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Films - Page 5

  • Un suicide assisté au cinéma ("Tout s'est bien passé")

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    De Louis Daufresne sur Aleteia.org :

    « Tout s’est bien passé », un suicide assisté au cinéma

    22/09/21

    Le nouveau film de François Ozon, "Tout s'est bien passé", en salle le 22 septembre, met en scène le suicide d’un père assisté par sa fille. Pour notre chroniqueur Louis Daufresne, cette œuvre ambiguë, qui se veut une « ode à la vie », annonce une nouvelle campagne en faveur de l’euthanasie.

    Le suicide assisté est-il une preuve d’amour ? François Ozon le pense et son film, sorti en salle ce mercredi 22 septembre, vise à poser cette question et surtout à en suggérer la réponse. Le grand retour à l’écran de Sophie Marceau, l’une des actrices préférées des Français, sert de « suppositoire idéologique » à cette intention militante. Tout s’est bien passé se présente comme une ode à la vie, alors qu’il s’agit d’en précipiter le terme, ce que la loi interdit. Mais pour combien de temps ?

    Lire la suite sur Aleteia.org

    Lire aussi : https://amomama.fr/266313-andr-dussollier-souhaite-partir-de-la-m.html

  • De l'athéisme à la foi chrétienne : le parcours de C.S. Lewis sur les écrans

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    De kath.net/news :

    Le plus réticent des convertis - Nouveau film sur C.S. Lewis

    La biographie du film montre le parcours de l'auteur des "Chroniques de Narnia", de l'athéisme à la foi chrétienne. Le film a été en partie tourné à l'Université d'Oxford.

    Le 3 novembre, un film biographique sur l'auteur C.S. Lewis (1898 - 1963) sera projeté dans certains cinémas des États-Unis. Intitulé "The Most Reluctant Convert : The Untold Story of C.S. Lews", le film se concentre sur la conversion de Lewis qui, d'athée convaincu, est devenu l'un des plus importants apologistes du christianisme au XXe siècle. Parmi ses œuvres les plus connues figurent les "Chroniques de Narnia" en sept parties.

    Le film est basé sur une pièce de théâtre du même nom, qui s'inspire du livre autobiographique de Lewis "Surprised by Joy". Dans des flashbacks, un C.S. Lewis plus âgé se rappelle les étapes clés de sa vie, notamment la mort de sa mère bien-aimée lorsqu'il avait neuf ans, sa relation difficile avec son père, ses expériences dans les tranchées de la Première Guerre mondiale et son séjour à l'université d'Oxford, où des amis chrétiens tels que John R.R. Tolkien et Hugo Dyson remettent en question son athéisme.

    Certaines parties du film ont été tournées sur des lieux originaux de l'Université d'Oxford. Le Fellowship for Performing Arts (FPA) et Aspiration Entertainment sont responsables de la production. FPA a adapté plusieurs œuvres de C.S. Lewis en pièces de théâtre et les a mises en scène. Parmi eux, citons "The Great Divorce", "Instructions to a Sub-Devil" et "The Most Reluctant Convert", déjà mentionné. Les pièces sont soigneusement sélectionnées pour transmettre - comme l'indique le site web - une vision chrétienne du monde qui est "imaginative, à multiples facettes et compréhensible pour les publics de toute confession ou non".

  • Russie : le film "Benedetta" jugé offensant pour les croyants est interdit d'écrans

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    Du site de La Libre :

    La Russie interdit Benedetta, le dernier film de Paul Verhoeven

    La Russie a interdit Benedetta, le nouveau film de Paul Verhoeven avec l'actrice franco-belge Virginie Efira.

    Le film, qui devait sortir dans les cinémas russes le 7 octobre, n'a pas reçu de licence de distribution de la part du ministère de la Culture, a rapporté samedi l'agence étatique russe Tass.

    Certaines scènes violent en effet la législation russe en la matière et sont considérées comme offensantes pour les croyants.

    Le nouveau film du réalisateur néerlandais de 83 ans raconte l'histoire d'amour entre deux religieuses homosexuelles. Le film a été présenté en avant-première à Cannes début juillet.

  • C'est comme si le Lion d'or du festival de Venise avait été remporté par Planned Parenthood...

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    De Vincenzo Sansonetti sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Le Lion d'or récompense le battage abortiste

    13-09-2021

    "J'ai cette maladie qui transforme en un instant une femme en femme au foyer". La "maladie" est la grossesse et la phrase est prononcée par la jeune protagoniste du film L'évenement, qui a reçu le Lion d'or au festival de Venise. "Guérir", c'est-à-dire avorter. Une aide pour ceux qui veulent aujourd'hui imposer l'avortement comme un droit universel.

    Les critiques de cinéma les plus honnêtes reconnaissent que la victoire du film de la quasi débutante Audrey Diwan, adapté du roman autobiographique du même nom de l'écrivain transalpin Annie Ernaux (aujourd'hui âgée de 81 ans), a été une véritable surprise. D'autres films étaient nominés pour le Lion d'or, notamment de belles histoires de Paolo Sorrentino (È stato la mano di Dio) et Mario Martone (Qui rido io). Le jury a choisi de récompenser la Française d'origine libanaise de quarante ans, qui en est à son deuxième long métrage, davantage pour ses mérites artistiques reconnus (l'histoire est sèche, intense, mais dans certaines scènes trop explicites et brutales) que parce que son film est politiquement et culturellement correct, absolument conforme à l'idéologie abortive dominante qui revient faire un tour de façon obsessionnelle, même si l'interruption volontaire de grossesse n'est plus considérée comme un crime quasiment partout.

    Qu'y a-t-il de nouveau ? Il existe un désir de transformer l'avortement d'une "nécessité douloureuse" (comme on l'appelait autrefois de manière hypocrite) en un droit qui doit être universellement reconnu. A tout prix. Sans "si" ni "mais". Ayant jeté le masque, il n'y a plus de place pour aider et accompagner les femmes confrontées à une grossesse non désirée, peut-être pour des raisons économiques, autrement que par la suppression de la vie qu'elles portent. Voilà. Le grand absent reste, comme toujours, l'enfant à naître, la créature la plus sans défense. Avec son droit sacro-saint de venir au monde. La seule chose qui compte est la liberté de la femme de "décider de son propre corps et de son propre avenir", afin de "ne pas renoncer à ses rêves". C'est le leitmotiv de 'L'évenement'. En bref, un film, défini comme "une histoire qui vous laisse sans souffle", ce qui est commode. Et cela fonctionne parfaitement pour une certaine propagande agressive super-avortement : c'est comme si le Lion d'or avait été remporté par Planned Parenthood, l'association qui est le siège mondial de l'"usine à anges".

    Le film est une description brute et minutieuse de l'histoire personnelle tourmentée d'Anne (Annie Ernaux). Brillante étudiante en littérature à l'université, elle tombe enceinte à l'âge de 23 ans. En 1963, l'avortement volontaire est encore illégal en France (il ne le sera plus en 1975, date à laquelle il sera dépénalisé) et la jeune fille, issue d'un milieu prolétaire et déterminée à émerger dans la société, doit donc choisir : soit un enfant non désiré, soit un avortement clandestin. Elle n'a pas de doutes, elle ne peut pas se permettre une existence humble et banale de femme au foyer et a d'autres ambitions dans la vie. Elle opte donc pour un avortement, avec toutes les difficultés et les dangers que cela comporte : elle doit le faire en secret et sans risquer de tomber sur une faiseuse d'anges. Mais elle est déterminée à aller jusqu'au bout, car elle se sent privée de la "liberté de décider de son propre corps". Elle ne pose pas de question de conscience, tout ce qui lui importe est de se débarrasser de ce fardeau encombrant et inattendu, dans une société qu'elle ressent comme hostile, obscurantiste et machiste. Ce qui prévaut à la fin, comme l'écrivait une critique enthousiaste du film, "c'est le corps enfin libéré d'une femme".

    "Ce n'est pas un film sur l'avortement, mais sur la liberté des femmes", a confirmé Audrey Diwan elle-même. Reconnaissant ainsi la finalité purement idéologique du film qu'elle a écrit et réalisé. "Quand j'étais jeune, j'ai dû avorter", explique la réalisatrice, révélant avec sincérité un aspect de sa vie, "mais j'ai pu le faire légalement, à l'hôpital, en toute sécurité, sans risquer ma vie". Cela n'était pas possible pour les générations précédentes et ne l'est toujours pas aujourd'hui dans des pays comme la Pologne. Cette question est très urgente. Selon elle, "de nombreux droits acquis par les femmes au cours des dernières décennies sont à nouveau remis en question" et c'est "une façon de retirer le pouvoir aux femmes, les priver de leurs droits fait partie d'une guerre de pouvoir avec les hommes". Un argumentaire dans le plus pur style féministe, qui n'aide certainement pas à envisager le drame de l'avortement (car il le reste, aujourd'hui comme hier) de manière équilibrée et attentive aux droits de toutes les parties prenantes (les femmes, mais aussi les enfants conçus et, pourquoi pas, les pères).

    Costanza Miriano, écrivain et blogueuse catholique, avec son style piquant et ironique habituel, a commenté de manière lapidaire la décision du jury de Venise. Après avoir tenu pour acquis que, dans le climat culturel dans lequel nous vivons malheureusement, un tel film gagnerait, elle a déclaré : "Que ce film soit encensé par tous les médias est ennuyeusement prévisible, mais qu'il soit défini comme courageux est franchement ridicule". Car "il n'y a pas de sujet sur lequel la pensée unique soit plus uniforme, plus plate, plus monotone". Et c'est un "pur humour surréaliste" que de croire, comme certains l'ont fait, qu'il a été réalisé "avec le cœur, les tripes et la tête pour briser le silence sur le sujet de l'avortement". En réalité, le silence, ou plutôt la censure pure et simple, devrait être brisé sur le massacre des innocents qui a lieu chaque jour, chaque heure, chaque minute. En 2020, le Lion d'or avait été attribué au splendide Nomadland de Chloé Zhao, un authentique hymne à l'espoir. Dans le film lauréat de cette année, il n'y a aucune trace d'espoir.

  • Belmondo ou le panache à la française...

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    De Laurent Dandrieu sur le site de Valeurs Actuelles :

    Le dernier panache de Jean-Paul Belmondo

    Décédé ce lundi 6 septembre à 88 ans, Jean-Paul Belmondo était, avec Delon et Bardot, la dernière légende de notre cinéma. Avec lui, ce n'est pas seulement un âge d'or du grand écran qui s'éloigne, mais aussi le symbole d'un certain esprit mousquetaire, terriblement français.

    Jean-Paul Belmondo, en mai 1960. Le choix de l'allégresse comme règle de vie. Photo © BLONCOURT / BRIDGEMAN IMAGES

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  • "Abject" : tempête médiatique et politique autour du film "Unplanned" programmé par C8

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    D'Agnès Pinard Legry sur Aleteia.org :

    Polémique après la diffusion du film pro-vie « Unplanned » par C8

    Michael Kubeisy Unplanned, Saje Distribution

    17/08/21

    Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a enregistré plusieurs saisines après la diffusion du film pro-vie "Unplanned" par C8 lundi 16 août. D’après ces signalements, le film pourrait constituer une entrave à l’IVG.

    La polémique n’en finit plus autour de la diffusion du film pro-vie « Unplanned » sur la chaîne C8 lundi 16 août dans la soirée. Plusieurs signalements ont été enregistrés auprès du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) dénonçant une entrave à l’interruption volontaire de grossesse (IVG). Car si les chaînes déterminent librement le choix de leurs programmes, il est possible d’alerter le CSA après diffusion « au sujet d’un éventuel manquement à la loi ou à une obligation ». L’organisme a donc annoncé qu’il allait instruire ce dossier. Pour mémoire, le délit d’entrave à l’IVG est passible, en France, de 30.000 euros d’amende et deux ans d’emprisonnement.

    En amont de la diffusion de ce film, plusieurs personnalités avaient réagi quant à la programmation de C8. Ministre chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Élisabeth Morano avait ainsi dénoncé « un outil de propagande anti-avortement abject » et « une fiction allant à l’encontre de nos valeurs ». Sans surprise, la ministre Marlène Schiappa avait emboîté le pas en twittant : « Accéder à l’IVG est un droit en France, nos aînées se sont battues pour l’obtenir, nous nous battons pour le garantir ! Non à l’entrave, non à la culpabilisation ».

    Mais de quoi parle exactement ce film ? Unplanned est l’histoire vraie d’Abby Johnson, jeune directrice de Planned Parenthood, l’équivalent américain du Planning Familial, devenue militante « pro-life » après avoir assisté à l’avortement par aspiration d’un fœtus de treize semaines. Taxé, à tort, de propagande anti-avortement, le film a rencontré un franc succès lors de sa sortie en salles aux États-Unis : 6 millions de dollars de recettes en un week-end, 21 millions de dollars de Box-Office et quatrième place au classement des sorties de la semaine. Un succès inattendu, au vu de la complexité du sujet abordé.

    « Ce film courageux a le mérite de traiter un sujet aujourd’hui tabou et de le faire à partir d’un fait réel », avait réagi l’archevêque de Paris, Mgr Michel Aupetit, après avoir vu ce film en septembre 2020. « Il reflète ce que vivent bien d’autres femmes qui n’ont parfois pas la chance d’être accompagnées par un homme aimant et responsable comme celle dont il est question dans le film ».

  • Benedetta : un film raté, un pschitt de pet de nonne

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    D'Arthur de Watrigant sur l'Incorrect via artofuss.blog :

    BENEDETTA : LA TRANSGRESSION DU BOOMER

    On le présentait comme le scandale du festival de Cannes 2021 : le sulfureux Paul Verhoeven revenait sur la croisette avec Benedetta, l’histoire d’une religieuse au 17ème siècle à Pescia en Toscane, « entre sainte et lesbienne ». Le film est raté, un pschitt de pet de nonne.

    10 juillet 2021

    Benedetta est une enfant promise au couvent par son père. Dès l’ouverture, Verhoeven le surligne : la petite brune est différente, quasi mystique. Les rossignols sur son ordre chantent et chient sur l’œil des brigands, surtout s’ils sont borgnes, et lorsqu’elle demande de l’aide « à sa mère » au pied d’une statue de Marie, la sainte vierge lui tombe dessus pour lui donner le sein. On connaît le goût du Hollandais pour le symbolisme, faut avouer qu’il démarre fort le bougre.

    Arrivée au couvent, la mère abbesse à qui Charlotte Rampling prête son regard d’acier négocie avec le papa. « Vous amenez à Jésus une nouvelle épouse » demande-t-elle ? Qui dit épouse dit dot : et oui en Toscane, les vocations naissent à coup de biftons, et la petite Benedetta monnayée tel un chameau aura droit à son voile contre plus de cent écus. Pour l’habit, il faut attendre. L’argent ouvre les portes mais n’accélère pas les délais, et en guise de vêtement, on lui refourgue des haillons qui grattent. « Ton corps est ton pire ennemi » lui répond une sœur. La voilà bien punie. Malin, le Hollandais prépare le terrain.

    Dix-huit ans plus tard, Benedetta la petite brune est devenue une grande blonde. Premier miracle. Elle joue un spectacle devant ses parents revenus pour l’occasion, et fait la morte. Jésus apparaît la barbe brushinguée et la chevelure au vent, il gambade avec les brebis dans un pré aussi crédible qu’Anne Hidalgo en couverture de Paris Match à la campagne. « Tu es mon épouse » lui dit-il. On aura compris, Benedetta a chaud à la truffe. Manque de pot, c’est là qu’apparaît Bartolomea. Elle fuit son affreux papa qui la cogne et se jette aux pieds de la jeune nonne en la suppliant de la garder au couvent. Mais elle n’a pas un radis et la mère abbesse tient toujours une calculette. « Ça sera mon cadeau » dit le père de Benedetta en payant la caution. On a bien envie de lui souffler que son cadeau ressemble furieusement à une pomme perdue dans le Jardin d’Éden, mais non. On ne peut pas. Paul Verhoeven verrouille tout, son script est rectiligne comme une ligne de métro, il n’y a pas de bifurcation possible.

    Lui le cinéaste du trouble, l’athée obsédé par le péché originel qui fait danser le grotesque avec le tragique, le vice avec la vertu, se révèle soudainement aussi didactique et prévisible qu’un vieux boomer. « J’ai besoin de chier » dit Bartolomea à sa nouvelle copine. Et les voici toutes les deux sur des chaises percées. Un pet de nonne plus tard, c’est le premier bisou. On ne va pas tortiller de la caméra, surtout qu’à plus de quatre-vingt ans, Paul Verhoeven n’a plus beaucoup de temps, et son esprit divague. Alors il saute les obstacles tel un chamois en rut et, par le truchement des visions de la pauvre Benedetta qui à force de câliner Jésus sur la croix chope des stigmates et donc nécessite d’être soignée et surveillée, réunit les deux bonnes sœurs dans la même cellule. La finesse d’un bulldozer conjuguée au regard libidineux d’un vieillard à l’Ehpad. Il est loin le temps du sublime Black Book et de son écriture magistrale.

    Verhoeven a la bave aux lèvres et la couche qui fuite. Pépé a trouvé un bon prétexte pour se rincer l’œil gratos

    Formellement, le cinéaste hollandais ne fait même plus d’effort. Les raccords sont grossiers et la caméra semble peser une tonne. Pourtant, on devine une idée derrière cet artifice. La mise en scène de la croyance – est-ce le diable, Dieu ou une manigance de Benedetta elle-même ? – combinée au jeu de pouvoir. Ce n’était qu’une illusion. Paul Verhoeven ne questionne plus, il veut choquer. Il déserte le hors-champ, confond l’audace avec l’esbroufe, et son théâtre devient du grand guignol. C’était brillant et furieusement drôle dans Starship Troopers, ici rien de subversif, rien de radical, juste une provoc de papy ringard.

    La nonne prend du galon et remplace la mère abbesse. Sa nouvelle chambre offre une belle vue, une porte qui ferme et un lit double. Verhoeven a la bave aux lèvres et la couche qui fuite. Pépé a trouvé un bon prétexte pour se rincer l’œil gratos. Il nous rejoue La Vie d’Adèle version Le Nom de la rose mais les « doigts sont trop petits ». Qu’à cela ne tienne, Bartolomea transforme une statuette de la Vierge Marie en godemichet, « c’est un peu rugueux » répond l’autre en l’effleurant du doigt. Un polissage plus tard, elle jouit et une comète débarque au-dessus du couvent. Le lecteur de Libération n’en peut plus, il n’a jamais rien vu d’aussi transgressif. Évidemment, les deux lesbiennes vont se faire gauler, l’Église va débarquer avec un nonce qui ressemble au répurgateur joué par Elie Semoun dans la série Kaamelot. On vous épargne la suite : la transgression du boomer n’offre pas de surprise, seulement de la peine.https://www.youtube.com/embed/WG-hIVwk16w?feature=oembed

  • Gaspard, soldat de l’amour : séance ce jeudi 10 juin à 20H15

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    Séance jeudi 10 juin à 20h15

    Gaspard, soldat de l’amour

     
    Projection suivie d’une intervention de Marie Axelle et Benoit Clermont, les parents de Gaspard, ainsi que Steven Gunnell, réalisateur du film.
    Image module

    Un film de Sabrina et Steven Gunnell

    Le synopsis du film

    Gaspard, soldat de l’amour, est un long métrage qui retrace la vie de Gaspard Clermont, décédé le 1er février 2017 à l’âge de 3 ans et demi, à travers les témoignages de ceux qui l’ont accompagné pendant sa courte mais féconde existence.

    Atteint d’une maladie neurodégénérative incurable diagnostiquée à l’âge d’un an (maladie de Sandhoff), Gaspard a bouleversé un nombre incroyable d’hommes et de femmes, Ses parents, son frère et ses sœurs, le corps médical, sa famille et leurs amis ou encore les membres du clergé soulignent tous son charisme inouï et sa faculté à toucher les âmes par un simple regard.

    Soins médicaux, rôle de la fratrie, souffrance, espérance du ciel, amour conjugal, acceptation et accompagnement vers une mort certaine : autant d’aspects de cette épreuve dévoilée avec bienveillance au fil des minutes.

    Les témoignages recueillis après son décès par Sabrina et Steven J. Gunnell illustrent tous la prodigieuse fécondité de cette vie si inutile aux yeux du monde : Gaspard n’a jamais dit un seul mot, n’a jamais marché, il ne pouvait rien faire par lui-même. Et pourtant son lumineux exemple éclaire désormais le regard sur la vie d’une multitude de personne…

    Lui, si faible, est devenu pour eux un chemin d’essentiel. Et tous souhaitent le remercier, en attendant de le retrouver au Ciel pour l’Eternité.

    Le programme de votre soirée :

    20h15 : projection du film

    21h45 : Echange avec Steven Gunnell (réalisateur), Marie-Axelle et Benoit Clermont

  • Un film lève le voile sur la persécution de l'Eglise catholique dans les anciens pays communistes

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    De Céline Rouden sur le site du journal La Croix :

    « Les séminaristes », la foi mise à l’épreuve

    Critique 

    Dans la Tchécoslovaquie communiste du début des années 1980, deux étudiants en théologie doivent choisir entre la soumission au régime et la fidélité à leurs convictions.

    02/06/2021

    « Les séminaristes », la foi mise à l’épreuve

    Les séminaristes lève le voile sur un sujet rarement montré au cinéma, celui de la persécution de l’Église catholique dans les anciens pays communistes PUNKCHART FILMS

    Les séminaristes
    d’Ivan Ostrochovsky

    Film slovaque, 1 h 18

    Juraj et Michal, qui se destinent à la prêtrise, débarquent un beau matin de leur province à la faculté théologique de Bratislava pour parfaire leur formation. Tout les impressionne : la majesté des lieux, l’atmosphère de ferveur qui y règne, la qualité de leur enseignement, la vie en collectivité dans le partage d’une même vocation. Mais nous sommes dans la Tchécoslovaquie communiste du début des années 1980 où le régime cherche à museler l’Église considérée comme un dangereux foyer de contestation.

    Émanation du gouvernement, l’organisation cléricale « Pacem in Terris » tente d’obtenir une « normalisation » de l’institution et la collaboration de sa hiérarchie, quitte à utiliser la terreur. Ceux qui ne veulent pas se soumettre et cherchent à préserver une spiritualité authentique ont créé une église clandestine. Ils se réunissent en secret pour ordonner des prêtres et partager des lectures interdites. Au séminaire, la police secrète incarnée par la figure de l’ignoble Docteur Ivan rôde pour en démasquer les meneurs. Les deux jeunes séminaristes sont rapidement confrontés à un dilemme : se soumettre et collaborer avec le régime ou rester fidèle à leurs convictions au péril de leur vie.

    Un sujet rarement évoqué au cinéma

    Avec son noir et blanc, son format en 4/3 et ses cadres très léchés, ce film du réalisateur slovaque Ivan Ostrochovsky n’est pas sans rappeler le très beau Ida du Polonais Pawel Pawlikowski, avec lequel il partage la même coscénariste, quitte à être parfois un peu prisonnier de son esthétique. Construit comme un thriller, distillant par un travail sur le son, les décors et les sensations, l’atmosphère de paranoïa qui régnait à l’époque, Les séminaristes n’en contribue pas moins à lever le voile sur un sujet rarement montré au cinéma, celui de la persécution de l’Église catholique dans les anciens pays communistes.

  • Le catalogue Netflix : un catalogue particulièrement orienté

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    De Ronan Planchon sur le Figaro Vox via ce blog :

    Progressisme, diversité… quelle idéologie derrière Netflix ?

    FIGAROVOX/ANALYSE – Si la célèbre plateforme de vidéos à la demande par abonnement se dit soucieuse de montrer le monde tel qu’il est, dans toute sa diversité, le catalogue Netflix semble pourtant particulièrement orienté.

    7 avril 2021

    Le temps des barricades révolu, le feu de la révolte se répand désormais à coups de hashtags. Sur Twitter, on énonce, on dénonce, on appelle au boycott aussi. Et cette année-là, en 2018, les conservateurs américains prirent Netflix en grippe avec le mot-dièse : #boycottNetflix, une façon d’exprimer leur indignation face au virage bleu (la couleur des démocrates aux États-Unis) qu’a selon eux enclenché la marque au logo rouge, ces dernières années. Dans leur viseur : les sympathies affichées par le PDG fondateur, Reed Hastings, à l’égard du parti démocrate, des prises de position contre Donald Trump, la levée de fonds de Ted Sarandos, le directeur des contenus de l’entreprise, pour Barack Obama lors de sa deuxième campagne électorale, un juteux contrat signé avec les Obama pour développer une série de contenus autour du couple, et l’arrivée au conseil de direction d’une ancienne conseillère de l’ex-locataire de la Maison Blanche. La goutte d’eau pour la droite conservatrice. Sur les réseaux sociaux, elle interpelle les dirigeants de la plateforme de vidéos en ligne ; les tweets indignés pleuvent par dizaines de milliers dans l’espoir de voir des internautes renoncer à leur abonnement… avec le succès que l’on connaît. L’insolente réussite de Netflix se poursuit, au point que les chiffres de l’année 2020 sont si impressionnants qu’ils ne nous disent rien. Pour paraphraser l’espion OSS 117 dans le film de Michel Hazanavicius, vous voyez ce que ça fait 204 millions d’abonnés dans le monde (+37 millions en un an), 6,6 milliards de dollars de chiffre d’affaires et 542 millions de dollars de bénéfice ?

    Racisme systémique, destruction du patriarcat et féminisme intersectionnel

    Par-delà cette série d’événements, le contenu des productions ulcère une frange plutôt conservatrice de la population. Les séries et les films valoriseraient avec une bienveillance doucereuse les concepts en vogue au sein d’une partie de la gauche, comme le féminisme intersectionnel ou le «racisme systémique», ou s’emploieraient à «détruire le patriarcat». C’est le cas du film «Moxie», l’histoire d’une ado timide de 16 ans qui publie une revue anonyme dénonçant le sexisme dans son établissement scolaire, dont les réseaux sociaux de l’entreprise ont fait la promotion début février. Faut-il y voir le fantasme de réactionnaires zélés qui verraient du «gauchisme partout» ou alors, le monde selon Netflix est-il vraiment empreint de progressisme ? Une chose est sûre, les adeptes de fictions aux thématiques ouvertement progressistes en ont pour leur argent, et les médias ne s’y trompent pas.

    Le magazine féminin belge L’Officiel a listé «six séries pour s’éduquer/lutter contre le racisme systémique», le défunt site Buzzfeed a noté «16 séries à regarder sur Netflix quand vous en avez marre du patriarcat» et Konbini a recensé «dix séries pour comprendre le racisme systémique» (actant ainsi l’idée selon laquelle il existerait un racisme inhérent à notre société) – parmi lesquelles «Pose», série qui coche toutes les cases de l’idéologie dominante au sein de l’aile gauche du parti démocrate américain. Elle se déroule dans le New York des années 1980 et raconte les multiples discriminations subies par des travailleuses du sexe, transsexuelles et noires essayant tant bien que mal de s’intégrer dans cette «société hétéronormative et cisgenre», dixit Konbini, qui en tire cette conclusion: «Pose nous dit une chose primordiale : black trans lives matter». Une fois la série visionnée, l’algorithme dirige d’ailleurs le spectateur vers d’autres productions similaires, à l’image d’un documentaire-enquête sur les «identités trans», ou la série «Dear white people». Le synopsis: Samantha White, une étudiante afro-américaine profite de son temps de parole dans une émission de radio de son campus pour s’en prendre aux comportements racistes dans son établissement où ses camarades s’adonnent au «blackface» (le fait de se grimer en noir), s’attirant ainsi la haine et la rancœur des blancs. On voudrait donner du grain à moudre aux pourfendeurs de Netflix qu’on ne s’y prendrait pas autrement.

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  • "Risen" : un grand film familial pour le temps de Pâques

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    D'International Family News (IFamNews) (Álvaro Zulueta):

    “Risen”, l’un des grands films familiaux pour Pâques

    Entretien exclusif avec Rich Peluso, vice-président exécutif d'Affirm Films de Sony Pictures Entertainment, à propos du film "Risen".

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  • Le film "Bella" : un autre regard sur le choix

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    De gènéthique magazine :

    [Film] Bella : un autre regard sur le choix

    12 février 2021

    A New-York, José, devenu cuisinier, était un joueur de football prometteur ; Nina est serveuse dans le restaurant du frère de José. Enceinte, elle est renvoyée pour un retard de trop. José, que les épreuves de la vie ont buriné, sans préméditation, lâche tout pour l’accompagner au long d’une journée pas ordinaire. Pour ces deux êtres blessés, affrontés à leurs responsabilités, c’est le début d’un itinéraire qui les conduira au-delà des vestiges du passé.

    Avec une infinie délicatesse, Bella aborde le thème de la grossesse non désirée. Quand tout raisonnement semble affirmer que l’enfant n’est pas le bienvenu, quel choix réel reste-t-il à la femme ? Bella est un film sur la culpabilité, la responsabilité et la résilience, qui laisse entrevoir d’autres chemins possibles.

    Le film d’Alejandro Monteverde distribué par Saje Distribution sortira en e-cinema le 9 février. Les inscriptions sont possibles jusqu’au 28 février à partir de ce lien.

    Affiche film