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  • Bruxelles, 24-25 décembre : Noël en grégorien à Saint-Jacques-sur-Coudenberg

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    24 décembre | Vigiles de Noel avec chants grégoriens

    La chorale Saint-Irénée animera de ses chants grégoriens les vigiles de Noël de 17h45 le 24 décembre en l'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg.

    25 décembre | Messe avec chants grégoriens

    La chorale Saint-Irénée animera de ses chants grégoriens la messe de Noël à 11h le 25 décembre en l'église Saint-Jacques-sur-Coudenberg. Ils assureront également l'animation musicale de la messe le 5 janvier 2020 pour l'Epiphanie.

  • L’Association Médicale Mondiale (AMM) face à l’euthanasie : une opposition claire et réitérée

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    ANALYSE - L’Association Médicale Mondiale (AMM) face à l’euthanasie : une opposition claire et réitérée

    18/12/2019

     Auteur / Source : IEB / WMA / bioedge.org

    Also available in English
    Quelle position adopter face à la légalisation du suicide assisté et de l'euthanasie dans certains pays ?
     Lors de sa dernière réunion annuelle, l'Association Médicale Mondiale (AMM) a adopté une nouvelle déclaration sur l'euthanasie et le suicide assisté (cfr. News IEB du 8 novembre dernier).

    Cette prise de position est l'occasion de faire le point sur les documents successivement adoptés par la WMA sur l'euthanasie et le suicide assisté ces dernières années, et d'y déceler d'éventuelles évolutions en la matière.

    D'aucuns ont en effet considéré cette déclaration comme une forme d'ouverture timide de l'AMM à la pratique de l'euthanasie et du suicide assisté. La déclaration de 2019 s'inscrit en réalité complètement dans la lignée des déclarations et résolutions adoptées précédemment par l'AMM sur le sujet depuis 1987.

    L'analyse attentive, réalisée par l'IEB (cfr. Flash Expert), des documents actuel et antérieurs montre en effet une continuité claire dans la position défendue par l'AMM au sujet de l'euthanasie et du suicide assisté.

    En particulier, l'AMM réitère de manière continue et invariable :

    son opposition à l'euthanasie et au suicide assisté le fait que ces pratiques sont contraires à l'éthique médicale le droit du patient à refuser un traitement médical

    La dernière déclaration (2019) met en outre l'accent sur la liberté de conscience des médecins, indiquant que ceux-ci ne peuvent être contraints de pratiquer de tels actes, ni « d'orienter un patient à cette fin ».

    Cette déclaration intervient alors que les associations médicales du Canada et des Pays-Bas (deux pays où l'euthanasie est légale) avaient tenté, ces dernières années, de faire évoluer la position de l'AMM vers une acceptation de ces pratiques, sans toutefois y parvenir. Celles-ci ont finalement quitté l'AMM en octobre 2018.

    L'Association Médicale Mondiale (AMM, ou World Medical Association - WMA) est l'organisation représentative des médecins à travers le monde. Fondée en 1947, l'AMM fédère aujourd'hui les associations médicales nationales de 114 pays, comptant au total pas moins de neuf millions de médecins.

    Pour aller plus loin : Flash Expert IEB – Position de l'Association Médicale Mondiale sur l'euthanasie et le suicide assisté – Aperçu chronologique

  • Un livre salubre à offrir en cette fin d'année : La fabrique du crétin digital

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    Du site des Editions du Seuil :

    La Fabrique du crétin digital

    Les dangers des écrans pour nos enfants

    Michel Desmurget

    La consommation du numérique sous toutes ses formes – smartphones, tablettes, télévision, etc. – par les nouvelles générations est astronomique. Dès 2 ans, les enfants des pays occidentaux cumulent chaque jour presque 3 heures d’écran. Entre 8 et 12 ans, ils passent à près de 4 h 45. Entre 13 et 18 ans, ils frôlent les 6 h 45. En cumuls annuels, ces usages représentent autour de 1 000 heures pour un élève de maternelle (soit davantage que le volume horaire d’une année scolaire), 1 700 heures pour un écolier de cours moyen (2 années scolaires) et 2 400 heures pour un lycéen du secondaire (2,5 années scolaires).

    Contrairement à certaines idées reçues, cette profusion d’écrans est loin d’améliorer les aptitudes de nos enfants. Bien au contraire, elle a de lourdes conséquences : sur la santé (obésité, développement cardio-vasculaire, espérance de vie réduite…), sur le comportement (agressivité, dépression, conduites à risques…) et sur les capacités intellectuelles (langage, concentration, mémorisation…). Autant d’atteintes qui affectent fortement la réussite scolaire des jeunes.

    « Ce que nous faisons subir à nos enfants est inexcusable. Jamais sans doute, dans l’histoire de l’humanité, une telle expérience de décérébration n’avait été conduite à aussi grande échelle », estime Michel Desmurget. Ce livre, première synthèse des études scientifiques internationales sur les effets réels des écrans, est celui d'un homme en colère. La conclusion est sans appel : attention écrans, poisons lents !

    Michel Desmurget est docteur en neurosciences et directeur de recherche à l’Inserm. Il est l’auteur de TV Lobotomie (Max Milo, 2011) et de L’Antirégime (Belin, 2015), qui ont tous deux remporté un large succès public

    Sciences humaines

    Essais

    Date de parution 29/08/2019

    20.00 € TTC - 432 pages - EAN 9782021423310

    Lire : Michel Desmurget: «La nocivité des écrans pour les enfants est un fait scientifique incontestable

    et aussi : Un collectif met en garde contre une utilisation précoce des smartphones

  • Dans leur message de Noël, les évêques s’élèvent contre l’avortement

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    De Vatican News :

    Dans leur message de Noël, les évêques argentins s’élèvent contre l’avortement

    En Argentine, plus d'un an après l'échec de la légalisation de l’avortement au Sénat, le débat sur l'IVG est loin d'être clos. Le Ministère de la santé a publié ces jours-ci de nouvelles directives concernant les avortements dépénalisés. L’épiscopat du pays s’insurge contre ces mesures.

    «En communion avec tant de croyants et tant de citoyens de bonne volonté, nous attendons la révocation du protocole sur l'avortement», déclarent les membres de la Conférence épiscopale d'Argentine (CEA) dans un message diffusé à l'occasion de Noël, au titre évocateur: “Un enfant nous est né, un fils nous a été donné” (Is 9,5).

    Dès l'âge de 13 ans

    Les évêques se réfèrent à l’ILE, autrement dit au protocole d'interruption légale de grossesse mis en œuvre par le Ministère national de la santé. Ce protocole vise à autoriser l'avortement à 13 ans, y compris sans le consentement des parents, et à introduire de nouveaux médicaments pour l'avortement, comme la mifépristone.

    Actuellement en Argentine, l'avortement n'est légal qu'en cas de viol ou lorsque la santé de la femme est en danger. Les nouvelles mesures visent en revanche à le légaliser de façon généralisée, malgré le vote “contre” du Sénat en août 2018. Les évêques argentins sont donc inquiets face à ce qu’ils définissent comme une mesure «inappropriée». Ils réaffirment que les citoyens sont «en faveur de la dignité et de la valeur sacrée et inaliénable de la vie», contrairement à ce qu’un tel protocole pourrait laisser entendre.

    L'absence de débat pointé du doigt

    Les évêques expliquent aussi que «dans la pauvreté de la crèche, Dieu nous a enseigné beaucoup de choses sur la dignité de la vie humaine. Nous sommes donc blessés et préoccupés par cette façon d'agir des institutions qui évitent le débat, raisonnable et démocratique, sur la protection de la vie, le premier droit de l'homme». «Il existe une hiérarchie normative qui a été violée par l'imposition de ce Protocole de la part d'un seul ministre, ce qui s'oppose à la Constitution nationale, au Code civil et aux autres règlements qui protègent la vie dès la conception», estime l’épiscopat argentin.

    «Ce que le parlement national n'a pas légiféré à l'issue d'un débat démocratique, qui prévoit également un débat public dans tous les secteurs et toutes les institutions, vient d'être défini par un protocole inapproprié», s’indignent les évêques d’Argentine, qui formulent enfin un vœu: «Que personne ne soit privé du droit de vivre dignement et d'avoir une famille, un credo et de connaître le bonheur».

  • L'ancien aumônier de la reine Elizabeth II se convertit au catholicisme

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    Du site Aleteia.org :

    Ancien aumônier de la reine Élisabeth, il se convertit au catholicisme

    Diocese de Shrewsbury

    19 décembre 2019

    Gavin Ashenden, évêque anglican et ancien aumônier de la reine Élisabeth, a choisi de se convertir au catholicisme. Il sera reçu ce dimanche 22 décembre par l’évêque catholique Mark Davies, dans la cathédrale de Shrewsbury.

    L’évêque anglican Gavin Ashenden, aumônier de la reine Élisabeth pendant presque dix ans, a choisi de se convertir au catholicisme. Il a confié au Catholic Herald qu’il avait été porté, dans sa conversion, par la prière du Rosaire ainsi que par une profonde réflexion sur le miracle eucharistique. Il sera officiellement reçu dans l’Église catholique dimanche 22 décembre par l’évêque Mark Davies, à la cathédrale Shrewsbury. Ce dernier a confié à un média chrétien en ligne, le Church Militant, qu’il était « honoré d’accueillir un évêque anglican et d’entrer en plein communion l’année de la canonisation du cardinal Newman ».

    Sa femme, Helen Ashenden, s’était déjà convertie au catholicisme il y a deux ans. Embrassant la religion catholique, il deviendra alors un théologien catholique laïc. Gavin Ashenden a démissionné de son poste auprès de la reine d’Angleterre après s’être publiquement opposé à la lecture d’un chapitre du Coran à la cathédrale épiscopale Sainte-Marie de Glasgow (Écosse), niant explicitement la divinité de Jésus.

    Dans des propos rapportés par le diocèse de Shrewsbury, Gavin Ashenden a assuré être « particulièrement reconnaissant pour l’exemple et les prières de saint John Henry Newman. Il a fait de son mieux pour rester un fidèle anglican et renouveler sa mère Église avec la vigueur et l’intégrité de la tradition catholique ».

  • (Pédophilie) La suppression du secret pontifical : un "tournant historique" ?

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    Nouveaux règlements contre la pédophilie, des modifications, mais pas de « tournant historique »

    La Nuova Bussola Quotidiana
    Nico Spuntoni
    18 décembre 2019
    Traduction de "Benoît et moi"

    Un Rescrit du Pape François supprime le « secret pontifical » sur les plaintes et les procès concernant les cas d’abus sexuels et de pédopornographie perpétrés par des personnes consacrées. Salués par les médias comme un « tournant historique », il s’agit en réalité de changements apportés aux règles dans le sillage tracé à l’époque par le cardinal Ratzinger.


    (…) Le Rescrit signé par le Cardinal Parolin, annonce que François « le 4 décembre 2019, a décidé de publier l’Instruction sur la confidentialité des affaires », qui stipule que « ne sont pas couverts par le secret pontifical les plaintes, procès et décisions concernant les cas d’abus sexuels par menace ou abus d’autorité, les actes sexuels commis avec un enfant ou une personne vulnérable, la détention, l’exposition ou la distribution de pédopornographie, les omissions et les dissimulations d’un religieux dans le cadre d’enquêtes canoniques ».

    Il s’agit des crimes mentionnés à l’article 1 de « Vos estis lux mundi« , le motu proprio promulgué le 9 mai 2019 à la suite du sommet sur la protection des mineurs tenu au Vatican en février dernier. La décision du Souverain Pontife s’inscrit dans la ligne de tolérance zéro adoptée par son prédécesseur: le crime canonique d’achat, de détention ou de divulgation de matériel pédopornographique a en effet été sanctionné dans les modifications de 2010 à « Sacramentorum sanctitatis tutela » apportées par Benoît XVI. La retouche, il y a neuf ans, des normes sur les « gravioribus delictis » prévoyait en outre déjà la participation de laïcs dans le personnel des tribunaux, accélérait les procédures avec la possibilité de procéder par décret extrajudiciaire et permettait la réduction à l’état laïque sans procès décidé par le Pontife dans des cas particuliers.

    La lettre circulaire de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, datée du 15 juillet 2010, faisait suite au « Guide pour la compréhension des procédures de base de la CDF en matière d’accusations d’abus sexuels » par lequel le Saint-Siège avait voulu donner un signal précis de clarté et de transparence dans l’annus horribilis caractérisé par des scandales continuels. Les Rescrits de François sont en pleine continuité avec ce document – qu’à l’époque, on avait accusé d’être « antidaté » – également en ce qui concerne la collaboration avec les autorités civiles: en effet, le Guide évacuait tout soupçon d’omission et de couverture, précisant que « les dispositions du droit civil concernant le renvoi des crimes aux autorités compétentes doivent toujours être suivies ».

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  • Des parents s'insurgent contre des lectures scandaleuses imposées à leurs enfants dans un collège catholique de Bruxelles

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    Communiqué :

    "L'école de notre fille, Saint ..., est malmenée par quelques professeurs néerlandophones qui souhaitent imposer aux élèves de 17 ans la lecture d'un livre pervers, Het Smelt de Lize Spit, dont je vous confie quelques extraits traduits (voir le pdf ci-dessous).

    C'est extrêmement pernicieux, vulgaire et insoutenable. 

    Le livre a eu un grand succès en Flandre à coups de communication marketing innovants.. 

    Et, les professeurs s'arrogent le droit d'aborder ces thèmes en néerlandais ou en anglais sous prétexte que ce sont des phénomènes d'actualité ou de société et qu'en Flandre la culture aborde très librement ces sujets.

    Un petit comité de parents informés et désemparés est en train de se constituer dans l'urgence pour que le hola soit mis par la direction. Actuellement la direction, qui pourtant avait une approche chrétienne (à la belge), cherche à ménager la chèvre et le chou..."

    Het smelt - Débâcle de Lize Spit - extraits (1).pdf

  • Les graves accusations de Mgr Vigano à l'encontre du pape

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    Sur son blog, Jeanne Smits publie les graves accusations que Mgr Vigano formule à l'encontre du pape François.

    C'est ICI.

  • Verviers, 21 - 29 décembre : le "Bethléem verviétois"

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    Résultat de recherche d'images pour "bethleem vervietois"

    Unique au Monde !  Les Verviétois ont le privilège de vivre dans la seule ville sur terre où se donne, et ce, exclusivement durant deux semaines en décembre, le célèbre Bethléem verviétois que le monde entier nous envie.  Depuis 165 ans, chaque année, les marionnettes de ce théâtre atypique s’animent sous vos yeux pour vous faire découvrir la vie à Verviers au 19e siècle, avec comme toile de fond, la naissance de l’Enfant Jésus.  Sous les airs wallons d’antan, faites le voyage dans le temps et réappropriez-vous votre patrimoine !

    Dates : du 21/12/2019 au 29/12/2019 - tous les jours y compris le 24/12 et le 25/12

    Heures  : de 14h à 17h00 (dernière séance 16h30) - sans réservation, les groupes seront constitués au fur et à mesure.  Une représentation toutes les 30 minutes

    Adresse exacte de la manifestation :

    Musée d’Archéologie et de Folklore, rue des Raines 42 à Verviers

    Prix :  2 € - gratuit pour les moins de 12 ans

  • O CLAVIS David et sceptrum domus Israel

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    O CLAVIS David et sceptrum domus Israel,
    qui aperis, et nemo claudit; claudis, et nemo aperit:
    veni et educ vinctum de domo carceris, sedentem in tenebris et umbra mortis.

    Ô Clé de David (Isaïe 22, 22), sceptre de la maison d’Israël (Genèse 49, 10), tu ouvres et personne ne peut fermer; tu fermes et personne ne peut ouvrir: viens, fais sortir de prison le captif plongé dans les ténèbres et dans l’ombre de la mort (Psaume 107, 10.14).

  • Avortement – Gynécologues, médecins et soignants toujours plus nombreux à s’opposer à la proposition de loi

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    Du Bulletin d'Information de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Avortement – Gynécologues, médecins et soignants toujours plus nombreux à s’opposer à la proposition de loi

    19/12/2019

    A la veille de la reprise des discussions autour de la proposition de loi IVG à la Chambre, c'est désormais au tour de nombreux gynécologues d'exprimer leurs vives inquiétudes face au contenu de cette réforme.

    Dans une tribune publiée ce jeudi dans les quotidiens Le Soir et Het Laatste Nieuws, neuf gynécologues issus des quatre coins du pays expliquent en quoi cette proposition de loi est non seulement « précipitée » et « prématurée », mais aussi inefficace et même contreproductive dans les mesures qu'elle avance pour limiter le nombre d'IVG tardives. Mettre en oeuvre un tel projet constituerait en effet, selon les gynécologues, une « fuite en avant sans mesurer les difficultés à le réaliser et les probables conséquences négatives ».

    Deux pétitions et des milliers de signataires

    Ces inquiétudes sont en outre relayées par deux pétitions. Signées tant par des médecins que des soignants ou de simples citoyens, celles-ci demandent le retrait de cette proposition de loi. La première a fait l'objet d'une carte blanche diffusée dans les médias belges francophone et néerlandophone, signée par 750 médecins et soignants. Depuis son lancement en novembre dernier, celle-ci rassemble désormais les signatures de 2280 professionnels de la santé et de 5850 citoyens. La seconde pétition, intitulée « Pour la protection de la vie à naître en Belgique » recueille quant à elle 3374 signatures.

    Chacune de ces pétitions exprime les risques et dangers que la mise en oeuvre des mesures proposées entraînerait en Belgique. En particulier, sont pointés :

    - l'allongement du délai pour pratiquer une IVG, de 12 à 18 semaines d'aménorrhée (soit un avortement sur un foetus de 4,5 mois)

    - la réduction du délai de réflexion obligatoire de 6 à 2 jours

    - la banalisation de l'avortement, pris en tant qu' « acte médical » ordinaire, et le risque que cette qualification fait peser sur la liberté de conscience des soignants

    Des pratiques lourdes d'impact psychologique

    Parmi ces signataires, le Dr. Piquard, gynécologue obstétricien au CHR de Namur, insiste sur l'influence d'une telle extension du délai de grossesse sur la manière dont se pratiquerait une IVG. Tant dans le cas d'une IVG médicamenteuse que dans celui d'une IVG chirurgicale – impliquant alors potentiellement une ‘morcellation' du foetus -, le Dr. Piquard souligne l'impact psychologique induit par de telles pratiques « en termes de souffrance ou de ressenti ». Selon lui, « évacuer cette problématique [serait] une vue de l'esprit ».

    Face à la réalité du nombre élevé d'IVG pratiquées aujourd'hui en Belgique, les deux pétitions mentionnent la nécessité d'une véritable politique de prévention en la matière, de même que le renforcement de la prise en charge et du soutien aux femmes enceintes.

    « Normaliser » l'avortement ?

    Les professionnels de la santé soutenant le projet de loi actuel ont quant à eux publié une tribune appelant à « normaliser » l'avortement. Celle-ci est signée par 1500 soignants.

    La Commission Justice de la Chambre des Représentants entamera l'examen du projet de loi en seconde lecture ce vendredi matin.

    Pour aller plus loin :
    News IEB 28-11-19 - Réforme de l'avortement : tensions et incompréhensions en Commission de la Justice
    Flash Expert IEB - Pourquoi l'avortement n'est pas un acte médical
    Flash Expert IEB - Ce qu'ont vraiment dit les experts auditionnés en 2018 sur les propositions actuelles en matière d'avortement

  • Des gynécologues expliquent pourquoi il ne faut pas élargir les conditions d'accès à l'avortement jusqu'à 18 semaines

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    Les habitués de belgicatho savent qu'à nos yeux la loi actuelle qui autorise la pratique de l'avortement inscrit dans notre législation le droit de tuer et est absolument illégitime et irrecevable. Cette loi est contraire à la loi divine ("Tu ne tueras point") mais aussi au droit naturel; elle franchit une limite qui rend tout notre système complice d'une transgression inadmissible. Mais aujourd'hui, il s'agit de franchir de nouvelles limites qui rendent cette loi plus abominable encore. C'est pourquoi nous devons nous résigner à faire écho à ces réflexions pour éviter que le mal s'aggrave davantage, sans bien sûr cautionner des constats qui accordent leur satisfecit à la loi telle qu'elle existe aujourd'hui.

    Du site du Soir :

    «Non à cette modification de la loi sur l’IVG»

    PAR XAVIER DE MUYLDER, GYNECOLOGIE CLINIQUE SAINT JEAN BRUXELLES; PIERRE BERNARD, GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE CLINIQUE SAINT LUC BRUXELLES; MARLÈNE TOP, GYNECOLOGIE GRAND HOPITAL DE CHARLEROI; TIMOUR WILLEMS, GYNECOLOGIE GRAND HOPITAL DE CHARLEROI; BERNARD SPITZ, PROF ÉMÉRITE GYNECOLOGIE KUL; ROLAND DE VLIEGER, GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE KUL; JAN BOSTEELS, GYNÉCOLGUE IMELDA MECHELEN; ANNIE PECCEU, GYNÉCOLOGIE TURNHOUT; LORE LANNO, GYNÉCOLOGIE LEUVEN.

    La commission justice se réunit ce vendredi pour la deuxième lecture de la proposition de loi visant à élargir les conditions d’accès à l’avortement jusqu’à 18 semaines. Certains gynécologues estiment que, dans ses termes actuels, la loi ne doit pas être modifiée.

    La proposition de loi élargissant les conditions de l'avortement est examinée ce vendredi en deuxième lecture en Commission de la Justice à la Chambre.
    La proposition de loi élargissant les conditions de l'avortement est examinée ce vendredi en deuxième lecture en Commission de la Justice à la Chambre. - Photonews

    Aujourd’hui, la question n’est plus de savoir si l’on est pour ou contre l’avortement. L’enjeu est de considérer la modification majeure du cadre légal de l’avortement envisagée par la proposition de loi en débat. Nous, gynécologues, pensons que c’est une mauvaise initiative et souhaitons expliquer pourquoi.

    1. Parce que c’est une démarche précipitée, prématurée

    Avant de modifier une loi aussi importante, il faut connaître l’évaluation qui en est faite. Pourquoi la commission d’évaluation n’a-t-elle remis aucune statistique ni analyse depuis 2011 ? N’est-il pas dangereux de voter une telle loi sans analyser la réalité sur le terrain ? Pourquoi ne tient-on aucun compte des deux modifications importantes apportées en 2018 ? Dans certains cas, la grossesse peut être interrompue pendant la 15ème semaine et en cas d’urgence médicale, le délai de réflexion peut être suspendu. La commission Justice de la Chambre a entendu 20 experts, dont la majorité ne s’est pas prononcée sur les changements apportés. Pourquoi n’a-t-elle pas interrogé les nombreux gynécologues qui pratiquent l’IVG en dehors des Centres de Planning Familial ? Pourquoi n’a-t-elle pas demandé l’avis du collège Mère-Enfant, organe fédéral dont c’est la mission ?

    2. Parce que la loi actuelle fonctionne de manière adéquate

    Selon la loi actuelle, une femme peut interrompre une grossesse jusqu’à 14 semaines d’aménorrhée. Elle bénéficie au préalable de l’accueil d’une équipe pluridisciplinaire qui veille à lui prodiguer toute l’aide médicale, psychologique, sociale, humaine, dont elle peut avoir besoin. Aujourd’hui, la loi réalise un équilibre entre le respect de la liberté de la femme qui ne souhaite pas enfanter, et la protection due à la vie naissante. Veut-on maintenant bousculer cet équilibre ? Souhaite-t-on passer en force ou faut-il au contraire patiemment susciter un vrai débat de société ?

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