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  • Belgique : une nouvelle campagne pour encourager les soins palliatifs

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    Belgique : une nouvelle campagne pour encourager les soins palliatifs

    05/03/2020

    Les trois fédérations belges de soins palliatifs, en Wallonie, à Bruxelles et en Flandre, ont lancé, ce mardi 3 mars, une campagne nationale pour diffuser une image plus positive des soins palliatifs. Intitulée « Bien plus que des soins », cette campagne veut montrer que les soins palliatifs ne sont pas synonymes de mort mais bien plus de qualité de vie. Ceux-ci ont pour vocation d'améliorer la qualité de vie des patients et de leurs proches en leur offrant un accompagnement pour un “bien-être tant physique que psychologique, social et spirituel”.

    Chaque année, Belgique, plusieurs dizaines de milliers de personnes et leur entourage pourraient bénéficier de ces soins, selon le Palliative Care Indicators Tool (voy. Actualité IEB 20/4/2016). Cet outil identifie les patients qui en auraient besoin sur base des critères de fragilité, d'incurabilité et de sévérité de la maladie. Ainsi, les soins palliatifs ne sont pas réservés uniquement aux patients au pronostic vital de moins de 3 mois ou aux personnes atteintes d'un cancer. Au contraire, toute personne atteinte d'une maladie grave et évolutive sans guérison possible peut en bénéficier.

    Cette campagne se décline donc en français et néerlandais, à travers des affiches dans les lieux publics et institutions de soins de toute la Belgique, et des messages sur les réseaux sociaux. Dès le mois prochain, seront également diffusés des spots sur les radios francophones. Le site www.bienplusquedessoins.be explique non seulement en quoi consistent les soins palliatifs, mais aussi quelles sont les personnes qui en bénéficient. On y trouve par exemple les témoignages de Fatima Chaoui, une aidante proche, et Régine Hardy, psychologue.

    Toute la campagne met ainsi en avant, avec beaucoup de douceur, des situations personnelles très simples et très touchantes. "Martine aime passer du temps avec sa petite-fille", "Simon apprécie la présence de son chien" et "Nadia se détend dans un bon bain chaud" : ces petites choses anodines du quotidien sont rendues possibles précisément grâce aux soins palliatifs. Ceux-ci soulignent l'humanité des personnes qui sont bien vivantes, au-delà de leur maladie.

    Source www.bienplusquedessoins.be

  • Abortus-Avortement - Fake News - Soignants et experts disent Stop

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    AbortusAvortement - Fake News - Soignants et experts disent Stop

    Les médecins s'expriment dans des vidéos

    Nederlandse versie volgt - Retrouvez sur la plateforme Abortus-Avortement des dizaines de témoignages de soignants et les lettres qu’ils ont envoyées aux députés depuis des semaines, en détaillant les raisons de leur profonde et légitime opposition à ce texte !

    Je partage les vidéos sur Facebook

    La Belgique s'aligne sur les autres pays avec cette loi? 

    Fake news! Plus de 94% des citoyens Européens ont un délai légal d'avortement à 12 semaines ou moins.

    Selon les données Eurostat: la presque totalité des habitants européens ont un délai d'avortements limité à 12 semaines de gestation. Les Pays-Bas font figure d’exception alors que 25 pays sur 27 limitent le délai à moins de 14 semaines. Les porteurs du projet de loi pour la libéralisation de l’avortement expliquent que la Belgique « doit s’aligner sur les pays voisins ». Il conviendrait alors de garder le délai des 12 semaines et non pas l’augmenter à 18 pour éviter une exception supplémentaire en Europe.
     
    Vous voulez vous rendre utile? 
    Nous avons besoin de vos voix, alors que la proposition de loi sur l'avortement avance à la Chambre. Pouvez vous écrire à votre député en lui demandant de ne pas voter ce texte - et les raisons de votre opposition? 

    J'envoie mon témoignage à mon député

  • Jean Vanier : abuseur sexuel, partisan du suicide assisté et ouvert à la pratique de l'avortement

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    De Lianne Laurence sur LifeSiteNews.com :

    Un agresseur sexuel en série, Jean Vanier, a soutenu le suicide assisté tout en étant embarrassé par l'avortement

    Les révélations d'abus sexuels ont maintenant terni la réputation de Vanier, déjà ternie par son soutien au suicide assisté légalisé et ses gaffes sur l'avortement.

    24 févr. 2020

    PARIS, France, 24 février 2020 (LifeSiteNews) - Jean Vanier, le fondateur canadien catholique de L'Arche, le réseau international des communautés pour les personnes intellectuellement handicapées, a abusé sexuellement d'au moins six femmes, comme un rapport de synthèse explosif publié samedi par L'Arche Internationale l'a révélé.

    Le rapport indique que Vanier, décédé en mai dernier à l'âge de 90 ans, avait eu des «relations sexuelles manipulatrices», certaines «violentes et toutes coercitives et non consensuelles», avec les femmes, tous des adultes associés à L'Arche, entre 1970 et 2005, a rapporté Ian Brown du Toronto Globe and Mail, qui a dévoilé l'histoire vendredi (21 février).

    L'enquête a révélé qu'entre 1952 et 1964, année où il a fondé L'Arche, Vanier entretenait des relations avec des femmes comme partenaires sexuels - mais pas en même temps - de même qu'il recourait à des pratiques sexuelles et théologiques «mystiques» de concert avec l'homme qu'il considérait comme son «père spirituel», le père dominicain français Thomas Philippe, qui était également une source d'inspiration pour L'Arche.

    Le rapport de synthèse détaille la relation de longue date entre Vanier et Philippe, condamné par l'Église catholique pour son «faux mysticisme» et les pratiques sexuelles déviantes qui en ont découlé lors d'un procès canonique en 1956 - six ans après que Vanier, alors âgé de 22 ans et qui avait récemment quitté la Marine, ait rencontré le prêtre dans une communauté que Philippe avait créée en France.

    Philippe est le frère du père Marie-Dominique Philippe, fondateur des Frères de Saint-Jean, un mouvement catholique lancé en France en 1975, qui en novembre 2019 a renoncé à ce religieux comme fondateur après qu'il ait été révélé en 2013 qu'il avait abusé sexuellement de plusieurs femmes.

    Le rapport établit que Vanier a autorisé et couvert Philippe et a nié aussi récemment, en 2016, qu'il était au courant des perversions sexuelles de Philippe. Il affirme également que rien n'indique que Vanier ait abusé des adultes handicapés mentaux qui sont les principaux membres de L'Arche, qui patronne actuellement 154 communautés dans 38 pays.

    Vanier a soutenu aussi le suicide assisté légalisé

    Ce qui est moins connu de Vanier, qui était largement vénéré comme un «saint vivant», était qu'il soutenait le suicide assisté légalisé et disait qu'il n'était «pas facile» de décider «quand l'avortement est légal ou non et jusqu'à quel mois».

    Lors d'une entrevue avec CBC en 2016, on a demandé directement à Vanier s'il était en faveur d'un projet de loi sur le suicide assisté. Au début, Vanier a évité de répondre directement. Mais, plus tard dans l'entretien, il a déclaré qu'il était en faveur d'une telle loi.

    «Ne devrions-nous pas avoir une loi pour permettre cela? Je dis oui, mais mettons des garanties », a-t-il dit.

    Le suicide assisté, pratique par laquelle un médecin aide un patient malade à se suicider, est condamné par l'Église catholique comme contraire au cinquième commandement qui interdit le meurtre.

    Lorsque LifeSiteNews a demandé à Vanier s'il maintenait ses propos dans l'interview de la CBC, soulignant sa citation problématique, il a répondu: «Je maintiens tout ce que j'ai dit.»

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  • Amnesty : une ONG pro-avortement

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    Comme en atteste ce COMMUNIQUÉ DE PRESSE :

    COLOMBIE. LA DÉCISION DE NE PAS DÉPÉNALISER L’AVORTEMENT EST UNE OCCASION MANQUÉE

    La décision de la Cour constitutionnelle de Colombie de ne pas prendre de mesure pour dépénaliser l’avortement est une occasion manquée pour la concrétisation des droits sexuels et reproductifs des femmes et des personnes susceptibles d’être enceintes dans le pays, a déclaré Amnesty International lundi 2 mars 2020.

    « En manquant cette opportunité historique d’avancer vers la dépénalisation de l’avortement en Colombie, la Cour constitutionnelle a tourné le dos aux femmes et à leur lutte pour mettre un terme aux cycles de violence et aux mécanismes de contrôle dont elles ont été victimes. Nous regrettons que la Cour ait décidé de continuer de restreindre les droits sexuels et reproductifs des femmes au lieu de montrer un exemple positif pour le reste de la région », a déclaré Erika Guevara Rosas, directrice d’Amnesty International pour les Amériques.

    Depuis 2006, la Cour constitutionnelle, au titre de sa décision C-355/06, dépénalise l’avortement lorsque la grossesse représente un risque pour la santé ou pour la vie de la femme, en cas de graves malformations du fœtus qui rendent celui-ci non-viable, ou lorsque la grossesse résulte d’un viol. Lundi 2 mars, la Cour devait prendre une décision sur un cas qui aurait pu faire avancer la dépénalisation de l’avortement, mais elle a décidé de ne pas se prononcer.

    Cette même Cour a déjà reconnu, à de nombreuses occasions, que le droit d’une femme à avorter faisait partie des droits sexuels et reproductifs, ceux-là mêmes qui sont protégés par l’article 12 de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes. La Colombie est un État partie à ce traité depuis sa signature en 1980, puis sa ratification en 1982, et elle est donc tenue de respecter ses dispositions.

    De même, la Cour constitutionnelle a reconnu que l’interruption volontaire de grossesse était intimement liée au droit à la santé des femmes, tel que reconnu dans l’article 12 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC). En tant qu’État partie à ce traité depuis sa signature en 1966, puis sa ratification en 1969, la Colombie ne peut bafouer ses obligations en la matière.

    Amnesty International appelle la Colombie à remplir ses obligations relatives aux droits humains, qui ont été reconnues non seulement par la jurisprudence colombienne, mais également au niveau constitutionnel.

  • La Belgique : un pays de vieilles gens avec de moins en moins d'enfants...

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    BELGIQUE : LA FÉCONDITÉ EN BERNE

    05 mars 2020

    En Belgique, « depuis 10 ans, le taux de fécondité ne cesse de diminuer ». Il est passé de « 1,8 enfant en moyenne par femme » en 2008 à 1,6 aujourd’hui. Ce que le dernier rapport du « bureau du plan sur les perspectives démographiques 2019-2070 en Belgique » qualifie de « baby-bug ». « Cette baisse de fécondité se concentre surtout chez les femmes de moins de 30 ans, sans enfant. »

    « La crise financière de 2008 » sera la cause principale de ce déclin, puisque la « chute a commencé juste après celle-ci ». Cependant, malgré « la fin de la crise et la reprise économique », la fécondité n’est pas repartie à la hausse en Belgique. Un phénomène qui laisse les experts « perplexes ». Ils s’attendent néanmoins à « un effet de rattrapage », certaines jeunes femmes ayant seulement retardé le moment où elles donneront naissance, qui pourrait aboutir à un taux de fécondité de « 1,7 enfant par femme dès 2030 ».

    De l’autre côté de la pyramide des âges, « il y a par contre de plus en plus de personnes âgées en Belgique et l’augmentation des 67 ans et plus va se poursuivre à l’avenir ». Aujourd’hui, une personne sur six, soit « 17% de la population », a l’âge de la retraite. D’ici 50 ans, ce nombre devrait atteindre « une personne sur quatre ».

    Pour aller plus loin :

    Démographie : en France, la natalité toujours en berne

    Etats-Unis : fécondité et avortement en baisse

    En Hongrie : vers un remboursement intégral des FIV pour stimuler la natalité

    Russie : la PMA pour relancer une natalité en berne ?

    Sources: RTBF, AF (04/03/2020)

  • L'avis du Conseil d’Etat sur la proposition de loi avortement; vous avez dit: “juste équilibre”?

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    De Constance du Bus sur le site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Avis du Conseil d’Etat sur la proposition de loi avortement : où est le “juste équilibre”?

    05/03/2020

    Le 28 février dernier, le Conseil d'Etat a rendu son avis sur la proposition de loi visant à assouplir les conditions dans lesquelles peut être pratiqué l'avortement. Alors que l'avis se cantonne – comme le Conseil d'Etat y est tenu – à un contrôle de conformité juridique du texte avec la Constitution, les auteurs de la proposition de loi s'en sont vite servi pour appuyer le bien-fondé, tant éthique que sociétal, de leur projet. C'est oublier que les véritables enjeux de cette réforme sont avant tout d'ordre médical, éthique, et sociétal.

    Nous proposons néanmoins une relecture critique, d'ordre juridique, de cet avis. Et ce en trois points.

    1. Le délit d'entrave à l'avortement manque de précision et de justification

    La seule disposition ayant fait l'objet d'une remarque du Conseil d'Etat est l'extension du délit d'entrave. Pour rappel, serait condamné à une peine d'emprisonnement de trois mois à un an et à une amende de cent euros à cinq cents euros ''celui qui tente d'empêcher, physiquement ou de quelque manière que ce soit, une femme d'accéder librement à un établissement de soins pratiquant des interruptions volontaires de grossesse''. (Voir Bulletin IEB)

    Le Conseil d'Etat a relevé les hésitations voire des contradictions parmi les auteurs de la proposition de loi quant aux comportements incriminés. Il demande notamment au législateur de clarifier "à partir de quel moment, l'expression de sa désapprobation de l'interruption volontaire de grossesse envisagée, lorsqu'elle émane du partenaire de vie de la femme concernée, sera punissable". Notons que ce manque de précision concerne tout autant le reste de l'entourage de la femme enceinte (amis, enfants,..), ou encore les personnes qui se tiendraient devant un centre d'avortement, passivement ou pour interpeller les femmes qui se dirigent vers l'établissement sans pour autant les empêcher physiquement d'y accéder.

    Pour le Conseil d'Etat, il n'est pas clair si le législateur vise à sanctionner uniquement les fausses informations en matière d'avortement, ou également les opinions. Il demande à ce que cela soit clarifié, d'autant plus que les sanctions prévues sont sévères. Il demande d'ailleurs au législateur de démontrer quelles “circonstances exceptionnelles” justifieraient que l'exercice de la liberté d'expression puisse ainsi entraîner une privation de liberté.

    Enfin, il se réfère au Conseil constitutionnel français selon lequel "la seule diffusion d'informations à destination d'un public indéterminé sur tout support, notamment sur un site de communication au public en ligne, ne saurait être regardée comme constitutive de pressions".

    2. Objection de conscience : l'avis plus invasif que le texte

    En ce qui concerne la liberté des professionnels de la santé de ne pas participer à un avortement, l'avis du Conseil d'Etat pave la voie d'un régime plus coercitif que ce que prévoit la proposition de loi : selon l'avis, les médecins objecteurs de conscience pourraient légitimement se voir obligés de renvoyer la femme vers un médecin ou un établissement de soins "qui peut effectivement pratiquer cette interruption de grossesse". Et ceci au motif que les délais pour un avortement sont limités, et que contrairement à l'euthanasie, l'avortement n'est pas un “acte mettant activement fin à la vie”(sic!).

    Quant aux établissements de soins refusant la pratique de l'avortement, l'avis cite la jurisprudence de la Cour EDH : "l'exercice effectif de la liberté de conscience des professionnels de la santé dans le contexte de leurs fonctions (ne peut empêcher) les patients d'accéder aux services auxquels ils ont droit en vertu de la législation applicable". Or, la Cour n'en déduit nulle part que tous les établissements de soins du pays doivent accepter de fournir ce service. (Les patients pourraient très bien y accéder dans d'autres établissements voisins). C'est pourtant l'interprétation qu'en fait le Conseil d'Etat, passant outre la Résolution 1763 du Conseil de l'Europe qui a reconnu aux établissements de soins le droit à « l'objection de conscience institutionnelle ».

    3. Une "marge d'appréciation" sans limites pour le législateur en matière d'avortement ?

    Le Conseil d'Etat s'appuie sur la jurisprudence de la Cour européenne des droits de l'homme qui laisse une "ample marge d'appréciation" aux Etats pour définir les conditions dans lesquelles ils autorisent l'avortement. C'est au nom de cette "marge d'appréciation" que le Conseil d'Etat avalise non seulement l'allongement du délai pour avorter sans raisons médicales de 3 à 4 mois 1/2, le raccourcissement du délai de réflexion à 2 jours, mais encore la suppression des sanctions pénales en cas d'avortement pratiqué illégalement.

    Cependant, la Cour européenne des droits de l'homme attache à cette marge d'appréciation, la nécessité que le cadre juridique établi par l'Etat réalise un "juste équilibre entre les droits de la femme et l'intérêt de l'enfant à naître" (Vo c. France ; R.R. c. Pologne).

    C'est précisément ce "juste équilibre" que le Conseil d'Etat prétend vérifier mais qu'on a du mal à percevoir dans les mesures de la proposition de loi : l'allongement du délai légal pour avorter jusqu'à 4 mois 1/2 ne prend nullement en compte l'état du foetus à ce stade, son développement, sa capacité neuro-sensorielle et l'impact des techniques d'avortement tardifs sur son corps (morcellement, accouchement provoqué..). De même, la suppression des sanctions pénales qui jusqu'ici garantissent un certain équilibre entre la liberté de la femme d'avorter, et l'intérêt à vivre de l'enfant, ne respecte en rien le "juste équilibre" préconisé par la Cour EDH. En effet, en cas d'avortement illégal (par exemple pratiqué sur un foetus de 7 mois), plus aucune sanction ne s'appliquerait ni à la femme ni au médecin, ce qui signifie que les intérêts de l'enfant à naître ne sont aucunement pris en compte. Le Conseil d'Etat se rassure en rappelant la pénalisation des “lésions corporelles volontaires” dans le chef du médecin, mais là encore, ce ne sont pas les intérêts de l'enfant à naître que la disposition protège, mais exclusivement ceux de la femme.

    On aperçoit donc mal où se situent les limites de cette “marge d'appréciation” : à quel stade de la grossesse s'arrêterait le pouvoir d'un Etat d'autoriser l'avortement ? Par rapport à l'allongement du délai pour avorter, le Conseil d'Etat reconnaît l'objectif décrit par les auteurs de la proposition de loi, qui se fondent "sur les demandes des médecins pratiquant des interruptions volontaires de grossesse en centre extra-hospitalier". Autrement dit, les limites suivraient la demande… Avec un tel raisonnement, si la demande ultérieure est d'allonger ce délai à 6 mois de grossesse, le législateur se situera toujours dans la “marge d'appréciation” et le “juste équilibre” entre les droits de la mère et les intérêts de l'enfant.

    En conclusion, pour le Conseil d'Etat, la marge d'appréciation est large.. tellement large qu'elle englobe l'ensemble des assouplissements proposés. Mais à aucun moment, le Conseil d'Etat ne montre en quoi est maintenu le "juste équilibre" avec l'intérêt de l'enfant.

    Pour aller plus loin : Dossier IEB “Dépénalisation de l'IVG : une nouvelle loi inopérante?

  • Euthanasie : le Parlement fait bon marché de la liberté de conscience des médecins et des institutions de soins

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Euthanasie : le Parlement belge vote la remise en cause de la liberté de conscience

    05/03/2020

    Ce jeudi 5 mars en début de soirée, le Parlement fédéral a adopté la loi modifiant la législation en matière d'euthanasie.

    Cette loi prévoit notamment la remise en cause de la liberté de conscience des médecins et des personnes actives au sein des institutions de soins (soignants, résidents, bénévoles, ...) au sujet de la pratique de l'euthanasie.

    La loi oblige désormais le médecin qui refuse de pratiquer l'euthanasie (soit pour une raison médicale, soit sur base de sa conscience) à « transmettre au patient les coordonnées d'un centre ou d'une association spécialisé en matière de droit à l'euthanasie ». L'exposé des motifs de la loi précise qu'il s'agit en l'occurrence de l'ADMD (Association pour le droit de mourir dans la dignité) et de L.E.I.F. (LevensEinde InformatieForum), deux associations militant pour l'extension du "droit à l'euthanasie" pour les personnes atteintes de démence ou simplement "fatiguées de vivre". De l'avis même du Conseil d'Etat, cet article contrevient à la liberté de conscience des médecins.

    Par ailleurs, la loi adoptée oblige les institutions de soins à accepter la pratique de l'euthanasie, dès lors que, désormais, « aucune clause écrite ou non écrite ne peut empêcher un médecin de pratiquer une euthanasie dans les conditions légales ». Une telle mesure porte atteinte à la liberté des personnes vivant et travaillant dans ces institutions de soins, tant du point de vue de leur liberté d'association que de la liberté de conscience des soignants. Cette mesure risque de conduire à une interdiction des hôpitaux et maisons de repos qui privilégient d'autres approches que la mort par euthanasie, en leur retirant leurs subsides publics.

    A travers cette mesure, le Parlement contredit complètement la philosophie de la loi sur l'euthanasie de 2002, époque à laquelle les députés avaient clairement spécifié que « les institutions ont le droit d'interdire la pratique de l'euthanasie dans leurs murs »

    Enfin, parmi ses dispositions, figure aussi l'extension de la durée de validité de la déclaration anticipée d'euthanasie : cette déclaration est désormais valable pour un temps illimité. Contrairement à ce que lui permettait la loi précédente votée en 2019, le citoyen n'aura désormais plus la liberté de donner une durée de validité déterminée à sa déclaration. Le risque - que la loi initiale de 2002 souhaitait pourtant précisément éviter - est désormais que des déclarations anticipées vieilles de plusieurs dizaines d'années, dont la personne a oublié l'existence, doivent tant bien que mal être appliquées lorsque la personne n'est plus en mesure d'exprimer sa volonté.

  • CHC : encore un pilier chrétien qui disparaît...

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    Résultat de recherche d'images pour "chc liège"

    Lu sur La Meuse de ce 6 mars, p. 14: 

    Exit le « chrétien » et « l’hospitalier » au CHC 

    Le CHC, la plus grosse entreprise privée de la Province de Liège, a dévoilé son nouveau positionnement, ce jeudi. Au travers notamment d’une nouvelle identité visuelle, le groupe a redéfini ses valeurs et ainsi clarifié son offre de soins et de services. … exit ici le terme hospitalier, devenu trop réducteur. Car s’il désigne la principale activité du groupe, il occulte les autres offres (maisons de repos, résidences-services, etc.). Idem pour le chrétien . « Depuis plusieurs années, le CHC a fait le choix du pluralisme le plus large. Il n’abandonne pas les valeurs humanistes qui ont toujours guidé son action mais les convictions philosophiques relèvent de la vie privée. À titre d’exemple, son conseil d’administration ne compte plus aucun représentant à caractère religieux. Le groupe affiche par ailleurs aussi une neutralité totale à l’égard de tous les partis politiques respectueux des valeurs démocratiques. »

    On peut supposer qu'on y pratique avortement et euthanasie sans état d'âme...

    Titre significatif sur le site de la RTBF : Le CHC de Liège gomme ses racines chrétiennes

    L'autosatisfaction des apostats s'affiche avec suffisance :

    Le CHC devient Groupe Santé CHC et s'offre un nouvel élan

    05 mars 2020

    Né il y a 20 ans de la fusion de six cliniques, le CHC a beaucoup grandi et s’est largement diversifié. On parle aujourd’hui de 25 établissements en Province de Liège en ce compris des maisons de repos, un centre psychiatrique et une crèche. Une évolution dont profite le CHC pour changer d’identité et se présenter désormais comme un Groupe de soins de santé.

    Audrey Degrange

    C’est en évènement en cité ardente, la clinique du Mont Légia ouvrira ses portes fin mars. L’occasion pour le Centre Hospitalier Chrétien de s’offrir un nouvel élan mais aussi un nouveau positionnement. Ainsi, si le CHC garde ses trois lettres, il convient dorénavant de l’appeler Groupe Santé CHC. "On s’est demandé si les valeurs qui étaient les nôtres depuis 20 ans étaient toujours les bonnes, explique René Thissen, Président du Groupe santé CHC. Nous avions une charte de dix valeurs et aujourd’hui il ne reste plus qu’une valeur faitière qui est la bienveillance. Et elle s’appuie sur quatre autres qui sont le respect, le bien-être, la responsabilité et l’excellence."

    La bienveillance comme fil conducteur et exit la notion de chrétienté, un détail loin d’être anodin quand par le passé des actes comme l’interruption volontaire de grossesse, l’euthanasie ou encore la procréation médicalement assistée ont pu faire l’objet de réticences voire de blocages. "C’est vrai, nous avons fait du chemin même si nous sommes depuis longtemps pluraliste, reconnaît René Thissen. Mais nous souhaitons maintenant que les convictions religieuses et philosophiques restent à la maison. Nous ne sommes pas un service publique mais un service au public. Nous voulons être accueillant pour tout le monde, personne ne doit se sentir mal à l’aise quand il vient chez nous."

    Des valeurs humanistes modernisées ainsi que des appellations. La clinique Sainte Elisabeth devient donc Clinique CHC Heusy et René Thissen de rassurer, cette implantation ne disparaîtra pas du paysage suite à la mise en réseaux des différentes institutions hospitalières. "Je pense qu’elle est plus forte aujourd’hui parce qu’elle est adossée à un partenaire comme le Mont Légia et qu’elle est plus forte aussi parce qu’elle se trouve dans un réseau où il y a les cliniques d’Eupen et de Saint-Vith. Elles vont se soutenir mutuellement pour progresser et étant plus petites, elles seront aussi plus flexibles que les structures voisines", sourit le Président. (...)

    Avec 4243 salariés, le Groupe Santé CHC est la plus grosse entreprise privée de la Province de Liège. Son chiffre d’affaires s’élevait en 2018 à plus de 428 millions d’euros.

    aaah, l'argent, comme disait Judas !

  • Satan, l'enfer, le populisme... évoqués dans un nouveau livre du pape

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    Du Forum Catholique :

    Le pape tonne dans son nouveau livre : "Les populistes se prennent pour Dieu".
    Le dernier livre du pape François contient des réflexions théologiques. Mais le Pape s'en prend encore aux souverainistes dans le texte : "Ils ne pensent qu'à eux-mêmes".


    Le pape François continue de rappeler les points essentiels de son ministère pastoral. Dans le dernier livre, intitulé "Je crois, nous croyons", Jorge Mario Bergoglio définit les caractéristiques de ceux qui peuvent se dire chrétiens.

    Il y a un commandement direct, celui de l'amour. Aider les autres est une condition sine qua non. Et ceux qui ne sont pas en mesure de garantir une aide aux autres ne peuvent pas se considérer comme de vrais chrétiens.


    La réflexion du pontife argentin est forte. Le pape a choisi des mots précis : "Quand je vois des chrétiens trop propres, qui ont toutes les vérités, l'orthodoxie, la vraie doctrine, et qui sont incapables de se salir les mains pour aider quelqu'un à se lever, ils ne savent pas comment se salir les mains ; quand je vois ces chrétiens, je dis : mais vous n'êtes pas chrétiens, vous êtes des théistes avec de l'eau bénite chrétienne, vous n'êtes pas encore arrivés au christianisme". Le rigorisme, en somme, n'est pas synonyme de foi pleinement vécue, bien au contraire. Le texte du livre contient les interviews que le Saint-Père a données sur TV2000 à Don Marco Pozza, qui est également un responsable consacré de la prison de Padoue. Mais que sur le commandement de l'amour n'est pas la seule clé d'interprétation de la pensée de l'ancien archevêque de Buenos Aires. La vision du jésuite reste très complexe. De la politique à la théologie : rien n'est laissé au hasard.

    Satan, par exemple, ne fait pas partie d'une imagination fantaisiste. Bergoglio est le pape qui, plus que tout autre successeur de Pierre, a nommé le diable dans ses discours. Sur ce point, François se distingue du père Sosa, le supérieur général des jésuites, qui avait nié la réalité physique de Lucifer. Certains passages de "Je crois, nous croyons" ont été publiés par Il Corriere della Sera. Le fait que Satan existe réellement est souligné par le pape de l'Église catholique : "Je crois en Satan, je crois en son existence, mais je ne l'aime pas. Je ne dis pas "je crois en", parce que je sais qu'il existe, mais je dois me défendre de ses séductions". Mais le monde doit aussi se protéger contre un danger. La "guerre sainte" de Bergoglio contre les souverainistes est enrichie, avec cet ouvrage, d'un autre chapitre. François est convaincu qu'il faut s'opposer au populisme, notamment en raison de ses positions fermées à l'égard des migrants.

    Le pontife sud-américain pense que l'un des traits fondamentaux de l'idéologie souveraine est l'égoïsme. Le jugement de Jorge Mario Bergoglio est clair : "Les populistes sont des hommes et des femmes qui ne pensent qu'à eux-mêmes - et non aux autres, qui s'abandonnent à la misère, tuent ou laissent mourir - et nourrissent le culte d'eux-mêmes, se croyant Dieu"Tout mouvement populiste - comme on le sait - fonde son action sur la rhétorique d'un leader, que François appelle "grand prêtre" ou "porte-parole". Le Saint-Père donne deux noms : Hitler et Napoléon. C'est précisément à cette époque que l'évêque de Rome a déclaré qu'il était à nouveau préoccupé par la propagation de cette idéologie.

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  • La foi en Dieu et le mariage conçu comme l'union d'un homme et d'une femme pourraient s'inscrire dans la Constitution russe

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    De Xavier Le Normand sur le site du journal La Croix :

    Vladimir Poutine veut introduire une référence à Dieu dans la Constitution russe

    « La foi en Dieu » pourrait apparaître dans la nouvelle Constitution russe voulue par le président Vladimir Poutine. Ce texte fondamental devrait également reconnaître le mariage comme étant l’union d’un homme et d’une femme.

    Xavier Le Normand (avec AFP), 

    05/03/2020

    Le président Vladimir Poutine avait pris tout le monde par surprise en annonçant mercredi 15 janvier son souhait de réformer la Constitution de la Fédération de Russie, datant de 1993. Depuis, un certain nombre d’amendements ont été adoptés par la Douma -– la chambre basse du Parlement russe – mais le chef de l’État a proposé une nouvelle vague de modifications. Celles-ci devraient être adoptées mardi 10 mars, lors d’un second examen du projet constitutionnel.

    Parmi ces ajustements constitutionnels portés par Vladimir Poutine, figure l’introduction de « la foi en Dieu » comme « tradition millénaire russe ». Cette volonté présidentielle manifeste la proximité de l’homme fort du Kremlin avec le Patriarcat orthodoxe de Moscou, avec lequel les liens se raffermissent années après années.

    Autre gage donné à l’Église orthodoxe russe : le souhait d’introduire dans la nouvelle Constitution la définition du mariage comme étant l’union d’un homme et d’une femme. En 2017, le patriarche Kirill de Moscou avait comparé les lois autorisant les unions homosexuelles à des lois fascistes. Un an auparavant, il avait dressé le parallèle avec une forme de « totalitarisme soviétique ».

    L’avenir de Vladimir Poutine

    Selon un communiqué de la Douma, « les amendements du président sont le résultat de son dialogue avec les représentants de toutes les factions et de la société civile ». D’abord étudié par le parlement russe, le projet de révision constitutionnel devra ensuite être approuvé par les électeurs lors d’un « vote populaire »qui devrait se tenir le 22 avril prochain. Selon un sondage du centre indépendant Levada relayé par l’AFP, seul un quart des Russes seraient favorables aux modifications constitutionnelles. Ils seraient en revanche 65 % à ne pas en comprendre la signification.

    Déjà président de 2000 à 2008 et de nouveau depuis 2012, Vladimir Poutine ne pourra pas se représenter au terme de son mandat en 2024, la Constitution russe interdisant d’exercer plus de deux mandats présidentiels consécutifs. La révision constitutionnelle annoncée par surprise pourrait ainsi être une façon pour Vladimir Poutine de préparer son après-mandat. Par exemple, en se tournant vers le poste de premier ministre qui devrait être largement renforcé par la nouvelle constitution.

  • Surpopulation : une crainte justifiée ?

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    De Gérard-François Dumont* sur le site de la Nef :

    mars 2020

    Vous avez dit surpopulation ?

    La peur de la surpopulation revient régulièrement sur le devant de la scène, les héritiers de Malthus sont décidément bien vivants. Cette crainte récurrente est néanmoins bien plus ancienne, on la trouve déjà chez Platon, Bacon ou Hobbes. Elle est fondée sur la peur qu’une population trop nombreuse ne puisse se nourrir provoquant ainsi des catastrophes ! Plus récemment, l’agronome français René Dumont prédisait dans les années 1960 que « 80 % de la population du monde sera sous-alimentée en 2000 ». Vers la même époque, le biologiste américain Paul Ehrlich publiait The Population Bomb (1968) qui annonçait de terribles famines en raison de la surpopulation voyant un cinquième de la population disparaître à l’horizon 1980 faute de nourriture. Citons encore James Loverlock qui, se référant aux contraintes écologiques, appelait à une division par douze de la population mondiale, sans préciser comment il comptait atteindre un tel résultat !

    Ce qui est remarquable est qu’aucune de ces prédictions catastrophistes ne s’est produite, toutes se sont révélées fausses, c’est même l’inverse qui s’est réalisé.

    Démographie et fantasme !

    D’une part, le taux de sous-alimentation, loin d’augmenter avec la population, n’a cessé de régresser : de 1966 à 2000 il est passé de 30 % à 14 % au lieu d’atteindre les 80 % prévus par nos prophètes de malheur. Autrement dit, on nourrit mieux aujourd’hui une population de 7,5 milliards d’hommes que jadis une population mondiale bien plus faible. Et la malnutrition serait plus faible sans les mauvaises gouvernances et les guerres.

    D’autre part, l’« explosion démographique » tant redoutée pour le nouveau millénaire n’était qu’un fantasme. L’évolution moyenne de la population dans le monde se caractérise, depuis la fin des années 1960, par une continuelle décélération, conforme à la logique de la transition démographique. Ehrlich, par exemple, prévoyait en 1968 une population de 66 millions en 2000 pour Calcutta qui n’en compte « que » 17 millions.

    La transition démographique comprend deux étapes. La première est celle pendant laquelle les progrès économiques et sanitaires permettent d’enregistrer une baisse très importante de la mortalité infantile et des femmes en couches. La seconde étape est de nature différente. Là, le changement provient de la natalité qui se met à baisser parce que les couples ont réalisé l’amélioration considérable des taux de survie de leurs nouveau-nés, il n’y a donc plus besoin d’autant de naissances pour satisfaire la descendance espérée.

    Ce mécanisme de la transition démographique explique la croissance démographique inédite dans le monde depuis deux siècles. Il dément ainsi une croyance fréquente selon laquelle cette multiplication par six de la population mondiale durant cette période serait due à une forte augmentation des naissances, à une tendance des couples à une fécondité débridée. Ce n’est nullement le cas. La croissance démographique tient en réalité aux progrès qui ont permis le recul considérable de la mortalité, qui a engendré une formidable croissance de l’espérance de vie, et non à une croissance de la natalité. En effet, entre 1950 et 2020, la fécondité moyenne dans le monde est passée de 5 enfants par femme à 2,4, soit une baisse de 50 %.

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  • 8 mars : grande prière pour la Vie

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    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AMERIQUE/ARGENTINE - Grande prière pour la vie le 8 mars à l’initiative des Evêques sous le slogan « oui aux femmes, oui à la vie »

    4 mars 2020  
     

    Dans son discours du 2 mars, prononcé dans le cadre de l’inauguration officielle de la Session ordinaire du Parlement, le Président argentin, Alberto Fernández, a annoncé parmi les divers projets visant à relancer l’économie, affronter la crise sociale et réformer la justice, la présentation rapide d’un projet de loi visant à légaliser l’avortement, pour l’heure illégal dans le pays à l’exception de cas spécifiques. En parallèle avec le projet de loi sur l’avortement devait en être présenté un autre visant à assurer une assistance aux femmes enceintes et de garantir leurs droits ainsi que ceux de leurs enfants au cours de leurs premiers 1.000 jours de vie.

    Depuis longtemps déjà, les Evêques d’Argentine font entendre leur voix préoccupée en ce que la nouvelle loi ne consisterait en rien d’autre qu’en une légalisation pure et simple de l’avortement. A ce jour, en Argentine, l’avortement est légal seulement en cas de viol ou lorsque la santé de la femme est en danger. Les nouvelles mesures visent en revanche à le légaliser purement et simplement bien que le Sénat ait rejeté le texte voici deux ans, sous la Présidence Macri. Dans leur Message de Noel 2019, les Evêques étaient revenus sur le sujet. Outre à qualifier cette mesure d’inappropriée, ils avaient réaffirmé que les argentins sont « en faveur de la dignité et de la valeur sacrée et inaliénable de la vie ». Quelques jours seulement après sa prise de fonctions, la Commission exécutive de la Conférence épiscopale d’Argentine avait rendu visite, au siège du gouvernement, au nouveau Président de la République, Alberto Fernández (voir Fides 19/12/2019). Dans le cadre du colloque, avait été évoquée la lutte contre la pauvreté, la protection de la Création et le protocole de dépénalisation de l’avortement. Selon le communiqué diffusé alors par la CEA, les Evêques avaient exprimé « leur surprise et dans le même temps leur malaise et leur préoccupation s’agissant du protocole présenté par le Ministère de la Santé qui, en pratique, autorise l’avortement libre », réaffirmant que « l’Eglise a toujours défendu et défendra toujours la vie depuis sa conception de manière claire et décidée ». (SL) (Agence Fides 04/03/2020)