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  • Face à la crise de l'Eglise : le remède du cardinal Sarah

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    D2HpzaqWoAAndi8.jpgDe Paul de Dinechin sur Aleteia.org :

    Le remède du cardinal Sarah à la crise de l’Église

    Face aux révélations d’abus et de scandales commis par des membres du clergé, la crédibilité de l’Église est sérieusement remise en cause. Se voulant lucide sur cette crise, le cardinal Robert Sarah publie un nouvel ouvrage dans lequel il donne des clefs pour garder l′espérance.

    Les nouvelles de ces derniers temps semblent toutes plus sombres les unes que les autres. Les scandales se succèdent chez les prêtres et chez les évêques. Pas une semaine ne passe sans qu’un cas d′abus sexuel ne soit révélé au grand jour. En conséquence de quoi, les chrétiens sont nombreux à être déboussolés, et ceux qui ne semblent pas totalement découragés se demandent comment ils peuvent réagir.

    Procès des cardinaux Barbarin et Pell, sommet sur la protection des mineurs, livre de Frédéric Martel… L’actualité semble se déchaîner. Face à la tempête, « je ne dois plus me taire », affirme le cardinal Robert Sarah dans son dernier ouvrage, Le soir approche et déjà le jour baisse, paru le 20 mars chez Fayard.

    Si l’ouvrage dresse un tableau sombre de la situation actuelle, c’est pour mieux encourager à conserver l’espérance. À sa lecture, les chrétiens peuvent trouver le remède pour ne plus avoir peur et continuer avec confiance. « J′ai voulu ce livre pour réconforter les chrétiens et les prêtres fidèles », explique ainsi le haut prélat guinéen.

    Le moyen de ne pas tomber : se mettre à genoux

    L′Église est devenue une « caverne de brigands », affirme ainsi sans détour le cardinal Sarah pour qui les ennemis de cette institution s′y trouvent à l′intérieur. Malgré tout, assure-t-il, les prêtres, les évêques et les cardinaux sans morale ne terniront jamais le témoignage « lumineux » des plus de 400.000 prêtres qui servent « saintement et joyeusement le Seigneur » à travers le monde. Bien que les attaques soient très violentes, l’Église ne mourra pas, promet-il.

    Mais pour ne pas sombrer, une seule solution : la prière ! « Chers amis, vous voulez relever l’Église ? », demande le cardinal Sarah. « Mettez-vous à genoux ! C′est le seul moyen » car « celui qui ne prie plus a déjà trahi », prévient-il. Vos pasteurs sont couverts de défauts et d’imperfections ? Ce n′est pas en les méprisant que sera bâtie l’unité de l’Église, estime encore le cardinal. « Si vous pensez que vos prêtres et vos évêques ne sont pas des saints, alors soyez-le pour eux. Faites pénitence, jeûnez pour réparer leurs fautes et leurs lâchetés. »

    Le cardinal francophone donne également trois autres clefs pour tenir dans la tempête : défense courageuse de la doctrine catholique, respect et dévotion envers le pape, successeur du premier des Apôtres, et charité mutuelle. Si les fidèles cultivent ces vertus, s’engage-t-il, l’Église trouvera l’apaisement.

    Telle est l’espérance du cardinal Sarah. Une espérance qui est un « combat constant » et pas un « optimisme béat ». Mais c’est une espérance « apaisante » puisqu′elle est « fondée sur la bonté sans limite de Dieu ». « Le Christ a déjà vaincu », certifie le haut prélat.

    © Fayard

    Le soir approche et déjà le jour baisse, par le cardinal Robert Sarah, mars 2019, Fayard.

  • Deux prêtres ont été assassinés au Cameroun et au Nigeria

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    De Vatican News (Adélaïde Patrignani) :

    Deux prêtres assassinés, au Cameroun et au Nigeria

    Deux prêtres catholiques ont été retrouvés morts le 20 mars dernier. L’un était un père capucin d’origine centrafricaine de passage au Cameroun, l’autre avait été enlevé dans sa paroisse du Nigeria une semaine plus tôt.

    Le père Toussaint Zoumaldé venait d’animer un cours de formation à destination de prêtres dans le diocèse de Bouar, à l’ouest de la Centrafrique, le pays qui l’avait vu naître en 1971. Il s’apprêtait à retrouver sa communauté de frères capucins située au Tchad. Un long trajet le faisant passer par le Cameroun, où il avait décidé de s’arrêter à Ngaoundéré pour passer la nuit du 19 au 20 mars. C’est là qu’il a été assassiné à l’aube, au moyen d’une arme blanche, par des inconnus, comme l’a expliqué le père Jean Miguina, supérieur provincial des frères mineurs capucins pour le Tchad et la République centrafricaine. Les auteurs du meurtre restent pour le moment introuvables.

    Le père Toussaint avait longtemps travaillé comme journaliste pour Radio Siriri, média du diocèse de Bouar. Il était aussi l’auteur de plusieurs chants religieux.

    Climat de violence au Nigeria

    Au Nigeria, le 20 mars également, le père Clement Rapuluchukwu Ugwu a été retrouvé mort à une vingtaine de kilomètres de sa paroisse, située à Obinofia (État d’Enugu, au sud du pays). Le prêtre était introuvable depuis une semaine. À la fin des funérailles du père Clement, Mgr Callistus Valentine Onaga, évêque d’Enudu, a lancé un appel afin que le meurtre ne reste pas impuni. Il a exhorté la police à retrouver les criminels, déplorant le fait que les forces de sécurité ne soient pas parvenues à secourir le prêtre après son enlèvement. Il a aussi condamné les assassinats en série qui secouent la population nigériane et demandé aux chrétiens d’intensifier leurs prières pour la sécurité et la survie du pays.

    Le père Benjamin Achi, responsable de la communication du diocèse d’Enudu, a quant à lui appelé le gouvernement d’assumer ses responsabilités en matière de protection des vies et des biens.

    Ces deux morts tragiques surviennent alors qu’un prêtre, l’abbé Joël Yougbaré, est porté disparu au Burkina Faso depuis le dimanche 17 mars.

    Avec The Guardian Nigeria et Fides

  • L'observateur permanent du Saint-Siège dénonce la théorie du genre à l'ONU

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Mgr Auza analyse les fondements anthropologiques de l’idéologie du genre

    Si, jusqu’à récemment encore, « il y avait une compréhension claire de ce que signifie être une femme », affirme Mgr Auza, « ce consensus s’est malheureusement érodé en raison du phénomène récent de l’identité et de l’idéologie du genre ». Dans ce contexte, déplore-t-il, la féminité est désormais « considérée comme la façon dont on se pense ou dont on s’exprime ». Maintenant que « beaucoup cherchent à imposer un changement fondamental dans sa signification », estime le représentant du Saint-Siège, la communauté internationale doit se poser « l’importante question préliminaire “Qu’est-ce que la femme ?” ».

    Mgr Bernardito Auza, observateur permanent du Saint-Siège à l’ONU, est intervenu à l’événement parallèle intitulé « Égalité des sexes et idéologie du genre : Protéger les femmes et les filles », aux Nations Unies à New York, le 20 mars 2019.

    Le pape François, rappelle Mgr Auza, a été « très clair sur les dangers pour les individus et la société découlant de l’idéologie du genre ». Pour lui, « en niant “la différence et la réciprocité dans la nature d’un homme et d’une femme”, en promouvant “une identité personnelle et une intimité émotionnelle radicalement séparées de la différence biologique entre homme et femme” », les fondements anthropologiques de l’idéologie du genre « font finalement de l’identité humaine “un choix individuel” et sapent “la base anthropologique pour la famille” ».

    Voici notre traduction du discours prononcé par Mgr Auza.

    HG

    Discours de Mgr Bernardito Auza

    Excellences, Mesdames et Messieurs les intervenants, chers amis,

    Je suis très heureux de vous souhaiter la bienvenue à la manifestation de ce matin sur l’égalité des sexes et l’idéologie de genre et la nécessité de protéger les femmes et les filles, que le Saint-Siège est heureux de parrainer, avec la Heritage Foundation.

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  • Eglise : ce qui est nécessaire face aux abus sexuels

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    De Christian Spaemann (sur Lifesitenews) en traduction française sur "Correspondance européenne" :

    Église catholique: ce qui est nécessaire face aux abus sexuels

    Le soi-disant sommet sur les abus à Rome est devenu un sommet du non-dit et du passé sous silence. Le cardinal Blase Cupich, un des organisateurs, a estimé de pouvoir liquider le problème du lobby homosexuel dans le clergé avec un stratagème d’argumentation. Il serait même vrai – c’était sa thèse – que 80% des cas d’abus sexuel dans l’église ont lieu entre hommes, mais l’homosexualité ne serait pas par elle-même à l’origine des cas d’abus.

    Par rapport aux données factuelles, une telle affirmation du cardinal se révèle non peu effrontée. Dans ce contexte il faut clarifier dès le départ qu’il ne s’agit pas, ici, de montrer au doigt en généralisant, les motivations individuelles de personnes homosexuelles qui souhaitent accéder au sacerdoce.  On ne peut nier non plus qu’il existe des prêtres authentiques et à la vie sainte avec des inclinations homosexuelles. Cependant, il doit être possible de regarder la réalité telle qu’elle est.

    Il n’y a pas seulement le fait que le pourcentage de pédophilie et de pédérastie parmi les homosexuels est beaucoup plus haut que parmi les hétérosexuels, mais aussi celui que les relations homosexuelles sont, sur le plan statistique, extrêmement fragiles. Des études récentes, effectuées parmi les homosexuels mêmes, suggèrent que les relations homosexuelles masculines durent, en moyenne, un an et demi et sont en prévalence associées à des nombreux contacts sexuels étrangers à la relation.

    Cette fragilité relationnelle ne dérive pas uniquement par l’insuffisante complémentarité de partenaires du même sexe mais, sur la base de toutes les expériences, même par la tendance compensatoire, auto-référentielle et identitaire-régulative de cette forme de sexualité. Les données actuelles permettent, déjà en soi, de comprendre pourquoi dans le contexte d’une homosexualité vécue, contrairement à l’hétérosexualité, il se forme des réseaux de collaboration, des lobbies. Si, en plus, on considère que, selon les études les plus récentes, seulement 1,5% environ des hommes dans le monde occidental peut se définir stablement homosexuel, en arrivant jusqu’à 4,5% des hommes si on ajoute ceux qui se considèrent bisexuels, tandis que, en revanche, plus que 80% des abus dans l’Église sont caractérisés par l’homosexualité, il est donc nécessaire de se demander s’il soit vraiment légitime de penser que l’Église n’ait aucun problème avec l’homosexualité vécue et qu’elle ne soit en relation de cause à effet avec les scandales des abus.

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  • Caritas Mozambique tire l’alarme

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    Cyclone Idai : des dégâts immenses au Mozambique, Zimbabwe et Malawi

    Caritas International Belgique Cyclone Idai : des dégâts immenses au Mozambique, Zimbabwe et Malawi

    © Caritas - Le Mozambique, le Zimbabwe et le Malawi ont été frappés durement par le cyclone Idai. Avec ses partenaires locaux, Caritas International se mobilise pour aider les victimes.

    Le cyclone Idai a provoqué des ravages sans précédent en Afrique australe. Plus de 1.000 morts sont à redouter. Au Mozambique, au Malawi et au Zimbabwe, des vastes zones sont sous eau et coupées du monde, des familles se retrouvent du jour au lendemain sans abris. Ils ont besoin d’urgence de nourriture, d’eau et de quoi s’abriter.

    La plupart des dégâts ont été recensés au Mozambique. Dans la nuit du 14 au 15 mars, Idai s’est abattu sur le pays et a notamment détruit la ville côtière de Beira. Au compteur : des rafales de vents supérieures à 170 km/h. La ville d’un demi-million d’habitants est actuellement submergée à 90 %. Beaucoup de régions sont encore privées d’électricité. En raison des communications limitées et de la destruction des infrastructures, il est difficile pour les équipes humanitaires d’atteindre les victimes. L’ampleur de la catastrophe est encore difficile à estimer avec précision.

    DES BESOINS URGENTS

    Les équipes de Caritas Mozambique sont actuellement en route vers Beira avec 1.500 toiles de tente. « Il y a une pénurie de nourriture, d’eau et d’abris. Il est encore difficile d’obtenir des informations de Beira car les réseaux de communication sont en panne », déclare Antonio Anosso, travailleur humanitaire chez Caritas Mozambique. « Notre priorité actuelle est de sauver des vies, d’héberger les survivants et d’enregistrer les groupes touchés. Nous avons un besoin urgent de nourriture, de tôles ondulées, d’eau, de sanitaires, d’abris et de semences. » 

    Il y a une pénurie de nourriture, d'eau et d'abris. Il est encore difficile d'obtenir des informations de Beira car les réseaux de communication sont en panne.

    - Antonio Anosso, Caritas Mozambique

    Le cyclone a ensuite poursuivi son chemin dévastateur vers les pays voisins, le Zimbabwe et le Malawi, qui ont également été durement touchés. Avant même l’arrivée d’Idai, la région faisait face à des conditions météorologiques extrêmes et à de violentes tempêtes. De fortes précipitations sont encore attendues dans les prochains jours. Des dizaines de milliers de personnes ont dû quitter leur maison. Des villages et des villes entiers ont été détruits. Dans leur fuite, de nombreux survivants ont dû se réfugier sur les toits et dans les arbres pour échapper à la montée des eaux.

    PIRE CATASTROPHE DEPUIS DES DÉCENNIES

    Caritas Mozambique tire l’alarme : le cyclone Idai pourrait avoir les conséquences les plus catastrophiques depuis des décennies. À l’heure actuelle, les Caritas locales présentes dans les zones touchées s’emploient à mettre en place les premiers plans d’urgence. Elles aident à évacuer les personnes qui ont perdu leur maison vers des logements fournis par le gouvernement mais aussi vers les églises et des bâtiments paroissiaux.

    Les Caritas locales restent également au côté des victimes au Zimbabwe et au Malawi. Elles évaluent actuellement les besoins et collectent des articles de première nécessité. Des volontaires locaux ont aussi été mobilisés et se tiennent prêts à aider sur place.

    Votre aide est vitale. Faites un don pour les victimes d’Idai en ligne ou sur le BE 88 0000 0000 4141 avec la communication ‘Idai’.

    JE FAIS UN DON

  • "Et vous, qui dites-vous que je suis ?" L’histoire de Jésus réécrite par un grand historien

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    De Sandro Magister (Settimo Cielo) en traduction sur Diakonos.be :

    L’histoire de Jésus réécrite par un grand historien. Non pas contre mais « à côté » du Jésus de la foi

    Il y a des livres qui font l’histoire, c’est-à-dire qui marquent un retournement important dans leur champ d’études respectif. Le dernier essai de Giorgio Jossa, professeur d’histoire de l’Église antique à l’Université Federico II de Naples et expert renommé du personnage de Jésus est de ceux-là :

    G. Jossa, “Voi chi dite che io sia? Storia di un profeta ebreo di nome Gesù”, Paideia, Torino, 2018.

    Dans son essai, Jossa tenter d’apporter une réponse historiquement fondée à la question que Jean le Baptiste a posée à Jésus : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? » et que Jésus lui-même a posée à ses disciples « Et vous, qui dites-vous que je suis ? ».

    La réponse donnée par les Évangiles est celle de la foi. Mais Jossa entend justement répondre comme historien.  Et c’est là qu’il se retrouve face au problème que Joseph Ratzinger définissait comme « dramatique » dans la préface de son livre « Jésus de Nazareth » : « ce qui ne peut pas être accepté par la foi, en fait, c’est uniquement que le Jésus historique, qui est la tentative légitime de connaître Jésus sans l’aide de la foi, prétende être le critère de vérité du Christ de la foi ».

    Le Jésus historique – soutient Jossa – n’est pas antithétique au Christ des Évangiles. Au contraire, « il se situe avant et à côté du Christ de la foi, comme l’une de ses différentes interprétations, ce n’est pas une preuve mais un signe, et un signe ambivalent, de son identité messianique : une question troublante qui exige une réponse, qui peut être celle de la foi ou de l’incrédulité. »

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  • Avortement : l'état du Mississipi a adopté le "Heartbeat Bill"

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    IVG : LA « HEARTBEAT BILL » ADOPTÉE PAR LE PARLEMENT DU MISSISSIPI

      

    Mardi, le parlement du Mississipi a adopté une loi interdisant l’avortement dès lors qu’un rythme cardiaque peut être détecté chez l’embryon, soit à partir de 6 semaines de grossesse (cf. Deux initiatives législatives pro-vie aux USA). Baptisée « Heartbeat bill », cette loi « comporte une exception en cas de complications médicales ». Le texte doit être approuvé par le gouverneur, Phil Bryant, qui s’est dit via un tweet « impatient de la signer très prochainement ».

    Au Kentucky, une loi similaire a été adoptée la semaine dernière, mais elle a été « immédiatement bloquée par un juge, comme ce fut déjà le cas dans l'Iowa » (cf. Deux nouveaux états américains votent une loi interdisant l'avortement dès que les battement du coeur du foetus sont détectables). Les états de Tennessee et de Géorgie envisagent également de légiférer en ce sens.

  • Pourquoi ces jeunes qui marchent pour le climat ne sont pas des soixante-huitards

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    De Guillaume Dos Santos en opinion sur le site du Vif :

    Marche pour le climat 2019 : l'anti Mai 68?

    L'image d'une jeunesse qui se rebelle contre un système en place a quelque chose d'intemporel, de quasi mythique. Que signifie être jeune, sinon cette impétuosité candide et cet idéalisme brouillon qu'on retrouve à la base de la plupart des mouvements de contestation portés par la jeunesse?

    On peut critiquer à l'envi le manque de cohérence de ces jeunes qui manifestent le jeudi matin pour retrouver l'après-midi les habitudes de consommateurs grégaires qu'on attend d'eux. On pourrait ergoter sans fin aussi sur le fait que cette manifestation ait lieu pendant les heures de cours -et je crois sincèrement que c'est une critique qui est légitime et dont on aurait tort d'abandonner le monopole aux réactionnaires grincheux. Mais on ne devrait pas oublier que c'est le propre de la jeunesse que de se montrer prompte à la désobéissance, et que c'est aux adultes qu'il appartient de l'éduquer à la cohérence et à la rationalité.

    C'est par souci de cohérence, et dans une quête de rationalité, que j'ai voulu m'intéresser à l'essence du message des marches pour le climat. Un mouvement dont il convient de saluer la persévérance, quand l'époque est au pessimisme et au découragement ; l'idéalisme, quand le pragmatisme macronien et l'obsession du chiffre sont constitutifs de l'esprit de notre temps ; l'engagement, enfin, qui répond au chacun pour soi festiviste et individualiste des décennies passées. "Chacun chez soi, et les hippopotames seront bien gardés" était l'injonction d'hier, mais les jeunes qui marchent aujourd'hui à Bruxelles et ailleurs ont compris que nous habitions tous une maison commune.

    Ce qui distingue Mai 68 et les marches de 2019 : le concept de limite

    Certains ont pu comparer ce mouvement à Mai 68, à tort selon moi. En 68 comme aujourd'hui, on entend une certaine remise en cause de l'ordre établi, la critique d'un système qualifié de capitaliste et d'un mode de vie consumériste. Mais la ressemblance s'arrête plus ou moins là.

    La réaction du monde politique, en elle-même, est assez révélatrice de l'esprit du temps : répression en 68, récupération en 2019. La jeunesse de 68 bloquait les universités et jetait des pavés sur les CRS, tandis qu'aujourd'hui les écoles ne sanctionnent pas les absences répétées des élèves et que toute l'élite actuelle cherche à s'associer au mouvement en cours, non sans se faire gronder face caméra par une adolescente de 16 ans.

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  • C'est dans les pays musulmans que se produisent majoritairement les persécutions des chrétiens

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    De Yves Mamou sur le site du Figaro Vox :

    Yves Mamou: «Les persécutions de chrétiens ont lieu en majorité dans des pays musulmans»Yves Mamou: «Les persécutions de chrétiens ont lieu en majorité dans des pays musulmans»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Selon l'ONG américaine «Open Doors», qui a classé les pays où l'on recense le plus grand nombre d'actes antichrétiens, il s'agit, dans la plupart des cas, de pays musulmans, explique Yves Mamou.


    Yves Mamou est un ancien journaliste du Monde. Il a également collaboré au Canard Enchaîné, à Libération et à La Tribune. Collaborateur régulier du site américain The Gatestone Institute, il est l'auteur de nombreux ouvrages dont «Hezbollah, dernier acte» (éd. Plein jour, 2013) et «Le Grand abandon. Les élites françaises et l'islamisme» (éd. L'Artilleur), paru en septembre 2018.


    Début janvier 2019, l'ONG évangélique américaine Open Doors a publié sa World Watch List 2019 (WWL), un index des 50 pays où les chrétiens sont les plus persécutés. L'étude porte essentiellement sur les pays où les chrétiens sont une minorité.

    38 des 50 pays où des chrétiens sont le plus persécutés sont à majorité musulmane, selon l'étude de l'ONG.

    La Corée du Nord, où la personnalité du dirigeant fait office de religion, occupe la tête de liste du classement des pays qui persécutent activement les chrétiens. Mais les persécutions dans des pays musulmans forment le gros du peloton: «L'oppression islamique continue de frapper des millions de chrétiens». Par conséquent, «pour des millions de chrétiens, (…) suivre le chemin de Jésus peut avoir des conséquences douloureuses. Ces convertis sont traités en citoyens de seconde classe, discriminés dans leur recherche d'emploi et même violemment attaqués».

    Six pays musulmans figurent dans le «Top 10» des nations où l'on persécute des chrétiens (2-Afghanistan, 3-Somalie, 4-Libye, 5-Pakistan, 6-Soudan, 7-Érythrée, 8-Yémen, 9-Iran). Et 38 pays du «Top 50» sont à majorité musulmane. Tous persécutent les chrétiens soit parce que la charia est inscrite dans la Constitution comme l'Afghanistan, soit parce que des dispositifs légaux comme les lois anti-blasphème au Pakistan offrent de commodes instruments de persécution.

    Dans de nombreux autres pays musulmans où des prédicateurs prêchent l'intolérance religieuse, ce sont des foules musulmanes elles-mêmes qui attaquent spontanément les chrétiens, brûlent les églises, voire les tuent (plus de 4 000 personnes assassinées en 2018 en raison de leur foi). Au Nigéria, ce sont les bergers Peuls qui, au gré de leur itinérance, font régner la terreur dans les villages d'agriculteurs chrétiens.

    Open Doors a mis en 2019 l'accent sur une forme de persécution particulièrement révoltante, les violences faites aux femmes. «Très souvent, elles font l'objet d'une «double persécution» - en tant que chrétiennes et en tant que femmes», souligne l'étude. «La persécution des femmes représente un moyen essentiel de détruire la communauté chrétienne minoritaire»

    De manière surprenante, la Russie où les chrétiens orthodoxes forment pourtant la majorité de la population, se classe au 41e rang de la WWL. «C'est dans les régions de Russie ou l'islam est dominant que le niveau de persécution est le plus élevé», estime la WWL.

    Ces chiffres impressionnants contrastent avec le silence gardé en France sur ces actes antichrétiens dans le monde. Le déni prévaut. Comme si nommer les choses risquerait de les empirer. Or l'expérience démontre l'inverse: le silence n'est pas seulement moralement condamnable, il encourage la continuation de ces actes odieux.

  • Les Belges prêts à arrêter de soigner les plus de 85 ans ? Mise à jour

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    Du site du quotidien le Soir :

    Santé: 40% des Belges sont pour l’arrêt des soins pour les plus de 85 ans

    Ce sont des résultats qui étonnent : selon une étude, seuls 35 % des Belges s’opposent à ce qu’on arrête les soins vitaux pour les plus âgés.

    C’est une nouvelle stupéfiante : selon plusieurs études, menées au Centre fédéral d’expertise des soins de santé (KCE), à la Fondation Roi Baudouin et au cœur de l’Inami (dans un rapport secret), 40 % des Belges (et davantage de Flamands que de Wallons) songent sérieusement à conserver l’équilibre de la Sécu « en n’administrant plus de traitements coûteux qui prolongent la vie des plus de 85 ans ». On devine la suite : on aurait rapidement une médecine à deux vitesses, entre les patients qui doivent se contenter de la Sécu et ceux qui ont les moyens de se payer les médicaments non remboursés ou les opérations auxquelles ils n’auraient plus accès. Aux Pays-Bas, on ne place déjà plus de stimulateur cardiaque aux plus de 75 ans… l’appareil dépassant de loin le patient en espérance de fonctionnement.

    Par comparaison, seuls 17 % se prononcent pour ne plus rembourser les frais de maladie ou d’accident qui sont la conséquence d’un comportement personnel (tabac, obésité), une solution contre laquelle 46 % des Belges s’élèvent. Bien davantage que les 35 % qui s’opposent à ce qu’on arrête les soins vitaux pour les plus âgés.

    Au demeurant, la solidarité du groupe est fortement dépendante des perspectives du patient. Ainsi, si 69 % des Belges estiment légitime de dépenser 50.000 euros pour un traitement vital, ils ne sont que 28 % à conserver cette opinion si le patient a plus de 85 ans. S’il s’agit d’un appareil cardiaque, les deux groupes s’équilibrent (50 %-40 %). Et si la personne est dans le coma et que le traitement n’apporte qu’un an de vie, trois Belges sur dix sont d’accord, sauf chez les plus de 85 ans, la moitié des Belges estimant que « cela ne doit jamais être possible, quel que soit l’âge ». Les néerlandophones sont beaucoup plus enclins à exclure les personnes âgées de plus de 85 ans des soins plus onéreux. « Ces pourcentages en faveur de l’exclusion sont choquants », note le professeur Elchardus, qui a mené l’enquête pour l’Inami.

    ... mais il s'agirait d'une FAKE NEWS qui tourne et tourne dans nos médias :

    en effet, les rapports dont il est question datent de 2014 et ne sont PAS secrets...Ils sont en ligne sur le site de l'INAMI.

    La question est intéressante de savoir pourquoi le journaliste reprend du "vieux" pour en faire du "nouveau".

    La question de la prise en charge des personnes âgées est essentielle. Pourquoi ne pas en parler, et re-parler, en effet ?

    Surtout après la déclaration de la députée GroenLinks aux Pays-Bas, qui voudraient que dans le cadre des négociations gouvernementales et des élections européennes, le gouvernement hollandais décide de limiter certains traitements et soins aux personnes de plus de 70 ans.

    L'écologie passerait-elle par là aussi ? Agisme ? Eugénisme ?

    Par contre cela vaut la peine de se pencher sur la "Charte européenne de l'avancée en âge" pour faire toute leur place aux personnes âgées dans la société.

  • France : une mobilisation face à l'inflation des profanations de lieux de culte chrétiens

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    De Louis Lecomte sur le site de l'Incorrect.org :

    INFLATION DES PROFANATIONS DE LIEUX DE CULTE CHRÉTIENS : TROIS QUESTIONS AU PRÉSIDENT DE LA SPERO

    © DR

    L’inflation violente des profanation de lieux de culte chrétiens est très préoccupante. Trois questions au président de la SPERO, une jeune association qui milite pour sortir de l’omerta et du déni.

    En quelques mots, qui est la SPERO ?

    C’est une association qui est composée d’une dizaine de personnes catholiques, engagée par ailleurs dans diverses structures et engagements. Nous sommes réunis par le désir de faire quelque chose de concret, en mettant notre énergie et compétences au service d’une parole catholique. Mais différemment de ce qui se fait jusqu’à présent : pas uniquement dénoncer, ou proposer des formations : avec une vraie action militante.

    Concernant votre pétition, quel a été l’élément déclencheur ?

    L’indignation germait depuis longtemps. Depuis un an il y a presque deux profanations par jour. Il fallait bien se lancer. Lorsqu’il y a quelque chose contre une mosquée ou une synagogue les medias et les politiques s’indignent : pour une église, rien. Mais la joue gauche a bon dos : il faut réagir ! Ça ne concerne pas que les cathos, cette tension qui monte est l’affaire de tous.

    Quel est l’objectif de cette pétition ?

    Exiger une réaction officielle du ministre des cultes Christophe Castaner. Il doit a minima reconnaître qu’il y a une vague d’actes antichrétiens, et la condamner vigoureusement.

    La pétition en ligne : https://www.spero-asso.fr/stop-profanations-eglises/

    À propos de SPERO

    « Défendez vos clochers, ouvrez vos cœurs »
    SPERO est l’association de défense des Chrétiens et du patrimoine culturel chrétien en France.