consultations, le Cardinal de Aviz mandate le Frère Stockman pour prendre les mesures nécessaires au nom du Vatican. Ces mesures peuvent aller jusqu’au désaccouplement des institutions psychiatriques de la Congrégation (et de la communauté gantoise) et à la perte de l’identité catholique pour les centres. Le conseil d’administration a jusqu’au 5 septembre pour revoir sa position.

    12) Le 10 août, la salle de presse du Saint-Siège confirme l’intervention personnelle du pape dans ce dossier.

    13) Le Saint-Siège n’a pas de pouvoir personnel sur des personnes qui ne sont ni religieux ni prêtres. Les non-religieux gardent donc au plan juridique un droit de vote dépourvu de toute contrainte, hormis au plan moral.

    14) Les religieux siégeant au conseil d'administration ont été invités à signer une lettre commune, adressée à leur supérieur général, déclarant qu’ils « appuient pleinement la vision du Magistère de l’Église catholique, qui a toujours affirmé que la vie humaine doit être respectée et protégée de manière absolue, dès sa conception jusqu’à sa fin naturelle ». Ceux qui refuseraient encourront des sanctions canoniques.

    15) La réponse pourrait être retardée à la deuxième semaine de septembre en raison de l'agenda du conseil d'administration.

    16) Herman van Rompuy, membre donc de ce conseil d’administration a réagi de la façon suivante à une interpellation sur Twitter du canoniste flamand Kurt Martens : « Le temps de "Roma locuta, causa finita" ("Rome a parlé, la cause est entendue") est désormais loin derrière nous. »

    17) Herman van Rompuy n’a pas commenté son tweet. Le Frère Stockman a déclaré le 14 août n’avoir aucune idée de l’intention de van Rompuy mais constater au travers de ce tweet un déclin du respect pour l’autorité du Vatican.

  • Liège: fêter le 15 août à l'église du Saint-Sacrement

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    Le 15 août à Liège, la piété mariale se mêle volontiers au folklore populaire et c’est très bien ainsi. Plus insolite : cette année un groupe d’étudiants des écoles supérieures de musique a aussi voulu se réunir pour célébrer la Madone avec les plus beaux motets mariaux du répertoire classique. Au programme : Arcadelt, Liszt, Aichinger, Diogo Dias Melgas. Cela se passe au cours de la messe célébrée le mardi 15 août à 10h en l’église du Saint-Sacrement, Bd d’Avroy, 132. Avec l’Ensemble polyphonique « VocA4 » réuni par l’association Foliamusica pour la promotion des jeunes talents (dir. C. Leleux) et l’excellent soliste du plain-chant de la messe, Peter Canniere (directeur de la Schola grégorienne de Leuven et professeur au « Gregoriaans Centrum Drongen »). A l’orgue : Patrick Wilwerth, chef du chœur universitaire de Liège. Bienvenue à tous.

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    LES ORIGINES DE LA FÊTE DE L’ASSOMPTION

    Très tôt, les premiers chrétiens ont eu le pressentiment que la Mère de Dieu, préservée de tout péché, ne pouvait pas avoir connu la corruption de la mort. Une intuition qui sera ensuite approfondie par les Pères de l’Eglise. Au VIe siècle, la fête de la Dormition est déjà célébrée en Orient, vers la mi-janvier. Plus tard, l’empereur byzantin Maurice (582-602) la fixera définitivement au 15 août.

    La fête arrive à Rome grâce au pape Théodore (642-649), originaire de Constantinople. Elle se diffuse petit à petit en Occident : en 813, le concile de Mayence l’impose à l’ensemble de l’Empire franc. Peu à peu, la fête va prendre le nom d’Assomption mais l’Eglise ne ressent pas le besoin d’ériger en dogme cette croyance.

    C’est après la proclamation par Pie IX du dogme de l’Immaculée Conception, dans le grand courant de dévotion mariale du XIXe siècle, que des pétitions commencent à affluer à Rome pour que  soit officiellement défini le dogme de l’Assomption.

    C’est ce que fit solennellement le pape Pie XII le 1er novembre 1950 sur la place Saint-Pierre à Rome : « Nous affirmons, Nous déclarons et Nous définissons comme un dogme divinement révélé que l’Immaculée Mère de Dieu, Marie toujours vierge, après avoir achevé le cours de sa vie terrestre, a été élevée en corps et en âme à la vie céleste » (constitution apostolique « Munificentissimus Deus »).

    Extraits des chants de la messe:

    Ave Maria, Jacob Arcadelt, Namur 1507-Paris 1568

    Franz Liszt, Doborjan, 1811-Bayreuth, 1886

     Moines de l'abbaye de Fontgombault, Chants grégoriens de l'Assomption

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  • La transmission de la foi catholique au temps de la postmodernité

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    Un plaidoyer que ne désavouerait sans doute pas Monseigneur Léonard :

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