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  • Saint Jean, théologien de l'Amour

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    webfile111084.jpgJean l’Évangéliste (source : http://christus-web.com/jean-l-evangeliste/)

    Jean, fils de Zébédée

    Benoît XVI, audience générale du Mercredi 5 juillet 2006, Libreria Editrice Vaticana :

    "Nous consacrons notre rencontre d’aujourd’hui au souvenir d’un autre membre très important du collège apostolique : Jean, fils de Zébédée et frère de Jacques. Son nom, typiquement juif, signifie « le Seigneur a fait grâce ». Il était en train de réparer les filets sur la rive du lac de Tibériade, quand Jésus l’appela avec son frère (cf. Mt 4, 21 ; Mc 1, 19). Jean appartient lui aussi au petit groupe que Jésus emmène avec lui en des occasions particulières. Il se trouve avec Pierre et Jacques quand Jésus, à Capharnaüm, entre dans la maison de Pierre pour guérir sa belle-mère (cf. Mc 1, 29) ; avec les deux autres, il suit le Maître dans la maison du chef de la synagogue Jaïre, dont la fille sera rendue à la vie (cf. Mc 5, 37) ; il le suit lorsqu’il gravit la montagne pour être transfiguré (cf. Mc 9, 2) ; il est à ses côtés sur le Mont des Oliviers lorsque, devant l’aspect imposant du Temple de Jérusalem, Jésus prononce le discours sur la fin de la ville et du monde (cf. Mc 13, 3) ; et, enfin, il est proche de lui quand, dans le jardin de Gethsémani, il s’isole pour prier le Père avant la Passion (cf. Mc 14, 33). Peu avant Pâques, lorsque Jésus choisit deux disciples pour les envoyer préparer la salle pour la Cène, c’est à lui et à Pierre qu’il confie cette tâche (cf. 22, 8).

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  • Quand le Dieu pudique s’offre à nos regards, sous les traits d’un Enfant nu

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    fa_nativite_forli_hd.jpgNoël ou la pudeur de Dieu

    Le Dieu pudique s’offre à nos regards, sous les traits d’un Enfant nu, livré aux soins des hommes. Une chronique d'Eric de Beukelaer publiée sur le site de la Libre.

    Au cours du pèlerinage diocésain à Lourdes cet été dernier, on me proposa de me mettre au service de l’hospitalité des malades. Pareille expérience fut pour moi une première. Et quelle expérience… Des frères malades ou handicapés m’étaient confiés, afin que je leur prodigue les soins les plus intimes. Paradoxalement, jamais de toute ma vie n’ai-je ressenti autant de pudeur. Tout passe par le regard et se noue dans l’échange d’un sourire. Ainsi, ce jeune paraplégique que je venais de nettoyer et de langer - tel un nouveau-né - me mettant à l’aise avec humour : "Allez, pour les soins d’aujourd’hui, je te donne 8 sur 10." Dans un monde si facilement impudique, où les réseaux sociaux sèment à tout vent, rumeurs suggestives et photos voyeuristes, cet apprentissage me ramena au mystère de la crèche. À Noël, le Dieu pudique s’offre à nos regards, sous les traits d’un Enfant nu, livré aux soins des hommes. Noël est une des clefs d’accès vers cette Vérité chrétienne, aussi connue qu’ignorée : c’est dans le dénuement que le Tout-Puissant se donne à connaître et à aimer. D’où le désarroi de ces baptisés qui rêvent d’un dieu "qui ne se laisse pas faire" - un dieu respecté et craint. Ceux-là se battent, avec un égal zèle, pour mettre des crèches sur les places publiques… et pour en chasser les réfugiés. Mais aiment-ils ce Dieu nouveau-né, nu dans une mangeoire ? Mais aiment-ils ce Dieu supplicié, nu sur une croix ? La pudeur de Dieu est folie aux yeux de ceux qui se laissent aveugler par leurs désirs narcissiques. Seul celui qui demande à l’Esprit un cœur de pauvre, y reçoit accès. "Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits." (Luc 10, 21)

    Propos abscons… ? Non, discours d’une simplicité biblique. Ce qui est vrai pour Dieu, est d’ailleurs tout aussi vrai pour l’homme. Tant que notre entourage ne connaît de nous qu’une façade mondaine, soit la personnalité que nous nous sommes socialement construite, ou celle dont le regard extérieur nous affuble, une rencontre en vérité n’est pas possible. Celle-ci advient lorsque je puis me montrer à mon prochain tel que je suis - dans ma nue vérité - et découvrir l’autre dans la sienne. Alors, se réalise quelque chose de la magie de Noël au cœur de nos vies et de nos familles : avec pudeur et dénuement, les âmes se dévoilent.

    Mystère de Dieu, mystère de l’homme… Voilà qui conduit au mystère de l’Église. Aux yeux du monde, celle-ci n’est qu’une vénérable institution, ballottée tel un vieux paquebot à l’équipage grisonnant, entre les tempêtes de la sécularisation et des scandales. Beaucoup parient dès lors sur son proche naufrage. Aux yeux de l’Esprit, cependant, l’Église se révèle comme un peuple de boiteux - comme vous, comme moi - qui s’agenouille devant un Nouveau-Né, afin qu’advienne la crèche en ce monde. L’Église n’est pas d’abord forte de ses cathédrales, de ses ornements, de ses foules, ou de son clergé. Elle est forte de ses saints - connus ou anonymes - qui osent l’Évangile dans toute sa nudité. Elle est forte d’avancer avec pour étendard un Enfant, qui scelle la Vérité sur Dieu et sur l’homme. Cela, l’esprit mondain ne peut le comprendre. Lors de Son procès, le Christ déclara à Pilate : "Je suis né et je suis venu dans le monde pour rendre témoignage à la vérité. Quiconque est de la vérité écoute ma voix" (Jean 18, 37). Mais le gouverneur romain appartenait à une autre vérité, celle des légions romaines. Il rétorqua donc au Condamné, avec une pointe de sourire condescendant : "Qu’est-ce que la vérité ?" La Vérité se tenait là, enchaînée devant lui, mais Elle ne lui répondit point. Parfois, il ne reste que la pudeur pour que Dieu se révèle. Sainte Nativité à vous et à vos proches. Surtout si vous vivez Noël dans le dénuement… Tel l’Enfant de la crèche.

    (1) : http://minisite.catho.be/ericdebeukelaer/

  • La naissance de Jésus nous invite à adopter un nouveau style de vie : la suggestion d'un jeune couple croyant

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    Invitation à adopter un nouveau style de vie

    CONTRIBUTION EXTERNE publiée sur la Libre le 

    N’est-ce pas surprenant qu’un Dieu naisse dans une mangeoire, dans le dépouillement le plus complet ? Noël serait-elle la promesse qu’un monde nouveau est possible où les puissants se font proches des personnes pauvres ? Une opinion de Hugues et Calixte Bocquet, jeunes mariés.

    Depuis quelques semaines, au cœur du sombre hiver, la Belgique s’illumine de mille feux, les marchés de Noël envahissent les grands places, les sapins sont présents dans nos maisons. À Bruxelles, dans le quartier de Pétillon, des voisins se réunissent chaque semaine pendant l’Avent, pour préparer Noël lors d’une prière de quartier. Ils découvrent les histoires de chacun : l’un vit dans la rue, l’autre est une personne isolée, une jeune fille se prépare à un voyage humanitaire. Ensemble, ils essayent de comprendre ce que signifie la fête de Noël au-delà des traditionnels échanges de cadeaux. Ils se rappellent la joie qui est à l’origine de cette fête : la naissance d’une personne, il y a plus de 2000 ans, un certain Jésus de Nazareth. Alors que, comme tous les Belges, ils sont préoccupés par une actualité difficile et instable, Noël devient pour eux une invitation à chasser les peurs pour s’approcher des plus faibles de notre société. Ils vous révèlent leurs découvertes.

    Aux côtés des pauvres

    "Aujourd’hui, un Sauveur nous est né". C’est cette phrase que nous entendons raisonner dans l’ensemble des églises le soir de Noël. Cette annonce de l’incarnation de Dieu résonne avec force à l’heure où nous ne savons comment apaiser les violences, réduire les inégalités, prendre soin d’une planète malade. Mais qui est donc ce sauveur ? Pour les chrétiens, la fête de Noël offre un signe saisissant, une véritable espérance : pendant cette nuit du 24 au 25 décembre, Dieu se fait petit enfant. Il choisit de naître dans l’amour et l’abnégation d’un couple modeste. Marie et Joseph nous montrent alors que Noël n’est pas la fête de ceux qui mettent leur joie dans "la splendeur apparente" et de "ceux qui ne font confiance qu’à leurs propres forces" mais celle de ceux qui sont capables de recevoir cet enfant.

    Sonnant aux portes pour demander l’hospitalité, ce jeune couple attendant famille est laissé dehors par les habitants de Bethléem. Marie donnera donc naissance dans une grotte, laissant son fils dans une mangeoire. N’est-ce pas surprenant qu’un Dieu naisse dans une mangeoire, dans le dépouillement le plus complet ? Noël serait-elle la promesse qu’un monde nouveau est possible où les puissants se font proches des personnes pauvres ? Ce mystère, seuls ceux qui avaient le cœur ouvert et disponible ont pu le contempler : les bergers les premiers ont reçu l’annonce de la naissance de l’Enfant, et non les notables de la ville. Bien au chaud dans leurs auberges, ils ne pouvaient reconnaître les signes de la venue de Jésus : leur porte était fermée à double tour, comme leurs cœurs à la venue du Sauveur. Jésus passera ensuite toute sa vie à visiter les plus faibles, se faisant proche des veuves, des prostituées, des aveugles et des lépreux.

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  • Des chrétiens algériens menacés d'emprisonnement pour une conversion

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    D'Aleteia.org :

    Algérie : des chrétiens bientôt condamnés pour une conversion ?

    Le procureur de Tiaret, dans l'ouest du pays, a requis une peine de trois ans sans possibilité de libération conditionnelle pour Habiba Kouider, 37 ans, convertie au christianisme et jugée pour pratique illégale d'une religion non musulmane.

    En Algérie, quatre Algériens protestants comparaîssent ce 25 décembre pour avoir « incité un musulman à changer de religion » et « exercé un culte dans un lieu non autorisé ». Ils risquent jusqu’à cinq années de prison et une amende importante.

    Après la béatification des martyrs d’Algérie ce 8 décembre à Oran, c’est un autre visage que donne à voir le pays. Quatre Algériens chrétiens protestants, dont trois issus de la même famille, vont comparaître, devant une cour de justice kabyle, pour avoir « incité un musulman à changer de religion » et « exercé un culte dans un lieu non autorisé », rapporte Le Figaro.

    Ils risquent jusqu’à cinq ans de prison

    Alors que le verdict est attendu ce 25 décembre, les faits remontent à juillet dernier. D’après le quotidien, un conflit familial a opposé une femme, musulmane, à son mari, musulman converti au christianisme. L’épouse a porté plainte contre son époux et dénoncé une famille chrétienne qui voulait « les aider à calmer ce différend » et qu’elle accuse d’avoir « fait pression » sur elle pour la convertir. Les accusés, originaires de la ville de Bechloul, une ville située dans le nord-est de l’Algérie, risquent entre trois et cinq ans de prison ainsi qu’une amende pouvant aller jusqu’à un million de dinars (l’équivalent de 7.600 euros, ndlr).

    Lire aussi : Les chrétiens, ferment d’unité et lueur d’espérance en Algérie

    Pour mémoire, ces motifs d’accusation existent en Algérie : ils reposent sur une « ordonnance » adoptée par le pays en février 2006.

  • Aller à Bethléem sans glisser dans les ravins de la mondanité et du consumérisme...

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    Messe de la nuit de Noël 2018 @ Vatican News

    Messe De La Nuit De Noël 2018 @ Vatican News

    De zenit.org (Anita Bourdin)

    Noël: « Cette nuit, nous aussi, nous montons jusqu’à Bethléem » (texte complet)

    Homélie du pape François pour la messe de la nuit de Noël

    « Cette nuit, nous aussi, nous montons jusqu’à Bethléem »: c’est l’invitation du pape François à l’occasion de la messe de la nuit de Noël (messe « Cum Jubilo » en grégorien) qu’il a présidée en la basilique Saint-Pierre, ce lundi 24 décembre 2018, à 21h30.

    La basilique a été pour la première fois illuminée grâce à 100 000 LED (780 appareils), faisant économiser 90% d’énergie par rapport à l’éclairage précédent. L’inauguration officielle aura lieu le 25 janvier.

    Le pape a proposé une première question pour un examen de conscience de Noël: « À Bethléem, à côté de Jésus, nous voyons des gens qui ont marché, comme Marie, Joseph et les pasteurs. Jésus est le Pain de la route. Il n’aime pas des digestions paresseuses, longues et sédentaires, mais il demande qu’on se lève en hâte de table pour servir, comme des pains rompus pour les autres. Demandons-nous: à Noël, est-ce je partage mon pain avec celui qui n’en a pas? »

    Continuant sa méditation sur Bethléem, le pape a souligné cette réalité rassurante: « Bethléem est le remède à la peur, parce que malgré les ‘‘non’’ de l’homme, là Dieu dit pour toujours ‘‘oui’’: pour toujours il sera Dieu-avec-nous. »

    Le pape a invité à l’attitude nécessaire pour goûter Noël: « Attendre éveillé, aller, risquer, raconter la beauté: ce sont des gestes d’amour. Le bon Pasteur, qui à Noël vient donner la vie aux brebis, à Pâques adressera à Pierre et, à travers lui à nous tous, la question finale: «M’aimes-tu» (Jn 21, 15). C’est de la réponse que dépendra l’avenir du troupeau. Cette nuit, nous sommes appelés à répondre, à lui dire nous aussi: ‘‘Je t’aime’’. La réponse de chacun est essentielle pour le troupeau tout entier. »

    « Je veux arriver à Bethléem, Seigneur, parce que c’est là que tu m’attends. (…) Prends-moi sur tes épaules, bon Pasteur: aimé par toi, je pourrai moi aussi aimer et prendre mes frères par la main. Alors, ce sera Noël quand je pourrai te dire: ‘‘Seigneur, tu sais tout, tu sais que je t’aime’’ (cf. Jn 21, 17) », a conclu le pape François.

    Après la lecture de la Kalenda, qui résume l’histoire du salut jusqu’à la naissance du Christ à Bethléem, le pape a dévoilé la statuette de l’Enfant Jésus.

    La Kalenda est un texte ancien qui annonce la naissance historique du Sauveur dans une récapitulation de l’attente universelle de l’Avènement du Sauveur.

    Dix enfants – 6 filles, 4 garçons – de quatre continents –  d’Italie (1), du Panama (2), du Japon (1), de Chine (2), de RDC (2) et de Roumanie (2) – ont fleuri la statuette. Le livre des évangiles a été porté sur un trône auprès de l’Enfant après la lecture de l’Evangile. Et au terme de la célébration, le pape a porté la statuette jusqu’à la crèche, qu’il a ensuite encensée et que les enfants ont fleurie. Puis le pape a béni un à un les enfants avant de quitter la basilique en se dirigeant vers la sacristie.

    Les intentions de prière de la prière universelle ont été pour le pape François (en chinois), pour les gouvernants (en anglais), pour les vocations sacerdotales (en français), pour les pauvres et les malades (en russe).

    La célébration s’est achevée par le chant de l’antienne mariale du temps de Noël: « Alma Redemptoris Mater ».

    Au terme de la célébration, le pape a publié un tweet invitant à « contempler l’enfant Dieu »: « En contemplant l’enfant Dieu, qui épand la lumière dans l’humilité du berceau, nous pouvons nous aussi devenir témoins d’humilité, de tendresse et de bonté. 

    Avant la célébration, le pape avait publié un tweet rappelant le sens chrétien de l’arbre de Noël: « L’arbre de Noël avec ses lumières nous rappelle que Jésus est la lumière du monde, c’est la lumière de l’âme qui chasse les ténèbres des inimités et fait place au pardon. 

    A midi, demain, mardi 25 décembre, le pape François délivrera son message de Noël à midi: il accordera ensuite la bénédiction Urbi et Orbi qui confère l’indulgence plénière aux conditions habituelles prévue par l’Eglise, même en la recevant – pour soi-même ou pour un défunt – par la médiation de la télévision, de la radio ou d’un support électronique.

    Voici la traduction officielle du Saint-Siège de cette homélie prononcée en italien.

    AB

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  • Un homme nommé Jésus

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    …selon l’une des émissions populaires  réalisées par  « Secrets d’histoire ». Pour un regard vraiment digne de Foi procurez -vous vite  l’ouvrage magistral de Joseph Ratzinger- Benoît XVI : « Jésus de Nazareth. La figure et le message », qui constitue le cœur des « opera omnia » de cet immense théologien  de notre temps. (Parole et silence, 2014).

    JPSC

  • Messe de Noël à la cathédrale Notre-Dame du Congo à Kinshasa

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    rdc_messe_noel.jpg

    De France 24 avec AFP:

    Dans  son homélie du 24 décembre, le soir de Noël, le nouvel archevêque de Kinshasa a évoqué la crise politique que traverse la RD Congo. Il a appelé à tenir la "promesse" des élections du dimanche 30 décembre. Le nouvel archevêque de Kinshasa n’a pas dérogé à la règle. Comme ses prédécesseurs, la politique a fait irruption dans son homélie du soir de Noël, lundi 24 décembre. Sur fond d’une interminable crise électorale, Monseigneur Fridolin Ambongo n’a pas manqué d’évoquer la situation que traverse la République démocratique du Congo pour sa première messe. "En cette période critique de l’histoire de notre pays, j’invite chacun et chacune au sens de la responsabilité et à la non-violence pour que nous puissions passer ce cap du 30 décembre 2018 dans la paix et la vérité", a-t-il déclaré devant des centaines de chrétiens rassemblés dans la cathédrale Notre-Dame du Congo.

    Le religieux de 58 ans a également dénoncé le "mépris de la dignité" que subissent ses compatriotes. "Est-ce excessif d'affirmer que le Congolais est en exil sur sa propre terre ? a-t-il demandé. Que d'humiliations et de manques de nécessaire vital", a poursuivi l’homme à la tête de l'archidiocèse de Kinshasa. 

    Manque de volonté

    Répondant au micro de RFI, Mgr Fridolin Ambongo a estimé qu’il y avait un réel manque de "bonne volonté de la classe politique Congo". Sinon, "une solution intermédiaire" aux machines à voter aurait été trouvée, a-t-il déclaré.Au cœur de la crise, les machines à voter suscitent des crispations. Une partie de l'opposition refuse l'utilisation de ces écrans tactiles qui doivent permettre aux électeurs de choisir leurs candidats et imprimer leur bulletin de vote. 

    À lire : En RD Congo, la campagne électorale prend un tour inquiétant

    La Commission électorale nationale indépendante (Céni) est au centre d'un nouvel épisode dans cette interminable polémique : cet écran tactile n'est-il qu'un simple outil pour imprimer les bulletins avant le comptage manuel, comme elle le dit, ou aussi le support d'un vote électronique ? Dans un entretien à la chaîne TV5 Monde, le rapporteur-adjoint de la Céni a vendu la mèche en affirmant que les machines pouvaient servir à une transmission électronique des résultats, avant de se raviser.En apparence, la Céni continue de préparer les élections de dimanche à marche forcée. Fidèle à sa litanie de chiffres quotidiens, la Commission a annoncé samedi qu'elle avait accrédité au total "700 000 témoins, 270 000 observateurs nationaux et internationaux, 1 575 journalistes dont 84 internationaux".

    La communauté internationale prudente

    Tenu à l'écart par Kinshasa, le reste de la communauté internationale a continué de publier des communiqués d'une grande prudence face à ce nouveau report."Les membres du Conseil de sécurité des Nations unies expriment leur espoir que ce report permettra la création des conditions favorables pour les Congolais afin qu'ils s'expriment librement le 30 décembre 2018", ont-ils écrit dans un communiqué. L'Union africaine, l'Union européenne, les États-Unis, le Canada, la Suisse, le Japon et la Corée du Sud ont répété la même chose dans un communiqué conjoint. Ils ont appelé "tous les acteurs à s'engager pour le succès d'un processus électoral crédible et apaisé qui mènera la RDC à un transfert du pouvoir en conformité avec la Constitution congolaise et l'accord du 31 décembre 2016". À cinq jours du vote, les élections, reportées pour la troisième fois, doivent désigner le successeur de Joseph Kabila. Après dix-huit ans passés au pouvoir dont deux mandats de cinq ans, le présidant sortant ne peut plus se présenter selon la Constitution de 2006.

    À lire : "RD Congo : l'Église catholique fait entendre sa voix pour l'élection présidentielle" 

    Pour l’archevêque, un énième report serait une menace à la stabilité du pays. "Ne pas tenir cette promesse, ce serait travailler à l'anéantissement de la paix", a-t-il alerté sous les applaudissements des fidèles. "La paix, la vraie paix qui vient de Jésus-Christ, pour notre pays aujourd'hui, c'est aussi que les résultats puissent être publiés et puissent réellement refléter la volonté du peuple", a ajouté Mgr Ambongo.

    JPSC

  • Messe du Jour de Noël : Plain-chant parisien (XVIIe-XVIIIe siècle)

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    Ensemble Organum. Les pages de la Chapelle. Notre Dame de Paris. Marcel Pérès, orgue et direction. Kyrie eleïson with organ improvisation by Marcel Pérès :


    Au temps du Roi-Soleil, le plain-chant connut une efflorescence  dont les messes du Liégeois Henry Du Mont, maître de chapelle de Louis XIV, ont laissé des traces populaires, jusqu’au concile Vatican II. Voici peu, un africain qui fréquentait l’église du Saint-Sacrement à Liège pouvait encore chanter par cœur la messe royale qu’il avait apprise dans les années 1950 au collège Notre-Dame de la Victoire à Bukavu. Ce collège jésuite de plus de deux mille élèves, rebaptisé « Alfajiri » à l’époque de Mobutu, comporte, encore aujourd’hui, une section latine et a conservé sa belle devise « stella duce » en hommage à Notre-Dame dont la statue surplombe toujours l’entrée principale de l’établissement construit pendant et après la guerre 1940-1945 sur la presqu’île de Nya Lukemba  surplombant le lac Kivu.

    Culture sans frontières…

    JPSC

  • Nous vous souhaitons une joyeuse fête de Noël

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    Assisi Nativity.JPG

    Voici qu'Il vient pour que sa joie habite nos coeurs

    et que nous en soyons comblés.

    Que rien ne nous trouble, que rien ne nous effraie !

    Il se donne à nous et, si nous le recevons,

    rien ne pourra nous manquer.

  • Noël nouvelet

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    Du Frère Philippe Verdin sur retraitedanslaville.org :

    Noël nouvelet

    Les petits chanteurs de Saint Ferdinand des Ternes interprètent un cantique de Noël qui date sans doute du XVIe siècle : « Noël nouvelet ».

    Nouvelet signifie en français de la Renaissance : né depuis peu. Autrement dit : Noël qui vient, naissance de Dieu maintenant, ou Noël chaque année nouveau.

    C’est le compositeur Jehan Alain qui a harmonisé ce chant traditionnel en 1938. Deux ans après, le 20 juin 1940, avec les Cadets de Saumur dans la défense de la Loire, il est mort à l’âge de 29 ans.

    Les petits chanteurs prêtent leur voix aux bergers et aux anges : « Chantons ici, disons à Dieu, merci ! Chantons Noël pour le Roi nouvelet. De vers Bethléem, vit Joseph et Marie, l’âne et le bœuf, l’Enfant couché par lit, la crèche était au lieu d’un bercelet. »

    C’est l’émerveillement devant un miracle si simple : un enfant nait et c’est l’espoir du monde qui renait, parce que Dieu s’est fait tout petit, enfant.

  • Ces pays où il ne fait pas bon fêter Noël

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    Lu sur aleteia.org :

    Ces pays dans lesquels le petit Jésus a interdiction de naître

    Il y a généralement deux causes à l’hostilité d’un gouvernement de voir Noël être célébré : l'idéologie communiste et le fondamentalisme islamique.

    Si l’Enfant-Jésus, la Vierge Marie et saint Joseph ont affronté en leur temps la vicieuse persécution d’Hérode, la situation des chrétiens d’aujourd’hui dans plusieurs pays du monde se révèle parfois tout aussi difficile quand il s’agit de célébrer la Nativité. Si dans les pays occidentaux, on déplore parfois la sécularisation rampante et la surenchère commerciale qui entoure la période de l’Avent, ailleurs célébrer la naissance de Jésus est officiellement interdit quand cela ne conduit pas à risquer la mort. Voici huit pays qui se distinguent tristement pour interdire, ou presque, au petit Jésus de naître le 25 décembre :

  • Ne nous laissons pas voler la joie de Noël !

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    De Jean-Michel Castaing sur le site Aleteia.org :

    Ne nous laissons pas voler la joie de Noël !

    La joie de Noël, au folklore attendrissant, est avant tout surnaturelle. Dans l’étable de Bethléem mais aussi dans le cœur de tous les hommes, la naissance du Sauveur est une joie prophétique que Dieu nous donne pour le Salut de tous.

    Chaque année, la même appréhension resurgit : et si les événements négatifs que l’actualité déverse sur nos écrans allaient nous gâcher la fête de Noël ? Comment retrouver et goûter la « magie » de la naissance de Jésus tandis que la marche du monde n’est pas tout à fait à l’unisson de son glorieux mais humble avènement, du mystère joyeux de la Nativité ? Pour répondre à cette question, il est nécessaire de replacer la fête dans sa perspective théologale, c’est-à-dire dans sa dimension divine.

    Noël n’est ni un mythe, ni du folklore

    Car Noël n’est ni du folklore, ni de l’optimisme attendrissant à bon marché. Bien sûr, les crèchesles santonsles guirlandes, les bougies, tous les signes et le décorum d’usage que nous prenons plaisir à ressortir et reconstituer à l’approche du 25 décembre, ont toute leur place dans nos préparatifs. Cependant, ils ne doivent pas nous faire oublier que la naissance du Prince de la Paix n’est pas née de l’imagination de conteurs qui désiraient égayer les hommes confrontés aux premiers assauts des frimas de l’hiver. Noël n’est pas non plus un mythe réconfortant, à l’usage de populations qui se résignaient à vivre calfeutrées pour de longs mois à l’intérieur de leurs habitacles.

    Noël est un don de Dieu. Et si le Messie a été engendré par une femme de notre humanité, qu’il a été prophétisé par des hommes qui se faisaient l’écho de l’attente des pauvres, il n’en reste pas moins que la Parole de Dieu qui l’annonçait était inspirée elle-même par Dieu. Et au final, c’est cette même Parole qui vient habiter parmi nous ! Ce qui signifie que l’action de Dieu est première et centrale dans l’événement de la Nativité.

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