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  • Le patriarche de l'Eglise chaldéenne sera créé cardinal le 29 juin prochain

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    Biographie de SB Louis Raphael Sako, patriarche de l’Église chaldéenne (source)

    Le 29 juin prochain, SB Louis Raphaël Sako, patriarche de l’Église chaldéenne, sera créé cardinal. Présentation en quelques dates.

    SB Louis Raphaël SAKO, en quelques dates

    Patriarche de Babylone des Chaldéens depuis le 1er février 2013. Il réside à Bagdad. Il est à la tête de la communauté chrétienne majoritaire en Irak. (Plus d’un million de fidèles en Irak, Iran, Syrie, Turquie, Liban, Jordanie et diaspora).

    Né le 4 juillet 1948 à Zakho (Irak) et ordonné prêtre en 1974 à Mossoul (Irak). Élu évêque en 2002 et nommé pour le diocèse de Kirkouk et Suleymanieh en 2003. Il a obtenu un doctorat de l’Université pontificale à Rome en 1983, une maîtrise en jurisprudence islamique en 1984, un doctorat de l’Université de la Sorbonne en 1986. Il a reçu de nombreuses récompenses, dont le Prix de la paix 2010 de Pax Christi International qui dit à son propos : « un défenseur de premier plan des minorités menacées et un avocat ardent du processus difficile de démocratisation et de réconciliation en Irak, un promoteur reconnu du dialogue interreligieux comme soubassement de la paix ».

    Il a publié plus de 200 articles et 20 livres dans les domaines de la théologie et de la religion. · Il a reçu le Prix littéraire de l’Œuvre d’Orient 2015 pour son livre « Ne nous oubliez pas, le SOS du Patriarche des Chaldéens », écrit avec Laurence Desjoyaux. Il sera créé Cardinal par le pape François le 29 juin 2018 à Rome.

    Différentes interventions

    Le travail de réconciliation et d’unité nationale de Mgr Sako est reconnu par toutes les communautés en Irak, chrétiennes comme musulmanes (sunnites et chiites).

    -- Octobre 2017, appel à la réconciliation nationale. Il s’est toujours opposé aux milices chrétiennes.

    -- Mars 2017, « l’Irak doit séparer le politique du religieux », intervention à Suleymanieh au forum sur l’avenir de l’Irak. Le principal défi des Irakiens est celui de « construire un État de droit, une démocratie nationale, moderne, un pays fondé sur le principe de citoyenneté, et non pas sur des rapports de force prédéfinis entre majorités et minorités déterminées sur une base ethnique et religieuse ». Mgr Sako évoque l’après-guerre, quand les Irakiens devront recomposer de nouveau un tissu politique, social et religieux lacéré.

    -- Février 2017 : Intervention lors du congrès islamo-chrétien, à l’initiative du cheikh Ahmed al-Tayeb, le grand imam d’Al-Azhar --

    -- Octobre 2016 : Discours « Irak, entre craintes et espérance » sur la nécessité de l’engagement et la citoyenneté des chrétiens, à la Fondation Konrad Adenauer lors d’un colloque sur l’avenir de l’Irak --

    -- Septembre 2015 : Intervention à la Conférence internationale de Paris sur les minorités.

    -- Juin 2015 : Proposition de réunifier l’antique « Église d’Orient ». Face au risque d’extinction qui pèse sur elles, il propose la réunion de son Église avec l’Église assyrienne et l’ancienne Église d’Orient.

    -- Mars 2015. À l’ONU, l’appel pour les chrétiens d’Orient de SB Sako, Patriarche des Chaldéens -Avril 2018 intervention au Sénat Français : « la citoyenneté unique solution pour aller au-delà des divisions »
    Dans un Proche-Orient déchiré par les idéologies et les guerres, Mgr Sako a su, envers et contre tout, réaliser :

    · La promotion de la paix dans un pays déchiré et meurtri
    · La médiation entre le monde politique et les personnalités issues de différentes communautés afin de promouvoir le vivre ensemble
    · La reconstruction pacifique de sa région en travaillant sur les notions de laïcité et de citoyenneté.

  • Chine-Vatican : si le cardinal Zen est effrayé, c'est à juste titre

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    De Sandro Magister, en traduction sur le site Diakonos.be :

    Chine. Le cardinal Zen est « effrayé » à juste titre

    Lors de sa dernière interview avec Philip Pullella de l’agence Reuters, le Pape François a également été interpellé sur la Chine et sur les déclarations à ce sujet du cardinal Secrétaire d’État Pietro Parolin, selon lequel « le dialogue se poursuit, avec des hauts et des bas, deux pas en avant et un pas en arrière ». 

    François s’est montré confiant en un accord entre le Saint-Siège et les autorités chinoises, même si ce n’est pas pour tout de suite. 

    « Moi je dis que les chinois méritent le prix Nobel de la patience, parce qu’ils sont bons, ils savent attendre, ils ont le temps et des siècles de culture…  C’est un peuple sage, très sage.  Moi, je respecte beaucoup la Chine.  […] En ce qui concerne le calendrier, certains disent qu’il s’agit du calendrier chinois.  Moi, je dis que c’est le calendrier de Dieu qui va de l’avant, tranquillement ». 

    Quant aux critiques du cardinal Joseph Zen Zekiun, l’évêque émérite de Hong Kong, il les a minimisées : 

    « Je pense qu’il est un peu effrayé.  Sans doute son âge joue-t-il un peu un rôle.  C’est un homme bon.  Il est venu me parler, je l’ai reçu mais il est un peu effrayé.  Le dialogue est un risque mais je préfère ce risque à la certitude de la défaite si on ne dialogue pas ». 

    Pourtant, ...

    Lire la suite sur Diakonos.be

     
  • La difficulté de partager l'épreuve de l'avortement

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    Du "Salon beige" :

    Un documentaire évoque la difficulté de partager l'épreuve de l'avortement

    Un article du Monde d'hier traite d'un documentaire diffusé hier soir sur LCP :

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    "Il y a un peu plus de quatre ans, en décembre 2013, le gouvernement espagnol adoptait un avant-projet de loi visant à limiter le droit à l’avortement. C’est à ce moment-là que Marie-Pierre Jaury décida de réaliser un film autour de ce sujet, en allant voir les principales personnes concernées. « Je ne voulais pas faire une enquête avec des chiffres et des spécialistes », a déclaré la documentariste lors de la présentation du film. Elle s’est donc rendue en France, au Canada et aux Etats-Unis pour rencontrer des femmes ayant subi une interruption volontaire de grossesse. Afin de les écouter et de faire entendre leurs témoignages.

    Eugénie, Alicia, Laura, Melissa, Caroline et Sarah avaient entre 15 et 30 ans lorsqu’elles ont eu recours à l’avortement, par choix ou obligation. Du test de grossesse à l’intervention finale, elles racontent et analysent cette épreuve qui a façonné leur vie, faisant d’elles ce qu’elles sont aujourd’hui. Leurs paroles sont d’autant plus fortes qu’elles interviennent des années plus tard, avec le recul et la distance nécessaires.

    « I had an abortion » (« J’ai avorté »), peut-on lire sur le sac de Melissa, qui, 16 ans après sa grossesse non désirée, recueille les témoignages de femmes ayant vécu la même expérience, pour en faire des podcasts. Une démarche aux accents thérapeutiques pour cette jeune fille qui, à l’époque, n’avait pas eu son mot à dire.

    Certaines sont devenues militantes, d’autres parviennent à évoquer cet épisode à haute voix, après des années de silence, et c’est déjà beaucoup. Le documentaire souligne la difficulté de partager cette épreuve. Pourtant, ces femmes expliquent comment elles ont continué – et continuent – à « vivre leur vie »malgré la honte, la culpabilité et la solitude que certaines ont pu ressentir.

    Les entretiens sont longs et riches, Marie-Pierre Jaury laisse le temps à ses interlocutrices de s’exprimer, sans filtre. Poignant, son documentaire met en évidence la pression et la violence, sous-jacentes ou réelles, exercées par la famille, la société et le corps médical qui font parfois de l’avortement un tabou, une omerta. Surtout, il choisit de concevoir l’avortement comme un moment constructeur et non destructeur dans la vie de ces jeunes femmes."

    A voir ici.

  • Etats-Unis : une nouvelle décision pro-vie

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    Nouvelle décision pro-vie de la Cour Suprême des Etats-Unis

    source : "Le Salon beige"

    La Cour suprême des Etats-Unis a donné tort à la Californie qui voulait imposer à des centres pro-vie d'informer les femmes enceintes de leur droit à se faire avorter ailleurs. Une telle loi viole la Constitution, ont jugé les cinq juges conservateurs de la haute cour, dans une décision très attendue. Les quatre magistrats progressistes minoritaires ont eux exprimé séparément leur désaccord.

    Ce dossier concerne les "centres de crise de la grossesse", gérés par des groupes chrétiens et conservateurs. Il en existe plusieurs centaines en Californie. Permettant d'assister et de conseiller des femmes qui ne souhaitaient pas tomber enceintes, ces centres tentent de les convaincre de ne pas avorter. La Californie a imposé à ces organismes privés d'informer les femmes qu'elles pouvaient bénéficier d'un avortement ou d'une contraception gratuites ou à bas prix dans d'autres centres, subventionnés par l'Etat. La loi californienne oblige aussi ces lieux d'accueil à informer clairement leur clientèle s'ils sont habilités à l'exercice de la médecine et s'ils disposent de praticiens sur place.

    Les militants "Pro-Life" avaient porté plainte contre la loi californienne de 2015, d'inspiration démocrate, assurant qu'elle violait leur liberté de conscience protégée par le premier amendement de la Constitution. Mat Staver, président de l'organisation conservatrice Liberty Counsel, s'est réjoui de la décision :

    "La Californie ne peut plus forcer les centres de crise de la grossesse à émettre un message qui va directement à l'encontre de leurs croyances religieuses et de leur mission consistant à sauver des vies".

    Il est manifeste que cette succession de jugements contre la dictature LGBT et contre la culture de mort est un effet Trump, alors qu’il n’y a pas (encore) de majorité nette à la Cour suprême pour la défense de la vie et de la loi naturelle.

  • Le document préparatoire au prochain Synode des jeunes suscite des critiques

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    Critiques feutrées... mais efficaces (source)

    Dans sa rubrique 'Monday Vatican', Andrea Gagliarducci revient sur l'utilisation du terme "LGBT" dans le document préparatoire au prochain Synode des jeunes. Plus que des "doutes", ce sont des remises en question directes de la "pastorale de l'oreille" et plus généralement de la mission de François telle qu'il la conçoit (25/6/2018) 

    >>> L'Instrumentum Laboris: www.synod2018.va

    Et les critiques portent d'autant plus qu'elles sont modérées et qu'elles émanent d'une plume qu'on peut difficilement soupçonner de bergogliophobie primaire...

    LE PAPE FRANÇOIS, ET LE DIALOGUE À TOUT PRIX

    Andrea Gagliarducci
    www.mondayvatican.com 
    Lundi 25 juin 2018
    La traduction de "Benoît-et-moi" : 

    * * *

    Lors de sa rencontre avec le Conseil oecuménique des Eglises le 21 juin [w2.vatican.va], le pape François a déclaré que le dialogue n'est pas une stratégie, mais une nécessité, et qu'en définitive, dialoguer semble toujours «travailler en pure perte». Il faisait évidemment référence au dialogue œcuménique, mais le discours montrait la logique du Pape François.

    Le 20 juin, des extraits d'une longue interview accordée par le Pape François à Reuters ont déjà confirmé cette logique. Parlant de l'inquiétude du Cardinal Joseph Zen au sujet d'un éventuel accord avec la Chine, le Pape François a souligné que oui, le dialogue est un risque, mais «je préfère le risque que la défaite certaine venant de l'absence de dialogue».

    C'est l'approche de l'Église qui sort. Cette approche a une force missionnaire extraordinaire [??], mais aussi ses limites, si elle n'est pas manipulée avec soin.

    L'une de ces limites est devenue très claire lorsque l'Instrumentum Laboris (document de travail) du Synode des jeunes 2018 a été présenté le 19 juin. Le document est très long, il est en passe de devenir le document de travail le plus long de l'histoire des Synodes, avec ses 214 paragraphes et 52 pages.
    Les limites du document proviennent de l'approche de "l'Église qui sort".

    Avant tout, le document est globalement un document sociologique. Il en était de même avec les lignes directrices du Synode, et avec le Séminaire international préliminaire au Synode et au pré-synode des jeunes.
    La réalité est décrite, mais il n'y a aucune mention de la façon de façonner la réalité. Comme si l'Église catholique n'avait rien à proposer au monde et aux jeunes.

    En outre, la "soif spirituelle" des jeunes (et aussi des personnes qui ne sont plus jeunes) est apparemment marginalisée. Le document de travail affirme que la culture de l'indifférence n'est pas gagnante et qu'il y a un retour du sacré. Le document, cependant, n'approfondit pas les raisons pour lesquelles le sacré revient, tout en mettant l'accent sur les questions sociales - comme la pauvreté et la marginalisation.

    C'est le résultat de la "pastorale de l'oreille", la nécessité d'être à l'écoute des gens. Toutefois, le dialogue n'est pas présenté comme une proposition complète. Il s'agit plutôt d'une évaluation des choses telles qu'elles sont.

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  • Quand Benoît XVI devient un personnage de roman

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    Du site "Benoît-et-moi"

    Un roman qui parle (en bien) de Benoît XVI

    "Le talent et les assassins" se déroule au Vatican, juste avant l'annonce de la renonciation du 13 février 2013. Une bonne surprise (26/6/2018)

    >>> Le talent et les assassins, Philippe Dessertine, ed. Anne Carrière, Paris, 2018

    Vatican, début février 2013.

    Un meurtre (ou du moins une mort suspecte) vient d'avoir lieu à l'hôtel Sainte Marthe - qui devait devenir célèbre un peu plus d'un mois plus tard.
    La victime est le directeur de la banque centrale syrienne. Il participait, avec des experts internationaux de haut niveau et "dans le plus grand secret", à un séminaire ayant pour but d'étudier la possibilité de créer une nouvelle monnaie commune pour l'ensemble des pays du Moyen-Orient, sur le modèle de l'euro. Tâche ardue, pour une multitude de raisons. Le nom de cette monnaie serait le "talent", ce qui explique le titre du livre. Le meurtre a eu lieu dans la chambre d'une des participantes, brillante économiste française, spécialiste de l'histoire des monnaies. Une monnaie commune étant censée - c'est du moins ce que nous dit l'auteur - être la garantie d'échanges commerciaux entre pays, et donc un facteur de paix pour la zone concernée (*), le Vatican a accordé son parrainage à la rencontre, allant jusqu'à l'héberger derrière les murs léonins. Mais de puissants intérêts politiques et économiques contrecarrent le projet. 

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  • Un moine en otage

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    Des Editions de l'Emmanuel :

    Un moine en otage

    Le combat pour la paix d'un prisonnier des djihadistes

    Témoignages

    - 14,5x19,5 cm - 224 pages - 17,90 € 
    ISBN : 9782353896868 - Parution : 29 mai 2018

    Un moine en otage

    Le 21 mai 2015, Jacques Mourad, moine et prêtre syriaque originaire d’Alep, est enlevé par Daech. Il restera cinq mois aux mains de ses ravisseurs. Son récit magnifique nous fait découvrir la vie des chrétiens d’Orient, le conflit en Syrie, la réalité de Daech, mais aussi la manière dont nous, occidentaux, pouvons oeuvrer pour la paix, ici et maintenant.
    Le récit d’un homme pour qui la foi, l’espérance et l’amour seront toujours les plus forts.

    Jacques Mourad s’est confié à Amaury Guillem, directeur de RCF Aix-Marseille, auteur de Ceux du 11ème étage (Cerf 2014).

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  • En route vers une société orwélienne ?

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    De Catherine Rouvier sur aleteia.org :

    Allons-nous vers une société orwellienne ?

    Orwell aurait 115 ans le 25 juin mais son œuvre n’a pas pris une ride. Inspirée par le contrôle des esprits conçu par le monde communiste, sa description implacable des mécanismes de formatage de la pensée s’applique à bien des traits de notre société individualiste, à la liberté licencieuse et l’humanisme dévoyé.

    Le 25 juin 1903 naissait Éric-Arthur Blair, dit Georges Orwell, dans les Indes britanniques. 115 ans plus tard, son roman 1984 se classe toujours parmi les best-sellers. Quant à sa pièce de théâtre, La Ferme des animaux (1945), donnée en janvier 2018 à Lausanne, à la Grange de Dorigny, elle affichait complet. Pourquoi ce succès jamais démenti ? C’est sans doute qu’Orwell touche dans ces deux œuvres à une préoccupation majeure de notre époque où triomphent les idéologies de l’égalité : qu’est devenue notre liberté ?

    Quand Marx écrivait l’Idéologie allemande en 1846, il visait la production intellectuelle et artistique, mais aussi juridique et morale, donc politique, de la classe dominante, à savoir la bourgeoisie, définie comme « détentrice des moyens de production ». Ce faisant, ironie du sort, Marx a lui-même produit une idéologie, celle de la révolution qui donne le pouvoir de production au peuple c’est-à-dire, dans les faits, à l’État censé être son émanation.

     
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  • Madagascar : l'islamisation en marche

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse (France) :

    Madagascar : L’islamisation en marche

    Alors que l’ile traverse une grave crise politique à quelques mois des élections présidentielles, Mgr Désiré Tzarahazana, actuellement archevêque de Toamasina et président de la conférence épiscopale de Madagascar, vient d’être nommé cardinal par le Pape. Il répond aux questions de l’AED.

    Quel est le principal défi pour l’Église dans votre pays ?

    L’Évangélisation en profondeur. Car je me pose cette question : pourquoi sommes-nous dans cette situation si critique alors qu’il y a une augmentation du nombre de chrétiens (ndlr : entre 45 et 55% selon les sources) et que nos dirigeants sont des chrétiens en majorité ? Si nous étions vraiment chrétiens, nous n’en serions pas là. D’où cette interpellation : quelle est la profondeur de notre foi ? Le nombre c’est bien, mais ce n’est pas l’essentiel.  Si quelqu’un professe sa foi mais que le lendemain il pille son voisin ou ne s’intéresse pas à la vie des gens, alors c’est une foi qui n’est pas pleinement vécue.

    Quels sont les points forts de l’Église catholique ?

    Nous sommes prêts à dénoncer ce qui ne va pas. Nous osons parler et dire la vérité sans faire de la «politique politicienne». Nous ne sommes pas partie prenante comme d’autres religions (par exemple, il y a des pasteurs qui veulent être ministres ou président…). Je peux témoigner que la seule institution crédible ici est l’Église catholique. Tout le monde s’adresse à nous, car l’Église dit la vérité, elle est fiable.

    Êtes-vous aussi confrontés à la montée de l’islamisme ?

    Oui, la montée de l’islamisme est palpable ! C’est visible ! C’est une invasion. Avec l’argent des pays du Golfe et du Pakistan, ils achètent les gens : on voit des  jeunes partir étudier en Arabie Saoudite et lorsqu’ils reviennent à Madagascar, ils sont imams. Nous avons organisé une rencontre avec des imams pour partager nos inquiétudes et l’un d’entre eux a témoigné. Il était un ancien séminariste ! Bien sûr il n’a pas dit qu’il avait été attiré par l’argent mais c’est ce qui se passe à cause de la pauvreté ici. Il y a une vraie pression. Par exemple, dans le Nord, on donne de l’argent aux femmes pour qu’elles portent le voile intégral, la burka, dans la rue, afin de manifester l’expansion de l’Islam dans le pays. Et le soir, elles remettent leurs habits normaux.

    Dans mon diocèse, on construit des mosquées partout… même s’il n’y a pas assez de musulmans. Il y a un projet de construction de plus de 2600 mosquées à Madagascar ! Ils font aussi venir des musulmans en masse de Turquie, ce qui est un phénomène qui nous inquiète beaucoup : une à deux fois par semaine, la compagnie aérienne Turkish Airlines débarque des groupes de musulmans qui s’installent dans le pays. En pleine campagne, on ne sait pas trop ce qu’ils font là-bas mais ils s’installent et ne repartent pas ! La population est pauvre mais le pays est riche et il est immense pour 22 millions d’habitants, donc il y a de la place pour eux.

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  • Ne faisons-nous pas nous-mêmes le “sale” travail de la mort ?

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Académie pour la vie : la culture de la vie, c’est aussi tourner le regard vers sa destination ultime

    Non au « sale travail de la mort » (Traduction intégrale)

    « La culture de la vie… doit tourner plus sérieusement le regard sur… sa destination ultime. Il s’agit de mettre en lumière avec une plus grande clarté ce qui oriente l’existence de l’homme vers un horizon qui le dépasse », a assuré le pape François devant les participants à la XXIVe Assemblée générale de l’Académie pontificale pour la vie (PAV), sur le thème « Commencements égaux. Et ensuite ? Une responsabilité égale ». («Equal beginnings. But then? A global responsibility»), ce 25 juin 2018. Le pape a exhorté à se désolidariser du “sale” travail de la mort, qui « cherche à nous persuader que la mort est la fin de de toute chose, que nous sommes venus au monde par hasard et que nous sommes destinés à finir dans le néant ».

    Dans son discours introduisant l’assemblée organisée du 25 au 27 juin, il a pointé du doigt le narcissisme : « En excluant l’autre de notre horizon, la vie se replie sur elle et devient bien de consommation. Narcisse, le personnage de la mythologie antique, qui s’aime lui-même et ignore le bien des autres, est naïf et ne se rend compte de rien. Pendant ce temps, cependant, se diffuse un virus spirituel assez contagieux, qui nous condamne à devenir homme-miroir et femme-miroir, qui se voient seulement eux-mêmes et rien d’autre. Cela revient à devenir aveugle à la vie et à sa dynamique, en tant que don reçu des autres et qui demande d’être mis de façon responsable en circulation pour d’autres. »

    Le pape François a plaidé pour « un discernement soigné des différences complexes fondamentales de la vie humaine : de l’homme et de la femme, de la paternité et de la maternité, de la filiation et de la fraternité, de la socialisation et aussi de tous les différents âges de la vie. Ainsi que de toutes le conditions difficiles et de tous les passages délicats ou dangereux qui exigent une sagesse éthique spéciale et une résistance morale courageuse : la sexualité et la génération, la maladie et la vieillesse, l’insuffisance et le handicap, la privation et l’exclusion, la violence et la guerre ».

    « Il faut s’interroger plus profondément sur la destination ultime de la vie, capable de rendre dignité et sens au mystère de ses affections les plus profondes et les plus sacrées. La vie de l’homme, belle à enchanter et fragile à mourir, renvoie au-delà d’elle-même : nous sommes infiniment plus que ce que nous pouvons faire par nous-mêmes », a-t-il encore affirmé.

    Voici notre traduction intégrale de ce discours :

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  • Organisation des Etats américains : une immense victoire pour le mouvement pro-vie

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    Les groupes pro-avortement et les groupes activistes gay perdent du terrain à l’Organisation des Etats Américains (source)

    WASHINGTON DC, 15 juin (C-Fam). Les diplomates de l’administration Trump sont intervenus au meeting de l’Organisation des Etats Américains (Organization of Americain States – OAS) pour inverser la tendance actuelle à la libéralisation des lois sur l’avortement dans la région.

    A la 48ème Assemblée Générale de l’OAS, les Etats-Unis et le Canada font partie des nations les plus influentes. Les Etats-Unis et le Canada se sont trouvés être en désaccord au sujet du brouillon de résolution faisant référence à « la santé sexuelle et reproductive ». Le Canada a essayé de soutenir de façon plus explicite le droit à l’avortement, cherchant à ajouter « les droits sexuels et reproductifs » à la résolution en question. Les bureaucrates de la Commission Interaméricaine des Droits de l’Homme ont également fait pression pour les choses soient exprimées en termes juridiques.

    La Convention Américaine des Droits de l’Homme dit que « toute personne a droit à ce que sa vie soit respectée. Ce droit sera protégé par la loi et, en général, à partir de la conception. » Le traité stipule également que chaque être humain est une personne. La Cour Interaméricaine des Droits de l’Homme a utilisé, ces dernières années, l’expression « en général » pour élargir le champ des cas dans lesquels l’avortement devrait être légalisé dans la région.

    Dans les négociations en cours, le Paraguay a fait effacer la référence aux « droits sexuels et reproductifs » dans le brouillon avant que les négociations formelles ne commencent la semaine dernière. Le Pérou a exprimé qu’il pourrait accepter le terme de « santé sexuelle et reproductive », tout comme l’Argentine, soulignant cependant que l’expression est déjà apparue dans un document de l’OAS.

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  • Nouveauté en librairie : Les Raisons de la Foi de Saint Thomas d'Aquin

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    Comment Dieu peut-il avoir un Fils ? Comment le Saint-Esprit est-il Dieu ? Comment Dieu a-t-il pu s’incarner ? Comment peut-on manger le Corps de Jésus-Christ ? Y a-t-il un Purgatoire ? Comment concilier prédestination et liberté humaine ?…
     
    Autant de questions auxquelles il n’est pas toujours facile de répondre quand elles sont objectées contre la foi, en particulier par l’islam.
     
    Saint Thomas donne ici des arguments rationnels, à même de manifester la grande convenance du dogme catholique, et de détruire les objections. 

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