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  • Stéphane Mercier dénonce "apostasie et démission intellectuelle à l’Université louvaniste"

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    De Stéphane Mercier sur le site "L'Ultramontain" :

    SILENCE - Apostasie et démission intellectuelle à l’Université louvaniste

    Chers amis,

    Vous êtes nombreux à m’avoir témoigné votre soutien dans « l’affaire » me concernant à l’Université catholique de Louvain au printemps 2017. L’institution a révélé, comme l’observait un homme d’esprit, que son nom était triplement usurpé : la censure déloyale n’est pas digne d’une Université ; l’hostilité à un enseignement en parfaite conformité avec celui de l’Église est intolérable au sein d’une institution qui se présente comme catholique ; et, pour ceux qui ignorent cette petite fantaisie dont la Belgique, patrie du surréalisme, a le secret, l’Université Catholique de Louvain n’est pas à Louvain, mais dans une ville nouvelle sortie de terre il y a bientôt un demi-siècle, Louvain-la-Neuve. La ville historique de Louvain abrite une autre Université, néerlandophone celle-là, la Katholieke Universiteit Leuven. Quant à savoir si elle est davantage catholique, c’est une autre question…

    Le cours que j’avais donné à mes étudiants en leur exposant un exemple d’argumentation susceptible de les faire réfléchir à propos de la gravité de l’avortement a été mal reçu par une infime proportion d’entre eux. Je ne connais pas les chiffres, mais il semble qu’une dizaine, sur un total de six cents, n’aient pas du tout apprécié cette invitation à réfléchir sur base d’arguments vigoureux. C’était au début du mois de février 2017. Puis, durant cinq semaines, j’ai continué à donner mon cours tout à fait normalement. Un groupuscule insignifiant s’est toutefois ému de mon enseignement et a alerté la presse. Celle-ci, flairant le scandale, a tout de suite sorti le grand jeu. Nous étions alors le 21 mars. La réaction officielle de l’Université n’a pas tardé : le jour même, j’étais convoqué de façon peu amène au rectorat, tandis qu’une Philénis bien en cour clamait haut et fort que mes propos étaient « contraires aux valeurs portées par l’UCL » et que l’UCL défendait le « droit [sic] à l’avortement ». Un communiqué officiel dans le même sens fut publié dans la foulée, puis retiré discrètement quelques jours plus tard, non sans avoir été relayé par les médias.

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  • Bientôt des chiffres précis sur l'activité de l'Eglise en Belgique

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    De Christian Laporte sur le site de La Libre :

    L'Eglise belge passe au rapport

    L’an prochain, elle devrait disposer d’une radiographie chiffrée sur toutes ses facettes.

    A une époque où on est friand de statistiques et de chiffres, de préférence frappants et relayés dans de jolis tableaux qui marquent les esprits, l’Eglise catholique belge se devait de s’adapter, à l’instar de nombre d’églises-sœurs européennes qui, elles, disposent depuis des lustres de données soumises au regard aiguisé des chercheurs.

    Il est vrai que les services de communication de nos diocèses sont bien en peine de fournir des chiffres précis sur, par exemple, le nombre de catéchistes bénévoles dans les paroisses ou le nombre de communions solennelles et de confirmations par année. Une certaine opacité règne aussi sur le personnel des diocèses ainsi que sur les dons des fidèles dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, et cetera.

    Cela a récemment amené les évêques belges à donner leur accord pour l’établissement d’un rapport annuel en vue d’une réponse chiffrée à ces questions - et à bien d’autres.

    "Ce rapport, expose-t-on au siège de la Conférence épiscopale, permettra de cartographier un nombre important d’activités ecclésiales : sacrements, catéchèse, pèlerinage, formations, journées de réflexion, retraites… Il reprendra également l’engagement concret de l’Eglise dans la société : les personnes et les moyens au service des soins, de l’enseignement, de la lutte contre la pauvreté, de l’aide internationale…"

    Une étude scientifique

    C’est donc une "première" en Belgique. Pour l’occasion, la Conférence épiscopale a engagé à la rentrée de septembre Stéphane Nicolas, un juriste, chargé de rédiger un rapport dont le fondement scientifique sera assumé par des experts de la KU Leuven et de l’UCL.

    Mgr Herman Cosijns, le secrétaire-général de la Conférence épiscopale belge précise : "Nous nous sommes inspirés de rapports annuels réalisés par d’autres Conférences épiscopales comme celles de France, d’Allemagne ou encore d’Espagne. L’Eglise catholique y possède une expérience dans le suivi scientifique de ses différents domaines d’activité."

    Le rapport doit être prêt pour l’automne 2018. Le but est de ne pas le laisser dans les tiroirs quelles qu’en soient les conclusions !

    Même si ce n’est pas précisé officiellement, c’est aussi une manière pour l’Eglise de se doter d’arguments chiffrés en cas de relance du débat sur le financement des cultes, souvent annoncé mais pas encore vraiment (re) lancé parce qu’il y a d’autres priorités politiques…

     
  • Houellebecq salue "le remarquable retour du catholicisme" en France

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    De Jules Germain sur aleteia.org :

    Houellebecq, impressionné par le renouveau du catholicisme en France

    Dans un entretien pour le magazine allemand Der Spiegel, le romancier Michel Houellebecq a évoqué le « remarquable retour du catholicisme » en France.

    Le site de la conférence des évêques allemands s’en est fait l’écho : dans un entretien accordé au journal Der Spiegel paru samedi dernier, Michel Houellebecq a évoqué l’importance qu’il donne à la religion. Selon lui, elle joue un rôle moteur pour la constitution des communautés et elle aide à leur pérennité. Il explique : « J’ai la conviction qu’une religion, une vraie foi, est beaucoup plus puissante sur les esprits qu’une idéologie. Le communisme était une sorte de fausse religion, un mauvais ersatz, quand bien même il se présentait avec toute une liturgie ». C’est pour cette raison que, selon lui, il a pu disparaître. Ce ne sera pas le cas, explique-t-il, de l’islam ou du catholicisme.

    « Le remarquable retour du catholicisme » en France

    Michel Houellebecq évoque également ce qu’il considère comme l’un des « moments les plus intéressants de l’histoire récente » et qu’il a pu observer en France. À l’occasion des manifestations contre le mariage pour tous, le monde politique a été abasourdi de découvrir une mobilisation de masse de cette population que l’on croyait disparue. « C’était un courant souterrain qui est remonté soudainement à la surface » : les catholiques français ont redécouvert à cette occasion leur poids et leur capacité de mobilisation.

    Pour le romancier, ces mobilisations étaient beaucoup moins inspirées d’élans réactionnaires qu’on a pu le prétendre. Il les attribue essentiellement au renouveau lié aux mouvements charismatiques, qui ont su développer de nouvelles formes d’expressions et transformer la communication en s’inspirant des mouvements pentecôtistes. Le catholicisme que certains croyaient morts est apparu bien vivant et plein de vitalité.

    Une thèse originale sur l’intégration des musulmans

    Au sujet de l’intégration des musulmans en France, l’auteur de Soumissiona développé une thèse originale. Selon lui, « si le catholicisme était une religion d’État, l’intégration des musulmans aurait beaucoup mieux fonctionné ». Avec une deuxième place, celle d’une minorité respectée dans un État catholique, les musulmans accepteraient mieux la légitimité de l’État français. Au contraire, au sein d’une société sécularisée avec une État laïc, ils considèrent la puissance publique comme un agent au service d’une guerre antireligieuse déguisée. Pour Michel Houellebecq, le régime de la laïcité n’est donc pas le meilleur garant de la concorde publique entre tous les citoyens pratiquant différentes religions.

  • Les 50 ans de l'Abortion Act : la tragédie de l'avortement dénoncée par les évêques de Grande-Bretagne

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    50 ANS DE L'ABORTION ACT EN ANGLETERRE : LES ÉVÊQUES DÉNONCENT UNE "TRAGÉDIE"

     

    A l’occasion des cinquante ans de l’Abortion Act, les évêques d’Angleterre, des Pays de Galles et d’Ecosse ont qualifié l’avortement de « tragédie ». Ils ont déploré les « 200 000 avortements survenus pour la seule année 2015 », et les huit millions d’enfants à naître avortés en Angleterre, au Pays de Galles et en Ecosse depuis le 27 octobre 1967.

    Pour eux, « la société a besoin d’une nouvelle compréhension de la valeur intrinsèque de la vie humaine ». Ils invitent à développer une meilleure « éducation à la responsabilité morale concernant la sexualité humaine » et « le sens de l’expression sexuelle dans le mariage » pour « reconnaître le devoir de chérir la vie humaine et de favoriser son épanouissement au-delà des circonstances de n'importe quelle personne, même si cela peut être difficile ». « Il est urgent que les parents et les éducateurs enseignent l'inviolabilité de la vie humaine, depuis la conception jusqu'à sa fin naturelle ».

    Ils critiquent la loi anglaise autorisant l’avortement « jusqu’à la naissance en cas d’invalidité », qu’ils opposent comme un « contraste frappant » à la protection que les personnes handicapées reçoivent dès lors qu’elles sont nées. Ils déplorent également une « érosion » du respect envers les médecins et infirmiers s’opposant à l’avortement. Ces personnes « ont de plus en plus de mal à combiner un travail professionnel dévoué avec leurs convictions personnelles ».

    Ils ajoutent qu’une femme qui a subi un avortement peut recevoir pardon de Dieu car « l’ensemble complexe des conditions dans lesquelles une femme se trouve enceinte et peut envisager un avortement peut limiter l’exercice de la liberté et diminuer la culpabilité morale ».

    Ils invitent les décideurs politiques et la société, à l’occasion de « ce 50e anniversaire » à ouvrir « un nouveau débat pour changer les attitudes envers la vie humaine intra-utérine, pour promouvoir ce qui permet de faire des choix bons et authentiques, et protéger et prendre soin des mères et de leurs enfants ».

    Sources: Vatican radio (23/10/2017) ; Catholic Herald (23/10/2017)

  • Asia Bibi bientôt libérée ?

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    Lu sur christianophobie.fr :

    Asia Bibi bientôt libre ?

    Selon un article de Radio Vatican (service en langue allemande), Asia Bibi pourrait être libérée prochainement. Le service radiophonique du Saint-Siège a repris, le 5 octobre dernier, des informations parues dans le Kirche bunt, l’organe du diocèse catholique de St. Pölten en Autriche, qui, dans sa dernière livraison (n° 43), publie un entretien que lui a accordé Khalil Tahir Sandhu, le ministre catholique des Droits de l’homme et des Affaires des minorités du gouvernement de la province du Pendjab. Le ministre et avocat y déclare : « Je suis convaincu que d’ici deux à trois mois [Asia Bibi] sera libre ». Khalil Tahir Sandhu représente, avec d’autres avocats, Asia Bibi auprès de la Cour suprême du Pakistan. Il a en outre estimé dans cet entretien, que les pressions internationales, les déclarations de solidarité, les reportages dans les médias et les initiatives diplomatiques sont « très utiles » dans ce combat visant à la faire libérer.

    On ne peut accueillir qu’avec espoir l’affirmation du ministre. Toutefois, à la fin du mois d’août 2016, Khalil Tahir Sandhu se disait déjà convaincu qu’Asia Bibi serait acquittée par les juges de la Cour suprême où devant se tenir, en octobre suivant, l’audience tant attendue. On sait que cette dernière fut annulée et repoussée sine die et il n’y a pas, à l’heure où j’écris cet article de date officiellement annoncée pour une audience.

    Continuons donc à prier aux intentions d’Asia Bibi !

  • Une nation a le droit de faire la distinction entre un réfugié authentique et un migrant

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    Une information du Catholic Herald (traduite ICI) :

    Le cardinal Sarah : « Une nation a le droit de faire la distinction entre un réfugié authentique et un migrant »

    « Chaque nation a le droit de faire la distinction entre les réfugiés authentiques et les migrants économiques qui ne partagent pas la culture de cette nation », a déclaré le cardinal Robert Sarah.

    S’exprimant lors de la conférence Europa Christi en Pologne dimanche, le cardinal africain a noté que le pays refuse d’accepter la « logique » de la redistribution des migrants que « certaines personnes veulent imposer ».

    Dans des commentaires rapportés par le magazine polonais Gosc, le cardinal Sarah a ajouté que si chaque migrant est un être humain qui doit être respecté, la situation devient plus complexe s’ils sont d’une autre culture ou d’une autre religion et mettent en péril le bien commun de la nation.

    Les dirigeants mondiaux ne peuvent pas remettre en question le «droit de chaque nation à distinguer entre un réfugié politique» qui est forcé de fuir son propre pays et «le migrant économique qui veut changer de lieu de résidence» sans s’adapter à la nouvelle culture dans laquelle il habite.

    « L’idéologie de l’individualisme libéral favorise un mélange conçu pour éroder les frontières naturelles des patries et des cultures, et conduit à un monde post-national et unidimensionnel où les seules choses importantes sont la consommation et la production », a déclaré le cardinal Sarah.

    Catholic Herald

  • La « laudatio » du pape François par des théologiens allemands : un autre point de vue

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    Lu sur « diakonos.be » :

    Gratulation, Paul M. Zulehner ist zum 20. Mal in Weiz.jpgKATH.NET - « Ce qui semblait impossible il y a encore quelques années, est devenu aujourd’hui la réalité : des professeurs de théologie allemands ont publié une lettre de soutien au pape. Cette initiative est connu sous le nom “Pro Pope Francis”. Elle a été initiée par le professeur Paul Zulehner de Vienne et se veut une réplique à la publication de la “correctio” adressée au pape par divers prêtres et laïcs concernant des imprécisions constatées dans le document “Amoris Laetitiae”. Les signataires de “Pro Pope Francis” remercient le pape pour “son action courageuse et bien fondée sur le plan théologique”. Ils apprécient l’idée qu’auprès des fidèles le dernier mot ne soit pas légaliste, mais relève “d’une loi interprétée à l’aune de la miséricorde”.

    En lisant ce document, l’étonnement grandit de phrase en phrase.

    Rappelons que du temps des deux derniers papes, ces théologiens recouraient plutôt rarement à la notion de fidélité au pape. (…) [Ils sont plutôt connus pour] une série de déclarations virulentes dirigées résolument contre la doctrine de l’Eglise. Les théologiens allemands étaient coutumiers d’actions de rébellion. Il faut dire qu’en tant que professeurs de l’Université d’Etat, ils sont des fonctionnaires bénéficiant de la sécurité de l’emploi et sont, par là, dans la situation très confortable de pouvoir s’opposer sans risque au Magistère de l’Eglise. Si d’aventure ils viennent à perdre l’autorisation d’enseigner, ils ne courent aucun danger puisque l’Etat leur garantit le maintien de leurs très bons salaires.

    Ce type de “courage sans risque” a posé bien des problèmes à l’Eglise au cours des dernières années, et plus d’un évêque s’est enfermé dans un désespoir silencieux. Car ce sont précisément ces théologiens qui étaient en charge de former leurs jeunes prêtres.

    Le retournement de veste actuel ne tombe pourtant pas du ciel.
    Depuis 1989 déjà, ces théologiens marchent main dans la main avec les médias les plus en vue dans le pays. Le style de gouvernement que le pape François exerce est ressenti de façon générale comme révolutionnaire. Son insistance appuyée sur la notion de miséricorde donne au pape actuel, au moins dans la presse, une réputation de réformateur. (…)

    De toute part on commente aujourd’hui ce que dit ou fait le pape, que ce soit pour applaudir ou pour dénoncer : c’est une situation totalement inédite. Le vrai pape François est un homme des médias, un homme qui vit avec son temps. C’est un populiste, qui parle le langage du peuple. Il est obstiné, entêté, ne permet aucune critique, tout en cédant à de multiples influences. Ce pape est un homme bourré de contradictions. Mais avant tout, une chose est sûre : c’est le pape.

    La fidélité au pape est la normalité catholique. Qu’on aime ou qu’on n’aime pas la personne exerçant cette charge ne joue ici aucun rôle. Le pape est le signe de l’unité, le garant de l’autorité suprême en termes de doctrine et de droit dans l’Eglise. Tout cela se trouve réuni dans chaque successeur de Saint Pierre, quel qu’il soit. Et tout catholique lui doit obéissance en ce qui concerne la foi et la morale. Ni plus, ni moins.

    Mais c’est là que les choses se gâtent : ce sont précisément ceux qui, dans le passé ont tant combattu le successeur de Pierre, qui font maintenant allégeance au pape François. Ceux qui se considèrent eux-mêmes comme l’élite des théologiens, qui chantent à présent les louanges de ce pape en mettant l’accent sur ses “actions théologiquement bien fondées” alors qu’il avoue lui-même être un piètre théologien.

    L’attitude dévote que met en avant le mouvement “Pro Pope Francis” est purement et simplement révoltante. Qui possède de tels amis n’a pas besoin de nouveaux ennemis. Les louanges que chantent ces personnes qui ont violemment hué le pape durant des décennies sont empoisonnées. On ne devrait pas y gouter. (…) »

    Professeur Peter Winnemöller.

    Source : Kathnet (Trad. MH/APL)

    Ref. LA "LAUDATIO" EMPOISONNÉE DES THÉOLOGIENS ALLEMANDS 

    JPSC

  • Liège, 10 décembre : Grand concert de Noël de RCF Liège "Des mystères au Mystère, le chemin de Marie"

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    Grand concert de Noël de RCF Liège

    Plus de 100 choristes, sous la direction de Patricia Saussez, interpréteront « Des mystères au Mystère, le chemin de Marie », un agencement de chants du frère André Gouzes, op.,

    dans l’église collégiale saint-Jacques à Liège,
    le dimanche 10 décembre 2017 à 15h30


    Ce concert-méditation du temps de l’Avent revisitera les mystères de la vie du Christ, à contempler à l’école de Marie. Le rosaire, une prière qui existe depuis le XIIe siècle, est un « trésor à redécouvrir ».

    Ce concert sera dense : une grande variété de chants a capella, introduits par un duo d’instruments et ponctués d’écrits du fr. Dieudonné Dufrasne osb.

    Réservations souhaitées - réductions en prevente

    Cliquez ici pour accéder à la billeterie en ligne

    Catégorie ordinaire: 15 EUR (Prévente 12 EUR)
    Première catégorie: 25 EUR (Prévente 20 EUR)
    Catégorie étudiant: 12 EUR (Prévente 10 EUR)

    Il est aussi possible d'acheter ses tickets chez RCF Liège, rue des Prémontrés 40, 4000 Liège, Contact: +32 (4) 237 00 71, entre 9h00 et 17h00 ou par email: accueil.liege@rcf.be 

    Le chœur « Chant des Sources » compte une centaine de choristes dont une vingtaine de liégeois. Liège sera le 3ème concert de leur nouvelle tournée.

    Toutes les informations sur le concert: cliquez sur ce lien

  • Quand Gérard Leclerc évoque le trouble que suscite le pape François chez une partie significative des catholiques

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    Sur TV Libertés :

    Le philosophe Gérard Leclerc est un des derniers grands journalistes chrétiens en charge de la religion dans la presse française. Il est aussi l’une des voix les plus écoutées de Radio Notre-Dame et KTO. Pour TV Libertés, il revient sur son riche parcours personnel et (à partir de la 11e minute) évoque le trouble que suscite le pape François chez une partie significative des catholiques.

  • Octobre 2019 sera "un mois missionnaire extraordinaire"

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    De Samuel Lieven sur le site du journal La Croix :

    Le pape François décrète un « mois missionnaire » pour octobre 2019

    À l’occasion de la journée mondiale des missions et à l’approche du centenaire de la lettre Maximum illud de Benoît XV, le pape exhorte tous les croyants à « adopter une constante attitude de sortie ».

    À l’approche du centenaire de « Maximum illud » (30 novembre 1919), lettre apostolique par laquelle le pape Benoît XV a voulu insuffler un nouvel élan à la mission au lendemain de la première guerre mondiale, le pape François décrète pour octobre 2019 un « mois missionnaire extraordinaire ».

    « Reprendre avec un nouvel élan la transformation missionnaire de la vie et de la pastorale »

    « Ayant accueilli la proposition de la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples, je décrète un Mois missionnaire extraordinaire en octobre 2019, afin de susciter une plus grande prise de conscience de la missio ad gentes et de reprendre avec un nouvel élan la transformation missionnaire de la vie et de la pastorale », écrit le pape dans une lettre de deux pages adressée, dimanche 22 octobre, au cardinal Fernando Filoni, préfet de la congrégation pour l’évangélisation des peuples.

    RELIRE : Le pape veut réveiller l’esprit missionnaire de l’Église

    « On pourra bien s’y préparer, également à travers le mois missionnaire d’octobre de l’année prochaine, afin que les fidèles aient vraiment à cœur l’annonce de l’Évangile et la conversion de leur communauté en une réalité missionnaire et évangélisatrice », conclut le pape François après avoir retracé un siècle de réception et de mise en œuvre de Maximum illud.

    « Témoigner de la volonté salvifique de Dieu à travers la mission universelle de l’Église »

    « La Lettre apostolique Maximum illud avait exhorté (…) à sortir des frontières des nations, pour témoigner de la volonté salvifique de Dieu à travers la mission universelle de l’Église. Que l’approche de son centenaire soit un stimulant pour dépasser la tentation récurrente qui se cache derrière toute introversion ecclésiale, toute fermeture autoréférentielle dans ses propres limites sécuritaires, toute forme de pessimisme pastoral, toute nostalgie stérile du passé, pour s’ouvrir plutôt à la nouveauté joyeuse de l’Évangile », développe l’ancien archevêque de Buenos Aires, fidèle à l’approche qui est la sienne depuis son élection en 2013, à savoir la nécessité pour l’Église de se rendre aux « périphéries ».

    « Même en ces temps qui sont les nôtres, déchirés par les tragédies de la guerre et minés par la triste volonté d’accentuer les différences et de fomenter les conflits, que la Bonne Nouvelle qu’en Jésus le pardon est vainqueur du péché, la vie est victorieuse de la mort, de la peur et de l’angoisse, soit portée à tous avec une ardeur renouvelée ainsi qu’une grande confiance et espérance. »

  • 109 religieux espagnols, morts pour leur foi au cours de la Guerre civile en Espagne, ont été béatifiés en tant que martyrs

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    De zenit.org :

    Béatification de 109 clarétains espagnols martyrs

    Ce sont 109 religieux espagnols, de la Congrégation des Fils du Cœur Immaculé de Marie, morts pour leur foi au cours de la Guerre civile en Espagne, entre 1936 et 1937, qui ont été béatifiés en tant que martyrs, ce samedi 21 octobre 2017 dans la basilique de la Sagrada Familia à Barcelone (Espagne).

    L’envoyé du pape François, le cardinal Angelo Amato, préfet de la Congrégation pour les Causes des Saints, a présidé la messe de béatification.

    Il s’agit des clarétains – fondés par saint Antoine-Marie Claret – : le père Mateo Casals, Teofilo Casajús, Ferdinando Saperas et de leurs 106 compagnons issus également de la même Congrégation.

    Le quotidien du Vatican publie une note biographique du frère Ferdinando Saperas (1905-1936), un des 109 martyrs.

    Il naît à Alió, dans la province de Tarragone, le 8 septembre 1905. En 1912, il perd son père et sa mère doit prendre soin de trois enfants. Elle ouvre une petite poissonnerie à Valls où ils déménagent.

    À treize ans, Ferdinando travaille dans les champs et puis comme serveur à l’hôtel. Très pieux, il participe à la messe quotidienne dans sa paroisse.

    En 1925, il commence son service militaire à Barcelone. Sa caserne se trouve à côté du sanctuaire du Cœur de Marie, tenu par les missionnaires clarétains. C’est à ce moment que naît sa vocation à la vie consacrée.

    Il entre chez les clarétains le 14 août 1929. Après un an de noviciat, en août 1930, il est envoyé comme cuisinier à Alagón (Saragosse). Le 13 octobre, il devient cuisinier adjoint à Cervera, où vit une communauté de 243 clarétains.

    La proclamation de la République, le 14 avril 1931, entraîne aussi des changements chez les missionnaires. Frère Ferdinando est désormais concierge, parce qu’il est robuste et très discret. La conciergerie est loin des habitations et quand il doit appeler quelqu’un, il marche longtemps le long des corridors en récitant le chapelet.

    Quand les persécutions contre l’Église avec l’assassinat des moines et des prêtres commencent, son frère Juan vient le ramener chez lui, mais Ferdinando refuse. Au début du février 1934, il est transféré à Mas Claret, ou il est responsable de la cuisine et des animaux domestiques.

    En été 1936, on ne lui permet pas de faire les voeux perpétuels et le met devant un choix: quitter la congrégation ou faire une année supplémentaire de probation. Il accepte de faire encore une année, car il croit en sa vocation de religieux.

    Le 21 juillet 1936, la communauté doit quitter le couvent à cause des menaces des milices. Frère Ferdinando se réfugie dans une famille à Montpalau. Il se met au service des propriétaires qui tiennent un bureau de tabac et un bar. Il ne quitte jamais la prière et son désir de devenir religieux, même si plusieurs gens lui conseillent de se marier et de penser à se sauver.

    À cause des insultes et des malédictions à son adresse, le propriétaire le transfère dans un abri provisoire à Cal Berenguer de Villagrasseta. De là, Fernando va au nord de Mas Claret. Pris par quatre miliciens, il est victime d’abus et de harcèlement.

    Le frère Fernando est fusillé le 13 août 1936. Il est inhumé au cimetière de Tárrega.

  • Défendre un féminisme qui considère la femme entièrement

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    De Vincent Tremolet de Villers sur Figaro Vox (lefigaro.fr) :

    Marianne Durano: «Défendre un féminisme qui considère la femme entièrement»

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN- Le féminisme doit être repensé en profondeur: tel est le point de vue de Marianne Durano, professeur et journaliste à la revue Limite*. Une vision iconoclaste qui trace les contours d'une véritable anthropologie.

    Ancienne élève de l'Ecole Normale supérieure, agrégée de philosophie, Marianne Durano est professeur en lycée. Elle est rédactrice à la revue Limite et publie prochainement un essai sur le corps féminin aux éditions Albin Michel.

    Vous défendez dans la revue Limite l'idée d'un féminisme intégral. Que signifie cette expression? Féminisme n'est-il pas un mot qui se suffit à lui-même?

    Limite se veut une revue d'écologie “intégrale”. Tout comme l'expression “écologie intégrale”, “féminisme intégral” est en effet un pléonasme. Néanmoins, si nous parlons d'écologie intégrale, c'est pour dénoncer une forme de schizophrénie entre, d'une part, les tenants de l'écologie environnementale, et d'autre part les tenants de l'écologie “humaine”. De la même manière, le féminisme médiatique est pris dans des contradictions qui rendent nécessaire l'adjectif “intégral”: on ne peut pas défendre les femmes tout en niant la différence des sexes, lutter pour l'égalité salariale sans prendre en compte la spécificité de la grossesse, proclamer “mon corps m'appartient” sans dénoncer le trafic d'ovules et d'utérus qu'implique l'extension des PMA, etc.

    Le féminisme intégral que nous défendons intègre tous ces combats et veut défendre les femmes intégralement, sans nier leurs spécificités et leurs vulnérabilités particulières. En effet, “intègre” signifie aussi bien “honnête” qu'”entier”. Il s'agit tout d'abord de faire preuve d'honnêteté et de cohérence intellectuelle, en dénonçant toutes les aliénations dont les femmes sont victimes: lutter contre la culture de viol et par conséquent dénoncer l'omniprésence de la pornographie ; lutter contre la prostitution et contre les mères-porteuses, qui sont les deux faces d'un même marché des corps ; défendre la santé et l'autonomie des femmes également quand elles choisissent d'arrêter leur contraception chimique ; être intégralement “pro-choix” et donner à celles qui le veulent les moyens de garder l'enfant qu'elles portent ; défendre la dignité des salariées et des mères au foyer, etc. Le féminisme intégral considère la femme dans son entier: il n'évacue pas ses hormones et son utérus du champ politique, sous prétexte qu'ils seraient un facteur d'aliénation, ou en alléguant une égalité abstraite et désincarnée entre les sexes.

    Enfin, notre féminisme est intégral, parce que nous pensons qu'il faut transformer intégralement et radicalement les valeurs de notre société capitaliste, technocrate et concurrentielle, pour que les femmes puissent y trouver leur place sans avoir à se renier pour devenir des self-made men comme les autres.

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