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  • Polémique significative au Québec au sujet d'un protocole de triage des patients

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    QUÉBEC : UN PROTOCOLE DE TRIAGE DES PATIENTS FAIT POLÉMIQUE

    04 juin 2020

    Dans le cadre de l’épidémie de Covid-19, un protocole a été institué autorisant de « refuser les soins intensifs aux personnes atteintes d'une grave déficience cognitive ». Ainsi, en cas de pénurie de lits, « un médecin pourrait donc refuser l'accès à un respirateur à une personne souffrant de trisomie 21 ou aux prises avec un trouble du spectre de l'autisme sévère », s’est insurgée la députée Jennifer Maccarone, mère de deux enfants autistes. « Triage. Québec, une initiative de la Société québécoise de la déficience intellectuelle, a mis la main sur les critères d’exclusion retenus par le comité d’experts chargé de concevoir le protocole, qui n’ont pas été rendus publics. »

    André Fortin, « porte-parole libéral en matière de santé », a interpellé la ministre de la Santé, Danielle McCann, sur le sujet. « Une personne handicapée, une personne autiste, une personne atteinte de trisomie 21 a les mêmes droits que tous les autres Québécois, affirme-t-il. C'est un fondement de la société québécoise. »

    Reconnaissant l’existence de ce protocole et indiquant « qu'il avait été élaboré par un groupe d'experts », la ministre s’est défendue affirmant qu’il « n'est pas en application actuellement au Québec, parce qu'effectivement la crise a été bien gérée, [...] on n'a pas eu à faire ce genre de triage ». Disant « comprendre l'inquiétude des familles des personnes handicapées » et affirmant que « la vie d'une personne en situation de handicap est aussi importante que n'importe quelle vie d'un être humain », la ministre « n'a toutefois pas condamné le protocole, comme l'avait demandé le Parti libéral du Québec, et elle n'a pas pris l'engagement de le changer ».

    Pour le Dr Joseph Dahine, « expert clinique au protocole de triage », « la déficience intellectuelle ou le trouble du spectre de l’autisme ne sont pas des critères d’exclusion ». « Pour qu'une personne ne soit pas mise sous respirateur, il faudrait conclure que son état l'empêcherait d'être libérée de la respiration artificielle », comme pourrait l’être « une démence de type Alzheimer ».

    Selon le protocole, « au moins cinq personnes devront avoir évalué la décision de ne pas intuber un patient ».

    Pour aller plus loin :

    Sources: Radio Canada, la Presse canadienne (04/06/2020) – Le Journal de Québec, Geneviève Lajoie (03/06/2020)

  • Un impact du confinement sur les demandes d'euthanasie ?

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    Du site de l'IEB :

    Coronavirus et confinement : quel impact sur les demandes d’euthanasie ?

    03/06/2020

    La fin progressive de la crise sanitaire est l'occasion de dresser un premier bilan de l'impact sociétal du confinement, en particulier concernant les personnes âgées.

    L'on sait en effet le lourd tribut qu'a payé cette catégorie de la population, tant du point de vue des décès que de l'isolement.

    Au coeur de la tourmente, les maisons de repos se sont vu contraintes de couper leurs résidents de tout contact physique avec l'extérieur, en ce compris leurs proches.

    Confinement et "euthanasie passive"

    Si un tel isolement a pu être jugé nécessaire pour ralentir la propagation du virus, son coût s'est indéniablement répercuté sur le moral des résidents. Le syndrome de glissement (décès par désespoir) est difficilement quantifiable mais non moins tangible. Plusieurs institutions n'ont alors pas hésité à parler d' « euthanasie passive », expression désignant le sacrifice dont auraient été l'objet les personnes âgées en maison de repos : le refus quasi-systématique de prise en charge à l'hôpital dont ces résidents ont fait l'objet aurait ainsi permis d'éviter l'engorgement des services hospitaliers de soins intensifs. L'absence de soins hospitaliers appropriés a inexorablement conduit de nombreux résidents infectés par le COVID-19 à décéder en maison de repos. Si la saturation hospitalière n'a finalement jamais été atteinte, il est aujourd'hui encore difficile de mesurer l'impact et la pertinence de ce refus de prise en charge.

    Isolement et demande d'euthanasie

    Par ailleurs, dans un pays tel que la Belgique où l'euthanasie est dépénalisée, il est permis de s'interroger sur l'impact de cet isolement sur les demandes d'euthanasie – au sens classique du terme.

    A cet égard, le directeur de la maison de repos ‘De Wending' à Turnhout a fait part d'une augmentation inédite des demandes d'euthanasie au sein de son institution depuis le début du confinement. Luc Op de Beeck explique cette augmentation par le fait que « la soif de vivre de ces résidents a disparu après deux mois passés sans la moindre visite physique ». Outre les trois personnes ayant introduit une demande formelle d'euthanasie, le directeur estime que « de nombreux autres résidents y songent également, sans pour autant l'avoir exprimé ».

    Par-delà les questionnements qu'il suscite du point de vue des mesures de confinement, cet exemple illustre le lien étroit pouvant être régulièrement établi entre une demande d'euthanasie et la solitude de la personne qui formule cette demande. Face à l'isolement physique et/ou psychique, c'est généralement le besoin d'accompagnement qui est avant tout exprimé par la personne qui dit vouloir mourir.

    Quoi qu'il en soit, il n'est aujourd'hui pas possible de conclure à une augmentation globale des demandes d'euthanasie en Belgique depuis le début de la crise sanitaire. D'aucuns évoquent par ailleurs la tendance à ce que soient reportées certaines demandes d'euthanasie formulées juste avant le confinement. Un tel report s'explique en partie par le désir des personnes de pouvoir ritualiser l'acte euthanasique, le cas échéant entourés de certains proches – chose rendue plus ardue durant le confinement. Plus largement, il est également permis de voir dans cette possible baisse des euthanasies le signe d'une volonté actuelle de la société de se battre pour la protection de la vie des personnes fragiles.

    Tendance passagère ou évolution durable ? Les prochains mois nous le diront peut-être, de même que les chiffres relatifs au nombre d'euthanasies déclarées pour l'année – et, plus encore, le printemps – 2020.

  • Plus de 5000 familles chrétiennes pakistanaises sont menacées de famine et sont victimes de discriminations

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    Du site de l'Aide à l'Eglise en Détresse :

    PAKISTAN : Entre confinement et famine

    Publié le 4 juin 2020

    Plus de 5000 familles chrétiennes pakistanaises sont menacées de famine en raison des conséquences de la pandémie du Covid-19. Selon les chiffres officiels, 59 151 personnes ont été infectées par le virus et 1 225 en sont mortes (en date du 27 mai). Les régions du Sindh et du Pendjab sont les plus durement touchées.

    « Les chrétiens, qui représentent environ 2% de la population du pays, sont parmi les plus vulnérables de la société pakistanaise. Ils sont particulièrement affectés par les conséquences économiques du couvre-feu et les restrictions qui prévalent dans le pays depuis la fin du mois de mars. Le coronavirus leur a pris le peu de pain qu’ils avaient. Pendant cette crise qui les oblige à vivre avec peu de ressources dans un espace confiné et surpeuplé, nous ne pouvons pas les abandonner à un choix cruel entre la faim et l’infection », a déclaré Thomas Heine-Geldern, Président exécutif de l’AED International.

    Refus de soutenir les chrétiens

    Selon des rapports locaux dont l’AED a été récemment informée, certaines ONG au Pakistan, ainsi que des dirigeants musulmans, ont refusé de soutenir les chrétiens et les autres minorités religieuses dans le cadre de l’aide d’urgence contre le Covid-19, bien qu’ils fassent partie des plus atteints par la pandémie.

    « La plupart du temps, les programmes d’aide offerts au niveau étatique excluent les minorités religieuses ; de facto, elles sont donc constituées de citoyens de seconde classe qui sont rarement éligibles aux aides publiques. La discrimination religieuse au Pakistan n’est pas nouvelle. Cependant, il est inquiétant que les minorités soient clairement défavorisées, y compris pendant cette crise mondiale », regrette Thomas Heine-Geldern.

    Licenciements sans préavis

    Beaucoup de chrétiens travaillent comme journaliers, travailleurs domestiques, employés de services de nettoyage ou cuisiniers, vendeurs ambulants, ou dans des usines de fabrication de briques. Ce sont des personnes à faible revenu qui dépendent de leur salaire quotidien pour nourrir leur famille. « Tous ces secteurs professionnels sont gravement touchés par les fermetures. De nombreux travailleurs domestiques chrétiens ont ainsi été licenciés sans préavis ni indemnisation par les familles dans lesquelles ils avaient travaillé pendant des années, parce que celles-ci craignaient l’infection à la maison », a déclaré le Président exécutif.

    SOS des évêques

    Afin de pouvoir fournir des colis d’aide alimentaire à plus de 5000 familles qui vivaient déjà en-dessous du seuil de pauvreté avant la pandémie et qui se trouvent aujourd’hui dans une situation désespérée, les évêques des diocèses de Faisalabad, Islamabad-Rāwalpindi et Lahore ont lancé un appel. L’AED y répondra par une aide initiale d’un total de 150 000 euros.

    « Bien que nous n’ayons pas les moyens de soulager toutes les détresses, nous pensons qu’il est bon d’envoyer ce signal de solidarité, et nous espérons que d’autres organisations et de nombreuses personnes de bonne volonté se joindront à ces efforts, parce que l’existence des chrétiens au Pakistan pourrait être en danger », prévient Thomas Heine-Geldern.

    https://don.aed-france.org/soutenir

  • Feuillet du vendredi (5 juin) de la semaine de la Pentecôte : l'hymne et la séquence en l'honneur du Saint-Esprit

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    2020_06_05_10_46_20_Greenshot.pngTELECHARGER le PDF

  • "Mari" et "femme" : de vilains mots à proscrire ?

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    D'E. Douglas Clark sur IFN (International family News):

    Plus de “mari” et “femme” selon l’ONU: un nouveau front dans la révolution sexuelle globale

    Frappant au cœur de la famille naturelle, l'Organisation des Nations Unies demande instamment l'élimination des mots mêmes qui décrivent les rôles matrimoniaux sur lesquels la société est fondée.

    4 juin, 2020

    Frappant au cœur de la famille naturelle, les Nations Unies demandent instamment l’élimination des mots mêmes qui décrivent les rôles matrimoniaux sur lesquels la société est fondée: « mari » et « femme ». Sous prétexte de « créer un monde plus égalitaire en utilisant un langage non genré », l’ONU a déclaré dans un récent tweet – d’une agence dont le nom est tout sauf « non genré »: « UN Women » [ONU Femmes] – que divers termes traditionnels devraient être remplacés. Par exemple: « nom de jeune fille » par « nom de famille »; « Petit ami » et « petite amie » par « partenaire »; et, plus inquiétant, « mari » et « femme » par « conjoint ».

    Que l’ONU utilise son prestige sur la scène mondiale pour tenter de supprimer les mots décrivant les rôles clés dans la famille naturelle est une manifestation révélatrice de ce que Gabriele Kuby – sociologue de renom et conférencière à notre Congrès mondial des familles – appelle la « déconstruction de l’identité sexuelle masculine et féminine » et la « destruction de la liberté au nom de la liberté » qui en résulte dans ce qui est devenu une « révolution sexuelle mondiale [qui] affecte tout le monde – hommes et femmes, jeunes et vieux, notre existence personnelle et l’avenir de la société… Le bien est appelé mal, et le mal est appelé bien. »

    Alors que la révolution fait rage dans le monde, explique Kuby, elle « augmente de jour en jour sa vitesse et la férocité de son attaque contre les libertés démocratiques… Des individus et des ONG influents dirigent sa mise en œuvre mondiale. » Et le résultat final est clair: « Le mariage et la famille seront dissous », et remplacés par « des relations arbitraires entre deux personnes ou plus » soutenues par une subvention gouvernementale. Si tout cela semble trop bizarre pour être vrai, il suffit de rappeler ce que le véhicule de propagande de Soros, OpenDemocracy, a publié le 24 mars: « Nous méritons mieux que la famille. Et la crise du coronavirus est un excellent moment pour pratiquer l’abolition. » Le titre de l’article subversif était clair: « La crise du coronavirus montre qu’il est temps d’abolir la famille. »

    S’opposant courageusement à cette révolution destructrice, IOF [International Organization for the Family, organisation internationale pour la famille] unit et équipe les dirigeants du monde entier, alors que nous défendons ensemble la famille, que nous déclarons être « une communauté universelle fondée sur l’union conjugale d’un homme et d’une femme », « fondement ultime de toute civilisation connue de l’histoire » et qui demeure toujours « le fondement de la société, la force de nos nations et l’espoir de l’humanité ». Cette vérité intemporelle a été soulignée par Confucius – salué par l’historien Will Durant comme le plus grand penseur de l’histoire – qui a insisté sur le fait que le monde ne peut pas être mis en ordre sans d’abord mettre en ordre la famille.

    Et lorsqu’on lui a demandé ce qu’il ferait s’il devenait chef d’Etat, Confucius aurait déclaré qu’il « rectifierait d’abord les noms » pour que les mots correspondent à la réalité – ou, comme on le cite le plus souvent: « Le début de la sagesse est d’appeler les choses par leur propre nom. » IOF célèbre et proclame avec audace les rôles – et titres – irremplaçables du mari et de la femme, unis dans leur égalité et uniques dans leur complémentarité, qui remplissent leurs rôles respectifs divinement ordonnés au profit de leurs enfants et de la société.

    E. Douglas Clark

    E. Douglas Clark is an attorney and Director of UN and International Policy at the International Organization for the Family. For two decades Doug has been on the forefront of defending the family at the United Nations as a lobbyist and strategist, leading teams and consulting with policymakers in New York and around the world. His writings include the World Family Declaration and articles in The Natural Family: An International Journal of Research and Policy and Ave Maria International Law Journal. After earning MBA and JD degrees from Brigham Young University, he practiced banking law and served as director of content of the original Law.com.

  • Bruxelles : décoloniser l'espace public ?

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    Nous recevons ce courrier :

    Bonjour à toutes et tous,

    Il y a pour le moment un courant visant à renier notre histoire et à dénigrer totalement notre passé colonial.

    Des pétitions circulent pour déboulonner toutes les statues de Léopold II et retirer les références du passé colonial belge (changer le non des rues, ….)

    Le gouvernement Bruxellois vient de prendre une résolution dans ce but.

    Voici l’article du jour (4 juin) à ce sujet dans la Libre.

    La majorité régionale a déposé jeudi une résolution visant à contextualiser l’histoire coloniale. Initié par les écologistes, ce texte vise également à donner place dans la ville à ceux qui ont lutté contre la colonisation.

    C’est un accord qui fera date dans l’histoire de l’institution parlementaire bruxelloise. Jeudi, en milieu d’après-midi, les six partis (PS/Écolo/Défi/Groen/Open VLD/one.brussels) de la majorité régionale se sont accordés sur le contenu d’une résolution visant à décoloniser l’espace public de la capitale. Initié par les écologistes, ce texte vise en fait à contextualiser l’histoire coloniale mais aussi à donner place dans la ville à ceux qui ont lutté contre la colonisation. Si vous vous baladez dans les rues de la capitale, vous trouverez en effet encore une kyrielle de noms de colons, d’explorateurs, de banquiers, de militaires ou encore de mercenaires. Ces traces de la propagande coloniale sont présentes dans les rues, parcs et cimetières, et ce, sans commentaire explicatif. "Je ne suis pas d’accord avec celles et ceux qui disent que l’espace public reflète les valeurs qui étaient portées à une époque donnée ou que l’on regarde le passé avec les yeux du présent", fustige Kalvin Soiresse (Écolo), député bruxellois.

    Depuis plus de dix ans, l’intéressé explore avec minutie cette importante page de l’histoire entre la Belgique, Bruxelles plus particulièrement, et son héritage africain. "Reprenez la Constitution belge au moment de l’indépendance et vous constaterez que ce qui a été appliqué alors au Congo est contre nos valeurs", martèle-t-il. Dans son accord de majorité, négocié en juillet 2019, le gouvernement bruxellois s’est engagé à entamer "une réflexion, en concertation avec le monde académique et les acteurs associatifs concernés, relative aux symboles dans l’espace public liés à la colonisation". Au total, la Région bruxelloise compte pas moins de 70 noms de rues ou monuments qui font référence au passé colonial de la Belgique.

    Le 30 juin comme date de commémoration ?

    Dans sa résolution, la majorité parlementaire demande à l’exécutif Vervoort de mettre en place un groupe de pilotage (composé d’experts et de personnes de la société civile) chargé de faire des propositions concrètes dans le cadre du travail de contextualisation et/ou de déplacement des vestiges coloniaux dans les musées. Elle demande aussi d’attribuer à de nouvelles voiries des noms de personnalités ayant résisté à la colonisation ainsi que de soutenir auprès des Communautés et des communes l’inclusion d’éléments de l’histoire coloniale dans les référentiels et les programmes scolaires. 

    Le texte demande par ailleurs au président du Parlement bruxellois, Rachid Madrane (PS), de célébrer le 30 juin 2020 comme date de commémoration des victimes de la colonisation et d’ouvrir une réflexion sur la pérennité de cet événement. " Cette résolution, c’est le sens de l’histoire", commente l’écologiste Kalvin Soiresse. 

    Première force d’opposition au parlement régional, le MR - par la voix du député David Weytsman - dit vouloir examiner le texte de la majorité avant de se prononcer. S’il souligne que la Belgique doit " assumer pleinement son passé colonial" et fait référence aux recommandations formulées en la matière par les Nations unies dans leur rapport de 2019, il se dit d'ores et déjà "perplexe quant à l’idée de déboulonner des statues" pour les replacer dans les musées. 

    Il est urgent de réagir, de défendre la mémoire du Roi. Les Belges n’ont pas à rougir de leur passé colonial !

    J’ai trouvé 3 pétitions qui circulent à ce propos

    Merci d'en signer au moins une et de la partager le plus possible.

    http://chng.it/SwrjqtjcKj

    https://www.change.org/p/ville-de-bruxelles-35000/psf/promote_or_share

    https://www.change.org/p/ville-de-bruxelles-qu-on-ne-touche-pas-aux-statues-des-rois-à-bruxelles/psf/promote_or_share

  • La Fête du Sacré-Coeur

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    (Le Sacré-Coeur par Georges Rouault)

    "Il n’est plus étrange aujourd’hui que d’affligeants démagogues entretiennent chez les fidèles l’illusion que la dévotion au Sacré Cœur n’est pas plus ancienne que le XVII° siècle. Il faut être bien ignorant de la réalité pour le croire ou essayer de le faire croire, puisque les origines de cette dévotion qui a pris de nos jours un si vaste et si heureux développement, remontent haut dans l'histoire de la piété chrétienne. « Le culte du Cœur de Jésus, écrivait au siècle dernier le cardinal Pie, c'est la quintessence du christianisme, c'est l'abrégé et le sommaire substantiel de toute la religion.» Néanmoins, il ne faudrait pas non plus exagérer démesurément l’histoire de cette dévotion, en lui assignant une origine trop ancienne. Certes, si dès sa naissance, l'Eglise offrit à Dieu un culte d'amour, multipliant les hommages envers l'immense charité du Christ pour nous, cela ne suffit point pour dire que les premiers chrétiens ont honoré le Sacré Cœur, ni même qu'ils ont rendu un culte spécial à l’amour de Jésus. Ce n’est que l'un après l’autre, et même assez lentement, que les éléments de cette dévotion furent mis en lumière."

    Pour lire la suite de cet intéressant historique de la dévotion au Sacré-Coeur, cliquer ICI

  • François demande de prier pour tous ceux qui traversent des difficultés, afin qu’ils puissent trouver des chemins de vie dans le Cœur de Jésus

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    Dans la Vidéo du Pape du mois de juin, relayant l’intention de prière mensuelle du Saint-Père, la compassion et la tendresse sont mises en avant: François demande de prier pour tous ceux qui traversent des difficultés, afin qu’ils puissent trouver des chemins de vie dans le Cœur de Jésus.

    Alors que la pandémie de coronavirus est toujours présente dans de nombreuses régions du monde, le Saint-Père n’oublie pas ceux qui traversent toutes sortes de difficultés. En ce mois de juin, il demande de prier spécialement pour que tous ceux qui souffrent «trouvent des chemins de vie, en se laissant toucher par le Cœur de Jésus».

    Là où il y a de la douleur, là où il y a de la souffrance, là où il y a des épreuves, le Cœur de Jésus est là. Personne n’est seul. Le message du pape François nous rappelle qu’il existe un chemin pour aider quiconque en a besoin. Il nous exhorte à nous approcher du Sacré-Cœur car il est capable d’accueillir «tout le monde dans la révolution de la tendresse».

    Juin, mois du Sacré-Cœur de Jésus

    La dévotion au Cœur de Jésus, auquel le mois de juin est consacré, a une longue histoire. Du «cœur transpercé de Jésus» dans l’Évangile de Saint-Jean - interprété dans la mystique médiévale comme la blessure qui manifeste la profondeur de son amour - en passant par les révélations à Sainte Marguerite-Marie Alacoque au XVIIe siècle et le culte ultérieur du Sacré-Cœur au XIXe siècle, jusqu’à la Divine Miséricorde avec Sainte Faustine Kowalska au début du XXe siècle. Le pape Pie XII a même écrit une encyclique sur le Sacré-Cœur, Haurietes aquas (1956). Tout au long de l’histoire, il y a eu diverses inculturations de cette dévotion, sous diverses formes et langages, mais toujours pour que le Père nous révèle dans toute sa profondeur le mystère de Son Amour à travers un symbole privilégié: le cœur vivant de Son Fils Ressuscité. Car «le Cœur du Christ est le centre de la miséricorde», rappelle François.

    Cette année, nous célébrons le centenaire de Marguerite-Marie Alacoque, canonisée le 13 mai 1920 par le pape Benoît XV. C’est avec l’aide du père Claude La Colombière, jésuite, que cette religieuse visitandine française du 17e siècle a fait connaître le message que le Seigneur ressuscité lui a révélé sur la profondeur de sa Miséricorde.

    Par ailleurs, le 3e vendredi après la Pentecôte est célébrée la solennité du Sacré-Cœur, qui est aussi, depuis 2002, la journée de prière pour la sanctification des prêtres. Elle a lieu cette année le 19 juin.

  • Les croyants victimes d'intolérance et de discrimination en Europe

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    D'Hélène Ginabat sur zenit.org :

    Europe : Intolérance et discrimination contre les chrétiens et les autres religions

    En particulier sur les réseaux sociaux, avertit Mgr Urbanczyk

    Mgr Janusz S. Urbanczyk, représentant permanent du Saint-Siège auprès de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) a participé à la première réunion supplémentaire sur la dimension humaine consacrée à la « Lutte contre toutes les formes d’intolérance et de discrimination ». Il a prononcé un discours à la deuxième session « Combattre toutes les formes contemporaines d’intolérance et de discrimination en ligne, qui peuvent conduire à des actes de violence et à des crimes de haine », le 26 mai 2020, à Vienne.

    Le porte-parole du Saint-Siège a attiré l’attention sur l’augmentation « considérable » du temps passé en ligne et sur les réseaux sociaux en ce temps de pandémie. « Les schémas d’intolérance et de discrimination » sur ces médias et sur l’internet en général, « peuvent conduire à la violence », a-t-il alerté. C’est pourquoi « la liberté d’expression, comme tout droit de l’homme, s’accompagne de responsabilités qui ne doivent pas être ignorées ».

    Voici notre traduction du discours de Mgr Urbanczyk.

    HG

     

    Discours de Mgr Janusz S. Urbanczyk

    Monsieur le Modérateur,

    Les données recueillies et mises à disposition par le BIDDH indiquent qu’aucune partie de la région de l’OSCE n’est à l’abri d’actes d’intolérance et de discrimination, y compris les crimes de haine contre les chrétiens et les membres d’autres religions. Il s’agit notamment de menaces, d’attaques violentes, de meurtres et de profanation d’églises et de lieux de culte, de cimetières et d’autres propriétés religieuses. Malheureusement, ces actes ne sont pas rares dans l’ensemble de l’espace de l’OSCE.

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  • Saint Boniface : un grand évêque martyr

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    225px-St_Boniface_-_Baptising-Martyrdom_-_Sacramentary_of_Fulda_-_11Century.jpgLors de l'audience générale du 11 mars 2009, le pape Benoît XVI a consacré sa catéchèse hebdomadaire à saint Boniface. En voici le texte intégral (ZENIT.org)

    Chers frères et sœurs,

    Nous nous arrêtons aujourd'hui sur un grand missionnaire du VIIIe siècle, qui a diffusé le catéchisme en Europe centrale, et dans ma patrie également : saint Boniface, passé à l'histoire comme l'« apôtre des Germains ». Nous possédons beaucoup d'informations sur sa vie grâce la diligence de ses biographes : il naquit dans une famille anglo-saxonne dans le Wessex autour de 675 et fut baptisé avec le nom de Winfrid. Il entra très jeune au monastère, attiré par l'idéal monastique. Possédant de remarquables capacités intellectuelles, il semblait destiné à une carrière tranquille et brillante d'érudit : il devint enseignant de grammaire latine, écrivit plusieurs traités, composa plusieurs poésies en latin. Ordonné prêtre à l'âge de trente ans environ, il se sentit appelé par l'apostolat auprès des païens du continent. La Grande Bretagne, sa terre, évangélisée à peine cent ans plus tôt par les Bénédictins guidés par saint Augustin, faisait preuve d'une foi si solide et d'une charité si ardente qu'elle envoya des missionnaires en Europe centrale pour y annoncer l'Evangile. En 716, Winfrid, avec quelques compagnons, se rendit en Frise (aujourd'hui la Hollande), mais il buta sur l'opposition du chef local et la tentative d'évangélisation échoua. Rentré dans sa patrie, il ne perdit pas courage, et deux ans plus tard il se rendit à Rome pour s'entretenir avec le pape Grégoire II et en recevoir des directives. Le pape, selon le récit d'un biographe, l'accueillit « avec le visage souriant et le regard empli de douceur », et dans les jours qui suivirent il tint avec lui « des conversations importantes » (Willibald, Vita S. Bonifatii, ed. Levison, pp. 13-14) et enfin, après lui avoir imposé le nouveau nom de Boniface, il lui confia avec des lettres officielles la mission de prêcher l'Evangile parmi les peuples de Germanie. 

    illustration : une miniature illustre le double baptême de Boniface

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  • L'audience de belgicatho pour le mois de mai

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    Du 1er au 31 mai 2020 :

    140.478 pages ont été consultées par

    25.304 visiteurs.

    (Pour la même période, en 2019, 4.904 visiteurs avaient consulté 93.209 pages.)

    (google analytics)

    Ces chiffres sont intéressants et contrastent avec le peu de partages et de "like" que recueillent nos parutions sur notre page facebook; nos visiteurs ne sont probablement pas familiarisés avec les nouvelles habitudes qui ont cours sur les réseaux sociaux...

  • Feuillet du jeudi (4 juin) de la semaine de la Pentecôte : Les dons du Saint-Esprit (Dom Guéranger)

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