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  • Amoris Laetitia : les doutes persistent et se renforcent

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    Un article de Sandro Magister traduit sur le site diakonos.be :

    Les « dubia » sont plus vivants que jamais. Et le cardinal Müller en ajoute un de son cru

    Deux livres viennent récemment de sortir, tous deux sous la plume d’auteurs prestigieux et tous deux se voulant une réponse aux « dubia » exprimés il y a un an par quatre cardinaux au Pape François concernant l’exhortation post-synodale Amoris laetitia.

    Le premier de ces livres, édité en Italie par Ares, a déjà beaucoup fait parler de lui.  C’est celui de Rocco Buttiglione, philosophe célèbre et interprète autorisé de la pensée philosophique de Jean-Paul II, aujourd’hui grand défenseur des « ouvertures » introduites par François concernant la communion aux divorcés remariés et héraut tout aussi déterminé de la parfaite continuité entre le magistère du pape actuel en matière de morale et celui de l’encyclique « Veritatis splendor » du pape Karol Wojtyla.

    Mais plus encore que ce qu’écrit Buttiglione, rien de très neuf, c’est surtout la préface de son livre qui a beaucoup fait jaser.  Elle est signée par le cardinal Gerhard L. Müller, l’ex-préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi.

    Et de fait, une telle préface a paru à beaucoup être contradictoire.

    En effet, d’un côté Müller écrit qu’il partage entièrement les thèses de Buttiglione et en recommande chaleureusement la lecture.

    D’un autre côté cependant, le cardinal présente de lui-même – explicitement – un seul cas d’accès éventuel à la communion de la part d’un catholique passé à une nouvelle union alors que son premier conjoint est encore en vie.  Il s’agit du cas où le premier mariage, bien que célébré à l’Eglise, doive être considéré comme invalide pour absence de foi ou pour manque des autres prérequis essentiels au moment de la célébration, mais qu’une telle invalidité « ne puisse pas être canoniquement prouvée ».

    Dans ce cas, Müller écrit :

    « Il est possible que la tension qui existe entre le statut public-objectif du ‘second’ mariage et la faute subjective puisse ouvrir, aux conditions décrites, l’accès au sacrement de la pénitence et à la sainte communion moyennant un discernement pastoral au for interne ».

    Or, personne n’a remarqué que le cas hypothétique évoqué par Müller est le même que celui que Joseph Ratzinger avait déjà proposé et discuté à plusieurs reprises, tout en admettant lui aussi l’éventuel accès aux sacrements, toujours cependant avec une décision prise « au for interne » avec le confesseur et en étant attentif à ne pas causer un scandale public :

    > Pas de communion pour les hors-la-loi. Mais Benoît XVI étudie deux exceptions

    Si l’on s’en tient à ce qu’il écrit à la préface, tel est donc la pierre d’angle – tout à fait traditionnelle – sur laquelle le cardinal Müller se fonde concernant l’accès à la communion des divorcés remariés.

    Buttiglione s’aventure quant à lui beaucoup plus loin en se prévalant de la caution bien peu compréhensible de l’ex-préfet de la doctrine.  Un « dubia » de plus, indiscutablement, plutôt qu’un de moins.

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  • Le 7 novembre 1917 : un coup d'état bolchévique, pas une révolution !

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    De Thierry Wolton sur Figaro Vox (lefigaro.fr), cette mise au point concernant la Révolution d'Octobre (qui, dans notre calendrier grégorien, a eu lieu le 7 novembre 1917) :

    Octobre 1917 : un coup d'Etat bolchévique, pas une révolution !

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Thierry Wolton dénonce l'appellation «Révolution d'octobre 1917» pour qualifier la prise du pouvoir par Lénine. Pour lui, il ne s'agit ni plus ni moins que d'un coup d'Etat au profit des communistes.

    Thierry Wolton, essayiste, est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages, consacrés pour la plupart au communisme. Il a notamment publié «Une histoire mondiale du communisme» en trois volumes chez Grasset à partir de 2015. Le troisième tome, intitulé «Les Complices», est en librairie depuis le 20 septembre.

    En ce centième anniversaire d'octobre 1917 persistent des automatismes de pensée qu'on pouvait espérer révolus compte tenu de ce qui est su, sur les faits comme sur leurs conséquences.

    Cette constance laisse voir combien l'illusion reste plus forte que la réalité quand le besoin de croire, propre aux hommes, se heurte au savoir, constitutif du vrai. Ce qui en dit davantage sur nous que sur l'histoire elle-même.

    Il est question de «révolution d'octobre» alors que tous les témoins de l'époque évoquent un coup d'Etat, à commencer par l'envoyé spécial de L'Humanité (celle de Jaurès) dans ses articles écrit sur place. «C'était plus aisé que de soulever une plume», commente Lénine au lendemain de la prise du pouvoir.

    Un an plus tard, dans la Pravda, l'organe des Bolcheviks parle bien de coup d'Etat pour célébrer l'anniversaire. C'est en octobre 1920 que le nouveau pouvoir transforme l'événement en geste révolutionnaire par le biais d'un spectacle son et lumière représentant une foule de gardes rouges à l'assaut du palais d'Hiver, symbole du peuple en arme.

    La fiction est reprise par le film d'Eisenstein, Octobre, produit et diffusé à l'occasion du dixième anniversaire. Cette version finit par s'imposer comme la vérité sur octobre 1917.

    Si le terme de révolution évoque les bouleversements intervenus après cette prise du pouvoir, mieux vaut savoir de quoi il retourne concrètement: toute presse autre que celle des Bolcheviks est interdite dès le lendemain du coup d'Etat, le congrès des soviets (conseils d'ouvriers et de paysans), suspendu, dix jours plus tard. Le nouveau pouvoir décide de légiférer par décret.

    Un mois plus tard se met en place la police politique, la Tchéka, puis intervient en janvier 1918 la dissolution de l'Assemblée constituante élue démocratiquement, avant l'ouverture des premiers camps de concentration en juin 1918. Ce ne fut en rien une libération, y compris pour les ouvriers qui qualifièrent le nouveau régime, dès les premiers mois, de dictature sur le prolétariat.

    «Il a été dit qu'il n'existait pas de parti, en Russie, prêt à prendre le pouvoir entièrement pour lui. Je réponds: si, il y en a un! Nous sommes prêts à chaque minute à prendre entièrement le pouvoir!», avait averti Lénine quatre mois avant octobre, au 1er Congrès des soviets.

    Il n'a jamais été question pour les Bolcheviks de partager. Il suffit de se reporter au Que Faire?, écrit par le leader bolchevique en 1902. Son programme est annoncé. Ce texte permet de comprendre la tournure prise par le régime, avec pour fer de lance la fameuse dictature du parti mise en place au nom du prolétariat, qui conduit à l'instauration d'un parti-Etat tout puissant.

    C'est l'essence même du totalitarisme, modèle que vont suivre par la suite tous les régimes communistes.

    Ni les circonstances - la guerre civile avec les Blancs, postérieure aux premières mesures dictatoriales -, ni les déviations invoquées plus tard - stalinisme, culte de la personnalité, etc. - ne sont responsables d'une quelconque trahison du plan d'origine.

    C'est le programme communiste tel que Marx et Engels (le Manifeste de 1848) puis Lénine l'ont élaboré qui a été appliqué, en Russie puis ailleurs, avec parfois des variantes nationales souvent plus radicales: le maoïsme s'est révélé encore plus mortifère que le stalinisme, le polpotisme cambodgien plus destructeur encore que le maoïsme.

    Parler de «révolution d'octobre» donne une aura à l'événement, et permet de voir le processus communiste sous un jour favorable tant tout acte révolutionnaire correspond dans l'imaginaire collectif à une avancée positive dont le modèle reste 1789.

    Il n'est pas innocent que la propagande soviétique ait cherché à assimiler le coup d'Etat à ce moment fort de l'histoire française, cela l'est encore moins de continuer à le faire. Il en découle des mécanismes de défense qui cherchent à sauver l'idéal de sa réalisation, un cas unique au regard de l'histoire de ce XXe siècle totalitaire.

    L'immunité recherchée tient au projet même du communisme, annoncé comme l'ultime étape de l'humanité, l'âge de la félicité pour tous.

    Cette espérance repose sur l'une des plus vieilles revendications de l'être humain, l‘égalité, dont la plupart des religions avaient fait leur credo pour l'au-delà, avant que le marxisme-léninisme la promette ici et maintenant, ce qui a assuré son succès.

    Difficile de faire le deuil de cette aspiration si bien partagée, d'où les tentatives d'exonérer l'idéologie de sa pratique, donc de son bilan, pour n‘en garder que l'esprit, toujours chargé d'utopie.

    La présentation révolutionnaire d'octobre 1917, que réactive ce centenaire, permet d'entretenir cette passion égalitaire, humaine, trop humaine.

    «Le communisme, c'est zéro pour toi, zéro pour moi», a dit un jour le numéro deux du régime khmer rouge devant de jeunes cambodgiens. C'est probablement la meilleure définition qui existe, mensonge compris.

    Les dirigeants communistes, eux, ne se sont jamais contentés de rien.

  • Quand les pères conciliaires préféraient se voiler la face devant les méfaits du communisme

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    De Jeanne Smits sur "Réinformation TV" :

    LifeSiteNews publie pour la première fois en vernaculaire les schémas de condamnation du communisme préparés pour Vatican II

    Le site LifeSiteNews vient de publier une traduction intégrale – pour la première fois semble-t-il, en langue vernaculaire – des trois schémas condamnant le communisme préparés en vue du concile Vatican II, qui ont été mis de côté, puis oubliés. Les traductions vers l’anglais ont été réalisées par Matthew Cullinan Hoffman depuis les textes latins qui « prennent la poussière », comme il le dit, parmi les documents officiels du concile conservés dans diverses bibliothèques de recherche à travers le monde.

    On peut y voir l’intention première de mettre en évidence l’horreur du marxisme et du communisme athée mis en œuvre dans le marxisme-léninisme ; et la volonté de les combattre. Par contraste, comme l’ont déjà montré Ralph Wiltgen, Jean Madiran, le Pr Roberto de Mattei dans divers ouvrages fondamentaux… Vatican II a finalement produit quelques lignes de condamnation sibylline de « doctrines funestes ». La condamnation claire réclamée par de nombreux Pères du concile (et notamment le cardinal Ottaviani et Mgr Lefebvre) s’est retrouvée dans les oubliettes.

    En ce centième anniversaire de la Révolution d’octobre, les schémas oubliés méritent qu’on les mette en évidence. En attendant de pouvoir vous en proposer une traduction française depuis l’anglais, ce que reinformation.tv essaiera de faire très prochainement, nous vous proposons la traduction intégrale du texte de présentation publié mercredi soir par Matthew Cullinan Hoffman. On y voit déjà très bien quel était l’objectif premier de l’Eglise catholique, abandonné au terme d’un accord secret par lequel elle s’est engagée à ne pas attaquer frontalement le concile afin d’obtenir que l’URSS y laisse venir des représentants de l’Eglise orthodoxe russe.

    Cet événement a été décrit et analysé par Jean Madiran dans son livre de 2007, L’accord de Metz, ou pourquoi notre mère fut muettetoujours disponible chez Via Romana.

    Voici pour le moment la traduction de l’article de Cullinan Hoffman. – J.S.

    Les schémas « oubliés » de condamnation du communisme de Vatican II présentés par Matthew Cullinan Hoffmann de LifeSiteNews

    En 1962, tandis que des millions de catholiques croupissaient derrière le rideau de fer et que l’Union soviétique travaillait à la diffusion du communisme athée à travers le monde, le concile Vatican II se préparait à prononcer une condamnation historique de l’idéologie marxiste et communiste, une condamnation qui devait inclure une stratégie globale en vue de sa défaite.

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  • Quand Disney plonge les enfants dans les délices de la famille homoparentale...

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    Via CitizenGo :

    Cela devait arriver et... c'est arrivé. 

    Disney vient de lancer son premier dessin animé racontant les aventures d'une famille dont les enfants ont "la chance" d'avoir deux mamans et pas de papa...