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  • Chine : les églises dirigées par l’État doivent devenir plus chinoises ou être détruites

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    De sur le site Bitter Winter :

    Les églises dirigées par l’État doivent devenir plus chinoises ou être détruites

    En mars, Xu Xiaohong, président du Comité national du Mouvement patriotique des Trois-Autonomies des églises protestantes, a déclaré lors d’une conférence que les églises en Chine devaient se libérer de « l’influence occidentale ». Dans le cadre de la politique de « sinisation de la religion » du président Xi Jinping, les églises doivent porter le nom de Zhong (« Chine ») et non de Xi (« Occident »), a-t-il proclamé. Il a également dit que les symboles des religions étrangères devaient être supprimés et il a critiqué les « forces étrangères anti-Chine » pour avoir utilisé le christianisme pour compromettre la stabilité sociale dans le pays.

    Les remarques de M. Xu ont contribué à galvaniser davantage la volonté du régime de « siniser » les églises des Trois-Autonomies contrôlées par le gouvernement alors que cette campagne de « sinisation » avait été lancée dans toute la Chine depuis un certain temps déjà. Pour « adapter » les lieux de culte contrôlés par l’État « au socialisme et au patriotisme chinois », les autorités introduisent la propagande du PCC dans les sermons, remplacent les croix par des symboles communistes, modifient radicalement le style architectural des bâtiments et les reconvertit en centres d’activités qui n’ont aucun rapport avec la religion.

    Démantèlement des clochers de style européen

    Fin avril, le Département du travail du Front uni (DTFU) de la ville de Linyi, dans la province orientale de Shandong, a enlevé de force la croix d’une église des Trois-Autonomies située dans le district de Lanshan.

    La croix de l’église a été démantelée en avril et ses trois clochers ont été enlevés en juin après que les autorités locales ont jugé qu’ils étaient « trop européens ».
    La croix de l’église a été démantelée en avril et ses trois clochers ont été enlevés en juin après que les autorités locales ont jugé qu’ils étaient « trop européens ».

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  • Suède : le satanisme est officiellement reconnu comme religion

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    De Mohammed Fizazi sur le site LesEchos.ma :

    SUÈDE. LE SATANISME OFFICIELLEMENT RECONNU COMME RELIGION

    2 août 2019

    La Suède a officiellement reconnu, pour la première fois, la communauté sataniste en tant que culte à part entière dans le pays. 

    Malgré la forte opposition de l'Église, toutes les autorités légales, financières et administratives suédoises ont accepté d'intégrer officiellement la nouvelle communauté, après avoir rempli les conditions et exigences requises, telles que l'organisation de services religieux et de séances de méditation, offrant différents services religieux, sans oublier d'avoir un nom "non contraire aux bonnes traditions et à l'ordre public du pays".

    La communauté sataniste suédoise est dirigée par un couple, Erik et Jenny Hayden, de Stockholm, tous deux universitaires spécialisés dans l'histoire des idées et des langues, non affiliés à aucun autre mouvement religieux.
    La nouvelle communauté compte environ 100 membres en Suède, et dit être inspirée par la communauté "Satanic Temple" aux États-Unis.

    Un coup d’œil sur la page Facebook de cette communauté montre que celle-ci sympathise avec avec les mouvements de gauche, tels que la communauté LGBT et autres.

    Bien que les autorités reconnaissent la nouvelle communauté, celle-ci n'est toujours pas autorisée à bénéficier de subventions financières de l'État ni de cérémonies de mariage officielles. Cependant, la décision des nouvelles autorités reste sans précédent.

    La décision de séparer l’Église de l’État suédois a été effective en 2000 et a été le déclic qui a ouvert la voie à la reconnaissance de nouvelles «communautés religieuses».

  • Si Dieu existe, pourquoi le mal? et si Dieu n'existe pas, pourquoi le bien?

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    De Jean-Pierre Snyers :

    Deux questions... "Si Dieu existe, pourquoi le mal?" et "Si Dieu n'existe pas, pourquoi le bien?"

    Une chose est sûre, notre univers est ambivalent. En lui, coexistent le meilleur et le pire, la beauté et la laideur, la vie et la mort. Admirable sur le plan de son évolution de plus en plus complexe (de l'amibe à Jean-Sébastien Bach, avouons  qu'il y a un gouffre), il est en revanche détestable quand on constate certaines lois  brutales (cataclysmes naturels, extermination des faibles par les forts...) qui en font partie.

    Face à de telles contradictions, que répondre?

    Deux choix: croire à l'absurde ou au mystère. Adhérer au fait que les souffrances et les injustices de ce monde n'auront d'autre issue que le néant ou croire que celles-ci seront réparées, transfigurées dans un au-delà hors de nos dimensions, de notre temps et de notre espace. Que réclame notre coeur, le fin fond de notre être? L'éternité ou le néant? Dieu ou le hasard? Certains diront: "Si vous croyez en Dieu et en une vie éternelle après votre mort, ce n'est que pour vous consoler. En fait, vous misez sur Dieu parce que vous envie qu'Il existe, parce que cela vous rassure et parce que vous avez peur que tout s'arrête après cette vie". Mais d'autres pourront répondre: "Vous ne croyez pas en Dieu parce que vous n'avez pas envie qu'Il existe, parce que l'idée que Quelqu'un qui vous serait infiniment supérieur (vis-à-vis duquel vous auriez à rendre des comptes),  vous dérange. "Moi d'abord! Moi, maître de tout". Un peu comme un enfant qui renierait son père, telle semble être votre conception de l'existence. Je peux vous comprendre mais en pensant à vous, je ne peux me départir de ces deux phrases qui resteront à jamais gravées dans mon esprit et qui sont: "L'homme est  un dieu tombé qui se souvient des cieux" (Lamartine), "Dieu est la totalité vivante de ce vers quoi notre coeur s'élance" (St Thomas d'Aquin).

    Je sais... je sais combien je n'ai toujours pas répondu à cette question fondamentale: "Si Dieu existe, pourquoi le mal et la souffrance?" Mais en posant cette question, je ne fais que postuler l'idée que l'univers que nous connaissons correspond réellement  à ce que Dieu a voulu.  Cela tiendrait la route si comme la Bible et le Credo nous le disent, Dieu n'était pas d'abord le Créateur d'un monde invisible, le Créateur d'un monde extra-terrestre,  d'un monde invisible dont font partie les anges et les démons, ces démons qui  par leur rupture d'avec Dieu n'ont de cesse de détraquer le monde terrestre. Dès lors, quoi d'étonnant à ce que cette horloge qu'est notre univers ne donne plus l'heure exacte et qu'il n'y ait jusqu'au retour du Christ aucun rétablissement ce que ce l'univers était appelé à être?

  • Le déclin de l’Occident n’est pas un accident de parcours

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    David Engels  ill_1830423_35f5_le_declin.jpgDans un cycle de conférences organisé en 2017 à l’ULg par le Groupe de réflexion Ethique sociale et l’Union des étudiants catholiques de Liège sur le thème « L’Europe, ses fondements, aujourd’hui et demain », David Engels avait déjà présenté au public réuni dans la salle des professeurs de l’ "Alma Mater" liégeoise un premier livre, intitulé « Le Déclin », pour mettre en lumière des analogies historiques entre la crise de l’Union européenne et la chute de la république romaine à la fin du 1er siècle avant J.C. 

    David Engels était alors titulaire de la chaire d’histoire romaine à David Engels m1jh0lga_002_.jpegl’U.L.B., avant d’être appelé à l’Institut Zachodni de Poznan, en tant que professeur chargé de recherche pour l’analyse de l’histoire intellectuelle de l’Occident.

    Les deux ouvrages qu’il publie aujourd’hui, dans la ligne de son premier essai, sont complémentaires : le premier plaide pour une « Renovatio Europae » (*) hepérialiste  (**) réunissant aussi, autour de celles de David Engels lui-même, plusieurs contributions d’écrivains, philosophes, publicistes ou économistes universitaires de renom. Le second ouvrage, intitulé « Que faire? Vivre avec le déclin de l’Europe » (***), est l’autre volet du dyptique : un vade-mecum pratique, s’il n’est pas trop tard, pour gérer sa vie au quotidien, se projeter malgré tout dans David Engels 41qndUcn8zL._SX323_BO1,204,203,200_.jpgl’avenir et, surtout, léguer notre héritage en danger à nos descendants…

    JPSC

    ______

    (*) Renovatio Europae. Plädoyer für einen hesperialistischen Neubau Europas, Lüdinghausen - Berlin, Manuscriptum, 2019, 220p. (ISBN 978-3-948075-00-2).

    (**)  du grec Ἑσπερίδες : seul un regard vers le jardin des Hespérides de notre culture historique dominante pourrait, selon l’auteur, laisser une chance que l’Europe de l’Occident tardif ne sombre pas bientôt dans le multiculturalisme impitoyable de sociétés parallèles en guerre.

    (***)  David Engels, Que faire? Vivre avec le déclin de l'Europe, Groningen, Blue Tiger Media, 2019, 122p. (ISBN 9789492161833).

    Réalisme ou catastrophisme ?  Louise Darbon sur le site du Figaro Vox a interviewé » David Engels :

    David Engels: «Le déclin de l’Occident n’est pas un accident de parcours»

    Mis à jour

    FIGAROVOX/GRAND ENTRETIEN - Inquiet de voir la civilisation européenne dépérir, l’historien David Engels livre ses réflexions et conseils personnels dans Que faire? Vivre avec le déclin de l’Europe, un guide de survie à l’usage des amoureux de l’Occident.


    David Engels est historien et professeur à l’Institut Zachodni en Pologne et à l’Université libre de Bruxelles. Il est l’auteur de plusieurs livres dont Le Déclin. La crise de l’Union européenne et la chute de la République romaine (Éditions du Toucan, 2013) et Que Faire? Vivre avec le déclin de l’Europe (Blue Tiger Media, 2019).


    FIGAROVOX.- Votre livre Que Faire? Vivre avec le déclin de l’Europe relève plus du témoignage personnel que de l’essai politique. Pourquoi avez-vous voulu partager ces réflexions intimes?

    David ENGELS.- La situation est grave: ce n’est pas seulement un modèle politique, économique ou social qui est graduellement en train de disparaître, mais l’entièreté de ce qui fut, pendant mille ans, «l’Occident». Cette évolution est tout sauf un fait divers dont il suffirait de prendre bonne note avant de continuer comme si de rien n’était: le déclin massif de l’Europe en tant que civilisation est une véritable tragédie historique qui nous concerne tous, non seulement en tant que collectif, mais aussi en tant qu’individus. Personnellement, je souffre énormément de la fin annoncée de la civilisation occidentale que j’aime de tout mon cœur, et je sais que je suis loin d’être le seul dans ce cas, bien que beaucoup de contemporains ne se rendent pas encore tout à fait compte de la nature gravissime de cette évolution ou n’osent pas en tirer les conséquences qui s’imposent. C’est pour eux que j’ai écrit ce livre, afin de partager avec eux mes réflexions pour savoir comment nous, amoureux de l’Occident, de son histoire, de son patrimoine et de ses traditions, pouvons faire pour rester fidèle, dans un monde post-européen, à nos convictions intimes, et pour les léguer à nos descendants.

    Vous rappelez l’analogie entre le déclin actuel du monde occidental et le déclin du monde gréco-romain que vous aviez étudié dans l’un de vos livres précédents. En quoi la comparaison tient-elle?

    L’honnêteté avec elle-même doit être la vertu suprême pour toute civilisation qui se respecte.

    En effet: le déclin de l’Occident, comme l’ont montré de nombreux historiens comme Oswald Spengler ou Arnold Toynbee, n’est pas un accident de parcours: il est inscrit dans la logique de l’Histoire elle-même qui a déjà connu la montée et le déclin de nombreuses autres civilisations. Dans mon livre Le Déclin , d’ailleurs tout juste sorti en édition de poche avec une nouvelle préface il y a quelques semaines, j’ai tenté de montrer à quel point la crise actuelle de l’Europe rappelait celle de la République romaine du premier siècle, quand, atteinte par une crise politique, économique, démographique, ethnique et sociale sans précédent, elle fut déchirée par des émeutes endémiques se muant en véritables guerres civiles avant de basculer vers un État autoritaire stabilisant, certes, la crise, mais au prix d’une réduction drastique de la liberté politique et d’une certaine stagnation culturelle. Je suis convaincu que cette évolution nous attend également durant les deux prochaines décennies et ne peux qu’appeler mes lecteurs à se préparer à ces événements.

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  • Le "jour du dépassement" : une imposture ?

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    Une opinion de Joseph Junker parue en contribution externe sur le site de La Libre :

    L’imposture du "jour du dépassement", ce jour où l'humanité aurait consommé la totalité des ressources annuelles

    OPINION

    Aucun calcul ne permet de déterminer le "jour du dépassement", ce jour où l’humanité aurait consommé la totalité de ses ressources annuelles. Le brandir comme on le fait, même au nom du "bien", est un jeu dangereux. Une opinion de Joseph Junker, ingénieur civil, consultant indépendant dans le secteur de l'énergie.

    Vous n’avez pas pu passer à côté : ce 29 juillet, tout le monde en parle, nous avons atteint le "jour du dépassement". Ce jour où l’humanité aurait consommé la totalité des ressources que la terre peut produire en une année. Deux jours plus tôt que l’an dernier, comme chaque année.

    Au-delà d’une méfiance viscérale pour ce type de messages apocalyptiques, je vous l’avoue franchement, l’énergéticien que je suis ne déborde pas d’enthousiasme envers cette initiative, tout aussi attirante soit-elle et louable dans ses intentions. Le simple bon sens déjà nous le montre : comment vivons-nous donc depuis une semaine, alors que nous avons épuisé tous les dons que notre Terre-Mère pouvait nous offrir cette année ? Les céréales vont-elles donc arrêter de pousser jusqu’au 1er janvier ? Sommes-nous en train de puiser notre nourriture dans un frigo géant qui un jour s’épuisera à son tour ?

    Aucun calcul ne tient la route

    Bien sûr, on imagine aisément que l’institut chargé de calculer cette date se propose de prendre en compte l’épuisement des ressources naturelles, notamment l’utilisation de carburants fossiles, en considérant ces dernières comme un "stock". Un stock dont l’épuisement pourrait être converti statistiquement en surface cultivable. Ce serait confondre la notion déjà critiquable d’empreinte écologique avec celle d’empreinte carbone. Mais surtout, sur base de quelle équivalence allons-nous réaliser ce calcul ? Combien d’hectares pour un litre de pétrole ou l’extraction d’un kilo de cuivre ? Ne cherchez pas, il n’y a aucun calcul connu qui tienne la route, et quiconque prétend le contraire ne fait que se ménager le droit d’écrire n’importe quoi.

    Mieux encore, comment expliquer les incohérences et remarquables omissions au gré des intentions des auteurs du calcul ? Ainsi, pour ne donner qu’un exemple, l’institut chargé de calculer le jour du dépassement a dû admettre en 2008 qu’il prenait en compte une empreinte carbone identique pour l’électricité d’origine nucléaire et celle d’origine fossile. Hypothèse qui, quoi qu’on pense du nucléaire, ne peut relever que du préjugé ou de l’ignorance de son auteur.

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  • Don Nicola Bux: dans l’Eglise, le stalinisme en gants blancs

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    Lu en traduction sur le site web « Benoît et moi » cette lettre de Nicola Bux (*)  extraite du blog de Marco Tosati :

    nicola-bux.jpg« A propos de l’ultime vicissitude de l’Institut Jean-Paul II d’études sur le mariage et la famille, il vaut la peine de souligner le retour en arrière advenu dans l’Église par rapport au Moyen-Âge, où les disputes théologiques entre franciscains et dominicains se faisaient sur la base de ceux qui avaient le plus d’arguments pour l’emporter. Nous en sommes aux méthodes staliniennes, avec des gants blancs. Dans l’Église, il n’y a plus de confrontation, plus de disputes. Si vous ne pensez pas comme le chef, vous êtes identifié, catalogué et exclu. C’est l’effet néfaste de l’idéologie du dialogue, qui est bien aussi longtemps qu’on pense comme celui qui le prêche.

    En confirmation du pluralisme et de la synodalité, voici donc le licenciement de professeurs titulaires qui sont privés de leur chaire pour des raisons idéologiques.

    Que se passerait-il dans n’importe quelle autre université si cela se produisait ?

    Quel prestige académique restera-t-il à l’Institut Jean-Paul II? (la question n’est pas seulement de savoir si elle continuera à être un institut universitaire inspiré par Jean-Paul II, mais si elle continuera à être un institut universitaire tout court).

    Tout cela pèse d’une manière singulière sur le directeur, en tant qu’homme de l’Académie qui préside cette opération: il n’a certainement pas agi ex sese mais derrière un ordre supérieur.

    De manière brutale ou avec des motivations inconsistantes, il en va de même dans les séminaires, facultés, congrégations et dicastères romains.

    Le paradoxe est que le dialogue œcuménique et inter-religieux se propage à l’extérieur, tandis que la dictature de la pensée unique s’affirme à l’intérieur.

    Beaucoup se demandent, toujours au nom de la synodalité et du pluralisme: ne devrait-on pas encourager la confrontation entre tous les baptisés, en l’espèce, entre toutes les catégories de théologiens? Une confrontation qui ait pour référence la pensée catholique, selon la maxime de saint Vincent de Lérins: « Ce qui a été cru toujours, partout et par tous » ?

    Peut-être le temps est-il venu de se lever et de se diriger vers St-Pierre, de toutes les parties du monde, pour dénoncer le nouveau « latrocinium ephesinum« . Je m’explique. Le deuxième Concile d’Éphèse en 449, connu parmi les théologiens catholiques et orthodoxes sous le nom de latrocinium Ephesi, ou brigandage d’Éphèse (en grec,  Ληστρική της Εφέσου), fut un Concile ecclésiastique christologique. En raison des conflits qui ont surgi en son sein au sujet de la personne de Jésus-Christ, et en particulier le conflit qui a suivi le concile de Chalcédoine (451), les églises chrétiennes ont été divisées en églises chalcédoniennes et pré-chalcédoniennes.

    On croit en déduire qu’après le prochain synode, Jésus-Christ sera déclaré dépassé, parce qu’il semblerait que l’Amazonie et une autre « région européenne » n’en ont plus besoin pour leur salut, étant bien comme ils sont. En attendant, c’est la « théologie morale » du mariage et de la famille voulue par le Seigneur, que Jean-Paul II a défendue et diffusée en payant de sa personne, qui est déclarée dépassée. C’est pour cela que nous sommes des précurseurs par rapport au latrocinium Ephesi.

    Alors suivons Benoît XVI qui a exprimé sa solidarité avec le directeur congédié, et imaginons combien le Pape François est contrarié par tout cela, malgré toutes ses exhortations au pluralisme, à la parésie et à la synodalité.

    Courrons donc nous mettre à l’abri, en premier lieu les professeurs et les étudiants de l’institut Jean-Paul II avant qu’il ne soit trop tard. Tous à Saint Pierre !

    Don Nicola Bux

    NDT

    (*) Mgr Bux est consulteur de la Congrégation pour la Doctrine de la foi, de la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements, professeur de liturgie et de théologie sacramentaire et consulteur au Bureau des Célébrations liturgiques du Souverain Pontife (La Porte Latine) »

    Ref. Pluralisme, synodalité et parrhésie dans l’Eglise aujourd’hui.

    Peut-on imaginer deux règnes plus contrastés que ceux des papes Benoît XVI et François, à ceci près que l’un et l’autre sont agités par le même malentendu sur l’ « esprit du concile Vatican II » : une controverse qui, un demi-siècle après ce concile, n’est toujours ni apaisée, ni résolue. « Un concile ? », disait, à l'époque, le général de Gaulle, « il faudra un siècle à l’Eglise pour s’en remettre ». Rendez-vous dans cinquante ans.

    JPSC

  • Sous Saint-Pierre : un pèlerinage au plus près de celui qui a directement côtoyé le Christ

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    D'i.media via Aleteia.org :

    Les secrets de Saint-Pierre : l’impressionnante nécropole

    Nécropole de la basilique Saint-Pierre.
     

    Seuls 250 visiteurs sont cependant autorisés à pénétrer chaque jour dans les entrailles du Vatican, par petit groupe. L’entrée des Scavi se situe tout près de la sacristie, après l’Arc des cloches, la salle Paul VI et le cimetière teutonique. Après avoir descendu un escalier étroit, le visiteur se retrouve au cœur de ce lieu de sépulture. Débute alors un long et émouvant chemin entre les mausolées.

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    Zone funéraire de l’époque romaine, construite à côté du cirque Néron, où l’apôtre Pierre a été crucifié la tête en bas mais à présent disparu, la nécropole semble lever le voile sur la transition entre l’époque païenne et chrétienne. Des mausolées de grandes familles romaines comme des tombes chrétiennes, datant du Ie au IVe siècle après Jésus-Christ, s’y côtoient. Protégées pendant des années par la terre, ces tombes révèlent au visiteur des œuvres splendides témoignant de la naissance du christianisme. Décorant la tombe des Giuli, la mosaïque du Christ Helios en est à ce titre un très bon exemple.

    « Pierre est ici »

    Le trajet de la visite permet de parcourir toute la nef de la basilique Saint-Pierre, d’est en ouest. Elle aboutit donc à son point culminant, sous l’autel majeur et sous l’immense coupole de l’édifice. Là, près d’une série de mausolées datant de 130 après Jésus-Christ, le visiteur peut voir que l’autel actuel a été construit au-dessus de l’autel de la basilique constantinienne, lui-même construit au-dessus d’un étonnant muret. En 1941, une mystérieuse boîte contenant des ossements y a été découverte.

    Quelques années plus tard, un émouvant graffiti est déchiffré dans ce mur rouge : « Pierre est ici ». Les os retrouvés sont alors identifiés comme étant ceux de l’apôtre Pierre. De fait, s’il est impossible de déterminer scientifiquement qu’il s’agit bien de ceux du premier pape, une étude a démontré qu’ils étaient ceux d’un homme d’une soixantaine d’années, de type méditerranéen, exerçant un métier physique. Une description qui correspond bien à Simon-Pierre, pêcheur d’hommes mais tout d’abord pêcheur de poissons.

    Plus qu’une visite, le parcours des fouilles est donc un pèlerinage au plus près de celui qui a directement côtoyé le Christ. Il permet aussi de bien mettre en évidence que toute la magnificence de la basilique vaticane n’est due qu’à la présence de la tombe de celui que Jésus a choisi comme première pierre de son Église.
  • Pourquoi le destin de l'Institut Jean-Paul II sera décisif pour l'Eglise

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    Du site "Pro Liturgia" :

    Mgr Livio Melina, directeur de longue date de l’Institut d’études sur le mariage et la famille fondé par Jean-Paul II, a été reçu par Benoît XVI

    Dans une interview au journal italien « La Verità » qui a fait suite à cette rencontre, Mgr Melina affirme que « le destin de l’Institut sera décisif pour l’Eglise » car ce « qui est ici en jeu, c’est le droit de s’engager librement dans une pensée catholique. »

    Si le pape pape François confirme Mgr Paglia (prélat plus que douteux sur le plan moral) dans ses fonctions de directeur de l’Institut, ce qui semble être le cas, alors il faudra considérer qu’à partir de l’actuel pontificat, la Tradition sur laquelle est fondée l’Eglise ne sera plus recevable. Autrement dit, ce qui se passe au sein de l’Institut Jean-Paul II ajouté à ce qui se passera après le synode sur l’Amazonie sera l’acte de baptême d’une nouvelle Eglise coupée de son unité, de sa sainteté, de sa catholicité et de son apostolicité (cf. la foi exprimée dans le Credo).

    Dans cette nouvelle Eglise la seule faute gravissime qui méritera une excommunication « latae sententiae » ne sera pas celle qui consiste à nier la doctrine catholique, mais celle consistant à ne pas suivre les seuls enseignements du pape François. Preuve en est - souligne encore Mgr Melina - que « les théologiens de l’Institut qui ont été expulsés du jour au lendemain n’ont eu aucune possibilité de se faire entendre ou de se défendre. »

  • Les massacres aux Etats-Unis ou le côté obscur de la liberté

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    De Stefano Magni sur le site de La Nuova Bussola Quotidiana, en traduction française sur le site "Benoît et moi" :

    Les massacres aux États-Unis, le côté obscur de la liberté

    6 août 2019

    Ce n’est pas la faute de Trump. La raison est plus profonde.

    Trente morts en l’espace d’une journée, dans les massacres d’El Paso (Texas) et de Dayton (Ohio) ont ravivé l’attention sur ce phénomène dramatique et inexplicable typique des États-Unis. La dynamique est toujours la même, de la première fusillade connue dans l’école de Columbine aux derniers massacres: un tueur solitaire, souvent un adolescent, un motif obscur jusqu’au moment où il décide de tirer, et souvent confus même après l’avoir commis, une arme souvent illégale mais obtenue avec facilité. La volonté du meurtrier est toujours de faire autant de morts que possible, en frappant indistinctement. Dans le massacre de Dayton, la sœur de l’agresseur elle-même est morte, il l’avait accompagnée en voiture sur les lieux du crime.

    Les médias considèrent le président américain Donald Trump comme « l’instigateur moral » de ces massacres. Et l‘Alt Right, l’extrême droite américaine, comme l’idéologie qui les motive.

    Les médias perdent beaucoup d’inhibitions, dans ce genre de cas. Alors qu’il y a une réticence extrême, encore aujourd’hui, à parler de « terrorisme islamique », La Repubblica, pour donner l’exemple le plus frappant, titrait hier à la une « USA, massacres de l’homme blanc ». 

    La réalité est moins politique qu’on ne le croit. Donald Trump est le dernier président, mais les massacres sont un phénomène de longue date et leur fréquence ne varie pas avec le changement de la partie politique qui revient au gouvernement. Si l’on consulte les chiffres des archives de la violence armée, du massacre de l’école primaire de Sandy Hook le 14 décembre 2012 (20 enfants et 6 adultes assassinés, un choc national sans précédent) à ce jour, 2180 massacres ont été perpétrés avec des armes à feu.

    Sur ces 2180 massacres, seuls quelques-uns ont droit à la une des journaux. Les plus célèbres, qui ont eu une couverture médiatique mondiale, sont ceux d’Orlando du 12 juin 2016 (50 morts), Las Vegas du 1er octobre 2017 (59 morts), Parkland High School du 14 février 2018 (17 morts). Au total, les massacres de masse avec armes à feu ont fait 2457 morts et 9130 blessés. Ils représentent environ 2% des victimes de crimes commis avec des armes à feu. Les massacres de masse restent une constante dans un tableau qui montre une amélioration sensible: une forte diminution des crimes et délits avec armes à feu au cours des 20 dernières années dans l’ensemble des États américains.

    Lire la suite sur "Benoît et moi"

    Sur cette question, on peut lire aussi : Tueries d’El Paso et Dayton: la Constitution américaine en cause?

  • Belgique : s'inspirer du modèle suisse ?

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    Du site de la RTBF :

    Pourquoi pas un modèle suisse pour la Belgique ?

    Fabien Van Eeckhaut

    Au plan politique, les négociations fédérales n’ont toujours pas démarré et a priori rien ne devrait se passer d’ici la rentrée de septembre. En Wallonie, c’est la trêve aussi dans les discussions "exploratoires" PS-ECOLO-MR, et en Flandre, c’est toujours l’attente du choix du formateur N-VA Bart De Wever quant aux partis du futur gouvernement.

    Pendant ce temps, inquiets précisément de l’indécision et du temps qui passe, certains imaginent la Belgique du futur. C’est le cas de l’économiste anversois Geerts Noels, une voix très écoutée au nord du pays et qui plaide pour un autre système politique pour la Belgique pour améliorer ce qui peut l’être. Un économiste qui refuse l’étiquette N-VA que certains veulent parfois lui coller, tout au plus admet-il une amitié de longue date pour Johan Van Overtveldt, ex-ministre des Finances, mais c’est tout. D’ailleurs sa conception de l’avenir du pays n’est en aucun cas celle des nationalistes. Sa vision n’est pas purement confédérale : "Il faut faire attention aux mots. Ainsi moi je plaide à la fois pour un peu plus de fédéralisme, regrouper certains pouvoirs au niveau fédéral, et en même temps je pense aussi à plus à la décentralisation de certaines autres compétences, parce qu’aujourd’hui on voit que le pays reste bloqué alors que je préférerais de loin que l’on commence à nouveau à gérer notre pays. L’inertie actuelle est très inquiétante, d’autant plus que l’on est en train de déraper au plan budgétaire".

    Une "Belgique helvétique"

    Sa recette : s’inspirer de l’étranger. "Il faut être créatif et voir les bons exemples. Soyons créatifs et gérons ce pays pour que cela soit mieux". Et pourquoi pas la Suisse ? Même surface, même complexité institutionnelle et linguistique, même économie ou presque. Et surtout un mélange de pouvoir central fort et de compétences décentralisées. "Je vois en Suisse que, malgré les frictions parfois, malgré les différences en termes de culture et de langues, ils ont trouvé une solution et des moyens de coopérer, et un système bien meilleur pour tout le monde. Pour un pays, ne pas avoir des frictions et des oppositions tout le temps, c’est un gain énorme. La Suisse est un pays compliqué mais c’est aussi l’un des pays les mieux gérés du monde".

    Un pays mélange au niveau politique : "Je crois que ceux qui disent que c’est du confédéralisme se trompent. Il y a des éléments de fédéralisme, des compétences fortes pour le pouvoir central ; il y a du confédéralisme ; il y a même plus de décentralisation qu’en Belgique parce que les communes suisses, au-delà des cantons, détiennent des compétences essentielles, principales, dans les domaines de l’emploi ou même de l’éducation". 

    La Suisse est en effet un Etat fédéral comportant, constitutionnellement,  trois niveaux politiques : la Confédération (aux compétences définies dans la Constitution fédérale de 1848, avec une Assemblée fédérale à deux chambres et un Conseil fédéral de 7 membres, sorte de gouvernement à présidence tournante), 26 cantons Etats fédérés (avec chacun leurs propres Constitution, parlement, gouvernement et tribunaux) et les communes (au nombre de 2212). "De tout cela, la Belgique ne peut qu’apprendre. J’ai moi-même été un peu 'réveillé", conscientisé par ma fille, qui a 23 ans et habite Londres et y fait sa vie. Elle m’a un jour demandé : "quel est le plan ? Quel est le rêve de la Belgique ? Je pense qu’il faut rêver d’une meilleure Belgique, qui aspire à quelque chose de l’excellence".

    L’idée est que le pouvoir soit exercé au mieux, au plus près des gens. Y compris en termes de sécurité sociale, de pensions, Geert Noels plaide pour le maintien de la solidarité entre les Belges mais pourquoi pas avec transfert de compétences – et de responsabilités – envers les Régions, responsables des "dépenses".

    Obligation pour les grands partis de collaborer au fédéral

    Autre inspiration suisse : l’obligation pour les partis dominants dans les régions de collaborer au fédéral, ici ce serait donc PS et N-VA. "Ce que l’on voit après les élections du 26 mai chez nous, c’est qu’il n’existe aucune pression du système belge pour obliger les partis à négocier, avancer, former un ou des gouvernements. On prend tout son temps, cela ne va pas. Une idée, inspirée à nouveau de la Suisse, c’est que, une fois les gouvernements des régions/cantons formés, les partis de ces gouvernements soient aussi obligés de collaborer et de former le gouvernement fédéral/central. De cette façon, plus aucune excuse pour les partis qui refuseraient de collaborer. Il faut tout de même une certaine pression pour que les grands partis acceptent de s’asseoir ensemble et gèrent ce pays". En Suisse, il est en effet fixé que les différentes Régions/cantons et communautés linguistiques doivent être équitablement représentées au sein du gouvernement/Conseil fédéral de 7 membres. Mais complexié supplémentaire, au-delà de ce critère légal, toute une série de règles non écrites ont de l'importance au moment d'élire un nouveau conseiller fédéral (tous les quatre ans si tout va bien) et le choix des candidats dépend de leur parti, langue et canton d'origine, de la parité homme-femme, rendant certaines fois difficile le choix d'un candidat idéal.

    Objectif du raisonnement de Geert Noels : rendre la Belgique plus performante. Pas de quoi donc plaire aux nationalistes en effet. "Je ne pense pas que la N-VA aime trop que l’on parle de refédéraliser certains pouvoirs. D’ailleurs ceux qui veulent vraiment scinder notre pays ne veulent pas en améliorer le fonctionnement. L’exemple de la Suisse est précisément celui d’un pays qui est resté uni, ensemble, renforcé même malgré ses divergences de culture et de langues. Un exemple à suivre. C’est justement si on ne fait rien, si on ne réforme pas, qu’alors oui la Belgique va se morceler et disparaître".

    Geert Noels plaide pour refédéraliser certaines compétences en matières climatiques, énergétiques, de mobilité aussi. "Pour toutes ces compétences, il faut en effet refédéraliser car il s’agit de matières et d’agendas difficiles à scinder entre 2-3 Régions, c’est à prendre en charge au niveau fédéral. Aujourd’hui, là, c’est l’inertie, l’incapacité à prendre des décisions, ce qui rend de facto notre pays moins attractif pour les générations futures et pour les investissements et le monde des entreprises, cela nuit à notre image".

    Voilà pour les idées. Aux partis à présent de s’en inspirer… Ou pas.

    Idéalement, pour vraiment s'inspirer du modèle suisse basé sur l'existence de 26 cantons, ne faudrait-il pas partir des dix provinces comme entités fédérées ? Un fédéralisme à deux ou à trois peut-il fonctionner ? L'histoire récente semble nous enseigner que non.

  • 4 idéologies qui menacent l'humanité

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    Du site "Ecologie humaine" :

    QUATRE IDÉOLOGIES QUI MENACENT L’HUMANITÉ

    6 août 2019

    Tugdual Derville, co-intiateur du Courant pour une écologie humaine, dévoile quatre idéologies qui menacent l’Homme aujourd’hui, tant sur sa qualité que sur sa quantité…

    « Notre humanité est aujourd’hui largement écartelée entre quatre idéologies qui tendent à la dissoudre, à l’attaquer et à dénaturer notre pleine humanité :

    • La première idéologie est l’eugénisme : elle attaque l’homme sur sa qualité et prétend que, pour être humain, il faut répondre à un ensemble de critères, de normes sans lesquelles la vie ne vaudrait pas la peine d’être vécue et qui, de ce fait, peut nous écarter au début ou à la fin de notre vie.

    • La deuxième idéologie est celle du malthusianisme, celle qui attaque l’homme non pas sur sa qualité mais cette fois sur sa quantité. Elle estime que pour une humanité heureuse, il faut empêcher celle-ci de croître afin d’éviter qu’elle soit trop nombreuse. Il faut donc empêcher éventuellement les pauvres de se reproduire, comme l’imaginait Malthus, et donner des critères de restriction à la natalité comme le fit la politique de l’enfant unique en Chine.

    • La troisième idéologie est le technologisme. Plus récente, elle estime que l’Homme aura son Salut par la technique, quitte à changer de nature grâce à la fusion entre la machine et l’être humain. Elle méprise par conséquent le corps et la vulnérabilité de l’Homme.
    Elle est en lien étroit avec l’eugénisme et le malthusianisme : cette fascination pour la technique serait un nouveau continent, nous conduisant à abandonner notre pleine humanité.

    • La quatrième idéologie est l’antispécisme, idéologie qui estime que l’Homme ne représente pas plus ou moins qu’un animal. À travers cette idéologie, certains êtres humains pourraient s’avérer moins dignes à la naissance que les grands singes, par exemple. C’est ce qu’affirme Peter Singer, le philosophe fondateur de l’antispécisme.

    Technologisme et antispécisme coincent l’Homme entre les robots d’un côté et les animaux de l’autre, tandis qu’eugénisme et malthusianisme coincent l’Homme entre des exigences de qualité et de quantité.
    Défendons la pleine humanité de l’Homme, dans sa vulnérabilité comme dans ses forces, digne d’être aimé, soigné, quelle que soit sa prétendue qualité. »

  • Avortement : l'acharnement des socialistes

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    Lu sur La Libre Belgique de ce jour (7 août), p. 7: 

    Le PS revient à la charge pour dépénaliser l’avortement

    Le Parti socialiste ne s’avoue pas vaincu. Il a déposé, le 16 juillet dernier, une nouvelle proposition de loi visant à dépénaliser l’avortement. … Dans la proposition de loi qu’il vient de déposer à la Chambre, le PS dénonce “une pseudo-dépénalisation de l’avortement” . La nouvelle loi “ne dépénalise pas réellement l’IVG, elle n’élargit pas ses conditions de pratique et ne rencontre ni la demande des femmes, ni celle des médecins, ni celle des experts” . Les socialistes jugent qu’il y a un large soutien populaire en faveur de la dépénalisation. “Toutes les fédérations de planning familial du pays, les recteurs de Mons, de l’ULB, de la VUB, de Gand, de Liège, les doyens de plusieurs facultés de médecine, des médecins de toutes les universités de ce pays, y compris l’UCL et la KUL (toutes deux d’obédience catholique, NdlR) , ont également appelé à légaliser réellement l’IVG.” C’est pourquoi “nous estimons aujourd’hui indispensable de continuer le combat pour une véritable dépénalisation de l’avortement (et) pour en améliorer ses conditions de pratique.”