Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Les avortements eugéniques bientôt interdits en Pologne ?

    IMPRIMER

    POLOGNE : UNE PROPOSITION DE LOI POUR INTERDIRE LES AVORTEMENTS EUGÉNIQUES

     de genethique.org

    En Pologne, le comité « Stop avortement » a déposé jeudi au parlement un projet d’amendement pour interdire les avortements eugéniques. « Il s’agit d’interdire l’avortement en cas de malformation du fœtus et notamment de trisomie 21, à l’origine de 96% des IVG pratiquées légalement en Pologne, soit 1046 IVG » a déclaré la responsable du comité. Actuellement, l’avortement est légal dans trois cas : risque pour la vie ou la santé de la mère, grossesse résultant d’un viol ou d’un inceste et malformation du fœtus. Le projet a été signé par « plus de 830 000 personnes, un chiffre record » qui montre « le soutien des polonais à ce projet et un changement des mentalités ». Le texte a également l’appui du premier ministre, et du président : « je signerai la loi interdisant l’avortement eugénique avant tout pour supprimer le droit de tuer des enfants atteints du syndrome de Down » avait-il déclaré en octobre.

    Par ailleurs, le tribunal constitutionnel, interrogé par une centaine de députés en novembre « doit statuer sur la constitutionnalité du droit à l’avortement en cas de malformation du fœtus ».

  • Les catholiques invités par le pape à s'investir en politique

    IMPRIMER

    De Radio Vatican :

    Le Pape François invite les catholiques à s'investir en politique

    (RV) Le Pape François a adressé un message vidéo aux participants à la «Rencontre des laïcs catholiques qui assument des responsabilités politiques au service des peuples de l’Amérique latine», un évènement organisé conjointement par la Commission pontificale pour l’Amérique latine et le Conseil épiscopal latino-américain (Celam). Il se tient en Colombie, à Bogotá, au siège de la conférence épiscopale colombienne, du 1er au 3 décembre 2017. Il est organisé à l’occasion des 10 ans de la publication du Document d’Aparecida.

    Dans cet ample discours en espagnol, François rappelle que du Pape Pie XII jusqu’à aujourd’hui, les Papes qui se sont succédés ont toujours fait référence à la politique comme «une forme élevée de la charité».  La politique est avant tout un «service», qui ne doit pas servir de support à de simples ambitions individuelles, et ne doit pas non plus prétendre «régler toutes les dimensions de la vie des personnes, en tombant même dans des formes d’autocratie et de totalitarisme», qui ne sont pas seulement des dérives «du siècle passé» mais qui surviennent aussi «dans le monde d’aujourd’hui, et peut-être aussi dans certains pays d’Amérique latine», regrette le Pape.

    «On pourrait affirmer que le service de Jésus, qui est venu servir et non pas être servi, est le service que le Seigneur exige de ses apôtres et disciples, et par analogie le type de service que l’on demande aux politiques. C’est un service de sacrifice et de dévouement, au point que parfois on peut considérer les politiques comme des "martyrs" pour le bien commun de leurs nations», insiste François, qui rappelle la définition du bien commun selon la Constitution conciliaire Gaudium et Spes : «L’ensemble des conditions de vie sociale qui permettent aux hommes, aux familles et aux groupements de s’accomplir plus complètement et plus facilement».

    Le Saint-Père précise qu’il ne faut pas pour autant «opposer le service au pouvoir», car «personne ne veut un pouvoir impuissant», mais que «le pouvoir doit être ordonné au service pour ne pas dégénérer». François insiste sur le besoin de «réhabiliter la dignité de la politique», dans un contexte de perte de crédibilité des institutions et des partis, et alors que les populations expriment parfois leur frustration avec une certaine agressivité. «Il faut des dirigeants politiques qui vivent avec passion leur propre service aux peuples, qui vibrent avec les fibres intimes de leur ethos et de leur culture, solidaires avec leurs souffrances et leurs espérances. Des politiques qui placent le bien commun devant leurs intérêts privés, qui ne se laissent pas effrayer par des grands pouvoirs financiers et médiatiques, qui soient compétents et patients face à des problèmes complexes, qui soient ouverts à écouter et apprendre dans le dialogue démocratique, qui puissent conjuguer la recherche de la justice avec la miséricorde et la réconciliation.» Et pour François, ces attitudes ne relèvent pas d’un idéal utopique, mais elles existent déjà : «Je connais personnellement des dirigeants politiques latino-américains de diverses orientations politiques qui se rapprochent de cette figure idéale», confie-t-il.

    Dans un objectif de développement équilibré, François rappelle l’importance d’une «éducation intégrale, qui commence dans la famille et se développe dans une scolarisation pour tous et de qualité». Il répète aussi son souci d’une «culture de la rencontre» qui puisse permettre de vaincre les dangers de «l’individualisme et de la massification, de la polarisation et de la manipulation».

    François dit sa déception et son étonnement face au manque d’implication des catholiques en politique. Dans un continent si marqué par le catholicisme, «comment est-il possible que les catholiques apparaissent plutôt insignifiants sur la scène politique, ou même assimilés à une logique mondaine ? Il ne fait pas de doute qu’il y a des témoignages de catholiques exemplaires sur la scène politique, mais on note l’absence de courants forts qui ouvrent la voie à l’Évangile dans la vie politique des nations», regrette-t-il, remarquant aussi beaucoup de responsables politiques qui se déclarent catholiques «montrent peu de cohérence avec les convictions éthiques et religieuses propres au magistère catholique»

    Finalement, «la contribution chrétienne à l’action politique se manifeste seulement à travers les déclarations des épiscopats, sans que l’on n’avertisse de la mission particulière des laïcs catholiques d’ordonner, de gérer et de transformer la société selon les critères évangéliques et le patrimoine de la Doctrine Sociale de l’Église». François invite les évêques et les prêtres à laisser les laïcs assumer leurs responsabilités dans le champ politique, sans réduire leur engagement chrétien aux seules sphères paroissiales et diocésaines. Les laïcs ne doivent pas «rester indifférents à la chose publique ou repliés dans leurs temples», martèle le Pape, invitant les catholiques à s’investir en politique. Sans attendre les directives et consignes ecclésiales, ils doivent s’engager «pour lutter en faveur de la justice» et pour des «formes de vie plus humaines pour tous».

  • "Les francs-maçons sont hors de l’Eglise, fussent-ils prêtres et évêques"

    IMPRIMER

    De Jeanne Smits, sur reinformation.tv :

    Un évêque témoigne devant le Grand Orient italien : Mgr Antonio Stagliano a rappelé que « les francs-maçons sont hors de l’Eglise, fussent-ils prêtres et évêques »

    Le 12 novembre dernier s’est tenu à Syracuse, en Sicile, une rencontre organisée par le Grand Orient d’Italie sur le thème : « Eglise et maçonnerie, si près, si loin ». Mgr Antonio Stagliano, évêque de Noto, diocèse voisin de celui de Syracuse, a participé à la rencontre – et s’en est expliqué au journal italien La Croce. C’était pour rappeler que « Les francs-maçons sont hors de l’Eglise, fussent-ils prêtres et évêques ».

    Le prélat a d’emblée évoqué l’incompréhension et même l’indignation de nombreux catholiques en apprenant qu’il se rendrait à cette réunion organisée par la franc-maçonnerie, « parce qu’ils ont une conception de la franc-maçonnerie qui, évidemment, est négative ».

    Et de poursuivre : « Les maçons seraient de ces gens encagoulés, satanistes, mafieux. Si cela est vrai, je peux même les comprendre, ces catholiques. Mais j’ai été invité un débat public, avec une maçonnerie qui ne semble pas être une société secrète et dont les chefs de file sont visibles. J’ai eu la possibilité de leur prêcher l’Evangile, a eux aussi, parce qu’ils m’avaient demandé de parler de la relation entre l’Eglise et la maçonnerie. Etant donné que je ne sais pas beaucoup de choses de la maçonnerie, je pensais leur parler de l’Eglise catholique. En laissant toute liberté à leurs intelligences afin qu’ils comprennent s’ils en sont loin ou proches. »

    Devant des membres du Grand Orient en Sicile, Mgr Antonio Stagliano rappelle que les francs-maçons sont excommuniés

    Cela semble commencer mal ? Ecoutez la suite, cependant :

    « Je leur ai expliqué que pour l’Eglise de Vatican II, l’Eglise du dialogue, ils ne sont ni près ni loin, mais au contraire totalement en dehors. Ils sont en dehors de la communion catholique, ils sont excommuniés. Je leur ai expliqué ce qu’est l’excommunication. Permettez-moi donc de rassurer tout ceux qui pensent que ma présence “dialoguante” est une sorte de dédouanement. Pas du tout. Je n’ai pas compétence pour faire cela. Mais comme théologien, comme évêque, mais surtout comme théologien, j’ai voulu expliquer qu’ils sont en dehors de la communion de l’Eglise. »

    Les francs-maçons qu’ils soient prêtres ou évêques sont aussi hors de l’Eglise

    La journaliste de La Croce lui a objecté que selon de nombreux maçons divers catholiques sont affiliés à la maçonnerie. Etait-ce aussi à ces catholiques que s’adressait Mgr Stagliaro ?

    Réponse : « Certainement ; je dirais que l’une des principales raisons qui m’ont conduit vers ce dialogue, ce fut en premier lieu la volonté d’obéir aux commandements de Jésus, quand il y a des loups : “Je vous envoie comme des brebis au milieu des loups” ; et s’il y a des ennemis de l’Eglise : “Tu dois aimer tes ennemis.” De telle sorte que ce que j’ai fait, tout au moins dans l’intention de mon cœur, c’est une œuvre de charité intellectuelle ; la charité c’est aussi de donner quelque éclairage particulier à des personnes qui peuvent être désorientées. Car si nombre de ceux qui m’ont écouté sont maçons et sont en même temps catholiques, il est évident que ces personnes sont nos frères, un peu désorientés. Comment réconcilier leur appartenance à la maçonnerie avec l’excommunication : en allant à l’Eglise, voire en recevant l’aliment de l’Eucharistie ? Cela n’est pas possible. Si par ailleurs, comme le disent certains, certains prêtres et certains évêques appartiennent à la franc-maçonnerie, la présence autorisée d’un évêque me semble nécessaire pour leur dire : voyez, ces choses ne sont pas possibles. Parce que si un prêtre ou même un évêque adhère à la franc-maçonnerie, cela signifie qu’il n’attache aucune importance à l’excommunication. Mais un catholique qui n’attache pas d’importance à l’excommunication, eh bien je crois qu’il a des problèmes d’identité catholique, à ce qui me semble.

    " Je suis venu ici pour dire que cet éloignement et cette proximité doivent être interprétés en disant qu’eux sont tellement loin, qu’ils sont en dehors de la communion avec l’Eglise. Dès lors, s’agissant de personnes douées de raison, on peut parler avec elle et dialoguer, et moi, j’ai développé le thème pour voir quel serait la possibilité d’une proximité qu’elles verraient en une distance abyssale. "

  • Bruxelles (Stockel), 7 février 2018 : "Dieu ou rien", une conférence du cardinal Sarah en présence du cardinal De Kesel

    IMPRIMER

    Grande soirée "Dieu ou rien" du Cardinal Robert Sarah en présence du Cardinal De Kesel

    source

    Contacts : jubilatestok@gmail.com

    Le Cardinal Robert Sarah viendra présenter son ouvrage « Dieu ou rien » lors d'une grande conférence le 7 février prochain à 20h30

    Elle sera précédée d'une messe à 18h30 concélébrée par les Cardinaux Robert Sarah et Jozef De Kesel et d'une collation à 19h30. L'inscription à la collation est obligatoire et se fait, au plus tard le 2 février, par e-mail, à l'adresse jubilatestok@gmail.com.

    À l'issue de la conférence, vous seront proposés, en collaboration avec l'UOPC, les ouvrages « Dieu ou rien », et « La force du silence » que le Cardinal Sarah dédicacera.

    • Le Cardinal Robert Sarah est préfet de la Congrégation pour le Culte Divin et la Discipline des Sacrements où il a été appelé par le Pape François, après avoir été créé cardinal par le Pape Benoît XVI. Nommé archevêque à l'âge de 34 ans par le Pape Jean-Paul II, le prélat, viendra spécialement du Vatican pour nous entretenir de son expérience exceptionnelle. Né dans un petit village, de parents illettrés, il est aujourd'hui l'un des cardinaux de la curie romaine les plus connus à travers le monde. « Il parle en se fondant sur une profonde intimité avec le Seigneur » (Benoît XVI, Pâques 2017). Son ouvrage qui retrace son parcours de vie, sa foi dans le Christ, a été un véritable best-seller et a été traduit dans de nombreuses langues. 
    • On ne présente plus notre Archevêque, le Cardinal Jozef De Kesel. Il nous fera l'honneur de sa présence et, bien connu à la capitale où il fut aussi évêque auxiliaire, il nous présentera le Cardinal Robert Sarah.

    Cette soirée sera un grand événement d’Église. N'hésitez donc pas à diffuser l'annonce autour de vous !

    Les prêtres qui le désirent pourront concélébrer. Il leur suffit d'annoncer leur venue en envoyant un mail à jubilatestok@gmail.com.

    Lieu de l'activité : église Notre-Dame de Stockel rue Vandermaelen, 25 1150 Woluwe-Saint-Pierre

  • Belgique : contrôler aussi les sédations en fin de vie ?

    IMPRIMER

    Du Bulletin d'information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Belgique : contrôler aussi les sédations en fin de vie ?

     

    Sommaire

    Belgique : contrôler aussi les sédations en fin de vie ?

    Plonger un patient dans un coma artificiel, lorsqu’il est en toute fin de vie et que malgré la prise en charge de la douleur, certains symptômes s’avèrent réfractaires, est un acte médical qui demande une grande compétence et des soignants bien formés. Cette sédation palliative ne peut en aucun cas viser à abréger la vie du patient. Car si l’intention du médecin est d'induire le coma pour provoquer la mort du patient, - l’intention est claire -, ce geste doit être qualifié de meurtre.

    Or, en 2015, un sondage dans une centaine de maisons de repos et de soins en Flandre, a révélé que nombre de sédations palliatives pratiquées visaient la mort des patients et auraient donc été des sédations terminales répréhensibles. Les décès après sédation ne sont pas enregistrés sous ce qualificatif, ce qui empêche tout contrôle tant sur leur nombre que sur l’intention ayant animé le médecin.
    C’est pourquoi, le Prof. Distelmans (VUB), défenseur de la loi sur l'euthanasie et président de la Commission de contrôle de l’euthanasie, plaide pour l’enregistrement des sédations palliatives  dans son ouvrage « Palliatieve sedatie, trage euthanasie of sociale dood? ». Selon lui, 70 % des patients mis sous sédation n’auraient pas donné leur consentement au préalable à ce geste. Il sous-entend aussi que certains hôpitaux abuseraient de la sédation « terminale » pour éviter de pratiquer l’euthanasie, qualifiant ce geste sédatif d’euthanasie masquée.

    De son côté, et pour éviter ces euthanasies masquées et parfois non-demandées par le patient, la Ministre de la Santé Maggie de Block, estime qu’un mécanisme d’enregistrement et de contrôle tout comme celui de l’euthanasie, permettrait de sortir la pratique des sédation d’une « zone grise ». Soutenue par la parlementaire socialiste flamande Karin Jiroflée, la Ministre voudrait ainsi demander au Parlement de lancer le débat sur le contrôle légal de la sédation palliative.  Une résolution sera soumise à la Chambre, demandant la mise en place, au sein des hôpitaux, de projets phares d’enregistrement afin d'avoir une vue d’ensemble de la pratique de sédation en Belgique.

    Cette façon d'envisager la sédation ne fait pas l'unanimité. De son côté, Gert Huysmans, président de la Fédération flamande des soins palliatifs, estime  qu’il s’agit là de manœuvres politiques visant à distraire de la véritable question qui est le dysfonctionnement de la loi euthanasie en Belgique. « Aux Pays-Bas, la loi euthanasie a déjà été réévaluée 3 fois; en Belgique, jamais. La demande se fait de plus en plus pressante. Exprimer à nouveau ses suspicions face à la sédation palliative ne sert qu’à détourner l’attention. »

    La parlementaire Els Van Hoof (CD&V) rejoint cet avis, suggérant que « le problème d’enregistrement sédation palliative est à l’agenda pour cacher des négligences dans l’application de la loi sur l’euthanasie (…) La pratique de la sédation palliative ne s'améliorera pas du seul fait de plus de formalités administratives. La preuve en est que l’enregistrement des euthanasies n’a pas permis d’ améliorer leur contrôle ni l’application de la loi ».

    D’autant plus préoccupant est le fait que certains soignants ne semblent pas reconnaître qu’une sédation peut être contrôlée et ne pas forcément être synonyme de mort provoquée, oubliant que l’intention du médecin qualifie l’acte.

    Voir Fiche didactique de l'IEB « Fin de vie : s'entendre sur les mots »

    Sources : De Standaard, RTL, Knack

  • Bruxelles : après les Saints-Apôtres et les Fraternités de Jérusalem, l'Opus Dei ?

    IMPRIMER

    Voici l'avis que les fidèles ont trouvé apposé, ce week-end, à l'entrée de l'église Saint-Jacques sur Coudenberg. Nous ne disposons pas d’informations fiables sur les causes exactes de cette décision. Les prêtres de l'Opus Dei pourraient, nous dit-on, reprendre du service ailleurs à Bruxelles.

    "Avis aux fidèles

    En raison de diverses circonstances et en concertation avec les autorités ecclésiastiques, la prélature de l'Opus Dei a pris la décision de renoncer aux services que ses prêtres rendaient depuis 2012 dans la paroisse de Saint-Jacques sur Coudenberg. Leur travail se terminera le 25 décembre 2017 avec la messe du jour de Noël, à  18h00.

    A partir du 26 décembre, ils n'assureront donc plus les messes de semaine à 12h30, ni la messe dominicale à 18h00. Les temps de confession en semaine (12h00-12h30 et 13h00-14h00), le samedi et le dimanche (16h30-18h00) seront également supprimés ainsi que l'adoration eucharistique du dimanche.

    Nous tenons à remercier toutes les personnes qui nous ont appuyés par leur prière et leur travail pendant cette période.

    Abbé Stéphane Seminckx

    Vicaire"