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Art - Page 3

  • Les pièces grégoriennes du 4ème dimanche de l'Avent

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    Du site d'Una Voce :

    Quatrième dimanche de l’Avent

    « Intr. Roráte caéli » Quatrième dimanche de l'Avent
     

    Les moniales bénédictines de l’abbaye Notre-Dame d’Argentan dirigées par notre amie Denise Lebon chantaient les cinq pièces de cette messe, isolées pour les choristes. Le disque “Dominus veniet” a paru en 1998.

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  • Eglise du Saint-Sacrement à Liège (Bd d’Avroy, 132) : Fête de l’Epiphanie le samedi 6 janvier 2024 à 17h00

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  • Le Mystère de Noël, du grégorien au jazz

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    https://fb.watch/oFjDRkKCS6/

    lien pour acheter les billets :

    https://rcf.be/concert-mystere-de-noel

    - Samedi 16/12 : Rhode-Saint-Genèse
    - Dimanche 17/12 : Bruxelles, église de la Viale
    - Vendredi 22/12 : Beauraing

    Achetez ou offrez des places en cliquant ici

  • Les pièces grégoriennes du deuxième dimanche de l'Avent

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    Du site d'Una Voce (France) :

    Deuxième dimanche de l’Avent (Triors et Ligugé)

    « Intr. Pópulus Síon »Deuxième dimanche de l'Avent (Triors et Ligugé)

    Les moines de l’abbaye Notre-Dame de Triors chantent les cinq pièces de cette messe, isolées pour les choristes. L’émission complète avec ses commentaires vous fera remonter dans le temps.

    Découvrir la suite sur le site d'Una Voce

  • L'enlèvement : un film de propagande anti-chrétienne

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    De Cristina Siccardi sur Corrispondenza Romana :

    L'enlèvement : un film de propagande anti-chrétienne

    7 juin 2023

    Il est très difficile de trouver la fidélité à l'histoire dans les reconstitutions cinématographiques sur des sujets liés à l'histoire de l'Église, pourtant nous avons eu quelques résultats intéressants dans le passé et dans la plupart des cas, il n'y avait pas d'intention de nuire à l'image de l'Église. Aujourd'hui, non seulement nous n'avons plus de produits sérieux, mais personne n'ose faire des œuvres religieuses qui ont une influence positive sur les âmes. Au contraire, dans la plupart des cas, si des thèmes catholiques sont abordés, c'est pour mépriser et se moquer de l'Église, en les manipulant et en les instrumentalisant à des fins dégradantes. Pensez au dernier film du réalisateur Marco Bellocchio avec son Rapito ("L'enlèvement"), un produit sans aucun doute conçu pour discréditer la Sainte Église romaine. Mais à notre époque, il nous arrive de lire et d'écouter des voix officielles de l'Église qui se réjouissent même des calomnies et de la mauvaise image qui est exposée en la ridiculisant au public, en soutenant des thèses qui discréditent et nuisent à l'Épouse du Christ sur terre.

    Heureusement, il existe un débat permanent entre les diverses publications catholiques, où les critiques sont soit du côté de la vérité des faits objectifs, soit du côté des opinions subjectives. (...)

    D'un point de vue historique, le film de Bellocchio est manifestement intoxiqué et déviant et le film invite à une lecture clairement anticatholique. Le cas d'Edgardo Mortara a fait grand bruit dans l'Italie du Risorgimento, années au cours desquelles l'Église a été farouchement persécutée par les libéraux et les francs-maçons, au point de la spolier de ses biens, de ses territoires, de se livrer à des agressions, des brutalités et des violences verbales et physiques contre le clergé et les prélats, avec des emprisonnements, des exils, des assassinats, et il existe des bibliothèques entières sur le sujet, malgré une vulgate politique et une mentalité progressiste enclines à se moquer de l'Église, à l'abhorrer et à la salir.  D'autre part, il faut rappeler que le terme de conversion a disparu et que le dialogue avec le "lointain" a sécularisé de nombreux "croyants".

    Andrea Monda et Avvenire (30 mai 2023) jugent tous deux le travail de Bellocchio très positif. La raison en est facile à comprendre : la sécularisation a pénétré Rome et, par conséquent, ce n'est pas la pensée libérale et relativiste ("dictature du relativisme", comme l'a définie Benoît XVI il y a quelques années) qui doit être discréditée, mais l'Église elle-même, celle d'avant le concile Vatican II. 

    Andrea Tornielli, dans son analyse "historique", rapportée par "Avvenire", écrit clairement et sans ambiguïté qu'après le Concile, la vision a considérablement changé : "Les croyants vivent la même foi avec une conscience différente (mais la foi peut-elle conduire à une autre conscience ? Cela signifierait automatiquement croire en quelque chose d'autre et non en la Vérité révélée par le Christ, seule Voie, Vérité et Vie qui mène à la liberté authentique, ndlr). Aujourd'hui, un cas Mortara ne peut plus se reproduire car, si le baptême et la foi en la transformation ontologique que le sacrement opère chez le baptisé restent fondamentaux, la liberté religieuse sanctionnée par le Concile Vatican II a contribué à changer la perspective". (...)

    Luca Del Pozzo écrit dans "Tempi" (26 mai 2023) : "Le réalisateur Marco Bellocchio a déclaré au Corriere della Sera qu'il n'avait "jamais pensé à faire un film contre l'Eglise", non ; le fait est qu'il a été "fasciné par l'aveuglement de la religion". Bref, si dans un passé pas si lointain, l'attitude d'une certaine intelligentsia radicale chic, celle qui n'était pas bêtement athée et à laquelle la figure du catholique "adulte", quand ce n'était pas celle, oxymorique, du catholique-communiste tout court, faisait pendant dans la sphère ecclésiale, se résumait à la devise "Je crois en Dieu, en l'Église non" (avec la variante "Christ oui, Église non"), on est passé aujourd'hui à un plus bienveillant "Je ne suis pas contre l'Église, mais contre la religion lorsqu'elle est aveugle".

    Le philosophe Hegel a soutenu cette incroyable tromperie : "Si les faits réfutent les idées, tant pis pour les faits", et c'est malheureusement des idées malsaines et mensongères que l'époque contemporaine régurgite, tandis que le réalisme sain est banni et harcelé. Ainsi, les positions de la pensée relativiste, dans cette circonstance, ont banni les sources fiables, donnant foi à des interprétations de mauvaise foi.

    Une source décisive est le mémoire autobiographique d'Edgardo Mortara, écrit en 1888, à l'âge de 37 ans, rédigé en castillan pendant son apostolat en Espagne et conservé dans les archives romaines des chanoines réguliers du Saint-Sauveur de Latran, l'ordre dans lequel Don Pio Maria Mortara souhaitait librement et fermement entrer. Traduit en italien, ses mémoires ont été publiés dans son intégralité en 2005 dans un livre édité par Vittorio Messori (Io, il bambino ebreo rapito da Pio IX. Les mémoires inédites du protagoniste de l'"affaire Mortara", publié par Mondadori), qui pulvérise la légende noire et offre un aperçu d'une lumineuse véracité sur les raisons de la foi et l'affaire complexe, d'un point de vue privé, public et juridique, mais qui sera considérée par Edgardo comme la volonté de Dieu et la grâce de la Divine Providence.

    Au cours de sa première année de vie - il est né le 11 août 1851 -, à l'insu de ses parents, la servante catholique Anna Morisi, croyant qu'il était en danger de mort à cause d'une maladie, décida de le baptiser. Fin 1857, l'inquisiteur de Bologne, le père Pier Feletti, entendit l'histoire et l'Inquisition décréta que ce fait avait rendu Edgardo irrévocablement catholique, puisque les lois de l'État pontifical interdisaient aux personnes d'autres religions de s'occuper des catholiques. Pour cette raison, les parents de l'enfant perdirent leur autorité parentale et Edgardo fut emmené à Rome sous la protection personnelle du bienheureux Pie IX. 

    Le Père Pio Maria Mortara mourra nonagénaire le 11 mars 1940 à l'abbaye belge du Bouhay (Bressoux, Liège), malgré une santé fragile, après une sainte vie d'apostolat, de mission, de pénitence et de prière.

    Tout le film de Bellocchio invite le spectateur à éprouver de la haine pour les décisions ecclésiastiques et la dernière réplique du protagoniste apparaît donc dramatiquement moqueuse : "C'était mon libre choix". Le problème est que certains journalistes et intellectuels qui se disent religieux soutiennent ces interprétations trompeuses, alors qu'il fut un temps où "Famiglia Cristiana" (voir http://badigit.comune.bologna.it/mostre/mortara/Famiglia_Cristiana_79.pdf), par exemple, écrivait des choses tout à fait différentes sur l'affaire Mortara avec un regard objectif...

    Dans son autobiographie, le père Mortara écrit : "La communauté juive d'Alessandria, dans le Piémont, fit appel à toutes les synagogues du monde et organisa une véritable campagne contre le pape et l'Église [...] en faisant appel aux puissances et en les suppliant d'intervenir et de protester diplomatiquement. En effet, des protestations furent envoyées ; bref, pendant près de six mois dura cette violente polémique [...] où se rencontrèrent tous les ennemis de la papauté et de l'Église romaine. [...] La sollicitude paternelle du Saint-Père se manifesta surtout à l'occasion des bouleversements politiques de 1870. [...] La bénédiction de Pie IX m'accompagna partout. Il m'obtint d'abord la force [...] de ne pas céder aux injonctions et aux menaces des autorités libérales qui voulaient me contraindre [...] à retourner dans ma famille. [...]. L'affection paternelle de Pie IX à mon égard fut inaltérable jusqu'à sa mort. Après la suppression des maisons religieuses, il me recommanda au saint évêque de Poitiers, Mgr Pie. [...]. Le jour heureux de ma première messe, il m'honora d'une lettre signée de lui [...] Je n'ai jamais revu Pie IX. Depuis 1870, plusieurs fois, lorsque je revins dans la Ville éternelle, je me rendis au Campo Verano et, profondément ému, je me prosternai sur sa tombe [...] Dans son épitaphe, il invitait les fidèles à prier pour lui : Orate pro eo. Je confesse que, chaque fois que j'ai lu ces mots, j'ai dit dans mon cœur : Sancte Pie, ora pro me".

    Dans les années qui suivent 1870, il séjourne en France, en Pologne, en Espagne, en Amérique et en Belgique. Il devient polyglotte, grand prédicateur et contribue largement à la diffusion du culte de Notre-Dame de Lourdes, les apparitions mariales coïncidant avec son entrée dans la Sainte Mère l'Église. Les relations avec sa famille, d'abord houleuses, se normalisent : il aime ses proches et ne perd pas une occasion de le montrer par des lettres et des vœux.

    L'affaire Mortara devint internationale, médiatique et emblématique du monde juif, comme le note bien la journaliste Mariagrazia Cucco dans le lucide article de Famiglia Cristiana déjà cité, devenant ainsi "pour l'Italie, l'équivalent de l'affaire Dreyfus en France". Étrange, mais pas trop, que les multiples cas où l'Église était la victime ne soient pas considérés : des atrocités commises par les autorités anglicanes contre les catholiques au génocide des Vendéens, des persécutions libérales-maçonniques aux cruautés, tortures, massacres perpétrés par l'Union soviétique, etc. etc.....  En résumé, l'Enlèvement est un film de propagande antichrétienne et de haine anticléricale, taisant toute la vérité, une œuvre bien différente de Cristiada du réalisateur Dean Wright en 2011, un film historiquement rigoureux et fiable, mais que les critiques laïcistes ont logiquement rejeté.

  • En Avent à Liège : concert de Noël, Renaissance et Résonance en l’église du Saint-Sacrement Bd d’Avroy, 132

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    Bienvenue dans notre concert intitulé

    Noël, Renaissance et Résonance !

    Nous vous invitons à voyager dans le temps en explorant des Carols canadiens, anglais, des oeuvres baroques et de la Renaissance. Ces joyaux musicaux nous plongeront dans l'atmosphère festive de Noël.

    Le Choeur de chambre Praeludium, l’Ensemble renaissance Estampie, et Patrick Wilwerth à l’orgue se réuniront pour vous offrir ce concert. Leurs voix, celles de leurs instruments et les oeuvres jouées créeront une atmosphère chaleureuse, propice à la contemplation, à la réflexion et à la joie.

     Installez-vous, et laissez-vous emporter par la magie de la musique.

    Dimanche 10 décembre à 16h00 en l’église du Saint-Sacrement

    Réservations : patrickwilwerth@icloud.com /0495 79 80 38

    15€ - étudiants (supérieur) -26 ans : 10€

  • "L'enlèvement" ou comment on falsifie l'histoire pour frapper l'Eglise

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    D'Ermes Dovico sur le site de la Nuova Bussola Quotidiana :

    L'affaire Mortara, des vérités tues pour frapper l'Eglise

    23-05-2023

    A Cannes, c'est le jour du film de Bellocchio (Rapito) sur l'affaire Mortara, l'enfant juif baptisé in articulo mortis puis séparé de ses parents. Dès la bande-annonce, la mystification des faits est évidente. Des faits qu'Edgardo Mortara lui-même, mort en odeur de sainteté, a effectivement reconstitués dans un mémoire indigeste pour les ennemis de la vérité.

    Edgardo Mortara nel 1873 (da novizio)

    Le Festival de Cannes accueille aujourd'hui Abducted, le film de Marco Bellocchio centré sur l'affaire Mortara, l'enfant qui, en 1858, a été séparé de sa famille juive d'origine à la suite d'un baptême qui s'est déroulé dans des circonstances exceptionnelles. Le film est librement inspiré d'un livre de Daniele Scalise (Il caso Mortara, Mondadori, 1996), qui a contribué à relancer la légende noire contre l'Église catholique. Au-delà du titre du film, la bande-annonce permet déjà de deviner le type de mystifications qui seront diffusées sur les écrans.

    Dans la bande-annonce, on voit un messager ecclésiastique qui se rend en pleine nuit, accompagné de quelques gardes, à la maison des Mortara pour leur annoncer pour la première fois que leur petit Edgardo a été baptisé et qu'il y a un ordre de "l'emmener". On voit alors le père prendre brusquement l'enfant dans ses bras et se diriger vers la fenêtre en criant : "Ils veulent nous l'enlever ! On dira qu'il s'agit d'une version romancée, mais la déformation sensationnelle des faits - pour un film qui prétend pourtant se référer à une histoire vraie - demeure. Comme restera le conditionnement dans l'esprit de ceux qui verront des scènes similaires, ignorant précisément les nombreuses vérités non dites, au détriment de l'Église.

    Il suffirait pourtant de lire les mémoires exhaustives que le protagoniste de l'affaire, Edgardo Mortara, a écrites à la fleur de l'âge, en 1888, alors qu'il avait 37 ans. Un mémoire écrit en castillan pendant son apostolat en Espagne et conservé ensuite dans les archives romaines des chanoines réguliers du Très Saint Sauveur de Latran, l'ordre dans lequel Don Pio Maria Mortara, son nom en religion, avait librement et fermement souhaité entrer dès que son âge le lui avait permis. Traduit en italien, le mémorial a été publié intégralement en 2005 dans un livre présenté par Vittorio Messori ("Io, il bambino ebreo rapito da Pio IX. Les mémoires inédites du protagoniste de l'affaire Mortara", Mondadori), qui démonte pièce par pièce la légende noire et rend compte de manière exemplaire des raisons de la foi. Il est donc curieux que certaines élites culturelles continuent à privilégier les reconstructions partielles pour propager leur idéologie. Regardons donc les faits.

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  • Les cinq pièces grégoriennes du propre du premier dimanche de l'Avent (Hofburgkapelle – Vienne)

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    De sur le site d'Una Voce :

    Premier dimanche de l’Avent (Hofburgkapelle – Vienne)

    « Intr. Ad te levávi »Premier dimanche de l'Avent (Hofburgkapelle - Vienne)
    Lecteur audio
     
    Les moines de l’abbaye Saint-Martin de Ligugé chantaient les cinq pièces du Propre de cette messe. Le CD intitulé “Rorate Caeli”avait réédité en 2004 ce bel enregistrement  de 1956 (Studio SM). L’émission que vous pouvez écouter en cliquant ci-dessus va vous conduire à Vienne en Autriche. De plus amples informations vous seront fournies dans les textes suivants…

    PREMIER DIMANCHE DE L’AVENT

    Violet – 1re classe

    Ce dimanche, le premier de l’année ecclésiastique, est appelé, dans les chroniques et les chartes du Moyen Âge, le dimanche Ad te levavi, à cause des premiers mots de l’Introït, ou encore le dimanche Aspiciens a longe, à cause des premières paroles d’un des répons à l’office de matines que vous pourrez écouter grâce au fichier-son de notre émission (Cf. ci-dessous).

    La station est à Sainte-Marie-Majeure ; c’est sous les auspices de Marie, dans l’auguste basilique qui garde la Crèche de Bethléhem, et qui pour cela est appelée dans les anciens monuments Sainte-Marie ad Prœsepe, que l’Église Romaine recommence chaque année le Cycle sacré. Il était impossible de choisir un lieu plus convenable pour saluer l’approche du divin Enfantement qui doit enfin réjouir le ciel et la terre, et montrer le sublime prodige de la fécondité d’une Vierge. Transportons-nous par la pensée dans ce temple auguste, et unissons-nous aux prières qui s’y font entendre ; ce sont les mêmes que celles qui vont être exposées ici.

    Le temps de l’Avent représente dans l’année liturgique la longue période de l’histoire de l’humanité qui a précédé la venue du Sauveur sur cette terre, période d’attente mais aussi de confiance et d’espoir. De même chaque année nous attendons la venue du Sauveur à Noël avec les grâces qui sont propres à cette fête. Enfin, un troisième avènement se trouve dans la perspective de ce temps de l’Avent, c’est le retour du Seigneur à la fin des temps, non plus comme sauveur mais comme juge, pour la récompense définitive de ceux qui auront été fidèles.

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  • Le Seigneur dit : Mes pensées sont des pensées de paix et non d’affliction (introit du 33e dimanche du T.O.)

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    Introitus

    Dicit Dominus:
    ego cogito cogitationes pacis,
    et non afflictionis:
    invocabitis me,
    et ego exaudiam vos :
    et reducam captivitatem vestram
    de cunctis locis.
     
    Le Seigneur dit :
    Mes pensées sont des pensées de paix et non d’affliction:
    vous m’invoquerez,
    et moi, je vous exaucerai:
    et je vous ramènerai de captivité,
    de tout lieu.
     
    Ps.  1
    Benedixisti, Domine, terram tuam.
    Vous avez-béni, Seigneur, votre terre.
     
    Avertisti captivitatem Iacob.
    Vous avez révoqué la captivité de Jacob
  • BD – Donner sans compter, avec le Pères Sevin et Doncœur

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    De Medias-Presse-Info ;

    BD – Donner sans compter, avec le Pères Sevin et Doncœur

     

    BD Donner sans compter, Père Sevin et Père Doncœur à l'origine du scoutisme catholique français, éditions du Triomphe

    Le dessinateur Gaëtan Evrard est l’auteur de plusieurs bandes dessinées catholiques. L’historien Louis-Bernard Koch s’est lui lancé dans le scénario de bandes dessinées depuis plus de vingt ans pour les éditions du Triomphe. Ensemble, ils ont réalisé l’album Donner sans compter qui rend hommage aux deux principales personnalités à l’origine du scoutisme catholique en France : le Père Jacques Sevin et le Père Paul Doncœur.

    Ces deux jésuites se sont engagés corps et âme au service de la France et de sa jeunesse. Leur amitié a débuté en l’an 1900 au noviciat des jésuites de la province de Champagne. L’heure est alors aux menaces politiques contre les congrégations religieuses et l’anticléricalisme se déchaîne à nouveau en France. Ces deux prêtres ont grandi durant toute leur enfance dans ce climat d’hostilité affirmée de la république à l’encontre de l’Eglise catholique. Dès 1880, le ministre de l’Instruction publique Jules Ferry prépare un projet de loi prévoyant l’expulsion des congrégations religieuses enseignantes. Le 29 mars 1880, les décrets sont publiés. Les jésuites sont les premiers expulsés. Le 5 novembre 1880, ce sont les dominicains dont on fait enfoncer les portes pour les expulser de Paris. Le même mois, trois mille laïcs tentent d’éviter l’expulsion des 68 prémontrés de l’abbaye Saint-Michel de Frigolet. La république fait donner la troupe. Des canons sont pointés sur l’abbaye. Six mille religieux sont chassés comme des criminels. Puis la situation semble quelques années plus favorables. Mais dès 1901, la Compagnie de Jésus est à nouveau chassée de France. Les Pères Sevin et Doncœur sont envoyés en Belgique, le premier à Arlon, le second à Antoing. C’est justement en Belgique, à Bruxelles, qu’en 1911 l’abbé Jules Petit transforme un patronage en première troupe scoute catholique. La création des Belgian Catholic Scouts est saluée par une lettre de félicitations du Cardinal Merry Del Val, secrétaire général de saint Pie X.

    Controverses sur le scoutisme et persévérance des Pères Jacques Sevin et Paul Doncœur

    Mais cette bande dessinée n’occulte rien des débats animés qui vont suivre au sein de l’Eglise sur le scoutisme naissant en France, vu comme une conspiration antichrétienne initiée par la franc-maçonnerie pour, par l’intermédiaire des Eclaireurs de France, soustraire les jeunes adolescents de l’influence de l’Eglise catholique.

    Survient la Première Guerre mondiale. Le Père Paul Doncœur, fils et petit-fils d’officiers, se porte immédiatement volontaire pour rejoindre le front comme brancardier. Le 16 août 1916, à Bouchavesnes, alors que tous les officiers du 2e bataillon du 35e régiment d’infanterie ont été tués, le Père Doncœur prend le commandement des soldats démoralisés pour éviter l’encerclement par l’ennemi et est gravement blessé. L’année suivante, prêtre sur le front français, le Père Doncœur crée la revue Frères d’armes.

    La guerre terminée, le Père Sevin reçoit l’autorisation de créer le scoutisme catholique en France. Il fonde la Fédération catholique des Scouts de France le 25 juillet 1920 et en est commissaire général avec l’accord des autorités religieuses. “Le but des Scouts de France est de faire revivre l’idéal si chrétien et si français de la chevalerie. J’applaudis d’avance et je bénis.”, écrit en 1921 le nouvel archevêque de Paris, Mgr Dubois. De son côté, le Père Doncœur est actif au sein de la Ligue des droits du religieux ancien combattant pour faire face aux nouvelles manigances anti-catholiques du gouvernement franc-maçon dirigé par Edouard Herriot. Il se met ensuite lui-aussi au service du scoutisme catholique en France. Mais le débat sur le scoutisme fait à nouveau rage. Un mémoire hostile au scoutisme est largement diffusé auprès des prélats français et des membres de la curie. Pie XI entend néanmoins les arguments du Père Sevin et lui recommande des réformes nécessaires pour que le scoutisme soit pleinement catholique. En septembre 1928, dix mille scouts catholiques défilent devant le Pape Pie XI. En France, de 300 membres en 1920, le scoutisme en compte 100 000 en 1929.

    C’est un véritable tour de force des auteurs de cet album d’avoir réussi à fournir en 48 pages autant d’éléments sur la biographie des Pères Jacques Sevin et Paul Doncœur, sur le contexte historique de cette époque agitée et sur l’histoire du scoutisme catholique français.

    Donner sans compter, Gaëtan Evrard (dessinateur) et Louis-Bernard Koch (scénariste), éditions du Triomphe, collection Le Vent de l’Histoire, 48 pages, 16,90 euros

    A commander en ligne sur le site de l’éditeur

  • Le vêtement liturgique (Denis Crouan - Liturgie 40)

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    Liturgie 40 ‒ Le vêtement liturgique (55 mn)

    https://youtu.be/YDzJuYiDGT0

    Après la première partie du cours qui abordait l'histoire de la liturgie, nous abordons certains points de la théologie de la liturgie.  

    Après Vatican II une mode a fait florès chez de nombreux prêtres : plus de chasuble. Au-delà de ces étranges abus, la première question à laquelle il faut répondre est celle-ci : quel est la fonction du vêtement liturgique ? Il est : 

    - 1° Un « moyen » en vue d’une fin : Elever l’âme des fidèles dans la dignité de la liturgie ; 

    - 2° Être « signe » du ministre de l’Église ; 

    - 3° Participer à l’embellissement de la liturgie  

    Les cinq différentes pièces composant le vêtement du célébrant : 

    1. L’amict ; 

    2. L’aube ; 

    3. La ceinture ; 

    4. Le manipule ; 

    5. L’étole ; 

    6. La chasuble.  

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022-2023 

    Pour accéder à la totalité de la playlist :  

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI 

    Institut Docteur Angélique 

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch. 

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin. 

    Denis Crouan, denis.crouan@wanadoo.fr; 2022-2023 

  • L’Académie de Chant Grégorien rouvre ses portes à Liège

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    L’Académie de Chant Grégorien rouvre ses portes à Liège

    Après un test de relance, au gré d’un printemps épargné par les virus, l’Académie de Chant Grégorien a maintenant mis en place à Liège un cycle annuel complet de leçons : avec les professeurs Isabelle Valloton, présidente de cette Académie et membre du Chœur grégorien de Paris, ainsi que Joachim Kelecom, médaillé de l’académie des arts de Halle et enseignant au Centre grégorien de Drongen (Gand).

    Du 25 novembre 2023 au 8 juin 2024, ce cycle ouvre ses portes à l’église du Saint-Sacrement (Bd d’Avroy, 132) 15 samedis après-midi de 13h30 à 17h30.

    Le coût d’inscription pour l’ensemble des cours est de 150€ : ce montant est à virer sur le compte
    IBAN BE97 0017 6310 6049 de l’Académie de Chant grégorien de Liège.

    Pour obtenir le formulaire d’inscription et tous renseignements s’adresser au secrétariat de l’Académie de Chant Grégorien à Liège :

    • tel. 04/344 10 89
    • academiedechantgregorienliege@proximus.be

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