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  • Saint François d'Assise (4 octobre) présenté par Benoît XVI

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    De BENOÎT XVI lors de l'AUDIENCE GÉNÉRALE du mercredi 27 janvier 2010 :

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    Saint François d’Assise

    Chers frères et sœurs,

    Dans une récente catéchèse, j'ai déjà illustré le rôle providentiel que l'Ordre des frères mineurs et l'Ordre des frères prêcheurs, fondés respectivement par saint François d'Assise et par saint Dominique Guzman, eurent dans le renouveau de l'Eglise de leur temps. Je voudrais aujourd'hui vous présenter la figure de François, un authentique « géant » de sainteté, qui continue à fasciner de très nombreuses personnes de tous âges et de toutes religions.

    « Surgit au monde un soleil ». A travers ces paroles, dans la Divine Comédie (Paradis, chant XI), le plus grand poète italien Dante Alighieri évoque la naissance de François, survenue à la fin de 1181 ou au début de 1182, à Assise. Appartenant à une riche famille – son père était marchand drapier –, François passa son adolescence et sa jeunesse dans l'insouciance, cultivant les idéaux chevaleresques de l'époque. A l'âge de vingt ans, il participa à une campagne militaire, et fut fait prisonnier. Il tomba malade et fut libéré. De retour à Assise, commença en lui un lent processus de conversion spirituelle, qui le conduisit à abandonner progressivement le style de vie mondain qu'il avait mené jusqu'alors. C'est à cette époque que remontent les célèbres épisodes de la rencontre avec le lépreux, auquel François, descendu de cheval, donna le baiser de la paix, et du message du Crucifié dans la petite église de saint Damien. Par trois fois, le Christ en croix s'anima, et lui dit: « Va, François, et répare mon église en ruine ». Ce simple événement de la parole du Seigneur entendue dans l'église de Saint-Damien renferme un symbolisme profond. Immédiatement, saint François est appelé à réparer cette petite église, mais l'état de délabrement de cet édifice est le symbole de la situation dramatique et préoccupante de l'Eglise elle-même à cette époque, avec une foi superficielle qui ne forme ni ne transforme la vie, avec un clergé peu zélé, avec un refroidissement de l'amour; une destruction intérieure de l'Eglise qui comporte également une décomposition de l'unité, avec la naissance de mouvements hérétiques. Toutefois, au centre de cette église en ruines se trouve le crucifié, et il parle: il appelle au renouveau, appelle François à un travail manuel pour réparer de façon concrète la petite église de Saint-Damien, symbole de l'appel plus profond à renouveler l'Eglise même du Christ, avec la radicalité de sa foi et l'enthousiasme de son amour pour le Christ. Cet événement qui a probablement eu lieu en 1205, fait penser à un autre événement semblable qui a eu lieu en 1207: le rêve du Pape Innocent III. Celui-ci voit en rêve que la Basilique Saint-Jean-de-Latran, l'église mère de toutes les églises, s'écroule et un religieux petit et insignifiant la soutient de ses épaules afin qu'elle ne tombe pas. Il est intéressant de noter, d'une part, que ce n'est pas le Pape qui apporte son aide afin que l'église ne s'écroule pas, mais un religieux petit et insignifiant, dans lequel le Pape reconnaît François qui lui rend visite. Innocent III était un Pape puissant, d'une grande culture théologique, et d'un grand pouvoir politique, toutefois, ce n'est pas lui qui renouvelle l'église, mais le religieux petit et insignifiant: c'est saint François, appelé par Dieu. Mais d'autre part, il est intéressant de noter que saint François ne renouvelle pas l'Eglise sans ou contre le Pape, mais seulement en communion avec lui. Les deux réalités vont de pair: le Successeur de Pierre, les évêques, l'Eglise fondée sur la succession des apôtres et le charisme nouveau que l'Esprit Saint crée en ce moment pour renouveler l'Eglise. C'est ensemble que se développe le véritable renouveau.

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  • Le cardinal polonais Stefan Wyszyński bientôt béatifié

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    Card. Wyszynski, 15 août 1966 @ wikimedia commons

    Card. Wyszynski, 15 Août 1966 @ Wikimedia Commons

    De Marina Droujinina sur zenit.org :

    Causes des saints : un miracle dû à l’intercession du cardinal polonais Stefan Wyszyński

    Il sera proclamé bienheureux

    3 octobre 2019

    Le Vatican a reconnu un miracle attribué à l’intercession du cardinal polonais Stefan Wyszyński (1901-1981), archevêque de Gniezno et Varsovie, ouvrant la voie à sa béatification.

    En recevant le préfet du dicastère le cardinal Angelo Becciu, le pape François a en effet autorisé la Congrégation pour les causes des saints à publier le décret de reconnaissance de ce miracle, le mercredi 2 octobre 2019.

    « Il a servi l’homme et la nation, a dit le pape Jean-Paul II sur le cardinal Wyszyński (homélie du 16 juin 1983, à Varsovie). Il a servi l’Église et le monde, servant le Christ par Marie. … Il était un serviteur puissant … il a fortifié l’Église et la nation au milieu d’épreuves et d’expériences historiques. »

    Le cardinal Wyszyński est né le 3 août 1901 à la frontière entre la Mazovie et la Podlachie, lit-on dans sa biographie en polonais publiée sur le site de l’archidiocèse de Gniezno. Au lycée, il s’installe à Włocławek où, après avoir passé ses examens finaux, il entre au séminaire. Après son ordination, le 3 août 1924, il étudie le droit canonique à l’Université catholique de Lublin. Il obtient son doctorat à 28 ans.

    Ses intérêts concernent principalement les questions d’enseignement social catholique, qu’il a l’occasion d’explorer lors de voyages en Italie, en France, en Belgique, aux Pays-Bas et en Allemagne. De retour en Pologne, il donne des conférences, publie, dirige l’Athénée sacerdotal et s’implique dans le syndicat catholique.

    Durant l’occupation allemande de la Pologne, il mène son ministère sacerdotal dans la clandestinité. Il célèbre la messe et distribue les sacrements en cachette. En 1944, durant l’insurrection de Varsovie, le cardinal Wyszyński sert comme aumônier militaire.

    En mars 1946, le pape Pie XII le nomme évêque de Lublin. Deux ans plus tard, il est transféré à l’archevêché de Gniezno et de Varsovie. Il se met à travailler avec beaucoup d’énergie. L’une des tâches les plus urgentes consistait à reconstruire les églises détruites de Varsovie.

    Au début des années 1950, les pressions sur l’Église catholique en Pologne se font plus importantes : les pratiques religieuses sont réprimées et les nominations de personnalités ecclésiastiques sont décidées par le régime communiste. En 1953, Stefan Wyszyński signe une lettre ouverte au gouvernement polonais, Non possumus, signée par l’ensemble de la Conférence épiscopale, refusant de collaborer avec le régime communiste. Le 25 septembre 1953, il est arrêté et mis en prison.

    En réaction à son emprisonnement, Stefan Wyszyński est créé cardinal par le pape Pie XII lors du consistoire du 12 janvier 1953 avec le titre de cardinal-prêtre de Sainte-Marie-de-Trastevere, alors qu’il est encore en prison. Il est libéré trois ans plus tard, en 1956.

    Dans les années 1957-1966, le cardinal dirige la Grande Neuvaine, qui doit préparer la nation à la célébration du millénaire du baptême de la Pologne. La neuvaine se termine le 3 mai 1966 par l’acte de consécration de la nation à la Mère de Dieu pour la liberté de l’Église en Pologne et dans le monde.

    Le cardinal participe activement aux travaux du concile Vatican II, au cours desquels il présente au pape Paul VI le mémorial de l’épiscopat polonais concernant la proclamation de Marie Mère de l’Église.

    Compte tenu de la situation politique et sociale en Pologne, le cardinal Wyszyński déploie des efforts pour résoudre les conflits entre le gouvernement et l’opposition. Dans les années 1980-1981, il sert d’intermédiaire dans les négociations entre les autorités et la fédération des syndicats polonais Solidarnosc (Solidarité).

    Le cardinal Wyszyński est décédé à Varsovie le 28 mai 1981. Ses funérailles ont été une grande manifestation nationale.

    En reconnaissance de ses mérites, le Parlement de la République de Pologne a proclamé 2001 Année du cardinal Stefan Wyszyński. Le 6 février 2001, le processus de béatification était terminé.

  • Liège : le 6 octobre 2019 à 10h00, premier dimanche du mois en musique à l’église du Saint-Sacrement.

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    L’église du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) offre chaque premier dimanche du mois à 10h00 une messe particulièrement soignée sur le plan musical.

    Le dimanche 6 octobre prochain, l’organiste Patrick Wilwerth, professeur au conservatoire de Verviers et l’Ensemble instrumental Darius interpréteront des extraits de sonates à trois d’Arcangelo Corelli (XVIIIe siècle). 

    Le propre grégorien de la messe « Justus es Domine » du XVIIe dimanche après la Pentecôte est chanté par la Schola du Saint-Sacrement. Se chante également au cours de la liturgie du jour le Kyriale XI « Orbis factor » (XIVe s.) et le  célèbre « Salve Regina » dédié à la Vierge Marie depuis le XIIe siècle.

    Plus de renseignements, cliquez ici:

    Liège : le 6 octobre 2019 à 10h00, premier dimanche du mois en musique à l’église du Saint-Sacrement.

    Tel. 344 10 89  / email : sursumcorda@skynet.be

    _______________________________

    Sursum Corda asbl, Association pour la sauvegarde de l’église du Saint-Sacrement au Boulevard d’Avroy, 132 à Liège. Siège social : Rue Vinâve d’île, 20 bte 64. Tel. 04.344.10.89. E-mail : sursumcorda@skynet.be.

    Web : http://eglisedusaintsacrementliege.hautetfort.com

    Restauration_depliant - Copie.jpgFaire un don pour la restauration de l’église du Saint Sacrement ?  Pour aider à la sauvegarde de ce joyau de l’art néo-classique, vous pouvez faire un don fiscalement déductible en versant le montant de votre choix au compte de projet : IBAN BE10 0000 0000 0404 – BIC BPOTBEB1 de la Fondation Roi Baudouin, rue Brederode, 21, 1000 Bruxelles, avec, en communication, la mention structurée (indispensable) : 128/2980/00091.  

    Pour en savoir plus sur les enjeux de cette importante opération, cliquez ici : Restauration de l'église du Saint-Sacrement à Liège . L'évêque s'implique. Et vous?  

    Tous renseignements : Tel. 04 344 10 89.

  • 13 octobre : prière du Rosaire pour la Belgique et le monde

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    Dimanche 13 octobre 2019 à 15h00

    Le Dimanche 13 octobre 2019 à 15.00, date anniversaire de la dernière des apparitions de Notre Dame à Fatima en 1917, nous prierons le Rosaire en de nombreux endroits à travers la Belgique. Nous invoquerons Marie, notre Mère, pour la Foi, la protection de la Vie et la Paix en Belgique et dans le monde en union avec d’autres priants du Rosaire à travers le monde entier.

    La répétition des Ave du Rosaire, couronne de roses pour Marie, Reine du Ciel et de la terre, représente un temps de méditation pendant lequel nous nous laissons façonner par et à l’image de Notre Dame, miroir parfait de la vie divine.

    Avec le Rosaire, nous demandons à Marie d’intercéder auprès de son Fils Jésus pour les uns et pour les autres ; nous présentons ainsi à Dieu nos demandes, nos supplications. Il s’agit aussi d’une opportunité de nous rassembler : « Là ou deux ou trois sont réunis, je suis au milieu d’eux » Matthieu 18 :20 , de créer des foyers de prière qui pourraient connaître d’heureux lendemains.

    Pour vous aider à transmettre cette information autour de vous, n’hésitez pas à demander des affiches ou flyers lors de votre inscription en envoyant un mail à info@rosaryontheborders.be

    Si vous connaissez quelques maisons de repos, hôpitaux ou autres lieux où résident des personnes qui ne pourrons pas se déplacer et souhaiteraient néanmoins s’unir à ce moment de prière, veuillez nous communiquer pour le 15 septembre 2019 au plus tard, le nombre de ‘carnets de prière’ que vous souhaitez pour eux et l’adresse à laquelle nous pouvons vous les envoyer. Merci de préciser également le nom de l’institution où résident ces personnes pour qu’il n’y ait pas de double envoi.

    Tout don sur le compte  IBAN : BE38 9733 5179 3772 – BIC : ARSPBE22   est bienvenu pour soutenir les impressions d’affiches et de flyers, la réalisation des carnets de prière pour les personnes isolées et les frais d’envoi. D’avance, nous vous en remercions!

    Soyez nombreux à vous inscrire comme animateur ou priant à l’aide du formulaire en ligne que vous trouverez sur le site   https://www.rosaireauxfrontieres.be sous la rubrique «  Rosaire » ! Que Notre Dame vous garde et vous protège !

  • Bruxelles, 29 octobre : Philo à Bruxelles avec Stéphane Mercier pour penser avec et comme saint Thomas

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  • Climat: vous avez dit neutralité?

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    De Jean-Pierre Snyers :

    Climat: vous avez dit neutralité?

    Une lettre signée par 500 scientifiques issus de 13 pays différents vient d'être envoyée au secrétaire général de l'ONU. But de celle-ci: dénoncer l'alarmisme climatique et réclamer un débat objectif de haut niveau entre climatologues de tous bords. Evidemment, pas un mot concernant cette initiative dans nos "JT". Il est vrai que cette lettre ne va pas dans le sens du scénario apocalyptique propagé à jets continus par des médias ne choisissant que des scientifiques triés sur le volet . Micro pour les uns, muselière pour les autres.

    Je vous avoue que cette absence de neutralité me fait songer à un thérapeute qui, face à un couple qui veut divorcer, n'écouterait que la version d'un seul des deux conjoints ou à un "débat" politique orienté à un point tel que les uns auraient sans cesse la parole tandis que les autres n'auraient qu'un droit: celui de se taire. Au nom de quoi donc,  le droit de s'exprimer est-il systématiquement refusé à tant de scientifiques qui, arguments à l'appui et à l'encontre des théories non prouvées du GIEC, pensent par exemple que le réchauffement climatique est essentiellement naturel, moindre qu'on ne le dit et momentané?

    "Momentané?" Oui, car se basant sur un certains nombre de critères complètement négligés par le GIEC, d'après eux, ledit réchauffement cesserait dans 10 ans et ferait place à une période de refroidissement. Vrai ou pas vrai? L'avenir nous le dira.  Bien sûr leur avis ne risque pas de plaire à ceux qui, forts de leur puissance occulte, visent à nous contrôler de plus en plus  ni à certaines industries qui, pour vendre leurs produits, ont intérêt à ce que le peuple souscrive aux thèses les plus effrayantes. A quand, oui, à quand l'abandon de ce qui devient un lavage de cerveaux au profit d'un vrai débat?

  • Lourdes projeté en Belgique sur des écrans à Jodoigne, Waterloo, Bruxelles et La Louvière

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    LOURDES À JODOIGNE (source)

    Ce lundi 14 octobre à 20h00, l’UP Jodoigne vous invite à la première projection en Belgique, du film « Lourdes » au cinéma l’Etoile de Jodoigne.

    Synoptique

    A Lourdes convergent toutes les fragilités, toutes les pauvretés. Le rocher de la grotte de Lourdes est caressé par des dizaines de millions de personnes qui y ont laissé l’empreinte de leurs rêves, leurs attentes, leurs espoirs et leurs peines. Le sanctuaire est un refuge pour les pèlerins qui se mettent à nu, au propre – dans les piscines où ils se plongent dévêtus – comme au figuré – dans ce rapport direct, presque charnel à la Vierge. Les réalisateurs Thierry Demaizière et Alban Teurlai sont allés à la rencontre de ces pèlerins, qu’ils soient hospitaliers ou malades, gitans, militaires ou prostitués. Ils ont écouté leurs prières murmurées et leurs vies abîmées par l’épreuve. Bien au-delà de la foi, ils ont filmé Lourdes comme un grand théâtre anthropologique où se croisent des histoires bouleversantes.

    Des échos dans la presse

    http://www.allocine.fr/film/fichefilm-261593/critiques/presse/

    http://www.lefigaro.fr/vox/culture/lourdes-une-histoire-de-regard-qui-cartonne-20190604

    J’y vais !

    7€ en pré-vente et 10€ sur place - dans la limite des places disponibles

    3 autres dates en Belgique

    • 23 octobre à 20h00 au cinéma Wellington de Waterloo https://www.billetweb.fr/lourdes-seance-waterloo

    • 13 novembre à 20h00 au cinéma Stockel à Bruxelles https://www.billetweb.fr/lourdes-seance-waterloo

    • 15 novembre à 20h00 au cinéma Stuart à la Louvière http://www.cinemastuart.be/

  • François a reçu le père James Martin qui plaide en faveur de l’intégration des personnes homosexuelles dans l’Église

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    D'Augustine Passilly sur le site du journal La Croix :

    Le pape a reçu le père James Martin, favorable à l’intégration des personnes homosexuelles dans l’Église

    Le pape François s’est entretenu le 30 septembre avec le prêtre jésuite James Martin. Auteur d’un livre prônant l’intégration des personnes LGBT au sein de l’Église, ce dernier mène ce combat depuis plusieurs années, suscitant des réactions contrastées.

    01/10/2019 à 17:34

    Le 21 mai 2018 à New York. Il y a deux ans, sous la pression de petits groupes catholiques l’accusant « d’hérésie », trois des conférences que le père James Martin devait animer à la suite de la sortie de son livre avaient été annulées à Washington et à New York aux États-Unis ainsi qu’en Angleterre.RICHARD DREW/AP

    Le pape François a accordé, lundi 30 septembre, un entretien privé d’une demi-heure au père James Martin. Défenseur de l’inclusion des personnes LGBT (lesbiennes, gay, bies et trans) au sein de l’Église catholique, ce jésuite américain a publié, en 2017, un ouvrage intitulé Bâtir un pont (1) dans lequel il appelle au respect envers cette communauté.

    Or, son engagement, tout comme sa rencontre avec le pape au Vatican – en marge d’un rassemblement auquel il participe en tant que consultant auprès du Secrétariat aux communications du Saint-Siège –, suscite des réactions, entre soutiens et critiques.

    « Le pape François a pris le temps de l’écouter »

    « Je me suis senti encouragé, consolé et inspiré par le Saint-Père aujourd’hui. Et le temps qu’il a passé avec moi, au milieu d’une journée et d’une vie si chargées, témoigne d’un signal clair du profond soin pastoral qu’il accorde aux catholiques LGBT et aux personnes LGBT dans le monde », s’est réjoui James Martin depuis son compte Twitter, présentant cet entretien comme un « temps fort » de sa vie.

    L’investissement de celui qui est par ailleurs rédacteur en chef de la revue America, a, entre autres, été salué par l’ONG américaine Faith in public life qui promeut les valeurs religieuses de justice, de compassion et de bien commun au sein de la société. « Certaines institutions aux États-Unis ne permettent pas au père James Martin de s’exprimer dans leur diocèse car il défend les catholiques LGBT, mais le pape François a pris le temps de l’écouter en privé. C’est un signe très significatif que le pape François valorise son important travail », estime le responsable catholique de cet organisme, John Gehring.

    Craintes pour la discipline chrétienne

    Il y a deux ans, sous la pression de petits groupes catholiques l’accusant « d’hérésie », trois des conférences que le père James Martin devait animer à la suite de la sortie de son livre avaient été annulées à Washington et à New York aux États-Unis ainsi qu’en Angleterre.

    Plus récemment, l’archevêque de Philadelphie Mgr Charles Chaput a mis en garde, dans une tribune publiée par le site d’information Catholic Philly le 19 septembre, contre la volonté du jésuite de faire évoluer la position officielle de l’Église.

    « Quand des personnes entendent que l’Église "accueille les personnes gays" ou "a besoin de se montrer plus inclusive et accueillante" sans entendre également les conditions définissant une vie chrétienne authentique établie pour toutes les personnes par Jésus-Christ et par l’Église – à savoir vivre une vie de chasteté – ils peuvent facilement mal comprendre la nature de la conversion chrétienne et de sa discipline », avait affirmé Mgr Charles Chaput.

    Ce à quoi le père James Martin a répondu sur le même site qu’il essayait « d’encourager les catholiques à voir les personnes LGBT autrement que comme des êtres sexuels, à les considérer dans leur intégralité, tout comme Jésus allait vers les personnes en marge [de la société], qui étaient considérées comme "autres" à son époque. »

    (1) Ed. Harper One, 19,90 €

  • Le CIL plaide en faveur de la dispense du célibat sacerdotal

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    De Pierre Granier sur Cathobel :

    Le CIL demande la possibilité d’ordination d’hommes mariés

    Face à la pénurie de prêtres, le Conseil Interdiocésain des Laïcs (CIL) estime que la dispense du célibat sacerdotal est une nécessité. Il demande donc que les évêques de Belgique puissent ordonner des hommes mariés reconnus par les communautés.

    L’ d’hommes mariés est une des réponses souvent avancées par les chrétiens pour tenter de pallier le manque de vocations en Belgique. C’est aussi la position officielle du CIL qui, dans un communiqué, plaide en faveur de la dispense du célibat sacerdotal.

    Dans son argumentaire, le CIL cite l’exemple des Églises protestantes et orthodoxes qui ordonnent des hommes mariés depuis des siècles. Il explique aussi que l’interdiction d’ordonner des hommes mariés est une singularité historique qui ne repose pas sur un prescrit évangélique. « A l’origine de l’Église, les premiers prêtres étaient mariés. Jésus lui-même a choisi Simon-Pierre comme socle de son Église; or celui-ci était marié », rappelle-t-il.

    Le CIL s’appuie également sur les prises de position répétées du cardinal Jozef De Kesel et de Mgr Jean Kockerols, relayées au Synode des évêques sur les jeunes, qui ont suscité l’espoir de pouvoir ordonner prêtres des hommes mariés. « Ceci permettrait de nouvelles vocations sacerdotales », assure-t-il, tout en reconnaissant que cela ne suffirait pas pour rencontrer tous les besoins des communautés. Mais au moins, « l’Église montrerait ainsi qu’elle est sensible aux signes des temps pour témoigner de l’Évangile et de sa joie au cœur du monde », précise le CIL. Et d’ajouter que « le célibat garde tout son sens comme expression du don de soi s’il peut être librement choisi et vécu ».

    Nécessité pastorale

    L’annonce de cette prise de position en ce début du mois d’octobre n’est pas fortuite puisque s’ouvrira dans cinq jours le synode consacré à l’Amazonie. Or, l’une des demandes principales formulées par l’Eglise catholique de cette région du monde est de pouvoir ordonner prêtres des diacres mariés pour assurer une présence dans des communautés si dispersées qu’elles ne reçoivent parfois la visite d’un prêtre qu’une fois par an. Le pape François semble ouvert à cette possibilité d’assouplir la règle du célibat « quand il y a une nécessité pastorale ».

    Sans vouloir comparer la situation de l’Eglise en Amazonie à celle dans notre pays, le CIL estime néanmoins que l’assouplissement de la règle du célibat est aussi évidente pour l’Église de Belgique. « D’ici très peu d’années, nous n’aurons pratiquement plus de prêtres au service de nos communautés. Elles seront alors privées de l’Eucharistie qui les réunit », insiste le Conseil Interdiocésain des Laïcs.

  • Les nouveaux droits de l’homme nient l’homme réel en le coupant de tout enracinement naturel et culturel

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    De Guillaume Bernard sur le site du Figaro (VOX) :

    «Vers une nouvelle génération de droits de l’homme… sans homme»

    02/10/2019

    «Vers une nouvelle génération de droits de l’homme… sans homme»

    FIGAROVOX/TRIBUNE - Une nouvelle génération de droits de l’homme voit le jour, argumente l’historien du droit Guillaume Bernard, qui n’est plus appuyée sur une conception naturelle de l’homme mais seulement sur sa capacité à s’émanciper et se déconstruire lui-même.

     

    Guillaume Bernard est Maître de conférences HDR (ICES), Professeur associé (Université Laurentienne) ; Président du think tank «Amitié politique». Dernier ouvrage paru: La guerre à droite aura bien lieu. Le mouvement dextrogyre, (DDB, 2016).


    Les droits de l’homme consistent en des droits universels inhérents à l’homme. Ils sont supposés être des prérogatives existant quel que soit le droit positif en vigueur. C’est parce qu’il appartient à l’espèce humaine que l’homme est déclaré intrinsèquement digne. Depuis le XVIIIe siècle, plusieurs générations des droits de l’homme se sont succédé. Cependant, cet empilement n’a pas conduit, jusqu’à récemment, à remettre en cause leur fondement anthropologique commun: c’est l’homme en tant qu’il appartient à l’espèce humaine qui est susceptible de faire valoir ces droits. Or, l’évolution doctrinale, législative et jurisprudentielle permet de corroborer la naissance d’une nouvelle génération de droits de l’homme fondée sur une dignité non plus tirée de la nature de tout être humain, de tous les êtres humains, mais de la capacité de chacun d’eux à l’usage de sa puissance.

     

    En effet, la première génération, celle du XVIIIe siècle, était destinée à protéger les individus contre les abus des pouvoirs publics. Ces droits de l’homme sont des «droits de», des droits sur l’État: l’être humain peut être propriétaire ou encore exprimer ses idées publiquement. Mais, au XXe siècle, après la Seconde Guerre mondiale, une deuxième génération des droits de l’homme est apparue sous l’influence socialiste. Dès le siècle précédent, les droits-libertés avaient été dénoncés comme n’étant que «formels», et non pas «réels», puisque tous les individus ne peuvent pas les exercer pleinement. Comment construire un patrimoine si les revenus du travail sont à peine suffisants pour survivre? Il apparut donc nécessaire de reconnaître des droits-créances en particulier dans les domaines économiques et sociaux. Il s’agit, là, de «droits à», de droits contre l’État qui doit fournir certaines prestations. Les libéraux considèrent ces nouveaux droits comme liberticides puisqu’ils ne peuvent être satisfaits qu’en en limitant d’autres: le droit au logement n’entre-t-il pas en contradiction avec le droit de propriété?

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  • Chantal Delsol : une pensée libre

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    Vu et entendu sur KTO cette conversation philosophique en forme de propos de table parisienne :

    Chantal Delsol, professeur émérite de philosophie politique et morale, membre de l´Académie des Sciences morales et politiques, est la deuxième invitée des sept conversations philosophiques programmées  par KTO, un jeudi sur deux de septembre à décembre 2019. Elle est reçue par François Huguenin, essayiste et éditeur : à la brasserie Le Charivari, en plein coeur de Paris (26.09.2019)

    Chantal Delsol a beaucoup travaillé sur la souveraineté, la République, l´État dans l´Europe actuelle et cette modernité tardive de plus en plus difficile à décrypter. Comment concevoir le bien commun dans une société dont le primat est l'individu ? Comment l'influence du christianisme a-t-elle été remplacée en Occident par une résurgence d'une forme de paganisme ? Sur quoi fonder notre réflexion politique ? Comment concilier vérité et liberté ? Comment proposer une vision de la personne humaine qui ne réduise pas l'homme à un individu réclamant toujours des droits nouveau ? Autant de questions à laquelle la philosophe répond avec clarté et parfois hardiesse :

    JPSC

  • Loin du fantasme amazonien : l’ Afrique, continent des « tradis » rigides ?

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    Si l’Europe fait face à une inquiétante crise de vocations, Saint-Gall, à 45 km à de Cotonou, capitale économique du Bénin, ne désemplit pas. Après avoir formé des milliers de prêtres et avec ses 124 étudiants, ce grand séminaire n’aura jamais été si proche de sa vocation missionnaire. Lu sur le site web « aleteia » :

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    « Comment, jeune, garder pur son chemin ? ». Cette interrogation du psaume 118, Raymond Sobakin l’a posée aux séminaristes à la rentrée. Pour le recteur de Saint-Gall, le psalmiste est bien placé pour apporter la réponse. « C’est en observant ta parole » fit-il, citant le même psaume. Ce théologien a enseigné ici pendant dix ans l’Écriture Sainte avant de devenir le supérieur. Rythmée par le son des cloches, la journée qui commence par les laudes ou la méditation dès 6h ne finit jamais avant 23h. Au-delà des activités spirituelles, la formation humaine et intellectuelle est un enjeu de taille.

    Joindre l’académique au spirituel

    La journée commence toujours dans la chapelle où, depuis sa mort en 2008, le cardinal Bernardin Gantin repose. Mais entre plusieurs activités religieuses, les séminaristes suivent aussi des cours et ont de longues heures d’étude individuelle. Car la formation est couronnée d’un très prisé Bac en théologie que chaque candidat prépare assidûment durant les neuf années après le baccalauréat classique. Droit canon, théologie, ou encore hébreu et grec, ici, la formation est assurée par une douzaine de prêtres. Des diocésains et quelques sulpiciens.

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    Pour préparer les futurs clercs à la pastorale, le recteur assume lui-même les cours d’homilétique afin de leur donner les premières armes pour préparer leurs sermons de demain. Face au phénomène d’abus sexuels auquel fait face l’Église, la formation humaine est devenue fondamentale « surtout sur le plan psycho-affectif et spirituel » tient à préciser le père Sobakin. Le recteur se réjouit d’ailleurs d’avoir pris part, à Rome, à une formation spéciale des formateurs initiée cette année par la Congrégation pour l’Évangélisation des Peuples à cet effet. Car malgré les contraintes de la formation et l’austérité de la vie interne, des jeunes continuent chaque jour de répondre à l’appel du Seigneur.

    Un appel diversement entendu

    Dans un pays qui compte encore de nombreux petits séminaires, l’appel part parfois d’une banalité « j’étais impressionné par le nombre incalculable des boutons d’une soutane » concède ce « saint-gallien » venu de Parakou (nord). « Cela m’a tout de suite attiré » ajoute-t-il, ébahi. À 28 ans, Michel Hounsa du diocèse de Porto-Novo (sud) vient de finir sa première année de philosophie à Saint-Paul et n’en revient pas. « L’expérience intellectuelle est merveilleuse » s’exclame-t-il  soulignant que « l’eucharistie au quotidien est la force » de sa vocation partie de sa fascination pour la vie des prêtres que cet ancien servant de messe observait de près. Une vocation qui, pour Nama Philippe du diocèse d’Abomey (centre) « doit se nourrir au quotidien pour résister ». Il est arrivé au Séminaire par la grâce, alors qu’il s’accrochait à un tout autre destin. Mais « une voix audible et nette » lui a crié « viens me servir ». « Plus je résistais, plus la voix se faisait persistante » précise-t-il avant d’évoquer la vocation comme « une histoire personnelle avec Jésus ». Pour le père Sobakin, les séminaristes « proviennent généralement de famille modestes ». Le recteur explique l’abondance des vocations par « une Église jeune qui a l’atout d’une foi vivante ». Il fait une corrélation avec « l’Africain », par nature « traditionnellement religieux » mais insiste sur une pastorale des vocations qui « joue, selon lui, également un rôle indéniable dans la floraison des vocations au Bénin ».

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    Au Bénin, à l’école des animateurs missionnaires

    S’il a formé des prêtres pour le Togo, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire ou le Niger, le séminaire Saint-Gall reçoit aujourd’hui surtout des dix diocèses du Bénin. Et compte tenu du nombre élevé de prêtres envoyés en mission en Europe et ailleurs, il intègre davantage une approche missionnaire.

    L’appel missionnaire de François résonne jusqu’ici

    Face aux missionnaires africains de plus en plus nombreux en Europe, Raymond Sobakin n’a qu’un seul mot, « grâce ». Tout en insistant sur la pénurie de prêtres même dans certains diocèses du pays, il évoque « une collaboration missionnaire entre les diocèses du Bénin ». Il craint néanmoins que engouement pour les missions en Europe ne devienne « une manière d’échapper aux précarités et aux difficiles conditions » des églises locales.

    Mais pour le recteur de Saint-Gall, le mois missionnaire décrété par le Pape François pour octobre 2019 est une opportunité « d’approfondir la dimension missionnaire du ministère sacerdotal ». À 105 ans, Saint-Gall « se perçoit », selon son recteur, « comme le fruit vivant du labeur des missionnaires ». Il prévoit déjà « conférences et ateliers sur divers aspects de la mission » à laquelle chaque séminariste doit « rester sensible ». Comment peut-il en être autrement quand on dénombre aujourd’hui 1.059 grands séminaristes diocésains en Afrique contre 381 seulement en Europe ? »

    Ref. Au Bénin, un séminaire qui ne désemplit pas

    Selon son Recteur, le séminaire Saint-Gall de Cotonou se perçoit comme le fruit vivant du labeur des missionnaires d’autrefois : bel hommage rétrospectif  que l’on retrouve un peu partout en Afrique subsaharienne, n’en déplaise aux idéologues…rigides.

    JPSC