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  • Un beau plateau sur KTO avec Fabrice Hadjadj et Rémi Brague

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    De KTO :

    Mon premier est malicieux. Prenant le contre-pied des injonctions à l´humilité, il n´hésite pas à proclamer, entonnant le cantique, « A moi la gloire ! » (Fabrice Hadjadj, À moi la gloire, Éditions Salvator). Mon deuxième abandonna brutalement ses connections numériques pour une perfusion, après qu´une mauvaise tumeur l´ait envoyé réviser, à l´hôpital, sa vie intérieure (Père Pierre Amar, Hors service, Éditions Artège). Mon troisième discute la modernité en partant d´auteurs médiévaux (Rémi Brague, Des vérités devenues folles, Éditions Salvator). Mon tout, magnifiquement animé par Jean-Marie Guénois constitue le rendez-vous de septembre de L´Esprit des Lettres. Mieux qu´une charade : 90 minutes de bonheur authentique, grâce au partenariat KTO / La Procure / Le Jour du Seigneur.

  • L'amorce d'une nouvelle relation stratégique entre la Chine et le Vatican ?

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    De Thomas TANASE sur le site diploweb.com :

    Chine et Vatican, l’amorce d’une nouvelle relation stratégique ?

    29 septembre 2019 

    Diplômé de l’Institut d’Études Politiques de Paris, agrégé et docteur en histoire, ancien membre de l’École française de Rome. Spécialiste de l’histoire de la papauté et de ses relations avec l’Asie, Thomas Tanase a notamment publié "Jusqu’aux limites du monde. La papauté et la mission franciscaine, de l’Asie de Marco Polo à l’Amérique de Christophe Colomb" (École française de Rome 2013) et une nouvelle biographie de Marco Polo (Éditions Ellipses, 2016).

    Au-delà de la seule question du statut du catholicisme ou des autres confessions chrétiennes en Chine, T. Tanase étudie comment l’amorce d’une relation en pointillés entre le Vatican et la République populaire de Chine est un signe parmi d’autres de la sortie de l’ordre mondial identifié à l’ordre atlantique qui avait réussi à conquérir le monde entier depuis les années 1980, et cela justement grâce à l’intégration de la Chine. Une sortie néanmoins chaotique et mal assurée puisqu’aucun autre ordre n’a pour l’instant émergé pour le remplacer.

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  • Pourquoi parler encore de bioéthique ?

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    Une opinion de Guillaume Dos Santos sur le site du Vif :

    À quoi bon encore parler de bioéthique?

    29/09/19 à 10:40

    Guillaume Dos Santos

    Citoyen et jeune père de famille

    Alors qu'en ce moment même se tient à New York, au siège de l'Organisation des Nations Unies, un sommet capital sur le climat, à l'heure où la planète fait face à une crise sans précédent de ses écosystèmes, il pourrait paraître désuet de parler des sujets bioéthiques.

     

    Les scénarios les plus pessimistes prévoient une hausse des températures de l'ordre de 6,5 à 7°C à l'horizon 2100, ce qui ne manquera pas de bouleverser les fragiles équilibres de la Terre et du vivant. Selon les derniers rapports de l'ONU, près d'un million d'espèces seraient aujourd'hui menacées d'extinction.

    Et pendant ce temps, les députés français parlent procréation médicalement assistée, filiation et parentalité, tri des embryons. Nous pourrions légitimement nous demander, si ces sujets valent bien le temps que nous passons à en débattre, en France comme en Belgique. Après tout, quel pourcentage de la population est véritablement concerné par ces enjeux? Qui fait appel à la procréation médicalement assistée ou à la gestation pour autrui? 1% de la population? Peut-être moins. Et pourtant...

    Les chrétiens se portent souvent en première ligne sur ces délicates questions sociétales. La notion de dignité humaine, dans l'anthropologie chrétienne, entre en contradiction violente avec la technicisation/marchandisation de la procréation telle qu'on l'observe dans les enjeux bioéthiques. Lorsqu'on considère l'être humain comme infiniment digne, on ne peut tolérer que sa naissance devienne l'objet d'un contrat de vente, on ne peut tolérer que l'utérus d'une femme, lieu sacré entre tous, devienne moyen de production. L'opposition aux pratiques de la PMA et de la GPA va cependant bien au-delà du monde chrétien.

    Sylviane Agacinski, philosophe, féministe de gauche et femme de Lionel Jospin, déplore dans un livret synthétique publié aux éditions Gallimard ce passage dans la conscience moderne d'une conception de l'homme incarné à la vision d'un homme fabriqué. La députée française Agnès Thill (La République en Marche) s'est, elle aussi, engagée tout au long des discussions sur la PMA pour redire "qu'on ne s'offre pas un être humain. Un être humain n'est pas un objet ni un projet".

    Chez nous en Belgique, Viviane Teitelbaum (MR), députée bruxelloise engagée de longue date pour la cause féministe, dénonce l'aliénation de la femme inhérente à la pratique de la gestation pour autrui. Elle l'a redit ce week-end, à l'occasion de la "bourse aux bébés" qui se tient maintenant chaque année à Bruxelles.

    En vérité, les nouvelles pratiques entourant la procréation amenées sous les pressions conjointes du droit, du marché et de la technique dessinent ou imposent une nouvelle anthropologie : une conception d'un corps modulable à souhait, un corps vu comme matière première que la technique peut utiliser ou transformer. Et tout l'enjeu est là : il est question d'un bouleversement anthropologique de grande ampleur. Peut-on dès lors, comme nous l'avons fait en Belgique, s'octroyer le luxe de laisser de côté cette question cruciale?

    Cette rupture anthropologique s'observe, et depuis plus longtemps, dans de tout autres domaines que le champ de la bioéthique. Les dérives de notre économie ou le dérèglement climatique ne procèdent-ils pas, eux aussi, d'un rapport dégradé de l'homme avec son environnement et avec lui-même?

    Nous avons cru trop longtemps que la nature constituait uniquement un gigantesque réservoir de ressources laissées à notre libre disposition. Par la technique et le marché, nous avons ainsi transformé le monde qui nous entourait en le mettant au service de nos désirs et besoins les plus divers, sans souci des équilibres du vivant ou de la régénération des ressources.

    Transformée, la matière première extraite de notre environnement est devenue marchandise et bien de consommation. Nature consommée, nature consumée : la mise en servitude du monde par l'Homme en vient aujourd'hui à menacer les équilibres de notre biosphère... et les conditions d'une vie authentiquement humaine sur Terre.

    Notre système économique a longtemps été aussi, et est toujours dans trop d'endroits et trop souvent, un lieu d'aliénation de la personne, exploitée, instrumentalisée, marchandée : bafouée dans son intime dignité d'être humain. Exploitation des ressources et des personnes au profit d'un petit nombre de firmes et de personnes, mais aussi et souvent d'un grand nombre de consommateurs de par le monde : ce sont là les conséquences d'un système, qui a certes amené son lot de progrès sociaux et scientifiques, mais qui révèle aujourd'hui ses insuffisances.

    Ce que révèlent ces mécanismes, c'est le rapport dégradé que nous entretenons avec le monde et avec nous-mêmes, un rapport qui se fonde sur le contrôle, l'appropriation et l'instrumentalisation. On peut parler, pour reprendre un terme utilisé par Heidegger dans sa critique du monde de la technique, d'un arraisonnement du monde.

    Les enjeux actuels en bioéthique ne sont-ils pas le prolongement ou l'affleurement de cette vision techniciste du monde, de ce rapport que nous entretenons avec le monde sur le mode de l'arraisonnement? La bioéthique serait alors le lieu par excellence où s'observe cette dégradation de la relation de l'Homme avec lui-même et avec son monde. L'arraisonnement du corps n'est finalement que l'ultime étape d'un processus de mise en servitude du monde et du vivant. Un corps que nous pouvons utiliser comme moyen de production, vendre, louer ou fabriquer, à l'instar de tout le reste. La bioéthique nous révèle ce qu'il y a de faussé dans notre approche du monde. Voilà pourquoi ces enjeux sont cruciaux et pourquoi il convient d'y apporter une réponse ferme et cohérente.

    De même que le monde qui nous entoure ne devrait pas être considéré comme un fournisseur de ressources à exploiter, mais d'abord et avant tout comme un lieu à habiter et à bâtir, de même notre corps ne peut être simplement vu comme un bien dont on dispose et dont on use pour assouvir ses désirs. Nous avons à habiter le corps, non comme une enveloppe extérieure qui ne serait pas nous, non comme un artifice ou un accessoire qu'on possède, mais comme une part inhérente de qui nous sommes.

    En écologie comme en bioéthique, il nous faut redire la beauté du monde et revenir à une attitude d'émerveillement face à la vie et ses mystères. Il nous faut redire la dignité inaliénable de chaque être humain. Il nous faut redire, tout simplement, qu'il y a en l'Homme quelque chose de grand et de merveilleux à sauver et à préserver et que cela n'a pas de prix.

    [1]https://www.franceculture.fr/oeuvre/lhomme-desincarne-du-corps-charnel-au-corps-fabrique

    [2]https://www.7sur7.be/famille/manifestation-contre-le-commerce-de-la-gestation-pour-autrui~a746278e/?fbclid=IwAR2lgjGG2meOgeMuU-U24dNsuCkRWIOHrIHDa7b4d_u3ihX-CrHgcnPdfAs

  • Les expériences de mort imminente nous disent-elles quelque chose sur l'au-delà ?

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    C'est sur RCF :

    Expériences de mort imminente, que nous disent-elles sur l'au-delà?

    Emission présentée par Antoine Bellier

    LE TEMPS DE LE DIRE

    MARDI 24 SEPTEMBRE À 9H03

    DURÉE ÉMISSION : 55 MIN

    Expériences de mort imminente, que nous disent-elles sur l'au-delà?

    © Benjamin Schmidhuber / Unsplash

    Que faut-il penser des expériences de mort imminente (EMI)? Sont-elles la preuve qu'il y a une vie après la mort? Pour les chrétiens, peut-on y voir un lien avec la résurrection?

    Ce sont des expériences assez étonnantes, aux frontières de la vie et de la mort faites par des hommes, des femmes, des enfants suite à un accident, ou un choc traumatique particulièrement violent. Ces expériences de mort imminente (EMI) viennent interroger nos existences, nous qui, croyants ou non, vivons bien souvent comme si nous n’allions jamais mourir. Le mercredi 30 octobre sortira en salles le documentaire de Pierre Barnérias, "Thanatos, l'ultime passage". L'occasion de se pencher sur les EMI et ce que l'on peut en penser.

    "Ces expériences nous apprennent surtout des choses sur la vie"

    LES EMI, POUVOIR EN PARLER

    Qu'est-ce qu'une expérience de mort imminente ? C'est ce que peuvent vivre des personnes cliniquement mortes, avec arrêt du pouls et de la circulation, qui reviennent à la vie souvent grâce aux moyens de réanimation. "Et là quand ils reviennent ils ont fait une expérience indicible." Ils témoignent souvent d'un tunnel débouchant sur une lumière éclatante, certains disent avoir vu des personnes défuntes qu’ils ont connues. D'autres restent surtout marqués par un sentiment de plénitude, qu'ils ont ressenti.

    Preuve que le sujet intéresse, le documentaire de Pierre Barnérias sera projeté en avant-première à Paris au cinéma Le Grand Rex, le 29 septembre - "Moi-même je n'en reviens pas !" s'enthousiasme son réalisateur. Pourtant, les EMI représentent pour ceux qui les ont vécues des moments si forts qu'ils ont du mal à en parler, comme le constate le Dr Patrick Theillier. L'émotion, mais aussi parfois la honte"C'est quand même paradoxal quand tu vis quelque chose d'extrêmemnt beau tu as peur d'en parler de peur de passer pour un fou, pour un illuminé."

    VIVRE APRÈS UNE EMI (DANS UNE SOCIÉTÉ MATÉRIALISTE)

    "Ça a été tellement fort et ça a tellement changé ma vie, témoigne Patrice Gourrier, que je voulais en tant que prêtre ne tant que pasteur témoigner de cela." Il a évoqué son EMI dans "J’ai choisi d’être prêtre" (éd. Flammarion, 2003). Psychothérapeute, il n'hésite pas à en parler à des personnes en fin de vie qu'il accompagne, "je leur dis ce que j'ai vécu et ça apporte à ces personnes une grande paix, une grande sérénité".

    Il y a la vie que l'on aperçoit au bout du tunnel et la vie après une EMI. Qui ne sera plus jamais la même. "Ces expériences en fait nous apprennent surtout des choses sur la vie", explique le P. Gourrier. Ce pourquoi Patrick Theillier a intitulé son ouvrage "Expériences de Vie Imminente" (éd. Artège). "Quand ils reviennent, explique-t-il, ils sont beaucoup plus ouverts aux autres et retrouvent une spiritualité, souvent, et n'ont absolument plus peur de la mort car ils savent qu'il y a une vie après la vie."

    LES EMI, UNE EXPÉRIENCE DU PARADIS ?

    Retrouver des personnes défuntes qu'on a connues, être devant "un être de lumière qui a pour caractéristique incroyable de dégager un amour extraordinaire", avoir "une perception instantannée du film de sa vie qui fait la vérité sur soi", éprouver un "sentiment de paix et de tranquilité"... Ces témoignages qu'a recueillis le Dr Theillier sonnent étrangement familiers à quiconque a entendu parler de la foi chrétienne. Comment ne pas penser à Dieu ou au Christ, au jugement dernier ou à la résurrection des morts ?

    ​La foi chrétienne, appuyée sur la résurrection du Christ, parle de vie éternelle. D’autres traditions religieuses évoquent cette vie qui prolonge en quelque sorte notre passage sur la terre. Doit-on pour autant associer les EMI à ce que nous dit le christianisme sur les fins dernières ? Ne sont-elles pas des formes de consciences altérées liés à des causes externes, qui n’ont rien à voir à une quelconque réalité ?

    ÉMISSION ENREGISTRÉE EN DUPLEX AVEC RADIO PRÉSENCE À LOURDES ET RCF POITOU À POITIERS

    INVITÉS

    • Père Patrice Gourrier, prêtre du diocèse de Poitiers, psychologue clinicien, psychothérapeute, membre de l’association pour le développement de la mindfulness (ADM)

    • Pierre Barnérias, ancien grand reporter, documentariste, fondateur de la société Tprod

    • Dr Patrick Theillier, médecin, ancien médecin permanent du Bureau médical des sanctuaires de Lourdes, ancien président de l'Association médicale internationale de Lourdes

    BIBLIOGRAPHIE

    • Expériences de mort imminente - Un signe du ciel qui nous ouvre à la vie invisible, Patrick Theillier, éd. Artège (2015)

    • Expériences de Vie Imminente, Patrick Theillier, éd. Artège (2019)

    • J’ai choisi d’être prêtre, Patrice Gourrier, éd. Flammarion (2003)

     
  • Penser le politique avec Pierre Manent

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    C'est sur KTO :

    En 52 minutes, dans le décor propice de la brasserie parisienne Le Charivari, François Huguenin rencontre chaque quinzaine un des intellectuels majeurs de notre temps, pour s´initier à une pensée et à sa genèse. Cette semaine, il reçoit Pierre Manent, philosophe du politique. Une jeunesse toulousaine marquée par le communisme familial, la montée à Paris à l´École Normale supérieure, les rencontres décisives avec Raymond Aron qui pense politique et morale, avec Léo Strauss... Nous découvrons ici un itinéraire intellectuel d'une grande richesse. Avec des réflexions fondamentales sur la genèse de la modernité, l'évolution des formes politiques (cité, empire, nation) et les défis d'aujourd'hui : quelle place pour les nations ? comment intégrer l'islam ? quelle laïcité voulons-nous ? Pierre Manent s´explique, en pédagogue et en croyant, au fil d´une conversation passionnante qui rend sa pensée accessible à tous.

  • 26e Pèlerinage familial de tradition à Foy-Notre-Dame

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    Foy-N-D 2019 fr.jpg

    Toutes les informations nécessaires ici:

    www.pelefoy.be 

    JPSC