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  • Ce qu'il nous faut : courage et conversion à tous les étages !

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  • Rome : de nouvelles déflagrations à prévoir ?

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    Lu sur le site Pro Liturgia :

    Jeudi, 13 septembre 2018. 

    Une nouvelle bombe risque d’éclater très prochainement au Vatican

    D’après le site internet « Die freie Welt », le quotidien italien « Il Fatto Quotidiano » aurait annoncé cette semaine être en possession d’une liste des noms de tous les membres du lobbie homosexuel au Vatican. 

    Cette liste serait le résultat d’un travail de recherche entrepris par une commission voulue par Benoît XVI afin de pouvoir enquêter au cas où surgirait une affaire délicate au Vatican. La commission était composée de Julian Herranz, Jozsef Tomko et Salvatore De Giorgi. 

    Le dossier concernant les noms des collaborateurs homosexuels travaillant au Vatican avait été transmis à cette commission à la veille du retrait de Benoît XVI. Il est intéressant de noter que cette liste « gay » ne comporte pas seulement les noms des personnes concernées, mais contient également des preuves de ce qu’elle avance. D’après « Il Fatto Quotidiano », elle cite les noms de prélats aussi bien que de laïcs. Le quotidien annonce qu’il publiera la liste jour après jour, par petites touches. D’autre part, le même quotidien annonce un scandale qui touchera sous peu le Cardinal Kevin Farrell (USA), nommé par François au poste de Préfet du dicastère pour les laïcs, la famille et la vie.

    A propos du cardinal Farrell, le site "Benoît-et-moi" croit pouvoir avancer de graves allégations : http://benoit-et-moi.fr/2018/actualite/une-nouvelle-bombe-en-vue.html

  • Avortement : les curieux propos de Mgr Harpigny

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    Dans l'édition du Soir de ce jour (13 septembre), les pages 2 et 3 sont réservées à Mgr Harpigny, évêque de Tournai, qui commente l'actualité concernant les abus sexuels dans l'Eglise et qui se prononce notamment en faveur d'un libre choix du célibat pour les prêtres; en outre, il dit comprendre le recours à l'avortement "dans certaines situations"  :

    « Je peux le comprendre »

    Sur la question de l’IVG, que le gouvernement entend sortir du Code pénal (en maintenant néanmoins des sanctions pénales), l’évêque se montre d’abord plus flou. Il n’a pas à commenter les choix posés par les partis « chrétiens ». Il dit s’inquiéter qu’une femme forcée d’avorter par son compagnon ne serait plus protégée comme elle l’est par le Code pénal. Nous signalons que faire avorter une personne sans son consentement resterait une infraction dans le Code pénal. « Pour le reste, avec l’évolution des mentalités, je ne sais pas vers où on va, poursuit l’évêque. L’avortement n’est quand même pas un acte banal, mais je peux le comprendre dans certaines situations. Je ne condamne pas. »

  • Du pape, l'évêque de Tournai attend des actes...

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    De la revue de presse de l'archevêché :

    Le Soir (13 septembre), pp. 2-3 :

    Mgr Harpigny : « Du pape, j’attends des actes »

    (Question du journaliste :) L’attitude de François, qui est aujourd’hui sur la sellette, est-elle assez forte pour lutter contre le cléricalisme et les abus ?

    (Réponse de Mgr Harpigny :) Il est très clair dans ses textes. En même temps, moi, j’attends des actes, des gestes. (...) J’ai assisté en 2012 à un colloque sur la pédophilie à Rome. Il y avait des évêques de tous les continents, dont plusieurs assuraient encore que ça n’existait pas chez eux. Ce qui était évidemment un mensonge ! … Il reste des régions du monde où on pense que cela n’existe pas ! Il y a encore beaucoup de travail. Je suis certain qu’il y aura d’autres scandales. » … « François a expliqué en rentrant de Dublin qu’il préférait qu’un petit groupe travaille là-dessus car les mentalités sont différentes selon les pays, etc. C’est vrai. Mais, finalement, on n’apprend pas qui est mis sur la touche, qui est écarté. On finit par se dire « Il parle, mais prend-il vraiment des mesures ? ». On disait déjà cela de Benoît XVI, puis on a appris qu’il avait mis autant de prêtres dehors. Au moment où il était pape, on ne le disait pas. On aimerait donc que des décisions soient prises et rendues publiques. Même si on sait aussi que le pape actuel est mal vu par une certaine frange de catholiques. Il faut donc le soutenir.”

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  • Le "11 septembre" de l'Eglise catholique

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    Du site aleteia.org :

    Les abus sexuels, le « 11 septembre » de l’Église catholique

    Secrétaire particulier du pape émérite Benoît XVI, Mgr Georg Gänswein a qualifié de « 11 septembre » de l’Église les abus sexuels commis par des membres du clergé sur des mineurs.

    Alors que le pape François vient d’annoncer qu’il allait convoquer du 21 au 24 février 2019 tous les présidents de conférences épiscopales du monde entier afin d’évoquer la question des abus sexuels et la protection des mineurs, Mgr Georg Gänswein, secrétaire particulier du pape émérite Benoît XVI, a déclaré que les abus sexuels commis par des membres du clergé sur des mineurs sont « le 11 septembre » de l’Église.

    L’archevêque allemand, qui intervenait lors d’un séminaire organisé par la fondation De Gasperi autour du livre Comment être chrétien dans un monde qui ne l’est plus : le pari bénédictin, a indiqué qu’avec le rapport du grand jury de Pennsylvanie mettant en cause près de 300 prêtres impliqués dans des cas d’abus sexuels sur mineurs sur une période de 70 ans, « l’Église vit son 11 septembre ». Si contrairement aux attentats aux États-Unis en 2001, « personne n’a encore attaqué l’Église avec des avions », ces faits sont une « nouvelle encore plus terrible ». Tant de victimes ont été « blessées si gravement et mortellement », a déploré le prélat.

    Pour l’Église, a expliqué Mgr Gänswein en citant des propos du pape Benoît XVI adressés aux évêques américains en avril 2008, ces abus sont un « comportement gravement immoral », qui est source d’une « immense douleur » et d’une « profonde honte ». Le secrétaire particulier de l’ancien pape a également repris les mots de ce dernier, prononcés dans l’avion de retour du Portugal en 2010 : « la plus grande persécution contre l’Église ne vient pas d’ennemis extérieurs, mais naît du péché dans l’Église ».

    Lire également cet écho plus explicite : http://benoit-et-moi.fr/2018/actualite/le-11-septembre-de-leglise.html

  • Arrêter la faim au Niger : un appel de Caritas

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    logo.svgURGENCENigerArrêtez la faim au Niger

    Chère amie, Cher ami de Caritas,

    Les mamans du Niger ont grand besoin de vous. Elles sont à bout de souffle. Epuisées par leur lutte quotidienne pour survivre au cœur du Sahel. Sans eau à portée de mains, sans revenus, sans nourriture pour les enfants. Au bord du désespoir, elles cueillent aujourd’hui les feuilles des arbres pour nourrir leur famille. 

    Pensez à Zouley et sa nièce Aïcha. Elles vivent à Kafi, un village oublié dans les environs de Zinder. « Ici, il n’y a plus rien à manger, vraiment rien », explique Zouley. « Tous les jours, les enfants souffrent de la faim. Tous les soirs, ils demandent pour avoir à manger. Qu’est-ce que je dois faire ? Je leur donne un peu d’eau et j’essaye de les calmer. Je leur dis : “Dormez maintenant, je vais chercher à manger…“ ». Et c’est ce qu’elle fait. Elle va chercher “à manger“… ou plutôt, de la nourriture pour le bétail, ces feuilles d’arbres sauvages.

    Ces femmes sont-elles seules au monde ? Heureusement, non. Car elles vous ont, vous. Vous et Caritas. 
    Vous pouvez arrêter la faim et offrir un avenir meilleur à toute une famille.

    La solution est aussi simple qu’efficace : un grand sac de cacahuètes. Riches en énergie, les cacahuètes contiennent des minéraux, des vitamines et des graisses saines. Avec 300 kilos de cacahuètes, une maman peut immédiatement produire de la pâte et de l’huile d’arachide, de quoi faire face à la faim pendant trois mois. Et en vendant une partie de sa production au marché, elle peut même tirer un trait définitif sur la pauvreté.

    Offrez un avenir meilleur à une famille nigérienne. Choisissez combien de kilos de cacahuètes vous voulez offrir à une famille dans le besoin : 100, 300 ou 600 kg ? Les sacs sont prêts à être remplis et distribués. Avec un don de 48 €, vous offrez 300 kg de cacahuètes, soit la quantité idéale pour qu’une mère puisse commencer à fabriquer l’huile et la pâte de cacahuète. Et de quoi manger pendant 3 mois !

    Merci pour votre aide,

    François Cornet
    Directeur, Caritas International

    Directeur, Caritas International


    > J’arrête la faim au niger avec un don en ligne

    ou sur le compte de Caritas BE 88 0000 0000 4141
    avec la communication "
    5936 FAIM".

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  • Ne tournons pas le dos à l'Eglise !

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    De Famille Chrétienne (Antoine Pasquier) relayé sur le site "Le petit Placide" :

    dom Jean Pateau père abbé de Fontgombault " Ne tournons pas le dos à l'Église »

    Publié le 11 Septembre 2018

    Déboussolés par les dernières affaires d’abus sexuels, des fidèles expriment tout haut leur sentiment de honte et de sidération. Certains sont même tentés de tourner le dos à l’Eglise. Est-ce la bonne attitude à adopter en temps de crise ? Comment faire face à la situation en tant que fidèle ? Eléments de réponse avec Dom Jean Pateau, père-abbé de l’abbaye de Fongombault.

    Antoine Pasquier : La tentation est grande chez certains de quitter l’Eglise après les dernières révélations d’actes pédophiles et le silence de ses responsables. Comment les fidèles peuvent-ils traverser spirituellement cette épreuve ?

    Dom J. Pateau : D’abord, comme le répète souvent le Pape François, il ne s’agit pas de regarder l’Église du balcon, ou encore comme un bien de consommation qu’on prend ou qu’on laisse. Non, il n’en va pas ainsi : nous sommes l’Église. L’Église est sainte et pure en elle-même, mais elle est constituée de pécheurs dans ses membres. Il ne s’agit donc pas de tourner le dos à l’Église, mais de tourner le dos, de dire « non », aux péchés, commis parfois par des membres éminents de l’Église, abus sur mineurs, homosexualité active... Comment ceux qui devaient conduire leurs frères au Christ ont-ils pu se détourner du Christ au point de profiter des brebis confiées à leur garde ? Comment le silence, l’inaction, ont-t-il pu être gardés en face de souffrances intolérables ?

    Quand de telles affaires viennent à la lumière, la première pensée des fidèles doit aller aux victimes. La souffrance doit aussi réveiller le cœur des croyants à la vue de l’image défigurée de l’Église proposée au monde. Qu’est devenu le resplendissement de son visage illuminé par le Christ, Lumen gentiumLumière des peuples ? Nous devons tant à l’Église. L’aimer, c’est souffrir avec elle et pour elle, parfois par la faute de ses propres membres.

    Enfin, ces événements éprouvent la qualité de notre foi et invitent à l’approfondir. Le Christ demeure la tête de ce corps qu’est l’Église. Purifions une vision trop humaine de l’Église, parfois aussi utilitariste, et recentrons-nous sur le Christ. Il est paradoxal de constater qu’alors que le Concile Vatican II a proposé aux chrétiens un riche enseignement sur l’Église, celle-ci semble moins aimée.

    AP : Dans son histoire, l’Église a-t-elle connu pareille crise ?

    Dom J.P. : Au risque de choquer, mais considérant son histoire, je dirai que le régime habituel du chemin de l’Église sur la terre, c’est la crise ! Elle va de crise en crise. Le Seigneur l’a vécu lui aussi. Devant ses apôtres rassemblés, il annonce à Pierre que celui-ci va le renier trois fois. Pierre se récuse. Il est sûr de lui : « Même si je dois mourir avec toi, je ne te renierai pas. » (Mt 26,35) Et Pierre renie. Voilà le témoignage de celui que le Seigneur a choisi comme chef des apôtres ! Et puis, il y a le Vendredi-Saint, la débandade générale : les disciples abandonnent leur maître. Tel est l’exemple de la fidélité humaine. Les trois convoitises sont à l’œuvre aussi dans l’Église : « la convoitise de la chair, la convoitise des yeux et l’orgueil de la richesse. » (1 Jn 2,16)

    AP : Comment l’Eglise s’est-elle relevée de ces différentes crises?

    Dom J.P. : Comparons Pierre et Judas. Celui qui a vendu son maître, pris de remords, va rendre l’argent de son forfait. Il espère en quelque sorte réparer par lui-même le mal commis. Seul, il ne s’en sort pas et se pend. Rapportant le reniement de Pierre, saint Luc se borne à dire : « Le Seigneur se retournant posa son regard sur Pierre. Alors Pierre se souvint… Il sortit et, dehors, pleura amèrement. » (Lc 22,61-62) On relève la délicatesse de Jésus. Son regard révèle mais ne condamne pas. Les larmes de l’apôtre tirent hors d’un cœur désormais purifié les scories d’un amour propre effondré. Il doit en aller de même pour tout homme. Pour se relever, il doit accueillir le regard purifiant du Christ sur sa vie, reconnaître et pleurer ses fautes et faire pénitence.

    Aussi la situation actuelle, il faut le réaffirmer fortement, doit-elle être reçue comme une invitation à se recentrer sur le Christ, à se convertir. Pour les pasteurs, Benoît XVI résumait ainsi leur vocation : un « humble serviteur dans la vigne du Seigneur. » Humilité et volonté de servir sont les conditions premières pour éviter les crises et éventuellement les résoudre.

    AP : L’ampleur du scandale est telle qu’on se demande s’il ne s’agit pas d’une manœuvre du Diable. Est-ce trop simpliste de raisonner ainsi ?

    Dom J.P. : Que le Diable soit à la manœuvre, cela ne fait pas de doute. Tout ce qui est mauvais est fomenté ou au moins favorisé par lui. L’ampleur du scandale est le résultat de ses séductions et de ses intrigues. Mais ce qui est tout aussi certain, c’est que tout ce qui se passe est permis par Dieu en vue d’un plus grand bien. Il est tentant de faire un parallèle avec l’année du sacerdoce promulguée par Benoît XVI en 2009-2010 où apparaissent les premières révélations des scandales sexuels causés par des prêtres : de même, la crise actuelle arrive quelques mois après que le Pape François a demandé que Marie soit fêtée dans l’Église universelle comme Mère de l’Église. Une vraie mère telle que l’est Marie travaille à la purification de ses enfants. Aussi est-il plus important de considérer l’œuvre de Dieu que celle du Diable : Dieu est à l’œuvre dans cette purification, d’autant plus urgente qu’approche le synode pour les jeunes.

    AP : Dans sa lettre au peuple de Dieu, le pape François invite les fidèles à avoir recours à la prière et au jeûne. Comment ces armes spirituelles peuvent-elles nous aider à lutter contre les abus ?

    Dom J.P.: D’abord, le Saint-Père, en rappelant la nécessité de la prière et du jeûne comme moyen pour mettre en fuite les démons les plus rebelles, ne fait que reprendre l’enseignement du Seigneur (Mt 17,21 ; Mc 9,29). La prière s’adresse au Seigneur qui est tout-puissant. Elle lui demande de guérir les cœurs de ceux qui ont été abîmés par la faute des gens d’Église, de les restaurer aussi dans l’amour de Dieu, dans l’amour de l’Église, dans l’amour du prochain et dans l’amour d’eux-mêmes. La pénitence, qui n’est plus vraiment à l’ordre du jour même dans l’Église, au sein d’une société marquée par la quête du plaisir, est le moyen de contrebalancer, par un renoncement volontaire, un excès dans l’usage des biens de la terre. La prière et la pénitence contribuent aussi puissamment à faire évoluer le regard que porte l’homme sur la création. Elle n’est pas sa propriété mais le lieu d’un chemin pour aller vers Dieu.

    AP : Prier et jeûner, est-ce suffisant ?

    Dom J.P. : Ce regard renouvelé sur le monde, et par là-même sur la société, ne sera pas sans conséquence concrète. Dans le prolongement de la prière et du jeûne, il faut que l’Église mette en place les moyens de dépister les prédateurs, de les écarter de l’apostolat et des charges de gouvernement. Il faut aussi qu’elle enseigne de façon concrète à ses séminaristes et à ses prêtres les moyens d’affronter un monde perverti et qui conduit à la perversion. Les prêtres qui ont fauté sont d’abord des hommes, membres d’une société.

    L’Église, à travers l’épreuve qu’elle vit, ne recevrait-elle pas le devoir d’interpeller la société sur ses incohérences ? Comment promouvoir une liberté sexuelle quasiment sans borne, comment imposer à tous la drogue des images provocantes dans les médias et sur les murs… et s’étonner ensuite que certains tombent ? Ces événements douloureux, qui ne touchent pas uniquement l’Église, soulignent la grave responsabilité dans l’éducation à un exercice responsable de la liberté. Construire une épave, c’est se préparer de nombreux naufrages… Au contraire, l’exemple de parents chrétiens, de familles unies, sont autant de témoignages pour des enfants. Inviter les parents à passer du temps avec leurs enfants, à les écouter, est aussi un moyen de prévenir les situations d’abus.

    AP : Un grand nombre de catholiques appellent à une purification de l’Église. Mais cette purification passe-t-elle uniquement par des réformes institutionnelles ?

    Dom J.P. : Non, la réforme de l’Église ne passe pas d’abord par les réformes institutionnelles, mais premièrement par la réforme des cœurs.Les événements que nous vivons incitent chacun à ré-entendre la question de Jésus à Pierre : « Simon, fils de Jean m’aimes-tu vraiment ? » (Jn 21,15) et à tirer les conséquences de la réponse qu’il apportera.

    C’est dans ce face à face avec le Christ que le pasteur trouvera la force quotidienne d’accomplir sa mission dans la vérité et la fidélité. Et alors il pourra penser à réformer des institutions qui, elles, n’ont pas les promesses de la vie éternelle. Enfin un mot pour conclure : ESPÉRANCE ; confiance aussi en Marie, Mère de l’Église.

    famille chrétienne

  • "Nous ne sommes pas là pour retirer des vies" : une déclaration du président du syndicat français des gynécologues qui fait grand bruit

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    LE PRÉSIDENT DU SYNDICAT DES GYNÉCOLOGUES : « NOUS NE SOMMES PAS LÀ POUR RETIRER DES VIES »

     de genethique.org

    « Moi je fais un métier avec mes tripes. Je me lève à n'importe quelle heure la nuit. Je fais des opérations très difficiles avec mes tripes, donc aux choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus. Nous nous ne sommes pas là pour retirer des vies ».

    Alors que la journaliste lui répond que « les femmes en général ne considèrent pas qu'avoir un embryon dans le ventre, c'est une vie », il reprend : « C'est (leur) opinion. Moi en tant que médecin, je ne suis pas forcé d'avoir (leur) opinion. Et si je ne l'ai pas, la loi me protège, et ma conscience aussi ».

    Source: Huffington Post (12/09/2018)

    « Nous ne sommes pas là pour retirer des vies. »

    Le docteur Bertrand De Rochambeau est président du syndicat des gynécologues et il refuse de pratiquer des IVG. Il a accepté de répondre à @valentineoberti.#Quotidien

  • Un message des évêques du Conseil permanent adressé au peuple de Dieu qui est en France

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    Du site de l'Eglise catholique de France :

    Message des évêques du Conseil permanent adressé au peuple de Dieu qui est en France

    Dans la suite du message du pape François adressé à tous les catholiques le 20 août dernier, les évêques réunis pour le premier Conseil Permanent de rentrée ce 12 septembre adressent un message au peuple de Dieu qui est France.

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    Depuis plusieurs mois maintenant, notre Eglise est durement mise à l’épreuve.

    Laïcs, clercs, consacrés, nous sommes profondément affectés par les révélations d’abus qui se font jour à travers le monde et dans notre pays. Face à la souffrance imprescriptible des victimes et de leurs proches, nous sommes tristes et honteux.

    Notre pensée se tourne d’abord vers ceux à qui on a volé leur enfance, dont la vie a été marquée à tout jamais par des actes atroces.

    Croyants et incroyants peuvent constater que les actes de quelques-uns rejaillissent sur toute l’Eglise, qu’il s’agisse d’actes criminels ou de silences coupables.

    Tous, nous subissons ce soupçon qui porte sur l’ensemble de l’Eglise et des prêtres.

    Dans ce désarroi partagé, nous affirmons à la fois que notre lutte contre tout abus doit se poursuivre sans relâche et que notre estime et notre affection pour les prêtres de notre Eglise restent entières. Nous, évêques, voulons redire notre soutien aux prêtres de nos diocèses et appeler tous les fidèles à leur manifester leur confiance.

    Le pape François a adressé le 20 août dernier une lettre à tous les catholiques du monde. Il y engage à une « participation active de toutes les composantes du peuple de Dieu » pour enrayer le fléau de la pédophilie. Nous faisant l’écho de cette parole, nous invitons toutes les communautés, tous les fidèles à lire attentivement cette lettre, à l’étudier avec sérieux, à voir comment la mettre en œuvre. Nous appelons chaque baptisé, quelle que soit sa responsabilité dans l’Eglise, à s’engager « dans la transformation ecclésiale et sociale dont nous avons tant besoin ». C’est par l’engagement et la vigilance de chacun que nous parviendrons à vaincre cette calamité des abus dans l’Eglise.

    En France, l’Eglise s’est engagée avec une grande détermination dans cette lutte contre les abus et notamment contre la pédophilie. Avec humilité, nous reconnaissons que ce combat est toujours à intensifier, qu’il nécessite une attention sans faille et une conversion permanente des mentalités. La souffrance des personnes victimes d’abus s’impose aujourd’hui comme la première des conséquences à prendre en compte face à ce fléau. Nous affirmons avec force que l’écoute de l’histoire des victimes nous a profondément bouleversés et transformés.  Nous sommes persuadés que leur écoute et le travail accompli avec elles nous aideront à mener ce combat contre la pédophilie et à trouver des voies toujours nouvelles de prévention, notamment par la formation des différents acteurs auprès des jeunes. C’est bien dans cet esprit que, lors de notre prochaine assemblée plénière à Lourdes, nous souhaitons accueillir et écouter des personnes victimes.

    La crise que traverse l’Eglise catholique aujourd’hui, le profond désarroi dans lequel sont plongés beaucoup de fidèles et de clercs sont une invitation à travailler à la juste place de chacun. A la suite de l’appel du Pape maintes fois exprimé, nous invitons à travailler cette question de l’autorité partout où elle se pose dans l’Eglise. C’est ensemble – dans un souci de communion véritable – qu’il nous faut veiller à ce que tous exercent pleinement leur responsabilité.

    Dans ces épreuves qui nous atteignent, nous évêques, avec force et humilité nous en appelons à la foi des uns et des autres. C’est le Christ qui est notre Roc. Il nous a promis qu’il ne nous ferait jamais défaut. Nous vous lançons cet appel : « Soyez toujours prêts à rendre compte de l’espérance qui est en vous » (1P 3,16)

    Télécharger la déclaration en PDF

    Le Conseil permanent de la Conférence des évêques de France
    Mgr Georges PONTIER, Archevêque de Marseille, président de la CEF
    Mgr Pierre-Marie CARRÉ, Archevêque de Montpellier, vice-président de la CEF
    Mgr Pascal DELANNOY, Évêque de Saint-Denis, vice-président de la CEF
    Mgr Michel AUPETIT, Archevêque de Paris
    Mgr Jean-Pierre BATUT, Évêque de Blois
    Mgr François FONLUPT, Évêque de Rodez
    Mgr Stanislas LALANNE, Évêque de Pontoise
    Mgr Philippe MOUSSET, Évêque de Périgueux
    Mgr Benoît RIVIÈRE, Évêque d’Autun
    Mgr Pascal WINTZER, Archevêque de Poitiers

  • Abus sexuels : les présidents des conférences épiscopales du monde convoqués à Rome au mois de février 2019

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    Du site de l'hebdomadaire Famille Chrétienne :

    Abus sexuels : le pape François convoque les présidents des conférences épiscopales du monde en février 2019

    12/09/2018

    Le pape va "convoquer" du 21 au 24 février 2019 tous les présidents des conférences épiscopales du monde entier sur le thème de la "protection des mineurs", a annoncé un communiqué du Conseil des cardinaux (C9) le 12 septembre 2018.

    Durant sa 26e session de travail, du 10 au 12 septembre, le C9 a "amplement réfléchi" avec le Souverain pontife sur les questions liées aux abus sexuels. "Ayant entendu" le C9, le chef de l’Eglise catholique a ainsi décidé de réunir au Vatican l’ensemble des présidents des conférences épiscopales du monde entier. Les conférences épiscopales sont généralement organisées au niveau national, mais des conférences régionales existent aussi.

    Cette convocation est inédite : l’ensemble des présidents des conférences épiscopales sont habituellement réunis lors des assemblées générales extraordinaires du synode. Depuis le concile Vatican II, seules trois de ces assemblées ont eu lieu : en 1969, 1985 et 2014. Lors de cette réunion de février 2019, il ne devrait toutefois pas s’agir d’une telle assemblée générale extraordinaire, car celle-ci comporte aussi d’autres membres comme les patriarches et archevêques majeurs.

    Après la révélation des nouveaux scandales tant sur des abus sexuels commis par des membres du clergé que par leur gestion par les évêques, plusieurs voix avaient déjà appelé à une réunion exceptionnelle sur le sujet. Début septembre, le cardinal Charles Chaput, archevêque de Philadelphie (Etats-Unis), avait ainsi annoncé avoir écrit au pape pour lui demander d’annuler le synode sur les jeunes et de préparer à la place un synode "sur la vie des évêques".

    Un peu plus tôt, le 22 août, Mgr Philip Ega, évêque de Portsmouth (Royaume-Uni), avait adressé une lettre ouverte au successeur de Pierre lui demandant lui de convoquer un "synode extraordinaire sur la vie et le ministère du clergé". Selon lui, les abus sexuels sont un "phénomène mondial au sein de l’Eglise" qui doit donc trouver une réponse.

    Le 13 septembre, le pape François doit déjà aborder la problématique des abus sexuels avec la direction de la Conférence des évêques américains. Le cardinal Sean O’Malley, président de la Commission pontifical pour la protection des mineurs, sera aussi présent lors de cette rencontre.

  • Le successeur de Mgr McCarrick, Mgr Wuerl va rencontrer le pape en vue de sa renonciation

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    D'Andrea Tornielli sur Vatican Insider (notre traduction) :

    Le cardinal Wuerl écrit aux prêtres: je vais chez le pape pour discuter de ma renonciation

    Le cardinal archevêque de Washington, 77 ans, est au centre de la controverse après la publication du rapport sur les abus en Pennsylvanie et le dossier Viganò

    Publié le 12/09/2018

    Lors de sa rencontre avec le pape François ces derniers jours, il avait été invité à discuter franchement de la situation avec ses prêtres. Maintenant, le cardinal Donald Wuerl, archevêque de Washington (78 ans en novembre prochain), a de nouveau écrit aux prêtres de son diocèse le mardi 11 septembre, pour leur annoncer qu'il a l'intention de se rendre de nouveau à Rome dans un proche avenir pour discuter avec le pontife de l'acceptation de son renoncement.

    Wuerl, archevêque de Washington nommé par Benoît XVI en 2006, après l'acceptation de la démission du cardinal Theodore McCarrick - harceleur de séminaristes aujourd'hui lourdement sanctionné par le pape François à la suite d'une plainte fondée pour un abus sur un mineur survenu à New York au début des années soixante-dix - avait déjà présenté sa démission en novembre 2015, à 75 ans.

    Le rapport du Grand Jury de Pennsylvanie, publié à la mi-août, l'a appelé à la cause pour ne pas avoir agi adéquatement à l'encontre de certains prêtres pédophiles dans les années où il était évêque de Pittsburgh, bien qu'il soit reconnu qu'il l'avait bien fait dans d'autres cas. Le rapport expose les faits concernant 301 prêtres abuseurs et au moins un millier de victimes, les crimes ayant eu lieu sur une période de soixante-dix ans dans les diocèses de l'État nord-américain. Après sa publication, il s'est développé non seulement dans l'opinion publique, mais aussi parmi le clergé du diocèse de Washington, une longue vague l'incitant à renoncer. Wuerl figure parmi ceux qui sont également ciblés par le dossier signé par Carlo Maria Viganò, un document écrit dans lequel l'ancien nonce demande la démission du pape François. Selon Viganò, Wuerl n'a pas agi comme il aurait dû envers son prédécesseur McCarrick.

    Ces derniers jours, Wuerl a été reçu confidentiellement par le pape et l’audience n’a pas été mentionnée parmi celles qui ont été publiées. Le résultat de la rencontre a été d'inviter à un discernement commun avec le clergé diocésain. De retour à Washington, Wuerl a rencontré une centaine de prêtres, dont certains ont fait des interventions très critiques.

    De l'audience privée qui ne figure pas à l'ordre du jour officiel du pape publié par le bureau de presse du Vatican, le cardinal a donné des nouvelles lors de la rencontre avec les prêtres durant laquelle il a confié avoir demandé des conseils au pape au sujet de son avenir.

    Hier, dans une nouvelle lettre au clergé, le cardinal américain annonce un nouveau voyage à Rome pour discuter avec le pape de sa renonciation imminente. « Lundi 3 septembre, avant notre rendez-vous annuel pour la fête du Travail, nous avons eu l'occasion de prier ensemble et, comme demandé par notre Saint-Père François, de discerner ce que serait pour moi la meilleure décision à prendre alors que nous faisions face à de nouvelles révélations sur l’ampleur de l’horreur des exactions commises par des clercs sur des mineurs et des défaillances des évêques dans leur surveillance ».

    « Le problème - continue Wuerl - est de savoir comment ouvrir efficacement un chemin vers un nouveau stade de guérison pour les survivants qui ont tant souffert, et pour les fidèles qui nous sont confiés et qui ont également été blessés par la honte de ces actions terribles, et qui ont des doutes quant à la capacité de leur évêque à gérer correctement la situation ".

    «Il est clair que ma décision - dès maintenant plutôt que plus tard - est un aspect essentiel pour cette Église diocésaine que nous aimons tous pour aller de l'avant. En tant que fruit de notre discernement, j'ai l'intention d'aller bientôt à Rome pour rencontrer notre Saint-Père à propos de la renonciation que j'ai présentée il y a près de trois ans, le 12 novembre 2015 ».

  • Scandales sexuels : les cardinaux DiNardo et O'Malley seront reçus par le pape jeudi (13 septembre)

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    D'Anita Bourdin sur le site zenit.org, cette information qui devrait apaiser les inquiétudes de Mario Tosatti dont nous avons reproduit l'analyse hier (11 septembre) :

    Etats-Unis : le pape François reçoit les card. DiNardo et O’Malley jeudi prochain

    Mobilisation pour la protection des mineurs

    Le pape François recevra au Vatican les cardinaux DiNardo et O’Malley jeudi 13 septembre 2018, annonce le directeur de la Salle de presse du Saint-Siège Greg Burke, dans un communiqué en italien publié ce 11 septembre vers 19h45.

    Une rencontre qui s’inscrit dans la mobilisation pour la protection des mineurs telle que réaffirmée cette semaine encore par la Commission pontificale et par le cardinal O’Malley. Il est vraisemblable qu’il y sera également question des accusations lancées le 25 août dernier par l’ancien nonce à Washington, Mgr Carlo Maria Vigano.

    « En réponse aux questions des journalistes sur la rencontre du Saint-Père François avec la présidence de la Conférence épiscopale des États-Unis, le directeur de la salle de presse du Saint-Siège, Greg Burke, confirme que: « Jeudi 13 septembre 2018, le Saint-Père recevra dans le palais apostolique Son Éminence le Cardinal Daniel DiNardo, Archevêque de Galveston-Houston, Président de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis d’Amérique, accompagné de son Éminence le Cardinal Seán Patrick O’Malley, Archevêque de Boston, président de la Commission pontificale pour la protection des mineurs. Seront avec eux Mgr José Horacio Gómez, archevêque de Los Angeles, vice-président de la même conférence épiscopale; et Mgr Brian Bransfield, secrétaire général. L’audience aura lieu à midi ». »

    Lire également : http://www.lalibre.be/dernieres-depeches/afp/le-pape-en-mode-demineur-recoit-la-conference-episcopale-americaine-5b99d281cd704df8b497a599