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  • Des séminaristes vous parlent de la vocation au sacerdoce

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    Une partie des séminaristes en formation pour la Belgique francophone répondent à quelques questions à propos de la vocation du prêtre aujourd'hui !

  • Chine : les croix retirées des églises et des temples

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    Source

    photo du jour : La Chine communiste continue de retirer les croix des temples !

    1 Mai 2020

    Un incident dans le diocèse d'Anhui s'est produit le 19 avril lorsqu'une croix a été retirée d'une église de la ville de Suzhou vers 4 heures du matin, a déclaré un paroissien identifié uniquement comme Paul.

    L'opération réalisée à l'aube s'est déroulée avec un important déploiement policier qui a empêché les paroissiens de s'approcher ou de prendre des photos. Ils ont emporté un téléphone portable lorsque quelqu'un a pris une photo.

    Entre-temps, le 27 avril, les autorités ont tenté de retirer la croix d'une église protestante à Hefei. "La même routine et les mêmes tactiques sont utilisées dans toute la Chine", a déclaré un prêtre anhui, identifié uniquement comme le père Chen. «Ce n'est pas le cas pour un diocèse ou une province en particulier. Cela se passe à travers le pays, mais l'église continentale est silencieuse. "

    Si les églises ne s'unissent pas pour résister, de nombreuses croix seront supprimées" , a prédit le prêtre.

    Avec le covid 19, on procède autrement.... !

    prions pour les chrétiens persécutés. 

    Lire également : 

    Chine : des prêtres catholiques torturés pour les forcer à rejoindre l'Eglise patriotique

    Chine : les églises dirigées par l’État doivent devenir plus chinoises ou être détruites

    Une mise en garde des chretiens chinois : la persécution religieuse est bien pire que ne l'indique un nouveau rapport fédéral américain

  • Allemagne : la cour constitutionnelle de Karlsruhe rétablit la liberté de culte

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    De Christophe Eoche-Duval sur aleteia.org :

    Allemagne : la cour constitutionnelle rétablit la liberté du culte

    02 mai 2020

    La Cour constitutionnelle de Karlsruhe a rétabli à titre conservatoire la liberté religieuse suspendue en Allemagne pour des raisons sanitaires. Une décision qui pourrait faire évoluer l’interdiction des rassemblements cultuels dans les autres pays européens.

    La liberté de cultes occupe beaucoup les esprits depuis que le confinement se prolonge et que, mardi 28 avril, le Premier ministre a annoncé devant l’Assemblée nationale « qu’il est légitime de demander de ne pas organiser de cérémonies avant le 2 juin ».

    En France, sous l’empire des textes en vigueur (décret du 23 mars 2020), les manifestations cultuelles sont encore interdites de manière absolue sur l’ensemble du territoire. Demeure cependant le maintien de l’ouverture des « établissements recevant du public de catégorie V », c’est-à-dire des « lieux de culte », mais sans faculté explicite de dérogation pour s’y rendre depuis son domicile, sans exception pour les aumôniers d’hôpitaux ou d’Ephad. Enfin, les funérailles sont autorisées, mais « dans la limite de vingt personnes ». 

    En Europe, « atteinte grave à la liberté des cultes »

    Ce régime se retrouve sensiblement chez nos voisins européens, avec les mêmes réserves de la part des représentants des religions. Dans une première analyse, nous avons fait mention d’un arrêt rendu par la Cour constitutionnelle d’Allemagne, dite Cour de Karlsruhe, plus haute juridiction, unanimement respectée, rendu au fond le 10 avril 2020, arrêt n° 1 BvQ 28/20, qui rejetait une requête tendant à contester la légalité de suspension de la liberté de culte pour prévenir le risque de contagion lors des assemblées religieuses.

    Malgré ce rejet, cet arrêt, le seul à notre connaissance d’une cour constitutionnelle d’un État de l’Union européenne, laissait entrevoir le réexamen de la question, car la Cour confirmait l’existence d’« une atteinte grave à la liberté des cultes ». Cet arrêt était donc provisoire en ce sens où le pragmatisme de l’évolution de la pandémie et le processus engagé de déconfinement impliquent nécessairement le rétablissement au plus tôt d’une liberté aussi fondamentale que l’est la liberté religieuse, tant dans la Loi fondamentale d’Allemagne, dont l’article 4 énonce :  « Le libre exercice du culte est garanti », que dans l’article 9 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’homme et des libertés fondamentales . 

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  • Un vaccin contre le Covid-19 en utilisant des foetus avortés ?

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    Du site de l'Institut Européen de Bioéthique :

    Utiliser des foetus avortés pour trouver un vaccin contre le Covid-19 ?

    29/04/2020

    Source : Department of Health and Human Services, The Washington Post, Public Discourse, JME

    Un chercheur américain renommé, Kim Hasenkrug, a sollicité le mois dernier l'autorisation de mener des expériences sur des souris « humanisées » pour trouver un vaccin contre le Covid-19. L'année dernière, aux Etats-Unis, ces souris ont été transplantées avec des tissus provenant de foetus humains avortés. Elles ont désormais des poumons de même structure que les nôtres, ce qui les rend susceptibles d'être infectées par des coronavirus semblables au Covid-19. Ce sont donc des cobayes idéaux pour tester des traitements contre ce virus. Or, en juin dernier, le gouvernement américain a interdit toute recherche utilisant des foetus avortés dans les Instituts Nationaux pour la Santé et soumis toute recherche “externe” impliquant des foetus avortés à l'approbation d'un conseil d'éthique (voir actualité IEB : A propos de l'utilisation de foetus avortés pour la recherche).

    Des scientifiques de l'Université de Caroline du Nord ont proposé à Kim Hasenkrug, immunologiste aux laboratoires Rocky Mountain de l'Institut National pour la Santé dans le Montana, de lui envoyer ces souris « humanisées ». Pour mener ses expériences liées au Covid-19, Kim Hasenkrug a besoin d'une dérogation spéciale, qu'il justifie par la crise sanitaire actuelle. Il attend toujours une réponse à sa requête qui est passée entre les mains de différentes autorités.

    Alors que des parlementaires démocrates fustigent « l'inaction » du Département de la Santé et des Services Sociaux (Department of Health and Human Service, HHS), des parlementaires républicains affirment leur soutien à la politique du Département qui a fait de «la promotion de la dignité de la vie humaine, de la conception à la mort naturelle, l'une des principales priorités de l'administration du président Trump». Les Républicains ne sont pas les seuls à appuyer le gouvernement. Le professeur de philosophie, Christopher Tollefsen, développe les raisons pour lesquelles l'utilisation de tissus foetaux dans la recherche d'un vaccin contre le covid-19 n'est pas éthique. Selon lui, il est éthiquement impossible d'utiliser des tissus de foetus avortés pour la recherche à cause de la façon dont ce tissu a été obtenu. Helen Watt, du Centre de Bioéthique d'Anscombe, utilise l'analogie parlante d' « un rein adulte prélevé, disons, sur un dissident tué par un régime injuste ». Peut-on éthiquement accepter ce rein pour des recherches, aussi prometteuses soient-elles ? Ne serait-ce pas légitimer le régime, voire lui reconnaître des bienfaits éthiques ? Que fait-on du consentement de celui ou celle qui a « donné » ces organes ? Peut-on fonder des avancées scientifiques et médicales sur l'avortement ? Serait-ce réellement des avancées ?

  • Une pétition pour la reprise des messes en Belgique à la Pentecôte

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    Communiqué de presse

    Depuis le 14 mars, aucune célébration eucharistique publique n'a eu lieu dans les églises. Nous voyons actuellement que les mesures visant à freiner la propagation du coronavirus, commencent à s'assouplir. Tous les magasins et toutes les entreprises rouvriront bientôt. Les transports publics seront davantage utilisés. Les écoles rouvrent. Tout cela est possible à condition que les règles de sécurité soient respectées.
     
    Cependant, rien n'est dit sur les activités religieuses. Comme il apparaît maintenant, les messes publiques ne seraient autorisées qu'à partir du 8 juin au plus tôt (plus d'une semaine après la solennité de la Pentecôte). Mais c'est inacceptable.
     
    Dans une vidéo (similaire à des initiatives en Autriche, en Allemagne, en France, en Espagne et en Suède), nous nous adressons aux évêques Belges, mais aussi - et surtout - au Conseil national de la sécurité. Cela a été vu, partagé et aimé des centaines à des milliers de fois en un rien de temps. Vous pouvez retrouver cette vidéo sur Facebook et sur Youtube
     
    La religion n'est pas une activité sportive, musicale ou de loisir. Nous, les jeunes, nous allons à l'Église et participons à l'Eucharistie parce que c'est notre seule façon de recevoir Dieu. Cela touche la dimension éternelle et est plus important que le temporaire. Nous avons du manquer la messe pendant un mois et demi. Il est inacceptable que nous soyons écartés, ignorés et que l’importance de la religion et de l’eucharistie pour les croyants et les catholiques soit complètement ignorée. Nous ne pouvons pas rester indifférents face au fait que de plus en plus de choses sont autorisées mais que rien n'a été prononcé en lien avec la célébration des messes. Il est possible d'organiser l'Eucharistie en toute sécurité : avec des masques, désinfecter les mains, organiser des pré-inscriptions et faire plusieurs messes par jour pour limiter le nombre de fidèles par célébration. Il est tout à fait illogique qu’il n’y ait pas la moindre attention. 
     
    Nous voudrions attirer l'attention sur les décisions du Bundesverfassungsgericht (Cour suprême de l'Allemagne), qui autorisent les rassemblements religieux, car une interdiction générale des célébrations religieuses, qui est un droit fondamental, est disproportionnée par rapport à l'objectif de lutte contre le coronavirus (des restrictions sont possibles, mais une interdiction générale est une "atteinte grave à la liberté de religion").
     
    Nous demandons aux évêques belges et les soutenons dans leur demande au Conseil national de la sécurité, d'autoriser à nouveau les Eucharisties - même sous certaines conditions.
     
    Nous vous demandons: s'il vous plaît, rendez-nous la Sainte Messe !

     

    La pétition figurant ci-après circule en Belgique où elle a déjà récolté plusieurs centaines de signatures. L'initiative vient d'un ancien professeur de religion catholique dans l'enseignement officiel, animateur de groupes d'étude biblique depuis 40 ans, paroissien de Notre-Dame de Laeken.

    Nous n'aurions sans doute pas libellé cette pétition dans les mêmes termes mais cette initiative a le mérite d'exister...

    Reprise des messes en Belgique

    Pétition adressée à la Conférence épiscopale belge

    Les catholiques sont des adultes responsables. Si des commerçants ou des gestionnaires de transport en commun sont capables d'organiser leurs activités en respectant les consignes sanitaires liées au Covid-19, les curés en sont capables aussi.

    Nous demandons la reprise des messes très rapidement car en tant que catholiques nous avons droit à l'eucharistie et que la suspension des messes déstructure la vie des paroisses et réduit à néant les efforts fournis par de nombreux catéchistes et par les confirmands et les catéchumènes qui se sont préparés.

    Nous pensons que la reprises des messes doit se faire à l'occasion de la Pentecôte. Ceci paraît possible car la plupart des églises sont assez spacieuses pour organiser les célébrations en respectant les distanciations sociales, en s'abstenant des contacts physiques y compris lors de l'eucharistie car les hosties consacrées peuvent être déposées sur des patènes par un célébrant qui a désinfecté ses mains: chaque personne pourra prendre une hostie sans toucher les autres. De plus en entrant dans l'église chacun pourra se désinfecter les mains avec un gel hydroalcoolique.

    SIGNER cette PETITION

  • Des églises ouvertes à Bruxelles en ce temps de confinement... (mise à jour 2/5)

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    "Églises ouvertes à Bruxelles - confinement en prière"

    - Basilique du Sacré Cœur de Koekelberg : aux horaires habituels : 8h.-18h.

    - Église Sainte-Catherine : aux horaires habituels : Lu-Ve. 9h.-20h. Sa & Di. 9h.-19h. Adoration du Saint -Sacrement tous les jours de 12h à 20h (Sa et Di jusque 19h)

    - Église Notre-Dame de la Chapelle : ouverte le dimanche : de 10h. à 16h.

    - Église Saint-Joseph : ouverte le dimanche, de 8h00 à 11h00; en semaine, de 16h30 à 19h00

    - Église des Minimes (des Saints Jean et Etienne aux Minimes) : ouverte du mardi au vendredi de 10:00 à 12:00 et de 17:00 à 19:00. Le samedi de 09:00 à 12:00 et le dimanche de 09:30 à 12:30.

    - Église des Pères Carmes : ouverte aux horaires habituels (semble-t-il).

    - Eglise des Dominicains, avenue de la Renaissance 44, 1040 Bruxelles

    - Eglise Saint-Albert, à Schaerbeek : ouverte, tous les jours, jusqu'à 18h.

    - Prieuré de la Cambre : ouvert le samedi et dimanche de 14 à 18 heures

    - Eglise de l'Annonciation, Place Brugmann (sans précisions)

    - Eglise du Sacré Coeur, rue Vanderkindere (sans précisions)

    - ...

    Liste à compléter... Toutes Les informations ci-dessus sont tirées des sites officiels de chaque église, ou recueillies en appelant directement par téléphone, ou communiquées par des lecteurs.

  • RDC: Félix Tshisekedi nomme le cardinal Ambongo à la tête d’un Fonds national contre le Covid-19

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    EOLCOI5W4AAIT4w-1.jpgFélix Tshisekedi, président de la République Démocratique du Congo (RDC), a nommé le cardinal Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa, coordinateur du Conseil de gestion du Fonds national de solidarité de lutte contre le Covid-19 (FNSCC).

    Le FNSCC, créé le 6 avril 2020 par le chef de l’Etat congolais, est doté d’un budget de 350 millions de dollars US et vise à soutenir les personnes physiques ou morales, les travailleurs de la santé, les structures sanitaires, les entreprises et toute autre structure exerçant une activité économique. Il est notamment alimenté par l’Etat congolais et les entités territoriales décentralisées, les entreprises publiques ou privées, ainsi que les partenaires au développement du pays.

    Le second pays le plus touché d’Afrique centrale

    Le cardinal Ambongo, également vice-président de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), dirigera une équipe de quinze membres, parmi lesquels figurent d’autres responsables de confessions religieuses. Les autres membres de l’équipe sont des représentants de la société civile et du corps médical, selon la radio de l’ONU, Radio Okapi.

    La pandémie de coronavirus a éclaté en RDC le 10 mars 2020. En date du 29 avril, près de 500 cas ont été enregistrés dans le pays, avec 31 décès et 330 patients en traitement, a indiqué le Comité multisectoriel de la riposte à la pandémie du Covid -19. La RDC est le deuxième pays d’Afrique centrale le plus touché par le Covid-19, après le Cameroun (1.806 cas et 59 décès). Dans les huit pays de cette région (Cameroun, République centrafricaine, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, République Démocratique du Congo, Tchad, et Sao Tome et Principe), la maladie a tué 104 personnes sur 3.182 malades.

    Ref.RDC: le cardinal Ambongo à la tête d’un Fonds national contre le Covid-19

    JPSC

     

  • Une réflexion en marge de la pandémie du Coronavirus : Dieu et le mal, un double mystère

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    9782866795269.jpgEn concluant son essai apologétique « Les raisons de croire » publié chez Fayard (1e édition en 1987) Mgr André Léonard, alors professeur de métaphysique et de philosophie à l’UCL, illustre ces questions que posent déjà des enfants eux-mêmes lorsque leur conscience s’éveille à l’étrangeté de la condition humaine :

    Les raisons de croire ont leurs limites. Le mal, sous toutes ses formes, demeure énigmatique. Pourquoi Dieu a-t-il pris le risque de créer un monde où le mal était « nécessairement possible »? Et, quoi qu’il en soi de ses promesses eschatologiques, pourquoi laisse-t-il ce monde transitoire, où nous sommes, aller encore vers sa fin, avec son cortège de maux et de souffrance, au lieu d’instaurer tout de suite les cieux nouveaux et la terre nouvelle inaugurés par la Résurrection de Jésus ?

    Pourquoi, écrit André Léonard, au moment où nous nous révoltons, nous mets-tu le doigt sur la bouche en nous montrant ton Fils crucifié, criant sur la croix : « Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné ? ». Pourquoi tardes-tu à faire éclater universellement la résurrection de ton Christ ? Je ne sais et je m’humilie devant toi. Et surtout, poursuit-il, pourquoi encore cet enfant martyrisé, cette fille violée, ces handicapés à perpétuité, ces hommes exploités ou écrasés, pourquoi ? Je connais la réponse : « à cause du pouvoir du mal, à cause du péché des anges et des hommes, à cause de notre péché à tous, à cause du mystère d’iniquité qui, forgé par Satan, accueilli par Adam et ratifié par chacun de nous, emprisonne l’univers et le tient provisoirement asservi à la vanité ».

     Mais quel sera donc le sens ultime de tant de souffrances et de cette histoire dont, toi-même Seigneur, tu as porté le poids ?

    Je ne sais, avoue le théologien, mais je crois que je puis te faire confiance jusqu’au bout car tu en as payé le prix de ton amour crucifié : le prix du sang de Jésus. Mais c’est aussi pourquoi le doute peut s’infiltrer dans mon esprit, la pensée peut me venir de trouver excessive la confiance que tu nous demandes et la tentation peut me guetter de rejoindre tous ceux qui se détournent de toi. Malgré tout, je souscris aux raisons que j’ai de croire en toi et je te prie qu’en mon nom propre et au nom de mes frères ma réponse soit toujours celle de Pierre à la question de Jésus : « Jésus dit alors aux Douze : « voulez-vous partir, vous aussi ? ». Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as, toi, les paroles de la vie éternelle. Nous croyons, nous, et nous savons que tu es le Saint de Dieu » (Jn 6, 6-69).

    JPSC

    « Credo, Domine, adjuva incredulitalem meam » : je crois Seigneur, viens au secours de mon incrédulité (St. Marc, ch. 9, verset 23).

  • Temps pascal en confinement; feuillet du vendredi (1er mai) de la 3e semaine : Invitatoire pour la salutation angélique (Père Jérôme)

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    2020_05_01_13_05_31_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • Covid-19 : la souffrance des proches éconduits lors du décès de leurs êtres chers

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    COVID-19 : « NOUS SOMMES DÉPOSSÉDÉES DU DEUIL »

    30 avril 2020

    Julie D’Haussy, infirmière de 36 ans, confie au journal La Croix son expérience douloureuse. Quand sa maman contracte le Covid-19, étant donné son historique médical, elle sait que le pronostic vital est engagé. Et se rend à l’hôpital de Martigues avec sa sœur pensant « revoir son visage, une fois qu’elle aura rendu son dernier souffle contagieux ». Arrivées à l’hôpital, le médecin est très clair « sur le fait qu’[elles] ne pourr[aient] pas voir [leur] maman mourante, qu’il faudra attendre son décès ». S’ensuit alors une attente « irréelle ». « Comment attendre la mort de sa mère dans la chambre anonyme d’un hôtel, situé à moins de deux minutes de l’hôpital où elle vit ses dernières minutes ? »

    Après un passage par le « triage », les deux sœurs sont autorisées à entrer dans l’hôpital. Et après avoir revêtu pyjamas de bloc, surchaussures, charlottes, masques chirurgicaux, surblouse en tissu et gants, elles arrivent dans la chambre où repose leur mère pour lui dire adieu. Puis arrive la douche froide. Un médecin les informe que leur mère « va être descendue dans une housse mortuaire qui sera scellée de manière définitive, sans toilette, sans soin de conservation, dans un des frigos réservés au Covid », et que « les pompes funèbres ouvrent à 13 h 30 ». « Il est 12 h 30. »

    Au téléphone, les pompes funèbres confirment qu’aucune cérémonie n’est possible. « Pas de possibilité d’assister à la levée du corps, ni à la crémation. » « Ils viendront chercher maman le mardi 14 avril à 9 heures à l’hôpital, la crémation aura lieu à 10 heures ». Une des sœurs « pourra récupérer les cendres le lendemain ». « Nous sommes le 9 avril. Le corps de maman va rester cinq jours dans un frigo de la morgue, et sera incinéré sans présence familiale dans un crématorium », se lamente Julie D’Haussy. « Nous sommes dépossédées du deuil. Notre maman, pour nous si familière, si intime, nous est maintenant littéralement étrangère. Nous ne pouvons rien dire, rien choisir, tout juste bonnes à remplir et signer des autorisations administratives. Dans ce moment de confinement général des émotions, nos larmes, nos mouchoirs et nos nez qui coulent sont des anomalies », témoigne-t-elle.

    Le lendemain, elles « retourn[ent] à l’hôpital pour récupérer les affaires de [leur] maman dans des sacs Dasri (déchets d’activités de soins à risques infectieux) ». « On nous dit de ne pas les ouvrir pendant dix jours, et de les laisser dans la cave ou sur le balcon » explique-t-elle. Et le 15 avril, Julie D’Haussy reçoit un message de sa sœur accompagné d’une photo : « Voilà où j’ai récupéré les cendres de maman, c’est une honte ». « Sur une table recouverte d’une nappe bleue et sale ; là, au milieu des poubelles, des cendriers vides et des bancs usagés, un homme a posé l’urne revêtue d’un sac rouge vif criant de vulgarité. L’homme est reparti presque sans un mot, laissant les cendres de ma mère dans un local à poubelles, et ma sœur dépitée, consternée et seule. » « Nous avons peut-être oublié, que l’éternité n’attend pas. »

    Pour aller plus loin :

  • L'archevêque de Paris tonne contre le report des célébrations dans les églises

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    De Radio Notre-Dame :

    Déconfinement – La déception de Mgr Michel Aupetit : « aller à la messe, ce n’est pas aller au cinéma »

    « On est franchement extrêmement déçu » : la colère de l’archevêque de Paris après la présentation du plan de déconfinement gouvernemental. Il était question d’une réouverture des églises le 16 mai, il n’en sera rien.

    « On avait quelques engagements au départ car on avait négocié avec le ministrère de l’Intérieur et le cabinet du gouvernement », explique Mgr Michel Aupetit au micro de Marie-Ange de Montesquieu. « On avait fait une proposition positive et valable qui correspondait largement » à ce qui va se faire dans les commerces à partir du 11 mai.

    La proposition de rouvrir les églises le 16 mai non retenue Les églises ne rouvriront donc pas le 11 mai et sans doute pas avant début juin, ce qui fait vivement réagir Mgr Michel Aupetit. « Là, il y a quelque chose qui ne va pas. On n’avait proposé le 16… Il y a quelque chose qui n’est pas respecté », ajoute Mgr Aupetit, « comme si on était des gamins incapables de mettre en place quelque chose ». Et il rappelle au passage qu’à Paris, 27 paroisses distribuent des repas depuis le début du confinement : « on a su tout à fait respecter les normes ». C’était d’ailleurs l’objet de la proposition soumise au gouvernement la semaine passée : une réflexion sur la gestion de l’entrée dans les églises, les dipositions mises en place au sein de chaque église.

    « Aller à la messe, ce n’est pas aller au cinéma, ce n’est pas une distraction, c’est quelque chose de vital » « C’est une nourriture divine qui permet aux gens de tenir dans le confinement, c’est un remède spirituel », souligne Mgr Aupetit. L’archevêque de Paris a l’impression que « nos gouvernants, quelque soit leur bord, manquent de quelque chose d’essentiel : l’anthropologie… On l’a vu avec les personnes âgées ». Il ajoute que les politiques sont « de très bon administrateurs », mais « leur anthropologie, c’est zéro ! ». « Qu’est-ce que l’homme et fondamentalement, qu’est-ce que l’humanité, ils ne savent pas du tout, c’est ça le grand vide ». Et de rappeler que l’Eglise est là pour proposer de pouvoir « recréer de l’humanité et pas seulement de la survie et de la bouffe ».« Pourquoi on ne nous fait pas confiance ? », s’interroge pour conlure l’archevêque de Paris.