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Famille - Page 5

  • Sondage (France) — Les parents sont très favorables au retour de l'autorité, s'opposent à l'éducation sexuelle au primaire

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    Du site "Pour une école libre au Québec" :

    Sondage (France) — Les parents sont très favorables au retour de l'autorité, s'opposent à l'éducation sexuelle au primaire

    7 septembre, 2023

    L’édition n° 3 du Baromètre IFOP/SOS Éducation - Les parents notent l’école est sorti. 

    Les parents sont très majoritairement favorable à des réformes qui permettent le retour de l'autorité, afin d'enrayer cette baisse du niveau.

    Les parents demandent à l’école d’instruire et de protéger pas d’endoctriner ni de mettre en danger. Il faut que cela change!

    70% des parents d’élèves de primaire sont contre l’éducation sexuelle à l’école. Les parents attendent de l’École qu’elle instruise dans un cadre protecteur.

    Cliquez sur les images ci-dessous pour les agrandir

     

     

     

     

     

     

     

     

  • La béatification de la famille Ulma : une béatification sans précédent

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    La famille Ulma.

    De Vatican News (Emanuela Campanile) :

    La famille Ulma, une béatification sans précédent

    Le 10 septembre prochain, Józef et Wiktoria Ulma et leurs sept enfants seront béatifiés à Markowa en Pologne. La famille Ulma avait été exterminée en 1944 pour avoir caché des Juifs pendant la Seconde guerre mondiale.

    À travers une vie quotidienne simple, la famille Ulma fit vivre l'Évangile. L'éducation à la foi, la prière commune en famille, la lecture de la Bible ont fait des Ulma ce que Jean-Paul II a appelé une «Église domestique», ouverte, même aux plus démunis. Ces années-là, les «nécessiteux» étaient surtout les Juifs. À huit d'entre eux, les Ulma ont ouvert leurs portes, leur permettant de se cacher, offrant de la nourriture et de l'amitié, tout en étant conscients du risque immense.

    Manuela Tulli, journaliste à l'agence de presse italienne ANSA, est autrice avec le père Paweł Rytel-Andrianik, historien et responsable de la section polonaise de Vatican News-Radio Vatican, de Uccisero anche i Bambini. Gli Ulma, la famiglia martire che aiutò ebrei (traduction non officielle en français: Ils ont même tué les enfants. Les Ulma, la famille martyre qui a aidé les Juifs). Envoyée en Ukraine pour suivre l’actualité de cette tragédie au cœur de l'Europe, la journaliste Manuela Tulli s'arrête dans le sud-est de la Pologne.

    C'est une histoire qui m'a choisie

    «J'ai rencontré la famille Ulma par hasard, c'est une histoire que je n'ai pas choisie, mais qui m'a choisie», confie-t-elle. Et si très souvent «nous, journalistes, partons à la recherche d'informations. Cette fois-ci, je peux dire que c'est le contraire». Partout en Pologne, Manuela Tulli affirme avoir vu des images, des dessins et des photos de cette grande famille qui a vécu il y a plus de 80 ans. «Franchement, je ne savais pas qui ils étaient, même si les Polonais le considéraient un peu comme une évidence. Mais ils rendaient heureux, rien qu'en les voyant... Ces deux parents si jeunes et avec tant de petits enfants».

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  • Sauvons nos enfants; NON à EVRAS : Tous à Bruxelles ce jeudi 7 septembre

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    Tous à Bruxelles ce jeudi 7 septembre

    C'est ce jeudi 7 septembre que le Parlement votera l'obligation de l'EVRAS dans les écoles de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Rendez-vous à 13h (vote à 14h). Demandez aux députés de voter contre cette 'éducation sexuelle dès la naissance', que, selon un sondage en ligne, 95% des familles rejettent ! 

    Les organisateurs désirent vivre ce temps dans le calme et le silence: "il faut une autorisation que nous n'avons pas faute de temps - comme d'habitude.. - pour manifester notre désaccord à la signature de ce vote. Nous marcherons donc mais en nombre et en silence."

    11600 personnes ont, à ce jour, signé la lettre ouverte sur l'hypersexualisation des enfants. Ce chiffre augmente chaque jour... Continuez à en parler autour de vous... 

    Pour continuer à signer la lettre ouverte

    Ceci n’est pas une manifestation, mais une marque de présence  pour communiquer le NON que presque tous les parents expriment.

    95 % des personnes interrogées demandent le retrait de l’EVRAS.

    Plus de 6500 personnes ont répondu à UNE ENQUÊTE citoyenne. Les résultats sont sans appel : 95% des personnes interrogées sont en désaccord avec ce projet et souhaiteraient le retrait de l’EVRAS tel que proposé dans le nouveau Guide EVRAS. 

    Lien vers l’événement Facebook sur la page ‘Sauvons nos enfants’ concernant le jeudi 7 septembre

    Les organisateurs s’attendaient à voir ce vote mis à l’ordre du jour le plus rapidement possible, histoire de prendre tout le monde de court et d’éviter les débats. Ce jeudi à 14h, les députés de la Fédération Wallonie-Bruxelles voteront sur la proposition de rendre le programme EVRAS obligatoire dans les écoles. Un budget de plus de 4 millions a déjà été dégagé avant les vacances pour développer ce programme d’Education à la Vie Relationnelle, Affective et Sexuelle.

    Or plusieurs associations et plus de 6500 parents, sont en désaccord avec le programme EVRAS, tant sur le fonds que sur la méthode. Ceci n’a rien d’étonnant, puisque les spécialistes de la santé mentale de l’enfant n’ont pas été concertés. Ni les professeurs, ni les parents ne sont consultés ou avertis par rapport au contenu de ces animations, ce qui a déjà donné lieu à des incidents regrettables. Par ailleurs, ce programme est imprégné d’une idéologie dangereuse qui nie les fondements biologiques de la différence entre les hommes et les femmes, qui introduit la notion de consentement à un âge où l’enfant ne peut pas consentir et qui induit une hypersexualisation de l’enfant susceptible de le mettre en danger.

    La plupart des députés ignorent les dérives possibles de ce programme, il faut les en informer. Encouragez-les à voter NON ! pour protéger l’innocence des enfants et respecter les valeurs familiales.

    Les organisateurs vous invitent à contacter votre député: Pour ceux qui en ont les capacités, c'est le bon moment de vous manifester auprès de votre député. Appelez-les, écrivez-leur ou allez frapper à leur porte. Dites-leur ce que vous pensez de ce programme. Prenez 20 minutes et faites usage de votre droit démocratique, demandez à votre député de respecter son mandat (leurs coordonnées).

  • Une parlementaire finlandaise jugée pour "discours de haine" pour avoir défendu le mariage traditionnel

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    De Peter Pinedo sur CNA :

    Une parlementaire finlandaise jugée pour "discours de haine" pour avoir défendu le mariage traditionnel
    Päivi Räsänen, Finland’s interior minister from 2011 to 2015
    Päivi Räsänen, ministre de l'intérieur de la Finlande de 2011 à 2015.

    30 août 2023

    La parlementaire finlandaise Päivi Räsänen est jugée cette semaine pour "discours de haine" et "agitation ethnique" après avoir partagé publiquement en 2019 ses opinions bibliques et religieuses sur le mariage entre un homme et une femme. 

    Mme Räsänen, 63 ans, est jugée pour avoir enfreint les lois finlandaises sur les discours de haine en utilisant des versets bibliques pour exprimer son soutien au mariage traditionnel. 

    Son procès aura lieu le 31 août et le 1er septembre. 

    Dans le tweet de 2019 qui a valu à Mme Räsänen ses ennuis judiciaires actuels, elle a critiqué sa confession pour avoir adopté l'idéologie LGBTQ+, en demandant comment ces points de vue pouvaient être conciliés avec les Écritures. Dans son tweet, elle fait référence à Romains 1:24-27, qui affirme clairement que l'activité homosexuelle est contraire à la volonté de Dieu. 

    Outre Mme Räsänen, un évêque luthérien finlandais, Juhana Pohjola, est également poursuivi pour incitation à la haine pour avoir publié une brochure rédigée par Mme Räsänen qui défendait la conception biblique de la sexualité et du mariage. 

    Bien qu'ils aient été acquittés à l'unanimité par un tribunal de district finlandais en 2022, les procureurs ont fait appel de leur acquittement devant la cour d'appel d'Helsinki. 

    Aujourd'hui, ils risquent des dizaines de milliers d'euros d'amende et peut-être deux ans de prison s'ils sont reconnus coupables. En outre, le tribunal pourrait également décider de censurer les publications de Päivi Räsänen.

    Räsänen et Pohjola sont représentés par l'Alliance Defending Freedom International (ADF). 

    Paul Coleman, directeur exécutif de l'ADF International, a déclaré dans un communiqué de presse la semaine dernière que "les poursuites incessantes" contre Mme Räsänen n'ont pas seulement consommé quatre ans de sa vie, mais "intimident également d'autres personnes pour qu'elles gardent le silence". 

    "Dans une société démocratique, chacun devrait être libre de partager ses convictions sans craindre d'être poursuivi par l'État", a déclaré M. Coleman. Criminaliser l'expression par le biais de lois dites "d'incitation à la haine" ferme les débats publics importants et met en danger la démocratie.

    Mme Räsänen, qui est mère de cinq enfants et grand-mère de dix, ainsi que membre du Parlement finlandais, a déclaré à Tracy Sabol, de EWTN, lors d'une interview lundi, qu'en dépit de la persécution renouvelée, elle est convaincue que "tout ce processus est entre les mains de Dieu" et qu'elle est persuadée qu'elle sera à nouveau acquittée des accusations de discours de haine. 

    Des parlementaires américains défendent Räsänen

    Quinze parlementaires américains, menés par le représentant républicain Chip Roy du Texas, ont signé une lettre le 8 août pour soutenir Räsänen et le droit de tous les chrétiens à la liberté d'expression. 

    Cette lettre très ferme a été adressée à Rashad Hussain et à Douglas Hickey, respectivement ambassadeur itinérant de Joe Biden pour la liberté religieuse internationale et ambassadeur des États-Unis en Finlande.

  • Famille et valeurs chrétiennes ont été au menu de la rencontre entre le pape et la présidente hongroise

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    De Courtney Mares sur Catholic News Agency :

    Le pape François discute des valeurs familiales et de la guerre en Ukraine avec la présidente hongroise

    Pope Francis meets with Hungary President Katalin Novák at the Vatican on Aug. 25, 2023.

    crédit : Vatican Media

    Le pape François rencontre la présidente hongroise Katalin Novák au Vatican le 25 août 2023.

    25 août 2023

    Le pape François a discuté des valeurs familiales, de la liberté religieuse et de la guerre en Ukraine avec la présidente de la Hongrie, Katalin Novák, au Vatican vendredi.

    Lors de cette rencontre de 45 minutes, le 25 août, le pape et Mme Novák ont parlé de la situation humanitaire en Ukraine et des efforts pour mettre fin au conflit, selon un communiqué du Bureau de presse du Saint-Siège.

    En outre, "certains sujets d'intérêt commun ont été abordés, tels que la famille et les valeurs chrétiennes".

    Mme Novák, âgée de 45 ans et mère de trois enfants, est présidente de la Hongrie depuis mai 2022. Elle est la première femme présidente dans l'histoire du pays. Avant de prendre ses fonctions, elle était ministre hongroise de la famille.

    La Hongrie est connue pour ses politiques axées sur la famille - qui comprennent des primes gouvernementales de 33 000 dollars pour les couples mariés qui ont trois enfants - et qui ont contribué à stimuler le taux de natalité du pays.

    Mme Novák a rencontré le pape François pour la dernière fois au printemps dernier, à Budapest, lors du voyage du pape en Hongrie du 28 au 30 avril. Lors de sa visite au Vatican, elle s'est également entretenue avec le secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Pietro Parolin, et le sous-secrétaire pour les relations avec les États, Mgr Mirosław Wachowski.

    Quelques jours avant sa rencontre avec le pape François, Mme Novák s'est rendue en Ukraine, où elle a rencontré en tête-à-tête le président Volodymyr Zelenskyy et discuté d'un plan de coopération sur le cas des enfants touchés par la guerre.

    Mme Novák a indiqué sur les réseaux sociaux que la guerre en Ukraine avait également été le principal sujet de sa conversation avec le pape François.

    "Nous avons convenu de travailler ensemble pour parvenir à une #paix durable et à long terme le plus rapidement possible. Nous avons également discuté de ce que nous pouvons faire ensemble pour que les #enfants enlevés en Ukraine puissent rentrer chez eux", a-t-elle écrit dans un message sur X, la plateforme de médias sociaux anciennement connue sous le nom de Twitter.

    Elle a également qualifié la Hongrie et le Vatican d'"alliés dans la défense des valeurs traditionnelles de la #famille et la protection des enfants".

    Courtney Mares est correspondante à Rome pour l'Agence de presse catholique. Diplômée de l'université de Harvard, elle a réalisé des reportages dans des bureaux de presse sur trois continents et a reçu la bourse Gardner pour son travail avec les réfugiés nord-coréens.

  • L'intrépidité de la foi africaine : un antidote aux déviances occidentales ?

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    De Michael Warsaw sur le National Catholic Register :

    L'Église catholique en Afrique est une bénédiction

    La vitalité de la jeunesse et la ferveur évangélique pour la proclamation de l'Évangile, même dans un contexte de persécution intense, sont les dons de l'Afrique à l'Église d'aujourd'hui.

    11 août 2023

    Lorsque les participants se réuniront à Rome à l'occasion du Synode sur la synodalité de cet automne pour réfléchir à la manière dont l'Église catholique mondiale peut mieux communiquer l'amour salvateur de Jésus pour toute l'humanité, un vaste contraste entre les opinions des divers continents sera mis en évidence. Cette tension peut être résumée par deux questions opposées.

    La mission d'évangélisation de l'Église peut-elle être accomplie uniquement en rejetant les enseignements qui contredisent le progressisme séculier, comme l'affirment les dirigeants de la Voie synodale allemande et leurs partisans dans d'autres nations occidentales riches ?

    Ou bien cette nouvelle évangélisation ne peut-elle être accomplie que si l'Église continue sans crainte à proclamer ce qu'elle a toujours défendu, comme le déclarent collectivement les dirigeants de l'Église à travers l'Afrique ?

    Une illustration frappante de ces points de vue divergents a eu lieu en mars lors de la session de clôture de la Voie synodale d'Allemagne. Ce jour-là, l'assemblée a voté à une écrasante majorité en faveur des bénédictions de couples homosexuels, au mépris flagrant du récent avertissement du Vatican selon lequel de telles bénédictions sont inadmissibles pour la simple raison que Dieu "ne bénit pas et ne peut pas bénir le péché". Mais une voix africaine courageuse et sensée s'est néanmoins fait entendre pour s'y opposer. 

    "Les catholiques d'Afrique sont strictement opposés aux partenariats homosexuels... Je considère donc qu'il s'agit d'un sujet pour l'Église universelle", a déclaré Emeka Ani, président du Conseil pastoral fédéral pour les catholiques d'autres langues maternelles et d'autres rites, lors de l'assemblée. 

    "Les gens se tournent vers l'Afrique et je crois que c'est la raison pour laquelle le synode universel sur la synodalité rejettera ce sujet", a-t-il ajouté.

    Les dirigeants de la Voie synodale ne sont pas de cet avis. Ils font plutôt pression pour que le prochain synode donne son feu vert à leurs actions sur les bénédictions homosexuelles, l'ordination des femmes et la démocratisation de la gouvernance de l'Église, et des partisans comme le cardinal Robert McElroy de San Diego ont ouvertement exprimé l'espoir que cela facilitera la mise en œuvre des mêmes programmes dissidents aux États-Unis et dans d'autres pays.

    Le choc entre les perspectives africaines et allemandes sur ces questions n'est pas une nouveauté. 

    Lors des synodes sur la famille de 2014 et 2015, les dirigeants de l'Église africaine ont été à l'avant-garde de la riposte lorsque l'Église allemande a fait pression en faveur de ses programmes sécularisés. Après que les Africains se soient mobilisés pour défendre l'orthodoxie, le cardinal allemand Walter Kasper a grommelé qu'"ils ne devraient pas trop nous dire ce que nous devons faire" lorsqu'il s'agit de traiter des questions liées à la sexualité et au mariage. Il a également attribué la résistance africaine à l'acceptation de l'homosexualité à un "tabou" culturel plutôt qu'à une détermination collective à être fidèle aux enseignements moraux catholiques bien établis.

    Il est vrai que, même avant l'influence du christianisme, les cultures africaines préexistantes étaient attachées à une conception traditionnelle de la famille, qui incluait une forte opposition aux activités homosexuelles. Mais les fortes valeurs familiales des Africains doivent être considérées comme un atout, et non comme un handicap. 

    Nous pouvons être reconnaissants de cet aspect positif de la culture africaine, tout en reconnaissant les profonds problèmes sociaux qui continuent de prévaloir dans une grande partie de l'Afrique. Dans le domaine spécifique de l'homosexualité, les croyances culturelles traditionnelles ont parfois contribué à des politiques extrémistes dans certains pays. Ces politiques sont en contradiction avec l'enseignement de l'Église, qui respecte la dignité des personnes attirées par le même sexe et rejette toute forme de discrimination injuste à leur égard.

    Il est également vrai qu'en de nombreux endroits, un travail considérable reste à faire pour améliorer la formation des catholiques qui sont membres des Églises locales relativement jeunes du continent. 

    Cependant, ce qui est le plus frappant au sujet de la communauté africaine, ce sont deux bénédictions indéniables : leur vitalité juvénile et leur ferveur évangélique à proclamer l'Évangile, même dans le contexte d'une persécution intense et parfois mortelle. 

    Contrairement aux congrégations clairsemées et grisonnantes présentes le dimanche dans de nombreuses églises d'Allemagne et d'autres pays d'Europe occidentale, les messes des pays africains sont remplies de jeunes catholiques exubérants, désireux d'adorer Dieu avec respect au cours de leurs liturgies et de répandre l'amour de Jésus par la suite, au service des autres.

    Ici, aux États-Unis, où, contrairement à l'Allemagne, la grande majorité des dirigeants de l'Église n'ont pas adhéré aux programmes séculiers dissidents, nous pouvons être reconnaissants et inspirés par ce témoignage intrépide de la foi africaine. C'est le genre de dynamisme qui fera avancer l'Église de la manière envisagée par saint Jean-Paul II, Benoît XVI et François, le trio de papes qui se sont partagé la responsabilité d'initier l'ère de la nouvelle évangélisation inaugurée par le concile Vatican II.

    L'une des manifestations les plus inspirantes de cette nouvelle ère dans la vie de l'Église a été la Journée mondiale de la jeunesse. Comme toujours, la dernière version de l'événement, qui s'est achevée le 6 août à Lisbonne, a témoigné du fait qu'un grand nombre de jeunes du monde entier continuent d'être animés par leur rencontre sacramentelle avec Jésus-Christ. Forts de la bénédiction de nos frères et sœurs africains dans la foi, nous devrions prier pour que ce même engagement évangélique s'avère être l'esprit dominant du Synode sur la synodalité de 2023.

    Que Dieu vous bénisse !

    Michael Warsaw Michael Warsaw est président du conseil d'administration et directeur général du réseau catholique mondial EWTN et éditeur du National Catholic Register.

  • La famille dans le droit et la politique internationale

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    De Stefano Gennarini sur C-Fam :

    La famille dans le droit et la politique internationale

    26 juillet 2023

    Introduction

    Depuis la création des Nations Unies, le droit et la politique internationale ont reconnu une place prééminente au mariage et à la famille en tant qu'"unité naturelle et fondamentale de la société". Cet article sur les définitions évaluera la campagne en cours des pays occidentaux pour redéfinir la famille au niveau international et rendre les relations homosexuelles équivalentes au mariage entre un homme et une femme. L'article montrera comment la définition de la famille en droit international est parfaitement adéquate et n'a pas besoin d'être modifiée.

    La famille définie en droit international

    L'article 16 de la Déclaration universelle des droits de l'homme (DUDH) définit la famille comme "l'unité naturelle et fondamentale de la société" et déclare en outre que la famille telle que définie a "droit à la protection de la société et de l'État". Cette compréhension de la DUDH se reflète textuellement dans les dispositions des principaux traités des Nations Unies relatifs aux droits de l'homme, notamment l'article 23 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), l'article 10.1 du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC). ) et le préambule de la convention relative aux droits de l'enfant (CRC). En vertu de ces nombreuses dispositions du droit international, qui ont obtenu ensemble une ratification universelle, la famille est un sujet à part entière des droits de l'homme et est titulaire de droits dans le droit international des droits de l'homme.

    La DUDH (article 16) lie en outre la fondation de la famille au mariage et affirme que « l'homme et la femme majeurs, sans aucune limitation de race, de nationalité ou de religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille. Ils ont droit à des droits égaux quant au mariage, pendant le mariage et à sa dissolution » (soulignement ajouté). Le libellé de la DUDH 16 sur le droit égal des hommes et des femmes de se marier et de fonder une famille est repris textuellement dans le PIDCP (article 23), le PIDESC (article 10), ainsi que la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des Femmes (CEDAW 16), qui fait référence à l'égalité dans le mariage entre « hommes et femmes » et fait référence à « mari et femme » dans le contexte de la famille.

    Le droit de se marier et de fonder une famille est le seul contexte dans lequel le droit international des droits de l'homme protège l'autonomie sexuelle. Ces droits sont précisés à l'article 16 de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes (CEDAW), qui consacre l'égalité entre les hommes et les femmes en tant qu'époux dans le cadre du mariage.

    Ces dispositions définissent effectivement la famille en droit international comme résultant de l'union d'un homme et d'une femme dans le mariage. Cette définition de la famille est appelée famille naturelle par les anthropologues ou famille nucléaire par les spécialistes des sciences sociales, comme cela a été résumé dans The Family Articles.

    La Convention européenne des droits de l'homme (CEDH 12) et la Convention interaméricaine des droits de l'homme (CIDH 17) reflètent également le langage de la DUDH sur le droit de se marier et de fonder une famille textuellement.

    En raison de ce corpus de droit international contraignant, toute mention de la famille dans une résolution de l'ONU ou tout autre résultat intergouvernemental de l'ONU ne peut être interprétée que comme faisant référence à l'union d'un homme et d'une femme dans le mariage ou en référence à des relations qui sont au moins analogues à la famille selon cette définition, telles que les familles multigénérationnelles ou élargies, les foyers monoparentaux ou les familles adoptives. Les relations entre individus de même sexe, en revanche, ne sont pas analogues à la famille car, par définition, la famille requiert l'union d'un homme et d'une femme et, au minimum, leur descendance naturelle. De même, d'autres relations interpersonnelles ou arrangements familiaux sont exclus de la définition de la famille et des protections spécifiques auxquelles la famille a droit en vertu du droit international des droits de l'homme.

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  • L'idéologie du genre est destinée à détruire les familles (cardinal Maradiaga)

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    De kath.net/news :

    Cardinal Maradiaga : "L'idéologie du genre est destinée à détruire les familles".

    26 juillet 2023

    Pour le Président international de Caritas depuis de nombreuses années, "Cette mauvaise herbe ne devrait pas envahir notre société... Le plan de Dieu pour la famille est que l'homme et la femme forment une alliance d'amour dans le mariage et dans la famille".

    Tegucigalpa (kath.net) "L'idéologie du genre est destinée à détruire les familles, à détruire les garçons et les filles en leur inculquant des idées totalement diaboliques", a déclaré ce week-end dans son homélie le cardinal Rodríguez Maradiaga, conseiller émérite du pape et archevêque émérite de Tegucigalpa (Honduras). C'est ce qu'a rapporté le journal "El Heraldo", publié au Honduras. "Cette mauvaise herbe ne devrait pas envahir notre société, nous ne devrions pas la laisser faire. Le plan de Dieu pour l'amour et la famille est très clair dans la Parole. Le plan de Dieu pour la famille est que l'homme et la femme forment une alliance d'amour dans le mariage et dans la famille". Les explications du cardinal interviennent alors que la veille, des parents, des responsables religieux et des organisations de la société civile ont manifesté dans sept villes du Honduras contre la loi globale sur l'éducation qui affirme l'intégration de la dimension de genre. Il a en outre appelé à éviter la polarisation croissante et les querelles : "Nous devons arracher les mauvaises herbes, nous indigner du mal, mais éviter d'accuser les autres et de tomber dans le découragement et la dépression".

    Le cardinal Maradiaga a été membre du Conseil des cardinaux du pape François de 2013 à janvier 2023, où il a notamment été le coordinateur du Conseil. Outre sa formation théologique (il est docteur en théologie morale), le père salésien est diplômé de l'université d'Innsbruck en psychologie clinique et psychothérapie. De 1995 à 1999, il a été président du Conseil épiscopal latino-américain (CELAM), et de 2007 à 2015, il a été le président international de Caritas. Depuis de nombreuses années, le cardinal est également considéré en Europe comme un orateur de cérémonie et un partenaire de discussion très apprécié.

  • L'impact des smartphones sur la famille et la vie de couple vu par un spécialiste

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    D'Elizabeth Self sur zenit.org :

    « Commencez, Rencontrez Et Terminez Chaque Journée Par Une Connexion Positive »

    Cinq questions sur l’impact des smartphones sur la famille et la vie de couple

    L’avis d’un spécialiste

    Après une carrière dans le journalisme, dans les affaires publiques au Département d’État et au sein de sa propre entreprise à but non lucratif, c’est le divorce de son frère qui a incité Peter McFadden à reconsidérer sa conception du mariage et à s’orienter vers la profession de conseiller conjugal. Depuis 20 ans, il exerce auprès de plus de 5 500 couples dans le monde entier. Il accorde une attention particulière aux relations sociales des couples et les aide à développer des habitudes quotidiennes communes qui sauvent leur mariage et renforcent leurs liens. L’IFS l’a récemment interviewé mettre à profit son expérience en matière de communication conjugale, notamment en ce qui concerne l’utilisation des smartphones.

    Elizabeth Self : Quelles anecdotes avez-vous recueillies qui illustrent le type de difficultés auxquelles sont confrontés de nombreux couples mariés ?

    Peter McFadden : J’ai récemment rencontré un [jeune] couple marié de 21 et 23 ans. J’ai été très inquiet après les avoir rencontrés. TikTok est une invention relativement récente et ce mari de 21 ans a pratiquement grandi avec. La femme s’est plainte : « Je me lève de la table de la salle à manger pour aller chercher du ketchup, cela ne me prend pas plus de deux minutes et [quand je reviens] il est sur TikTok. »  Son mari a répondu : « Mais je m’ennuyais ! »

    Si vous ne pouvez pas survivre à une minute ou deux de calme sans être sur TikTok à table, c’est blessant, ce n’est pas une simple distraction.

    Dans le cas d’un des couples que je suis en France, ils se sont disputés devant moi pendant 10 minutes chacun, accusant l’autre de regarder d’abord son Blackberry avant de se dire bonjour. Cela aurait fait sensation sur YouTube si j’avais pu enregistrer cette dispute et la poster.

    J’ai un patient qui fait partie non pas d’une, mais de trois ligues de football. Sa pauvre petite amie m’a dit : « J’ai dû créer ma propre équipe de football pour me connecter avec lui. »

    J’ai également travaillé avec un couple extraordinaire mais, cinq ans plus tard, la femme a eu une aventure amoureuse. Bien sûr, l’homme était désemparé, mais d’une certaine manière, c’était de sa faute parce qu’il était trop investi dans son travail et qu’il ne prenait pas de temps pour elle.

    E. Self : Pourriez-vous nous décrire les couples que vous conseillez et le type de conseil que vous leur proposez ?

    McFadden : Mes services sont installés au cœur de New York. La plupart de mes couples gagne plus de 150 000 dollars par an, à deux. Je dirais qu’au moins 90 % d’entre eux ont au moins un diplôme universitaire ou un diplôme d’études supérieures, voire plus. Mais 10 % ne sont jamais allés à l’université. Même si 90 % de mes patients ont fait des études supérieures, environ 500 avec lesquels j’ai travaillé ont de faibles revenus.

    60 à 70 % de mon travail est aujourd’hui axé sur la préparation au mariage. J’ai eu, par exemple, un couple de Mexicains qui vivait à New York à l’époque où je dispensais mes cours de préparation au mariage, il y a 13 ans. Ils vivent aujourd’hui à Mexico. Ils m’ont appelé via WhatsApp : « Peter, nous avons besoin d’aide. » Après toutes ces années, ils ont pris l’avion de Mexico pour me rejoindre à New York afin de bénéficier d’une consultation. Une grande partie de ma pratique consiste à soutenir les couples que j’ai conseillés dans le passé.

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  • Message du pape François à l'occasion de la 3ème journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées

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    MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS À L'OCCASION DE LA 3ème JOURNÉE MONDIALE DES GRANDS-PARENTS ET DES PERSONNES ÂGÉES

    source

    23 juillet 2023

    « Sa miséricorde s’étend d’âge en âge » (Lc 1, 50)

    Chers frères et sœurs !

    « Sa miséricorde s’étend d’âge en âge » (Lc 1, 50) : c’est le thème de la 3ème Journée Mondiale des Grands-Parents et des Personnes Âgées. C’est un thème qui nous renvoie à une rencontre bénie : la rencontre entre la jeune Marie et sa parente âgée Élisabeth (cf. Lc 1, 39-56). Cette dernière, remplie de l’Esprit Saint, adresse à la Mère de Dieu des paroles qui, des milliers d’années plus tard, rythment notre prière quotidienne : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni » (v. 42). Et l’Esprit Saint, déjà descendu sur Marie, l’inspire à répondre par le Magnificat, où elle proclame que la miséricorde du Seigneur s’étend d’âge en âge. L’Esprit Saint bénit et accompagne toute rencontre fructueuse entre les différentes générations, entre grands-parents et petits-enfants, entre jeunes et personnes âgées. Dieu désire en effet que les jeunes réjouissent le cœur des personnes âgées et qu’ils puisent la sagesse de leurs expériences, comme Marie l’a fait avec Élisabeth. Mais, avant tout, le Seigneur désire que nous ne laissions pas les personnes âgées seules, que nous ne les reléguions pas en marge de la vie, comme c’est malheureusement trop souvent le cas aujourd’hui.

    Cette année, la proximité entre la célébration de la Journée Mondiale des Grands-Parents et des Personnes Âgées et celle des Journées Mondiales de la Jeunesse est belle ; toutes les deux ont pour thème “la hâte” (cf. v. 39) de Marie à rendre visite à Élisabeth et nous amènent à réfléchir sur le lien entre jeunes et personnes âgées. Le Seigneur souhaite que les jeunes, en les rencontrant, accueillent l’appel à préserver la mémoire, et qu’ils reconnaissent, grâce à elles, le don d’appartenir à une histoire plus grande. L’amitié d’une personne âgée aide le jeune à ne pas réduire sa vie au présent et à se rappeler que tout ne dépend pas de ses propres capacités. Pour les plus âgés, en revanche, la présence d’un jeune ouvre l’espérance que ce qu’ils ont vécu ne sera pas perdu et que leurs rêves se réaliseront. En définitive, la visite de Marie à Élisabeth, et la conscience que la miséricorde du Seigneur se transmet d’une génération à l’autre, révèlent que nous ne pouvons pas avancer – ni même nous sauver – tout seuls et que l’intervention de Dieu se manifeste toujours ensemble, dans l’histoire d’un peuple. C’est Marie elle-même qui le dit dans le Magnificat, en exultant en Dieu qui a accompli des merveilles nouvelles et surprenantes, fidèle à la promesse faite à Abraham (cf. v. 51-55).

    Pour mieux accueillir le style de l’agir de Dieu, rappelons-nous que le temps doit être vécu dans sa plénitude, parce que les réalités les plus grandes et les rêves les plus beaux ne se réalisent pas en un instant, mais à travers une croissance et une maturation : en chemin, en dialogue, en relation. C’est pourquoi ceux qui se concentrent uniquement sur l’immédiat, sur leurs propres avantages à obtenir rapidement et avec avidité, sur le “tout et maintenant”, perdent de vue l’action de Dieu. Au contraire, son projet d’amour s’étend sur le passé, le présent et l’avenir, il embrasse et relie les générations. C’est un projet qui va au-delà de nous-mêmes, mais où chacun est important et, surtout, est appelé à aller plus loin. Pour les plus jeunes, il s’agit d’aller au-delà de l’immédiat où la réalité virtuelle nous enferme et nous détourne souvent de l’action concrète. Pour les plus âgés, il s’agit de ne pas s’attarder sur les forces qui s’affaiblissent et de ne pas regretter les occasions perdues. Regardons vers l’avant ! Laissons-nous modeler par la grâce de Dieu qui, d’âge en âge, nous libère de l’immobilisme et des regrets du passé !

    Dans la rencontre entre Marie et Élisabeth, entre jeunes et personnes âgées, Dieu nous donne son avenir. En effet, le chemin de Marie et l’accueil d’Élisabeth ouvrent la porte à la manifestation du salut : à travers leur étreinte, sa miséricorde fait irruption dans l’histoire humaine avec une joyeuse douceur. Je voudrais donc inviter chacun à penser à cette rencontre, mieux, à fermer les yeux et à imaginer un instant cette étreinte entre la jeune Mère de Dieu et la vieille mère de saint Jean-Baptiste ; à se la représenter dans l’esprit et à la visualiser dans le cœur, pour la fixer dans l’âme comme une lumineuse icône intérieure.

    Et j’invite ensuite à passer de l’imagination au concret en faisant quelque chose pour étreindre les grands-parents et les personnes âgées. Ne les laissons pas seuls, leur présence dans les familles et les communautés est précieuse, elle nous donne la conscience de partager le même héritage et de faire partie d’un peuple où l’on conserve les racines. Oui, ce sont les personnes âgées qui nous transmettent notre appartenance au Peuple saint de Dieu. L’Église, tout comme la société, a besoin d’elles. Elles livrent au présent un passé nécessaire pour construire l’avenir. Honorons-les, ne nous privons pas de leur compagnie et ne les privons pas de la nôtre, ne permettons pas qu’elles soient rejetées !

    La Journée Mondiale des Grands-Parents et des Personnes Âgées veut être un petit signe délicat d’espérance pour eux et pour toute l’Église. Je renouvelle donc mon invitation à tous – diocèses, paroisses, associations, communautés – à la célébrer en mettant l’accent sur la joie débordante d’une rencontre renouvelée entre jeunes et personnes âgées. À vous jeunes, qui vous préparez à partir pour Lisbonne ou qui vivrez les Journées Mondiales de la Jeunesse chez vous, je voudrais dire : avant de vous mettre en route, allez rendre visite à vos grands-parents, rendez visite à une personne âgée qui vit seule ! Sa prière vous protégera et vous porterez dans votre cœur la bénédiction de cette rencontre. À vous personnes âgées, je demande d’accompagner par la prière les jeunes qui s’apprêtent à célébrer les JMJ. Ces jeunes sont la réponse de Dieu à vos demandes, le fruit de ce que vous avez semé, le signe que Dieu n’abandonne pas son peuple, mais qu’Il le rajeunit toujours avec l’imagination de l’Esprit Saint.

    Chers grands-parents, chers frères et sœurs âgés, que la bénédiction de l’étreinte entre Marie et Élisabeth vous parvienne et qu’elle remplisse vos cœurs de paix. Je vous bénis avec affection. Et vous, s’il vous plaît, priez pour moi.

    Rome, Saint-Jean-de-Latran, 31 mai 2023, Fête de la Visitation de la Vierge Marie.

    FRANÇOIS

  • L'autorité n'est pas à la mode, pourtant...

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    De Gregory Luri sur didoc.be (traduit de l’espagnol par Stéphane Seminckx) :

    L'autorité à l'heure des émotions

    18 juillet 2023

    L’autorité n’est pas à la mode. Cela ne veut pas dire que nous n’en avons pas besoin, mais qu’il n’est pas de bon ton de la revendiquer, sous peine de passer pour autoritaire. Ce que nous aimerions vraiment, c’est qu’on nous obéisse... sans avoir besoin de commander.

    Le journaliste britannique John Langdon-Davis raconte dans son ouvrage Behind the Spanish Barricades que les anarchistes espagnols des années 1930 étaient favorables au remplacement de leur coercition tant décriée par la « persuasion forcée » ; ainsi, s’ils désavouaient la discipline, ils exigeaient « une meilleure organisation de l’indiscipline ».

    « Maîtresse, est-ce qu’aujourd’hui aussi nous devons faire ce que nous voulons ? », demandait un jour une élève à une enseignante, résolue à imposer la non-directivité, au nom du respect au droit supposé de l’enfant d’être heureux en affirmant sa propre liberté.

    Ceux qui critiquent à la fois la discipline de la contrainte et les routines imposées croient souvent qu’il existe une sorte de discipline authentique qui jaillit spontanément de l’âme de ceux qui réfléchissent de manière autonome sur eux-mêmes. Ils devraient regarder la réalité d’un peu plus près, car la contrainte peut exprimer une maîtrise de soi louable chez des personnes de tous âges, tandis que les routines (hygiène, alimentation, sommeil, etc.) contribuent à la stabilité psychologique et émotionnelle de l’enfant en lui procurant une expérience concrète de l’ordre contre le chaos.

    L’amour est une médaille à deux faces. L’une est l’acceptation de l’être aimé pour ce qu’il est. L’autre est l’exigence pour qu’il soit à la hauteur de ce qu’il est. Chaque face de la médaille corrige les excès de l’autre. Je ne nie pas qu’il est parfois difficile de maintenir la médaille en équilibre sur sa tranche. Elle tombe parfois d’un côté, parfois de l’autre. Mais l’acceptation de l’autre sans exigence dégénère facilement en indulgence ; de même que l’exigence sans acceptation dégénère souvent en frustration. L’amour ne se contente pas de messages d’auto-assistance. C’est pourquoi nous admirons les parents qui aident leurs enfants à grandir armés face aux risques de l’existence.

    J’ai décidé d’écrire sur ces questions après avoir reçu un cadeau d’une amie française. Il s’agit de son cahier d’école de l’année scolaire 1959-1960, quand elle avait onze ans. Sur la première page, je suis tombé sur le texte suivant, écrit avec une calligraphie magnifique : « L’école développe notre intelligence, forme notre conscience et notre caractère et fait de nous des hommes de bien ». Puis, en tournant les pages, je suis tombé sur des perles comme celles-ci :

    - « Nous devons nous efforcer chaque jour d’être un peu meilleurs que la veille. Courage. »

    - « Va où tu veux, tu y trouveras ta conscience. »

    - « Le bien n’est pas toujours récompensé. Fais le bien pour le bien, pas pour la récompense. »

    - « Tout dans la vie est question de devoirs. Y être fidèle : voilà l’honneur. Ne pas les respecter : voilà la honte. »

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  • Vous voulez être femme au foyer ? D'accord, mais à vos frais !

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    Lu sur le site de La Libre, cet article étonnant. Une ingérence inqualifiable dans les décisions des foyers, une vue incrroyablement réductrice du rôle d'une mère  :

    L'Open VLD veut activer les femmes au foyer et étendre les flexi-jobs: "C'est un groupe dont personne ne parle jamais"

    L'Open VLD veut coûte que coûte augmenter le taux d'emploi en Belgique et songe pour ce faire à une activation des femmes au foyer, écrit samedi le journal Het Nieuwsblad.

    01-07-2023

    "C'est un groupe dont personne ne parle jamais", affirme le Vice-Premier ministre Vincent Van Quickenborne. "Et appelons un chat un chat: celles-ci sont souvent issues de l'immigration. Pourquoi ne vont-elles pas travailler? En partie par manque de formation, en partie en raison de discrimination, en partie pour des raisons culturelles", juge le ministre de la Justice.

    Le libéral flamand souhaite que le gouvernement fédéral réduise les allocations de chômage pour le cohabitant avec charge de famille (anciennement appelé "chef de ménage"). Actuellement, celles-ci s'élèvent principalement à 60% du dernier salaire mais les libéraux flamands voudraient les faire baisser à 55%. "Nous devons activer ces personnes. Il y a là un énorme réservoir, de quelque 50.000 personnes", estime encore Vincent Van Quickenborne. "Si vous voulez être femme au foyer, d'accord, mais à vos frais".

    L'Open VLD entend également ferrailler pour une extension des flexi-jobs à une série d'autres secteurs comme l'enseignement, la pharmacie, les auto-écoles, les agents de voyage, l'accueil de la petite enfance, les taxis, les coiffeurs, etc.