Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 3

  • Les droits de l'homme : sans limites ?

    IMPRIMER

    De Chantal Delsol sur le Figaro Vox via Magistro

    Les droits de l’homme sont-ils sans limite ?
     
    FIGAROVOX/TRIBUNE - Les droits de l’homme ne sont plus universels et immuables mais catégoriels et sans cesse croissants. Aussi est-il légitime de leur poser des bornes, argumente le professeur de philosophie politique*.
     
    Aux États-Unis, une "commission des droits inaliénables" a été récemment mise en place par le secrétaire d’État, Mike Pompeo. Son objet est de réfléchir sur ce que sont devenus les droits de l’homme depuis leur affirmation solennelle en 1948 dans la déclaration universelle des droits de l’homme. La présidente de la commission, Mary Ann Glendon, professeur de droit à Harvard, a affirmé que la commission travaillerait "au plan des principes, pas de la politique". Les membres de la commission sont inquiets de voir les droits, catégorie sacrée au sens culturel du terme, se développer anarchiquement. Les opposants à la création de cette commission, eux, sont inquiets en pensant, non sans raison, qu’on pourrait conclure à la relativisation de certains droits.

    Alors que la modernité nourrissait des idéologies censées susciter des sociétés parfaites, la post-modernité ne se voue qu’au développement de la liberté individuelle sur tous les plans. Les droits sont inflationnistes, parce que l’envie individuelle a tendance à susciter chaque fois un nouveau droit. Sauf l’impossibilité technique, il n’y a pas de limitation à mes désirs. Même la fameuse liberté qui "s’arrête là où commence celle de l’autre" est entamée : face à l’être faible qu’est l’enfant, c’est ma volonté d’adulte qui seule compte - j’ai le "droit" de produire un enfant sans père parce que j’en ai envie, j’ai "droit" à un enfant si je veux. Et tous ces nouveaux droits réclament aussitôt leur inaliénabilité. On met en avant la souffrance des demandeurs pour justifier la légitimité de leurs souhaits.
    Les choses vont si loin que Muriel Fabre-Magnan, s’appuyant sur des textes européens, se demande si le sadomasochisme doit être considéré comme un droit de l’homme, après avoir vu la Cour européenne des droits de l’homme établir lors d’un procès pour sadomasochisme, le droit de l’autonomie personnelle à "s’adonner à des activités perçues comme étant d’une nature physiquement ou moralement dommageables ou dangereuses pour sa personne". La "commission des droits inaliénables" veut pointer du doigt cet engrenage déraisonnable.

    L’inflation des droits a été patente depuis la Seconde Guerre. On pourrait parler des droits dits de seconde et de troisième génération, dont la signification a changé par rapport aux affirmations premières. Mais surtout, et depuis peu, l’universalité a été mise à mal pour laisser place aux droits des groupes, parfois des groupuscules. Pour la Déclaration originelle de 1948, il n’y a ni des Iroquois ni des Français, il n’y a que des humains, et c’est cela qui fait la grandeur de la Déclaration. C’est cela d’ailleurs qui suscitait la moquerie des contempteurs des droits de l’homme : je ne connais pas l’Homme, je ne connais que des Français et des Anglais, disait Joseph de Maistre. Or, aujourd’hui, les droits universels des humains quels qu’ils soient, c’est-à-dire hors leurs appartenances sociales et autres, s’éclipsent pour laisser place aux droits des groupes comportementaux ou identitaires. Il y a les droits des femmes. Les droits des homosexuels. Les droits des "LGBTQI", etc. Ils renvoient à des possibilités légales d’adopter certains comportements, qui revendiquent à grand bruit d’être aussitôt traduits en droits inaliénables, suscitant un nuage de droits concernant tous les domaines de la vie, et figeant (c’est bien le but) ces comportements dans le marbre comme s’il s’agissait de dogmes théologiques.

    Les droits de l’homme originels, ceux énoncés au départ par les Déclarations, équivalent pour nous à des dogmes théologiques, et ils sont gravés dans le marbre ("tout homme a droit à la liberté de penser"), même s’ils ne sont pas toujours respectés. C’est leur généralité, leur universalité, leur côté lapidaire et parfois laconique, qui garantit leur insigne valeur. Mais tous ces droits dérivés et particuliers qui fleurissent chaque jour doivent être discutés, et non pas imposés par quelques groupuscules : c’est ce que signifie cette commission.
    Lorsqu’on a le sentiment d’avoir laissé des principes enfler indûment, de s’être peut-être fourvoyé avec le temps qui passe, on revient alors aux fondements : aux pères fondateurs dont on a pu s’éloigner sans penser aux conséquences. On refonde ce qui a été altéré en revenant aux sources, comme l’avait bien montré Machiavel à propos des républiques. C’est pourquoi la commission parle d’en venir à distinguer des droits humains inaliénables et des "droits ad hoc". Il est clair qu’il est question d’enlever à certains droits leur inaliénabilité. Et l’on comprend l’inquiétude des opposants.

    Car il s’agit, essentiellement, de répondre à la pression du courant progressiste qui veut imposer le caractère inaliénable de bien des nouvelles revendications, revendiquées sous peine de manquement à la modernité toute-puissante. Certains pays (la France, l’Allemagne) considèrent que le mariage entre deux personnes de même sexe est un droit de l’homme. Mais d’autres pays, comme la Hongrie ou la Pologne, contestent rigoureusement ce droit. Et ils sont injuriés et traités d’analphabètes. Or ces différences devraient entraîner non des insultes, mais la reconnaissance de spécificités légitimes, et c’est pourquoi la commission parle de "droits ad hoc". Autrement dit, on pourrait considérer que ces divergences ne sont pas une question de retard provincial ou d’idiotie congénitale, mais de point de vue et de conviction. On peut avoir des raisons de penser que l’IVG n’est pas un droit, mais une tolérance devant des cas graves, un respect de la décision individuelle en situation tragique. C’était d’ailleurs la pensée et le propos de Simone Veil, qui a été rapidement détournée par l’effet de cette enflure, justement.

    La dénomination de droits ad hoc permettrait aux différents pays ou régions, comme les États américains, de définir leurs visions des droits au-delà des droits fondamentaux définis par les Déclarations. Ce serait un gage de la pluralité des opinions. Le problème étant que le courant dominant n’accepte pas du tout des challengers et ostracise tout ce qui diffère de lui.

    La pensée conservatrice se saisit ici des droits de l’homme en posant une question qu’elle juge essentielle : les droits de l’homme n’ont-ils pas des limites ? Ils en ont bien au regard de notre responsabilité face à l’environnement. Et, certainement, ils sont limités par notre responsabilité à l’égard des humains, qui ont aussi leurs exigences. La position de ces limites est chaque fois discutable, et exige par conséquent des débats entre les différentes visions du monde. Significativement, les opposants de la commission s’indignent qu’on veuille poser des limites, qui vont "discriminer" - c’est-à-dire récuser des souhaits. Ils légitiment l’inflation des droits. Les conservateurs, au contraire, pensent que les droits humains ne dépendent pas de nos désirs, qui sont en effet exponentiels, mais d’exigences humaines plus profondes et plus complexes. Refuser d’en débattre, c’est donner la prime aux émotions, qui dans ce genre d’affaires ne sont jamais bonnes conseillères.

    * De l’Institut. "La Démocratie dans l’adversité et les démocraties illibérales", enquête internationale codirigée par Chantal Delsol et Giulio De Ligio, vient de paraître aux Éditions du Cerf.
    Avec l'autorisation de l'auteur - Paru dans Le Figaro, 13 septembre 2019

  • Synode amazonien : ce à quoi il faut s'attendre (selon le cardinal Hummes)

    IMPRIMER

    Du site du Vatican consacré au Synode sur l'Amazonie :

    Vers le Synode sur l'Amazonie. Entretien avec le cardinal Cláudio Hummes

    Cardeal Hummes relator geral do Sínodo

    Vers le Synode sur l'Amazonie. Entretien avec le cardinal Cláudio Hummes. Antonio Spadaro, sj

    Le 15 octobre 2017, le pape François a convoqué un Synode spécial à Rome pour la région pan-amazonienne, indiquant comme objectif principal « de trouver de nouvelles voies pour l’évangélisation de cette portion du Peuple de Dieu, en particulier les indigènes, souvent oubliés et privés de la perspective d’un avenir serein, notamment à cause de la crise touchant la forêt amazonienne, poumon d’une importance capitale pour notre planète ». Le8 juin 2018 le document préparatoire a été publié[1].

    Le Synode sur l’Amazonie est un grand projet ecclésial quivise à dépasser les limites et redéfinir les lignes pastorales, en les adaptant aux temps présents. La région de la Panamazonie est composée de 9 pays : Brésil, Bolivie, Colombie, Équateur, Pérou, Venezuela, Surinam, Guyana et Guyane française. Cette région, où se concentrent plus d’un tiers des ressources forestières primaires du monde, est une source importante d’oxygène pour toute la terre. C’est une des plus grandes réserves de biodiversité de la planète.

    Des évêques choisis de différentes régions, y compris tous les évêques de la région amazonienne, interviendront au synode. Le Saint-Père a nommé le cardinal brésilien Cláudio Hummes, franciscain, archevêque émérite de Saint-Paul, rapporteur général du Synode. Le cardinal jésuite péruvien Pedro Barreto, archevêque de Huancayo, est une autre figure de grande importance. Ils sont respectivement président et vice-président du « Réseau ecclésial pan-amazonien » (REPAM).

    Ce réseau transnational entend créer une collaboration harmonieuse entre les différentes composantes de l’Église : circonscriptions ecclésiastiques, congrégations religieuses, Caritas, diverses associations ou fondations de bienfaisance, et des groupes laïcs catholiques. L’un de ses principaux objectifs est la défense de la vie des communautés amazoniennes menacées par la pollution, le changement radical et rapide de l’écosystème dont ils dépendent, et l’incapacité à protéger ces droits fondamentaux.

    Le 31 Octobre 2006, le Card. Hummes fut nommé Préfet de la Congrégation pour le Clergé par le pape Benoît XVI. En mai 2007, il participa à la 5eConférence épiscopale latino-américaine à Aparecida en tant que membre nommé par le pape. Aujourd’hui, il est président de la Commission pour l’Amazonie de la Conférence des évêques du Brésil.

    Compte tenu de son expérience et de son travail, nous avons décidé d’avoir avec lui un entretien qui puisse servir d’introduction aux travaux du Synode et montrer son importance[2].

    Antonio Spadaro sj

    Éminence, nous nous approchons du Synode sur l’Amazonie, un grand événement ecclésial qui met au centre de la réflexion une région spécifique et particulière du monde, d’une immense et incroyable richesse et complexité. Pour cette raison, certains craignent que le prochain Synode puisse avoir des répercussions sur l’unité dans l’Église. Qu’en pensez-vous ?

    Aujourd’hui, on parle beaucoup de l’unité de l’Église. Elle est essentielle, très importante. Cependant, il faut la comprendre dans le sens d’une unité qui accueille la diversité, selon le modèle de la Trinité. C’est-à-dire, il est tout aussi nécessaire de souligner que l’unité ne peut jamais détruire la diversité. Le Synode met concrètement l’accent sur la diversité au sein de cette grande unité. La diversité est la richesse de l’unité, elle l’empêche de se transformer en uniformité, de fournir des justifications au contrôle.

    Lire la suite

  • Allemagne : béatification d'un prêtre martyr du nazisme

    IMPRIMER

    Le père Richard Henkes (1900-1945).

    De Vatican News :

    Béatification en Allemagne d’un prêtre martyr du nazisme

    Le père Richard Henkes, prêtre de la société de l’Apostolat catholique (Congrégation des Pallotins), né à Ruppach (Rhénanie-Palatinat, Allemagne) en 1900 et décédé à Dachau en 1945, a été béatifié ce dimanche lors d’une messe célébrée à Limbourg sous la président du cardinal Kurt Koch.

    Entretien réalisé par Mario Galgano – Cité du Vatican

    Interrogé par Mario Galgano, le cardinal Kurt Koch, président du Conseil pontifical pour la Promotion de l’Unité des chrétiens et envoyé spécial du Pape François pour cette béatification, nous explique le parcours de ce prêtre qui fut confronté au totalitarisme du régime national-socialiste.

    Avant tout, qui était Richard Henkes ?

    Le père Henkes était un père de la communauté des pallottins. Il était enseignant, et aussi directeur d’exercices spirituels. À cette époque, il a vu que l’idéologie des nazis était une idéologie qui ne portait pas en elle les valeurs humaines et chrétiennes, mais qui était une idéologie anti-chrétienne et néo-païenne. Il a fait aussi des déclarations publiques contre cette idéologie, surtout en faveur des handicapés, contre le programme d’euthanasie. C’est pour cela que les nationaux-socialistes l’ont emprisonné à Ratibor, et l’ont ensuite transporté au camp de concentration de Dachau, près de Munich. Fin 1944, il y a eu une grande épidémie de typhus dans le camp de concentration, mais le père Henkes était prêt à soigner les malades, et c’est ainsi qu’il a contracté la maladie et il est mort le 22 février 1945. C’est pourquoi le Pape François a déclaré que le père Henkes est un «martyr de l’amour pour le prochain».  

    Il est allemand, mais vous l’avez souligné dans sa biographie, il a eu des relations avec la population tchèque. Comment a-t-il contribué à la médiation entre les Allemands et la population tchèque ?

    La réconciliation entre les Allemands et les Tchèques lui tenait beaucoup à cœur. Il s’est occupé du soin pastoral de la population dans les régions tchèques, et ensuite dans le camp de concentration, il a appris la langue tchèque car il était convaincu qu’après la guerre il aurait pu travailler pour la réconciliation entre ces deux peuples. En décidant de soigner les malades, aussi ceux de nationalité tchèque, il a beaucoup contribué à la réconciliation, aussi avec son martyre.

    Vous êtes responsables pour le dialogue œcuménique, ici au Vatican. Pouvons-nous aussi interpréter cette béatification aussi comme un signe œcuménique ?

    Le père Richard Henkes est un martyr de l’amour pour le prochain et, en ce sens, il est un exemple pour tous les chrétiens, et non seulement pour les catholiques. Il a vécu une condition très actuelle dont parle souvent le Pape François : l’œcuménisme du sang, l’œcuménisme des martyrs. Dans ce monde, aujourd’hui, la majorité des chrétiens qui sont persécutés au nom de la foi est constituée des chrétiens, et les chrétiens ne sont pas persécutés parce qu’ils sont catholiques, orientaux, orthodoxes, protestants, mais ils sont persécutés parce qu’ils sont chrétiens. En ce sens, le Pape François a dit une fois une chose très forte : les persécuteurs des chrétiens ont une meilleure vision de l’œcuménisme. Eux, ils savent que les chrétiens sont une seule chose.

  • Synode sur l'Amazonie : le document préparatoire crée l'émoi dans l'Eglise

    IMPRIMER

    De Côme de Prévigny sur Renaissance Catholique :

    Le document préparatoire du Synode sur L’Amazonie crée l’émoi dans l’Église

    Lire la suite

  • Hong-Kong : comment interpréter le silence du Vatican

    IMPRIMER

    De Sandro Magister en traduction française sur le site Diakonos.be :

    Sur Hong-Kong, le Pape se tait pour obéir à Pékin

    Garder le silence sur tout ce qui est susceptible de contrarier les autorités de Pékin, voilà certainement l’un des nombreux prix que le Saint-Siège a accepté de payer pour préserver l’accord fragile sur la nomination des évêques qu’il a signé le 22 septembre 2018 avec la Chine.

    C’est un silence que s’impose en premier lieu le pape François, d’habitude très loquace sur tout et sur tout le monde mais qui, quand il s’agit des manifestations populaires qui embrasent Hong-Kong depuis trois mois, n’a encore véritablement rien dit.

    Et pourtant, depuis le début, les protestations ont vu défiler en première ligne les chrétiens et principalement les catholiques qui, bien qu’ils ne représentent que 8% de la population de la ville, sont très actifs et influents, à commencer par leurs plus hautes autorités :

    > Quanta Chiesa c’è nella piazza di Hong Kong

    En juin dernier, c’était c’était l’évêque auxiliaire de Hong-Kong, Joseph Ha Chi-shing, un frère franciscain, qui présidait les veillées de prière (voir photo) devant le bâtiment du Conseil législatif. Et le premier grand appel au retrait de la loi sur l’extradition en Chine – la mèche qui a mis le feu au poudre – portait en haut de la liste la signature du cardinal Jean Tong Hon, l’ancien évêque de Hong-Kong et actuel administrateur apostolique du diocèse dans l’attente que Rome nomme un successeur.

    Dans le diocèse de Hong-Kong, Rome n’est pas soumise aux mêmes contraintes qu’en Chine continentale où le choix de chaque nouvel évêque revient aux autorités de Pékin. Mais le retard pris par cette nomination est lui aussi une preuve de la crainte du Saint-Siège de contrarier son partenaire chinois.

    Avec pour résultat que, dans ce soulèvement, les catholiques de Hong-Kong – évêques, prêtres, religieux et fidèles – se retrouvent isolés et privés de tout soutien de la part de Rome.

    Et s’ils parlent, ils ne peuvent le faire qu’à titre personnel, comme a d’ailleurs dû le préciser l’évêque auxiliaire, Mgr Ha, au cours d’une interview qu’il a accordée il y a quelques jours à l’agence « Asia News » de l’Institut pontifical pour les missions étrangères :

    > Mons. Ha di Hong Kong: Vicini ai giovani, lavoriamo per la riconciliazione

    Mais le silence sur Hong-Kong n’est pas l’unique élément révélateur des rapports difficiles entre l’Église de Rome et la Chine.

    Pour se faire une idée plus globale de la tutelle écrasante exercée par les autorités chinoises sur les religions et surtout sur l’Église catholique, même après l’accord de l’an dernier, nous recommandons de lire le texte de l’allocution prononcée fin août par le directeur de « Asia News », le P. Bernardo Cervellera, au cours d’une conférence en Allemagne.

    Nous reproduisons cette allocation ci-dessous avec la permission de l’auteur. Cependant, l’appareil documentaire – les liens et les notes – très utiles se trouvent dans le texte original disponible sur « Asia News » en italien, en anglais et en espagnol, ainsi qu’en chinois :

    > La politica religiosa in Cina prima e dopo l’accordo sino-vaticano

    Un article de Sandro Magister, vaticaniste à L’Espresso.

    *

    Lire la suite

  • Bioéthique : le rêve de Mgr d'Ornellas

    IMPRIMER

    On sait qu'en France l'heure est au débat sur les questions bioéthiques (PMA, GPA). L'évêque de Rennes a fait part de son rêve lors d'une conférence au Collège des Bernardins.

    Du site aleteia.org (Agnès Pinard Legry) :

    Bioéthique : l’intervention inspirée de Mgr d’Ornellas

    web2-ornellas-2-bioethique-kto.jpg
    Capture KTO
    Mgr Pierre d'Ornellas.
     
    16 septembre 2019

    Alors que l’Église de France organisait lundi soir une conférence au collège des Bernardins pour présenter ses positions sur les différentes questions de bioéthique ce lundi 16 septembre, Mgr Pierre d’Ornellas, archevêque de Rennes et responsable du groupe bioéthique au sein de la Conférence des évêques de France (CEF), a livré un message fort en adaptant le célèbre discours de Martin Luther King, « I have a dream ».

    C’est un discours puissant qu’a prononcé ce lundi 16 septembre Mgr Pierre d’Ornellas au collège des Bernardins. S’exprimant dans le cadre de la soirée organisée par la Conférence des évêques de France (CEF) pour présenter ses positions sur le projet de loi bioéthique, l’archevêque de Rennes a convoqué la figure de Martin Luther King, « prophète de la fraternité ». « Moi aussi j’ai un rêve qui se nourrit de la foi en Dieu », a-t-il affirmé en préambule de son intervention. Reprenant le célèbre discours du pasteur américain, Mgr d’Ornellas a confié quel était son rêve en matière de bioéthique pour la société.
    KTOTV @KTOTV


    Le "I have a dream" de Mgr d'Ornellas, archevêque de Rennes pour une "synonyme de gratitude"
    
</section>
<section class=