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  • Au coeur du mystère eucharistique : Conchita Cabrera de Armida

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    Béatification de Conchita Cabrera de Armida

    Le 8 juin 2018, le pape François a reconnu comme authentique un miracle attribué à l'intercession de Conchita, et signé le décret permettant sa béatification. La date de la cérémonie durant laquelle elle sera proclamée bienheureuse est le 4 mai 2019, et elle sera célébrée à Mexico par le cardinal Giovanni Angelo Becciu, préfet de la Congrégation pour la cause des saints. 

    Les éditions Téqui ont publié trois de ses écrits, ainsi que sa biographie.

    Juan Gutiérrez González

    Mère de neuf enfants, fondatrice de cinq mouvements spirituels et de plusieurs ordres religieux, Conchita Cabrera de Armida est également auteur d'une œuvre prodigieuse qui compte près de deux cents volumes. Cet ouvrage comprend une substantielle introduction biographique et théologique du père Gutiérrez, postulateur de la cause de béatification, et une seconde partie composée de textes sur l'Eucharistie. 

    Conchita Cabrera de Armida (1862-1938) fut d'abord connue en France par le livre du père Philippon, o.p., intitulé : Journal d'une mère de famille. Il a fait admirer le visage spirituel de cette extraordinaire femme mexicaine, mère de neuf enfants, fondatrice de cinq mouvements spirituels et de plusieurs ordres religieux, et auteur d'une œuvre prodigieuse qui compte près de deux cents volumes.

    Cet ouvrage comprend une substantielle introduction biographique et théologique du père Gutiérrez, postulateur de la cause de béatification, et une seconde partie composée de textes sur l'Eucharistie, admirablement traduits de l'espagnol par Dominique Reyre.

    On reste confondu par la puissance et la profondeur de ces pages qui créent un nouveau genre littéraire, intensément humain et profondément théologique. Le mystère eucharistique ne peut être dévoilé ici-bas, mais les explications qui sont données à Conchita par le Christ sont d'une telle force que le lecteur, s'il est croyant, est littéralement jeté dans un torrent de lumière.

    Souvent véhémente, parfois naïve, Conchita pose de bonnes questions et reçoit des réponses plus excellentes encore. Dans le mystère de l'Eucharistie, Conchita est un guide éloquent, ou plutôt une disciple merveilleusement renseignée.

    L'auteur

    Père missionnaire du Saint-Esprit, docteur en théologie dogmatique de l'université de Fribourg en 1965, Juan Gutiérrez González fut assistant de la chaire dogmatique dans la même université (1970-1972), puis professeur de théologie dogmatique à la faculté de Lima, au Pérou (1978). Il participe en tant que théologien au Conseil épiscopal latino-américain et est membre du Conseil mondial des Églises, dont le siège est à Genève.

  • Faut-il attendre quelque chose de bon des élections?

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    Un enseignement de Marcel De Corte (1905 - 1994) qui fut professeur de philosophie à l'Université de Liège. Ce rappel - même s'il est daté - vient à son heure à la veille des prochaines élections dont on peut craindre qu'elles ne fassent qu'empirer la situation dans un pays livré aux démons de la division et de toutes les surenchères les plus absurdes.

    Marcel De Corte, Les deux démocraties

    Marcel De Corte, Les deux démocraties (source)

    Poursuivant son enquête sur La Droite et la Gauche où il nous montre que la Droite est une invention délibérée et continue de la Gauche qui prétend refouler hors du champ de la politique et de la société quiconque refuse d’obéir à son allégeance, de manière à satisfaire ses appétits totalitaires innés, Jean Madiran nous explique, dans un nouveau livre intitulé Les Deux Démocraties comment le système démocratique moderne, né de la Révolution française, a vidé la démocratie de son contenu propre, pour lui substituer des propriétés entièrement nouvelles, aujourd’hui tellement accréditées dans l’opinion publique qu’elles semblent aller de soi et se passer de tout examen.

    On sait en effet que la démocratie est un des régimes politiques qui, à côté de l’aristocratie et de la monarchie, et parfois mélangée avec elles selon certaines proportions et à un certain niveau, sont considérés par les philosophes et par les historiens jusqu’au XVIIIe siècle comme remplissant les conditions pour être reçus en justice et comme « valables » selon les temps, les lieux, la coutume, les nécessités de la vie en commun, etc… au regard de la raison critique et de l’expérience.

    Ce qu’on sait moins, encore que la chose crève les yeux, c’est que cette démocratie, qu’on peut appeler classique, est simplement un mode de désignation des gouvernants par les gouvernés : « elle consiste à n’avoir dans la cité aucune autorité politique dont le titulaire ne soit directement ou indirectement désigné, pour un temps limité, par les citoyens qui sont tous électeurs. »

    Madiran enfonce là une porte ouverte, dira-t-on. Hélas, les portes ouvertes sont celles dont on franchit le moins souvent le seuil pour contempler les évidences que leurs embrasures nous offrent. Il en est des définitions comme des principes : il faut les formuler exactement, faute de quoi la suite des démonstrations et des analyses ne vaut plus rien. Apparemment, la définition de la démocratie classique et la définition de la démocratie moderne se recouvrent mot pour mot, concept, pour concept, réalité pour réalité. Avec un bon sens souverain, Madiran nous rappelle qu’elles diffèrent au point de s’exclure.

    En premier lieu, pour la démocratie moderne, « la désignation des gouvernants par les gouvernés est réputée le seul mode de désignation qui soit juste. » Tous les autres régimes sont injustes, immoraux, pervers. Démocratie et justice politique coïncident.

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  • L’économie rend un service au bien commun si elle reste liée à l’éthique

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    L’économie rend service à l’humanité, si elle est « éthique »! (traduction complète)

    Le pape François reçoit la Fondation « Guido Carli »

    « Il est important de redire que l’économie rend un service au bien commun si elle reste liée à l’éthique, qui est la mesure universelle de l’authentique bien humain », déclare le pape François.

    Le pape François a reçu les membres de la Fondation « Guido Carli » ce vendredi 3 mai 2019, au Vatican. Il les a encouragés dans leur action de solidarité, « une valeur humaine qui, dans une perspective chrétienne, réalise le devoir de la charité évangélique ».

    Le premier objectif de la Fondation « Guido Carli » est de valoriser les « excellences italiennes » à travers congrès, présentations de livres, expositions et rencontres, avec que celles-ci restent en Italie. Le Prix Carli, remis en mai chaque année, récompense les secteurs de l’économie, de la haute finance, de la banque, de l’entreprenariat, de la culture et du journalisme.

    « En Italie », a reconnu le pape, « nombreux sont les représentants de la culture, de la science, du monde du travail, du volontariat ainsi que de l’Église qui, à travers leur activité, représentent des exemples positifs et des modèles à imiter ».

    Voici notre traduction des paroles prononcées par le pape.

    HG

    Paroles du pape François

    Chers frères et sœurs,

    Je suis heureux de vous accueillir en tant que représentants de la Fondation « Guido Carli » et du Jury du Prix homonyme, en cette dixième année de son institution. Je vous salue tous cordialement et je remercie Madame Romana Liuzzo pour les paroles qu’elle m’a adressées.

    À travers vos initiatives, vous poursuivez l’œuvre de Guido Carli, économiste et homme d’État, dont la figure est marquée par un sens élevé du devoir et un engagement persévérant pour le bien de la collectivité. Originaire de la terre de Brescia, il fit ses premiers pas dans le domaine des responsabilités institutionnelles grâce à un prêtre ami des Montini, la famille du saint pape Paul VI, à laquelle les Carli étaient liés par une vieille amitié.

    Nous sommes tous conscients du fait que, parmi les contradictions de la société actuelle, il y a aussi celle-ci : d’un côté on assiste à une prédominance de critères uniquement économiques ou financiers et d’activités tournées vers la consommation et, de l’autre, se manifeste toujours plus l’incapacité à concilier une juste distribution du revenu avec la valorisation des perspectives du développement. Il est important de redire que l’économie rend un service au bien commun si elle reste liée à l’éthique, qui est la mesure universelle de l’authentique bien humain.

    L’engagement social de votre Fondation, qui entend promouvoir la solidarité, est par conséquent important : c’est une valeur humaine qui, dans une perspective chrétienne, réalise le devoir de la charité évangélique. Je me réjouis pour les reconnaissances que vous attribuez à des hommes et des femmes qui se sont distingués dans le monde entier par leur engagement civil et éthique. En Italie, nombreux sont les représentants de la culture, de la science, du monde du travail, du volontariat ainsi que de l’Église qui, à travers leur activité, représentent des exemples positifs et des modèles à imiter.

    Je saisis cette occasion pour vous remercier et vous encourager à persévérer dans votre action, en particulier en faveur des couches les plus faibles de la société, pour stimuler la croissance de tous ses membres. Que le Seigneur soutienne et bénisse vos généreux projets.