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conférences, spectacles, manifestations - Page 5

  • 9 décembre : "Couples et familles chrétiennes de Belgique, créons du lien!"

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    APRÈS-MIDI DES FAMILLES CHRÉTIENNES

    Nous vous proposons une après-midi spécialement conçue et dédiée pour vous ! En effet, se retrouver entre couples et familles chrétiennes se fait criant. Beaucoup ont exprimé le besoin de se rassembler, de créer du lien pour se sentir soutenus face aux défis qui se présentent. C’est ainsi que nous est venu le désir d’organiser cet événement, qui, nous en sommes convaincus, vous plaira et pourra répondre à vos attentes.

    Concrètement, bienvenue le samedi 9 décembre dès 15 heures à l’église Saint-Marc à Uccle (facile d’accès et parking disponible).

    Au programme de cette rencontre :

    – conférence/table ronde d’intervenants issus du monde de pastorales familiales et porteurs de projets à destination des couples. Ils répondront à la question : « comment se faire aider en tant que couple et famille chrétienne en Belgique ? » ;
    – venue de Saint-Nicolas pour petits et grands ;
    – renouvellement des voeux de mariage pour ceux qui le souhaitent ;
    – verre de l’amitié et temps d’échanges avec les participants ;
    – garderie proposée pour les enfants.

    Alors, décidés à venir ? Nous vous attendons très nombreux le 9 décembre pour bâtir une nouvelle espérance familiale et catholique dans notre pays !

    Dans la joie de vous rencontrer !

    INSCRIPTION NÉCESSAIRE
    PAF: 5 €/couple /famille

  • Bruxelles, 13 novembre : Existe-t-il une GPA éthique ? Grande conférence de l'Institut Européen de Bioéthique

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    Evénement : Grande conférence de l’IEB 

    Le 13 novembre à 20h

    Chers amis, nous sommes heureux de vous inviter à cette conférence sur la Gestation Par Autrui, thème brûlant d'actualité ! 

    Trois intervenantes de qualité nous partageront leur expertise : 

    Constance du Bus, Juriste

    Ana-Luana Stoicea-Deram, Sociologue

    Anne Schaub-Thomas, Psychologue

    Ne ratez pas ce rendez-vous et partagez l'invitation autour de vous !

  • Liège, 7 novembre : L'Eglise doit-elle adapter sa doctrine ? Conférence par Etienne Montero

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    « L’Eglise doit adapter sa doctrine à la société moderne, entend-on souvent aujourd’hui. Mais comment distinguer un vrai développement d’une corruption ? »

    Avec le concours d’un consortium d’associations, l’Union, Cercle Royal des Etudiants Catholiques de Liège, accueillera sur ce thème, le mardi 7 novembre prochain à l’évêché de Liège (Rue des Prémontrés, 40, auditoire Saint-Lambert à 20h00) la conférence d’un professeur de renom, Etienne Montero, citant entre autres cette réflexion conclusive de Newman:

    « Ils se trompent, pensait ce dernier, ceux qui prêchent une religion qui console d’emblée, plutôt qu’une religion qui d’abord inquiète. C’est une grande leçon du converti d’Oxford : la vraie Église est celle qui exige et produit la sainteté. Un christianisme accommodé au monde, ayant fait sa paix avec ce monde, renonçant à sa vocation d’instance critique et de « lumière » pour le monde, n’est qu’un christianisme de décadence »

    Licencié en théologie et Docteur en droit, Etienne Montero a été un Doyen remarqué de la Faculté de Droit de l’Université de Namur avant d’être ordonné, en 2017, prêtre de l’Opus Dei que le prélat, Mgr Fernando Ocáriz, nomma ensuite Vicaire Régional pour la Belgique. ».

    Lire : Pour survivre, l’Église, doit-elle s’adapter et moderniser sa doctrine ?

  • Namur, 20 novembre : la Théologie du Corps; conférence par Robert Sebisaho

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  • En avant les enfants, fêtons tous les saints ! A Liège, 15è Holywins le dimanche 29 octobre 2023 à 14h, la fête de tous les saints en famille !

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    En avant les enfants, fêtons tous les saints !

    15è Holywins le dimanche 29 octobre 2023 à 14h, la fête de tous les saints en famille !

    Cette année, nous sillonnerons en petits groupes le jardin du sanctuaire et le magnifique parc de la Chartreuse, pour rencontrer 6 saints et saintes qui vous mèneront vers la grande figure de sainteté du jour.

    Qui sera le visage de sainteté du jour ?

    Ce sera une devinette !

    Plutôt la bonne soupe au potiron de grand-mère que les pommes pourries de la sorcière. Holywins est à la lumière ce qu’Halloween est à l’ombre. D’ailleurs, les fêtes Holywins se multiplient un peu partout dans le monde et en Belgique. Tant mieux.

    En 2021 et 2022, nous étions environ 200.

    En avant, les enfants de la lumière, pour cette édition 2023 !

    our l’équipe d’organisation,

    Edel & Jean, Laurence & Jacques

    holywins.liege@gmail.com

    www.saintejulienne.org

    Sanctuaire de sainte Julienne de Cornillon ASBL

    Infos et inscriptions: https://www.saintejulienne.org/fr/holywins/

    Au programme :

    •             Grand jeu avec tous les enfants dans le jardin du Sanctuaire et le parc de la Chartreuse

    •             Louange suivi d'un temps d'adoration avec les enfants

    •             Garderie pour les plus petits

    •             Grand goûter autour d'un chocolat chaud et de gaufres

    Informations utiles :

    •             Quand ? Dimanche 29 octobre 2023, de 14h à 18h

    •             Où ? Sanctuaire Sainte Julienne de Cornillon, rue de Robermont 2, 4020 Liège

    •             Qui participe ? Enfants accompagnés de leurs parents, grand-parents ou catéchistes

    •             PAF ? 20 eur par famille ou groupe de max 4 personnes adultes ou enfant. Prix de 4 eur/personne pour un groupe de plus de 4. Vous pouvez payer par banque sur notre compte IBAN BE57 0689 4175 4435, ASBL Sainte Julienne. Il est aussi possible de payer sur place.

    •             Qui organise ? Holywins est organisé par des familles et amis du Sanctuaire de sainte Julienne

    Merci de vous inscrire via le lien ci-dessous, et/ou de faire suivre l'e-mail à ceux de votre entourage qui pourraient être intéressés : amis, famille, voisins, ...

    Infos et inscriptions : https://www.saintejulienne.org/holywins

    Vous pouvez aussi contacter Edel 0493 81 69 77 ou Laurence 0496 41 42 19

    Lien direct vers le formulaire d’inscriptions : https://bit.ly/holywins2023

    Page Facebook : https://www.facebook.com/HolyWinsBelgique
    Page Youtube : 
    HolyWins
    Compte Instagram: 
    Holywins_belgium

    Cliquez sur l’image ou sur ce lien

    Pourquoi Holywins ?

    Dans une société qui élude souvent la question de la mort, la fête d’Halloween a le mérite de nous interroger sur ce thème, mais sans autres références que celles empruntées à des rituels macabres et morbides. C’est pourquoi HolyWins met en valeur la fête de la Toussaint et rappelle qu’elle est habitée par l’Espérance. A la Toussaint, l’Eglise célèbre tous les saints – connus ou anonymes – qui sont vivants auprès de Dieu. Selon la foi chrétienne, la mort constitue en effet un passage vers la vie éternelle à la suite du Christ. Soutenus par cette espérance, les croyants se rappellent le lendemain 2 novembre les défunts de leur famille.

    Edel, co-organisatrice explique : "Holywins est une initiative de familles et amis impliqués dans leurs paroisses de la région liégeoise. Depuis 15 ans, nous organisons cette petite fête pour nos propres enfants, nos amis et tous ceux que cela intéresse. Nous nous réjouissons qu'elle grandisse d'année en année. Des centaines d'enfants ont déjà participé à cette belle fête durant la semaine des congés de la Toussaint."

    Laurence, co-organisatrice, dit : "C'est une grande joie de fêter les saints avec nos enfants. Je viens à Holywins avec mes enfants pour qu'ils apprennent la vie des saints qui sont un modèle sur nos chemins. Ce genre d'activités ouvre le coeur."

    François, participant, déclare : "Cela nous semble important de vivre une après-midi sur le thème de la sainteté, de la lumière, surtout à un moment où certains célèbrent Haloween, la mort et les ténèbres. Je crois que la mort est un passage vers la lumière."

    Cette fête familiale HolyWins, liée à la Toussaint, se développe un peu partout dans le monde, au Brésil, en Espagne, en Chine, en Colombie, aux Philippines, en France, en Italie … et en Belgique.

  • Bruxelles, 25 octobre : Quels classiques en philosophie? (conférence inaugurale du 7e cycle de Philo à BXL avec Stéphane Mercier)

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  • "La paix commence dans le ventre de la mère"; Marche pour la Vie à Vienne

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    De kath.net/news :

    "On n'a pas besoin de gagner son droit à la vie" - Marche pour la vie à Vienne

    16 octobre 2023

    Plus de 2 000 participants au plus grand événement de protection de la vie en Autriche demandent : Soutenir les femmes, protéger les enfants, rendre l'avortement impensable !

    Vienne (kath.net/Marche pour la vie) Plus de 2 000 participants étaient dans les rues de Vienne lors de la Marche pour la vie 2023. 50 ans après l'introduction du régime du délai, les défenseurs de la vie ont affirmé le droit universel à la vie de chaque être humain. La question de la protection de la vie à naître est d'actualité en Autriche, et pas seulement au vu des projets d'avortements dans les hôpitaux nationaux, qui ont tout juste été repoussés.

    "La paix commence dans le ventre de la mère. C'est pourquoi il est si beau que des milliers de personnes aient manifesté aujourd'hui dans la joie, la paix et avec la clarté nécessaire pour les plus faibles de notre société. La Marche pour la vie est une manifestation, elle envoie un signal clair, mais elle est aussi l'occasion de célébrer la vie et de revendiquer le droit à la vie", a déclaré l'organisatrice Felicitas Trachta.

    Manifestation au cœur de Vienne : "Oui à la vie avant et après la naissance".  

    Le rassemblement sur la Karlsplatz de Vienne a commencé par de courts discours impressionnants. Le Dr Felix Böllmann, directeur du département juridique européen d'ADF International, a souligné : "Tout être humain a droit à la vie ! Personne n'a le droit de tuer un innocent - les droits de l'homme internationaux sont clairs à ce sujet".

    Petra Plonner, présidente de l'initiative citoyenne #fairändern, a cité une étude représentative de 2023, selon laquelle 80% de la population souhaiterait davantage de soutien pour les femmes enceintes en détresse : "La plupart des gens savent que l'avortement n'est pas une solution. Ils souhaitent que les femmes enceintes puissent dire "oui" à leur enfant. Il y a beaucoup à faire dans ce domaine - mais la société soutient nos demandes" !

    Sonja Horswell, directrice de l'organisation humanitaire SaveOne Europe, a parlé de l'aide et du soutien spirituel qu'elle apporte aux personnes ayant subi un avortement : "La lourde souffrance qui suit un avortement est souvent passée sous silence et taboue. Mais je le vois tous les jours dans mon travail. La protection de la vie est la meilleure des préventions. Je vous remercie tous de vous engager pour cela" !

    Dans une brève intervention de Johannes Reinprecht, directeur de l'Institut pour le mariage et la famille à Vienne, il a souligné que "90% des enfants suspectés d'être atteints du syndrome de Down avant la naissance sont avortés". Reinprecht, qui a lui-même un enfant atteint du syndrome de Down, a poursuivi : "Nous disons tous oui à la vie à naître. Mais nous disons aussi oui à toutes les aides possibles et imaginables pour les mères et les pères après la naissance - surtout si l'enfant est handicapé.

    L'animateur Ludwig Brühl s'est montré ravi du grand nombre de participants et a cité Mère Theresa : "La paix commence dans le ventre de la mère. C'est formidable que des milliers de personnes soient venues à Vienne pour être ici la voix de ceux qui n'ont pas encore de voix et qui ne sont pas entendus. Notre leitmotiv est "Aimez-les tous les deux - la mère et l'enfant". Notre objectif en tant que Marche pour la vie et mouvement pour les droits de la vie est clair : nous voulons le meilleur soutien possible pour les mères et les familles dans toutes les situations, afin que chacun puisse dire "oui" à son enfant. Et nous exigeons les mêmes droits pour tous - une protection juridique pour ceux qui en ont particulièrement besoin : Les enfants à naître, les personnes âgées et les malades. Il n'est pas nécessaire de gagner son droit à la vie", a-t-il déclaré après la manifestation.

    Scandale chez les contre-manifestants d'extrême gauche

    Quelques contre-manifestants ont tenté d'intimider des familles et des enfants et de bloquer le cortège sous le slogan "Marcher vers l'enfer". Avant même la manifestation, la conseillère municipale des Verts Victoria Spielfrau a fait scandale en appelant à une contre-manifestation qui menaçait d'assassinat les défenseurs de la vie sur des photos.

    La police a très bien contrôlé la situation et a encerclé les manifestants illégaux d'extrême gauche. Plusieurs extrémistes de gauche ont été arrêtés pour des infractions au droit de rassemblement et pour avoir enfreint l'interdiction de se masquer le visage.

    "Il est scandaleux qu'une femme politique s'affiche avec des ennemis de la vie et soutienne une manifestation qui enfreint la loi. L'intimidation envers les enfants, les familles et les personnes âgées est inacceptable. Cela doit aussi avoir des conséquences politiques", a déclaré Ludwig Brühl.

    Comme prévu, la manifestation s'est terminée vers 16 heures sur la Karlsplatz à Vienne. Les participants et les organisateurs étaient unanimes : la manifestation a été un grand succès. Très motivés, les jeunes ont distribué des flyers "save-the-date" : La prochaine Marche pour la vie aura lieu le 5 octobre 2024.

  • Pie XII et les Juifs : la conférence de Rome a marqué un tournant

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    De Michael Hesemann sur kath.net/news :

    Pie XII - Un changement de paradigme se profile à l'horizon.

    13 octobre 2023

    A Rome, des historiens et théologiens juifs et catholiques ont discuté des documents récemment découverts sur le pape de la Seconde Guerre mondiale et l'Holocauste.

    En mars 2020, le pape François a ouvert les archives du Vatican sur le pontificat de Pie XII (1939-1958) dans l'espoir de mettre fin à un débat qui dure depuis 60 ans : le pape de la Seconde Guerre mondiale a-t-il réellement gardé le silence sur le crime millénaire de l'Holocauste, comme l'affirmait en 1963 le dramaturge allemand Rolf Hochhuth dans sa pièce "Le Vicaire", et si oui, pour quelle raison ?

    Trois ans et demi plus tard, du 9 au 11 octobre 2023, l'Université pontificale grégorienne a invité des historiens et des théologiens juifs et catholiques à faire part de leurs dernières découvertes et à ouvrir en même temps un nouveau chapitre du dialogue entre juifs et catholiques. Le moment ne pouvait pas être plus symbolique : à l'occasion de la fête juive des Tabernacles, du 65e anniversaire de la mort de Pie XII et juste avant le 80e anniversaire du "sabbat du sang", le 16 octobre 1943, lorsque les SS devaient arrêter les juifs de Rome et les déporter à Auschwitz. C'est ce qui était prévu. Ce que les organisateurs ne pouvaient pas prévoir : La conférence internationale "Nouveaux documents du pontificat du pape Pie XII et leur importance pour les relations judéo-chrétiennes" se tenait au moment même où l'État d'Israël devait repousser l'attaque terroriste la plus brutale de son histoire et déplorer 1200 morts. Seul l'Holocauste en avait tué plus en un jour.

    Les événements tragiques en Israël ont plané comme une ombre sur le congrès de la Grégorienne. Ils ont empêché la délégation israélienne de Yad Vashem, invitée à y participer, de se rendre à Rome. Mais elles ont aussi relativisé la querelle entre les experts, car quel que soit le jugement porté sur le rôle du Vatican pendant la Shoah, on s'est accordé sur la solidarité avec Israël et on a d'autant plus reconnu que la réconciliation entre juifs et chrétiens était un impératif. Un respect mutuel bienfaisant a ainsi dominé l'ambiance de cette conférence, tandis que Rome, sous un beau soleil de fin d'été, apparaissait comme le centre lumineux d'un monde qui s'assombrit. Mais cela a peut-être aussi permis d'éviter le pire - car une sélection assez unilatérale des intervenants, en premier lieu par le musée américain de l'Holocauste à Washington, aurait très vite transformé la conférence en un tribunal avec le pape sur le banc des accusés - et Pie XII ne méritait vraiment pas cela.

    Mais c'est ainsi que l'organisateur du côté "grégorien", l'évêque Etienne Veto, et sa co-hôte américaine, Suzanne Brown-Fleming du United States Holocaust Memorial Museum, se sont présentés côte à côte, délibérément unis, comme un duo intéressant de contradictions et de points communs. On a atteint "un niveau de confiance mutuelle" et on ne jure que par le mot à la mode "diversité". Mais le pluralisme des opinions a souvent fait défaut, une grande partie des intervenants ont présenté une image plutôt unilatérale, tandis que l'on ignorait trop volontiers le travail d'autres experts. Au lieu de cela, on a allègrement relativisé et moralisé : "Nous ne voulons pas juger", a-t-on souvent entendu, "nous voulons plutôt apprendre comment faire mieux". Tous n'étaient d'accord que sur une chose : "Ce n'est que dans dix à quinze ans qu'on aura une image plus complète". Cela garantit au moins des fonds de recherche pour la prochaine décennie et demie, jusqu'à ce que, bien sûr, on ne soit toujours pas d'accord, tant que l'on ignore systématiquement les faits gênants.

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  • Pie XII a fait le choix de «la résistance non déclarée»

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    De Vatican News (Alessandro Di Bussolo) :

    Archives déclassifiées: Pie XII a fait le choix de «la résistance non déclarée»

    Des théologiens et historiens sont réunis à l’occasion d’une conférence de trois jours à l’Université grégorienne à Rome portant sur la signification des textes provenant des archives vaticanes, aujourd’hui publics, consacrés aux relations judéo-chrétiennes. Ces documents «montrent une image du Pape Pie XII très différente de celle qui est généralement connue», a affirmé le cardinal secrétaire d'État. Une minute de silence a été faite pour les victimes d'Israël et de Gaza.

    10 octobre 2023

    Dans l’assemblée, l’intention est d’éclairer d'un jour nouveau les événements historico-théologiques liés à la figure de Pie XII et au Vatican pendant la période de l'Holocauste, mais les pensées se tournent vers la Terre sainte après l'attaque du Hamas contre Israël.  Une minute de silence pour les centaines de victimes en Israël et en Palestine a été respectée à la demande de Mgr Étienne Vetö, évêque auxiliaire de Reims en France et ancien directeur du Centre Cardinal Bea d'études juives de l'Université pontificale grégorienne. Le prélat français venait d’ouvrir les travaux de la conférence internationale sur «Les nouveaux documents du pontificat de Pie XII et leur signification pour les relations judéo-chrétiennes: un dialogue entre historiens et théologiens». Ce colloque de trois jours a nécessité deux ans de préparation, en collaboration avec l'Institut international de recherche sur l'Holocauste, Yad Vashem, à Jérusalem. Son directeur était attendu, mais n’était pas à Rome en raison de l'escalade de la violence dans son pays.  

    Le cardinal Parolin: Il est maintenant fondamental d'établir la vérité historique

    La première session de travail a été introduite par le discours du secrétaire d'État, Pietro Parolin. Le cardinal italien a souligné que, suite à la décision du Pape François, en mars 2019, de rendre accessibles les documents des Archives secrètes du Vatican concernant le pontificat de Pie XII, et à la publication de plusieurs études, «il est d'une importance fondamentale de continuer à établir une vérité historique» à travers la recherche historico-critique. Maintenir l'exactitude historique, selon le cardinal Parolin, signifie défendre la vérité au-dessus de toutes les parties impliquées.

    Des cas de malhonnêteté scientifique

    Mais malheureusement, a-t-il souligné, «il existe encore des cas de malhonnêteté scientifique, qui deviennent des manipulations historiques, où des documents sont négligés ou délibérément dissimulés», telle que la réponse du cardinal Gasparri, alors secrétaire d'État, au Comité juif américain en 1916, puis aux juifs ashkénazes de Jérusalem en 1919. Ce n'est que récemment que l'on a redécouvert des documents qui disent comment les catholiques doivent percevoir les juifs: «Les juifs sont nos frères», a cité le cardinal Parolin, «et le peuple juif doit être considéré comme le peuple frère de tout autre peuple dans le monde». 

    Les réponses du cardinal Gasparri inspirées par Mgr Pacelli

    Le futur Pie XII, alors Mgr Eugenio Pacelli, secrétaire de la congrégation pour les Affaires ecclésiastiques extraordinaires, «avait personnellement contribué à la rédaction de ces documents qui montrent une image de lui très différente de celle que l'on connaît généralement» explique le cardinal Parolin. Les juifs, dont un certain nombre de rabbins, étaient convaincus de l'attitude amicale du Pape Pie XII à leur égard, «c'est pourquoi ils se sont tournés vers lui pendant la Seconde Guerre mondiale pour obtenir de l'aide». Le président israélien Isaac Herzog a rappelé cet épisode dans une interview accordée à L'Osservatore Romano, «en parlant des relations cordiales avec Pie XII et ses collaborateurs pendant la Seconde Guerre mondiale».

    Le Saint-Siège au côté du peuple juif dès le début du XXe siècle

    Le secrétaire d'Etat a expliqué qu'il souhaitait rappeler ces documents de 1916 et 1919 et l'amitié de Mgr Pacelli avec les juifs du monde entier, «pour souligner que le Saint-Siège avait déjà pris position en faveur du peuple juif au moment de la Première Guerre mondiale. Et pendant la Seconde Guerre mondiale, le Pape a appelé un nombre considérable de catholiques des instituts religieux à défendre les juifs par tous les moyens, en participant même à la résistance contre le fascisme et le nazisme». Les récentes découvertes faites au Vatican, mais aussi dans d'autres archives, «ont permis à tout le monde de mieux comprendre comment de nombreux documents historiques ont été manipulés dans la période qui a suivi la Seconde Guerre mondiale».

    La voie de la «résistance non déclarée» de Pie XII

    Grâce à l'ouverture des archives, a poursuivi le cardinal Parolin, «il est devenu clair que le Pape a suivi à la fois la voie de la diplomatie et celle de la résistance non déclarée. Cette décision n'était pas apathique et inactive», mais comportait au contraire de grands risques pour toutes les personnes impliquées. Les historiens ont encore des années de travail devant eux, a conclu le secrétaire d'État, en espérant «qu'ils continueront à faire la lumière sur l'une des périodes les plus discutées et les plus délicates du pontificat de Pie XII». 

  • La rentrée des philosophes est arrivée ! En octobre, plongez dans un univers d'intellect et de beauté avec "Philo à Bruxelles"

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  • Liberté religieuse : conférence le 12 octobre au Parlement européen

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    Tout a commencé par des messages vocaux sur WhatsApp.
    Yahaya Sharif-Aminu, un jeune Nigérian, aimait partager ainsi les chansons qu’il avait écrites.
    L’une d’entre elles parle d’un imam du dix-neuvième siècle vénéré par le soufisme, le courant de l’islam auquel Yahaya appartient.
    Très vite, dans le fil des messages WhatsApp, quelqu’un l’accuse de "blasphème" parce qu’il aurait soi-disant placé l’imam en question au-dessus du prophète Mahomet.

    Ce jeune homme reste emprisonné dans l'attente que la Cour suprême entende son cas (aucune date d'audience n'a encore été fixée).
    La question de cette affaire est importante non seulement pour Yahaya, mais aussi pour la protection des droits et libertés fondamentaux des minorités religieuses au Nigeria, un pays où en 2022 pas moins de 13 chrétiens ont été tués par jour à cause de leur foi.

    Son avocat, M. Kola Alapinni, témoignera devant le Parlement européen à Bruxelles le jeudi 12 octobre à 14h.
    Le témoignage sera suivi d'un échange de vues avec des députés européens et des acteurs de la société civile.

    Nous souhaitons par la présente vous inviter à assister à cet événement important qui aura lieu le jeudi 12 octobre, de 14h00 à 15h30 – plus d'informations à retrouver dans l'affiche ci-dessus (l'inscription est obligatoire ).

    Inscription

  • Le futur synode : chemin vers la sainteté ou communion à l’esprit du monde ?

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    De Pierre Vétois dans la revue mensuelle « La Nef » n° 361, septembre 2023 :

    Vetois-2023©DR-620x330.jpg«Le Vatican a publié fin juin l’Instrumentum laboris, texte qui pose les bases à partir desquelles pourront se déployer les réflexions du synode sur la synodalité d’octobre. Bases pour le moins préoccupantes, d’après Pierre Vétois, qui se demande si ces pistes aident vraiment l’Église à emprunter un chemin de sainteté.

    Saviez-vous qu’il existe du sel sans sel, plus précisément du sel sans sodium ? Du sel que l’on aurait vidé de sa raison d’être et de ce qui lui donne son goût. C’est à ce « sel sans sel » que nous fait penser la future Église synodale projetée dans l’Instrumentum laboris publié le 20 juin 2023 par le Vatican. En effet, malgré notre volonté d’être un fils aimant de l’Église, on ne peut que s’inquiéter des thèmes énoncés dans ce document. Celui-ci est pourtant le premier fruit officiel du Synode sur la synodalité lancé en 2021 par le pape François. Il ouvre ainsi plusieurs chantiers qu’on qualifiera pudiquement de « novateurs » : l’ordination sacerdotale d’hommes mariés, l’ordination diaconale de femmes, l’évaluation régulière des évêques, l’accueil des divorcés-remariés, des polygames ou des personnes LGBTQ+, voire la décentralisation de l’autorité doctrinale, etc. Nous retrouvons ici un bon résumé des rengaines du progressisme occidental qui ont si bien réussi ces dernières décennies, dans d’autres confessions, comme l’Église anglicane au bord de l’implosion (1).

    À nos inquiétudes, on nous répondra qu’il s’agit seulement d’un document de travail destiné à nourrir la discussion des membres du Synode. On nous dira aussi que c’est une émanation fidèle des consultations menées à l’échelon paroissial à travers le monde. Nous n’entrerons pas dans des débats politico-théologiques hors de notre portée sur la légitimité des hommes d’une époque donnée à révolutionner l’Église de Dieu. On rappellera simplement aux apprentis-sorciers que l’Église cherche toujours à interpréter avec justesse les enseignements du concile Vatican II, et cela plus de 60 ans après…

    Retrouver le chemin de la sainteté

    Non, nous aimerions plutôt poser une simple question aux rédacteurs de ce texte et à leurs soutiens : pensez-vous vraiment que cette Église 2.0 donnera beaucoup de saints ? Permettra-t-elle de sauver beaucoup d’âmes ? Nous craignons fort que non. Au contraire, il nous semble que cette Église synodale sera une Église de la discussion permanente, du débat sans fin, de la confusion, voire de la cacophonie doctrinale… Or la Bible nous met explicitement en garde contre cette tendance : « Celui qui parle beaucoup ne manque pas de pécher, mais celui qui met un frein à ses lèvres est un homme avisé » (Pr 10, 19). De plus, le document nous invite à nous mettre à l’écoute de l’Esprit, mais à la lecture des thèmes choisis, on a plutôt l’impression que c’est l’esprit du Siècle qui a été écouté lors de sa rédaction. On conviendra, je l’espère, que ce dernier n’est pas le meilleur chemin de sainteté possible…

    Oui, cette église « en marche » (vers quoi ? ce n’est pas précisé) ressemble bien à ce sel sans sodium, inodore et sans saveur : « si le sel devient fade, comment lui rendre de la saveur ? Il ne vaut plus rien : on le jette dehors et il est piétiné par les gens » (Mt 5, 13-16). Dans ce contexte de crise existentielle sans précédent, la réponse ne peut être une Église pour l’homme – dans son acception minimale – et qui s’aligne sans combattre sur les idoles contemporaines. Au contraire, toutes les crises dans l’histoire de l’Église ont été surmontées par un surplus, par un trop-plein même de sainteté, par de grandes âmes uniquement centrées sur Jésus-Christ. Ainsi au XIIIe siècle, quand l’Église voit l’Occident s’éveiller et s’enrichir de manière inédite, c’est saint François d’Assise qui se lève pour la rappeler à la pauvreté évangélique. Confronté au défi de la Réforme, c’est saint Ignace de Loyola qui vient se mettre à son service en annonçant la Parole de Dieu à l’autre bout du nouveau monde. Enfin, rappelons-nous des apparitions de Lourdes et Fatima à des jeunes gens très simples alors que l’Église se débattait avec les effets délétères de la révolution industrielle… On remarque ainsi qu’aucun de ces saints n’a eu l’ambition de rendre plus horizontale l’Église malgré ses défauts qui n’étaient pas moins flagrants qu’aujourd’hui.

    Une voie sans doute impopulaire

    Qu’on ne se méprenne pas néanmoins, il ne s’agit pas ici d’un nouveau manifeste en faveur d’un conservatisme étriqué. Au contraire, par-delà les querelles liturgiques, c’est l’intensité du regard porté sur Dieu, et uniquement sur Lui, qui nous intéresse. C’est d’ailleurs tout le programme qu’avait dessiné le pape Benoît XVI en 2019. Celui-ci invitait l’Église à « se remettre à vivre pour Dieu » (2) et non pas pour elle ou pour le monde. Ce théocentrisme est notre guide le plus sûr dans ces temps troublés : « Stat Crux dum volvitur orbis » (3).

    Cette voie, j’en conviens, ne nous rendra pas plus agréables ou sympathiques aux yeux de nos contemporains si loin de Dieu. Il se pourrait même qu’une Église entièrement tendue vers la sainteté et l’annonce de l’Évangile soit proprement insupportable pour notre époque. Mais c’est à ce prix que l’on (re)deviendra vraiment « le sel de la terre » celui qui cicatrise les plaies d’iniquité de ce monde.

    Pierre Vétois

    (1) « Bénédiction des couples homosexuels : la Communion anglicane se fissure », La Croix du 21 février 2023.

    (2) Benoît XVI, Se remettre à vivre pour Dieu. Méditation sur l’avenir de l’Église, 2019.

    (3) « La Croix demeure tandis que le monde tourne », devise informelle des Chartreux.

    Pierre Vétois est l’auteur du blog Ecce Mater Tua : https://medium. com/@pierrevetois

    © LA NEF n°361 Septembre 20223 »

    Dans la ligne de l'article, nous joignons cet autre commentaire, à titre d’information :

    Etienne-Montero.jpg« L’Eglise doit adapter sa doctrine à la société moderne, entend-on souvent aujourd’hui. Mais comment distinguer un vrai développement d’une corruption ? »

    Avec le concours d’un consortium d’associations, l’Union, Cercle Royal des Etudiants Catholiques de Liège, accueillera sur ce thème, le mardi 7 novembre prochain à l’évêché de Liège, la conférence d’un professeur de renom, Etienne Montero, citant ainsi une réflexion conclusive de Newman:

    « Ils se trompent, pensait ce dernier, ceux qui prêchent une religion qui console d’emblée, plutôt qu’une religion qui d’abord inquiète. C’est une grande leçon du converti d’Oxford : la vraie Église est celle qui exige et produit la sainteté. Un christianisme accommodé au monde, ayant fait sa paix avec ce monde, renonçant à sa vocation d’instance critique et de « lumière » pour le monde, n’est qu’un christianisme de décadence »

    Licencié en théologie et Docteur en droit, Etienne Montero a été un Doyen remarqué de la Faculté de Droit de l’Université de Namur avant d’être ordonné, en 2017, prêtre de l’Opus Dei que le prélat, Mgr Fernando Ocáriz, nomma ensuite Vicaire Régional pour la Belgique.

    JPSC