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  • L'Administration Trump reconnaît le génocide des chrétiens d'Orient

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    Lu ICI :

    L’administration Trump reconnait le génocide des chrétiens d’Orient

    Le président des Etats-Unis a solennellement signé le 11 décembre 2018 la loi qualifiant de « génocide » les crimes perpétrés au cours de ces dernières années par les groupes islamistes contre les chrétiens d’Irak et de Syrie.

    Le texte ratifié par Donald Trump est intitulé Iraq and Syria Genocide Relief and Accountability Act of 2018. Il engage l’administration américaine à fournir une assistance humanitaire aux communautés victimes des persécutions en Irak et en Syrie, et à poursuivre les responsables de telles exactions.

    Lors de la signature dans le Bureau ovale, plusieurs personnalités étaient présentes aux côtés du chef de l’Etat américain : l’archevêque chaldéen d’Erbil, Mgr Bashar Warda, le supérieur des Chevaliers de Colomb, Carl Anderson, l’ambassadrice des Etats-Unis près le Saint-Siège, Callista Gingrich, et Mgr Timothy Broglio, archevêque ordinaire militaire pour les Etats-Unis d’Amérique.

    La Chambre des représentants avait déjà, le 27 septembre dernier, approuvé à l’unanimité le projet de loi qui avait auparavant reçu un même soutien de la part du Sénat.

    Dorénavant, comme le commande la Constitution américaine, le Président est tenu d’évaluer « toutes les mesures qui peuvent être prises afin que les auteurs présumés de génocide soient traduits devant la justice pour répondre de leurs crimes, devant un tribunal compétent ».

  • Les églises protestantes suisses confrontées à une perte constante des fidèles

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    Lu sur le site RTS-Info (on observera qu'en Suisse, le déclin des églises protestantes s'est accéléré à un rythme supérieur à celui de l'Eglise catholique) :

    Endiguer la perte constante de fidèles, le défi des églises protestantes suisses

    À Genève, le Mur des Réformateurs et ses théologiens protestants: Guillaume Farel, Jean Calvin, Théodore de Bèze et John Knox.
    Endiguer la perte constante de fidèles, le défi des églises protestantes suisses 

    La Suisse compte aujourd'hui davantage de personnes se déclarant sans confession que de membres de l'Eglise réformée. La Fédération des églises protestantes vote mardi une nouvelle constitution pour lutter contre la désertion.

    En 1960, le protestantisme était la confession la plus représentée en Suisse; plus de la moitié (53%) de la population déclarait alors appartenir à l'Eglise réformée et 45% à l'Eglise catholique.

    Depuis, la part de protestants réformés a constamment décliné, pour tomber à un tiers en 2000 et à 24% (1,7 million de personnes) en 2016, soit deux fois moins qu'il y a soixante ans selon l'étude la plus récente de l'Office fédéral de la statistique.

    Dans le même temps, la part d'habitants sans confession, infime dans les années 1960, n'a fait qu'augmenter pour atteindre un quart en 2016. Depuis peu, les personnes sans confession sont donc plus nombreuses en Suisse que les protestants.

    9% de protestants à Genève

    Le protestantisme se maintient encore dans la plupart des cantons historiquement protestants comme à Berne (51%), Appenzell Rhodes-Extérieures (39%), Schaffhouse (36%), Bâle-Campagne (31%) ou encore Zurich (29%).

    Genève est une exception notable. Le berceau du calvinisme abrite une forte immigration issue de pays catholiques et seule 9% de la population s'y déclare aujourd'hui protestante.

    Les églises protestantes se modernisent

    La Fédération des Eglises protestantes de Suisse (FEPS) est remplacée par l'Eglise évangélique-réformée de Suisse (EERS). Elle a adopté mardi une nouvelle constitution qui entrera en vigueur dès 2020.

    Le caractère ecclésial sera dominant, a précisé Anne Durrer, porte-parole de la FEPS. Au centre de la nouvelle constitution se trouve l'annonce de l'Evangile de Jésus-Christ, qui est la mission de l'EERS, indique la FEPS. Ce texte se veut plus ouvert, dans le but d'attirer un public plus large. La nouvelle version indique ainsi spécifiquement que l’EERS "promeut l’égalité des sexes". Par ailleurs, cette constitution revue interdit la discrimination, notamment des homosexuels, et prévoit de s'ouvrir davantage aux églises libres.

    Il aura fallu deux ans aux délégués pour adopter ce nouvel écrit. Une route que la pasteure Claudia Haslebacher compare à "une course de montagne". Les crises ont obligé les délégués à chercher des solutions acceptables et à faire reculer les intérêts particuliers devant la recherche d'unité, peut-on lire dans le communiqué.

    Un premier synode de l'Eglise évangélique-réformée de Suisse aura lieu en Valais en 2020.

  • La recherche du pouvoir à tout prix porte à des abus et à des injustices

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    D'Anne Kurian sur zenit.org :

    Journée de la paix 2019 : « La bonne politique est au service de la paix »

    Message du pape François (Texte intégral)

    « Nous en sommes certains : la bonne politique est au service de la paix », écrit le pape François dans son message pour la 52e Journée mondiale de la paix, qui sera célébrée le 1er janvier 2019 : « elle respecte et promeut les droits humains fondamentaux, qui sont aussi des devoirs réciproques ».

    Dans ce message publié le 18 décembre 2018, le pape dénonce les vices de la vie politique qui sont « la honte de la vie publique et mettent en danger la paix sociale » : la corruption, la négation du droit, le non-respect des règles communautaires, l’enrichissement illégal, la justification du pouvoir par la force ou par le prétexte arbitraire de la ‘‘raison d’État’’, la tendance à s’accrocher au pouvoir, la xénophobie et le racisme, le refus de prendre soin de la Terre, l’exploitation illimitée des ressources naturelles en raison du profit immédiat, le mépris de ceux qui ont été contraints à l’exil.

    Le pape fustige aussi « l’escalade en termes d’intimidation et la prolifération incontrôlée des armes », « la terreur exercée sur les personnes les plus vulnérables », les discours politiques qui tendent à accuser les migrants de tous les maux et à priver les pauvres de l’espérance ».

    Au fil de son message, il invite les politiques non pas « à sauvegarder les intérêts de certains individus privilégié » mais à encourager « des jeunes talents et des vocations qui demandent à se réaliser ».

    La paix, conclut le pape dans son dernier point, « est une conversion du cœur et de l’âme ». Et de citer trois dimensions de la paix intérieure et communautaire : la paix avec soi-même ; la paix avec l’autre ; la paix avec la création.

    AK

    Message du pape François

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  • A l'occasion de Noël, aider les chrétiens de Syrie menacés de disparition

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    Dans le monde entier, l’AED consacre sa campagne de Noël aux chrétiens de Syrie

    Dans le cadre de sa campagne de Noël, la Fondation internationale Aide à l’Église en Détresse soutient les différentes communautés chrétiennes de Syrie. Les chrétiens syriens sont gravement menacés de disparition. Avant la guerre, ils constituaient environ 10% de la population, soit environ 2,5 millions de personnes. Actuellement, on estime qu’il n’en reste plus que 700.000, soit de 3 à 4% de la population, bien qu’il soit difficile de donner des chiffres exacts.

    Ce déclin est une conséquence de la catastrophe humanitaire causée par la guerre civile sanglante et aggravée par la persécution ouverte effectuée par des groupes extrémistes tels que l’État Islamique (Daesh) et Al-Qaïda.

    L’Aide à l’Église en Détresse souhaite financer, à hauteur de 15 millions d’euros, des projets d’urgence, de reconstruction et d’assistance pastorale, destinés en particulier aux jeunes et aux enfants :

    1) aide d’urgence : nourriture, médicaments, produits d’hygiène, aides au paiement des loyers et de l’électricité pour les familles déplacées,

    2) reconstruction : de maisons particulières des familles chrétiennes revenues dans leurs lieux d’origine, et de structures communales, dont des églises et monastères.

    3) assistance pastorale : aide à la subsistance pour les prêtres et religieuses, programmes de formation et de prise en charge spirituelle ainsi que d’accompagnement post-traumatique.

    4) des bourses d’étude et du matériel scolaire sont prévus pour les enfants et les adolescents, ainsi que du lait maternisé pour les bébés et enfants de moins de trois ans et un lot de cadeaux de Noël pour plus de 15.000 enfants.

    Par Maria Lozano

    Ensemble, avec vous, nous aidons ceux qui sont dans le besoin. Grâce à vous, l’Aide à l’Église en Détresse apporte un soutien aux fidèles partout où ils sont persécutés, opprimés ou en détresse, à travers des informations, des prières et des actions.

    Vous pouvez nous soutenir par :

    • un don pour un projet pastoral au numéro de compte :

    - Belgique : IBAN : BE25 1960 0933 4182 et BIC : CREGBEBB (Aide à l’Église en Détresse a.s.b.l. – sans attestation fiscale). En vertu de la loi Belge, les projets pastoraux ne sont pas admissibles à l’octroi d’une attestation fiscale.

    - Luxembourg : IBAN : LU66 1111 0261 9404 0000 et BIC : CCPLLULL

    • un don pour un projet social au numéro de compte IBAN : BE72 1960 1357 6116 et BIC : CREGBEBB (Aide et Espoir a.s.b.l. – avec attestation fiscale à partir de € 40,00). Ceux qui, au cours de l’année, ont fait un don de € 40,00 ou plus pour un projet social, reçoivent automatiquement une attestation fiscale l’année qui suit.

    Merci pour votre soutien !

  • Ce qu'il convient de faire de nos églises désertées...

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    De Cyprien Viet sur Vatican News :

    Que faire des églises désaffectées?

    Le Conseil pontifical de la Culture a publié lundi une document sur l’utilisation des églises ayant été “dé-consacrées”, un phénomène qui concerne particulièrement l’Europe.

    Ce document est le fruit d’un colloque organisé au Vatican les 29 et 30 novembre derniers, et intitulé “Dieu n’habite plus ici”. Tout en prenant acte de cette réalité, l’enjeu est d’éviter la dispersion du patrimoine religieux, historique et artistique, et surtout d’empêcher d’éventuelles dérives dans la nouvelle affectation de ces bâtiments pour certaines activités profanes.

    Des lignes directrices sont détaillées sur 14 pages, permettant une mise à jour d’un document élaboré en 1987 par la Commission pontificale d’Art sacré : la “Charte sur la destination d’usage des anciens édifices ecclésiastiques”. Alors que ce premier document était surtout destiné à l’Italie, il s’agit cette fois de répondre à des problématiques soulevées par les Églises d’Europe, du Canada, des États-Unis et Australie, où les diocèses font souvent face à un patrimoine surdimensionné par rapport à la vie concrète des communautés.

    «Les nombreux changements qui marquent nos sociétés et nos cultures, peut-on lire dans l’introduction à ce document, lancent donc des défis aussi pour la façon de percevoir, valoriser et gérer le patrimoine culturel et surtout les espaces de culte en excès de la part de l’Église», est-il indiqué dans l’introduction de ce document.

    La nouvelle affectation doit avoir une finalité bien définie

    Différentes recommandations sont formulées, notamment le fait que toute décision de cession de biens cultuels, qu’ils soient mobiliers ou immobiliers, doit être prise par les autorités ecclésiastiques de concert avec la communauté ecclésiale, en dialogue avec la société civile, en tenant compte des particularités des territoires et des différents contextes culturels. La nouvelle destination d’usage de ces églises déconsacrées doit avoir une finalité culturelle, sociale ou caritative bien définie, en excluant dans tous les cas une quelconque utilisation commerciale, à moins qu’elle ait une finalité solidaire. Les quelques cas d'anciennes églises converties en hôtel, en restaurant ou en discothèque sont donc totalement inadmissibles au regard de ce principe.

    La priorité n’est donc surtout pas de tirer un bénéfice de la revente de ces bâtiments, mais de toujours veiller à ce que leur affectation garde un sens compatible avec l’esprit chrétien, est-il précisé, en substance, dans les lignes directrices proposées par le Conseil pontifical de la Culture.

    Ce que dit le Droit canonique

    Le Canon 1222 du Code de Droit canonique de 1983 donne une indication précise sur la façon dont peut s’opérer le transfert d’une église à un usage profane :

    Can. 1222 - § 1. Si une église ne peut en aucune manière servir au culte divin et qu'il n'est pas possible de la réparer, elle peut être réduite par l'Évêque diocésain à un usage profane qui ne soit pas inconvenant.

    § 2. Là où d'autres causes graves conseillent qu'une église ne serve plus au culte divin, l'Évêque diocésain, après avoir entendu le conseil presbytéral, avec le consentement de ceux qui revendiquent légitimement leurs droits sur cette église et pourvu que le bien des âmes n'en subisse aucune dommage, peut la réduire à un usage profane qui ne soit pas inconvenant. 

    Lire aussi : Eglises désaffectées : «Toute utilisation commerciale à des fins spéculatives est à exclure», par le card. Ravasi

  • Houellebecq : un écrivain catholique ?

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    De Jules Germain sur aleteia.org :

    La conversion de Michel Houellebecq au catholicisme, sa plus grande tentation ?

    « Je reste persuadé que tout bonheur est d’essence religieuse », expliquait Michel Houellebecq en 1996 dans un entretien avec Sébastien Lapaque pour la revue Immédiatement. La sensation d’être en paix avec le monde, relié aux autres grâce à Dieu, est pour lui un idéal, quand bien même il lui semble impossible de l’atteindre. Aleteia vous en dit plus sur cet aspect méconnu de l’auteur qui sortira le 4 janvier prochain son nouveau roman, Sérotonine, dont le contenu reste pour le moment secret.

    Avec ses descriptions crues, Houellebecq est un auteur qui rebute de nombreux chrétiens. Il est vrai qu’il peut montrer certaines dimensions de notre époque plus propres à dégoûter qu’à donner envie d’espérer. Ce n’est pas pour autant qu’il faille croire qu’il soit anticatholique. C’est même le contraire, chez cet auteur qui se disait l’année dernière impressionné par le remarquable retour du catholicisme.

    Lire aussi : Michel Houellebecq : « À long terme, une société ne peut tenir sans religion »

    Houellebecq, écrivain catholique ?

    Houellebecq explique dans un entretien avec Agathe-Novak Lechevalier : « Je suis catholique dans le sens où je montre l’horreur d’un monde sans Dieu. » On retrouve ici le grand thème pascalien : la conscience de la misère de l’homme sans Dieu est un préalable à la découverte de la grandeur de l’homme avec Dieu. L’homme est grand dans la mesure où il reconnaît sa misère devant Dieu. Houellebecq précise d’ailleurs qu’il a été profondément marqué par Pascal, qui a constitué pour lui une révélation. Il parle à son sujet de « choc définitif ».

    On comprend mieux pourquoi sa prose peut révulser certains chrétiens : Houellebecq montre un monde dans lequel Dieu semble totalement absent, presque impensable. Pourtant, on y sent très présente la nostalgie d’une autre manière de vivre dans laquelle Dieu a toute sa place, donnant cette paix et cette harmonie face à l’existence. C’est particulièrement marqué dans sa poésie, par exemple avec ce poème qui va du dégoût du monde à la quête de Dieu :

    « Il est vrai que ce monde où nous respirons mal
    N’inspire plus en nous qu’un dégoût manifeste,
    Une envie de s’enfuir sans demander son reste,
    Et nous ne lisons plus les titres du journal.
    Nous voulons retourner dans l’ancienne demeure
    Où nos pères ont vécu sous l’aile d’un archange,
    Nous voulons retrouver cette morale étrange
    Qui sanctifiait la vie jusqu’à la dernière heure.
    Nous voulons quelque chose comme une fidélité,
    Comme un enlacement de douces dépendances,
    Quelque chose qui dépasse et contienne l’existence ;
    Nous ne pouvons plus vivre loin de l’éternité.»

    La Poursuite du Bonheur. Michel Houellebecq

     
  • Quand les dirigeants politiques belges ont abandonné la recherche du bien commun

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    De Laura Rizzerio, professeur de philosophie à l'Université de Namur, en opinion sur  le site de la Libre :

    En Belgique, les dirigeants politiques ont abandonné la recherche du bien commun

    D’un côté, la politique est devenue plus un métier qu’un service. De l’autre, dans notre culture individualiste, le bien coïncide avec le "bien individuel" et la réussite correspond à l’accumulation de biens. Entre les deux, où est le "bien commun" ? 

    Depuis quelques jours, en Belgique, nous assistons, à la fois impuissants et hébétés, à une sorte de bras de fer entre les ex-partenaires du gouvernement. Le spectacle que la crise donne à voir aux citoyens témoigne d’un monde politique plus préoccupé de trouver les moyens pour conserver le pouvoir qu’animé par le désir de servir le bien commun. Le flou sur des matières graves (comme le climat, la migration ou les questions socio-économiques) est d’autant plus choquant que, dans la rue, les citoyens se battent pour une justice sociale que, à leurs yeux, le gouvernement ne parvient pas à assurer. Le dimanche 2 décembre, la marche pour le climat, qui a réuni à Bruxelles 75 000 personnes, a été saluée par les politiques comme une action citoyenne responsable, mais le lendemain, à la Cop24, on a constaté l’incapacité du politique à respecter les engagements pourtant pris à l’égard de la réduction des gaz à effet de serre. Depuis quelques semaines, avec acharnement et détermination, des centaines de personnes en gilet jaune alertent gouvernants et gouvernés à propos de la situation socio-économique qui devient insupportable pour les classes moyennes. Leurs actions débordent en actes de violence et de vandalisme qui sont évidemment inacceptables. Mais ces actes paraissent comme le cri puissant d’un peuple accablé qui cherche pour lui-même et pour les siens comment vivre mieux. Or, le constat, amer, est que, dans la réponse donnée à toutes ces situations, les intérêts particuliers de ceux qui occupent le pouvoir ont trop souvent raison du bien commun. Mais à quoi est dû cet abandon de la recherche du bien commun ?

    Trois constats

    Pour répondre à cette question, il faut tout d’abord mettre en avant trois constats. En premier lieu, si ceux qui nous gouvernent semblent plus préoccupés de leur réélection que du bien commun, cela dépend sans doute du fait que la politique est devenue aujourd’hui plus un métier qu’un service. Nos politiciens sont devenus des administrateurs de la société plus que des représentants du peuple, et faire de la politique équivaut pour beaucoup à un débouché professionnel, qui en outre apporte reconnaissance et prestige.

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  • Conditionner les aides sociales à la prise de contraceptifs ?

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    BELGIQUE : CONDITIONNER DES AIDES SOCIALES À LA PRISE DE CONTRACEPTIFS ?

     de genethique.org

    En Belgique, la députée Sarah Smeyers a proposé d’imposer l’utilisation de contraceptifs aux personnes bénéficiant du soutien des centres publics d’action sociale[1]« Nous devons briser les tabous. Nous devons oser dire que les gens doivent prendre un contraceptif de façon temporaire et qu'alors le CPAS les remboursera », a-t-elle déclaré. Une proposition décriée par le ministre de l’intégration sociale, Denis Ducarme, car elle « contrevient totalement au droit fondamental de chacune et de chacun de faire le choix personnel d'avoir ou non un enfant ». Scandalisé, il rappelle qu’ « il est naturellement impossible et illégal d'imposer cette mesure au bénéficiaire comme condition additionnelle pour recevoir le revenu d'intégration. (…) Avoir des enfants relève d'un choix de vie strictement personnel. Il ne revient donc pas aux CPAS de s'immiscer dans le choix personnel des bénéficiaires en ce qui concerne leur projet de vie en conditionnant le droit à l'intégration sociale à la prise de contraceptifs »


    [1] Les CPAS « sont des organismes publics qui ont pour mission « de permettre [à chacun] d'être en mesure de mener une existence conforme à la dignité humaine ». Ils sont donc chargés de dispenser une aide sociale en faveur de certaines personnes, mais aussi, d'autres mesures spécifiques d'accompagnement et de soutien, d'ordre psychologique, sociale, financière, médicale, administrative, leur sont accordées en vue de leur permettre de se réinsérer dans une vie sociale active. L'action sociale s'adresse principalement à toute personne exclue du bénéfice des droits de la sécurité sociale. »

    Sources: La Libre (14/12/2018)
  • Les règles du secret professionnel et du secret de la confession; un rappel des évêques de Belgique

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    De Pierre Granier sur le site cathobel.be :

    Les évêques rappellent les règles du secret professionnel et du secret de la confession

    Suite à la condamnation d’un prêtre par le Tribunal de Bruges à un mois de prison avec sursis pour non-assistance à personne en danger, la Conférence épiscopale de Belgique a réagi. Dans un long communiqué, elle rappelle les règles de base en matière de  et celles concernant le secret de la .

    L’affaire qui a conduit les évêques de Belgique à réagir concerne la condamnation, le 17 décembre, du père Alexander Stroobandt à une peine d’un mois de prison avec sursis et un euro symbolique de dommages et intérêts pour négligence coupable. Dans cette affaire, le tribunal correctionnel de Bruges a considéré que cet aumônier d’une maison de retraite de Bruges avait eu tort de ne pas avoir prévenu les secours lorsqu’un homme lui avait fait part de son intention de se suicider au téléphone. Pour le tribunal, le secret de la confession peut être assimilé au secret professionnel mais il n’est pas absolu car « il est du devoir de chacun de porter assistance à autrui ».

    L’avocat du P. Stroobandt a décidé de faire appel.

    Le communiqué des évêques

    Les aumôniers sont tenus au secret professionnel. Ils ne peuvent divulguer l’information personnelle qui leur est confiée dans l’exercice de leurs fonctions.  Leur secret professionnel – et celui d’autres groupes de professions – vise à protéger les personnes qui leur confient ces informations ainsi que l’ordre public.  Récemment, le secret professionnel des aumôniers a soulevé des questions qui ont trait notamment à la prévention des abus sexuels sur mineurs et à la prévention du suicide.  En réponse à ces questions, nous aimerions clarifier quelques règles de base sur le secret professionnel dans un contexte pastoral.

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  • Le combat du député-bourgmestre de Welkenraedt pour la défense des traditions chrétiennes

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    Lu aujourd'hui dans le quotidien L’Avenir, p. 5 : 

    Défendre les traditions de Noël: le combat de Nix jusqu’au Parlement

    Le bourgmestre et parlementaire MR de Welkenraedt est un ardent défenseur de Noël, mais également de nos traditions, chrétiennes et laïques. Il a défendu son point de vue au Parlement. Sans grande écoute. … Jean-Luc Nix (MR) : « Je discute beaucoup avec les gens. Il en ressort qu’on ne peut pas renier notre passé judéo-chrétien. Saint-Nicolas, les marchés de Noël, la dénomination des vacances… Cela fait partie de notre patrimoine culturel, même s’il n’y a plus de connotation religieuse. Il faut le défendre, et comme pas mal de citoyens, je me dis qu’on est en train de démonter, pièce par pièce, ce patrimoine. … ces moments de fêtes sont des traditions, au-delà de l’aspect religieux. Il faut respecter la laïcité, mais essayons de conserver nos traditions. Surtout à l’heure où nous sommes envahis par les Black Friday et autre Halloween qui ne font pas partie de notre patrimoine. »

  • Allumer une bougie pour la paix en Syrie

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    Le pape François et les enfants syriens lancent un appel pour la paix «La Syrie bien-aimée est tourmentée par une guerre qui dure déjà depuis huit ans», a déclaré le pape François, appelant à la paix. «À ce stade, j’aimerais faire mien l’espoir des enfants en Syrie». «Que ces flammes d’espoir dissipent les ténèbres de la guerre» – avec ces paroles le pape François a alors allumé un grand cierge pour la paix et la réconciliation dans un pays déchiré par la guerre. Pour que la porte de la paix s’ouvre, nous voudrions inviter toutes les personnes de bonne volonté du monde entier à aider les chrétiens à rester en Syrie en témoins de la miséricorde divine, du pardon et de la réconciliation.

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  • Il est temps que les apologistes de l’Europe ouverte aux flux migratoires descendent de leur marchepied

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    Une opinion d'un haut fonctionnaire fédéral publiée sur le site de la Libre :

    Au-delà du Pacte migratoire

    Il est urgent d’avoir un vrai débat sur la question migratoire et sur la société que nous voulons, un débat qui ne se résume pas au débitage de poncifs autorisés et identiques. Il est temps que les apologistes de l’Europe ouverte aux flux migratoires descendent de leur marchepied.

    Depuis quelques semaines, la Belgique est en proie à une crise politique suscitée par l’opposition de dernière minute de la N-VA (et d’une partie de son électorat, sans doute) au "Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières". La N-VA rejoint en cela les gouvernements de plusieurs États membres européens comme l’Italie, l’Autriche ou le Danemark.

    Discours aux allures orwelliennes

    La plupart des commentateurs s’étonnent de cette opposition, relevant que le Pacte contient essentiellement des dispositions non contraignantes et assez peu révolutionnaires. C’est passer à côté de l’essentiel. Ce qui suscite l’hostilité, c’est l’argument idéologique qui sous-tend le Pacte, et sur lequel il est urgent d’avoir un débat de fond.

    Comme La Libre le relevait, le Pacte prône un discours univoque sur l’immigration, "présentée comme un phénomène inéluctable et automatiquement bénéfique pour tous les pays du monde entier" (LLB 5/12/2018). Le Pacte déclare en effet dans son préambule : "Les migrations ont toujours fait partie de l’expérience humaine depuis les débuts de l’Histoire, et nous reconnaissons qu’à l’heure de la mondialisation, elles sont facteurs de prospérité, d’innovation et de développement durable." En septembre dernier, sur Twitter, l’Agence des Nations unies pour la migration reprenait le même argument, résumé en une triade de choc : "La migration est inévitable, la migration est nécessaire, la migration est désirable."

    Ce discours aux allures orwelliennes (la migration serait à la fois inévitable et bénéfique) est martelé aux peuples européens avec insistance par la quasi-totalité des élites, institutions européennes et internationales (Commission européenne, Nations unies, FMI…), intellectuels et économistes, anciens hommes d’État, médias, universités, écoles, bref, par tous ceux qui dans nos sociétés libérales tiennent le porte-voix, et que Maurras désignait sous l’expression de "pays visible", par opposition au pays réel, c’est-à-dire, en l’occurrence, les peuples, privés de voix et de repères, fragilisés par un libéralisme global toujours plus destructeur de racines, de solidarité, de frontières, d’environnement et de travail.

    Pourtant, malgré l’insistance pénible avec laquelle ce mantra est répété par tous les temps, sur toutes les ondes et dans tous les journaux (le concept de fake news ne pouvant, comme on le sait, s’appliquer aux médias mainstream), les peuples européens s’entêtent à le refuser, avec une obstination acharnée et lourdaude, celle des sans-voix, qui les conduit à voter toujours plus pour des tribuns populistes, seuls à aller à contre-courant de la doxa en vigueur.

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