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  • Noël au pays des Grands Lacs

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    Les Petits Chanteurs de Kadutu fêtent aussi la Nativité

    Kadutu (11 quartiers) est, avec Bagira (5 quartiers), l’une des deux communes populaires de l’ancien « Belge » (centres extra coutumiers) de Bukavu, une ville congolaise située à la pointe sud-ouest du lac Kivu. Ibanda, la troisième commune, correspond aux anciens quartiers européens : ensemble, ces trois communes rassembleraient aujourd’hui entre un demi-million et un million d’habitants (les statistiques fiables ont disparu : comme la Judée au temps de Jésus, le Congo d’aujourd’hui a besoin d’un bon recensement)    

    JPSC

  • Liège : noël 2017 à l’église du Saint-Sacrement

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    LIÈGE : NOËL 2017 À L’ÉGLISE DU SAINT-SACREMENT

    Bd d’Avroy, 132

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    Lundi 25 décembre

    MESSE DU JOUR DE NOËL

    10h00, Messe en latin (forme extraordinaire):

     

    Propre « Puer natus est » de la messe du jour, chanté en grégorien

    Kyriale IX cum jubilo, chanté en grégorien

    Hymnes et Motets de Noël : Puer natus in Bethléem, In dulci iubilo, Adeste fideles

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    A l’orgue : Pierre Matot

    directeur honoraire de l'Académie de musique Grétry à Liège.

    11h15, Messe en français (forme ordinaire) :

    Propre de la messe du jour

    Kyriale VIII de Angelis, chanté en grégorien

    Antienne « Hodie », Hymne « Adeste fideles »

    A l’orgue : Thierry de Marneffe

     

    Pensées sur la Nativité

    L’Enfant

    Dieu n’est pas loin de nous, inconnu, énigmatique, voire dangereux.

    Dieu est proche de nous, si proche qu’il se fait enfant, et que nous pouvons « tutoyer » ce Dieu.

    Soin

    Dieu est ainsi : il ne s’impose pas, il n’entre jamais par la force.

    Mais, comme un enfant, il demande à être accueilli.

    Dans un certain sens, Dieu aussi se présente en ayant besoin d’attention.

    Il attend que nous lui ouvrions notre cœur et que nous prenions soin de Lui.

    Nuit très sainte

    Le cœur de Dieu, dans cette Nuit très sainte, s’est penché jusque dans l’étable.

    L’humilité de Dieu est le ciel et si nous entrons dans cette humilité,

    alors nous toucherons le ciel, alors la terre deviendra aussi nouvelle.

    Nativité

    La gloire du vrai Dieu devient visible

    Quand s’ouvrent les yeux du cœur devant l’étable de Bethléem

    Fête de lumière

    La grâce de Dieu s’est manifestée : voilà pourquoi Noël est une fête de lumière.

    Non pas une lumière totale, comme celle qui enveloppe toute chose en plein jour,

    mais une clarté qui s’allume dans la nuit et se répand à partir d’un point précis de l’univers :

    de la grotte de Bethléem, où l’Enfant-Dieu est « venu au jour ».

    Ressemblance

    C’est aujourd’hui, maintenant, que se joue notre destin futur.

    C’est avec le comportement concret que nous adoptons dans cette vie que nous décidons

     de notre sort éternel.

    Au crépuscule de notre vie sur terre, au moment de notre mort,

     nous serons jugés en fonction de notre ressemblance ou non avec l’Enfant qui va naître

    dans la pauvre grotte de Bethléem.

    Car c’est Lui le critère de mesure que Dieu a donné à l’humanité.

    Benoît XVI

    Extraits choisis d’un livre de méditations

    Publié aux éditions Parole et Silence (2011)

  • Tu cherches la raison pour laquelle Dieu est né parmi les hommes ?

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    Tu cherches la raison pour laquelle Dieu est né parmi les hommes ?

    Il fallait un médecin à notre nature déchue ;

    il fallait quelqu'un qui relève l'homme tombé à terre ;

    il fallait celui qui donne la vie ;

    il fallait celui qui ramène au bien, car l'homme s'est détaché du bien..."

    Saint Grégoire de Nysse (IVème siècle)

    Nous vous souhaitons une joyeuse et lumineuse fête de Noël,

    l'équipe de Belgicatho

  • Homélie pour le jour de Noël

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    Du Père Simon Noël osb, moine à Chevetogne :

    Noël 2017 homélie 

    C'est Noël ! Partout dans le monde chrétien, des crèches de Bethléem s'offrent à notre regard et à notre contemplation. Qu'elles soient napolitaines, provençales ou d'autres pays encore, la même scène ravissante est devant nous : l'Enfant Jésus dans la mangeoire, Marie et Joseph en adoration, l'âne et le bœuf, les bergers avec leurs agneaux, les mages avec leurs présents, et dans le ciel le chœur des anges qui chantent la Gloire de Dieu et la paix sur la terre. Un Dieu éternel s'est fait petit enfant parmi nous.

    Dans un sermon sur la crèche, saint Bernard a eu cette exclamation : Qui ne sait qu'un enfant pardonne facilement. Noël c'est bien cela d'abord : Dieu offre son pardon à l'homme dans le sourire d'un enfant. Dieu pardonne facilement, comme seul un enfant sait le faire. Et comme le pape François aime le dire, quand Dieu pardonne, il oublie vraiment. C'est là du reste le motif le plus profond du secret rigoureux de la confession, auquel le prêtre est tenu. Comment un prêtre pourrait-il se souvenir de choses que Dieu lui-même a oubliées ? A nous d'accepter avec la même simplicité enfantine ce pardon divin et goûter ainsi la paix de ce jour, et la réconciliation définitive entre Dieu et l'humanité.

    Face à un enfant, nous n'avons aucune peur, nous sommes charmés par sa petitesse et sa grâce, nous sommes tout à fait à l'aise. Le Seigneur s'est fait l'un de nous, il a caché entièrement sa gloire divine, pour que nous n'ayons plus cette peur qui fut celle d'Adam dans le jardin après la faute, quand il se cacha, parce qu'il avait peur et avait honte. Le Seigneur veut que nous ayons désormais avec lui une relation de familiarité, d'intimité et de confiance. Il a simplement soif d'être aimé, et c'est tout de suite, tels que nous sommes, que nous devons commencer à l'aimer, sans attendre d'être parfaits pour cela.

    Le verbe s'est fait chair et il a demeuré parmi nous. Et il demeure encore avec nous dans le mystère de l'eucharistie. Ce n'est pas sans raison que toutes les fêtes chrétiennes, et parmi elles celle d'aujourd'hui, se célèbrent principalement par l'eucharistie, ce sacrement qui contient tous les mystères du Christ. Si le Seigneur par amour pour nous s'est fait homme, s'est fait tout proche de nous, Emmanuel, Dieu avec nous, il est aussi celui qui a dit le Jeudi-Saint : J'ai désiré d'un immense désir manger cette pâque avec vous. Dans l'apocalypse il dit ceci : Voici que je me tiens à la porte et que je frappe. Si quelqu'un entend ma voix et m'ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui et lui avec moi. Si nous savions comme Jésus a faim de nous, comme il brûle du désir de venir dans notre cœur, comme il est impatient de descendre en nous, supprimant, entre nous et lui, toute distance, en descendant au fond de notre âme ! C'est le même amour qui a poussé le Seigneur à se faire homme et à instituer l'eucharistie, sacrement par excellence de son amour. Il y a la crèche de Bethléem. Il y a aussi la crèche de notre cœur. En célébrant l'eucharistie, nous fêtons Noël, non plus seulement d'une manière extérieure, mais d'une manière tout intérieure. Celui qui est né à Bethléem il y a 2 000 ans, naît aujourd'hui dans notre cœur.

    Il veut naître en nous, se reposer en nous, s'établir en nous et demeurer avec nous. Certes nous n'en sommes pas dignes, qu'il vienne sous notre toit, notre âme est souvent aussi sale qu'une étable à bestiaux, mais en venant en nous, il en fait un paradis de délices, car il y fait briller sa lumière, sa pureté infinie et il opère en nous une œuvre de sanctification et de divinisation. Chaque fois que le Verbe de Dieu naît ainsi dans notre âme, les anges chantent pour nous aussi : Aujourd'hui un Sauveur vous est né. Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu'il aime.

    Alors en cette sainte eucharistie, c'est maintenant que Noël se produit. Ce n'est pas seulement un souvenir du passé, c'est un mystère que nous vivons maintenant, qui doit transformer notre existence et nous faire chanter sans cesse les merveilles de Dieu.

  • Dimanche 24 décembre 2017 : vigile de noël

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    Vigile de Noël 000_dv132978.jpg

    Hodie scietis quia veniet Dominus et salvabit nos et mane videbitis gloriam ejus : aujourd’hui vous saurez que le Seigneur va venir et qu’il nous sauvera et demain vous verrez sa gloire...

    Ref. Liège : noël 2017 à l’église du Saint-Sacrement

    JPSC

  • L'avenir problématique de nos églises

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    Du Service Presse & Info Conférence épiscopale (SIPI) (23 décembre) :

    L’Avenir


    p. 4 : Les églises vous coûtent 24 € par an
     
    p. 4 : L’église (quand même) au milieu du village (Raser les églises? « Pas de tabou », lance Éric de Beukelaer. L’ancien porte-parole des évêques de Belgique est aujourd’hui vicaire épiscopal du diocèse de Liège. Il ajuste son propos. « Pas de tabou pour désaffecter ou démolir une église où il n’y a plus de vie, pas de plus-value patrimoniale, etc. Même si ça ne fait pas plaisir. Mais pour les autres, pour les églises ancrées localement, les “églises au milieu du village”, il faut trouver une solution. C’est du cas par cas. Et c’est un travail à faire ensemble. Il faut réfléchir, être créatif et de temps en temps audacieux », dit-il. Ce travail, il le fait partiellement en amont, avec le curé, l’équipe pastorale, la fabrique d’église. « Ensuite, on va voir chaque bourgmestre avec un premier projet pour en discuter: quelle église est pastoralement prioritaire, quelle église est patrimonialement forte, quelles sont celles où un usage partagé est envisageable, etc. »)
     
    Le Soir


    p. 8 : Les communautés étrangères ressuscitent les églises désaffectées(Confier des églises à des communautés chrétiennes étrangères permet de maintenir le lieu de culte en activité. Les reconversions, la vente voire la destruction sont envisagées plus tard. … Le vicariat de Bruxelles mène une profonde réflexion sur la place des églises dans la ville depuis quelques années. Après une vaste consultation des paroisses et des fabriques d’église, certaines paroisses ont été regroupées en unités pastorales. Une liste de vingt églises partiellement désaffectées a alors été dressée. Actuellement, quinze d’entre elles ont été confiées à des communautés étrangères, comme c’est le cas pour la communauté chaldéenne. Les orthodoxes, venus principalement des pays de l’Est, constituent les grands bénéficiaires de ces nouvelles affectations : Roumains, Géorgiens, Slovaques, Serbes, etc. Mais les communautés catholiques philippine, hispanophones, brésilienne ou polonaise jouissent aussi à présent de leur propre bâtiment. Mais, parfois, d’autres solutions s’imposent. « Si ce n’est pas possible, nous envisageons une réaffectation totale ou partielle , explique Thierry Claessens, adjoint de l’évêque auxiliaire pour le temporel, en charge du dossier. Nous ne sommes pas des gestionnaires de biens immobiliers. Nous poursuivons un projet pastoral et nos lieux sont censés servir notre mission : annoncer la parole de l’Evangile. Or, nos moyens sont plutôt sur le déclin : certaines églises deviennent plus un poids qu’une aide. Nous essayons toujours de maintenir une plus-value sociétale. » Les reconversions très commerciales (discothèques, hôtels, etc.) sont mal perçues par le public. L’archevêché privilégie des centres culturels, des logements (à l’église Saint-Hubert de Watermael-Boitsfort) ou encore une école (dans l’église Saint-Vincent de Paul à Anderlecht). / article intégral)

    L’Avenir


    BW, p. 3 : Le «Spluc» bientôt désacralisé? (L’église du Saint-Sépulcre, érigée sur le parvis de Notre-Dame, devrait être en partie désacralisée. Cette perspective est en tout cas évoquée depuis plusieurs années déjà. Et lorsque le sujet est évoqué avec Jean-Paul Étienne, le président de la fabrique d’Église estime que la question est prématurée. «Avant d’évoquer une désacralisation, il faut d’abord disposer d’un dossier que l’Évêché estime acceptable , remarque-t-il. Cela dit, il est évident que la présence de trois églises dans un faible rayon autour de la collégiale engendre un coût d’entretien important. Deux seraient suffisantes. D’autant que la fréquentation est en baisse.» Particulièrement au «Spluc», où les paroissiens sont semblent-ils peu nombreux. Le constat n’est pas neuf. D’ailleurs, le conseil de la fabrique de l’église «Notre-Dame du Saint-Sépulcre et Saint-Paul» a déjà lancé un appel à promoteurs il y a un peu plus d’un an. « Cette procédure n’a donné lieu à aucune suite», indique Jean-Paul Étienne.)
     
    BW, p. 3 : Orp-Jauche : Deux églises abandonnées qui attendent d’être abattues (À Orp, il ne faut pas faire beaucoup plus de deux kilomètres pour apercevoir. Il y a l’église romane Sainte-Adèle-et-Saint-Martin qui vient de bénéficier d’une belle restauration dans le centre d’Orp-le-Grand. Mais il y a aussi l’église Saint-Pancrace, à Maret, et l’église Notre-Dame, à Orp-le-Petit. Ces deux-là sont en bien moins bon état. Elles sont à l’abandon depuis des années. Et il n’y a aucune chance qu’elles revoient des paroissiens un jour. À Maret, il était prévu de rénover Saint-Pancrace. Mais la Commune a abandonné son projet de salle polyvalente et d’espace socioculturel. Des plans avaient pourtant été présentés. Finalement, le dossier devra être revu lors de la prochaine législature, prévenait il y a plus d’un an déjà, l’échevin des Travaux, Henri Bauwin. À Orp-le-Petit, l’église devrait être en partie démolie. Le chœur, qui est classé, sera conservé, sans doute transformé en chapelle, tandis que le reste de l’édifice disparaîtra. Le dossier a été ralenti pour permettre de mener des investigations archéologiques.)

  • Vatican : Mgr Maradiaga, le « Cardinal des Pauvres », est accusé de malversations financières

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     « Le cardinal Maradiaga, l'un des plus proches cardinaux du Pape François, coordinateur du C9 en charge de réformer la Curie, ancien président de Caritas International et l'un de plus fervents défenseurs de "l'Eglise des pauvres" voulue par le pape argentin, se trouve actuellement sous le coup d'une enquête apostolique.

    D'après les premiers résultats de l'enquête, il aurait touché près de 600.000 dollars en 2015 d'une université du Honduras qui lui versait 41.600 dollars de salaire par mois avec un bonus de fin d'année 64.200 dollars et serait impliqué dans le détournement plus d'1,2 millions de dollars des caisses du diocèse vers des sociétés londoniennes, de l'argent qui s'est ensuite mystérieusement évanoui dans la nature.

    L'enquête porte également sur des flux financiers suspects du gouvernement hondurien vers des fondations lui appartenant.

    Le Vatican s'inquiète du fait que la Cour des Comptes du Honduras a diligenté une enquête sur la comptabilité du diocèse entre 2012 et 2014 pour voir où est passé l'argent destiné à financer d'obscurs projets de "formation des fidèles sur les valeurs et la compréhension des lois et de la vie sociale". Selon les enquêteurs, il n'y a aucun justificatif pour ces dépenses.

    L'enquêteur diligenté par le pape, Mgr Casaretto, a recueilli les déclarations accablantes de 50 témoins dans le diocèse et l'entourage du cardinal incriminé.

    Le bras droit de Maradiaga, Mgr Pineda, qui est soupçonné d'avoir orchestré ces malversations est également soupçonné d'avoir détourné de l'argent des caisses du diocèse ou de l'université pour faire des cadeaux à un certain "Père Eric", un faux religieux mexicain qui n'a jamais prononcé ses voeux et qui vivait sous le même toit que lui. Il lui aurait acheté une voiture et un appartement.

    A Sainte-Marthe, on déclare que "le Pape est très attristé mais déterminé à découvrir la vérité". On sait à présent que le Pape a reçu ce dossier en mains propres il y a six mois et qu'il s'est personnellement réservé toutes les décisions en la matière.

    Maradiaga aura 75 ans le 29 décembre et est censé à cette date remettre sa démission au pape qui décidera s'il le reconduit ou pas dans ses fonctions. ...

    Ref. sur le site d’Europe 1 :  le « Cardinal des Pauvres » est  accusé de malversations financière

    Histoire classique de l’arroseur arrosé

    JPSC

     

  • Rien ne résiste à l’appel de Dieu

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    Pour le mensuel « La Nef » , Christophe Geffroy fait le point avec le Père Abbé du Barroux :

    « Dom Louis-Marie, Père Abbé du Barroux, nous parle de son abbaye, des vocations, nous offre le regard d’un moine sur l’Église et un monde qui perd toute mesure.

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    La Nef – Pourriez-vous d’abord nous dire un mot de la situation de votre abbaye et de votre fondation de La Garde ?
    TRP Dom Louis-Marie – Notre abbaye, fondée en 1970 par Dom Gérard, compte désormais 52 moines profès et deux postulants. Sainte-Marie de la Garde, fondée en 2002, compte 14 moines profès et deux postulants qui prendront le saint habit le 24 juin prochain avant l’office de complies. L’âge moyen est à peu près de 50 ans. Nous consacrons nos journées au Seigneur par la prière liturgique dès la nuit, par le travail (agriculture, maraîchage, moulin à huile, boulangerie et pâtisserie, vie de la maison, magasin et vente par correspondance) et par un apostolat monastique qui comporte confessions, prédications, aumônerie de scouts, des chapitres Sainte-Madeleine, Saint-Lazare et autres. Nous avons aussi en charge la direction et l’aumônerie de l’Institution Saint-Louis, collège d’environ 80 garçons. Enfin nous assurons le ministère monastique habituel auprès des personnes qui font chez nous un séjour à l’hôtellerie. Je suis très heureux de voir que Sainte-Marie de la Garde offre à un certain nombre de prêtres la possibilité de se reposer en profitant de la sainte liturgie.

    Avez-vous toujours de nouvelles vocations régulièrement ? Leur profil a-t-il changé au fil du temps ? Et comment analysez-vous ce que l’on nomme la « crise des vocations » ?
    Oui, nous avons régulièrement des vocations. Le Seigneur appelle toujours des âmes à la vie consacrée, à une vie cachée en Dieu, ne cherchant que son bon plaisir dans le cloître, à la vie de prière dans la liturgie solennelle. Le profil des candidats change, certainement, mais pas la nature humaine qui est faite pour Dieu. Les jeunes ont soif d’identité et d’une certaine sécurité que ne donne pas le monde actuel en perpétuel changement. Il me semble très important de pouvoir donner un accompagnement personnalisé à nos jeunes en formation afin qu’ils puissent s’enraciner humainement. La crise des vocations a des causes très variées qui se ramènent à un tronc commun : le déracinement. D’où une conception diffuse de la liberté, qui se définit comme la possibilité de changer, une certaine immaturité des tempéraments due aux innombrables et permanentes gratifications de la technologie, une structure mentale abîmée par les mauvaises méthodes d’apprentissage, une image très sécularisée et même salie du sacerdoce. Mais tout cela ne résiste pas à l’appel de Dieu. Preuve en est que les communautés qui gardent le sens du sacré continuent de recruter.

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  • France : un Président qui sait que, sans les catholiques, l'unité du pays est une chimère

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    De Samuel Pruvot sur le site de l'excellent hebdomadaire "Famille Chrétienne" :

    « Sans les catholiques, le Président sait que l’unité du pays est une chimère »

    La première rencontre entre le président de la République et les responsables des cultes en France se déroule le 21 décembre. Sur quelle ligne avec quels enjeux ? L’essayiste Édouard Tétreau (1), proche du Président et relais informel entre l’exécutif et le monde catholique, fait le point sur la laïcité d’Emmanuel Macron dans un entretien sans concession.

    La prochaine installation, le 6 janvier, de Mgr Michel Aupetit à Paris est-elle une bonne nouvelle pour les relations entre l’exécutif français et l’Église catholique ?

    C’est une très bonne nouvelle. Je reconnais bien là le choix du Pape François pour le diocèse de Paris, pour l’Église de France, et pour la relation que vous soulignez.

    Une personnalité du Vatican me disait l’été dernier : « Paris, c’est un diocèse à aimer ; pas une machine bureaucratique à faire tourner. » Sans l’archidiocèse de Paris, pas d’homélie de Benoist de Sinety aux obsèques de Johnny Hallyday, ou de Matthieu Rougé à celles de Jean d’Ormesson. Pas de service des plus pauvres, des migrants de la porte de la Chapelle aux prostituées (Tamaris, Aux captifs la Libération). Les prêtres, religieux et laïcs du diocèse de Paris ont beaucoup donné ces dernières années. Il leur fallait un chef pour les incarner, les aimer, et les aider à continuer leur ministère. Mgr Aupetit, médecin ordonné prêtre à 44 ans, né dans une famille sans tradition catholique, d’un père cheminot, est d’abord le choix de cette incarnation. Pas un magistère cérébral, détaché ou administratif, mais humain, très humain.

    Mais en ce qui concerne les relations avec le pouvoir, que peut apporter Mgr Aupetit ?

    L’autre bonne nouvelle de cette nomination, c’est que l’Église de France se dote d’une personnalité à la parole forte et audible, dans un moment où cette parole est recherchée. Traditionnellement, trois institutions exercent au plan national ce magistère de la parole : le primat des Gaules, la conférence des Évêques de France, et l’archevêque de Paris. Le cardinal Barbarin est empêché par la séquence judiciaire que l’on sait.

    La conférence des évêques de France, sans doute du fait de sa structure collégiale et de sa recherche systématique du consensus, est hélas devenue difficilement audible ces dernières années. Sa prudence et sa retenue contrastent avec la vigueur et le dynamisme de la nouvelle génération de prêtres en France, témoins et acteurs d’un vrai renouveau de la pratique chrétienne (pèlerinages, hausse spectaculaire des vocations dans certaines communautés comme Saint Martin, vitalité du « Padreblog », etc.). Une génération qui aimerait bien que ses évêques seniors se mettent eux aussi « en marche » ! Il ne reste donc plus que l’archevêché de Paris pour porter à nouveau cette parole dans un moment clé.

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  • L'archevêque de Séoul appelle au « respect de la vie humaine »

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    Du site "Eglises d'Asie" (Missions étrangères de Paris) :

    Dans son message de Noël, l'archevêque de Séoul appelle au « respect de la vie humaine »

    Dans son message de Noël, le cardinal Andrew Yeom Soo-jung, archevêque de Séoul et administrateur apostolique de Pyongyang appelle au « respect de la vie humaine ». Et souligne que « l’embryon humain doit être considéré comme un être humain ».

    Vendredi 15 décembre, dans son message de Noël, le cardinal Andrew Yeom Soo-jung, archevêque de Séoul et administrateur apostolique de Pyongyang, rappelle l’importance du « respect de la vie humaine »« L’enseignement de l’Eglise catholique, affirme-t-il, est clair sur le fait de l’embryon humain doit être considéré comme un être humain ».

    Vers une dépénalisation de l'avortement ?

    En Corée du Sud, une pétition, lancée le 30 septembre dernier pour « abolir le statut criminel de l’avortement et autoriser l’usage de la pilule du lendemain » a recueilli plus de 230 000 signatures. Le 26 novembre, la Maison Bleue a annoncé la mise en place d’une étude sur la législation en vigueur.

    Sur le fondement du chapitre 27 du Code pénal (articles 269 et 270), une femme qui interrompt volontairement sa grossesse encourt une peine d'un an d'emprisonnement ou une amende de deux millions de wons. Mais la loi sur la santé de la mère et de l’enfant, qui date de 1973, autorise, dans certaines situations, l’avortement. L’article 14 de cette loi permet les interruptions volontaires de grossesse dans le cas d’une grossesse résultant d’un viol ou d’un inceste, si le fœtus est porteur de certaines anomalies génétiques ou congénitales ou encore si la santé de la mère est mise en danger du fait de la grossesse. Une révision de juillet 2009 de cette loi a abaissé le seuil à partir duquel l’avortement n’est plus légal, de la 28ème à la 24ème semaine de grossesse, et a exclu des maladies comme l’hémophilie et l’épilepsie des anomalies congénitales autorisant un avortement thérapeutique. La pilule du lendemain, elle, est délivrée sur ordonnance médicale.

    En 2005, les statistiques gouvernementales recensaient 342 000 avortements par an, chiffre réduit à 169 000 par an en 2010, et dont seulement 6% étaient conformes à la loi en vigueur. Selon l’Eglise catholique, le chiffre réel des avortements est beaucoup plus élevé, le nombre de 1,5 million d’avortements par an étant avancé.

    Le droit à la vie, « le plus fondamental des droits de l’homme » selon la Cour constitutionnelle

    En 2012, La Cour constitutionnelle a rendu un arrêt inédit en faveur du « droit à la vie », affirmant que celui-ci est « le plus fondamental des droits de l’homme » et que le droit d’une femme à disposer de son corps « ne pouvait être invoqué comme étant supérieur au droit à la vie d’un fœtus ». La même année, le gouvernement décidait de maintenir la pilule du lendemain sur la liste des médicaments nécessitant une prescription médicale.

    Ces dernières années, les évêques catholiques de Corée du Sud n’ont cessé de renouveler leur opposition à l’avortement ainsi qu’aux procédés contraceptifs, préconisant la diffusion des méthodes de régulation naturelle des naissances. En devenant archevêque de Séoul en 2012, Mgr Yeom avait annoncé vouloir poursuivre la politique pastorale de son prédécesseur dans le domaine de la bioéthique, sujet qui fait débat en Corée du Sud, en particulier sur les questions de l’euthanasie, de l’avortement et surtout de la recherche sur l’embryon. Evêque auxiliaire et vicaire général de l’archidiocèse de Séoul de 2002 à 2012, Mgr Yeom était notamment connu pour son action en faveur de la défense d’une « culture de vie ».

    L'avortement, point de divergence entre Moon Jae-in et l'épiscopat sud-coréen ?

    Depuis 2011, la CBCK a même instauré un « dimanche pour la vie » célébré chaque année au mois de mai, afin d’« engager la société à restaurer la dignité humaine et le respect de la vie de sa conception aux derniers instants ».

    En avril dernier, la Conférences des évêques catholiques de Corée (CBCK) publiait, comme à son habitudeune analyse des programme des candidats à l’élection présidentielle. Si, d’une manière générale, le programme de M. Moon Jae-in, du Parti Minju (Parti démocratique, centre-gauche), désormais président élu, correspondait aux enseignements de l’Eglise catholique, la seule exception notable concernait l’avortement. A ce sujet, Moon Jae-in ne s’exprimait pas clairement, considérant que « ce sujet nécessite une large consultation de la société civile ».

    Par ailleurs, le cardinal Yeom dénonce dans sa lettre les conflits et souligne les inégalités croissantes. Il invite, en outre, à prêter une attention particulière aux marginalisés et aux malades, « à prendre soin des personnes âgées qui sont pauvres, des immigrés qui n’ont nulle part où aller, des femmes et des enfants victimes de violences domestiques ».

    En 2014, lors de son voyage apostolique en Corée du Sud, le pape François avait demandé aux chrétiens de s’opposer aux « modèles économiques inhumains » qui créent « de nouvelles formes de pauvreté ».

  • Bénin : Mgr N’Koué, archevêque de Parakou, explique comment bien célébrer la messe

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     Plaquette à télécharger donnant des directives très pratiques pour bien célébrer la liturgie dans l’archidiocèse de Parakou,  rédigée par Monseigneur Pascal N'Koué et publiée en avril 2017. Quelques extraits :

    « n°1 La liturgie vient de Dieu "Trop souvent, la liturgie est devenue fabrication exclusive desmgrpascal.jpg hommes. On se met en équipe, on compose, on choisit arbitrairement les lectures, on modifie les paroles de la messe… La religion semble réduite à une expression cultuelle et même culturelle pour animer et faire plaisir aux assistants. C'est oublier que la religion chrétienne est d'abord Révélation ! Dieu a l'initiative. Il nous a aimés le premier (cf. 1Jn 4, 19). C'est lui qui nous convoque, c'est lui le grand ordonnateur de la liturgie. Elle ne peut être enfermée dans un cadre culturel ou dans les actes culturels ; c'est plutôt elle qui bouleverse l'ordre purement humain à cause du mystère qui vient de Dieu, même si comme la Révélation, elle utilise notre humanité et sa culture.

    n°2. La célébration orientée "Il est légitime et même normal qu’à partir de l’offertoire, le prêtre soit tourné vers l’Orient, face au Christ, Soleil levant, Soleil de justice sans déclin, Soleil salutaire, qui reviendra de l’Orient (cf. Ac 3, 11 ; Za 14, 4). Ne banalisons pas ce symbole qui fait appel à la participation du cosmos : "Acclamez le Seigneur, terre entière"… (Ps 97,7). Le Saint Sacrifice prend en compte tout l’univers. "L’orientation vers le Seigneur s’avère non seulement plus conforme à la tradition la plus établie mais riche de significations mystagogiques très profondes"[1]. [1] Joseph RATZINGER, La célébration de la foi, p.137. (...) 

    n°5. Les petits autels secondaires "Le Concile Vatican II n’a pas demandé de supprimer les petits autels dans les églises mais de les diminuer. Par ailleurs, l’Eglise recommande au prêtre de célébrer la messe chaque jour, même en l’absence de fidèles[1], "sine populo". Or, là où il n’y a qu’un seul autel face à la grande nef, le prêtre qui ne concélèbre pas ne comprend pas pourquoi il faut célébrer individuellement. [1] "Il est nécessaire de rappeler la valeur irremplaçable qu’a pour le prêtre la célébration quotidienne de la messe, même sans le concours des fidèles", Directoire pour le ministère et la vie des prêtres, 49. "Les autels secondaires seront peu nombreux et, dans les nouvelles églises, on les placera dans des chapelles quelque peu séparées de l’espace principal" PGMR, 267. Les concélébrations se sont généralisées après le Concile Vatican II et cela risque de priver les prêtres de cette intimité exceptionnelle avec le Seigneur.

    n°11. La soutane "La soutane (ou robe longue) qui descend jusqu’aux talons (talare) est toujours le vêtement normatif du clergé séculier, au Bénin, qu’elle soit noire, kaki ou blanche. Aux prêtres, je dis : portez sans honte votre soutane ou tout au moins votre col romain, quand vous sortez de votre lieu d’habitation, et quand vous êtes en service quelque part. Ne vous contentez pas de porter une croix. Serait-ce pour le folklore que vous avez fait le rite de la prise de soutane ? N’ayez pas honte de votre identité. L’habit fait aussi le moine. C’est une pastorale muette. 

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