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  • La répression contre les chrétiens s'intensifie en Chine

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    Alors qu'au Vatican on semble s'obstiner à vouloir obtenir à tout prix un accord avec le gouvernement chinois, la répression contre les chrétiens s'intensifie en Chine, particulièrement dans la province de Henan : du site EDA des Missions Etrangères de Paris :

    La liberté religieuse à nouveau menacée dans la province de Henan

    Les chrétiens de la province de Henan, dans le centre-est de la Chine, craignent l’arrivée d’une nouvelle répression après avoir été interdits d’afficher les traditionnels distiques ou couplets (poèmes composés de deux vers), du nouvel an chinois, affichés devant les maisons chaque année.

    Les chrétiens de la province de Henan ont été interdits, cette année, d’afficher les traditionnels distiques (poésies formées de deux vers) à l’occasion du nouvel an chinois. Les autorités ont visité les villages et les villes de la province pour ordonner aux gens de ne pas continuer, cette année, cette pratique devenue traditionnelle durant le festival. Les catholiques locaux s’inquiètent d’une nouvelle répression de la liberté religieuse dans la province.

    Ces distiques, ou couplets, formés de caractères noirs et or sur papier rouge, sont affichés verticalement sur les portes des maisons, avec un parchemin composé de quatre caractères fixés au-dessus. Ces poèmes expriment la joie populaire durant le festival et l’espoir d’une vie meilleure durant l’année à venir.

    Le père Peter confie qu’il a vu des chefs de villages interdire les catholiques d’afficher ces couplets dans la ville de Xuliang, dans le comté de Bo’ai de la province de Henan. « Ils criaient dans la rue en diffusant des tracts à toutes les familles catholiques. J’ai demandé à l’un d’entre eux : ‘Quand l’article 36 de la constitution chinoise a-t-il été réécrit pour restreindre la liberté religieuse ?’ Il s’est contenté de continuer sans me répondre. » Le prêtre, qui officie dans la région, ajoute : « La situation est plus tendue cette année, ainsi que la situation des libertés religieuses. »

    « La situation est plus tendue cette année »

    Ses proches, qui travaillent pour les autorités municipales, lui ont dit que ces tracts ont été distribués dans plusieurs villes. Selon le père Peter, les quelques catholiques de la région sont éparpillés dans plusieurs communautés. Leur influence est donc assez faible et ils n’ont aucun moyen de s’opposer à cette interdiction : « Les croyants s’inquiètent aussi de devoir faire face à des représailles s’ils ignorent l’interdiction. » Le père John, du diocèse de Puyang, affirme que les catholiques de sa région n’ont reçu que des ordres de vive voix, et non des interdictions écrites.

    Thomas, un catholique de la province, précise qu’il s’agit d’une violation de la constitution qui protège la liberté religieuse. Il s’inquiète que la province de Henan doive à son tour, cette année, faire face à une répression religieuse, d’autres problèmes du même type ayant déjà eu lieu. Une source du diocèse de Luoyang explique que les petites assemblées, dans le cadre des rassemblements non enregistrés, sont interdites – en particulier concernant les Églises protestantes.

    Un prêtre, qui a demandé à rester anonyme, confie qu’une petite église du village de Gao Mao « a été sanctionnée par les autorités qui ont noté, en visitant le village, beaucoup de problèmes de sécurité ».Pour lui, il s’agit d’une excuse pour pouvoir agir, car l’église n’avait pas été enregistrée auprès du gouvernement pour des activités religieuses. Le prêtre explique que les autorités ont visité beaucoup de lieux avant le nouvel an chinois « en demandant aux prêtres de présenter leurs cartes d’immatriculation, faute de quoi ils ne pourront organiser aucune célébration à l’avenir ». Il pense que la province de Henan est la nouvelle cible du gouvernement, parce qu’elle abrite des protestants, des bouddhistes, des catholiques, des musulmans et des taoïstes.

    Le père John, du diocèse d’Anyang, dans la province de Henan, confirme qu’il a été demandé à son diocèse « qu'aucun catholique n’était autorisé », spécifiant que « les classes de mineurs, en particulier, étaient absolument interdites ». De plus, le Parti Communiste a interdit l’entrée dans les églises à tous les fonctionnaires, les enseignants et les étudiants. Le père John ajoute que les temples protestants de la province semblent être la cible principale, parce que le gouvernement craint un nombre croissant de baptêmes : « Indirectement, l’Église catholique est victime de cette répression. »

    (Ucanews, Hong-Kong)

  • Syrie : ces bombardements sur Damas dont les médias ne nous parlent pas

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (Belgique) :

    Syrie : L’enfer de Damas

    23/02/2018 Louvain – Selon un rapport que la Fondation Aide à l’Église en Détresse a reçu de l’organisation « Caritas Internationalis », la situation dans la capitale syrienne est dramatique. Les gens osent à peine quitter leur maison.

    Au cours des trois derniers jours, Damas et ses environs – y compris la Ghouta orientale, la partie contrôlée par les rebelles – ont subi une augmentation soudaine de la violence. Il est fait état de plus de 250 personnes tuées.

    Dans son rapport, Caritas déplore que l’opinion publique « néglige une partie de l’histoire syrienne », et souligne le fait « que la plupart des nouvelles se concentrent sur les frappes aériennes russes et syriennes contre la Ghouta orientale, la situation humanitaire sur place, les victimes et les besoins, mais relatent à peine la situation à l’intérieur de la ville de Damas, qui a été attaquée par des obus de mortier depuis le début de 2018 ».

    « Du 5 février jusqu’à aujourd’hui, plus de 200 obus de mortier ont frappé les quartiers de l’est de Damas, causant plus de 28 morts et 90 blessés », explique le rapport. « Ce sont surtout les quartiers de Bab Touma, Abbassyin, Kassaa, Koussour et Jaramana qui ont été touchés par ces obus de mortier depuis le 22 janvier ». C’est dans ces quartiers que se trouvent la zone chrétienne, la plupart des bureaux de Caritas et les couvents de la ville.

    Selon une autre source consultée par l’Aide à l’Église en Détresse, les attaques ont continué tout au long de la journée d’hier (mercredi) et ont été particulièrement violentes pendant la nuit, tandis que selon des sources non confirmées, an total 51 obus sont tombés sur le quartier de Bab Touma et d’autres parties de la ville antique de Damas. Le bilan est de plus de 42 personnes gravement blessées et douze morts. Toutefois, le nombre de morts semble être beaucoup plus élevé.

    Plusieurs obus sont tombés très près du couvent de Sœur Annie Demerjian, laquelle, dans une conversation téléphonique avec l’Aide à l’Église en Détresse, a confirmé qu’elle-même ainsi que les autres résidents du couvent avaient échappé de peu à la mort, parce que « grâce à Dieu, les obus n’avaient pas explosé », sinon elle-même et quelques étudiants « auraient été blessés ou tués ». Ce fut l’un des jours les plus meurtriers du conflit dans la capitale syrienne. La religieuse de la Congrégation de Jésus et de Marie donne cette description : « Hier, c’était l’enfer. Il y a eu tant de blessés… Les fenêtres tremblaient et les bombes pleuvaient dans le ciel ».

    Sœur Annie

    Sœur Annie, avec qui la Fondation Aide à l’Église en Détresse développe de nombreux projets de pastorale et d’aide d’urgence en Syrie, a décrit comment une autre sœur de sa congrégation, Sœur Manal, a dû courir dans les rues pour esquiver les bombes : « J’avais la sœur au téléphone pendant qu’elle courait. J’ai dit : « Ne raccroche pas, reste au téléphone ! Sœur Manal disait : On ne voit plus le ciel. Il est devenu noir ».  Finalement, Sœur Manal est revenue indemne au couvent. « Le Seigneur a été bon avec nous. Jusqu’à présent, aucune de nous n’a été blessée, mais beaucoup d’autres personnes ont souffert ».

    Dans son rapport, Caritas signale une autre attaque, le 8 février, dans laquelle « environ 70 obus de mortier ont frappé de nombreux quartiers de Damas, faisant plus de 30 blessés, cinq morts et d’énormes dommages matériels sur des appartements, des magasins et des voitures ».

    Le même bureau national de Caritas Syrie a été touché le 11 février lorsque « sept obus de mortier ont frappé le quartier de Janayen Al-Wared, à quelques mètres du bureau. Heureusement, notre bureau était fermé car c’était le week-end ». Cependant, les obus ont fait « beaucoup de blessés parmi les civils ».

    « Les gens de Damas sont très déprimés. Ils se sentaient optimistes au cours des derniers mois, et pensaient que la fin de la guerre était venue. Maintenant, c’est comme si tout avait recommencé à zéro. La plupart des familles qui vivent dans la partie orientale de la ville ne peuvent plus envoyer leurs enfants à l’école depuis les attaques du 22 janvier. Les rues principales et les places qui sont habituellement très encombrées pendant la journée sont maintenant presque vides. Chacun est très prudent dans ses mouvements ».

    La montée de la violence est liée à une vaste offensive lancée le 1er janvier 2018 par des groupes liés à Al-Qaida pour s’emparer d’une base militaire clé dans la partie orientale de la capitale Damas. Cette base, connue sous le nom de « The Vehicle Base », contient un grand nombre de soldats, ainsi que d’importants dépôts d’armes. Depuis lors, les forces gouvernementales tentent de reprendre le contrôle des zones contrôlées par les groupes rebelles. En conséquence, la population civile des deux camps souffre des combats continus entre les groupes rebelles armés et l’armée syrienne.

    Les autorités de médecine légale du gouvernement syrien ont rapporté au moins 35.000 victimes depuis 2011 par obus et tirs de tireurs embusqués.

    « S’il vous plaît, priez pour nous en Syrie, et aidez-nous à parler à voix haute de cette partie de l’histoire, qui est négligée, et qui affecte gravement nos vies et celles de nos proches » conclut le rapport.

    Sœur Annie demande aussi des prières pour son pays : « Nous devons continuer. La vie est plus forte que la mort. Nous ne savons pas combien de temps cette violence se poursuivra, mais elle ne peut pas durer éternellement. S’il vous plaît, priez pour nous. Pour nous, le chemin est la prière ».

    Le Père Andrzej Halemba, chef de projet pour la Syrie de la Fondation internationale « Aide à l’Église en Détresse » se joint avec force à cette pétition « en faveur des chrétiens syriens qui vivent en ce moment des moments extrêmement difficiles ». « Nous appelons également à la cessation des hostilités et des bombardements dans la ville de Damas, où vivent de nombreux chrétiens, ainsi que dans la Ghouta, où il y a aussi des centaines de civils. Dans ces deux endroits, les gens sont terrifiés jours et nuits par les attaques incessantes ».

    La Syrie est un pays prioritaire pour l’Aide à l’Église en Détresse, et l’année dernière, l’organisation caritative a réalisé plus de 140 projets là-bas, la plupart d’entre eux étant des projets d’aide d’urgence, notamment en matière de nourriture, de logement et de médicaments, mais elle soutient aussi les congrégations religieuses, le travail pastoral, fournit des honoraires de messe, et finance les réparations d’églises et de couvents détruits par la guerre.

    Par Maria Lozano

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    Lire également : Caritas Syrie: les médias ne disent pas toute la vérité sur la réalité syrienne

  • Le pape François va recevoir la famille d'Asia Bibi

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    Le pape va recevoir la famille d’Asia Bibi (source)

    L’agence de presse catholique hispanophone ACI Prensa, a diffusé hier, jeudi 22 février, une information d’intérêt pour les lecteurs de Riposte Catholique qui suit de très près tout ce qui concerne le sort de l’infortunée Asia Bibi. Voici la traduction de la partie de l’article qui nous intéresse plus particulièrement.

    « La Salle de presse du Vatican a informé que le pape François recevra la famille d’Asia Bibi, cette mère de famille catholique injustement emprisonnée au Pakistan pour une accusation de blasphème contre l’islam.

    Le communiqué signale que le Saint Père rencontrera samedi 24 février en audience privée, Ashiq Masih et Eisham Masih, l’époux et la fille [une des filles] d’Asia Bibi […]

    Avec cette audience du 24 février, le pape aura reçu pour la deuxième fois au Vatican l’époux et la fille d’Asia Bibi. Les deux avaient pu saluer le pape en avril 2015 sur la place Saint-Pierre [audience publique du 15 avril 2015] ».

    Une chaîne de prière perpétuelle aux intentions d’Asia Bibi, à laquelle des centaines de personnes sont inscrites, a été lancée en août. Nous ne la cesserons que lorsque notre sœur sera libérée et en sécurité ! Les catholiques sont invités à prier 10 Je Vous salue Marie chaque jour à ces intentions. Si vous souhaitez vous inscrire à cette chaîne, merci de le signaler à : administrateur@risposte-catholique.fr. Les inscrits reçoivent en exclusivité les dernières informations qu’on nous signale sur la situation d’Asia Bibi. Merci !

    Une photo de l’audience publique du mercredi 15 avril 2015 (le pape François avec Ashiq et Eisham Masih)

  • Sous couvert de miséricorde : la menace qui pèse actuellement sur l’Eglise et sur l’Eucharistie

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    De Sandro Magister sur Diakonos.be :

    Nouvel appel du Père Weinandy au Pape : Avec cette fausse miséricorde, on détruit l’Eglise

    On se souvient encore de la lettre ouverte que le P. Thomas G. Weinandy avait adressée au Pape François l’été dernier avant de la mettre dans le domaine public le premier novembre sur Settimo Cielo :

    > Un théologien écrit au pape: C’est le chaos dans l’Église et vous en êtes une des causes

    Aujourd’hui matin, samedi 24 février, il est revenu à la charge à Sydney au cours d’une conférence organisée par l’University of Notre Dame, en Australie.

    Dans son intervention, le Père Weinandy décrit et dénonce l’attaque d’une gravité sans précédent que certaines théories et pratiques « pastorales » encouragées par le Pape François sont en train de porter contre l’Eglise « une, sainte, catholique et apostolique » et plus particulièrement contre l’Eucharistie qui est la « source et le sommet » de la vie de l’Eglise elle-même.

    Settimo Cielo propose ci-dessous à ses lecteurs, dans quatre langues, les passages cruciaux de l’acte d’accusation du Père Weinandy. Mais ceux qui souhaiteraient lire le texte intégral de sa conférence, dans l’original en anglais, la trouveront sur cette autre page web :

    > The Four Marks of the Church: The Contemporary Crisis in Ecclesiology

    A 72 ans, le Père Weinandy est l’un des théologiens les plus estimés, il vit à Washington au collège de Capucins, l’ordre franciscain dont il fait partie. Il est toujours membre de la Commission théologique internationale associée à la Congrégation vaticane pour la doctrine de la foi, depuis sa nomination en 2014 par le Pape François.

    Il a enseigné aux Etats-Unis et dans plusieurs universités, pendant douze ans à Oxford et à l’Université pontificale grégorienne de Rome.

    Pendant neuf ans, de 2005 à 2013, il a été directeur exécutif de la Commission doctrinale de Conférence épiscopale des Etats-Unis. Et il a continué à en faire partie comme « advisor » jusqu’au jour de la publication de sa lettre ouverte au Pape François, où il fut contraint de démissionner.

    A lui la parole.

    *

    La menace qui pèse actuellement sur l’Eglise et sur l’Eucharistie

    par Thomas G. Weinandy

    On ne peut pas nier que l’Eglise postconciliaire a été traversée par de nombreuses divisions et divergences sur la doctrine, la morale et la liturgie. Ces désaccords perdurent encore.  Pourtant, jamais au cours des pontificats de Jean-Paul II et de Benoît XVI, on n’a douté de ce que l’Eglise enseigne concernant sa doctrine, sa morale et sa pratique liturgique.  […]  Ce n’est plus le cas, et de bien des manières significatives, au cours de l’actuel pontificat du Pape François.

    Une menace pour l’unicité de l’Eglise

    […] On dirait parfois que le Pape François se considère non pas comme le promoteur de l’unité mais bien comme l’agent de division. Sa philosophie pratique, pour autant qu’il s’agisse d’une philosophie intentionnelle, semble consister à croire qu’un plus grand bien unificateur finira par émerger du fatras actuel d’opinions divergentes et de la tourmente des divisions qui en résultent.

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  • Il y a 150 ans : la mort du Père Théophile Verbist

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    Qui est Théophile Verbist? (source)

    CICM founder

    CICM founder

    Théophile Verbist naquit à Anvers en 1823, dans la famille du banquier Guillaume Verbist qui comptait sept enfants. Il fut ordonné prêtre à Malines en 1847 et était directeur national de l’Oeuvre de la Sainte Enfance en Belgique. Quand, en 1860 par le Traité de Pékin des missionnaires furent de nouveau admis en Chine, il fonda la Congrégation du Cœur Immaculé de Marie, CICM, avec comme objectif particulier la mission en Chine.

    On les appelle les Missionnaires de Scheut ou les « scheutistes » à cause de la localisation de leur première maison: à Scheut, (Anderlecht) 548, chaussée de Ninove, 1070, Bruxelles. Ils furent envoyés par le pape vers la province de Mongolie-Intérieure (Chine) pour y reprendre l’œuvre missionnaire des lazaristes français.

    Verbist voulait s’établir au-delà de la Grande Muraille. Le 25 août 1865, le premier groupe quitta Scheut pour la Chine. Théophile Verbist (Anvers.) arriva à Xiwanzi (Mongolie-Intérieure – Chine) le 6 décembre 1865 en compagnie d’Aloïs Van Segvelt (Rumst), Ferdinand Hamer (Nijmegen, NL.), François Vranckx (Anvers.) et Paul Splingard (Ottenburg), un laïc. Immédiatement, ils durent faire face à de multiples problèmes: étude de la langue, manque de personnel, graves problèmes financiers. Pour Aloïs Van Segveld, la quarantaine bien sonnée, habitué à un certain confort en Europe, l’adaptation à la vie en Mongolie-Intérieure fut une lourde tâche sur le plan humain, physique, psychologique. Les lettres du fondateur Verbist montrent à quel point il était heureux d’avoir atteint le but de sa vie en étant missionnaire.

    La mission en Chine de Théophile Verbist fut cependant de courte durée. Au cours de son premier grand voyage missionnaire, il attrapa le typhus et mourut dans la Vallée du Tigre (Laohugou – N.-E de la Chine) le 28 février 1868. La dépouille mortelle du père Théophile Verbist fut ramenée en Belgique en 1931. Après un accueil solennel à Anvers elle fut transportée, dans un cercueil chinois, à la crypte de la chapelle de la maison de Scheut, où elle repose toujours. Pourtant le témoignage de Verbist survit.

    En 2008 la Fondation Verbiest-Leuven organisa une visite du cardinal G. Danneels et de quelques évêques belges à Laohugou (Vallée du Tigre) où, en compagnie des pères Willy Oost (Lichtervelde), supérieur provincial, et Jérôme Heyndrickx (Haasdonk), ils ont déposé des fleurs au pied de la statue de Théophile Verbist. Ce geste confirmait les liens d’amitié durable entre l’Eglise de nos pays et l’Eglise en Chine. Ils y ont aussi commémoré Joseph Segers (Sint-Niklaas) qui, dans la même Vallée du Tigre, fut enterré vivant par les Boxers en 1900. La brève mission en Chine de Théophile Verbist était le début de l’histoire remarquable, longue de 90 ans, de “Scheut en Chine”, une histoire qui se poursuit encore.

  • 24 février : faire mémoire des chrétiens persécutés ou discriminés

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    Missionnaires martyrs : le Colisée se pare de rouge (source)

    La cathédrale maronite St-Elie d’Alep, L’église St-Paul de Mossoul et le Colisée de Rome se pareront de rouge au soir du 24 février prochain, à l’occasion de la Journée de prière pour les missionnaires martyrs. Les projecteurs seront ainsi braqués sur la réalité des chrétiens persécutés ou discriminés pour leur foi, dans le monde entier.

    La persécution ne concerne pas qu’une poignée d’irréductibles et le phénomène ne fait pas partie du passé… Aujourd’hui, pour 200 millions de personnes, exprimer leur foi publiquement est un délit. Et les statistiques sont à la hausse chaque année ! Parmi les 25 pays en tête du classement de l’intolérance religieuse, on trouve l’Arabie Saoudite, le Bangladesh, l’Afghanistan, l’Irak, la Syrie ou encore la Somalie. Dans ces pays, le risque de mourir à cause de sa foi fait partie du quotidien des chrétiens. On peut mourir pour sa simple appartenance religieuse, pour un signe distinctif porté sur soi, pour le fait de ne pas connaître le Coran par cœur, pour se trouver dans une église au moment où une bombe explose…

    Dans de nombreux pays, les minorités chrétiennes ne jouissent pas des mêmes droits que les autres : pas d’école, de travail, de maison décente, de vie sociale, de possibilité de faire carrière, de participer à la vie politique… Et la discrimination, l’intolérance, la haine envers celles et ceux qui ne professent pas la religion « juste » se répandent toujours plus, touchant même des pays où la liberté religieuse est garantie dans la Constitution. Il suffit de penser aux attaques terroristes qui ont secoué l’Allemagne, l’Angleterre, la France… Les victimes étaient des personnes âgées, des familles, des enfants qui dansaient, se promenaient, vivaient une vie normale dans les rues de leur ville.

    Des États bafouent leur propre Constitution

    Ces événements tragiques aux motivations « religieuses » pourrissent le climat social, raidissent les fronts, exacerbent les rancoeurs, sèment l’intolérance et le racisme, des situations que l’on espérait révolues. Il ne s’agit pas seulement d’un Islam ayant échappé au contrôle des États, mais bien souvent ce sont les États eux-mêmes qui bafouent le droit à la liberté religieuse. On le voit en Corée du Nord, en Érythrée, au Myanmar, au Pakistan, où les discriminations et les persécutions sont pourtant interdites par la Constitution. Et ceux qui défendent sur le plan constitutionnel les droits des minorités le paient souvent de leur vie, comme le ministre chrétien Shahbaz Bhatti au Pakistan.

    L’Aide à l’Église en Détresse vous invite, le 24 février, à vous souvenir des missionnaires martyrs. Par ailleurs, le nouveau « Rapport sur la liberté religieuse dans le monde » sera publié en novembre. Il s’agit d’un des rapports les plus respectés sur ce thème, qui relève et dénonce toutes les situations où la liberté religieuse est violée.

  • N'y aurait-il que la Fraternité saint Pie X pour se souvenir de la spiritualité sacerdotale du cardinal Mercier ?

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    Le cardinal Mercier, une des figures les plus représentatives de l'histoire de l'Eglise de Belgique, était extrêmement attentif à la formation de ses séminaristes; il y a consacré plusieurs ouvrages de spiritualité. Qui s'en souvient encore, à l'exception peut-être de la Fraternité Saint Pie X qui a très largement évoqué son enseignement dans sa lettre trimestrielle de décembre 2017?

    A consulter ICI

  • Un nouveau miracle eucharistique ?

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    tabernacolo1.jpg(Avvenire.it) Un tabernacle a été retrouvé à Arquata del Tronto, localité dévastée par le tremblement de terre de l'an dernier en Italie centrale. Après tant de mois, les hosties étaient intactes. 

    Ce tabernacle se trouvait sous les décombres de l'église. Le ciboire était renversé mais n'était pas ouvert. Et les hosties (une quarantaine), malgré les nombreux mois passés, la chaleur et l'humidité, sont intactes: ni moisissure ni altération (forme, couleur, odeur); elles semblaient avoir été faites la veille.

    Les hosties retirées des décombres ont été amenées à la cathédrale d'Ascoli. L'évêque, Monseigneur Giovanni D'Ercole, ne s'exprime pas sur l'épisode qui n'a pas d'explication: «La foi, explique-t-il, demande de la prudence: on reste muet, c'est un signe d'espoir pour tous». Une manifestation silencieuse de la présence du Christ pour renforcer la foi et consoler la population d'Arquata éprouvée par le tremblement de terre ?

  • La mort d'un évangélisateur hors pair

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    De Nicolas Boutin sur le site Aleteia.org :

    Eric Célérier : « Billy Graham voulait annoncer l’Évangile par tous les moyens ! »

    Éric Célérier, pasteur et fondateur de Topchrétien.com, a travaillé avec l'influent prédicateur Billy Graham décédé le 21 février à l'âge de 99 ans. Il décrit pour Aleteia son oeuvre et confie également des souvenirs plus personnels.

    C’était le le télévangéliste le plus connu au monde. L’américain Billy Graham est décédé mercredi 21 février à l’âge de 99 ans. Ordonné pasteur en 1939, il multiplie les prêches aux quatre coins de la planète grâce à une fois chevillée au corps et un authentique charisme. Il attire très vite les foules.

    De la reine Elizabeth au pape Jean-Paul II, en passant par Mère Teresa, cette véritable pop-star de la Bible avait rencontré tous les grands de ce monde et jouissait d’une certaine influence auprès de quelques un des présidents américains qui se sont succédés depuis les années 1950. A cette époque, ce pasteur baptiste avait a su habilement utiliser la radio et la télévision. Éric Célérier, proche du pasteur nous livre ses sentiments.

    Aleteia : Quel rôle a joué Billy Graham dans votre cheminement spirituel ?

    Éric Célérier : Mon parcours de foi s’est fait en deux étapes. J’ai grandi dans une famille catholique, j’ai suivi des cours de catéchisme, fait ma communion… Adolescent plutôt rebelle, j’ai redécouvert la foi à l’âge de 18 ans, dans une église évangélique. C’est là que j’ai commencé à servir Dieu avec ce que je pouvais : la guitare, l’animation de groupes de jeunes, la prêche… Quand j’ai été embauché par Billy Graham, j’étais en fait un jeune converti à la « foi vivante ». Il a été mon premier patron, j’avais 20 ans. J’ai travaillé onze mois pour préparer sa campagne d’évangélisation à Paris en 1986. Je timbrais les lettres ! Lorsqu’il prêchait, j’étais derrière lui sur l’estrade : ses mots m’ont touché et j’ai alors prié pour devenir comme cet homme. En l’écoutant, j’ai compris que l’on pouvait investir de sa vie et de son temps dans un projet chrétien et en voir les fruits. Des milliers de personnes étaient présentes à cet événement, ça a marqué ma vie pour toujours. Je me suis dit qu’il était possible de faire des choses pour servir Dieu et changer la vie des gens. À cette époque, la France considérait les évangélistes comme une secte et après son arrivée tout a changé : il a même été reçu par François Mitterrand. Billy Graham a inspiré beaucoup de monde, il a rassemblé plus de 200 millions d’auditeurs dans 185 pays ! Il voulait annoncer l’Évangile par tous les moyens !

    Lire la suite sur aleteia.org

     
  • Le cardinal Marx ne fait pas l'unanimité

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    Le cardinal Marx contesté par ses confrères (source)

    Après des propos ambigus sur la bénédiction des couples de même sexe et une lettre louant le travail d’une organisation allemande permettant aux femmes de recourir à l’avortement, le cardinal Marx a dû essuyer la réprobation de plusieurs cardinaux et évêques.

    Le cardinal Reinhard Marx, archevêque de Munich et Freising, préside la Conférence des évêques d’Allemagne depuis 2014. Le 3 février 2018, à l’occasion de ses dix ans à la tête de l’archidiocèse, le prélat a accordé un entretien au média bavarois Bayerischer Rundfunk. L'article est paru sous le titre accrocheur : « Il est possible de bénir des unions de même sexe ».

    A la question de la journaliste Karin Wendlinger demandant s’il est envisageable de bénir de tels "couples", le prélat a répondu : « il n'y a pas de solution générale. Ne pensez pas qu'une solution globale serait juste car la pastorale concerne les individus : il y a des situations dans lesquelles nous n'avons pas de règles, mais cela ne veut pas dire qu’on ne peut rien faire (…). Il faut laisser cette question au prêtre qui accompagne les personnes en question. » Ces considérations vaseuses, dignes de la plus pure langue de buis conciliaire, évitent soigneusement de rappeler la morale catholique et la ferme condamnation par l'Eglise de ces unions contre-nature. Elles font écho aux déclarations de Mgr Franz-Josef Bode, numéro deux de la Conférence épiscopale allemande, également favorable à l'élaboration de rites spéciaux ou de « solutions particulières » permettant de bénir des unions de ce type.

    A défaut d'une ferme réaction de la Conférence épiscopale allemande, une voix s'est fait entendre aux Etats-Unis. L’archevêque de Philadelphie, Mgr Charles Chaput, a rappelé dans son bulletin diocésain « qu'il n'y a pas de vérité, pas de vraie miséricorde, et pas de compassion authentique, à bénir une action qui éloigne les personnes de Dieu », ajoutant qu’il est impossible de « coopérer formellement à un acte moralement interdit ».

    Le cardinal Paul Josef Cordes, président émérite du Conseil pontifical Cor Unum, aujourd'hui âgé de 83 ans, a pour sa part déclaré que les propos du prélat allemand étaient d’une « naïveté effrayante, ignorant la claire Révélation de Dieu », et il a dénoncé une idée « sacrilège » !

    L'association Donum vitæ et le refus de la vie

    Qui plus est, le cardinal Marx s’est signalé dans un autre domaine en envoyant, le 23 janvier 2018, une lettre d’encouragement au ZdK, le Comité central des catholiques allemands, afin de louer le travail accompli par les centres Donum vitae.

    L'association Donum vitæ anime en Allemagne 116 centres d'accueil recevant environ 36.000 femmes par an. Outre un rôle de conseil auprès des femmes enceintes, elle délivre à celles qui ne veulent pas garder leur enfant la fameuse « attestation d’entretien », indispensable en Allemagne pour avoir accès à l’avortement. En son temps, le pape Jean-Paul II avait formellement condamné cette pratique. En 2006, la Conférence épiscopale allemande avait fini par interdire au personnel de l'Eglise de travailler au sein de Donum vitæ.

    L’archevêque de Cologne, le cardinal Rainer Maria Woelki, a réagi. Se distançant de son confrère de Munich, le prélat a rappelé par voie de presse que Donum vitæ demeure « hors de l’Eglise » et qu’il est incompatible d’avoir une mission dans le diocèse tout en collaborant avec cette association.

    De son côté, le vaticaniste italien Marco Tosatti, avec la fougue qu’on lui connaît, implore le Saint-Père de réagir face aux propos du cardinal Marx - par ailleurs membre du C9, le conseil restreint chargé par le pape de réformer la Curie romaine. Il lui demande de faire la clarté sur des questions qui mettent en danger le salut des âmes, qui reste la loi suprême de l’Eglise.

    « Comment Rome se positionne-t-elle dans tout cela ? Et qu’on ne vienne pas dire que la confusion est le fait des journalistes (…). La confusion vient de ceux qui, au plus haut niveau, ont le devoir de donner des indications claires, qui ont l’obligation de parler, mais qui se taisent… »

  • Paul VI bientôt canonisé...

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    Paul VI devrait être canonisé cette année ainsi que le rapporte le site aleteia.org.

    C'est le moment de (re)lire la biographie d'Yves Chiron consacrée à ce pape dont l'oeuvre reste controversée (Vatican II, le nouvel Ordo Missae, oecuménisme, l'Ostpolitik, Humanae Vitae....) :

    Item31250.pngPaul VI, le pape écartelé

    25,50 EUR

    Yves Chiron

    Pape italien de 1963 à 1978, Giovanni Battista Montini prend le nom de Paul VI en hommage au Pontife qui mit en oeuvre les décisions du Concile de Trente. Né d'un père journaliste de Brescia, ordonné prêtre sans être passé par le séminaire, il poursuit ses études à la Grégorienne de Rome et à la Sapienza avant de gravir les marches du prosecrétariat d'Etat de Pie XII. Archevêque de Milan en 1954, Cardinal en 1958, il est élu pape à la mort de Jean XXIII.

    Historien du catholicisme, Yves Chiron se penche sur l'intimité quotidienne d'un pape méconnu et revisite à la lumière des archives les événements clefs d'un pontificat marqué par les soubresauts de Vatican II. Trente ans après sa mort au jour de la Transfiguration, c'est le visage d'un pape déchiré entre progressisme et tradition qui apparaît, pape décrié de la morale conjugale (Encyclique Humanae vitae), et pape controversé de la réforme liturgique, de l'Ost Politik et de l'oecuménisme. Un portrait captivant de ce fils de patricien pétri de saint Augustin et habitué par le désir d'une conciliation entre l'Eglise et la modernité.

    14 x 21 cm - 324 pages

  • Lettre de Carême 2018 de Mgr Delville, évêque de Liège

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    VE PN 106 lettre pastorale Delville.jpgDans cette Lettre, Mgr Jean-Pierre Delville commente les visites pastorales qu’il vient d’effectuer dans son diocèse. Comme fil conducteur de son texte, l’évêque de Liège a choisi un superbe médaillon en cuivre et émaux colorés du XIIe siècle appartenant au Trésor de la Collégiale Notre-Dame de Huy. Ce médaillon  représente un arbre fruitier poussant au bord d’une rivière bleue ; l’arbre est présenté par deux anges et porte des pommes mûres. Au centre, on voit une phrase de l’Apocalypse : Qui vicerit dabo illi edere de ligno vitae » (au vainqueur, je donnerai à manger de l’arbre de la vie) Ap.2.7. Sous l’arbre, apparaît la légende « Lignum Vitae » et sur le pourtour du médaillon, on peut lire : « Universae viae Domini misericordia et veritas » (toutes les voies du Seigneur sont miséricorde et vérité) Ps 24.10.

    Il n’est pas possible de reproduire ici toutes les déclinaisons thématiques concrètes que l’évêque tire de ce médaillon pour les appliquer aux thèmes de ses pérégrinations diocésaines.  Retenons celles qu’il consacre à l’Eucharistie et au Baptême :

     « L’arbre de vie présente les fruits de la vie et ces fruits correspondent à l’hostie de l’eucharistie. Le médaillon s’inspire sans doute de Rupert de Deutz (1070-1129), ce moine de Saint-Laurent à Liège, devenu abbé de Deutz près de Cologne et grand théologien de son temps. Il a écrit de nombreux commentaires  de l’Ecriture, en particulier de l’Apocalypse , et il vivait quelques années avant la confection du médaillon de Huy. Il identifie l’arbre de la vie au Christ et la nourriture qui en provient à la communion au Corps du Christ (*) ; ‘Celui qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle, et moi je le ressusciterai au dernier jour (Jn 6.54). Le Christ, en effet est l’arbre de vie, grâce auquel les saintes âmes sont restaurées, tant dans le paradis céleste, par la vision [de Dieu] que dans l’Eglise présente par le Corps [du Christ]’ (**). Il ajoute : ‘Cet arbre de vie, qui est le Christ, nous restaure par son corps et son sang ; et déjà maintenant il ressuscite notre âme de la mort du péché, et il ressuscitera notre chair au dernier jour’(***) C’est donc dès aujourd’hui que nous recevons la vie éternelle, selon l’Evangile de Jean (Jn 6, 54), que nous sommes restaurés en notre corps et que nous sommes ressuscités dans notre âme, selon Rupert, dans la ,perspective de la résurrection générale à la fin des temps. La grandeur de cette restauration de nos vies  et de cette résurrection de nos âmes est présente dans toutes les Eucharisties que nous célébrons et j’ai de merveilleux souvenirs de celles que j’ai présidées au cours de mes visites pastorales,  des plus simples dans une chapelle de semaine jusqu’aux plus solennelles dans les collégiales […].

    Et si  le sacrement de l’Eucharistie est évoqué sur notre médaillon par les fruits de l’arbre de vie, on peut dire que le sacrement du Baptême est suggéré par le cours d’eau qui coule au pied de l’arbre de vie. L’eau vive est symbole du passage de la mort à la vie. Le Baptême est une nouvelle vie. C’est aussi ce que suggère l’Apocalypse : ‘Puis l’ange me montra l’eau de la vie : un fleuve resplendissant comme du cristal […]. Entre les deux bras du fleuve, il y a un l’arbre de vie qui donne des fruits douze fois ; chaque mois il produit son fruit’ (Ap. 22, 1-2). Le texte suggère que l’eau du fleuve fait produire de nouveaux fruits à l’arbre. L’eau du baptême rend les baptisés semblables aux fruits de l’arbre de vie. Durant ce Carême, de nombreux baptêmes d’adultes sont en préparation et seront célébrés à Pâques. Ce sacrement de l’initiation chrétienne est préparés par différentes étapes, qui s’égrènent tout au long du carême  et se réalisent avec la participation de toute l’assemblée chrétienne. Le baptême est donc un passage de la mort à la vie qui concerne toute la communauté […].

    _______

    (*) Rupert de Deutz, Commentaire sur l’Apocalypse, dans Patrologia latina, t. 169, col. 879

    (**) « Qui manducat, inquit, carnem meam et bibit meum sanguinem habet vitam aeternam et ego resuscitabo eum in novissimo die [Jn 6, 54]. Christus namque  lignum vitae est, cuius et in caelesti paradyso visione, et in praesenti Ecclesia corpore, sanctae reficiuntur animae »

    (***) « Hoc autem lignum vitae, quod est Christus, dum nos corpore et sanguine suo reficit, iam nunc resuscitat  animam a morte peccati, et carnem nostram in novissimo die resuscitabit ».

    Publié sous le titre « L’arbre de vie : symbole du Christ et emblème de l’écologie », le document  complet (français/allemand) est disponible à l’évêché  et à la librairie Siloë (40, rue des Prémontrés à Liège). Les prix dépendent du nombre d’exemplaires commandés.

    JPSC