Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 2

  • Sans Dieu, les droits de l'homme s'effondrent; un texte inédit de Joseph Ratzinger

    IMPRIMER

    De Settimo Cielo traduit sur diakonos.be :

    Gloria a Dio perché sia pace in terra. Un livre inédit du Pape Benoît

    Le livre sera en vente à partir de ce 10 mai mais Settimo Cielo vous propose d’en découvrir les nouveautés les plus attendues : un texte de Joseph Ratzinger daté du 29 septembre 2014 et qui n’a encore jamais été publié avant aujourd’hui sur la question du fondement des droits humains, qui – écrit-il – sont ancrés dans la en un Dieu créateur ou ne sont pas.

    Il s’agit d’un texte d’une limpidité cristalline que Ratzinger a rédigé dans sa retraite vaticane, un an et demi après sa démission comme pape, pour commenter un livre – par la suite publié en 2015 sous le titre définitif « Diritti umani e cristianesimo. La Chiesa alla prova delle modernità » – de son ami Marcello Pera, philosophe de l’école libérale et ancien président du sénat italien.

    Dans son commentaire, le « pape émérite » analyse l’immixtion des droits de l’homme dans la pensée laïque et chrétienne de la deuxième moitié du vingtième siècle en tant qu’alternative aux dictatures totalitaires en tout genre, athées au islamiques. Et il explique pourquoi « dans ma prédication et dans mes écrits, j’ai toujours affirmé la centralité de la question de Dieu ».

    La raison est justement d’assurer aux droits de l’homme leur fondement de vérité, sans lequel les droits se multiplient jusqu’à s’autodétruire et l’homme finit par se nier lui-même.

    Le volume dans lequel va paraître ce texte, ainsi que d’autres textes de Ratzinger sur le lien entre foi et politique, est édité en Italie par Cantagalli :

    > Joseph Ratzinger-Benedetto XVI, « Liberare la libertà. Fede e politica nel terzo millennio », Pierluca Azzaro et Carlos Granados dir., préface du Pape François, Cantagalli, Sienne, 2018, pp. 208, 18 EUR.

    C’est le second d’une collection de sept volumes intitulés “Joseph Ratzinger – Textes choisis” sur les thèmes fondamentaux de la pensée de Ratzinger théologien évêque et pape, publiés en même temps en plusieurs langues et dans plusieurs pays : en Allemagne par Herder, en Espagne par BAC, en France par Parole et Silence, en Pologne par KUL et aux Etats-Unis par Ignatius Press.

    Les deux volumes parus à ce jour sont préfacés par le Pape François.

    Voici ci-dessous le texte inédit qui ouvre le second volume de la collection. Le sous-titre est l’original de Ratzinger en personne.

    Sans Dieu, les droits de l’homme s’effondrent (source)

    Éléments pour une discussion sur le livre de Marcello Pera « La Chiesa, i diritti umani e il distacco da Dio ».

    de Joseph Ratzinger

    Ce livre représente sans aucune doute un défi majeur pour la pensée contemporaine et aussi, particulièrement, pour l’Eglise et la théologie. Le hiatus entre les affirmations des papes du XIXè siècle et la nouvelle vision qui commence avec « Pacem in terris » est évidente et l’on a beaucoup débattu à ce sujet.  Elle se trouve aussi au cœur de l’opposition de Lefèbvre et de ses partisans contre le Concile.  Je ne me sens pas en mesure de fournir une réponse claire à la problématique soulevée par votre livre ; je me limiterai donc à faire quelques remarques qui, à mon sens, pourraient être importantes pour une discussion ultérieure.

    Lire la suite

  • Bruxelles (UOPC), 9 juin : "Créés pour se donner" avec Stéphane Seminckx, médecin et prêtre

    IMPRIMER

    seminckx.jpg

  • A propos de l’accès des conjoints luthériens allemands à la communion sacramentelle

    IMPRIMER

    Au point où en sont aujourd’hui la foi et la pratique eucharistiques dans l’Eglise, cette affaire passionne-t-elle vraiment les « fidèles » ?  Denis Crouan, sur son site « Pro Liturgia » montre que le geste du pape de  se dessaisir d’une  telle question n’est pas un geste neutre :

    Francois-delegation-deveques-allemands-Vatican-Rome_0_728_486.jpg« La visite au Vatican d’une délégation d’évêques allemands désirant exposer la question de l’admission à la communion eucharistique du membre non catholique d’un couple mixte a suscité bien des commentaires, dont celui de Lucas Wiegelmann du journal « Die Welt ». Il écrit : « La communication publique que fit, le soir même de la rencontre, la Conférence épiscopale allemande - communication bien rapide et chiche - a donné l’impression que la grande confrontation attendue à Rome n’a tout simplement pas eu lieu. (…) Une minorité d’évêques réunis autour du cardinal Woelki, archevêque de Cologne, avaient apporté leur argumentation, à savoir qu’une question aussi importante que celle de la compréhension du sacrement de l’Eucharistie, pierre d’achoppement entre catholiques et protestants depuis 500 ans, ne peut pas être réglée comme ça, en passant, par quelques évêques allemands. »
    Plus loin le journaliste de « Die Welt » précise que selon lui « le pape François accentue encore la perte d’autorité amorcée au Vatican, que toute cette affaire n’est qu’un coup d’épée dans l’eau, les différents concernant la communion eucharistique n’ayant toujours pas été réglés. »
    Mais le Pape aurait tout de même pris ce jour-là une décision aux lourdes conséquences : en effet, pas de décision, c’est aussi une décision ! Le déplacement du pouvoir de décision du siège romain vers les filiales a commencé : le pape Bergoglio démonte le magistère morceau par morceau. Une façon de faire comprendre qu’il n’a, au fond de lui-même, jamais partagé la foi catholique telle que maintenue et présentée par l’Eglise.

    D’après Kathnet (trad. MH/APL) ».

    Ref. Pro liturgia

    On ne partagera pas nécessairement la radicalité des conclusions exposées par « Pro Liturgia » mais il est un fait qu’au sujet de l’eucharistie, saint Thomas d’Aquin a notamment écrit dans la célèbre séquence de la Fête-Dieu, qui lui est attribuée :

    Ecce panis angelorum, voici le pain des anges

    Factus cibus viatorum, fait nourriture pour les voyageurs,

    Vere panis filiorum, vraiment pain pour les fils

    Non mittendus canibus, qui ne doit pas être donné aux chiens

    Manifestement le pape François insiste plus sur les deux premières lignes de la strophe, (le  caractère « viatique » de l’eucharistie miséricordieuse) que sur les deux suivantes: comme il l’a lui-même déclaré, ce sacrement « n’est pas un prix destiné aux parfaits mais un généreux remède et un aliment pour les faibles». Personne ne peut être a priori exclu: ainsi, pour des conjoints hétérodoxes comme pour les  divorcés remariés, l’accès pourra toujours se faire  «pour certains cas» au terme d'un chemin de «discernement». Par le biais notamment «d'un examen de conscience» avec un prêtre selon une «logique d'intégration» et non plus «d'exclusion». Voilà sans doute la raison pour laquelle le pape refuse de trancher d’une manière générale à partir d'une situation objective. On retrouve là en filigrane la mentalité de l’exhortation « amoris laetitia ».

    Plutôt que de prendre le risque d’abuser d’une casuistique complaisante, certains estimeront qu’il vaut mieux -par respect de la sainteté du sacrement- s’abstenir de poser un geste de communion contredit publiquement par un état de vie objectif contraire à la loi divine. Dans l'humilité de cette abstention, il reste possible de s’unir intensément au Seigneur par une communion de désir qui portera du fruit. Sur cette affaire, la conscience -dûment éclairée- a provisoirement le dernier mot mais en définitive seul Dieu sera juge.

    JPSC

  • Alfie Evans : le protocole "Liverpool deathway" ou la mort programmée des patients britanniques

    IMPRIMER

    ALFIE EVANS : « LIVERPOOL DEATHWAY », LA MORT PROGRAMMÉE DES PATIENTS BRITANNIQUES

     

    James Gallagher, journaliste et auteur britannique, met en lumière de nouveaux éléments sur les derniers jours d’Alfie Evans et sur les protocoles de fin de vie au Royaume-Uni.

    Mariella Enoc, directrice de l’hôpital romain Bambino Gesu, envoyée à Liverpool par le Pape, n’a pas été reçue par l’Hôpital Alder Hey, l’administration britannique y ayant vu l’ingérence d’« une puissance étrangère essayant d’interférer dans [ses] affaires ».

    La procédure de fin de vie d’Alfie Evans s’est déroulée selon le protocole « Death care pathway » du NHS[1]. Créée dans les années 1990 pour les patients cancéreux en phase terminale, cette « voie de soins » a rapidement été appliquée « à tous les patients jugés proches de la mort », avec même des « incitations financières de la part du gouvernement » pour atteindre les objectifs concernant le nombre de patients décédés. Avec ce « Liverpool Care Pathway », le médecin peut tout simplement décider d’arrêter les traitements d’un malade s’il le juge proche de la mort. « Le terme ‘traitement’ comprend l’oxygène, la nourriture et l’eau. Le patient affamé et déshydraté devient même incapable de demander de l’aide ou des soins. » Ainsi le jugement du médecin « devient une prophétie qui s’auto-réalise ». Beaucoup de personnes âgées redoutent leur admission à l’hôpital, par peur de ne pas en sortir vivantes, le protocole est même surnommé « Liverpool Deathway ».

    Le Daily Mail rapporte que, selon le Dr Patrick Pullicino, professeur de neurosciences cliniques à l’Université du Kent, un tiers des patients décédés à l’hôpital meurent via ce protocole, soit environ 130 000 personnes par an. Le médecin s’est un fois battu avec l’administration pour retirer du Liverpool Care Pathway un homme de 71 ans souffrant de pneumonie et d’épilepsie. Il avait été condamné à ce protocole, contre la volonté de sa famille, par un médecin suppléant de week-end. Dès sa guérison, quatre semaines plus tard, l’homme a pu rentrer chez lui.

    Dans le cas particulier des enfants, on assiste à l’installation d’un véritable « déni de l’autorité parentale », qui « révèle à quel point la médecine s’est éloignée de ses racines nobles et du serment d’Hippocrate ». C’est un peu comme si l’hôpital disait : « les enfants nous appartiennent maintenant ; vous, les parents et les tuteurs, avez seulement des droits subsidiaires, le cas échéant ».

    Concernant Alfie, l’hôpital avait donc tout à gagner à empêcher à tout prix le retour à domicile du petit garçon. « Une fois qu’ils ont décidé qu’il devait mourir, Alder Hey a fait appel à la police pour empêcher les parents d’apporter tout ce dont Alfie (et Kate et Thomas) pouvaient avoir besoin ». Les parents ont été fouillés systématiquement pour vérifier qu’ils ne tentaient pas d’apporter en cachette de l’eau à leur fils qui se déshydratait à vue d’œil. La première nuit, « Thomas a partagé sa propre salive avec son petit garçon pour tenter de le garder hydraté ». L’hôpital a alors retiré le divan de la chambre pour forcer les parents à dormir par terre et les inciter à rentrer chez eux…

    Les parents de Charlie Gard, petit garçon décédé en août dernier à 11 mois à Londres, se sont heurtés exactement au même mur. Dans une longue lettre de soutien aux parents d'Alfie Evans, ils expliquent : « Lorsqu'un parent emmène son enfant à l'hôpital, il perd plus de droits qu'il ne le croit. (…) La loi britannique est incohérente et prive les parents des décisions qui devraient être prises par eux ». Chris Gard et Connie Yates, les parents de Charlie, militent activement pour changer la loi britannique et soutenir les parents dans les batailles juridiques contre les hôpitaux, la « Charlie’s law ». « Les gens pensaient que le cas de Charlie était unique, mais le fait que le cas d'Alfie suive si rapidement montre que ce n'est pas le cas ».

    Dans sa dernière déclaration publique, James Gallagher explique que « Thomas Evans donnait l’impression qu’un otage lisait un message écrit par ses ravisseurs. La langue utilisée n’était pas typique de Thomas. Et plusieurs phrases étaient presque identiques à celles trouvées dans la déclaration de l’hôpital ». Dans ce message, le père remerciait l’hôpital pour son professionnalisme et demandait à tous ses soutiens de rentrer chacun chez eux. C’était une tentative de conciliation avec l’hôpital pour avoir plus de chance d’obtenir le retour à la maison de leur petit garçon. Mais l’hôpital n’avait pas dit son dernier mot, car Alfie est décédé trente-six heures plus tard, à l’hôpital. Et selon la presse italienne, il aurait même reçu quatre injections de médicaments deux heures avant son décès, comme si l’hôpital avait tout fait pour que le décès n’ait pas lieu à la maison. Charlie Gard non plus n’avait pas eu le droit de mourir à la maison, malgré les demandes insistantes de ses parents…

    [1] National Health Service, système de santé britannique.

    Sources: Get West London, Alsion Smith-Squire & Qasim Peracha (01/05/2018); Zenit, Anita Bourdin (03/05/2018)

  • Mgr Harpigny sur KTO : pas de défaitisme

    IMPRIMER

    « Comme un vent qui soulève la poussière, le prophète dérange la fausse tranquillité de la conscience qui a oublié la Parole du Seigneur, discerne les évènements à la lumière de la promesse de Dieu et aide le peuple à apercevoir des signes d´aurore dans les ténèbres de l´histoire. » C´est par ces paroles graves mais empreintes d´espérance que le pape François s´est exprimé dans son message pour la 55ème journée mondiale de prière pour les vocations. Alors que l´Eglise s´inquiète de la baisse des vocations sacerdotales, le diocèse de Tournai, en Belgique, ne veut pas céder au défaitisme. Une soirée de prière pour les vocations a notamment été organisée au séminaire de Tournai. Au programme : des temps de louange, des témoignages et l´adoration du Saint-Sacrement. L´évêque de Tournai, Mgr Guy Harpigny, revient aussi dans cette émission sur le synode sur la famille en cours dans le diocèse. La consultation des catholiques a mis en lumière le désir des familles d´une plus grande proximité de l´Eglise. Comment accompagner toutes les familles, quelles que soient leurs situations ? Les questionnements quant à la formation chrétienne prennent aussi une place centrale dans l´actualité du diocèse. La catéchèse évolue pour mieux s´adapter aux besoins des familles. Elle relève plus aujourd´hui d´une « première annonce » de l´Evangile - c'est-à-dire des toutes premières bases de la foi chrétienne - faite aux jeunes générations.

    Diffusé le 07/05/2018 / Durée : 26 minutes

  • Quand le pape François sème la confusion à propos de l’intercommunion entre catholiques et protestants

    IMPRIMER

    De Jeanne Smits sur le site "Réinformation TV" :

    Le cardinal Eijk dénonce l’absence de réponse du pape François sur l’intercommunion : la grande apostasie ?

    Le cardinal Willem Jacobus Eijk, archevêque d’Utrecht aux Pays-Bas, est allé ce me semble plus loin que n’importe lequel de ses confrères à ce jour, même les plus critiques envers la confusion qui émane du siège apostolique, en commentant l’absence de réponse définitive du pape François après l’interpellation de la Congrégation pour la Doctrine de la foi sur la question de la communion pour les conjoints protestants de catholiques allemands. Dans une tribune publiée en anglais sur le blog d’Edward Pentin par The New Catholic Register, le cardinal néerlandais fait une référence remarquée à l’article 675 du Catéchisme de l’Eglise catholique auquel il dit ne pas pouvoir ne pas penser : c’est l’article qui parle la grande apostasie qui touchera l’Eglise elle-même, cette grande épreuve dont nous semblons proches, à moins que le cardinal ne pense que nous y soyons déjà… Jugez plutôt :

    « Observant que les évêques, et surtout, le Successeur de Pierre, échouent à maintenir et à transmettre fidèlement et dans l’unité le dépôt de la foi contenu dans la Tradition sacrée et l’Ecriture sainte, je ne peux m’empêcher de penser à l’article 675 du Catéchisme de l’Eglise catholique : “Avant l’avènement du Christ, l’Eglise doit passer par une épreuve finale qui ébranlera la foi de nombreux croyants. La persécution qui accompagne son pèlerinage sur la terre dévoilera le ‘mystère d’iniquité’ sous la forme d’une imposture religieuse apportant aux hommes une solution apparente à leurs problèmes au prix de l’apostasie de la vérité.” »

    On peut retourner le propos comme on veut, c’est une accusation claire et nette qui vise non seulement les cardinaux et évêques qui préconisent une pastorale en contradiction avec la foi de l’Eglise, mais jusqu’au pape lui-même, explicitement.

    Le cardinal Eijk fait référence à la grande apostasie avant l’avènement du Christ

    Rappelons la séquence des événements. Fin février, les évêques d’Allemagne approuvaient – à une large majorité – l’accès à la communion des époux protestants dans les couples mixtes. Début avril, sept évêques d’Allemagne se sont dressés contre ce projet en saisissant la Congrégation pour la Doctrine de la foi, affirmant qu’il était illégal et que l’ensemble des évêques du pays n’y souscrivaient pas. Vers la mi-avril, le pape François lui-même a opposé un net refus à cette « assistance pastorale » proposée aux couples mixtes en apposant sa signature à la réponse de la Congrégation pour la Doctrine de la foi – c’est du moins ce qu’affirmait l’agence d’informations catholique autrichienne kath.net. Une fermeté surprenante, eu égard aux signaux contraires que le pape François a multipliés au cours de ces dernières années.

    Lire la suite

  • Un homme nommé Jésus : un numéro exceptionnel de "Secrets d'histoire"

    IMPRIMER

    Une émission patchwork où se côtoient le pire et le meilleur, où l'on refuse de croire ce que disent les évangiles mais où il faudrait admettre des hypothèses et des conjectures tout à fait hasardeuses... Intéressant parfois, irritant souvent, à prendre avec des pincettes.

  • Sur KTO avec Mgr Macaire : comment discerner sa vocation ?

    IMPRIMER

    Comment l´Eglise accompagne-t-elle aujourd'hui les jeunes générations de catholiques à discerner leur vocation, et à répandre l´appel à devenir prêtre ou religieuse ? Le terme « vocation » n´est pas clair, ont souligné les jeunes participants au pré-synode à Rome au printemps dernier. Beaucoup ne savent pas comment mettre en place un processus de discernement. C´est ce qu´ils ont écrit dans le document final qui nourrit la préparation du Synode des Evêques en octobre prochain sur les jeunes, la foi et le discernement vocationnel. Quelles sont leurs aspirations, leurs rêves mais aussi les obstacles, les réticences, les peurs ? Les propositions de l´Eglise sont-elles adaptées à leurs besoins et leurs questions ? Comment permettre une compréhension simple et claire de la vocation, qui souligne le sens de l´appel et la mission ? Et si tous les chrétiens sont appelés à la sainteté, comment discerner un appel particulier du Seigneur ? Dans un contexte de baisse des vocations sacerdotales et religieuses en Europe, dialogue sans langue de buis entre Eugénie Paris, responsable de la pastorale étudiante du diocèse de Rouen, Mère Isabelle, Petite Soeur des Pauvres, père Benoit de Menou, responsable de la pastorale des vocations du diocèse de Grenoble-Vienne, Corentin Pezet, étudiant en droit et séminariste pour le diocèse de Cahors, Louis Verdier, routier scout d´Europe et Mgr David Macaire, archevêque de Saint-Pierre et Fort-de-France en Martinique.

    Un profil intéressant et tout de même assez différent de celui du pré-synode romain des jeunes.

    JPSC

  • Opus Dei : 31 nouveaux prêtres pour rendre le Christ présent parmi nous

    IMPRIMER

    Sarah Opus Dei 40096387540_40ea07c37c_b.jpgLe cardinal Robert Sarah a ordonné samedi matin (5 mai 2018) 31 prêtres de la prélature de l’Opus Dei en la basilique romaine Saint-Eugène. « Demandons au Seigneur de nous donner beaucoup de saints prêtres » a-t-il supplié.

    Ces 31 ordinants sont issus de quinze pays différents : Argentine (1), Brésil (1), Colombie (2), Côte d’Ivoire (1), Espagne (13) , France (1), Italie (1), Kenya (1), Nigeria (3),  Ouganda (1), Pays-Bas (1), Philippines (2), Slovaquie (1), Uruguay (1),Venezuela (1). Ils ont reçu  leur ordination presbytérale après avoir exercé leur profession durant des années.

    "Qu'est-ce qu'un prêtre, exactement ?" : telle est la question posée lors de l’homélie du cardinal Sarah, préfet de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements.

    “La Bible présente le prêtre comme l’homme de la Parole de Dieu” […] L’homme contemporain s’adresse au prêtre en cherchant le Christ. Il peut consulter bien d’autres personnes compétentes sur des sujets économiques, sociaux ou politiques. Le prêtre est le prédicateur de la vérité du Christ, « il parle avec charité et, en même temps, avec une vraie liberté ».

    Dans la Sainte Écriture, « le prêtre est aussi présenté comme l’homme du pardon […] Comme le saint curé d’Ars ou le Padre Pio, le prêtre est l’apôtre du confessionnal, disait le pape François, il y a quelques jours »

    Le cardinal Sarah a aussi évoqué le prêtre “ami du Christ”. Un ami que l’on reconnaît tout spécialement dans l’Eucharistie « puisqu’il n’y a pas d’Eucharistie sans prêtre, tout comme il n’y a pas de sacerdoce sans eucharistie.[…] Aussi avons-nous besoin chaque jour de l’Eucharistie, pour vivre notre sacerdoce et être d’audacieux messagers de l’Évangile au cœur des souffrances, des difficultés et des hostilités qui peuvent nous assiéger”.

    Le cardinal Sarah a invité les nouveaux prêtres à rechercher la sainteté et à être des hommes “d’une profonde vie intérieure ”. En citant saint Josémaria, il a expliqué que «le sentier qui conduit à la sainteté est un sentier de prière ; et la prière doit prendre peu à peu dans l’âme, comme la petite graine qui deviendra plus tard un arbre feuillu.» (Amis de Dieu, n. 295)

    Le sacerdoce est un service envers l’Église et toutes les âmes. “Comme vous l’avez appris de saint Josémaria et de tous ses successeurs, soyez toujours très loyaux envers le Souverain Pontife, les évêques -successeurs des Apôtres-, et votre Prélat ; aimez les prêtres de tous les diocèses ; priez instamment le Seigneur d’envoyer beaucoup d’ouvriers à toute sa moisson, de nous donner beaucoup de saints prêtres, établis comme gardiens pour paître l'Église du Seigneur, qu’il s’est acquise par son propre sang (Act 20, 28)”

    Le cardinal a félicité les parents, les frères et sœurs des nouveaux prêtres: “Désormais, vous avez quelqu’un de votre sang qui va spécialement intercéder pour vous devant le Seigneur. En même temps, nous devons tous prier pour eux, plus qu’auparavant, puisqu’ils ont assumé une grande responsabilité”.

    À la fin de la cérémonie, le cardinal a offert à chaque nouveau prêtre un chapelet et une petite icône de la Vierge de la Tendresse.

    “ Je vous la donne pour que vous soyez plus étroitement unis à la Très Sainte Vierge Marie et pour vous demander aussi de prier pour moi”

    Ref. 31 nouveaux prêtres de 15 pays

    JPSC

  • "L'avortement met quand même fin à une vie" concède le bourgmestre de Welkenraedt...

    IMPRIMER

    Lamentable : tous les responsables politiques de la région de Verviers contactés par l'Avenir sont favorables à la sortie de l'avortement du code pénal, y compris Marc Elsen (cdH) que l'on croyait plus attentif à la préservation de la vie humaine (à voir ici et ici).

    Au milieu de toutes les platitudes et des arguments sempiternellement ressassés, il est intéressant de relever ce propos du bourgmestre de Welkenraedt (Jean-Luc Nix MR) qui affirme benoitement "qu'il ne faut pas minimiser la chose (l'IVG), en pratiquer une est un acte important, qui  doit rester un cas exceptionnel. Il met quand même fin à une vie, en fait…".

    Ah bon ! "quand même"...

  • Bruxelles : un prêtre pas comme les autres sur le 'Vismet'

    IMPRIMER

    Bruxelles : l'apostolat des prêtres de Sainte-Catherine (Du Bruxelles Bondy Blog via Le Salon Beige)

    Il y a quelques années le Père Jérémie Schaub et sa fraternité ont repris l’église du quartier Sainte-Catherine. Il appartenait à la Fraternité des Saints Apôtres, dont l’objectif était “de sensibiliser des jeunes gens à la beauté de la vocation et du ministère de prêtre diocésain“. Cette Fraternité est aujourd’hui dissoute, mais les prêtres de Sainte-Catherine n'ont pas renoncé à leur apostolat :

  • La famille face au totalitarisme

    IMPRIMER

    La Famille et le Totalitarisme - par Michael O'Brien (source)

    La canonisation du Pape Saint Jean-Paul II a généré une conscience renouvelée du don phénoménal qu'il fut pour notre temps et pour les générations à venir. On a beaucoup écrit sur son implication dans le passage de l'Église postconciliaire vers une intégration appropriée des documents du Concile, de son rôle dans la chute de l'empire soviétique, et de ses nombreuses initiatives pour lancer l'ère de la Nouvelle Évangélisation. En outre, son enseignement sur la « théologie du corps » est devenu une pierre angulaire dans notre compréhension de la sexualité humaine dans le dessein de Dieu pour l'humanité. Peu connu aujourd'hui est, cependant, le contexte plus large de ses enseignements sur le mariage et la famille, malgré le fait qu'aucun autre pontificat avant ou depuis le sien nous ait donné un enseignement aussi riche et continu sur ces sujets.

    Source : StudiObrien, titre original : « The Family and Totalitarianism »

    Traduction "Pierre et les Loups".

    Dans son encyclique de 1981 sur le rôle de la famille chrétienne dans le monde moderne, Familiaris Consortio, Jean-Paul II a souligné qu'à ce moment de l'histoire, la famille est l'objet de nombreuses forces qui cherchent à la détruire ou à déformer son identité. Dans ce document et de nombreux autres, il a enseigné avec insistance que l'avenir même de la civilisation dépend de notre défense des droits de la famille. Il avertit que chaque fois que ceux-ci sont violés, y compris lors de tentatives de réhabilitation d'une société en crise, l'hostilité envers la famille peut évoluer vers des actes d'agression manifeste ; la société « l'attaque violemment dans ses valeurs et dans ses exigences fondamentales ... C'est pourquoi l'Eglise prend ouvertement et avec vigueur la défense des droits de la famille contre les usurpations intolérables de la société et de l'Etat. » (FC n° 46)

    Dans son Exhortation Apostolique de 1988 sur les laïcs, Christifideles Laici, il écrit :

    « Berceau de la vie et de l'amour, dans lequel l'homme "naît" et "grandit", la famille est la cellule fondamentale de la société. A cette communauté, il faut réserver une sollicitude privilégiée, chaque fois surtout que l'égoïsme humain, les campagnes contre la natalité, et aussi les conditions de pauvreté et de misère physique, culturelle et morale, et encore la mentalité de recherche du plaisir et de course à la consommation, tarissent les sources de la vie, pendant que les idéologies et différents systèmes ... s'attaquent à la fonction éducative propre à la famille... La famille pourra et devra exiger de tous, et d'abord des autorités publiques, le respect de ses droits qui, en sauvant la famille, sauvent la société elle-même. »

    - PAPE JEAN-PAUL II, Christifideles Laici, n° 40

    Dans son encyclique publiée en 1993, La Splendeur de la Vérité, il a averti une fois encore sur le fait que malgré « la chute des idéologies qui liaient la politique à une conception totalitaire du monde — la première d'entre elles étant le marxisme —, un risque non moins grave apparaît aujourd'hui à cause de la négation des droits fondamentaux de la personne humaine et à cause de l'absorption dans le cadre politique de l'aspiration religieuse qui réside dans le coeur de tout être humain »

    « C'est le risque de l'alliance entre la démocratie et le relativisme éthique qui retire à la convivialité civile toute référence morale sûre et la prive, plus radicalement, de l'acceptation de la vérité. En effet, "s'il n'existe aucune vérité dernière qui guide et oriente l'action politique, les idées et les convictions peuvent être facilement exploitées au profit du pouvoir. Une démocratie sans valeurs se transforme facilement en un totalitarisme déclaré ou sournois, comme le montre l'histoire." »

    - PAPE JEAN-PAUL II, Centesimus Annus, 1991, n° 46 ; cité dans Veritatis Splendor, n° 101).

    Lire la suite