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  • Le président du Chili est opposé à toute légalisation de l'avortement

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    De François Dupas sur infocatho.fr :

    Chili : le président opposé à toute légalisation de l’IVG

    « Si le projet de loi sur l’avortement dit libre passe, le président s’y opposera totalement et utilisera tous les moyens constitutionnels, comme il l’a déjà dit, pour empêcher que cela devienne une loi », a déclaré Andres Chadwick, ministre de l’Intérieur au Chili.

    En août 2017, après deux ans de négociations, les assemblées législatives du Chili avaient approuvé une loi dépénalisant partiellement l’avortement, le rendant possible en cas de viol, en cas de danger pour la mère ou en cas de fœtus non viable (cf. Le Chili dépénalise l’avortement dans certains cas ). Mais lorsque le conservateur Sebastian Piñera[1] est revenu à la présidence en mars 2018 après quatre années de gouvernement socialiste, il a immédiatement autorisé les cliniques privées à ne pas réaliser d’IVG en cas d’objection de conscience, limitant ainsi considérablement l’accès à l’IVG.

    La ministre de la Femme et de l’Egalité des genres, Isabel Pla, a déclaré : « Dans une démocratie, il n’est pas question de veto : le gouvernement du président Sebastian Piñera a un positionnement sur cette question qui n’a pas changé, dont les Chiliens ont eu connaissance, qu’ils continueront à connaître, et qui sera toujours le même : c’est la défense de la vie. »

    [1] Sebastian Piñera avait déjà été président du chili de 2010 à 2014, il est revenu au pouvoir en mars 2018.

    Source : genethique.org

  • Italie : le crucifix exposé dans les lieux publics

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    De François Dupas sur infocatho.fr :

    Italie : vers l’exposition de crucifix dans les lieux publics

    Un projet de loi a été présenté au Parlement italien. Il vise à faciliter l’exposition des crucifix dans les bâtiments publics.

    Le projet de loi intitulé « Dispositions relatives à l’exposition du crucifix dans les écoles et dans les bureaux de l’administration publique », prévoit d’installer des croix dans les écoles, les universités, les prisons, les bureaux publics, les consulats, les ambassades et les ports.

    Une amende est prévue en cas de non-respect de ces dispositions. Le projet de loi doit encore être discuté à la Chambre et au Sénat.

    Le parti de la Ligue du Nord est à l’origine de cette initiative. Il est dirigé par Matteo Salvini, le nouveau ministre de l’Intérieur et vice-président du Conseil, le gouvernement italien.

    Une décision semblable sur les crucifix a déjà été prise par le gouvernement du Land de Bavière. Le Premier ministre bavarois, Markus Söder, avait annoncé le 24 avril 2018 que les bâtiments publics devraient arborer une croix à compter du 1er juin suivant.

    Le cabinet de Markus Söder avait alors déclaré que son projet avait pour but d’ « exprimer le caractère historique et culturel de la Bavière ».

    Source : FSSPX news

  • RDC: Kabila s'incruste

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     Natikali, natikala, j’y suis, j’y reste .  Un regard pertinent sur la fausse sortie de Kabila : le point de vue de l’ancien ministre Antipas Mbusa interviewé par Hubert Leclerq :

    « Antipas Mbusa Nyamwisi est un homme discret. Ancien rebelle devenu ministre des Affaires étrangères du gouvernement Gizenga en 2007, il est un des tout premiers à avoir claqué la porte de la « Kabilie ». L’homme apparaît peu dans les médias mais ses mots sont souvent choisis…

    Le nom d’Antipas Mbusa Nyamwisi a été évoqué dans l’Accord de la Saint-Sylvestre. Il est un des opposants en exil qui a été autorisé à rentrer au pays. Pourtant, il n’est toujours pas revenu. « Ce n’est pas parce que mon nom s’est retrouvé sur cette liste que je ne suis plus une cible pour le pouvoir. Je ne tiens pas à m’exposer inutilement. Aujourd’hui, je suis plus utile à l’extérieur. Il faut voir du monde, il faut mobiliser la communauté internationale, nos frères africains, nos voisins. Je ne chôme pas, croyez-moi », nous disait-il début du mois d’août 2017, il y a pratiquement un an jour pour jour, lors d’un passage à Bruxelles. Deux mois plus tard, en octobre 2017, il se retrouve au centre d’une histoire rocambolesque alors qu’il est de passage en Ouganda. A peine arrivé sur le tarmac d’Entebbe, il est emmené par la police de l’aéroport. « Problème de passeport », lui explique-t-on. Selon divers témoignages recueillis quelques semaines après les faits, l’officier qui l’a arrêté avait été corrompu et devait « exfiltrer » le « passager » vers la RDC voisine. Mbusa Nyamwisi évitera ce retour précipité au pays grâce à ses bonnes relations avec les plus hautes autorités ougandaises. L’affaire a été suivie de plusieurs arrestations à Kampala.

    Il y a un an, Mbusa Myamwisi nous expliquait qu’il ne croyait pas aux élections en RDC. Si des élections devaient se tenir, ce serait au service et en faveur de Kabila.

     Nyamwisi avez-vous changé d’avis sur la tenue d’élections libres et démocratiques en RDC en décembre prochain ?

    « Pas le moins du monde. Je reste sur mes positions et malheureusement, car j’aurais préféré me tromper, je vois que plus en plus de personnes pensent comme moi. Kabila n’organisera des élections que s’il est certain de demeurer au pouvoir lui-même ou à travers un président fantoche qui n’aura pas les mains libres. Tous les appareils répressifs, sécuritaires ou judiciaires sont à ses ordres. Il vient de remodeler l’armée en rappelant les pires criminels. Il a bâti une cour constitutionnelle sur mesures. Il a tout en main pour rester au pouvoir. En tout cas, ce n’est pas l’attitude d’un homme qui s’apprête à partir. »

    Rien à attendre des élections à venir, alors ?

    « Rien, si ce n’est le chaos. Vous avez vu, comme le monde entier, ce qu’il a pu faire pour empêcher Moïse Katumbi de rentrer au pays. Il n’a pas hésité à fermer une frontière. En fait, il a fait bloquer tous les postes frontières entre le Katanga et la Zambie. C’est de la folie. Pour un seul homme. Cela en dit long sur la crainte que lui inspire Katumbi, ça en dit long aussi sur les actions auxquelles ce Monsieur est prêt à recourir pour conserver son pouvoir. Il ne veut prendre aucun risque. Il veut éliminer de la course à la présidence tous ceux qui pourraient lui faire de l’ombre. Moïse Katumbi est privé de retour au pays, la candidature de Jean-Pierre Bemba pourrait être invalidé, Félix Tshisekedi ne peut ramener le corps de son père sur la terre de ses ancêtres, autant de subterfuges intolérables signés par la Kabilie. Sans ces plans machiavéliques , sans la machine à voter, Kabila, ou son représentant, n’a aucune chance de passer. En agissant comme il le fait, le pouvoir invalide lui-même le processus électoral. Il se moque de la Constitution, il se moque de l’Accord de la Saint-Sylvestre, il se moque des organisations régionales et internationales… Et, évidemment, il se moque éperdument de 80 millions de Congolais. » 

    Le tableau que vous dressez est particulièrement sombre. Que reste-t-il comme marge de manoeuvre ? 

    « Ce Monsieur ne nous laisse pas le choix ! On doit se prendre en charge. L’article 64 de la Constitution est là pour nous pousser à réagir. On ne peut laisser un homme s’approprier le pays. »

    Le fameux article 64 de la Constitution, qui appelle le peuple congolais à s’opposer à tous ceux qui voudraient confisquer le pouvoir, est mis à toutes les sauces depuis des mois. Vous croyez vraiment qu’un mouvement populaire peut apparaître du jour au lendemain ? 

    « Pourquoi pas. Regardez la foule dans la rue à Kinshasa pour le retour de Bemba. Regardez la mobilisation à Lubumbashi et Kasumbalesa pour Katumbi. Un mouvement peut naître à la suite d’événements comme ceux-ci. Regardez aussi le ras-le-bol généralisé dans le nord-est du pays où les gens sont confrontés quotidiennement aux massacres depuis de longues années. Ici aussi, on peut aussi voir des mouvements naître face à ces tueries ou aux excès de pouvoir du régime. Et croyez-moi, ces mouvements vont aller en s’ntensifiant au fil des semaines. Quand les Congolais comprendront qu’ils n’ont rien à espérer de ce passage par les urnes, la situation va devenir très critique. La moindre étincelle pourra mettre le feu aux poudres dans n’importe quel coin du pays. »

    C’est une menace ? 

    « Pas du tout, c’est une analyse et je sais que beaucoup la partagent et s’interrogent : pourquoi ce Monsieur ferait-il dans l’avenir ce qu’il n’a pas fait en 17 ans. La communauté internationale, notamment via la Monusco, a investi des milliards de dollars pour la paix chez nous. Est-on prêt à sacrifier tous ces investissements, ces casques bleus qui sont morts, pour permettre à un seul homme de continuer à s’enrichir sur le dos de son peuple et du monde entier ? C’est à nous, le peuple congolais de dire non et de nous mobiliser pour mettre fin à ces dérives. »

    On a vu ces derniers temps que certains voisins se montraient plus insistants à l’égard de Kabila ?  

    « Il est évident que la pression monte. Vous savez, si ce Monsieur est un obstacle majeur pour le Congo et le peuple congolais, c’est aussi un frein catastrophique pour le développement de l’Afrique centrale et de tout le continent. Il faut que tout le monde en tire les conséquences. On a suffisamment constaté ses méfaits, on a suffisamment essayé de discuter, il ne veut rien entendre. Il ne laisse guère d’alternative. Il faut envisager d’autres pistes de solution. Mais, je le répète, c’est à nous, Congolais de nous organiser pour trouver la solution à cette situation et on y travaille. »

    Ref. Mbusa Nyamwisi : « Face au blocage des urnes, il faut envisager d’autres pistes de solution »

    La Belgique et la CENCO (conférence épiscopale nationale du Congo) réclament un processus « inclusif » sérieux.

    JPSC

  • Le Rwanda et la langue française

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    Lu sur le site de la Libre Afrique :

    Rwanda 526981365-612x612.jpg« Après s’être résolument tourné vers le monde anglophone en faisant il y a dix ans de l’anglais la langue d’enseignement, le Rwanda a effectué ces dernières années un rééquilibrage avec le retour en grâce du français et voit désormais dans ce bilinguisme un atout, à côté des langues locales, kinyarwanda et swahili.

    Langue de l’ancien colonisateur belge, le français a commencé à subir au lendemain du génocide de 1994 la concurrence de l’anglais, parlé par la plupart des réfugiés tutsi revenus d’Ouganda pour former la nouvelle élite politique et administrative.

    Le président Paul Kagame, lui-même éduqué en Ouganda, a introduit dans la Constitution de 2003 l’anglais comme troisième langue officielle avec le kinyarwanda et le français.

    Puis en 2008, le français a été remplacé par l’anglais comme langue d’enseignement obligatoire à l’école. Le français n’a plus été offert, comme langue enseignée, que dans le secteur privé, ou comme matière optionnelle au secondaire dans le public.

    L’administration aussi s’est mise à l’anglais, même si les lois ont continué à être publiées dans les trois langues officielles, auxquelles s’est joint en 2017 le swahili.

    Devenu en 2007 membre de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC), anglophone, puis en 2009 du Commonwealth, le Rwanda a donné l’impression de se détourner de l’espace francophone.

    Ce d’autant que les relations entre le Rwanda et la France, accusée par Kigali d’avoir joué un rôle dans le génocide (environ 800.000 morts), restaient extrêmement tendues, malgré la reprise des relations diplomatiques en 2009.

    « C’est une mauvaise interprétation. Il était nécessaire que le Rwanda essaie de faire partie de ce club des pays qui parlent anglais », conteste auprès de l’AFP la ministre des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, candidate pour prendre en octobre la tête de la Francophonie.

    – La vigueur retrouvée du français –

    « L’interprétation qui veut faire croire que le Rwanda s’est tourné vers l’anglais contre le français a peut-être été le résultat des relations entre la France et le Rwanda », ajoute-t-elle. « Je crois qu’il y a eu confusion entre les relations du Rwanda et de la France, et les relations du Rwanda avec la Francophonie ».

    La décision brutale de changer la langue d’enseignement n’a pas été sans conséquence. Elle a mis en lumière la pénurie d’enseignants anglophones et contraint les francophones à enseigner – mal le plus souvent – dans une langue qu’ils maîtrisaient peu.

    Mais si les Rwandais se sont d’abord tournés massivement vers l’anglais, ils n’ont pas complètement délaissé le français, qui a récemment retrouvé de la vigueur.

    Selon l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), 700.000 Rwandais, soit 6% de la population, étaient francophones en 2015. Le Français reste ainsi la langue étrangère la plus parlée au Rwanda devant l’anglais.

    Ce faible pourcentage s’explique par le fait que le kinyarwanda est parlé par presque tous les Rwandais, lesquels n’ont donc pas besoin de langue étrangère pour se comprendre, contrairement aux pays africains où plusieurs langues locales coexistent.

    Le français a été réintroduit en 2014-2015 comme langue enseignée au primaire dans le public. Rouverte en 2010, l’école française de Kigali reçoit de nouveau de nombreuses demandes d’inscription.

    Les chaînes de télévision publiques proposent des émissions en kinyarwanda, anglais et français. France 24 et TV5 sont les chaînes étrangères les plus regardées, et les bouquets Canal+ sont très appréciés.

    – « Au carrefour des deux mondes » –

    Dans les librairies de Kigali, trônent le Monde diplomatique ou Jeune Afrique, mais peu de magazines en anglais. Les écrivains rwandais les plus connus écrivent parfois en kinyarwanda mais le plus souvent en français.

    « Ca dépend du public. Si vous voulez parler aux Rwandais de choses simples, claires, compréhensibles, vous utilisez le kinyarwanda. Si vous voulez parler à une classe un peu plus cultivée, qui a des notions un peu plus internationales, vous écrivez en français », explique l’un d’eux, Antoine Mugesera.

    Cet historien souligne aussi que toute l’histoire orale du pays a été retranscrite en français. « C’est tout un patrimoine que nous devons conserver précieusement », dit-il.

    L’élite du pays a adopté le bilinguisme anglais/français. Mais le français garde l’image d’une langue plus noble. « C’est vrai que quand tu parles français, les gens te mettent tout de suite sur un certain niveau d’éducation », souligne le poète hip hop Eric Ngangare « 1key ».

    Les francophones rwandais pensent que l’élection de Mme Mushikiwabo comme secrétaire générale de l’OIF permettrait d’encore renforcer la place du français au Rwanda, sans renier pour autant l’anglais.

    Sa candidature est la preuve que la décision de 2008 n’était pas tant guidée par l’idéologie que par le même pragmatisme qui conduit aujourd’hui le Rwanda, aux ambitions régionales affirmées, à se tourner à nouveau vers l’Afrique francophone.

    « Nous sommes au carrefour des deux mondes », remarque M. Mugesera. « Une seule langue c’est une pauvreté, deux langues c’est une richesse. Je pense que tout le monde est conscient qu’il faut garder les deux langues. Ce serait pour nous un atout énorme ».​

    Ref. Le Rwanda regarde à nouveau aussi vers le monde francophone

    Pour mémoire, sous la colonisation belge, l’usage courant des grandes langues véhiculaires indigènes  -lingala, swahili, kikongo, tshiluba au Congo, kirundi, kinyarwanda (et swahili) au Ruanda-Urundi- l’emportait sans conteste possible sur l’emploi de la langue maternelle des coloniaux. Ceux-ci mêmes étaient tenus de pratiquer la langue des autochtones s’ils voulaient se faire comprendre. L’alphabétisation de masse réalisée par les missionnaires belges au niveau  primaire  l’utilisait aussi, l’usage du français importé par le colonisateur ne progressant qu’avec les niveaux moyen et supérieur (alors très minoritaires) de la scolarisation. Un bon demi-siècle plus tard, la familiarisation du peuple avec une ou plusieurs des grandes langues internationales léguées par le colonisateur  a certainement pris de l’ampleur mais pas au point d’effacer la pratique des parlers véhiculaires et dialectaux (le Congo compte quelque deux cents tribus et autant de dialectes) traditionnels.

    JPSC

  • "Humanae Vitae, voie de sainteté pour notre temps" : conférence du Cardinal Robert Sarah à l'abbaye Sainte-Anne de Kergonan, le 4 août 2018

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    "Humanae Vitae, voie de sainteté pour notre temps" Conférence du Cardinal Robert Sarah à l'abbaye Sainte-Anne de Kergonan, le 4 août 2018, au cours du week-end organisé par le Centre Billings France pour célébrer les 50 ans de l'encyclique "prophétique et providentielle" (Jean-Paul II) de Paul VI.

  • Claire par son nom, plus claire encore par sa vie... (11 août)

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    Sans titre.jpg“Claire par son nom, plus claire encore par sa vie, très claire par son amour”: tels furent les premiers mots du pape Alexandre IV quand il canonisa Claire, deux ans après sa mort.   


    Née à Assise en 1193 d’une famille noble, Claire réalise la prédiction faite avant sa naissance: “Cette enfant sera une lumière plus resplendissante que le jour.”  Adolescente, elle est séduite par la vie de pauvreté et la prédication de François qui l’encourage dans son projet de se consacrer à Dieu.  La nuit des Rameaux 1212, laissant derrière elle sa maison et sa famille, elle se rend à la petite église de la Portioncule où François lui coupe les cheveux. L’Ordre des clarisses est né.  Claire a 18 ans.


    Non seulement les gens du peuple et les frères mineurs, mais aussi les papes et les cardinaux viennent prendre conseil auprès de soeur Claire et solliciter ses prières. Elle sera la première femme à rédiger une Règle, qu’elle appelle Forme de vie.  Elle osera même solliciter du Pape le privilège de pauvreté qui lui permet de refuser toute possession.

    Après 42 ans d’une vie de prière, de travail et de joyeuse pauvreté, Claire meurt en remerciant Dieu de l’avoir créée.  C’était le 11 août 1253.

    Aujourd’hui, c’est encore comme femme de lumière que Claire reste présente à notre monde. Femme réussie, sa vie jette une clarté d’Évangile sur notre génération en quête de sens.  Car toute la Forme de vie que sainte Claire a écrite tient en ces trois mots: observer le saint Évangile.

    http://ofs-de-sherbrooke.over-blog.com/article-32268034.html

  • Exigeons la fin des persécutions des chrétiens au Nigéria

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    Exigeons la fin des persécutions des chrétiens au Nigéria #FreedomForSharibu

    Freiheit für Leah Sharibu

    124.757 personnes ont signé. Aidez-nous à augmenter ce nombre 200.000 signatures.

    By CitizenGO · 16/07/2018

    Mise à jour :  Nous avons livré plus de 60 000 signatures à la mère de Leah Sharibus dans le village de Dapchi (au nord-est du Nigeria). La mère de Leah a été reconnaissante de voir de nombreuses personnes à travers le monde la soutenir. Elle espère que sa fille est en sécurité. Elle a exhorté le gouvernement nigérien de l’aider à sauver sa fille de Boko Haram.

    Des milliers de chrétiens ont été tués ou enlevés par Boko Haram, le groupe islamiste qui a établi un « califat » (ayant prêté allégeance à état islamique) dans le nord du Nigeria. En parallèle de la barbarie de Boko Haram, les chrétiens sont également la cible des bergers musulmans qui ont détruit des centaines d’églises et tué des milliers de chrétiens.

    12 des États du nord du Nigéria ont adopté la loi islamique et les chrétiens font souvent l’objet de discriminations dans cette région. Les villages chrétiens manquent souvent d’eau potable et de dispensaires… les chrétiens se voient refuser l’accès à l’enseignement secondaire et supérieur.

    En mars 2018, Boko Haram a enlevé 105 filles à Dapchi. Ces islamistes ont ordonné aux filles de se convertir à l’Islam. La jeune Leah Sharibu a refusé d’abandonner sa foi malgré la tentative de persuasion du reste de ses camarades enlevés. Boko Haram a donc refusé de la libérer, contrairement aux autres filles.

    Leah Sharibu a refusé d’accepter l’Islam ! Alors que même ses camarades de classe essayaient de la convaincre de faire semblant de se convertir pour être libérée.

    « Boko Haram n’a pas libéré ma fille parce que la jeune femme a refusé d’abandonner sa foi pour embrasser la religion musulmane», a déclaré la mère de Leah Sharibu.

    Le président du Nigeria, Muhammadu Buhari, a souligné sur Twitter ce qui suit :

    « Il est décourageant que l’une des filles, Leah Sharibu, reste en captivité (...) Nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour récupérer Leah en toute sécurité (...) Elle ne sera pas abandonnée. »

    Outre Leah Sharibu, des milliers de personnes sont massacrées et kidnappées par Boko Haram et les bergers musulmans en raison de leur foi. Alors que près de 50 % de la population du Nigéria est chrétienne, aucun chrétien ne devrait souffrir de persécution religieuse.

    Soutenez les chrétiens du Nigéria ! Soutenez Leah Sharibu.

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  • La vérité n'est plus ce qu'elle était...

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    De Jeanne Smits sur Réinformation TV :

    Mgr Rino Fisichella conteste la dimension « fixiste » de la vérité, de laquelle il nous faudrait avoir une « conception dynamique »

    La vérité n’est plus ce qu’elle était : une adéquation de l’intelligence avec la réalité. C’est en tout cas ce que l’on peut déduire de l’entretien accordé le 6 août au site d’information du Vatican, VaticanNews, par Mgr Fisichella, président du Conseil pontifical pour la nouvelle évangélisation. Une interview de grande importance dans le contexte actuel, puisque on le considère comme un bras droit du pape et qu’au nom de sa tâche d’évangélisation du monde moderne, il confirme la dérive relativiste dans la présentation actuelle de la doctrine catholique. Il assure dans l’entretien qu’« Il n’y a aucun fondement à la contestation du magistère du pape François à la lumière du magistère antérieur », s’en prenant durement à ceux qui s’appuient selon lui à tort sur Veritatis splendor pour ce faire. Il conteste carrément la « dimension fixiste de la vérité » à laquelle ces personnes critiquant le pape adhèrent, alors qu’il faudrait en avoir une « conception dynamique ».

    L’entretien a été accordé à l’occasion des 25 ans de l’encyclique Veritatis splendor. L’archevêque, chargé comme on l’a dit de promouvoir la « nouvelle évangélisation », y semble relativiser l’importance de ce texte de Jean-Paul II dont on attribue l’architecture intellectuelle au cardinal Ratzinger, son futur successeur, en soulignant que l’encyclique « présentait les points fermes (…), les points fondamentaux qui restent comme des rappels pour la doctrine chrétienne », « dans un contexte culturel transformé, très déterminé par la sécularisation et les conséquences d’un fort relativisme philosophique ».

    Mgr Rino Fisichella réinvente la vérité

    Le choix de l’imparfait, la formulation elle-même semblent désigner le côté en quelque sorte opportuniste, voire dépassé de cette encyclique, marquée par son contexte et dont la nécessité aurait été dictée par des circonstances particulières. Attention : ces mots sont bien ceux de Mgr Fisichella, contrairement à ce que l’on peut lire sur la version française de l’entretien publiée par Vatican News, qui les attribue au journaliste Amedeo Lomonaco. La version italienne les attribue correctement à l’archevêque mais fait disparaître l’usage de l’imparfait. On peut vérifier tout cela ici.

    En réalité, c’est tout l’ensemble de l’entretien qui laisse comprendre le parti pris de Fisichella, au nom de sa fidélité au pape François, en faveur d’une vérité qui ne serait que partiellement immuable, et capable au moins pour partie d’évoluer, comme on parle de la théorie de l’évolution. D’où le choix du mot « fixiste », habituellement utilisé pour dénigrer ceux qui ne croient pas en cette théorie.

    C’est ainsi qu’il dit : « Avant toute chose, quand nous parlons de la vérité, nous devons toujours en avoir une conception dynamique. La vérité n’est pas une dimension fixiste. La vérité, pour les chrétiens, est avant tout cette Parole vive que le Seigneur nous a laissée », une « rencontre personnelle » où la vérité ouvre toujours plus à la découverte du mystère révélé, dit-il. Les choses se corsent lorsqu’il précise : « II y a quelques points fondamentaux qui restent comme des pierres miliaires dans l’enseignement dogmatique et moral de l’Eglise. Ce sont des éléments qui demeurent dans leur immutabilité. » Il en tire l’idée que le principe, « la norme immuable qui se fonde sur la vérité de l’Evangile », toujours sujet au travail et à l’interprétation des théologiens, « doit toujours être ouvert à la découverte de la vérité de la parole de Dieu » comme si celle-ci s’en distinguait de quelque manière.

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  • Une première mondiale : deux enfants de 9 et 11 ans ont été euthanasiés en Belgique

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    De Jeanne Smits sur RéinformationTV :

    Premières euthanasies d’enfants en Belgique

    La presse internationale s’est saisie d’une information qui circule déjà depuis plusieurs semaines en Belgique : deux enfants âgés de neuf et de 11 ans sont présentés comme les « bénéficiaires » les plus jeunes au monde de l’euthanasie. Cela s’est passé en Belgique, où l’euthanasie des mineurs a été légalisée en 2014, sans limite d’âge. La présentation de cette nouvelle ne tient pas compte d’une réalité hélas plus large, puisque le « laisser mourir » – l’euthanasie lente – des nouveau-nés et des bébés jugés en trop mauvais état pour pouvoir « vivre dignement » s’installe de plus en plus dans les mœurs dans de nombreux pays.

    Mais en Belgique, ce qui fait la différence, c’est la possibilité d’administrer une piqûre létale aux mineurs qui ne supportent plus les souffrances occasionnée par une maladie grave. Selon la commission de suivi des euthanasies en Belgique, la CFCEE, trois mineurs ont obtenu une telle mise à mort au cours des années 2016 et 2017 : un jeune de 17 ans souffrant de dystrophie musculaire, et donc cet enfant de neuf ans atteint d’une tumeur cérébrale et cet autre, 11 ans, victime de fibrose cystique.

    Deux euthanasies d’enfants Belgique en 2016 et 2017

    Aux Pays-Bas, l’euthanasie des mineurs n’est envisagée qu’à partir de 12 ans, avec une autorisation écrite des parents jusqu’à 16 ans. En Belgique, les parents doivent exprimer leur accord par écrit pour tout mineur demandant l’euthanasie.

    Pour les deux enfants belges concernés, les médecins ont établi des rapports très détaillés où l’on peut lire notamment qu’ils étaient en « phase terminale » de leur maladie et que leur dossier a été soumis à un grand nombre de médecins et de soignants, au-delà des exigences habituelles de la loi. La commission d’évaluation des euthanasies les a jugés conformes.

    Il faut dire que le président de la commission d’évaluation, Wim Distelmans, est lui-même un médecin spécialiste d’éthique et de la fin de vie très favorable à l’euthanasie, et a participé à de nombreux cas jugés limites ou transgressifs même à l’aune de la loi belge, extrêmement libérale. « Il n’y a pas d’âge pour souffrir », a-t-il déclaré, ajoutant que de toute manière, l’euthanasie d’enfants resterait toujours « très exceptionnelle ». « N’y aurait-il eu qu’une euthanasie de jeunes, la loi aurait fait la preuve de sa grande utilité » a-t-il jugé.

    Le vice-président de la commission, le Dr Luc Proot de Bruges, a été tout à fait ravi lui aussi de la modification législative. « Tant mieux qu’il n’y ait pas de limite d’âge chez nous », a-t-il déclaré. « Les pédopsychiatres ont pu établir pour les trois quarts que ces mineurs étaient fortement capables d’exprimer leur volonté et qu’ils savaient très bien où ils en étaient », assure-t-il. On n’en saura pas davantage, par respect de la vie privée des intéressés.

    Des enfants euthanasiés à 9 et 11 ans : une première mondiale

    La presse belge n’émet pas le moindre jugement négatif. C’est notamment dans la presse britannique que l’on rappelle les déclarations de 162 pédiatres belges déclarant au moment de l’adoption de la loi : « Aujourd’hui, nous sommes capables de contrôler parfaitement la douleur physique, l’étouffement ou l’anxiété à l’approche de la mort. » Le pédiatre oncologue Stefaan Van Gool ajoutait : « Il n’existe en réalité aucun outil objectif qui vous permette réellement de dire : “Cet enfant a entière compétence et capacité pour donner son consentement informé en pleine connaissance de cause.” »

    L’affaire des euthanasies d’enfants est de fait utilisée dans la presse belge pour promouvoir la cause de l’euthanasie qui devient de plus en plus banale et acceptée par la population. En 2016 et 2017, pas moins de 4.337 personnes ont officiellement obtenu une euthanasie (il s’agit des euthanasies déclarées), dont la plupart souffrant de cancer.

    Mais les victimes comprennent aussi 710 personnes, pour la plupart âgées, souffrant d’affections telles la cécité ou l’incontinence. 70 personnes ont « choisi » de mourir pour cause de souffrances psychiatriques « insupportables ». Et l’on compte 19 jeunes de 18 à 29 ans qui ont obtenu l’euthanasie au cours de cette période. Les règles sont appliquées de manière de plus en plus laxiste : l’an dernier, le neurologue Ludo Vanopdenbosch a démissionné de la CFCEE pour manifester son opposition à l’approbation de la commission d’une euthanasie sur une patiente démente qui n’avait pas donné son consentement. Et un nombre croissant de médecins s’insurge contre l’euthanasie des malades psychiatriques.

     
  • Argentine : l'IVG recalé par le Sénat

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    Argentine : le Sénat s'est prononcé sur la légalisation de l’avortement (d'après aleteia.org)

    Après avoir passé de justesse le cap de l'assemblée en juin dernier, une loi autorisant l'avortement en Argentine vient d'être refusée par le sénat argentin.

    Après l’Irlande, l’Argentine allait-elle légaliser l'avortement ? Le Sénat argentin s'est prononcé ce 8 août sur la légalisation de l’avortement : 38 voix contre, 31 pour, 2 abstentions. Le 14 juin, le texte avait été voté à l’Assemblée à une très courte majorité (129 voix pour, 125 contre). Dans le détail, le texte autorisait l’interruption volontaire de grossesse (IVG) jusqu’à la 14e semaine de gestation. L’IVG est actuellement possible dans le pays en cas de viol ou de danger pour la vie de la mère. D’après différentes estimations, environ 500.000 avortements clandestins sont réalisés chaque année dans le pays pour 720.000 naissances. 2.700 mères-filles, âgées de 10 à 14 ans, accouchent tous les ans, estime l’Unicef.

    Dans ce pays historiquement très catholique, les sénateurs, qui représentent des régions plus excentrées et plus traditionnelles, sont réputés plus conservateurs que les députés. Ce qui expliquerait que la majorité d’entre eux se soient opposés à ce texte de loi.

    Le pape François dénonce une « culture du déchet »

    Dans une lettre apostolique destinée aux argentins, le pape François a tenu à encourager à la mobilisation contre ce projet de loi (voir ICI). Il s’était déjà exprimé sur le sujet à plusieurs reprises, dénonçant l’avortement comme une « culture du déchet » en mai, et comme un « eugénisme en gants blancs » en juin.

    Pour mémoire l’Argentine, pays d’origine du pape François, a été le premier pays d’Amérique latine à autoriser le mariage pour tous en 2010. Dès 2011, l’Argentine a également l’un des premiers pays au monde à reconnaître d’un point de vue légal l’existence d’un « troisième sexe ».

  • L'antipathie de Pie XII à l'égard du régime nazi

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  • En changeant la doctrine de la peine de mort, le pape François change-t-il la foi ?

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    La pastorale de l’Eglise face à la peine de mort (23 mn).

    1992, 1998, 2018, Catéchisme de l’Eglise Catholique, article 2267 : trois versions différentes de la pastorale de la peine de mort pour une doctrine universelle identique : « La peine de mort est toujours un mal. Tuer un homme, même criminel, est un mal. Mais l’autorité publique a le devoir de défendre la vie des citoyens. » A partir de cet exemple et de l’évolution en acte de la pastorale, comprendre la différence entre doctrine universelle et pastorale, qui sont les deux pôles de la théologie morale. 1992 : « La peine de mort est parfois un mal nécessaire, pour protéger des vies innocentes » 1998 : « La peine de mort est parfois un mal nécessaire, mais il faut tendre à le faire disparaître, grâce à des peines sûres et non sanglantes. » 2 août 2018 : « L’Église enseigne, à la lumière de l’Évangile, que la peine de mort est une mesure inadmissible qui blesse la dignité personnelle et elle s’engage de façon déterminée, en vue de son abolition partout dans le monde. Etant donné que la société actuelle dispose de systèmes de détention plus efficaces, la peine de mort n’est plus nécessaire pour protéger les personnes innocentes. »