Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Jeunes - Page 9

  • JMJ : "un germe du monde de demain"?

    IMPRIMER

    De Jean-Marie Guénois sur le site du Figaro via le blog Il Sismografo :

    Aux JMJ, le pape François attend «un germe du monde de demain» / JMJ de Lisbonne: au-devant de François, 41000 Français «fervents et à contre-courant»

    (Jean-Marie Guénois, Le Figaro) Un million de jeunes du monde entier sont déjà arrivés au Portugal pour la 37e édition de ce rassemblement hors norme. Le pape y est attendu mercredi. -- C’est l’événement catholique de l’été. Les 37es Journées mondiales de la jeunesse, à Lisbonne, au Portugal, sont lancées et se termineront le dimanche 6 août. Pas moins de 1 million de jeunes - dont 41.000 Français, troisième délégation représentée, après l’Italie et l’Espagne - sont déjà arrivés dans les différents diocèses du Portugal, où ils sont accueillis par des familles et des paroisses. À partir de mardi, ils convergeront vers Lisbonne pour une ouverture officielle mercredi, et un premier accueil du pape François jeudi.

    Le chef de l’Église catholique commencera son périple le 2 août par une visite officielle au Portugal. Il se rendra aussi au sanctuaire marial de Fatima dans la matinée du samedi 5 août. Dans la soirée, il présidera la grande veillée conclusive du rassemblement au Parque Tejo, un parc naturel de 90 hectares situé sur la côte est de Lisbonne, bordé par le fleuve Tage, où aura également lieu la grande messe de conclusion des JMJ dimanche matin.

    Pour François, 86 ans, qui avait donné rendez-vous à Lisbonne aux jeunes du monde entier, lors des précédentes JMJ, au Panama, en 2019, ce voyage est un nouveau test de santé. Il a été opéré en juin dernier d’une hernie abdominale dont il semble se remettre sans difficulté apparente. Dans le cortège papal, il sera accompagné d’un médecin et d’un infirmier ainsi que d’une ambulance, un dispositif ordinaire pour ses déplacements. «Aucune mesure sanitaire spéciale» ne serait prévue, a assuré, ce jeudi, Matteo Bruni, porte-parole du Saint-Siège.

    Le même jour, dans un message vidéo, le pape a donné le ton de ces JMJ: «L’Église n’est pas un club pour le troisième âge, pas plus qu’un club de jeunes. Si elle devient un club de personnes âgées, elle mourra, a-t-il insisté. Si l’on vit avec des jeunes, on devient jeune.»

    Dans l’esprit de ses prochaines rencontres à Lisbonne, François a exhorté les jeunes à «se mettre en chemin pour aider les autres», à l’image de la Vierge: «Marie, dès qu’elle sait qu’elle va être la mère de Dieu, ne reste pas là à se faire un selfie ou à se vanter! La première chose qu’elle fait, c’est de s’élancer, en toute hâte, pour servir et pour aider.»

    «Diapason de la joie»

    Dans son message, le pape a aussi confié que son rêve était de trouver à Lisbonne, capitale mondiale de la jeunesse, «un germe du monde de demain», où «l’amour est au centre». Car, a-t-il plaidé, «nous sommes en guerre, et nous avons tous besoin d’autre chose. D’un monde qui ne craint pas de témoigner de l’Évangile.» Le tout, «au diapason de la joie», s’est-il enthousiasmé avant d’ajouter: «si nous, chrétiens, n’avons pas de joie, nous ne sommes pas crédibles et personne ne nous croit».

    François visite le Portugal pour la deuxième fois, après un voyage consacré à Fatima, le 13 mai 2017, qui marquait le centenaire des apparitions mariales, reconnues par l’Église. Benoît XVI s’y était également rendu en 2010. Quant à Jean-Paul II, très attaché à la Vierge de Fatima, dont il estimait qu’elle l’avait sauvé lors de l’attentat du 13 mai 1981, il s’est rendu à trois reprises dans ce pays toujours très marqué par le catholicisme. (Le Figaro) 

    JMJ de Lisbonne: au-devant de François, 41000 Français «fervents et à contre-courant»
     
    (Jean-Marie Guénois, Le Figaro) RÉCIT - Loin d’un impératif catégorique d’obéissance à une règle, de nombreux jeunes, très conscients d’être une minorité, témoigne d’un besoin spirituel profond et d’une personnelle avec le Christ.

    Lire la suite

  • L'Eglise du Burundi manque de moyens financiers pour accueillir les trop nombreux candidats à la vie sacerdotale

    IMPRIMER

    Une dépêche de l'Agence Fides :

    AFRIQUE/BURUNDI - Manque de moyens financiers pour accueillir les nombreux candidats à la vie sacerdotale

    27 juillet 2023

    Bujumbura (Agence Fides) - Le 15 août prochain, l'Église catholique du Burundi célébrera les derniers événements du Jubilé des 125 ans d'évangélisation, qui a débuté le 1er octobre 2022 (voir Fides 17/3/2023).

    Malgré la prolifération de nouveaux mouvements religieux, la présence d'autres confessions chrétiennes, l'extrême pauvreté dans laquelle vit la population et les années de guerre civile qui n'ont jamais abouti à une réconciliation définitive, l'Église catholique locale a connu ces dernières années une augmentation du nombre de fidèles. En effet, selon les estimations de l'Église locale, le pays a connu un boom des vocations à la vie consacrée et à la prêtrise.

    Toutefois, en raison de la situation économique difficile de ce pays d'Afrique de l'Est, les quatre grands séminaires des huit diocèses catholiques ne sont pas en mesure de répondre aux demandes de tous les candidats qui se présentent chaque année. D'où la récente décision de fixer à 13 le nombre d'inscriptions pour chaque séminaire.

    Au Burundi, les deux tiers de la population sont catholiques et 90 % chrétiens. Cependant, les religions traditionnelles ne manquent pas et les nouveaux mouvements religieux sont nombreux.

    (AP) (Agence Fides 27/7/2023)

  • Lisbonne : à la recherche du Seigneur Jésus

    IMPRIMER

    De George Weigel sur le Catholic World Report :

    À la recherche du Seigneur Jésus à Lisbonne

    En pensant à l'exemple le plus récent d'un catholicisme abruti par la 'religion du soyez gentils', je me suis souvenu d'une approche radicalement différente pour expliquer la relation du Seigneur Jésus aux aspirations des jeunes cœurs.

    26 juillet 2023

    À la mi-mai, j'ai passé deux jours intenses à Lisbonne, où une nouvelle édition portugaise de mes Lettres à un jeune catholique était en cours de préparation en tant que ressource catéchétique pour les Journées Mondiales de la Jeunesse 2023. Dans cette ville merveilleuse et aux alentours, j'ai eu le plaisir de rencontrer des éducateurs catholiques de tout le Portugal ; j'ai été accueilli pour des discussions dans deux paroisses dynamiques ; et j'ai eu droit à une visite éclair au QG des Journées Mondiales de la Jeunesse : un ancien commissariat militaire, où une armée d'un autre genre - un régiment de jeunes activistes catholiques énergiques - s'occupait de la logistique d'un rassemblement international qui mettrait à l'épreuve la capacité d'un "planificateur d'événements" de la société la plus coûteuse. Dans chacune de ces rencontres, j'ai trouvé un grand espoir que les JMJ-2023, sous la protection maternelle de Notre-Dame de Fatima, dynamiseraient la nouvelle évangélisation au Portugal et peut-être dans toute l'Europe occidentale.

    Je ne peux donc pas imaginer que mes amis portugais étaient remplis d'une joie pentecôtiste lorsque le coordinateur des JMJ, l'évêque auxiliaire de Lisbonne Américo Aguiar, a déclaré dans une interview du 6 juillet que, lors des JMJ-2023, "nous ne voulons pas convertir les jeunes au Christ ou à l'Église catholique ou à quoi que ce soit de ce genre". L'objectif des JMJ-2023 était plutôt de créer une situation dans laquelle chaque jeune pourrait dire : "Je pense différemment, je ressens différemment, j'organise ma vie différemment, mais nous sommes frères et nous allons ensemble pour construire l'avenir".

    Ce renoncement frappant au grand envoi en mission - "Allez et faites de toutes les nations des disciples... enseignez-leur tout ce que je vous ai prescrit" (Matthieu 28:19-20) - n'aurait peut-être pas résonné au-delà du Portugal si le pape François n'avait pas annoncé, trois jours plus tard, son intention de créer Mgr Aguiar cardinal le 30 septembre. La bagarre habituelle sur Internet s'en est suivie, et l'auxiliaire de Lisbonne, ressentant manifestement une certaine pression, a expliqué que ses propos avaient été sortis de leur contexte ; tout ce qu'il disait, c'est qu'il n'y aurait pas de "prosélytisme" lors des JMJ-2023.

    Ce que l'évêque et cardinal désigné n'a pas expliqué, c'est pourquoi l'accomplissement du grand envoi en mission par l'évangélisation et la catéchèse - jusqu'à présent considérées comme des composantes essentielles de toute Journée mondiale de la jeunesse - constituait du "prosélytisme".

    En réfléchissant à ce dernier exemple de catholicisme abruti par 'la religion du soyez gentils' (religion of nice), je me suis souvenu d'une approche radicalement différente pour expliquer la relation du Seigneur Jésus aux aspirations des jeunes cœurs. C'est l'approche adoptée par le pape Jean-Paul II à Tor Vergata, à Rome, au cours de la veillée nocturne précédant la messe de clôture des Journées mondiales de la jeunesse 2000. Le pape avait placé le Christ au centre d'un immense rassemblement de jeunes adultes catholiques en prononçant ces mots mémorables :

    C'est Jésus que vous cherchez quand vous rêvez de bonheur ; il vous attend quand rien d'autre ne vous satisfait ; il est la beauté qui vous attire tant ; c'est lui qui provoque en vous cette soif de plénitude qui ne vous laissera pas vous contenter d'un compromis ; c'est lui qui vous pousse à vous défaire des masques d'une vie factice ; c'est lui qui lit dans vos cœurs vos choix les plus authentiques, ceux que les autres essaient d'étouffer. C'est Jésus qui suscite en vous le désir de faire quelque chose de grand de votre vie, la volonté de suivre un idéal, le refus de vous laisser abattre par la médiocrité, le courage de vous engager humblement et patiemment à vous améliorer et à améliorer la société, à rendre le monde plus humain et plus fraternel.

    Un christocentrisme aussi solide n'est pas, selon moi, du "prosélytisme". C'est un témoignage chrétien de la vérité chrétienne. C'est une affirmation qui allie conviction et compassion. C'est une explication de la confession fondamentale de la foi chrétienne : Kýrios Iēsoûs, "Jésus est Seigneur". Et c'est ce christocentrisme qui a inspiré des millions de jeunes catholiques qui ont participé aux Journées mondiales de la jeunesse depuis 1984 à devenir les disciples missionnaires pour lesquels ils ont été baptisés.

    En ce qui concerne le fastidieux psychobabillage sur le fait de marcher ensemble vers l'avenir, l'évêque Aguiar et d'autres qui s'y adonnent pourraient reconsidérer l'histoire magnifiquement élaborée de Saint Luc des deux disciples marchant vers Emmaüs l'après-midi du dimanche de Pâques (Luc 24:13-35). Ils marchaient ensemble. Mais ils marchaient dans la mauvaise direction jusqu'à ce qu'ils rencontrent le Ressuscité. Ils ont alors recommencé à marcher ensemble, mais désormais dans la bonne direction : vers une Jérusalem transformée par la résurrection, à partir de laquelle eux et les autres qui avaient rencontré le Seigneur Jésus seraient envoyés dans le monde entier pour inviter les autres à "la cité du Dieu vivant" (Hébreux 12:22).

    C'est cette "marche ensemble" que les Journées mondiales de la jeunesse devraient inspirer : une marche ensemble qui mène au Christ et à la mission.

    (La chronique de George Weigel "The Catholic Difference" est publiée par le Denver Catholic, la publication officielle de l'archidiocèse de Denver).

  • L'idéologie du genre est destinée à détruire les familles (cardinal Maradiaga)

    IMPRIMER

    De kath.net/news :

    Cardinal Maradiaga : "L'idéologie du genre est destinée à détruire les familles".

    26 juillet 2023

    Pour le Président international de Caritas depuis de nombreuses années, "Cette mauvaise herbe ne devrait pas envahir notre société... Le plan de Dieu pour la famille est que l'homme et la femme forment une alliance d'amour dans le mariage et dans la famille".

    Tegucigalpa (kath.net) "L'idéologie du genre est destinée à détruire les familles, à détruire les garçons et les filles en leur inculquant des idées totalement diaboliques", a déclaré ce week-end dans son homélie le cardinal Rodríguez Maradiaga, conseiller émérite du pape et archevêque émérite de Tegucigalpa (Honduras). C'est ce qu'a rapporté le journal "El Heraldo", publié au Honduras. "Cette mauvaise herbe ne devrait pas envahir notre société, nous ne devrions pas la laisser faire. Le plan de Dieu pour l'amour et la famille est très clair dans la Parole. Le plan de Dieu pour la famille est que l'homme et la femme forment une alliance d'amour dans le mariage et dans la famille". Les explications du cardinal interviennent alors que la veille, des parents, des responsables religieux et des organisations de la société civile ont manifesté dans sept villes du Honduras contre la loi globale sur l'éducation qui affirme l'intégration de la dimension de genre. Il a en outre appelé à éviter la polarisation croissante et les querelles : "Nous devons arracher les mauvaises herbes, nous indigner du mal, mais éviter d'accuser les autres et de tomber dans le découragement et la dépression".

    Le cardinal Maradiaga a été membre du Conseil des cardinaux du pape François de 2013 à janvier 2023, où il a notamment été le coordinateur du Conseil. Outre sa formation théologique (il est docteur en théologie morale), le père salésien est diplômé de l'université d'Innsbruck en psychologie clinique et psychothérapie. De 1995 à 1999, il a été président du Conseil épiscopal latino-américain (CELAM), et de 2007 à 2015, il a été le président international de Caritas. Depuis de nombreuses années, le cardinal est également considéré en Europe comme un orateur de cérémonie et un partenaire de discussion très apprécié.

  • Suivre les 2.000 Belges aux JMJ de Lisbonne avec 10 journalistes et correspondants sur 1RCF BELGIQUE

    IMPRIMER

    2023_07_26_08_30_24_Greenshot.png

    2023_07_26_08_31_23_Greenshot.png

  • Le grand départ des Belges aux Journées Mondiales de la Jeunesse de Lisbonne

    IMPRIMER

    De KTO Télévision :

    Le grand départ des Belges aux JMJ de Lisbonne !

    24/07/2023

    C’est parti ! 380 jeunes belges ont pris la route ce lundi matin, destination Lisbonne pour les Journées Mondiales de la Jeunesse. Première étape au sanctuaire Notre-Dame de Beauraing, où les jeunes ont confié leur pèlerinage. Reportage au coeur des JMJ vécues par les belges francophones, par Ophélie Marien. Retrouvez toute la programmation spéciale pour les Journées Mondiales de la Jeunesse sur ktotv.com

  • La déchristianisation de l'Occident est-elle inéluctable ?

    IMPRIMER

    Occident, la fin du sacré ? Suivez le Club Le Figaro Idées animé par Eugénie Bastié: 1 - La déchristianisation : un phénomène inéluctable ? 2 - Seuls face à la mort ?  3 - Une religion identitaire ?

    Retrouvez Le Club Le Figaro Idées, avec Sonia Mabrouk, Laurence de Charette et Guillaume Cuchet, autour d'Eugénie Bastié :

  • Message du pape François à l'occasion de la 3ème journée mondiale des grands-parents et des personnes âgées

    IMPRIMER

    MESSAGE DU PAPE FRANÇOIS À L'OCCASION DE LA 3ème JOURNÉE MONDIALE DES GRANDS-PARENTS ET DES PERSONNES ÂGÉES

    source

    23 juillet 2023

    « Sa miséricorde s’étend d’âge en âge » (Lc 1, 50)

    Chers frères et sœurs !

    « Sa miséricorde s’étend d’âge en âge » (Lc 1, 50) : c’est le thème de la 3ème Journée Mondiale des Grands-Parents et des Personnes Âgées. C’est un thème qui nous renvoie à une rencontre bénie : la rencontre entre la jeune Marie et sa parente âgée Élisabeth (cf. Lc 1, 39-56). Cette dernière, remplie de l’Esprit Saint, adresse à la Mère de Dieu des paroles qui, des milliers d’années plus tard, rythment notre prière quotidienne : « Tu es bénie entre toutes les femmes, et le fruit de tes entrailles est béni » (v. 42). Et l’Esprit Saint, déjà descendu sur Marie, l’inspire à répondre par le Magnificat, où elle proclame que la miséricorde du Seigneur s’étend d’âge en âge. L’Esprit Saint bénit et accompagne toute rencontre fructueuse entre les différentes générations, entre grands-parents et petits-enfants, entre jeunes et personnes âgées. Dieu désire en effet que les jeunes réjouissent le cœur des personnes âgées et qu’ils puisent la sagesse de leurs expériences, comme Marie l’a fait avec Élisabeth. Mais, avant tout, le Seigneur désire que nous ne laissions pas les personnes âgées seules, que nous ne les reléguions pas en marge de la vie, comme c’est malheureusement trop souvent le cas aujourd’hui.

    Cette année, la proximité entre la célébration de la Journée Mondiale des Grands-Parents et des Personnes Âgées et celle des Journées Mondiales de la Jeunesse est belle ; toutes les deux ont pour thème “la hâte” (cf. v. 39) de Marie à rendre visite à Élisabeth et nous amènent à réfléchir sur le lien entre jeunes et personnes âgées. Le Seigneur souhaite que les jeunes, en les rencontrant, accueillent l’appel à préserver la mémoire, et qu’ils reconnaissent, grâce à elles, le don d’appartenir à une histoire plus grande. L’amitié d’une personne âgée aide le jeune à ne pas réduire sa vie au présent et à se rappeler que tout ne dépend pas de ses propres capacités. Pour les plus âgés, en revanche, la présence d’un jeune ouvre l’espérance que ce qu’ils ont vécu ne sera pas perdu et que leurs rêves se réaliseront. En définitive, la visite de Marie à Élisabeth, et la conscience que la miséricorde du Seigneur se transmet d’une génération à l’autre, révèlent que nous ne pouvons pas avancer – ni même nous sauver – tout seuls et que l’intervention de Dieu se manifeste toujours ensemble, dans l’histoire d’un peuple. C’est Marie elle-même qui le dit dans le Magnificat, en exultant en Dieu qui a accompli des merveilles nouvelles et surprenantes, fidèle à la promesse faite à Abraham (cf. v. 51-55).

    Pour mieux accueillir le style de l’agir de Dieu, rappelons-nous que le temps doit être vécu dans sa plénitude, parce que les réalités les plus grandes et les rêves les plus beaux ne se réalisent pas en un instant, mais à travers une croissance et une maturation : en chemin, en dialogue, en relation. C’est pourquoi ceux qui se concentrent uniquement sur l’immédiat, sur leurs propres avantages à obtenir rapidement et avec avidité, sur le “tout et maintenant”, perdent de vue l’action de Dieu. Au contraire, son projet d’amour s’étend sur le passé, le présent et l’avenir, il embrasse et relie les générations. C’est un projet qui va au-delà de nous-mêmes, mais où chacun est important et, surtout, est appelé à aller plus loin. Pour les plus jeunes, il s’agit d’aller au-delà de l’immédiat où la réalité virtuelle nous enferme et nous détourne souvent de l’action concrète. Pour les plus âgés, il s’agit de ne pas s’attarder sur les forces qui s’affaiblissent et de ne pas regretter les occasions perdues. Regardons vers l’avant ! Laissons-nous modeler par la grâce de Dieu qui, d’âge en âge, nous libère de l’immobilisme et des regrets du passé !

    Dans la rencontre entre Marie et Élisabeth, entre jeunes et personnes âgées, Dieu nous donne son avenir. En effet, le chemin de Marie et l’accueil d’Élisabeth ouvrent la porte à la manifestation du salut : à travers leur étreinte, sa miséricorde fait irruption dans l’histoire humaine avec une joyeuse douceur. Je voudrais donc inviter chacun à penser à cette rencontre, mieux, à fermer les yeux et à imaginer un instant cette étreinte entre la jeune Mère de Dieu et la vieille mère de saint Jean-Baptiste ; à se la représenter dans l’esprit et à la visualiser dans le cœur, pour la fixer dans l’âme comme une lumineuse icône intérieure.

    Et j’invite ensuite à passer de l’imagination au concret en faisant quelque chose pour étreindre les grands-parents et les personnes âgées. Ne les laissons pas seuls, leur présence dans les familles et les communautés est précieuse, elle nous donne la conscience de partager le même héritage et de faire partie d’un peuple où l’on conserve les racines. Oui, ce sont les personnes âgées qui nous transmettent notre appartenance au Peuple saint de Dieu. L’Église, tout comme la société, a besoin d’elles. Elles livrent au présent un passé nécessaire pour construire l’avenir. Honorons-les, ne nous privons pas de leur compagnie et ne les privons pas de la nôtre, ne permettons pas qu’elles soient rejetées !

    La Journée Mondiale des Grands-Parents et des Personnes Âgées veut être un petit signe délicat d’espérance pour eux et pour toute l’Église. Je renouvelle donc mon invitation à tous – diocèses, paroisses, associations, communautés – à la célébrer en mettant l’accent sur la joie débordante d’une rencontre renouvelée entre jeunes et personnes âgées. À vous jeunes, qui vous préparez à partir pour Lisbonne ou qui vivrez les Journées Mondiales de la Jeunesse chez vous, je voudrais dire : avant de vous mettre en route, allez rendre visite à vos grands-parents, rendez visite à une personne âgée qui vit seule ! Sa prière vous protégera et vous porterez dans votre cœur la bénédiction de cette rencontre. À vous personnes âgées, je demande d’accompagner par la prière les jeunes qui s’apprêtent à célébrer les JMJ. Ces jeunes sont la réponse de Dieu à vos demandes, le fruit de ce que vous avez semé, le signe que Dieu n’abandonne pas son peuple, mais qu’Il le rajeunit toujours avec l’imagination de l’Esprit Saint.

    Chers grands-parents, chers frères et sœurs âgés, que la bénédiction de l’étreinte entre Marie et Élisabeth vous parvienne et qu’elle remplisse vos cœurs de paix. Je vous bénis avec affection. Et vous, s’il vous plaît, priez pour moi.

    Rome, Saint-Jean-de-Latran, 31 mai 2023, Fête de la Visitation de la Vierge Marie.

    FRANÇOIS

  • La lettre ouverte du Père de Bellescize à un nouveau cardinal à l'occasion des JMJ et du synode

    IMPRIMER

    Du Père Luc de Bellescize sur le site de Famille Chrétienne :

    Lettre ouverte à un nouveau cardinal à l'occasion des JMJ et du synode

    J’imagine votre sentiment quand vous avez été appelé à cet honneur et à cette noble mission. On n’entre pas dans l’Église pour faire carrière, ni pour gagner de l’argent, ni pour la gloire qui vient des hommes. Il est prestigieux pourtant d’être cardinal. Les gardes suisses vous saluent avec le respect dû à votre rang. Ils lèvent bien haut leur hallebarde, le regard fixe, quand vous passez dans un froissement de soutane rouge à la ceinture moirée. Rouge comme le sang des martyrs. Rouge comme l’amour qui ne passera jamais. Vous êtes spontanément invité, écouté, flatté. Pas toujours pour ce que vous êtes, plus souvent pour ce que vous représentez. Vous êtes aussi persécuté pour une part, à la mesure de votre fidélité au Christ. S’il vous arrive d’être ridiculisé par les hommes, si le monde vous « prend en haine » (Jn 15, 18) comme nous l’a annoncé notre Maître, vous voyez rapidement qui sont vos amis véritables. Vous garderez toujours le soutien des petits et des humbles, qui ont un sens très sûr pour suivre les témoins de la foi.

    Une Eglise « anémiée et flottante »

    Vous connaissez la joie de servir. Je pense que vous connaissez aussi la part des peines, le souci de toutes les Églises (2 Co 11, 28), la charge de votre responsabilité et surtout celle d’élire le successeur de Pierre, avec la gravité de voter en conscience et dans une intense prière pour choisir celui dont la mission est d’affermir le peuple de Dieu et de veiller à son unité. L’impression diffuse d’être incapable d’honorer la charge vous guette sans doute, comme elle tourmente les prophètes et les saints, ceux qui sont revenus des illusions que nous façonnons sur nous-mêmes.

     

    Je voudrais vous confier que cette année, lors des ordinations sacerdotales, j’ai éprouvé en imposant les mains aux jeunes prêtres dans la longue procession un sentiment de joie mêlée d’effroi tant l’Église me semble anémiée et flottante comme une adolescente narcissique qui se palpe le nombril et s’épuise à se définir et se redéfinir sans cesse, sans savoir où elle va car elle a trop oublié d’où elle vient.

    Jamais je n’ai regretté d’être prêtre et je suis sûr que vous pourriez en dire autant. Mais il est sain et légitime, vu que l’Église n’est pas une dictature - pas plus qu’elle n’est une démocratie - de vous dire mon inquiétude diffuse, celle de beaucoup de mes frères prêtres et de fidèles engagés concernant le chemin qui se dessine dans l’instrumentum laboris du synode sur la synodalité. Ce document de travail me semble considérablement éloigné des préoccupations de la jeunesse, faible en nombre mais fervente, qui anime nos paroisses et n’y a d’ailleurs que très peu participé. Il me semble aussi très loin des attentes des communautés d’origine étrangères, comme les africains ou les antillais, qui font vivre nos sanctuaires avec leur piété fervente, joyeuse et populaire.

    Lire la suite

  • Des activistes "trans" rédigent des lignes directrices de l'OMS sur les protocoles médicaux "transgenres"

    IMPRIMER

    De Stefano Gennarini sur C-Fam :

    Des activistes "trans" rédigent des lignes directrices de l'OMS sur les soins aux "trans".

    14 juillet 2023

    L'Organisation mondiale de la santé prépare sa toute première directive mondiale sur les protocoles médicaux "transgenres" afin de lutter contre la propagation rapide des interdictions et des restrictions sur les chirurgies et les médicaments "transgenres", en particulier pour les enfants.

    Les lignes directrices de l'OMS viseront à "améliorer l'accès et l'utilisation de services de santé de qualité et respectueux par les personnes transgenres et de sexe différent". Elles encourageront les "soins tenant compte du genre", "l'éducation et la formation des travailleurs de la santé" ainsi que "la reconnaissance légale de l'identité de genre autodéterminée".

    Les protocoles médicaux "transgenres" - un domaine récent et expérimental de la pratique médicale - ont fait l'objet d'un examen minutieux dans le monde entier au cours des derniers mois.

    Des pays qui étaient autrefois pionniers et leaders dans l'administration de protocoles médicaux "transgenres" interdisent ou restreignent désormais les traitements d'affirmation "transgenre", en particulier pour les mineurs. Il s'agit notamment des Pays-Bas, du Royaume-Uni, de la Finlande, de la Suède, de la Norvège et de l'Allemagne. Plus d'une douzaine d'États américains ont également adopté des interdictions sur les soins "trans" pour les enfants.

    Les lignes directrices de l'OMS sont censées prendre ces développements à bras-le-corps. Le "groupe d'élaboration des lignes directrices" choisi par le personnel de l'OMS est entièrement composé d'activistes "transgenres" et de prestataires médicaux. Les 14 membres du groupe sont déjà investis dans l'élargissement de l'accès aux protocoles médicaux "transgenres", qui représentent des milliards de dollars, y compris pour les enfants mineurs.

    Deux membres d'Afrique du Sud, Chris McLahlan, psychologue spécialisé dans les "soins d'affirmation du transgenre", et Elma de Vries, médecin de famille, sont coauteurs des lignes directrices de l'Association professionnelle mondiale pour la santé des transgenres (WPATH) en matière de santé des transgenres, qui préconisent que les enfants de 12 ans puissent consentir à des traitements hormonaux et chirurgicaux "transgenres" et que les enfants encore plus jeunes soient encouragés à effectuer une "transition sociale".

    Un autre membre est Cianán Russell, chargé de mission principal à ILGA-Europe, la principale organisation de défense des homosexuels et des transsexuels en Europe, également connue pour son refus de condamner les relations sexuelles entre adultes et enfants. Une autre personne, Ayouba El Hamri, est décrite comme "une activiste trans et féministe basée au Maroc" qui a plusieurs affiliations avec des groupes de défense des "transgenres".

    Parmi les autres, on trouve une militante libanaise qui travaille dans l'"organisation féministe trans et queer", une "femme transgenre habilitée" des Philippines, un professeur de l'université de Columbia à la pointe de la défense des transgenres, et d'autres personnalités de la défense des transgenres.

    Les lignes directrices de l'OMS devront tenir compte des preuves de plus en plus nombreuses de l'inefficacité des soins aux "transgenres" et de leurs effets néfastes.

    Il existe un risque accru de suicide bien documenté pour les personnes s'identifiant comme "transgenres" après leur transition médicale, un risque plus élevé que pour les personnes qui s'identifient comme "transgenres" et qui n'ont jamais effectué de transition. Il est de plus en plus souvent rapporté que des enfants ont adopté des identités "transgenres" sous l'effet de la pression sociale ou de l'anxiété. En outre, la plupart des enfants qui se sentent mal à l'aise avec leur sexe biologique finissent par s'en défaire. Le plus alarmant, peut-être, c'est que les conséquences à long terme des protocoles médicaux transgenres commencent à peine à être connues.

    Lorsque les enfants sont soumis à des traitements médicamenteux "trans", ils peuvent ne pas être conscients ou capables de comprendre les conséquences désastreuses de ces médicaments, notamment les caillots sanguins, le cancer, l'ostéoporose agressive et prématurée, l'infertilité et l'impuissance sexuelle. Une fois que les enfants prennent ces médicaments, ils seront probablement obligés de les prendre pour le reste de leur vie.

    Les lignes directrices de l'OMS ne seront pas contraignantes et n'auront pas de poids normatif, mais elles pourraient s'avérer influentes à long terme, car les associations professionnelles et les instances dirigeantes médicales pourraient les considérer comme des exemples de meilleures pratiques.

  • L'autorité n'est pas à la mode, pourtant...

    IMPRIMER

    De Gregory Luri sur didoc.be (traduit de l’espagnol par Stéphane Seminckx) :

    L'autorité à l'heure des émotions

    18 juillet 2023

    L’autorité n’est pas à la mode. Cela ne veut pas dire que nous n’en avons pas besoin, mais qu’il n’est pas de bon ton de la revendiquer, sous peine de passer pour autoritaire. Ce que nous aimerions vraiment, c’est qu’on nous obéisse... sans avoir besoin de commander.

    Le journaliste britannique John Langdon-Davis raconte dans son ouvrage Behind the Spanish Barricades que les anarchistes espagnols des années 1930 étaient favorables au remplacement de leur coercition tant décriée par la « persuasion forcée » ; ainsi, s’ils désavouaient la discipline, ils exigeaient « une meilleure organisation de l’indiscipline ».

    « Maîtresse, est-ce qu’aujourd’hui aussi nous devons faire ce que nous voulons ? », demandait un jour une élève à une enseignante, résolue à imposer la non-directivité, au nom du respect au droit supposé de l’enfant d’être heureux en affirmant sa propre liberté.

    Ceux qui critiquent à la fois la discipline de la contrainte et les routines imposées croient souvent qu’il existe une sorte de discipline authentique qui jaillit spontanément de l’âme de ceux qui réfléchissent de manière autonome sur eux-mêmes. Ils devraient regarder la réalité d’un peu plus près, car la contrainte peut exprimer une maîtrise de soi louable chez des personnes de tous âges, tandis que les routines (hygiène, alimentation, sommeil, etc.) contribuent à la stabilité psychologique et émotionnelle de l’enfant en lui procurant une expérience concrète de l’ordre contre le chaos.

    L’amour est une médaille à deux faces. L’une est l’acceptation de l’être aimé pour ce qu’il est. L’autre est l’exigence pour qu’il soit à la hauteur de ce qu’il est. Chaque face de la médaille corrige les excès de l’autre. Je ne nie pas qu’il est parfois difficile de maintenir la médaille en équilibre sur sa tranche. Elle tombe parfois d’un côté, parfois de l’autre. Mais l’acceptation de l’autre sans exigence dégénère facilement en indulgence ; de même que l’exigence sans acceptation dégénère souvent en frustration. L’amour ne se contente pas de messages d’auto-assistance. C’est pourquoi nous admirons les parents qui aident leurs enfants à grandir armés face aux risques de l’existence.

    J’ai décidé d’écrire sur ces questions après avoir reçu un cadeau d’une amie française. Il s’agit de son cahier d’école de l’année scolaire 1959-1960, quand elle avait onze ans. Sur la première page, je suis tombé sur le texte suivant, écrit avec une calligraphie magnifique : « L’école développe notre intelligence, forme notre conscience et notre caractère et fait de nous des hommes de bien ». Puis, en tournant les pages, je suis tombé sur des perles comme celles-ci :

    - « Nous devons nous efforcer chaque jour d’être un peu meilleurs que la veille. Courage. »

    - « Va où tu veux, tu y trouveras ta conscience. »

    - « Le bien n’est pas toujours récompensé. Fais le bien pour le bien, pas pour la récompense. »

    - « Tout dans la vie est question de devoirs. Y être fidèle : voilà l’honneur. Ne pas les respecter : voilà la honte. »

    Lire la suite

  • L'Organisation mondiale de la santé est devenue le promoteur d'idéologies, de lobbies et d'intérêts qui n'ont rien à voir avec la santé

    IMPRIMER

    De Luca Volontè sur la Nuova Bussola Quotidiana :

    Pro-trans et avortement, l'OMS promeut de plus en plus d'idéologies

    Plusieurs millions de dollars ont été dépensés, rien que l'année dernière, pour promouvoir l'avortement. Et voilà que l'Organisation mondiale de la santé annonce ses premières lignes directrices "transgenres", ignorant les dommages causés aux enfants et aux jeunes.

    17 juillet 2023

    L'Organisation mondiale de la santé est devenue le promoteur d'idéologies, de lobbies et d'intérêts qui n'ont rien à voir avec la santé. L'année dernière, des dizaines de millions de dollars ont été dépensés pour promouvoir l'avortement. Aujourd'hui, l'OMS promeut également l'idéologie transgenre, avec des médicaments bloquant la puberté et des opérations chirurgicales qui dévastent le corps des enfants et des adolescents.

    Ces derniers jours, l'OMS a annoncé la préparation de ses premières lignes directrices mondiales sur les protocoles médicaux pour les patients dits "transgenres" : l'objectif est de lutter contre les interdictions et les restrictions de la chirurgie transgenre et des médicaments pour les personnes "transgenres", en particulier les enfants.

    L'OMS - dans la bataille entre ceux qui, d'une part, veulent protéger le développement normal des mineurs et, d'autre part, les entreprises pharmaceutiques et le lobby LGBT, qui font la propagande du "changement de sexe" - se range du côté de ces derniers. La preuve en est précisément les lignes directrices de l'OMS qui seront axées sur "l'amélioration de l'accès et de l'utilisation de services de santé de qualité et respectueux du genre pour les personnes transgenres et de sexe différent (...), la promotion de soins respectueux du genre, l'éducation et la formation des travailleurs de la santé" et "la reconnaissance légale de l'identité de genre autodéterminée".

    L'OMS ne tient pas compte des nombreuses décisions prises par plusieurs pays, y compris libéraux, qui ont récemment interdit ou restreint les traitements "transgenres", notamment pour les mineurs. Parmi eux, nous avons mentionné à plusieurs reprises dans la Nuova Bussola, les Pays-Bas, le Royaume-Uni, la Finlande, la Suède, la Norvège et l'Allemagne, ainsi que les nombreux Etats des Etats-Unis qui ont adopté des interdictions de traitements trans pour les enfants. Sans tenir compte des décisions et des avertissements des scientifiques, des centres de recherche, des gouvernements, des scandales cliniques et des procès qui mettent en lumière les multiples abus et les essais cliniques effroyables sur la peau d'enfants inconscients, conditionnés par des pressions extérieures, l'OMS adhère donc pleinement à la propagande transgenre.

    Ce n'est pas un hasard si le groupe d'élaboration des lignes directrices choisi par l'OMS est entièrement composé d'activistes et de médecins transgenres, sans aucune étude scientifique à l'appui : au contraire, les 14 membres choisis par l'agence des Nations unies sont tous impliqués depuis des années dans l'élargissement de l'accès des personnes "transgenres", y compris des mineurs, à des protocoles médicaux valant des milliards de dollars.

    Il est vrai que les lignes directrices de l'OMS ne seront pas contraignantes et n'auront pas de poids réglementaire ; mais, comme cela a toujours été le cas, elles pourraient s'avérer influentes à long terme, car les associations professionnelles et les organes directeurs médicaux, tant au niveau mondial que national, pourraient les prendre comme modèle de "bonnes pratiques".

    Lire la suite