Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Au rythme de l'année liturgique

  • Aujourd'hui Notre-Seigneur Jésus-Christ est sur la croix et nous sommes en fête (saint Jean Chrysostome)

    IMPRIMER

    De Jean Chrysostome (source)

    HOMÉLIE. Du second avènement du Christ ; — de la nécessité de prier souvent pour ses ennemis.

    1. Aujourd'hui Notre-Seigneur Jésus-Christ est sur la croix, et nous sommes en fête pour vous apprendre que la croix est un sujet de fête et de réjouissance spirituelle. Autrefois, la croix était le symbole de la condamnation maintenant elle est devenue un signe d'honneur. Auparavant c'était un instrument de mort, aujourd'hui c'est la cause du salut. En effet, elle a été pour nous la source de biens innombrables : c'est elle qui nous a délivrés de l'erreur, qui nous a éclairés alors que nous étions dans les ténèbres; vaincus par le démon, elle nous a réconciliés avec Dieu; ennemis, elle nous a rendus amis; éloignés, elle nous a rapprochés. Elle est la destruction de l'inimitié, la garantie de la paix, et le trésor de tous les biens. Grâce à elle, nous n'errons plus dans les déserts, car nous connaissons la véritable voie; nous n'habitons plus hors du royaume, nous avons trouvé la porte, nous ne craignons plus les traits enflammés du démon, nous avons aperçu une source rafraîchissante. Par la croix, nous ne sommes plus dans le veuvage, nous avons reçu l'Epoux, nous ne redoutons pas le loup, nous avons le bon Pasteur : Je suis le bon Pasteur, dit-il. (Jean, X, 11.) Par elle nous ne craignons pas le tyran, nous sommes à côté du roi, et voilà pourquoi nous sommes en fête en célébrant la mémoire de la croix. De même autrefois saint Paul ordonna de solenniser la fête de la croix : Célébrons celte fête, dit-il, non avec le vieux levain, mais avec les pains sans levain de la sincérité et de la vérité. (I Cor. V, 8.) Et pour donner les motifs de son exhortation il ajoute : Parce que le Christ, notre pâque, a été immolé pour nous. Voyez-vous pourquoi il ordonne de célébrer une fête à cause de la croix? C'est parce que le Christ a été immolé sur la croix; parce que là où est le sacrifice, là aussi se trouve l'abolition des péchés, là aussi la réconciliation avec le Seigneur, là enfin la fête et la joie : Le Christ, notre pâque, a été immolé pour nous. Où, je vous le demande, a-t-il été immolé? sur un gibet élevé. L'autel de ce sacrifice est nouveau, parce que le sacrifice lui-même est nouveau et prodigieux. Le même Christ était prêtre et victime : victime selon la chair, prêtre selon l'esprit. Il offrait et il était offert selon la chair.

    Apprenez comment saint Paul annonce ces deux choses : Tout pontife, dit-il, est pris d'entre les hommes et est établi pour les hommes ; c'est pourquoi il est nécessaire qu'il ait quelque chose qu'il puisse offrir. Notre-Seigneur s'offre lui-même. (Héb. VI, 1 ; VIII, 3.) Ailleurs encore il dit : Jésus-Christ a été offert une fois pour effacer les péchés de plusieurs, et la seconde fois il apparaîtra pour le salut de ceux qui l'attendent. (Héb. IX, 28.) Il a été offert d'abord, puis il s'est offert. Voyez-vous comment il a été victime et prêtre, et comment la croix a été son autel? Et pourquoi, direz-vous, la victime est-elle offerte hors de la ville et des murailles et non dans le temple? C'était pour l'accomplissement de cette parole : Il a été mis au nombre des scélérats. (Isaïe, LIII, 12.) Pourquoi est-elle immolée sur un gibet élevé et non sous un toit? Pour purifier l'air : c'est la raison par laquelle il choisit un lieu élevé d'où il ne soit pas dominé par un toit, mais par le ciel seul. L'air était purifié, puisque l'agneau était immolé en haut lieu , la terre l'était également, car elle était arrosée par le sang qui coulait de son côté. Il ne voulut pas être sous un toit ni dans le temple des Juifs, dans la crainte que ces derniers ne s'appropriassent exclusivement cette victime, et qu'on ne crût qu'elle était offerte seulement pour leur nation. Ce fut en dehors de la ville et des murailles, pour nous apprendre que c'était un sacrifice universel, une oblation pour la terre entière; enfin, une purification générale et non particulière comme celle qui avait lieu chez les Juifs. Dieu ordonna aux Juifs de venir de tous les points de la terre pour lui offrir des victimes et des prières dans un seul lieu, parce que toute la terre était souillée par la fumée, l'odeur et toutes les autres impuretés des sacrifices des païens répandus à sa surface. Nous, au contraire, nous pouvons prier en tout lieu depuis que le Christ par sa venue a purifié l'univers. C'est pourquoi saint Paul exhortait en ces termes les fidèles à prier partout sans crainte : Je veux que les hommes prient en tout lieu, levant des mains pures. (I Tim. II, 8.) Comprenez-vous que l'univers a été purifié, puisqu'en tout lieu on peut lever des maint;., pures? que toute la terre a été sanctifiée, et rendue plus sainte que n'était l'intérieur des temples, puisqu'on n'y offrait qu'un animal, saris intelligence, tandis que nous avons une victime spirituelle. — Or, la sanctification est d'autant plus complète que le sacrifice est d'un plus grand prix.

    Lire la suite

  • Le sang précieux du Verbe a recréé le monde

    IMPRIMER

    Du Livre d'heures du Sinaï (9e siècle) sur Evangile au Quotidien
    (Canon en l’honneur de la croix et de la Résurrection, SC 486 (Sinaiticus graecus 864; trad. Sr Maxime Ajjoub, éd. du Cerf, 2004, p. 387-389)

    Le sang précieux du Verbe a recréé le monde

    Cette mort dont le genre humain fut frappé pour avoir mangé du fruit de l’arbre, aujourd’hui, par la croix, a été réduite à l’impuissance : en effet, la malédiction que toute notre race avait héritée de notre aïeule a été effacée grâce au Rejeton de la très pure Mère de Dieu, de celle que toutes les Puissances des cieux magnifient.

    C’est par ton essence humaine que tu souffrais, à la façon d’un homme, ta Passion, non en ta nature divine, Seigneur, car, impossible par ta divinité, c’est dans la chair assumée que tu as supporté toutes tes souffrances : aussi en l’une et l’autre essence, Seigneur, nous te magnifions.

    Dans un dessein de miséricorde le Maître, pour moi, s’anéantit et endure les souffrances de la chair, comblant mon néant ; par sa divinité il fait, de sa Passion, jaillir pour moi l’impassibilité et il couronne d’honneur mon déshonneur, lui que toutes les Puissances des cieux magnifient.

    Par ta divine condescendance, Seigneur, l’Hadès a été réduit en captivité et les morts ont bondi hors des tombes ; car c’est toi qui est maintenant la Vie véritable, celle qui met fin au règne de la Mort et à la puissance de l’Hadès, toi que toutes les Puissances des cieux magnifient.

    Même si tu as été déposé dans le tombeau comme un corps inanimé, en vertu de ta divinité, Maître, jusque parmi les morts tu t’es montré libre et, avec toi, de la corruption de l’Hadès tu as fait ressusciter le premier homme et toute sa race, grâce à ton adorable résurrection : c’est pourquoi avec les anges, toi l’Unique, le Sauveur, nous te magnifions. (…)

    Toi qui as enfanté, Toute Sainte, le Verbe éternel devenu homme d’une façon extraordinaire en ton sein, celui qui par son sang précieux a recréé le monde et qui l’illumine lorsque la croix est exaltée, maintenant toutes les puissances des cieux te magnifient.

  • L'Epoux de l'Eglise, percé de clous

    IMPRIMER

    442px-Fra_Angelico_012.jpg

    Le Christ en croix (détail) par Fra Angelico (San Marco, Florence)

    En ce jour est suspendu à la Croix
    Celui qui suspendit la terre sur les eaux.
    D'une couronne d'épines le Roi des anges est couronné,
    d'une pourpre dérisoire il est revêtu,
    lui qui revêt le ciel de nuées.
    Celui qui dans le Jourdain a libéré Adam
    accepte les coups et les soufflets.
    L'Epoux de l'Eglise est percé de clous,
    d'une lance le Fils de la Vierge est transpercé.
    Devant ta Passion nous nous prosternons, ô Christ!
    Devant ta Passion nous nous prosternons, ô Christ!
    Devant ta Passion nous nous prosternons, ô Christ!
    Montre-nous ta sainte Résurrection!

    (rite byzantin, antienne XV des matines du Vendredi Saint)

  • Vexilla Regis prodeunt

    IMPRIMER

    Le Vexilla Regis est l’hymne du temps de la Passion et des fêtes de la Sainte Croix. Son texte (comme celui du Pange lingua du Vendredi Saint) fut composé par l’hymnographe saint Venance Fortunant au VIème siècle, à l’occasion de la réception solennelle des reliques de la vraie Croix à Poitiers par la reine de France sainte Radegonde.

    Vexilla regis prodeunt

    fulget crucis mysterium
    quo carne carnis conditor
    suspensus est patibulo.

    Quo, vulneratus insuper
    mucrone diro lanceae
    ut nos lavaret crimine
    manavit unda et sanguine.

    Arbor docora et fulgida,
    ornata regis purpura,
    electa digno stipite
    tam sancta membra tangere !

    Beata, cuius brachiis
    saecli pependit pretium ;
    statera facta est corporis
    praedam tulitque tartari.

    Salve, ara, salve victima,
    de passionis gloria,
    qua vita mortem pertulit
    et morte vitam reddidit !

    O crux, ave, spes unica !
    hoc passionis tempore
    piis adauge gratiam
    reisque dele crimina.

    Te, fons salutis, Trinitas,
    collaudet omnis spiritus ;
    quos per crucis mysterium
    salvas, fove per saecula.

    Les étendards du roi s'avancent
    mystère éclatant de la croix
    au gibet fut pendue la chair
    du créateur de toute chair.

    C'est là qu'il reçut la blessure
    d'un coup de lance très cruel
    et fit jaillir le sang et l'eau
    pour nous laver de nos péchès.

    Arbre dont la beauté rayonne,
    paré de la pourpre du roi,
    d'un bois si beau qu'il fut choisi
    pour toucher ses membres très saints !

    Arbre bienheureux ! À tes branches
    la rançon du monde a pendu !

    Tu devins balance d'un corps
    et ravis leur proie aux enfers !

    Salut, autel ! Salut, victime
    de la glorieuse passion !
    La vie qui supporta la mort,
    par la mort a rendu la vie.

    O croix, salut, espoir unique !
    En ces heures de la passion
    augmente les grâces des saints,
    remets les fautes des pécheurs.

    Trinité, source salutaire,
    que te célèbre tout esprit ;
    ceux que tu sauves par la croix,
    protège-les à tout jamais.

  • Vendredi Saint : Venez et vous verrez

    IMPRIMER

    14067376 (1).jpgHomélie du Père Joseph-Marie Verlinde  (homelies.fr - Archive 2009)

    « Venez et vous verrez » (Jn 1, 39) : cette invitation adressée par Notre-Seigneur à ses premiers disciples, prend ici tout son sens. Pour découvrir qui est Jésus, il faut oser nous mettre à sa suite sur les chemins de sa Pâque, et contempler avec les yeux de la foi, la gloire du Fils de Dieu qui resplendit au cœur même de la déréliction de sa Passion d’amour.

    Lire la suite

  • Vendredi Saint : les impropères

    IMPRIMER

    1 – O mon peuple que t’ai-je fait ?
    En quoi t’ai-je contristé ?
    Réponds-moi !

    2 – T’ai-je fait sortir du pays d’Egypte,
    T’ai-je fait entrer en Terre Promise,
    Pour qu’à ton Sauveur,
    Tu fasses une Croix ?

    3 – T’ai-je guidé quarante ans dans le désert
    Et nourri de la manne,
    Pour qu’à ton Sauveur,
    Tu fasses une Croix ?

    4 – Moi, je t’ai planté, ma plus belle vigne,
    Et tu n’as eu pour Moi que ton amertume
    Et du vinaigre pour ma soif !

    5 – Moi, j’ai pour toi frappé l’Egypte,
    J’ai englouti dans la mer Pharaon et son armée !
    Toi tu M’as livré aux grands-prêtres et les soldats M’ont flagellé !

    6 – J’ai ouvert devant toi les eaux de la mer ;
    Toi, de ta lance, tu M’as ouvert le cœur !
    Je t’ai arraché à l’abîme des eaux
    Et tu M’as plongé dans l’abîme de la mort !

    7 – Moi, aux eaux vives du Rocher, je t’ai fait boire le salut ;
    Toi, tu Me fis boire le fiel, et tu M’abreuvas de vinaigre!

    8 – Devant toi, j’ai fait resplendir ma Gloire,
    Dans le buisson ardent et la colonne de nuée ;
    Et tu M’as tourné en dérision et vêtu d’un manteau de pourpre !

    9 – Pour toi, j’ai frappé l’Egypte et sa puissance,
    J’ai fait de toi mon peuple, un peuple de rois ;
    Et tu M’as couronné la tête d’une couronne d’épines !

    10 – Moi, Je t’ai exalté par ma toute  puissance ;
    Toi, tu M’as pendu au gibet de la Croix !
    Je t’ai choisi parmi toutes les nations ;
    Toi, tu M’as rejeté hors des murs de Jérusalem !

  • Chants grégoriens pour le Vendredi Saint

    IMPRIMER

    Graduale Graduel
    Phil. 2, 8-9 Phil. 2, 8-9
    ℟. Christus factus est pro nobis obédiens usque ad mortem, mortem autem crucis. ℣. Propter quod et Deus exaltávit illum: et dedit illi nomen, quod est super omne nomen.

    ℟. Le Christ S'est fait pour nous obéissant jusqu'à la mort, et la mort de la croix. . C'est pourquoi Dieu L'a élevé, et Lui a donné le nom qui est au dessus de tout nom.

    Passio Domini nostri J.C. sec. Johannes (Evangelium Passionis et Mortis Domini)

    Impropères

    Lire la suite

  • Stabat Mater (Pergolesi)

    IMPRIMER

    Pergolesi - Stabat Mater

    Nathalie Stutzmann

    STABAT Mater dolorósa iuxta
    Crucem lacrimósa,
    Dum pendébat Fílius.
    Elle était debout, la Mère, malgré sa douleur,
    En larmes, près de la croix ,
    Où son Fils était suspendu.
    Cuius ánimam geméntem
    Contristátam et doléntem,
    Pertransívit gládius.
    Son âme gémissante,
    Contristée et dolente,
    Un glaive la transperça.
    O quam tristis et afflícta
    Fuit illa benedícta
    Mater Unigéniti !
    Qu'elle était triste, anéantie,
    La femme entre toutes bénie,
    La Mère du Fils de Dieu !
    Quae maerébat, et dolébat,
    Pia Mater, dum vidébat
    Nati poenas íncliti.
    Dans le chagrin qui la poignait,
    Cette tendre Mère pleurait
    Son Fils mourant sous ses yeux.
    Quis est homo, qui non fleret,
    Matrem Christi si vidéret
    In tanto supplício ?
    Quel homme sans verser de pleurs
    Verrait la Mère du Seigneur
    Endurer si grand supplice ?
    Quis non posset contristári,
    Christi Matrem contemplári
    Doléntem cum Fílio ?
    Qui pourrait dans l'indifférence
    Contempler en cette souffrance
    La Mère auprès de son Fils ?
    Pro peccátis suae gentis
    Vidit Iesum in torméntis,
    Et flagéllis súbditum.
    Pour toutes les fautes humaines,
    Elle vit Jésus dans la peine
    Et sous les fouets meurtri.
    Vidit suum dulcem natum
    Moriéndo desolátum,
    Dum emísit spíritum.
    Elle vit l'Enfant bien-aimé
    Mourant seul, abandonné,
    Et soudain rendre l'esprit.
    Eia Mater, fons amóris,
    Me sentíre vim dolóris
    Fac, ut tecum lúgeam.
    Ô Mère, source de tendresse,
    Faites-moi sentir grande tristesse
    Pour que je pleure avec toi.
    Fac, ut árdeat cor meum
    In amándo Christum Deum,
    Ut sibi compláceam.
    Faites que mon âme soit de feu
    Dans l'amour du Seigneur mon Dieu :
    Que je Lui plaise avec vous.
    Sancta Mater, istud agas,
    Crucifíxi fige plagas
    Cordi meo válide.
    Mère sainte, daignez imprimer
    Les plaies de Jésus crucifié
    En mon cœur très fortement.
    Tui nati vulneráti,
    Tam dignáti pro me pati,
    Poenas mecum dívide.
    Pour moi, votre Fils voulut mourir,
    Aussi donnez-moi de souffrir
    Une part de Ses tourments.
    Fac me tecum pie flere,
    Crucifíxo condolére,
    Donec ego víxero.
    Donnez-moi de pleurer en toute vérité,
    Comme vous près du Crucifié,
    Tant que je vivrai !
    Iuxta Crucem tecum stare,
    Et me tibi sociáre
    In planctu desídero.
    Je désire auprès de la croix
    Me tenir, debout avec vous,
    Dans votre plainte et votre souffrance.
    Virgo vírginum praeclára,
    Mihi iam non sis amára:
    Fac me tecum plángere.
    Vierge des vierges, toute pure,
    Ne soyez pas envers moi trop dure,
    Fais que je pleure avec vous.
    Fac, ut portem Christi mortem,
    Passiónis fac consórtem,
    Et plagas recólere.
    Du Christ faites-moi porter la mort,
    Revivre le douloureux sort
    Et les plaies, au fond de moi.
    Fac me plagis vulnerári,
    Fac me Cruce inebriári,
    Et cruóre Fílii.
    Faites que Ses propres plaies me blessent,
    Que la croix me donne l'ivresse
    Du Sang versé par votre Fils.
    Flammis ne urar succénsus,
    Per te, Virgo, sim defénsus
    In die iudícii.
    Je crains les flammes éternelles;
    Ô Vierge, assurez ma tutelle
    À l'heure de la justice.
    Christe, cum sit hinc exíre,
    Da per Matrem me veníre
    Ad palmam victóriae.
    Ô Christ, à l'heure de partir,
    Puisse Ta Mère me conduire
    À la palme des vainqueurs.
    Quando corpus moriétur,
    Fac, ut ánimae donétur
    Paradísi glória.
    À l'heure où mon corps va mourir,
    À mon âme, fais obtenir
    La gloire du paradis.
    Amen. Amen.

    Giovanni Battista Pergolesi: Stabat Mater / Nathalie Stutzmann, conductor · Philippe Jaroussky, countertenor / Emöke Barath, soprano / Orfeo 55 /

    Recorded at the Château de Fontainebleau, France, April 2014.

    Video by Ozango / ARTE France.

    Website of Nathalie Stutzmann: http://www.nathaliestutzmann.com

    Facebook page of Nathalie Stutzmann: https://www.facebook.com/Nathalie.Stu...

  • Les souffrances de la Passion du Christ sous la loupe de Philippe Boxho, médecin légiste

    IMPRIMER

    Du site de Famille Chrétienne ( Louis Jaboulay) :

    « Il a ressenti une douleur inouïe » : ce médecin légiste dévoile les causes de la mort du Christ

    <p>D'après le docteur Philippe Boxho, le Christ a pu survivre jusqu'au Golgotha où il a été crucifié, parce qu'il possédait une masse musculaire très importante.</p>

    D'après le docteur Philippe Boxho, le Christ a pu survivre jusqu'au Golgotha où il a été crucifié, parce qu'il possédait une masse musculaire très importante

    27/03/2024

    Avant de parler de la Passion du Christ en elle-même, pourriez-vous nous expliquer ce qui vous a poussé à réaliser cette autopsie pas comme les autres, qui est celle de Jésus-Christ ?

    Ce qui m'a amené à cela c'est le linceul de Turin. Cette pièce de tissu fait pratiquement quatre mètres et demi de long sur un mètre de large et présente un cadavre par ses deux faces. J'ai toujours trouvé que c'était une scène de crime passionnante. Tout d’abord parce qu’on n'a pas la solution, ce qui est toujours intéressant car cela pousse à chercher. Ensuite parce qu'elle permet d'appliquer à peu près toutes les techniques que la criminalistique moderne permet d'offrir sans néanmoins apporter de solution qui soit totalement certaine.

    Dans l’Evangile on nous dit qu’au mont des oliviers Jésus sua du sang. Est-ce physiquement possible de suer du sang et si oui, dans quelles circonstances cela peut-il arriver ?

    Oui, on le sait aujourd'hui. A l'époque, c'est vrai qu'on n'y croyait pas trop, mais aujourd'hui on a des mécanismes physiologiques qui permettent de l'expliquer. C'est dans une situation de stress vraiment très intense qu'on peut voir cela. C'est donc possible. Ce qui est étonnant si le suaire de Turin est effectivement celui qui a contenu le corps du Christ, c'est qu'on n'en trouve pas de traces sur le corps... Et on sait qu'entre le mont des oliviers et celui où il est crucifié, il n'a pas eu le temps de se laver. Il y a donc ce petit détail qui est embêtant.

    Lire la suite

  • Ubi caritas et amor (à l'offertoire du Jeudi Saint)

    IMPRIMER

    ℟. Ubi cáritas et amor, Deus ibi est.
    ℣. Congregávit nos in unum Christi amor.
    ℣. Exultémus, et in ipso iucundémur.
    ℣. Timeámus, et amémus Deum vivum.
    ℣. Et ex corde diligámus nos sincéro.

    ℟. Ubi cáritas et amor, Deus ibi est.
    ℣. Simul ergo cum in unum congregámur:
    ℣. Ne nos mente dividámur, caveámus.
    ℣. Cessent iúrgia malígna, cessent lites.
    ℣. Et in médio nostri sit Christus Deus.

    ℟. Ubi cáritas et amor, Deus ibi est.
    ℣. Simul quoque cum beátis videámus,
    ℣. Gloriánter vultum tuum, Christe Deus:
    ℣. Gáudium quod est imménsum, atque probum, Saécula per infiníta saeculórum. Amen.
    ℟. Là où sont la charité et l'amour, Dieu est présent.
    ℣. L'amour du Christ nous a rassemblés et nous sommes un.
    ℣. Exultons et réjouissons-nous en lui.
    ℣. Craignons et aimons le Dieu vivant
    ℣. et aimons-nous les uns les autres d'un cœur sincère.

    ℟. Là où sont la charité et l'amour, Dieu est présent.
    ℣.Ne formons donc tous qu'un seul corps :
    ℣.Ne soyons pas divisés de cœur, prenons garde.
    ℣. Cessent les querelles méchantes, cessent les disputes.
    ℣. Et que le Christ soit au milieu de nous.

    ℟. Là où sont la charité et l'amour, Dieu est présent.
    ℣. Qu'avec les bienheureux, nous voyions
    ℣. Votre glorieux visage, ô Christ Dieu,
    ℣. Joie immense et divine;
    ℣. Pendant la durée infinie des siècles.
  • Nos autem gloriari oportet in cruce Domini nostri Jesu Christi (Palestrina)

    IMPRIMER

    Introit de la messe du soir du Jeudi Saint

    Nos autem gloriari oportet in cruce Domini nostri Jesu Christi: in quo est salus, vita et resurrectio nostra: per quem salvati et liberati sumus.

    Deus misereatur nostri, et benedicat nobis:

    illuminet vultum suum super nos, et misereatur nostri.

    Pour nous il faut nous glorifier dans la Croix de Notre Seigneur Jésus-Christ, en qui est notre salut, notre vie et notre résurrection, et par qui nous avons été sauvés et délivrés.

    Que Dieu aie pitié de nous et nous bénisse:

    que rayonne son visage sur nous, et qu'Il aie pitié de nous.

  • Jeudi Saint : tout donner et se donner soi-même

    IMPRIMER

    giotto_lavanda_700px.jpgEvangile du jour : Jean, chapitre 13, vv. 1-15

    Avant la fête de la Pâque, sachant que l'heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu'au bout. Au cours du repas, alors que le démon a déjà inspiré à Judas Iscariote, fils de Simon, l'intention de le livrer, Jésus, sachant que le Père a tout remis entre ses mains, qu'il est venu de Dieu et qu'il retourne à Dieu, se lève de table, quitte son vêtement, et prend un linge qu'il se noue à la ceinture ; puis il verse de l'eau dans un bassin, il se met à laver les pieds des disciples et à les essuyer avec le linge qu'il avait à la ceinture. 
    Il arrive ainsi devant Simon-Pierre. Et Pierre lui dit : « Toi, Seigneur, tu veux me laver les pieds ! » Jésus lui déclara : « Ce que je veux faire, tu ne le sais pas maintenant ; plus tard tu comprendras. » Pierre lui dit : « Tu ne me laveras pas les pieds ; non, jamais ! » Jésus lui répondit : « Si je ne te lave pas, tu n'auras point de part avec moi. » Simon-Pierre lui dit : « Alors, Seigneur, pas seulement les pieds, mais aussi les mains et la tête ! » Jésus lui dit : « Quand on vient de prendre un bain, on n'a pas besoin de se laver : on est pur tout entier. Vous-mêmes, vous êtes purs, ... mais non pas tous. » Il savait bien qui allait le livrer ; et c'est pourquoi il disait : « Vous n'êtes pas tous purs. » 
    Après leur avoir lavé les pieds, il reprit son vêtement et se remit à table. Il leur dit alors : « Comprenez-vous ce que je viens de faire ? Vous m'appelez 'Maître' et 'Seigneur', et vous avez raison, car vraiment je le suis. Si donc moi, le Seigneur et le Maître, je vous ai lavé les pieds, vous aussi vous devez vous laver les pieds les uns aux autres. C'est un exemple que je vous ai donné afin que vous fassiez, vous aussi, comme j'ai fait pour vous. »

    Homélie (homelies.fr - Archive 2009)

    « Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venu pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. »
    Jésus sait que l’heure de sa Passion est là et il veut maintenant en révéler tout le sens aux apôtres réunis autour de lui pour le repas pascal. Jésus va effectuer sa Pâque, il va effectuer son passage vers le Père, il va souffrir sa Passion par amour pour nous afin de nous réconcilier avec le Père. Cet amour il va le vivre « jusqu’au bout » c’est-à-dire jusqu’à la mort et jusqu’à l’extrémité de l’amour. Sa passion et sa mort constitueront ainsi le service d'amour fondamental grâce auquel il libèrera l'humanité du péché.

    Lire la suite