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Ethique - Page 6

  • Les retombées sans fin de Fiducia Supplicans (revue de presse)

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    Du site de la FSSSPX :

  • L'activité diabolique est en plein essor

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    De zenit.org :

    Les exorcistes recensent une augmentation de l’activité diabolique

    15 mars 2024

    Chad Ripperger, théologien, docteur en philosophie et psychologue, a déclaré à New York, début février 2024, que les possessions augmentent jusqu’à 0,5 % dans la population. Il a souligné que des études montrent l’augmentation drastique de la possession diabolique, l’une des quatre voies d’influence du diable. Selon lui, l’obsession diabolique est une attaque contre la psyché. L’esprit, l’intellect est dominé par des idées obsessionnelles qui n’ont pas une origine naturelle. Elle se développe à partir de la pornographie, dont les auteurs ont souvent été « éduqués par des satanistes », pour atteindre une grande dépendance. L’exorciste a fait le constat suivant : « L’objectif principal est de promouvoir la destruction du mariage par l’effondrement de la morale sexuelle ».

    Les données montrent que 90 % des jeunes de 16 ans regardent de la pornographie en ligne. L’augmentation de l’oppression d’origine satanique provoque également des attaques qui détruisent le corps, ce qui se traduit par des maladies qui n’ont pas d’explication naturelle. Serait-ce aussi à cause de la sorcellerie ? Un autre élément de nature éducative est que la pornographie provoque un manque de vertu et de bonnes habitudes, et rend difficile la lutte contre l’obsession. « Nous sommes extraordinairement faibles. Chaque fois que le mal est commis, chaque péché mortel est une porte ouverte à la possession ». Si les membres de l’Église sont « moins saints« , l’influence du mal est renforcée. »

    Sur la base de ces études et de son expérience personnelle, le père Ripperger explique que [actuellement] le temps nécessaire à la délivrance d’un possédé est de plus de deux ans, alors que « le temps moyen pour libérer quelqu’un d’une possession totale était d’un ou deux jours, voire d’une semaine », avant le début des années 60. « Cela signifie que la sainteté des membres de l’Église détermine l’efficacité de mes prières lorsque j’entre dans la session [d’exorcisme]. Cela nous indique qu’il y a un problème fondamental avec les membres de l’Église : ils ne sont pas aussi saints que l’étaient leurs homologues dans le passé. »

    Le père Ripperger a également souligné que « l’objectif principal du diable est de promouvoir la destruction du mariage par l’effondrement de la morale sexuelle ». Il le perçoit également dans la forte croissance de la cohabitation extraconjugale et de l’adultère. Les données compilées par Ripperger permettent d’estimer que les couples unis en dehors du sacrement du mariage ont été multipliés par 19 au cours des cinq dernières décennies. En 1960, il y avait 430 000 couples qui vivaient en union libre aux États-Unis et quelque 8 300 000 en 2015. Les chiffres du gouvernement sont encore plus élevés et ont triplé en deux décennies, passant de 6 à 17 millions, ce qui représente un pourcentage notable de la population adulte totale. Serait-ce un progrès social que de briser la structure naturelle du mariage comme le propose l’idéologie libérale ?

    L’exorciste affirme que « l’une des principales raisons pour lesquelles Dieu permet l’intervention des démons dans notre quotidien est de nous sanctifier. Lorsque nous les combattons et que nous devenons des instruments de justice pour eux, c’est méritoire aux yeux de Dieu et cela élève notre place au Ciel. Car vous emporterez deux choses au Ciel : votre état de grâce et votre vertu. » Pour le père Ripperger, il s’agit d’une « bataille » à laquelle les fidèles doivent prendre part. « Quand Adam et Eve ont mangé le fruit [défendu] en Eden, ils ont quitté la structure de l’autorité de Dieu et sont entrés dans la structure du pouvoir de Satan. Dès lors, chacun d’entre nous a été recruté pour cette guerre spirituelle.

    Si les démons ont gagné du terrain et que la situation est aussi grave qu’elle l’est, nous savons aussi, d’après les Écritures, que là où le péché abonde, la grâce abonde d’autant plus. La contrepartie de la question est que, si vous êtes fidèle à la grâce, vos probabilités de devenir un saint existent, elles sont là, et Dieu le veut. »

    Lire aussi : «Le diable se faufile dans nos faiblesses»: face aux dérives de l'occultisme, le grand retour des exorcistes

  • Quand éduquer à la sexualité revient à plaquer sur les enfants et adolescents des préoccupations d'adultes

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    Le contexte est celui de la France mais on sait qu'il en va de même chez nous avec le processus éducatif de l'EVRAS imposé dans nos écoles.

    Une tribune de Christian Flavigny relayée sur gènéthique.org :

    « Education à la sexualité » : plaquer sur les enfants et les adolescents des préoccupations d’adultes

    14 mars 2024

    Dans un texte très attendu et publié le mardi 5 mars dernier, le Conseil supérieur des programmes (CSP) préconise une « éducation à la sexualité » (cf. Education sexuelle : trois associations attaquent l’Etat en justice). Ce faisant, il confirme la confusion qui règne au ministère de l’Éducation nationale sur la place de l’école dans l’épanouissement psychoaffectif de l’enfant. Il y serait traité de la sexualité comme d’une discipline parmi d’autres, comme on rajouterait un cours de langue qui permettrait la découverte de « la langue de l’autre », sous le vertueux principe d’aider l’enfant et l’adolescent à s’affirmer dans le « respect de l’autre ». Cette démarche est une erreur, et c’est une faute.

    « Trouver sa place dans la société » ?

    Il s’agit d’une approche « gestionnaire » de la vie sexuelle, omettant que la sexualité est d’abord pour l’enfant un questionnement existentiel : « pourquoi y a-t-il deux sexes ? ». La réponse qu’il ébauche cherche sa réponse dans la vie familiale : il y a son papa et sa maman, dont l’union a détenu le pouvoir de faire venir au monde les enfants – il a compris qu’ils avaient jadis été petit garçon et petite fille. Son interrogation devient : « qu’est-ce donc qui les a rapprochés, faisant leur désir que je vienne, moi, entre eux, depuis eux, comme leur enfant ? »

    Le CSP veut aider chacun à « trouver sa place dans la société ». Cette question est celle des jeunes adultes. Pour l’enfant, il s’agit de s’inscrire dans sa vie familiale, donc dans le lien filial qui l’unit à ses parents, depuis son vœu d’incarner les attentes qui ont porté sa venue au monde – non sans se distinguer d’elles pour affirmer sa personnalité : c’est l’enjeu psychoaffectif de l’enfance.

    Le préalable à la découverte de l’autre, c’est pour l’enfant de s’établir soi-même avec confiance. C’est d’abord la relation à ces « grands Autres » que sont les parents, qui justement deviennent les parents parce qu’ils tissent le lien d’identification (« faire identique ») à leur enfant : le lien de « mêmeté » soude la vie familiale ; cela leur permet de le comprendre tout en assumant leur rôle protecteur. Cependant l’enfant rêve de devenir « grand », ce qui est pour lui devenir plus tard parent comme aujourd’hui sont ses parents. Quant à la différence des sexes, elle est tôt constatée corporellement par l’enfant (garçon ou fille) ; mais son identité sexuée se construit depuis l’appui du lien d’identification : du fils au père (transmission du masculin), de la fille à la mère (du féminin). Ce que prétend gérer le programme du CSP, la vie familiale en est le creuset.

    Des préoccupations actuelles d’adultes

    La sexualité ne s’enseigne pas. Elle est une découverte maturative chargée d’interrogations pour l’enfant : « et si j’avais été de l’autre sexe ? » (serais-je plus sûrement aimé d’eux ?). Ces questions animent son jeu, authentique méditation sur la vie, avec pour enjeu crucial, non pas la sexualité des adultes, mais l’amour : un mot qui s’applique autant aux relations entre adultes, les ouvrant au partage de vie sexuelle, qu’à celles entre parents et enfants, par nature désexualisées pour respecter la maturation enfantine.

    Ces questions agitent l’éveil imaginaire de l’enfant : « et si … ? » Il lui faut s’approprier les réalités, celle de son corps sexué et celle des attentes de ses parents, et les concilier pour s’inscrire comme leur fils ou leur fille – conciliation parfois difficile, comme le montre le désarroi aujourd’hui dénommé « transgenre ». L’amour entre adultes est l’émotion de retrouver en l’autre cette image de « moi-même qui eus été de l’autre sexe », cette image qui avait été enfouie pour s’établir dans son sexe propre (au sens de se l’être approprié) ; l’être aimé devient son alter ego, son « autre soi-même ».

    Le programme d’ « enseignement à la sexualité », recommandé par le CSP, plaque sur les enfants et les adolescents des préoccupations actuelles d’adultes. C’est embarrasser leur maturation, même en prétendant intégrer l’aspect affectif et relationnel : celui-ci relève d’une intimité que la vie collective ne peut aborder sans risquer de lui faire effraction, d’autant qu’elle en méconnaît la source psychique. Ce programme est donc une erreur. Mais c’est aussi une faute : celle de prétendre gérer ce qui ressortit de la vie familiale.

    La sexualité, cela ne s’enseigne pas, cela se vit. Dans l’enfance, dans l’adolescence, cela interroge, cela se construit : qu’est-ce qui différencie, et qu’est-ce qui rapproche ? Une démarche scolaire respectueuse de l’enfant peut l’instruire sur la sexualité comme condition générale de la reproduction du vivant et peut aviser l’adolescent sur les mesures de prévention relatives au partage de vie sexuelle. Pour le reste, elle n’est pas compétente, et risque d’embarrasser la maturation psychique qui est l’enjeu délicat de leur âge.

    Cette tribune de Christian Flavigny a été publiée initialement par Causeur et l’Institut Thomas More sous le titre La sexualité ne s’enseigne pas, elle se vit!.

  • Inscrire l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE ?

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Inscrire l’IVG dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE ? Un débat au Parlement

    14 mars 2024

    Les députés européens ont débattu ce jeudi d’une possible inscription du « droit à l’avortement » dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne (cf. L’avortement dans la Charte des droits fondamentaux : une simple déclaration symbolique ?).

    Quand Marie-Pierre Vedrenne, députée Renew, estime qu’il est de « notre responsabilité d’inscrire en lettres indélébiles dans la Charte des droits fondamentaux cette liberté », cette volonté ne fait pas l’unanimité. Ainsi, Isabel Benjumea, députée PPE, a par exemple accusé Emmanuel Macron de « faire preuve d’opportunisme politique pour introduire par la force la culture de la mort dans tous les Etats de l’Union ». Le président français avait en effet déjà fait part de son intention le 8 mars dernier (cf. Avortement : vers un « droit universel et effectif » ?).

    Ayant « la même valeur juridique que celle des traités », modifier la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne requiert l’unanimité des 27 Etats membres. Or, plusieurs Etats n’autorisent l’avortement que dans des circonstances particulières : en cas de viol, d’inceste, lorsque la vie de la mère est en danger comme en Pologne, ou encore « dans le seul cas où la vie de la mère est en danger et où le fœtus n’est pas viable » à Malte.

    Une résolution doit être soumise au vote des députés européens au mois d’avril, lors de la prochaine session plénière.

  • Qu'en est-il de l'Église aux États-Unis ?

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    De George Weigel sur le Catholic World Report :

    La bonne nouvelle, c'est que la mauvaise nouvelle n'est pas la seule qui existe
    L'Esprit Saint anime de bonnes choses parmi nous. Il faut les célébrer et les soutenir.

    13 mars 2024

    Dans un essai perspicace sur le défi lancé par Vladimir Poutine à la civilisation, l'historien italien Roberto de Mattei a fait remarquer qu'au milieu du déclin général de l'Occident, "l'Église.... apparaît comme un terrain vague". Cela semble certainement être le cas du catholicisme institutionnel en Allemagne et en Belgique, où les évêques violent la profession de foi qu'ils ont faite avant leur ordination épiscopale en déclarant que l'Église a enseigné faussement sur certaines questions morales, et en suggérant que des questions doctrinales réglées ne sont pas réglées.

    Il n'est pas difficile de comprendre comment le Dr de Mattei, qui vit à Rome, peut avoir l'impression de vivre dans un désert ecclésiastique : le prêtre chargé de la catéchèse dans le diocèse de Rome, le père Andrea Camillini, a récemment déclaré : "Il est temps d'abandonner l'illusion de la toute-puissance, de l'évangélisation de Rome, et d'abandonner l'idée de faire de Rome une ville chrétienne. Ce n'est plus notre objectif et ça ne l'a jamais été".

    Mais qu'en est-il de l'Église aux États-Unis ? Certes, notre paysage est en clair-obscur, avec des ombres et des lumières. Mais une terre en friche ? Je ne le crois pas.

    Considérons les éléments suivants.

    Séminaires. Dans l'ensemble, les séminaires américains sont aujourd'hui en meilleure forme qu'ils ne l'ont jamais été. Les réformes des séminaires prescrites par Jean-Paul II dans l'exhortation apostolique Pastores Dabo Vobish de 1987 ont fait leur chemin et, bien qu'il reste encore beaucoup à faire - notamment pour inculquer l'art de la prédication - les recteurs et les formateurs des séminaires de nombreux pays de l'Atlantique Nord s'émerveillent de ce qu'ils voient ici et espèrent l'imiter.

    Collèges et universités catholiques. Certaines d'entre elles sont, en effet, des friches catholiques. Dans d'autres, il y a une bataille continuelle pour maintenir une identité catholique vibrante qui prépare les jeunes hommes et les jeunes femmes au discipulat missionnaire. D'autres encore sont fermement engagés sur la voie de la rigueur intellectuelle dans un environnement qui favorise une conversion continue et toujours plus profonde au Christ. Pour n'en citer que quelques-uns, par ordre alphabétique : Thomas Aquinas College, Belmont Abbey College, Benedictine College, Catholic University of America, Christendom College, University of Dallas, Franciscan University of Steubenville, University of Mary.

    La pastorale catholique des campus. Nous vivons un âge d'or de la pastorale universitaire catholique, qui se manifeste dans des lieux que certains pourraient considérer comme surprenants, tels que l'université Texas A&M et l'université d'État du Dakota du Nord.  Le Fellowship of Catholic University Students (FOCUS), issu directement des Journées mondiales de la jeunesse de 1993 à Denver, envoie aujourd'hui 980 jeunes missionnaires, récemment diplômés, sur 202 campus dans six pays pour l'évangélisation et la catéchèse de pair à pair. Un pourcentage élevé des vocations à la prêtrise et à la vie consacrée du 21e siècle sont suscitées par la participation aux programmes FOCUS sur les campus, et le nombre de mariages et de familles catholiques de qualité que FOCUS et d'autres excellents ministères catholiques sur les campus ont favorisés est incalculable. L'Institut thomiste, dirigé depuis la Maison dominicaine d'études de Washington, apporte un contenu catholique de haute volée sur les campus d'un océan à l'autre, défiant l'esprit de travail par la vérité.

    Catéchèse et formation des adultes. Dans ce domaine également, l'Église des États-Unis est un leader mondial. Le ministère Word on Fire, créé par l'évêque Robert Barron, ne cesse de se renforcer et a maintenant développé un programme d'édition de premier ordre pour étendre le travail effectué par Ignatius Press et d'autres éditeurs catholiques de premier plan. Le programme FORMED de l'Institut Augustin met du matériel d'évangélisation et de catéchèse de qualité à la disposition des paroisses qui prennent au sérieux la formation des adultes. Le Catholic Information Center, situé au centre de Washington, D.C., est le cœur de la nouvelle évangélisation dans la capitale nationale. Il y a aussi le travail de formation intellectuelle et spirituelle effectué par Legatus, l'association des chefs d'entreprise et des professionnels catholiques, et par l'Institut Napa.

    La réforme de la vie consacrée. Des communautés religieuses américaines de femmes, vibrantes et joyeusement orthodoxes, se développent : les Dominicains de Nashville, les Sœurs Dominicaines de Marie Mère de l'Eucharistie, les Sœurs de la Miséricorde d'Alma, Michigan, et les Sœurs de la Vie n'en sont que quatre exemples. La province dominicaine de Saint-Joseph est sans doute la congrégation religieuse masculine la plus dynamique au monde.

    Paroisses et écoles. Elles ont constitué le socle pastoral du catholicisme américain pendant plus de deux siècles. Elles le sont encore aujourd'hui et font preuve d'une vitalité inégalée ailleurs. En outre, nos écoles catholiques des quartiers défavorisés constituent probablement le programme de lutte contre la pauvreté le plus efficace du pays.

    Le Carême est une invitation annuelle à réfléchir à la manière dont l'Église d'aujourd'hui vit la grande mission de faire de toutes les nations des disciples. Je vous propose donc un jeûne de carême différent : abandonnez les mauvaises nouvelles catholiques. L'Esprit Saint anime de bonnes choses parmi nous. Il faut les célébrer et les soutenir.

  • Le Congrès Mission commence ce vendredi 15 mars!

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    Congrès Mission - Missiecongres

    Le Congrès Mission commence ce vendredi 15 mars!

    Il est temps pour nous de vous donner les derniers détails pratiques de ce weekend exceptionnel. Lisez-bien ce message, vous y trouverez une quantité d'informations:

    Les ouvriers de la dernière heure étant récompensés aussi largement que les autres, il est encore temps de nous aider en devenant volontaires! <img class="an1" draggable="false" src="https://fonts.gstatic.com/s/e/notoemoji/15.0/1f607/32.png" alt="

  • Transition de genre : face à la mainmise idéologique retrouver sa liberté de penser

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    Lu "en carte blanche" sur le site de la Libre :

    La transition de genre mérite une juste information

    La transformation présentée comme un traitement pour soigner un mal-être chez les jeunes est une imposture intellectuelle. Or l’emprise de cette idéologie est telle que peu de gens osent la critiquer.

    7-03-2024sharethis sharing button

    Une carte blanche de Sophie Dechêne (psychiatre infanto-juvénile), Diane Drory (psychologue et psychanalyste), Catherine Jongen (sexothérapeute et thérapeute de couple), Robert Naeije (interniste), Vera Schlusmans (médecin généraliste) et Luc Vandecasteele (médecin généraliste).

    Selon le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, le nombre de jeunes de moins de 18 ans à qui des médecins prescrivent des médicaments appelés “bloqueurs de puberté” est passé de 432 en 2019 à 684 en 2022. “Il s’agit de médicaments qui empêchent le développement des hormones sexuelles et peuvent ainsi contribuer à la transition de genre”, selon l’agence Belga du 25 janvier 2024.

    Tant l’endocrinologue pédiatrique de l’UZ Gent, Martine Cools, que le ministre de la Santé publique, Vandenbroucke, soulignent que cette approche n’est pas prise à la légère. “Nous ne commençons à le faire que lorsque nous avons exploré toutes les autres possibilités”, précise Mme Cools. “Parmi toutes les personnes qui se présentent, 8 % finissent par prendre des bloqueurs de puberté”, peut-on lire encore dans la dépêche reprise par les journaux.

    Quelques rappels simples s’imposent afin d’aider les parents confrontés à la problématique particulière concernant le “ressenti” que pourrait avoir leur enfant de ne pas être né dans le bon corps : on naît homme ou femme. Le sexe est déterminé par la biologie.

    Protéger contre l’intolérance

    Il peut arriver, mais c’est extrêmement rare, qu’une personne acquiert la conviction que son sexe et son genre ne correspondent pas, autrement dit que la perception personnelle et sociale de sa masculinité ou de sa féminité ne corresponde pas à son sexe biologique. Sans possibilité de se réconcilier avec son sexe biologique, cette personne peut alors recourir à des traitements hormonaux et chirurgicaux qui modifient son apparence extérieure. Au prix de nombreux sacrifices, elle devient une personne qui aujourd’hui est appelée “transgenre”, l’homme prend l’aspect d’une femme et inversement. La personne “transgenre” peut susciter de l’incompréhension se manifestant parfois par des moqueries ou de l’agressivité. C’est évidemment inacceptable et, comme tout être humain, elle a droit au respect et à la tolérance.

    Le transactivisme, quant à lui, est une idéologie dérivée de cette volonté légitime de protéger les personnes transgenres contre toute forme d’intolérance. En effet, le mouvement défenseur des personnes transgenres a été détourné par la Théorie Critique de la Justice Sociale (ou Wokisme) et s’est transformé en une promotion de la transidentité aux allures souvent dictatoriales. L’idéologie transactiviste fait des ravages dans nos pays occidentaux et parfois au-delà, et ce, de manière de plus en plus marquante. Soutenue par divers médias, associations ou autres youtubeurs, cette propagande s’est frayé un chemin pour atteindre les plus vulnérables, notamment les enfants et les adolescents.

    Qu’en est-il, en Belgique, des conséquences de cette contamination ?

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  • IVG, "aide à mourir" : la fuite en avant sociétale met directement en jeu la condition humaine

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    De Vincent Trémolet de Villers sur le site du Figaro relayé par artofuss.blog :

    Jean-Pierre Le Goff: «La fuite en avant sociétale met directement en jeu la condition humaine»

    10 mars 2024

    GRAND ENTRETIEN – Après l’inscription de la liberté de recourir à l’IVG dans la Constitution, la présentation prochaine de la loi sur la fin de vie participe de l’accélération des réformes sociétales en France, analyse le sociologue.

    Jean-Pierre Le Goff est sociologue et philosophe. Dernier ouvrage paru, «Mes Années folles. Révolte et nihilisme du peuple adolescent après Mai68» (Stock/Robert Laffont, 2023).


    LE FIGARO. – Lundi dernier, le Congrès a voté l’inscription de la liberté garantie d’avoir recours à l’IVG dans la Constitution. Journée célébrée comme historique et restaurant la vocation universelle de la France. Faut-il donner une telle dimension à l’événement ?

    Jean-Pierre LE GOFF. – L’avortement n’est pas menacé en France comme il peut l’être aux États-Unis ; la loi Veil est un acquis que seuls quelques ultras minoritaires remettent en question. On a eu affaire à une exaltation émotionnelle et à un vote solennel qui ne changent pas la réalité de la loi déjà existante sur l’avortement, mais a donné l’impression à certains députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles de vivre un grand moment historique dans l’entre-soi, avec en arrière-fond l’imaginaire de la Révolution française et son adresse à tous les peuples du monde.

    Dans un pays qui a le plus grand mal à savoir d’où il vient et où il va, on se drape dans les habits du passé et on se relie à l’histoire sur un mode sentimental et cérémoniel. L’inscription de l’IVG dans la Constitution n’y a pas échappé. On a rejoué de façon ostentatoire une bataille qui a déjà eu lieu dans les années 1970 et a abouti aux acquis de la loi Veil. Cette inscription a pu apparaître à certains comme un « moment fort » de type fusionnel en contrepoint d’un pays désorienté et désuni.

    À cette occasion, les représentants du gauchisme culturel ont été remis sur le devant de la scène et ont donné libre cours à leurs invectives habituelles : s’opposer à l’inscription de l’avortement dans la Constitution serait s’opposer par principe à l’avortement, à l’émancipation des femmes, à la marche de l’histoire vers toujours plus de progrès…

    Comment résister à ce grand méli-mélo émotionnel et militant ? Sans compter qu’on peut vite se faire traiter de « réac » non seulement dans les médias et les réseaux sociaux, mais par ses collègues de travail, ses amis et ses enfants, qui baignent dans le nouvel air du temps. Comme me le disait un ami intellectuel : « Dans ces affaires-là, il n’y a que des coups à prendre. » On peut en déduire qu’il vaut mieux ne pas s’y risquer, surtout quand on tient à garder une image de progressiste de bon ton. Le courage n’est pas toujours au rendez-vous, notamment quand il s’agit de questions sociétales.

    Le projet de loi fin de vie doit être examiné avant l’été. Diriez-vous que le rythme des évolutions sociétales s’accélère ?

    Force est de constater que dans ce domaine, comme dans d’autres, on pratique la fuite en avant. Rien ne semble devoir échapper à l’activisme des militants et des réformateurs sociétaux. La filiation a déjà été chamboulée, une nouvelle étape est franchie et non des moindres : elle concerne notre rapport à la finitude avec la possibilité dans certains cas de mettre fin à ses jours avec l’aide de l’État. À chaque loi sociétale, on nous dit qu’on a pris soin de mettre des garde-fous et qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter ; à chaque fois, on proclame la victoire du progrès, de l’émancipation, de l’égalité… Ou, plus platement, on fait entendre aux plus réticents que « la France est en retard », qu’il s’agit d’une évolution inéluctable à laquelle il paraît vain de s’opposer, en se référant aux sondages comme aux fondements du bien-penser.

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  • Fiducia Supplicans : l'oecuménisme mis à mal

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    De Christopher R. Altieri sur le Catholic World Report :

    Fiducia supplicans, effondrement œcuménique et Église copte orthodoxe

    Le pape François considère toute cette controverse à travers le prisme de sa personne, mais il ne s'agit pas vraiment de cela.

    9 mars 2024

    On peut dire qu'il aurait dû le voir venir.

    Le "il" dans cette phrase est le pape François. La chose qui s'annonçait, eh bien, elle est arrivée vendredi : une déclaration de l'Église copte orthodoxe annonçant la suspension des relations œcuméniques avec Rome.

    La raison du retrait des coptes orthodoxes est la récente déclaration du DDF, Fiducia supplicans, sur la bénédiction des couples en "unions irrégulières", y compris les unions entre personnes de même sexe.

    L'Église copte orthodoxe a pris cette décision lors d'une réunion présidée par son chef, le pape Tawadros II, à Alexandrie.

    "Après consultation des Églises sœurs de la famille orthodoxe orientale, lit-on dans un communiqué de presse de l'Église orthodoxe copte daté du 7 mars, il a été décidé de suspendre le dialogue théologique avec l'Église catholique, de réévaluer les résultats obtenus depuis le début du dialogue, il y a vingt ans, et d'établir de nouvelles normes et de nouveaux mécanismes pour la poursuite du dialogue.

    La décision des coptes orthodoxes a donc été prise à l'issue d'une large consultation et constitue un indicateur puissant du sentiment ecclésiastique orthodoxe oriental en général.

    En fait, les coptes orthodoxes ne sont pas la première Église orthodoxe à exprimer sa consternation à l'égard de Fiducia Supplicans.

    Le métropolite Hilarion Alfeyev de Budapest, un prélat orthodoxe russe de haut rang qui a été pendant des années le principal responsable œcuménique de l'Église orthodoxe russe, a dirigé en février une réunion de la Commission synodale biblico-théologique de l'Église orthodoxe russe, au cours de laquelle les évêques russes ont décidé à l'unanimité que Fiducia supplicans était une "innovation" qui "s'écarte fortement de l'enseignement moral chrétien".

    Associée à une déclaration des évêques catholiques de Russie qui a également critiqué les suppliciés de la Fiducie, la déclaration orthodoxe russe équivaut à un rejet retentissant non seulement des développements disciplinaires autorisés par Fiducia Supplicans, mais aussi de toute sa raison d'être. Les Russes, cependant, pourraient peut-être être ignorés en toute sécurité - pour le dire avec le Pape François - en tant que "chien[s] courants de Poutine" Mais le pape François ne peut pas ignorer l'Église orthodoxe copte ni le pape Tawadros II, leur chef, qui siège au siège de Saint-Marc et qui est le seul autre chef chrétien à se présenter légitimement comme le fait François.

    L'une des raisons pour lesquelles cette évolution représente un véritable désastre est que le pape François a sans doute fait plus pour favoriser les relations avec les coptes orthodoxes que n'importe qui d'autre dans l'histoire.

    La décision du pape François de reconnaître la canonisation par l'Église copte orthodoxe de vingt-et-un martyrs coptes de Libye était réellement et véritablement historique, tout comme la Divine Liturgie que le pape Tawadros II a célébrée dans l'archibasilique de la cathédrale de Rome, Saint-Jean-de-Latran, alors que Tawadros était à Rome pour une visite qui aurait été capitale même sans ces événements.

    Il est difficile de dire à quel point ce retournement provoqué par Fiducia supplicans est grave. (...)

    Pourquoi le pape François ferait-il exploser son propre héritage ? Répondre à cette question n'est pas difficile, c'est impossible.

    Pour commencer à y répondre, il faut accepter de psychologiser. Pour le pape François, il s'agit d'une question personnelle.

    "Personne ne se scandalise si je donne une bénédiction à un entrepreneur qui exploite peut-être les gens, ce qui est un péché très grave", a déclaré le pape François à l'hebdomadaire italien Credere en février 2024, "alors qu'ils se scandalisent si je la donne à un homosexuel, c'est de l'hypocrisie ! C'est de l'hypocrisie !

    Le fait est que personne n'a été scandalisé par la notion d'un pape ou de toute autre personne donnant une bénédiction à un homosexuel. Cela arrive tout le temps. Mais Fiducia supplicans appelle à la bénédiction de personnes dans des relations homosexuelles qui apparaissent comme des couples et le fait en inventant une catégorie fantomatique de "bénédictions non-liturgiques" qui d'une certaine manière - magiquement ? - ne bénissent que les personnes qui sont dans l'union mais pas l'union elle-même.

    La raison pour laquelle les gens ont du mal à comprendre cela est que cela n'a aucun sens.

    L'interview avec Credere était la deuxième que le Pape François donnait en autant de semaines à des médias amis désireux de l'aider dans ce qui semblait être une sorte de tournée de contrôle des dégâts de Fiducia supplicans, la première ayant été accordée à La Stampa (où son chargé de communication, Andrea Tornielli, a longtemps été chez lui).

    Le pape François y a déclaré : "L'Évangile est de sanctifier tout le monde". Personne ne peut le contester. "Bien sûr", a également déclaré François, "il doit y avoir de la bonne volonté". Bien sûr.

    "Et il est nécessaire de donner des instructions précises sur la vie chrétienne", a poursuivi le pape François, ajoutant entre parenthèses que "ce n'est pas l'union qui est bénie, mais les personnes".

    "[N]ous sommes tous pécheurs", a ajouté le pape François, à juste titre encore.

    "Pourquoi, a demandé le pape François, devrions-nous faire une liste des pécheurs qui peuvent entrer dans l'Église et une liste des pécheurs qui ne peuvent pas être dans l'Église ? Nous ne devrions pas.

    Pourquoi ?

    "Ce n'est pas l'Évangile.

    Non, ce n'est pas l'Évangile.

    En d'autres termes, le pape François considère toute cette controverse à travers le prisme de sa personne. Il la considère comme une sorte de référendum sur ses inclinations pastorales personnelles, ses engagements et ses décisions.

    Le fait est qu'il ne s'agit pas vraiment de cela.

    Comme beaucoup de catholiques - y compris les évêques latins de tout un continent et toute une Église orientale autocéphale, l'Église gréco-catholique ukrainienne - l'Église copte orthodoxe a reçu Fiducia supplicans comme une rupture radicale non seulement avec la doctrine chrétienne, mais aussi avec une saine anthropologie et, franchement, avec le bon sens.

    Il ne s'agit pas d'une question personnelle.

    Le pape François a choisi un favori mal préparé et moralement compromis, le cardinal Victor Manuel Fernandez, pour diriger le Dicastère pour la doctrine de la foi. François a donné à Fernandez un large mandat essentiellement pour "mettre le bazar" théologique et autre, mais pas pour se mêler des questions de droit et de justice. Mission accomplie.

    Le pape François pourrait faire un grand pas en avant pour réparer ce gâchis particulier en déclarant que Fiducia supplicans est ce qu'elle est presque en fait : une lettre morte. Il pourrait aller encore plus loin en renvoyant Fernandez. Il est très peu probable que François fasse l'une ou l'autre de ces choses, car cela reviendrait à admettre, au moins tacitement, qu'il a commis une erreur.

    Lire également : Coptic Orthodox Church Confirms Ecumenical Dialogue Suspended Due to Rome’s ‘Change of Position’ on Homosexuality

  • Emmanuel Macron accélère les changements législatifs visant à autoriser l'euthanasie et le suicide assisté en France

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    D'Hélène de Lauzun sur The European Conservative :

    Macron dévoile son plan drastique pour l'euthanasie

    Après avoir inscrit l'avortement dans la Constitution française, le président se prononce en faveur du suicide assisté.

    11 mars 2024

    Après plusieurs mois d'atermoiements, le président français Emmanuel Macron a accéléré les changements législatifs visant à autoriser l'euthanasie et le suicide assisté en France. Il a dévoilé son projet - qui doit être présenté au Parlement et voté d'ici le mois de mai - à la presse le dimanche 10 mars. Après avoir inscrit l'avortement dans la Constitution, il opte à nouveau délibérément pour une culture de mort.

    Dans une double interview, publiée à la fois par le journal chrétien La Croix et le journal de gauche Libération, Emmanuel Macron a précisé les contours de son projet de loi tant attendu sur "l'aide à mourir". Le projet est dans les tuyaux depuis de nombreux mois, puisque la réforme de la législation sur "l'aide active à mourir" était l'une de ses promesses de campagne pour son élection en 2022. Jusqu'à présent, le président a donné l'impression d'hésiter lorsqu'il s'agissait de passer à l'action. 

    Très inquiétant pour le monde médical français, le contenu de la proposition de loi va très loin dans le sens du lobby pro-euthanasie. Longtemps admirateur du "modèle belge" d'euthanasie, le Président Macron entend proposer un "modèle français de fin de vie", qu'il dit fait de "rassemblement" et de "fraternité".

    La loi française, telle que définie en 2016, prévoyait une "sédation profonde et continue" en cas de souffrances intolérables et d'impossibilité d'inverser un pronostic vital gravement engagé. Désormais, il sera possible, selon les termes de Macron, de "demander une aide à mourir dans certaines conditions strictes".

    Le président français se félicite de l'existence de garde-fous, mais il est légitime de se demander s'ils seront respectés. L'aide à mourir ne s'appliquera qu'aux personnes en âge de consentir, "capables d'un discernement plein et entier" - ce qui exclut, par exemple, les malades psychiatriques ou ceux atteints de la maladie d'Alzheimer -, souffrant d'une pathologie "incurable" avec "un pronostic vital engagé à court ou moyen terme", et subissant une souffrance "réfractaire" qui ne peut être apaisée.

    La décision sera ensuite soumise à un avis médical collégial. Si l'avis est positif, le patient se verra prescrire une substance létale, qu'il pourra s'administrer lui-même ou avec l'aide d'un tiers - médecin ou proche - s'il en est incapable, dans un délai de trois mois, au cours duquel il pourra à tout moment revenir sur sa décision. La procédure pourra se dérouler dans un établissement de soins, à domicile ou dans des maisons de retraite médicalisées. 

    Tous les critères sont donc réunis pour légitimer le suicide assisté, mais Macron réfute vigoureusement l'utilisation de ce terme ou celui d'euthanasie, rappelant que le consentement est indispensable et que l'acte est médicalement encadré selon des "critères précis".

    Dès l'annonce du contenu de la future loi, de nombreuses associations de santé se sont alarmées de ce qu'elles considéraient comme une proposition extrêmement dangereuse. Dans un communiqué de presse daté du 11 mars, un collectif de soignants a exprimé sa "colère, son désarroi et sa tristesse" face au contenu des annonces présidentielles. Ils dénoncent les conditions dans lesquelles le texte a été élaboré, puisque, malgré la promotion par Macron d'un "processus démocratique", les aidants n'ont pas été consultés depuis plusieurs mois. Le texte a été élaboré sans eux, comme en témoigne la rapidité avec laquelle la loi doit être présentée au Parlement. 

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  • Le mouvement "Oui à la vie" a rassemblé plus de 35.000 personnes à Madrid pour protester contre l'avortement

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    De zenit.org (esp) :

    35 mille personnes descendent dans les rues de Madrid et s'élèvent contre l'avortement

    Le mouvement " Oui à la vie " a rassemblé plus de 35 000 personnes à Madrid pour crier contre l'avortement

    10 mars 2024

    Un peu plus de 35 000 personnes sont descendues dans les rues de Madrid le dimanche 10 mars pour exiger que la vie des enfants à naître et des personnes âgées soit défendue contre l'euthanasie. Sous le slogan "Si a la Vida" (Oui à la Vie), cette plateforme qui regroupe plus de 500 associations Pro-Life et Profamilia en Espagne a une nouvelle fois fait entendre sa voix en rassemblant différents leaders sociaux et politiques lors de la "Marche pour la Vie" qu'elle organise chaque année. Le manifeste, qui a été approuvé par plus de 500 associations, est le suivant : "Il est temps de démasquer les mensonges, les horreurs, les entreprises et les idéologies qui soutiennent la culture de la mort".

    Le manifeste souligne également l'urgence de retrouver l'essence du mouvement Pro-Life dans la bataille culturelle à laquelle il est appelé à devenir plus visible que jamais. La présidente de la Fédération des associations pro-vie d'Espagne, Alicia Latorre, met en garde contre la persécution des militants pro-vie et appelle à leur défense. Pour la dirigeante du mouvement Pro-Life en Espagne, il est essentiel de rappeler la campagne de harcèlement et de démolition que subissent les différents leaders du mouvement Pro-Life, et elle a signalé aux médias qu'"ils veulent transformer en loi des actes totalement pervers et qui ne profitent à personne".

    Parmi les participants se trouvaient plusieurs leaders de la sphère familiale et politique en Espagne, dont José Castro Velarde, président de la Fondation Enraizados ; Álvaro Ortega, président de la Fondation +Vida ; la députée régionale, Rocio Monasterio ; et le conseiller du président de la Communauté de Madrid, David Pérez ; ainsi que plusieurs membres du Parti Populaire et de Vox de Madrid. Des témoignages pro-vie de dépassement et d'encouragement à défendre la vie jusqu'au bout.

    Au cours de l'événement, Paloma Zafrilla a pris le micro avec émotion et quelques larmes pour évoquer son frère Carlos, qui souffre d'un handicap de plus de 96 %. Ce jeune homme de 26 ans est comme un bébé de six mois : "il ne marche pas, il ne parle pas". La seule chose qu'il fait, c'est se plaindre, pleurer ou rire, comme le dit Paloma. La jeune femme a déclaré que sa famille avait fait l'objet de toutes sortes de moqueries : des médecins qui les ont exhortés à ne pas avoir d'autres enfants parce qu'ils ne savent pas s'ils seront porteurs d'un autre handicap, aux proches qui leur ont dit que c'était peut-être même "égoïste". Pour sa part, la jeune femme a déclaré : "Ce n'est pas parce que la vie n'est pas facile qu'elle est moins belle, bien sûr. Et dans ce cas, c'est le contraire. C'est beaucoup plus amusant. Une vie n'est jamais moins qu'une vie selon ses capacités, parce que nous ne sommes pas des machines et que nous ne valons pas ce que nous produisons".

    L'événement s'est achevé par le déploiement de ballons et la prestation de divers artistes sur les scènes de la plateforme "Si A La Vida", ainsi que par la visibilité d'une échographie en direct d'un bébé de 25 semaines et l'écoute des battements de cœur de l'enfant.

    35 000 personnes descendent dans les rues de Madrid et élèvent leur voix contre l'avortement

  • Pourquoi Fiducia Supplicans doit être révoquée

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    Par Diane Montagna et Gerald E. Murray sur First Things :

    FIDUCIA SUPPLICANS DOIT ÊTRE RÉVOQUÉE

    ENTRETIEN AVEC LE FR. GERALD E. MURRAY

    7 mars 2024

    En mars 2021, la Congrégation pour la doctrine de la foi a publié, sous la direction de son ancien préfet, le cardinal Luis Ladaria Ferrer, un Responsum qui répondait par la négative à la question : "L'Église a-t-elle le pouvoir de donner la bénédiction aux unions de personnes de même sexe ?"

    Un peu moins de trois ans plus tard, sous la direction de son nouveau préfet, le cardinal Víctor Manuel Fernández, le Dicastère pour la doctrine de la foi, désormais rebaptisé, a publié Fiducia Supplicans (FS), qui affirme que les bénédictions mentionnées dans le Responsum sont des "bénédictions liturgiques" et introduit un nouveau type de bénédiction sacerdotale - une "bénédiction pastorale" - qui, selon lui, peut être donnée à des "couples de même sexe". Mais que sont les bénédictions pastorales et qu'entend la Déclaration par "couples" ? Et la réaction négative continue que la FS a reçue de la part des conférences épiscopales du monde entier peut-elle être attribuée au fait qu'elle n'a pas été lue attentivement, ou son examen minutieux ne fait-il que confirmer la décision des évêques qui ont décidé de ne pas l'appliquer dans leur diocèse ?

    Pour répondre à ces questions et à d'autres, je me suis entretenu avec le père Gerald E. Murray, prêtre new-yorkais et avocat canonique, au sujet de la déclaration.

    Père Murray, qu'est-ce qu'une bénédiction ? Quelle est la relation entre une bénédiction sacerdotale et le sacerdoce du Christ ? Et une bénédiction sacerdotale peut-elle être "extra-liturgique", c'est-à-dire n'avoir aucun rapport avec la liturgie ?

    Le Responsum de 2021, citant le Rituel romain, déclare que " les bénédictions appartiennent à la catégorie des sacramentaux, par lesquels l'Église 'nous appelle à louer Dieu, nous encourage à implorer sa protection et nous exhorte à rechercher sa miséricorde par la sainteté de notre vie' ". Le Responsum précise également que les sacramentaux font partie des actions liturgiques de l'Église. Les bénédictions sont donc des actions liturgiques par leur nature même. La catégorie des "bénédictions pastorales" est inconnue dans l'Église. Cette catégorie est décrite dans FS comme une "contribution novatrice" et un "véritable développement par rapport à ce qui a été dit sur les bénédictions dans le Magistère et les textes officiels de l'Église". FS affirme que les bénédictions pastorales entrent dans la catégorie de la "piété populaire" telle qu'elle est décrite dans le Directoire sur la piété populaire et la liturgie de 2002 de la Congrégation pour le culte divin. Il n'y a aucune preuve que l'Église ait jamais considéré les bénédictions sacerdotales comme des actes de piété populaire.

    Le Responsum cite également le Rituel romain, qui précise que les sacramentaux "ont été établis comme une sorte d'imitation des sacrements". Les bénédictions "sont avant tout des signes des effets spirituels obtenus par l'intercession de l'Église". Une bénédiction sacerdotale est un acte ministériel par lequel le représentant ordonné de Dieu demande la faveur divine sur ce qui est béni, communiquant ainsi que ce qui est béni est digne de recevoir une telle bénédiction. Toute relation à bénir doit d'abord être jugée digne aux yeux de Dieu de recevoir sa faveur. Les relations pécheresses ne sont pas dignes aux yeux de Dieu et ne peuvent être bénies. Le Responsum nous rappelle que Dieu "ne bénit pas et ne peut pas bénir le péché".

    Les personnes sont bénies, l'huile et l'eau sont bénies, les champs et les maisons sont bénis, mais les syndicats du crime, les instruments de torture et les contraceptifs ne le sont pas. Pourquoi certaines choses peuvent-elles être bénies et d'autres non ?

    Les bénédictions peuvent être conférées à des objets inanimés, à des animaux (comme la bénédiction des agneaux lors de la fête de Sainte-Agnès), à des personnes et à leurs relations. Le prêtre, en tant que ministre ordonné du Christ, demande à Dieu de regarder favorablement ce qui est béni, ce qui signifie qu'il a déterminé que ce qui est béni mérite la faveur de Dieu. Le Responsum est clair en ce qui concerne la bénédiction des relations humaines :

    Par conséquent, pour se conformer à la nature des sacramentaux, lorsqu'une bénédiction est invoquée sur des relations humaines particulières, outre l'intention droite de ceux qui y participent, il est nécessaire que ce qui est béni soit objectivement et positivement ordonné à recevoir et à exprimer la grâce, selon les desseins de Dieu inscrits dans la création, et pleinement révélés par le Christ Seigneur. . . . C'est pourquoi il n'est pas licite de bénir des relations ou des partenariats, même stables, qui impliquent une activité sexuelle en dehors du mariage, comme c'est le cas des unions entre personnes du même sexe.

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