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Foi - Page 6

  • Malaisie : de plus en plus de demandes de baptême

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    Une dépêche de l"Agence Fides :

    ASIE/MALAISIE - La communauté ecclésiale de Malaisie accueille et prépare le baptême de plus de 1700 adultes

    12 mars 2024  
     

    Kuala Lumpur (Agence Fides) - Ces dernières années, la communauté catholique de Malaisie a enregistré un nombre croissant de demandes de baptême de la part d'adultes. Les adultes qui désirent être baptisés entreprennent un parcours selon les étapes prévues par le "Rite de l'initiation chrétienne des adultes", que les différents diocèses ont organisé et structuré, étant donné le nombre croissant de demandes de la part des paroisses. Comme l'a appris Fides, plus de 1700 catéchumènes malaisiens recevront le Baptême lors de la Veillée Pascale de 2024.

    C'est avec joie et inquiétude que 547 catéchumènes de différentes paroisses se sont réunis dans l'église de la Sainte Famille, dans l'archidiocèse de Kuala Lumpur, pour le "Rite de l'élection". Ils étaient accompagnés de catéchistes, de parrains et marraines, de curés et de nombreux fidèles. L'archevêque Julian Leow leur a rappelé la fidélité d'Abraham, qui était prêt à sacrifier son fils unique, Isaac, pour obéir au Seigneur. L'archevêque a également souligné l'obéissance de Jésus, fidèle à sa mission : se sacrifier pour donner le salut à tous. Aux élus, l'archevêque a rappelé leur engagement à rester fidèles à Dieu : "Dans le rite de l'élection, Dieu vous a appelés personnellement à faire partie de son peuple élu. C'est quelque chose de beau qui doit être célébré".

    Dans l'archidiocèse de Kota Kinabalu, 941 catéchumènes de 20 églises du territoire ont été officiellement inscrits dans le "Livre des élus". L'archevêque John Wong, qui présidait la célébration spéciale dans la cathédrale du Sacré-Cœur, les a chaleureusement accueillis, invitant chacun d'entre eux à se poser la question clé : "Qui est Jésus pour vous ? Qui est Jésus dans votre vie actuelle ? Quelle est votre expérience de Lui ? L'avez-vous accepté comme votre Dieu et votre Sauveur ? "Le baptême n'est que le début de la marche à la suite de Jésus", a déclaré le Prélat, rappelant aux catéchumènes que le choix de recevoir le baptême "est un choix de vie, pas une mode passagère". L'archevêque les a également exhortés à continuer à s'unir à Jésus par la prière, la lecture et la réflexion sur la Parole de Dieu, "en s'accrochant à Jésus, en s'appuyant sur Lui, en se laissant fortifier par Lui". Le diocèse de Melaka-Johor a également réuni récemment 240 catéchumènes, d'abord pour une retraite spirituelle - la première retraite physique après la pandémie - puis pour célébrer le "rite d'élection" dans l'église de l'Immaculée Conception, à Johor Bahru. Dans son homélie, Mgr Bernard Paul a souligné l'importance des trois dons, spéciaux et indispensables, que les candidats au baptême reçoivent sur leur chemin de foi : le Christ crucifié, la Bible et l'Eucharistie. "Vivez et contemplez la beauté et la force de ces dons dans le temps de la préparation personnelle, mais pas seulement, maintenant : tout au long de la vie", a-t-il dit. Le "Rite d'initiation chrétienne des adultes" - explique l'Église malaisienne - "est un voyage spirituel entrepris en compagnie de prêtres, de catéchistes et avec le soutien de la communauté ecclésiale. Il accompagne la découverte de la foi par l'enseignement, le partage, les prières, le culte communautaire, la communion et d'autres formes d'exercices expérientiels".

    Le "rite d'élection" se situe vers la fin de la période du catéchuménat. Au cours de ce rite - habituellement fixé au début du Carême - la communauté ecclésiale, sur la base des témoignages des parrains et marraines, des catéchistes et compte tenu de la volonté exprimée par les catéchumènes, procède à l'"élection" qui les initie à recevoir les sacrements de l'initiation. Les catéchumènes inscrivent leur nom dans le "Livre des élus" en gage de fidélité. Pendant le Carême, ils poursuivent leur chemin par trois "scrutins" (moments d'approfondissement et de discernement spirituel), en prononçant le "Credo" et le "Notre Père". Le processus s'achève par la célébration des sacrements de l'initiation chrétienne (baptême, confirmation, eucharistie) au cours de la veillée pascale. Il faut noter que le chemin du catéchuménat n'est pas sans obstacles et difficultés. Par exemple, beaucoup de ceux qui sont initialement éloignés de la pratique de l'Église n'ont aucune idée des conditions qui peuvent être liées à la sphère du mariage, du divorce ou d'autres situations personnelles. L'Église malaisienne adopte une approche "d'accueil, d'accompagnement et de discernement" des personnes qui s'adressent à la communauté pour connaître le Christ et son Évangile et, éventuellement, demander à devenir chrétiennes.

    Sur une population de 23 millions d'habitants, la Malaisie compte 60,4 % de musulmans et 9,1 % de chrétiens. Les catholiques, répartis dans 9 diocèses entre la Malaisie péninsulaire et l'île de Bornéo, sont environ 1,3 million au total.

    (PA) (Agence Fides 12/3/2024)

  • 6 - 11 mai : Retraite de Saint Ignace pour femmes (FSSP)

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    Retraite de Saint Ignace pour femmes (Belgique)

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    Après la retraite pour hommes (4-9 mars) qui fut une réussite, l’Œuvre des Retraites du district de France de la Fraternité Sacerdotale Saint-Pierre organise encore cette année en Belgique une retraite selon les Exercices spirituels de Saint Ignace :

    À la Maison Marie Médiatrice de toutes grâces de la Communauté des Béatitudes, à Thy-le-Château (environ 20km de Charleroi).

    Informations et inscriptions sur le site de l’Œuvre des Retraites (cf. le lien ci-dessus).

  • Pourquoi Fiducia Supplicans doit être révoquée

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    Par Diane Montagna et Gerald E. Murray sur First Things :

    FIDUCIA SUPPLICANS DOIT ÊTRE RÉVOQUÉE

    ENTRETIEN AVEC LE FR. GERALD E. MURRAY

    7 mars 2024

    En mars 2021, la Congrégation pour la doctrine de la foi a publié, sous la direction de son ancien préfet, le cardinal Luis Ladaria Ferrer, un Responsum qui répondait par la négative à la question : "L'Église a-t-elle le pouvoir de donner la bénédiction aux unions de personnes de même sexe ?"

    Un peu moins de trois ans plus tard, sous la direction de son nouveau préfet, le cardinal Víctor Manuel Fernández, le Dicastère pour la doctrine de la foi, désormais rebaptisé, a publié Fiducia Supplicans (FS), qui affirme que les bénédictions mentionnées dans le Responsum sont des "bénédictions liturgiques" et introduit un nouveau type de bénédiction sacerdotale - une "bénédiction pastorale" - qui, selon lui, peut être donnée à des "couples de même sexe". Mais que sont les bénédictions pastorales et qu'entend la Déclaration par "couples" ? Et la réaction négative continue que la FS a reçue de la part des conférences épiscopales du monde entier peut-elle être attribuée au fait qu'elle n'a pas été lue attentivement, ou son examen minutieux ne fait-il que confirmer la décision des évêques qui ont décidé de ne pas l'appliquer dans leur diocèse ?

    Pour répondre à ces questions et à d'autres, je me suis entretenu avec le père Gerald E. Murray, prêtre new-yorkais et avocat canonique, au sujet de la déclaration.

    Père Murray, qu'est-ce qu'une bénédiction ? Quelle est la relation entre une bénédiction sacerdotale et le sacerdoce du Christ ? Et une bénédiction sacerdotale peut-elle être "extra-liturgique", c'est-à-dire n'avoir aucun rapport avec la liturgie ?

    Le Responsum de 2021, citant le Rituel romain, déclare que " les bénédictions appartiennent à la catégorie des sacramentaux, par lesquels l'Église 'nous appelle à louer Dieu, nous encourage à implorer sa protection et nous exhorte à rechercher sa miséricorde par la sainteté de notre vie' ". Le Responsum précise également que les sacramentaux font partie des actions liturgiques de l'Église. Les bénédictions sont donc des actions liturgiques par leur nature même. La catégorie des "bénédictions pastorales" est inconnue dans l'Église. Cette catégorie est décrite dans FS comme une "contribution novatrice" et un "véritable développement par rapport à ce qui a été dit sur les bénédictions dans le Magistère et les textes officiels de l'Église". FS affirme que les bénédictions pastorales entrent dans la catégorie de la "piété populaire" telle qu'elle est décrite dans le Directoire sur la piété populaire et la liturgie de 2002 de la Congrégation pour le culte divin. Il n'y a aucune preuve que l'Église ait jamais considéré les bénédictions sacerdotales comme des actes de piété populaire.

    Le Responsum cite également le Rituel romain, qui précise que les sacramentaux "ont été établis comme une sorte d'imitation des sacrements". Les bénédictions "sont avant tout des signes des effets spirituels obtenus par l'intercession de l'Église". Une bénédiction sacerdotale est un acte ministériel par lequel le représentant ordonné de Dieu demande la faveur divine sur ce qui est béni, communiquant ainsi que ce qui est béni est digne de recevoir une telle bénédiction. Toute relation à bénir doit d'abord être jugée digne aux yeux de Dieu de recevoir sa faveur. Les relations pécheresses ne sont pas dignes aux yeux de Dieu et ne peuvent être bénies. Le Responsum nous rappelle que Dieu "ne bénit pas et ne peut pas bénir le péché".

    Les personnes sont bénies, l'huile et l'eau sont bénies, les champs et les maisons sont bénis, mais les syndicats du crime, les instruments de torture et les contraceptifs ne le sont pas. Pourquoi certaines choses peuvent-elles être bénies et d'autres non ?

    Les bénédictions peuvent être conférées à des objets inanimés, à des animaux (comme la bénédiction des agneaux lors de la fête de Sainte-Agnès), à des personnes et à leurs relations. Le prêtre, en tant que ministre ordonné du Christ, demande à Dieu de regarder favorablement ce qui est béni, ce qui signifie qu'il a déterminé que ce qui est béni mérite la faveur de Dieu. Le Responsum est clair en ce qui concerne la bénédiction des relations humaines :

    Par conséquent, pour se conformer à la nature des sacramentaux, lorsqu'une bénédiction est invoquée sur des relations humaines particulières, outre l'intention droite de ceux qui y participent, il est nécessaire que ce qui est béni soit objectivement et positivement ordonné à recevoir et à exprimer la grâce, selon les desseins de Dieu inscrits dans la création, et pleinement révélés par le Christ Seigneur. . . . C'est pourquoi il n'est pas licite de bénir des relations ou des partenariats, même stables, qui impliquent une activité sexuelle en dehors du mariage, comme c'est le cas des unions entre personnes du même sexe.

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  • De saint Pie X à Vatican II : Dans la ligne du mouvement liturgique initié par Dom Guéranger (liturgie 44)

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    Liturgie 44 ‒ De saint Pie X à Vatican II : Dans la ligne du mouvement liturgique initié par Dom Guéranger (32 mn)

    https://youtu.be/xgiTNL_VziQ

    Après la première partie du cours qui abordait l'histoire de la liturgie, nous abordons certains points de la théologie de la liturgie. 

    Dans le cadre du mouvement liturgique initié par Dom Guéranger, le pape saint Pie X publiait en 1903 le Motu proprio « Tra le sollecitudini » (Parmi les sollicitudes) ; En 1963, les Pères conciliaires approuvaient la Constitution « Sacrosanctum Concilium ». Ces deux documents méritent une étude comparative. Saint Pie X précise très clairement que la musique liturgique doit être sacrée, c’est-à-dire clairement soustraite des influences de la musique profane ; qu’elle doit relever d’un art véritable, c’est-à-dire qui soit détachée de tout ce qui ferait d’elle un élément fonctionnel en sorte qu’elle puisse ainsi être uniquement attachée à ce qui porte à la contemplation ; enfin, qu’elle doit être universelle, c’est-à-dire capable de parler à toutes les cultures. Et le pape saint Pie X d’ajouter que ces qualités se retrouvent réunies à un degré supérieur dans le chant grégorien.

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022-2024

    Pour accéder à la totalité de la playlist :

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI

    Institut Docteur Angélique

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch.

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin.

    Denis Crouan, denis.crouan@wanadoo.fr; 2022-2024

  • José Aparicio Sanz et ses 232 compagnons, martyrs victimes des "Rouges" espagnols (11 mars)

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    D'Evangile au Quotidien :

    José Aparicio Sanz et ses 232 compagnons
    Martyrs de la Guerre Civile Espagnole (1936-1939)
    Béatification record du 11 mars 2001 par saint Jean-Paul II
    Mémoire commune : 11 mars
    Mémoire individuelle : ‘dies natalis’ de chacun

    Fruit du grand Jubilé de l'An 2000, cette béatification du 11 mars 2001 est la première du nouveau siècle et du nouveau millénaire. Jamais autant de serviteurs de Dieu n'ont été béatifiés à la fois. (Il faut remonter au Bx Pie IX - Giovanni Maria Mastai Ferretti, 1846-1878, en 1867, pour avoir la béatification de 205 martyrs du Japon.) Chaque cause a été étudiée individuellement. Chacun de ces martyrs avait déjà mené une vie sainte digne de béatification avant que le martyr ne vienne couronner leur carrière. L'Église de Valence, suivie par celles de Barcelone et de Lérida, a commencé à instruire les procès de béatification depuis 50 ans déjà. Une masse de documents a été recueillie.
    Avant cette béatification, saint Jean Paul II avait déjà célébré 10 béatifications pour des martyrs de la guerre civile espagnole, soit, avec ceux de ce jour, 471 martyrs. A savoir: 4 évêques, 43 prêtres séculiers, 379 religieux, 45 laïcs.

    La seconde République instaurée en 1931 amène le "Frente popular" (Front populaire) au pouvoir. Composée de communistes, socialistes et anarchistes, elle est essentiellement anticléricale. Pourtant les évêques ont reconnu au début sa légitimité. Si les violences ne se déclenchent pas tout de suite, néanmoins ce gouvernement révolutionnaire entame d'emblée une persécution juridique : dissolution des ordres religieux et nationalisation de tous leurs biens, approbation du divorce, crucifix retirés des classes.

    Après les lois restrictives vient la persécution sanglante avec la "Révolution des Asturies" en 1934 et les martyrs de Turon.
    En l'été 1936, les "Rouges", comme on les appelle, (à juste titre car leur but est de faire de l'Espagne un état satellite de la Russie), déclenchent la plus grande persécution religieuse qu'ait jamais connu l'Espagne. Sur la liste noire des personnes à abattre figurent en premier lieu tous les prêtres. A cause de sa brièveté dans le temps et de son intensité, c'est un ouragan révolutionnaire comparable à celui de la Révolution française qui s'abat sur toutes les régions où domine leur influence : incendie de couvents, d'évêchés, d'églises, destruction du patrimoine artistique sacré, bref, de tout ce qui rappelle la religion catholique. Mais les révolutionnaires ne sont pas suivis par tout le peuple ; au contraire, il se produit un sursaut de la conscience nationale.

    Une partie de l'armée avec le général Francisco Franco se révolte et crée le "Mouvement national". C'est alors la guerre civile entre "Rouges" et "Nationaux" qui dure de 1936 à 1938. Les révolutionnaires ont vraiment l'intention d'éradiquer l'Église et ils procèdent à des exécutions massives, accompagnées d'une férocité inouïe.
    Sont victimes: 13 évêques, 4184 prêtres, 2365 religieux, 283 religieuses, des milliers et des milliers de laïcs. Ils sont vraiment martyrs car ils ont été tués "en haine de la foi", ce ne sont pas des "victimes de guerre", car ils sont pacifiques et ne prennent pas part aux événements, ni des "victimes politiques ", car ils n'ont pas pris partie. (Notons à ce propos que le parti qui soutenait Franco, la "Phalange", influente surtout au début, avait certaines accointances avec les Nazis.). Conscients de mourir pour leur foi, beaucoup criaient « Vive le Christ-Roi! », ce qui n'est pas sans rappeler la guerre des "Cristeros" au Mexique (1926-1929), et tous, avant de mourir, pardonnaient de tout cœur à leurs bourreaux.

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  • Laetare Jerusalem !

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    Laetare Jerúsalem: et convéntum fácite, omnes qui dilígitis eam: gaudéte cum lætítia, qui in tristítia fuístis: ut exsultétis, et satiémini ab ubéribus consolatiónis vestræ.

    Réjouis-toi, Jérusalem ! et rassemblez-vous, vous tous qui l'aimez : soyez dans le bonheur réjouissez-vous avec allégresse,vous qui avez été dans la tristesse : vous pouvez bondir de joie et vous rassasier du lait de consolation qui est pour vous.

    "Laetare Jerusalem" sung by Discantus, from the album Jerusalem: Gregorian Chant and Early Polyphony

  • Homélie du quatrième dimanche de carême, dimanche de “laetare"

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    De Rennes Catholique :

    Le 11 mars : Homélie du quatrième dimanche de carême, dimanche de “laetare"

    En ce quatrième dimanche de Carême, appelé dimanche de “laetare”, c’est-à-dire “réjouis-toi”, l’antienne d’entrée de la liturgie eucharistique nous invite à la joie : « Réjouis-toi, Jérusalem […]. Exultez et réjouissezvous, vous qui étiez dans la tristesse ». Ainsi commence la messe. Quel est le motif de cette joie ? C’est le grand amour de Dieu envers l’humanité, comme nous le montre l’Evangile d’aujourd’hui : « Car Dieu a tellement aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne se perde pas, mais obtienne la vie éternelle. » (Jn 3,16). Ces paroles, prononcées par Jésus durant le dialogue avec Nicodème, synthétisent un thème qui est au centre de l’annonce chrétienne : même quand la situation semble désespérée, Dieu intervient, en offrant à l’homme le salut et la joie. Dieu, en effet, ne reste pas à l’écart, mais entre dans l’histoire de l’humanité, il se “mêle” à notre vie, il entre, pour l’animer de sa grâce et la sauver.

    Nous sommes appelés à prêter attention à cette annonce, en repoussant la tentation d’être sûrs de nousmêmes, de vouloir se passer de Dieu, en revendiquant une absolue liberté vis-à-vis de Lui et de sa Parole. Quand nous retrouvons le courage de nous reconnaître comme nous sommes – il faut du courage pour cela ! – nous réalisons que nous sommes des personnes appelées à régler nos comptes avec notre fragilité et nos limites. Alors il peut arriver d’être pris par l’angoisse, par l’inquiétude du lendemain, par la peur de la maladie et de la mort. Cela explique pourquoi tant de personnes, en cherchant une issue, empruntent parfois des raccourcis périlleux comme par exemple le tunnel de la drogue ou celui des superstitions ou des rituels de magie ruineux. Il est bon de connaître ses limites, ses fragilités, nous devons les connaître, pas pour nous désespérer, mais pour les offrir au Seigneur ; et Lui nous aide sur le chemin de la guérison, il nous prend par la main, et il ne nous laisse jamais seuls, jamais ! Dieu est avec nous et c’est pourquoi je me “réjouis”, nous nous “réjouissons” aujourd’hui: “Réjouis-toi, Jérusalem”, dit-on, parce que Dieu est avec nous.

    Et nous avons la véritable et grande espérance en Dieu Père riche de miséricorde, qui nous a donné son Fils pour nous sauver, et cela est notre joie. Nous avons aussi beaucoup de tristesses, mais, quand nous sommes de vrais chrétiens, il y a cette espérance qui est une petite joie qui grandit et qui te donne la sécurité. Nous ne devons pas nous décourager quand nous voyons nos limites, nos péchés, nos faiblesses : Dieu est là, proche, Jésus est sur la croix pour nous guérir. C’est l’amour de Dieu. Regarder le crucifix et nous dire : “Dieu m’aime”. C’est vrai, il y a ces limites, ces faiblesses, ces péchés, mais Il est plus grand que les limites, que les faiblesses et que les péchés. N’oubliez pas ceci : Dieu est plus grand que nos faiblesses, que nos infidélités, que nos péchés. Et prenons le Seigneur par la main, regardons le Crucifix et avançons.

    Que Marie, Mère de Miséricorde, nous mette dans le cœur la certitude que nous sommes aimés par Dieu. Qu’elle soit proche de nous dans les moments où nous nous sentons seuls, quand nous sommes tentés de capituler devant les difficultés de la vie. Qu’elle nous communique les sentiments de son Fils Jésus, pour que notre chemin de carême devienne expérience de pardon, d’accueil et de charité.

  • Espagne : Mgr Luis Argüello, un conservateur, présidera la Conférence des évêques

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    Du site de la FSSPX :

    Espagne : un conservateur prend les rênes de la conférence épiscopale

    L’archevêque de Valladolid a été élu par ses pairs à la tête de la Conférence des évêques d’Espagne. Opposant résolu à l’avortement et à l’euthanasie, promoteur de la cause de béatification d’Isabelle la Catholique, le profil du prélat incarne l’aile droite du catholicisme espagnol sur de nombreux sujets.

    Elu le 5 mars 2024 au premier tour de scrutin avec quarante-huit voix sur les soixante-dix-huit que compte la Conférence des évêques d’Espagne (CEE) Mgr Luis Argüello succède donc au cardinal-archevêque de Barcelone, Mgr Juan Jose Omella à la tête de la CEE.

    Les prélats espagnols ont donc clairement choisi un conservateur pour les diriger : faut-il y voir une réponse à la convocation romaine de tout l’épiscopat ? Revenons quelques mois en arrière : à la fin du mois de novembre 2023, le Souverain Pontife a reçu tous les prélats de la péninsule.

    De mémoire de fonctionnaires de la Curie, on n’avait plus vu cela depuis belle lurette. Officiellement, le Saint-Père voulait s’entretenir avec les évêques espagnols au sujet de la crise des vocations et des séminaires que traverse le pays, comme partout en Europe d’ailleurs.

    Mais, explique-t-on à Rome, une autre raison figure parmi les hypothèses avancées pour expliquer la convocation des évêques espagnols : la volonté du pape d’encourager l’ouverture d’une Eglise jugée trop fermée sur elle-même. Le pape serait inquiet de la nostalgie pour le passé nourrie par certains jeunes prêtres.

    Pour remédier à cela, le pape François n’a pas hésité à nommer à des postes-clés plusieurs évêques espagnols proches de sa ligne, à l’instar du cardinal-archevêque de Madrid, Mgr Jose Cobo Cano : ce haut prélat s’est distingué il y a plusieurs mois en bloquant la venue programmée de Mgr Georg Gänswein à Madrid. L’ancien secrétaire du défunt pape Benoît XVI venait pour évoquer la figure de son mentor. La décision, jugée brutale, de l’ordinaire de Madrid valait mieux qu’un long discours.

    En tout cas, il se murmure qu’au-delà des Pyrénées, l’épiscopat aurait peu apprécié la « remontée de bretelles » qui a eu lieu au mois de novembre dernier dans la ville éternelle, ce qui a pu jouer en faveur du choix de l’archevêque de Valladolid.

    Sans parler de l’onde de choc créée par la déclaration Fiducia supplicans, document émanant du Dicastère pour la doctrine de la foi (DDF) et permettant d’accorder aux couples illégitimes au regard du droit de l’Eglise, une bénédiction non rituelle.

    Si les évêques espagnols ont apporté leur soutien au pape François après les attaques contre la déclaration romaine, ils se sont toutefois bien gardés de se prononcer sur son application concrète, nombreux étant les fidèles et les prêtres heurtés par le document du DDF.

    La nomination d’un conservateur à la tête de la CEE permet ainsi de rassurer une Eglise locale en proie au doute, d’autant plus que la diminution de la foi dans la patrie de sainte Thérèse d’Avila va de pair avec l’islamisation croissante de la société, comme ailleurs en Europe.

    Un évêque ibère de l’aile progressiste résumait ainsi la situation au lendemain de l’élection de Mgr Argüello : « Nous avons perdu car nous ne sommes pas parvenus à faire saisir les besoins de l’Eglise de demain. » Rien à voir avec ce qui s’était passé en mars 2020, lorsque les cardinaux Omella et Osoro, alors considérés comme les hommes du pape dans le pays, ont pris en main la CEE.

    Une preuve de plus que la fièvre réformiste qui anime la maison Sainte-Marthe commence à lasser plus d’un évêque, car sur le vieux continent comme ailleurs, les yeux semblent désormais fixés sur l’horizon du futur pontificat.

  • Toute personne préoccupée par l'avenir de la foi catholique dans l'hémisphère nord devrait lire ce livre

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    De Filip Mazurczak sur le Catholic World Report :

    Observations et leçons d'une "Église pauvre dans un pays riche".

    Une critique de God Is Alive in Holland, un court livre d'entretien avec le cardinal Willem Jacobus Eijk, archevêque d'Utrecht et primat des Pays-Bas, réalisé par le journaliste italien Andrea Galli.

    5 mars 2024

    Malgré son titre optimiste, la lecture de God Is Alive in Holland, un court livre d'entretien avec le cardinal Willem Jacobus Eijk, archevêque d'Utrecht et primat des Pays-Bas, réalisé par le journaliste italien Andrea Galli, est une expérience plutôt dégrisante et souvent douloureuse. Cependant, il offre un espoir prudent qu'une nouvelle Église, petite mais au zèle contagieux, puisse émerger en Occident sur les décombres de la tourmente séculariste du dernier demi-siècle. Toute personne préoccupée par l'avenir de la foi catholique dans l'hémisphère nord devrait lire ce livre de toute urgence afin de tirer les leçons des erreurs commises par les Néerlandais et de réfléchir à la manière de reconstruire la Christianitas.

    À l'avant-garde de la laïcité

    À l'exception des sociétés post-communistes soumises à des décennies de propagande athée marxiste-léniniste (en République tchèque, en Estonie et dans les territoires constituant l'ancienne République démocratique allemande), aucune nation européenne n'est peut-être aussi sécularisée que les Pays-Bas. Dans une interview accordée en 2013 à Radio Vatican (citée dans le livre d'Edward Pentin, The Next Pope, qui présente le prélat néerlandais comme l'un des douze pababili), le cardinal Eijk a déclaré que la proportion de catholiques néerlandais assistant à la messe a chuté de 90 % dans les années 1950 à moins de 5 % il y a dix ans.

    Alors que, d'après mon expérience, la plupart des Tchèques sont apathiques à l'égard de la religion, l'attitude dominante des Néerlandais à l'égard de Dieu et de l'Église est l'hostilité. Cette attitude s'est manifestée de manière éclatante lors de la visite du pape Jean-Paul II aux Pays-Bas en 1985. Alors que le charisme de Jean-Paul II, son respect et sa connaissance des cultures locales ont suscité un enthousiasme généralisé, même dans des pays à faible population catholique comme la Grèce, Israël et le Japon, la participation aux événements papaux a été très faible en Hollande, une nation qui, comme l'Allemagne, a historiquement abrité une société mixte catholique-protestante. À Utrecht, des manifestants ont jeté des œufs pourris et des bombes fumigènes sur la papamobile en scandant : "Tuez le pape ! "Tuez le pape !" Pendant ce temps, une chanson intitulée "Popie Jopie" ("bouffon" en néerlandais) se moquant de saint Jean-Paul II a été classée dans le Top 40 aux Pays-Bas.

    Les Néerlandais n'ont pas seulement perdu leur foi au cours des soixante-dix dernières années, ils ont également été à l'avant-garde du rejet des tabous sociaux et de l'éthique judéo-chrétienne par le biais de la législation. En 2001, les Pays-Bas sont devenus la première nation au monde à légaliser le "mariage homosexuel" et, un an plus tard, la première à dépénaliser l'euthanasie. Outre ses nombreux peintres visionnaires, de Rembrandt à Van Gogh, la Hollande est peut-être surtout synonyme de tolérance légale de la consommation de cannabis à des fins récréatives.

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  • Vatican : le document sur la dignité humaine sera publié début avril

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    On attendait la publication d'un document romain centré sur la théorie du genre mais il semble que le texte annoncé reprendra des thèmes chers au pape dont l'environnement et les migrations...

    D'Edward Pentin sur le National Catholic Register

    Cardinal Fernández : le document sur la dignité humaine sera publié début avril

    Le préfet du Dicastère pour la Doctrine de la Foi a déclaré qu'un "nouveau texte" avait été récemment préparé après avoir connu "plusieurs versions".

    8 mars 2024

    Un document du Vatican sur le thème de la "dignité humaine" est presque terminé et sera publié au début du mois prochain, a confirmé le préfet du Dicastère du Vatican pour la Doctrine de la Foi.

    Le cardinal Victor Fernández, qui supervise la rédaction du document, a déclaré au Register le 7 mars que le document a connu "plusieurs versions" mais que le "texte est presque terminé et sera publié au début du mois d'avril".

    Le cardinal argentin, qui a commencé son travail de préfet du dicastère en septembre dernier, a déclaré qu'un "nouveau texte" avait été "préparé ces derniers mois et discuté par les cardinaux et les évêques du dicastère lors de la Feria IV", une réunion régulière des membres dirigeants du dicastère qui a lieu le mercredi.

    "En ce moment, nous sommes en train d'incorporer certaines suggestions proposées par eux lors de la Feria IV", a ajouté le cardinal.

    Ses commentaires font suite à la révélation, lors d'une interview le 12 janvier, que le dicastère préparait "un document très important sur la dignité humaine" qui contient "une forte critique" des tendances immorales de la société contemporaine.

    Le cardinal Fernández a déclaré à l'agence de presse espagnole EFE que le nouveau document inclurait "non seulement des questions sociales mais aussi une forte critique des questions morales telles que la chirurgie de changement de sexe, la maternité de substitution et l'idéologie du genre".

    Le correspondant de La Croix à Rome, Loup Besmond, a donné plus de détails dans un article du 5 mars, affirmant que des théologiens avaient travaillé sur le document au cours des cinq dernières années, mais que le cardinal Fernández l'avait "complètement révisé" et que le pape lui avait "donné des instructions spécifiques à cet effet".

    "Le document à venir devrait se concentrer sur des thèmes centraux du pontificat de François, tels que la migration et l'environnement, alors que la première version se limitait aux questions de bioéthique", écrit M. Besmond, qui prédit que le nouveau texte pourrait "provoquer davantage d'ondes de choc dans toute l'Église". 

    Le cardinal Fernández assiste depuis longtemps le pape François dans la rédaction de documents, depuis la conférence d'Aparecida des évêques d'Amérique latine et des Caraïbes en 2007, où il avait aidé le cardinal Jorge Mario Bergoglio à rédiger le document final de la réunion.

    Depuis qu'il a succédé au cardinal Luis Ladaria Ferrer en tant que préfet en septembre, le cardinal Fernández a publié quatre réponses officielles du DDF à diverses questions doctrinales, ainsi que la déclaration controversée Fiducia Supplicans sur la bénédiction des couples de même sexe et des personnes en union irrégulière, qui a donné lieu à un document de suivi visant à clarifier la déclaration.

    Dans l'entretien qu'il a accordé à EFE en janvier, le cardinal Fernández a déclaré qu'il ne prévoyait pas d'autres documents controversés de ce type : "Je dois dire que je ne pense pas faire parler de moi dans un avenir proche parce que dans le dicastère, nous ne prévoyons pas de sujets qui pourraient être très controversés, comme les derniers."

  • Dominique Savio (9 mars)

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    Nous empruntons à l'excellent Evangile au Quotidien cette évocation de saint Dominique Savio :

    Saint Dominique Savio 
    Disciple de saint Jean Bosco

    Domenico Savio naquit le 2 avril 1842 à Riva di Chieri, à une vingtaine de kilomètres de Turin, dans une famille humble, mais très pieuse. 

    Dès son plus jeune âge, il décida d’imiter fidèlement Jésus Christ, en évitant tout ce qui pouvait l’éloigner de Lui. À 7 ans, il fit sa première communion, et à 12 ans il entra à l’Oratoire de saint Jean Bosco. Sous la direction personnelle du grand saint salésien, il se transforma en tabernacle du Seigneur et en modèle et exemple d’amour de Dieu pour les autres. Uniquement pour sa manière de vivre il fut un vrai apôtre et missionnaire de Jésus.

    Ceux qui l’ont rencontré pendant sa vie disent qu’il n’était pas petit de stature, mais qu’il était très mince et très fragile. Il préférait écouter que parler. Humble et respectueux avec tous, il avait un don naturel pour apaiser les discussions et les disputes qui, à cet âge, surgissaient parfois presque spontanément entre ses compagnons.

    Son seul intérêt était Dieu et comment faire pour que les autres concentrent leurs énergies pour mieux le servir. Ce qui lui manquait en force physique, il le récupérait en stature morale, en courage et en acceptation de la volonté de Dieu, quelle qu’elle soit.

    De santé fragile, Dominique tombe malade en juin 1856. Don Bosco, inquiet, l'envoie respirer l'air natal à Mondonio pour qu'il se repose. Il y reste deux mois et revient à Turin fin août. Il entre en seconde, mais il tombe de nouveau malade. Don Bosco l'envoie à l'infirmerie puis, espérant que l'air du pays lui rendra de nouveau la santé, demande à Carlo Savio de venir rechercher son fils. Dominique retourne à Mondonio le 1er mars.

    Il y meurt de la tuberculose le 9 mars 1857, vers 22 heures, à l’âge de 15 ans. Juste avant de s'éteindre, il dit à ses parents avec un air d'extase : «Oh ! Comme c'est beau ce que je vois ! ».

    La première biographie de Dominique fut écrite par son maître saint Jean Bosco, et ces pages sont à l’origine de nombreuses vocations, parmi lesquelles celle du futur pape Benoît XVI qui a veillé avec tant de sollicitude sur l’Œuvre de l’Enfance Missionnaire.

    Domenico Savio a été béatifié à Rome le 5 mars 1950 par le Vénérable Pie XII (Eugenio Pacelli, 1939-1958) et canonisé le 12 juin 1954 par le même pape.

    Pour un approfondissement biographique : Biographie de Dominique Savio

  • Prière à saint Dominique Savio (9 mars)

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    Saint Dominique (*), saint_dominique.jpg
    tu as réalisé à 15 ans le rêve qui m'attire : 
    être un homme et être un saint !
    Sur les routes du monde qui s'ouvrent devant moi,
    sois mon fidèle compagnon. 
    Apprends-moi que la grande aventure à courir 
    est d'abord celle de mon âme 
    à rendre chaque jour plus claire ; 
    et que l'héroïsme le plus vrai 
    est de préférer au péché, la mort.
    Rends-moi attentif à la souffrance des autres, 
    à la détresse du monde qui attend mes bras. 
    Donne-moi ton élan pour travailler à construire, 
    dans le règne du Christ, 
    une cité enfin fraternelle. 
    Et qu'aux sources vives de la prière et des sacrements,                                                mon amour pour Dieu notre Père,
    pour Notre-Dame, Marie, 
    s'accroisse et embrase ma vie entière.

    Ainsi soit-il

    (*)  Saint Dominique Savio (1842-1857).

    Il a vécu à Turin, dans le nord de l’Italie. Deuxième d’une famille de dix enfants, il a très tôt une grande confi ance en Jésus. Il prie et sert la messe souvent.

    A douze ans, il fait la connaissance de Don Bosco, un prêtre qui s’occupe de nombreux jeunes de quartiers défavorisés, leur permettant de faire des études et apprendre un métier.

    Dominique demandera à Don Bosco d’être admis dans son établissement. Très vite il aidera Don Bosco, à sa manière, en entraînant les jeunes du Valdocco [1] à se comporter en véritables jeunes chrétiens, attentifs les uns aux autres, et appliqués dans leurs études.

    L’enthousiasme et l’exemple de Dominique toucheront ceux qui le connaissent. Son amitié avec Jésus qu’il recevait souvent dans l’eucharistie portera en lui et autour de lui beaucoup de fruits. Il était un garçon joyeux, courageux, et artisan de paix au milieu de ses camarades.

    De santé fragile, il mourra à 15 ans d’une maladie des poumons. En peu de temps pourtant Dominique a parcouru un très beau chemin de vie, une vie exemplaire de rayonnement. donne aux hommes.

    Pour cette raison, en 1954, le Pape Pie XII le déclara saint ! Un jeune et joyeux saint de 15 ans !