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Enseignement - Education

  • A relire d'urgence : la Lettre de Jean-Paul II aux familles (février 1994)

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    LETTRE DU PAPE JEAN-PAUL II AUX FAMILLES

    Chères familles !

    1. La célébration de l'Année de la Famille m'offre l'heureuse occasion de frapper à la porte de votre maison, moi qui voudrais vous saluer avec une grande affection et m'entretenir avec vous. Je le fais par cette Lettre, en prenant pour point de départ l'expression de l'Encyclique Redemptor hominis, que j'ai publiée dès le début de mon ministère de Successeur de Pierre. J'écrivais alors : l'homme est la route de l'Eglise (1).

    Par cette expression, je voulais évoquer avant tout les innombrables routes le long desquelles l'homme chemine, et je voulais en même temps souligner le profond désir de l'Eglise de l'accompagner dans cette marche sur les routes de son existence terrestre. L'Eglise prend part aux joies et aux espoirs, aux tristesses et aux angoisses (2) de la marche quotidienne des hommes, dans la conviction intime que c'est le Christ lui-même qui l'a envoyée sur tous ces sentiers : c'est lui qui a confié l'homme à l'Eglise, qui l'a confié comme « route » de sa mission et de son ministère.

    La famille, route de l'Eglise

    2. Parmi ces nombreuses routes, la famille est la première et la plus importante : c'est une route commune, tout en étant particulière, absolument unique, comme tout homme est unique ; une route dont l'être humain ne peut s'écarter. En effet, il vient au monde normalement à l'intérieur d'une famille ; on peut donc dire qu'il doit à cette famille le fait même d'exister comme homme. Quand la famille manque, il se crée dans la personne qui vient au monde une carence préoccupante et douloureuse, qui pèsera par la suite sur toute sa vie. L'Eglise se penche avec une affectueuse sollicitude vers ceux qui vivent une telle situation, car elle connaît bien le rôle fondamental que la famille est appelée à remplir. Elle sait, en outre, que normalement l'homme quitte sa famille pour réaliser à son tour, dans un nouveau noyau familial, sa vocation propre. Même s'il choisit de rester seul, la famille demeure pour ainsi dire son horizon existentiel, la communauté fondamentale dans laquelle s'enracine tout le réseau de ses relations sociales, depuis les plus immédiates, les plus proches, jusqu'aux plus lointaines. Ne parlons-nous pas de « famille humaine » à propos de l'ensemble des hommes qui vivent dans le monde ?

    La famille a son origine dans l'amour même du Créateur pour le monde créé, comme il est déjà dit « au commencement », dans le Livre de la Genèse (1, 1). Dans l'Evangile, Jésus le confirme pleinement : « Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique » (Jn 3, 16). Le Fils unique, consubstantiel au Père, « Dieu, né de Dieu, Lumière née de la Lumière », est entré dans l'histoire des hommes par la famille : « Par son Incarnation, le Fils de Dieu s'est en quelque sorte uni lui-même à tout homme. Il a travaillé avec des mains d'homme, 1 il a aimé avec un cœur d'homme. Né de la Vierge Marie, il est vraiment devenu l'un de nous, en tout semblable à nous, hormis le péché » (3). Si donc le Christ « manifeste pleinement l'homme à lui-même » (4), c'est d'abord par la famille dans laquelle il a choisi de naître et de grandir qu'il le fait. On sait que le Rédempteur est resté caché à Nazareth pendant une grande partie de sa vie, « soumis » (Lc 2, 51), en tant que « Fils de l'homme », à Marie sa Mère, et à Joseph le charpentier. Cette « obéissance » filiale n'est-elle pas la première expression de l'obéissance à son Père « jusqu'à la mort » (Ph 2, 8) par laquelle il a racheté le monde ?

    Le mystère divin de l'Incarnation du Verbe a donc un rapport étroit avec la famille humaine. Et cela, non seulement avec une famille, celle de Nazareth, mais en quelque sorte avec toute famille, d'une manière analogue à ce que dit le Concile Vatican II à propos du Fils de Dieu qui, par l'Incarnation, « s'est en quelque sorte uni lui-même à tout homme » (5). A la suite du Christ « venu » dans le monde « pour servir » (Mt 20, 28), l'Eglise considère que servir la famille est l'une de ses tâches essentielles. En ce sens, l'homme et la famille également constituent « la route de l'Eglise ».

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  • La Résurrection est nôtre

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    Introït de la Messe du saint Jour de Pâques 

    Resurrexi et adhuc tecum sum, alleluia : posuisti super me manum tuam, alleluia : mirabilia facta est scientia tua, alleluia, alleluia.

    Je suis ressuscité et me voici encore avec vous, alleluia : tu as pour jamais posé ta main sur moi, alleluia : merveilleuse est apparue ta sagesse, alleluia, alleluia.

    Ps. Domine, probasti me et cognovisti me. Tu cognovisti sessionem meam et resurrectionem meam

    Tu m’as éprouvé, Seigneur et tu m’as connu. Tu as connu mon coucher et ma résurrection (Ps. 138)

    LA RESURRECTION EST NÔTRE 

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    Le chrétien fidèle à son incorporation au Christ par le baptême ressuscitera pour le rejoindre au lumineux bonheur du Ciel.

    La perception de notre mortalité, qui s’impose à chacun de nous au quotidien, et parfois bien lourdement, peut certes venir se dresser comme un écran bien sombre faisant obstacle à notre foi en cette vérité : ainsi s’en trouve-t-il, malheureusement en trop grand nombre, de ces disciples rachetés par le Christ, qui vivent dans l’affliction, comme ceux qui n’ont pas d’espérance (cf. 1 Th 4, 12). Et quant à ceux qui professent au moins en théorie une vraie espérance, ils ne l’ont pas toujours bien chevillée au cœur, de sorte qu’elle ne produit plus chez eux les heureux fruits de souriante paix dont elle regorge en fait.

    Or, pour peu que l’on examine le fondement de ce point qui sert en quelque sorte de charpente à notre vie d’ici-bas, il se révèle on ne peut plus assuré. Osons cette image, dont nous pensons que l’argumentation proposée un peu plus bas montrera la pertinence : il ne s’agit pas d’un simple vernis laqué, mais de ce que les gens de métier appellent une coloration dans la masse, une couleur indissociable du matériau auquel elle donne éclat. Expliquons-nous.

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  • Les vocations dans un autre monde : un séminaire au Nigeria compte plus de 700 futurs prêtres

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    D'Andrea Galli sur Avvenire :

    Afrique. Vocations d'un autre monde : un séminaire au Nigeria avec plus de 700 futurs prêtres

    24 mars 2024

    Le centre de formation d'Enugu, l'un des plus grands au monde, a 100 ans. Deux cardinaux vivants y ont étudié. Le recteur, le père Ikpenwa : c'est ainsi que nous contribuons à la vie civile du pays.
        
    5 heures du matin À Enugu, capitale de l'État du même nom dans le sud-est du Nigeria, ville de 800 000 habitants, alors qu'il fait encore nuit et que la plupart des gens consomment leurs dernières heures de sommeil, 531 jeunes hommes se lèvent, se préparent à la hâte, revêtent leur soutane blanche et, à 5 h 30, remplissent en silence l'église du séminaire catholique local, sur le campus qui se trouve non loin de Zik Avenue, l'une des principales artères de la circulation urbaine. Puis une heure d'adoration eucharistique, de méditation et de louange. À 6h45, la messe et à 7h30, le petit déjeuner bien mérité.

    C'est ainsi que commence une journée typique au séminaire de Bigard, un centre de formation pour le clergé de la province ecclésiastique qui appartient à l'archidiocèse d'Onitsha et comprend les diocèses suffragants d'Abakaliki, d'Awgu, d'Awka, d'Ekwulobia, d'Enugu, de Nnewi et de Nsukka. Bigard a longtemps porté le nom de plus grand séminaire catholique du monde, bien que cette suprématie soit incertaine : le séminaire de Ledalero, sur l'île de Flores, dans le sud-est de l'archipel indonésien, lui dispute cette place, car il a connu une croissance exponentielle ces dernières années. Certes, avec ses 771 séminaristes actuels - dont 531 diocésains, qui vivent sur place, et 240 appartenant à des congrégations religieuses de la région, capucins, clarétains, vincentiens, somaschi, qui étudient sur place mais retournent dormir dans leurs propres communautés -, il a peu de rivaux. Et il représente un poumon unique pour le catholicisme, non seulement au Nigeria, mais aussi dans les pays voisins comme le Cameroun.

    Una liturgia eucaristica nella chiesa del Seminario di Enugu (Nigeria) che contiene 800 persone sedute
    Une liturgie eucharistique dans l'église du séminaire d'Enugu (Nigeria) qui contient 800 personnes assises - .

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  • Quand éduquer à la sexualité revient à plaquer sur les enfants et adolescents des préoccupations d'adultes

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    Le contexte est celui de la France mais on sait qu'il en va de même chez nous avec le processus éducatif de l'EVRAS imposé dans nos écoles.

    Une tribune de Christian Flavigny relayée sur gènéthique.org :

    « Education à la sexualité » : plaquer sur les enfants et les adolescents des préoccupations d’adultes

    14 mars 2024

    Dans un texte très attendu et publié le mardi 5 mars dernier, le Conseil supérieur des programmes (CSP) préconise une « éducation à la sexualité » (cf. Education sexuelle : trois associations attaquent l’Etat en justice). Ce faisant, il confirme la confusion qui règne au ministère de l’Éducation nationale sur la place de l’école dans l’épanouissement psychoaffectif de l’enfant. Il y serait traité de la sexualité comme d’une discipline parmi d’autres, comme on rajouterait un cours de langue qui permettrait la découverte de « la langue de l’autre », sous le vertueux principe d’aider l’enfant et l’adolescent à s’affirmer dans le « respect de l’autre ». Cette démarche est une erreur, et c’est une faute.

    « Trouver sa place dans la société » ?

    Il s’agit d’une approche « gestionnaire » de la vie sexuelle, omettant que la sexualité est d’abord pour l’enfant un questionnement existentiel : « pourquoi y a-t-il deux sexes ? ». La réponse qu’il ébauche cherche sa réponse dans la vie familiale : il y a son papa et sa maman, dont l’union a détenu le pouvoir de faire venir au monde les enfants – il a compris qu’ils avaient jadis été petit garçon et petite fille. Son interrogation devient : « qu’est-ce donc qui les a rapprochés, faisant leur désir que je vienne, moi, entre eux, depuis eux, comme leur enfant ? »

    Le CSP veut aider chacun à « trouver sa place dans la société ». Cette question est celle des jeunes adultes. Pour l’enfant, il s’agit de s’inscrire dans sa vie familiale, donc dans le lien filial qui l’unit à ses parents, depuis son vœu d’incarner les attentes qui ont porté sa venue au monde – non sans se distinguer d’elles pour affirmer sa personnalité : c’est l’enjeu psychoaffectif de l’enfance.

    Le préalable à la découverte de l’autre, c’est pour l’enfant de s’établir soi-même avec confiance. C’est d’abord la relation à ces « grands Autres » que sont les parents, qui justement deviennent les parents parce qu’ils tissent le lien d’identification (« faire identique ») à leur enfant : le lien de « mêmeté » soude la vie familiale ; cela leur permet de le comprendre tout en assumant leur rôle protecteur. Cependant l’enfant rêve de devenir « grand », ce qui est pour lui devenir plus tard parent comme aujourd’hui sont ses parents. Quant à la différence des sexes, elle est tôt constatée corporellement par l’enfant (garçon ou fille) ; mais son identité sexuée se construit depuis l’appui du lien d’identification : du fils au père (transmission du masculin), de la fille à la mère (du féminin). Ce que prétend gérer le programme du CSP, la vie familiale en est le creuset.

    Des préoccupations actuelles d’adultes

    La sexualité ne s’enseigne pas. Elle est une découverte maturative chargée d’interrogations pour l’enfant : « et si j’avais été de l’autre sexe ? » (serais-je plus sûrement aimé d’eux ?). Ces questions animent son jeu, authentique méditation sur la vie, avec pour enjeu crucial, non pas la sexualité des adultes, mais l’amour : un mot qui s’applique autant aux relations entre adultes, les ouvrant au partage de vie sexuelle, qu’à celles entre parents et enfants, par nature désexualisées pour respecter la maturation enfantine.

    Ces questions agitent l’éveil imaginaire de l’enfant : « et si … ? » Il lui faut s’approprier les réalités, celle de son corps sexué et celle des attentes de ses parents, et les concilier pour s’inscrire comme leur fils ou leur fille – conciliation parfois difficile, comme le montre le désarroi aujourd’hui dénommé « transgenre ». L’amour entre adultes est l’émotion de retrouver en l’autre cette image de « moi-même qui eus été de l’autre sexe », cette image qui avait été enfouie pour s’établir dans son sexe propre (au sens de se l’être approprié) ; l’être aimé devient son alter ego, son « autre soi-même ».

    Le programme d’ « enseignement à la sexualité », recommandé par le CSP, plaque sur les enfants et les adolescents des préoccupations actuelles d’adultes. C’est embarrasser leur maturation, même en prétendant intégrer l’aspect affectif et relationnel : celui-ci relève d’une intimité que la vie collective ne peut aborder sans risquer de lui faire effraction, d’autant qu’elle en méconnaît la source psychique. Ce programme est donc une erreur. Mais c’est aussi une faute : celle de prétendre gérer ce qui ressortit de la vie familiale.

    La sexualité, cela ne s’enseigne pas, cela se vit. Dans l’enfance, dans l’adolescence, cela interroge, cela se construit : qu’est-ce qui différencie, et qu’est-ce qui rapproche ? Une démarche scolaire respectueuse de l’enfant peut l’instruire sur la sexualité comme condition générale de la reproduction du vivant et peut aviser l’adolescent sur les mesures de prévention relatives au partage de vie sexuelle. Pour le reste, elle n’est pas compétente, et risque d’embarrasser la maturation psychique qui est l’enjeu délicat de leur âge.

    Cette tribune de Christian Flavigny a été publiée initialement par Causeur et l’Institut Thomas More sous le titre La sexualité ne s’enseigne pas, elle se vit!.

  • Qu'en est-il de l'Église aux États-Unis ?

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    De George Weigel sur le Catholic World Report :

    La bonne nouvelle, c'est que la mauvaise nouvelle n'est pas la seule qui existe
    L'Esprit Saint anime de bonnes choses parmi nous. Il faut les célébrer et les soutenir.

    13 mars 2024

    Dans un essai perspicace sur le défi lancé par Vladimir Poutine à la civilisation, l'historien italien Roberto de Mattei a fait remarquer qu'au milieu du déclin général de l'Occident, "l'Église.... apparaît comme un terrain vague". Cela semble certainement être le cas du catholicisme institutionnel en Allemagne et en Belgique, où les évêques violent la profession de foi qu'ils ont faite avant leur ordination épiscopale en déclarant que l'Église a enseigné faussement sur certaines questions morales, et en suggérant que des questions doctrinales réglées ne sont pas réglées.

    Il n'est pas difficile de comprendre comment le Dr de Mattei, qui vit à Rome, peut avoir l'impression de vivre dans un désert ecclésiastique : le prêtre chargé de la catéchèse dans le diocèse de Rome, le père Andrea Camillini, a récemment déclaré : "Il est temps d'abandonner l'illusion de la toute-puissance, de l'évangélisation de Rome, et d'abandonner l'idée de faire de Rome une ville chrétienne. Ce n'est plus notre objectif et ça ne l'a jamais été".

    Mais qu'en est-il de l'Église aux États-Unis ? Certes, notre paysage est en clair-obscur, avec des ombres et des lumières. Mais une terre en friche ? Je ne le crois pas.

    Considérons les éléments suivants.

    Séminaires. Dans l'ensemble, les séminaires américains sont aujourd'hui en meilleure forme qu'ils ne l'ont jamais été. Les réformes des séminaires prescrites par Jean-Paul II dans l'exhortation apostolique Pastores Dabo Vobish de 1987 ont fait leur chemin et, bien qu'il reste encore beaucoup à faire - notamment pour inculquer l'art de la prédication - les recteurs et les formateurs des séminaires de nombreux pays de l'Atlantique Nord s'émerveillent de ce qu'ils voient ici et espèrent l'imiter.

    Collèges et universités catholiques. Certaines d'entre elles sont, en effet, des friches catholiques. Dans d'autres, il y a une bataille continuelle pour maintenir une identité catholique vibrante qui prépare les jeunes hommes et les jeunes femmes au discipulat missionnaire. D'autres encore sont fermement engagés sur la voie de la rigueur intellectuelle dans un environnement qui favorise une conversion continue et toujours plus profonde au Christ. Pour n'en citer que quelques-uns, par ordre alphabétique : Thomas Aquinas College, Belmont Abbey College, Benedictine College, Catholic University of America, Christendom College, University of Dallas, Franciscan University of Steubenville, University of Mary.

    La pastorale catholique des campus. Nous vivons un âge d'or de la pastorale universitaire catholique, qui se manifeste dans des lieux que certains pourraient considérer comme surprenants, tels que l'université Texas A&M et l'université d'État du Dakota du Nord.  Le Fellowship of Catholic University Students (FOCUS), issu directement des Journées mondiales de la jeunesse de 1993 à Denver, envoie aujourd'hui 980 jeunes missionnaires, récemment diplômés, sur 202 campus dans six pays pour l'évangélisation et la catéchèse de pair à pair. Un pourcentage élevé des vocations à la prêtrise et à la vie consacrée du 21e siècle sont suscitées par la participation aux programmes FOCUS sur les campus, et le nombre de mariages et de familles catholiques de qualité que FOCUS et d'autres excellents ministères catholiques sur les campus ont favorisés est incalculable. L'Institut thomiste, dirigé depuis la Maison dominicaine d'études de Washington, apporte un contenu catholique de haute volée sur les campus d'un océan à l'autre, défiant l'esprit de travail par la vérité.

    Catéchèse et formation des adultes. Dans ce domaine également, l'Église des États-Unis est un leader mondial. Le ministère Word on Fire, créé par l'évêque Robert Barron, ne cesse de se renforcer et a maintenant développé un programme d'édition de premier ordre pour étendre le travail effectué par Ignatius Press et d'autres éditeurs catholiques de premier plan. Le programme FORMED de l'Institut Augustin met du matériel d'évangélisation et de catéchèse de qualité à la disposition des paroisses qui prennent au sérieux la formation des adultes. Le Catholic Information Center, situé au centre de Washington, D.C., est le cœur de la nouvelle évangélisation dans la capitale nationale. Il y a aussi le travail de formation intellectuelle et spirituelle effectué par Legatus, l'association des chefs d'entreprise et des professionnels catholiques, et par l'Institut Napa.

    La réforme de la vie consacrée. Des communautés religieuses américaines de femmes, vibrantes et joyeusement orthodoxes, se développent : les Dominicains de Nashville, les Sœurs Dominicaines de Marie Mère de l'Eucharistie, les Sœurs de la Miséricorde d'Alma, Michigan, et les Sœurs de la Vie n'en sont que quatre exemples. La province dominicaine de Saint-Joseph est sans doute la congrégation religieuse masculine la plus dynamique au monde.

    Paroisses et écoles. Elles ont constitué le socle pastoral du catholicisme américain pendant plus de deux siècles. Elles le sont encore aujourd'hui et font preuve d'une vitalité inégalée ailleurs. En outre, nos écoles catholiques des quartiers défavorisés constituent probablement le programme de lutte contre la pauvreté le plus efficace du pays.

    Le Carême est une invitation annuelle à réfléchir à la manière dont l'Église d'aujourd'hui vit la grande mission de faire de toutes les nations des disciples. Je vous propose donc un jeûne de carême différent : abandonnez les mauvaises nouvelles catholiques. L'Esprit Saint anime de bonnes choses parmi nous. Il faut les célébrer et les soutenir.

  • Université de la vie 2024 en Belgique : RDV dès la première semaine de mars ! 

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    Université de la vie 2024 en Belgique : 

    RDV dès la première semaine de mars ! 

    Parier sur la vie, est-ce raisonnable ? 

    Peut-on encore PARIER SUR LA VIE et sur l’AVENIR aujourd’hui ? L'Institut Européen de Bioéthique vous propose de participer à la formation bioéthique conçue par Alliance Vita et que nous replaçons dans le contexte belge. 

    Ne manquez pas ce rendez-vous unique !

    En Belgique, pas moins de sept villes organisent la formation : 

    Bruxelles, Tournai, Mons, Hannut, Liège, Namur et Louvain-la-Neuve. 

    Je m'inscris

    BRUXELLES

    MONS

    TOURNAI

    NAMUR

    HANNUT

    LIEGE

    LOUVAIN-LA-NEUVE

  • Philo à BXL; 20 février : « Aristote : Le maître de ceux qui savent » avec Stéphane Mercier

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    Logo 'Philo à Bruxelles'.

    INVITATION CONFÉRENCE

    Le mardi 20 février, à 19h30, venez philosopher sur le thème

    « Aristote : Le maître de ceux qui savent »

    Adresse sur place :

    Salle - FCE
    Rue du Cornet, 51
    1040 Bruxelles

    Depuis chez vous :
    Vous pouvez également suivre la conférence en direct ici.

    P.A.F. libre :

    Participez à l’enseignement de la bonne philosophie !

    Affiche de la conférence intitulée 'Aristote : Le maître de ceux qui savent' présentée par Stéphane Mercier. L'événement est organisé par 'Philo à Bruxelles' et se tiendra à 19h30 le mardi 20 février 2024. L'image montre le Mont des Arts de Bruxelles avec ses jardins au coucher du soleil.

    Si, contrairement à Platon, il a connu plusieurs siècles d’éclipse durant l’Antiquité, Aristote s’est finalement imposé, en Occident, comme « le maître de ceux qui savent », selon les mots de Dante (un autre classique — seulement de la littérature ?), et son œuvre a incontestablement rang de classique.

    Mais cette œuvre, telle qu’elle nous a été conservée, est plus considérable encore que celle de Platon, et sa lecture n’est pas moins déroutante. S’il nous est difficile de suivre Platon, imprégné d’une conceptualité pythagoricienne largement impénétrable, lire Aristote n’est pas moins difficile, mais pour d’autres motifs : le style, l’allure générale et l’expression sont d’une étrange densité qui nous déconcerte et ne peut manquer de nous rebuter.

    Alors, comme pour Platon, nous commencerons, dans le cadre de cette cinquième conférence, par baliser le terrain en proposant une approche générale de la philosophie aristotélicienne, avant que de traiter, ultérieurement, de quelques-uns de ses aspects les plus déterminants pour la pensée occidentale.

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  • Alarmant : le mal être des adolescentes

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    De Mathilde de Robien sur Aleteia :

    Pourquoi les jeunes filles vont-elles si mal ?

    13/02/24

    Une étude de la Drees publiée le 5 février dernier révèle des chiffres alarmants sur la santé mentale des jeunes filles (10-14 ans). La psychologue Rita de Roucy avance des causes et fournit des pistes pour que les jeunes filles se réconcilient avec leur corps.

    Les jeunes filles sont de plus en plus nombreuses à s’infliger des automutilations – ecchymoses volontaires, scarifications, abrasions, brûlures – et le font de plus en plus jeunes. Une récente étude de la Drees (Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) alerte sur la hausse spectaculaire du nombre d’hospitalisations pour un geste auto-infligé chez les filles et les jeunes femmes. Entre les périodes 2015-2019 et 2021-2022, les filles de 10 à 14 ans sont 63% de plus à avoir été hospitalisées pour tentative de suicide ou automutilation. Une hausse également observée chez les 15-19 ans (+42%) et les 20-24 ans (+32%). Des augmentations que la Drees qualifie de « brutales ». 

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  • Pauline Arrighi : une féministe au secours des ravages du genre… et du féminisme

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    De Blanche Streb en tribune sur aleteia.org :

    Une féministe au secours des ravages du genre… et du féminisme

    05/02/24

    Dans "Les Ravages du genre" (Le Cerf, 2023), la journaliste Pauline Arrighi mène une enquête approfondie sur une manipulation d’importance majeure. "Clair, sensé, percutant, nécessaire et étayé", c’est ainsi que notre chroniqueuse Blanche Streb résume l’essai de l’ancienne porte-parole d’Osez le féminisme.

    Comment en sommes-nous arrivés là ? De plus en plus de jeunes et d’enfants sont orientés extrêmement rapidement vers des parcours de transitions sociales, médicales voire chirurgicales mutilants, irréversibles, sans avoir été auparavant orientés vers la moindre psychothérapie, ou sans que ne soient explorées les causes conduisant à leur sentiment de mal-être lié à leur sexe. Le fait de mentionner une réalité aussi fondamentale que la division de l’espèce humaine entre hommes et femmes est devenu « offensant » et même qualifié de « discours de haine » et passible de poursuites judiciaires. Pour ne pas contrarier des personnes trans-identifiées, les services obstétriques britanniques parlent désormais de « parent qui accouche » et « d’allaitement au torse », quand les publicités pour tampon s’adressent « aux personnes qui saignent ».

    Lire la suite sur aleteia.org

  • « Le Congo se jette dans le Tibre » : l'influence de l'Église catholique en Afrique s'accroît – mais les dirigeants du Vatican sont-ils prêts pour cela ?

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    Une analyse de la controverse sur la bénédiction pour les personnes de même sexe envoie des signaux mitigés sur l'importance de l'Afrique par Jonathan Liedl  (Monde 1 février 2024 sur le site web du National Catholic Register) :

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    « L’avenir de l’Église catholique, dit-on souvent, se trouve en Afrique – où les vocations sont florissantes, la vie paroissiale est dynamique et le nombre total de catholiques est sur le point de dépasser bientôt l’Europe.

    Mais l’Église catholique, et les dirigeants du Vatican en particulier, sont-ils prêts à ce que l’Afrique joue un rôle de premier plan dans l’Église universelle ?

    À en juger par la façon dont le Vatican a traité ses récentes directives controversées sur les bénédictions pour les personnes de même sexe, les signaux sont décidément mitigés.

    D'une part, la réaction énergique et unie des évêques africains à la possibilité de bénir les couples de même sexe évoquée dans la déclaration du Dicastère pour la doctrine de la foi du 18 décembre, Fiducia Supplicans (Confiance suppliante), a obtenu des résultats immédiats et spectaculaires : Le dicastère a rapidement publié une rare clarification, après quoi un haut prélat africain s'est entretenu avec le cardinal préfet du DDF Víctor Manuel Fernández au Vatican pour rédiger une déclaration soigneusement formulée de l'épiscopat africain, avec la contribution du pape François lui-même, expliquant leurs réserves persistantes.

    D’un autre côté, il y a la Fiducia Supplicans elle-même, qui a été préparée en secret alors que le Synode sur la synodalité était encore en cours en octobre dernier, sans aucune consultation formelle avec les évêques africains, ni aucune considération apparente sur la manière dont le document serait reçu en Afrique.

    L’épisode met en lumière les défis auxquels est confrontée une Église encore majoritairement influencée par les perspectives et les priorités occidentales, même si son centre de gravité se déplace vers le sud.

    « Pour l'Église en Afrique, l'avenir est maintenant », a déclaré le père dominicain Anthony Akinwale, un éminent théologien nigérian qui enseigne actuellement à l'Université Augustine, près de Lagos. « Mais comment l’Église universelle va-t-elle gérer cela ?

    « L’importance croissante » de l’Afrique

    L'Afrique est depuis longtemps reconnue comme un élément central de l'avenir du catholicisme, en grande partie grâce à la croissance rapide et au dynamisme de la foi sur le continent.

    Abritant moins d'un million de catholiques en 1910, la population catholique de l'Afrique s'élève aujourd'hui à 265 millions. L'Afrique représentait 19 % de tous les catholiques en 2021, légèrement derrière les 21 % de l'Europe, selon le Vatican . 

    Mais les deux continents vont dans des directions opposées : la population catholique de l'Europe a diminué de 244 000 personnes cette année-là, tandis que celle de l'Afrique a augmenté de plus de 8 millions. Et d’ici 2050, la part de l’Afrique dans la population catholique mondiale devrait atteindre 32 %, selon la World Christian Database.

    La fréquentation des messes – un indicateur clé de l’engagement religieux – est également considérablement plus élevée dans les pays africains que la moyenne mondiale. Par exemple, 94 % des 30 millions de catholiques du Nigeria assistent à la messe tous les dimanches. En revanche, seulement 5 % des catholiques assistent régulièrement à la messe dans les pays européens comme l’Allemagne et la France.

    Ces indicateurs démographiques font partie de l'histoire de l'importance du catholicisme africain, a déclaré Mgr Emmanuel Badejo du diocèse d'Oyo, au Nigeria. 

    Mais l’évêque nigérian a déclaré que la réponse africaine à Fiducia Supplicans montre également « l’importance croissante » de l’Église catholique en Afrique en tant que voix principale de l’Église universelle, en particulier lorsqu’il s’agit de « maintenir le dépôt de foi que nous avons reçu ». »

    "L'Afrique est plus consciente de son rôle, s'implique davantage dans la vie de l'Église et compte désormais des dirigeants de l'Église qui sont également prêts à aborder les questions qui concernent la foi partout dans le monde, vis-à-vis de notre culture", a déclaré l'évêque. Badejo a déclaré au Register.

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  • Un lent retour à la liturgie au moyen du chant liturgique grégorien ? (Liturgie 43 avec Denis Crouan)

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    Liturgie 43 ‒ Un lent retour à la liturgie au moyen du chant liturgique grégorien ? (39 mn)

    https://youtu.be/KvX3VR9lyT8  

    Après la première partie du cours qui abordait l'histoire de la liturgie, nous abordons certains points de la théologie de la liturgie. 

    Dans les années 1970, on a constaté en Occident un effet étonnant qui s’est produit aussi bien de la part des prêtres que de la plupart évêques : un bannissement idéologique de toute la tradition liturgique du passé et en particulier une grande hostilité au chant grégorien.

    50 ans plus tard un phénomène générationnel inverse semble se produire en Occident : une nouvelle génération ayant soif de repères et de verticalité réclame le retour du chant grégorien. Est-ce un simple phénomène de balancier dû à un besoin de repères solides ? C’est vrai que ce mouvement concerne aussi la théologie sans compter le domaine politique avec un retour au besoin de frontières.

    COURS DE LITURGIE, PAR DENIS CROUAN, DOCTEUR EN THEOLOGIE, 2022-2023

    Pour accéder à la totalité de la playlist :

    https://www.youtube.com/playlist?list=PLuko328jWH_06CYFfUP8d6v_vzl9f4UbI

    Institut Docteur Angélique

    Cours donné par Denis Crouan, docteur en théologie, en entretien interactif avec Arnaud Dumouch.

    Vidéo du site http://docteurangelique.free.fr/fichiers/InstitutDocteurAngelique.htm, les œuvres complètes en français de saint Thomas d'Aquin.

    Denis Crouan, denis.crouan@wanadoo.fr; 2022-2023

  • Le pape considère que les universités pontificales sont trop nombreuses mais, en attendant, il en a créé une de plus

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (Diakonos.be) :

    Les universités pontificales sont trop nombreuses, dit le Pape François. Mais en attendant, il en a créé une de plus

    (s.m.) Le 15 janvier dernier, à l’occasion d’une audience avec des professeurs et des étudiants du « Studium Biblicum Franciscanum », le Pape François ne s’est pas privé de lancer ce reproche, qui ne s’adressait pas seulement à eux : « Je profite de l’occasion pour vous dire qu’il y a trop d’universités ecclésiastiques à Rome. Vous devez vous mettre d’accord et faire une sorte d’unité : unité dans les programmes d’étude. Mettez-vous d’accord, parlez-vous ! »

    Ce n’était pas la première fois que le Pape François enfonçait le clou sur son idée fixe. Il l’avait déjà fait le 25 février dernier, en recevant les professeurs de toutes les universités, les athénées, les instituts et les facultés pontificales de Rome, auxquels il avait ordonné sur un ton péremptoire de faire équipe commune, et de cesser « de se battre entre nous pour prendre un élève, une heure de plus », dans un contexte de diminution générale d’étudiants et d’enseignants.

    Il y a sept universités pontificales à Rome : l’ « Angelicum » des dominicains, l’ « Antonianum » des franciscains, la Grégorienne des jésuites, l’université de Latran du diocèse de Rome, celle de Sainte-Croix de l’Opus Dei, la Salésienne et l’Urbanienne du Dicastère pour l’Évangélisation.

    Il y a en outre deux athénées pontificaux : l’ « Anselmanium » des bénédictins et la « Regina Apostolorum » des Légionnaires du Christ auxquelles il faut ajouter quatre facultés pontificales et neuf instituts d’études pontificaux, pour un total de vingt-deux établissements d’enseignement supérieur, chacun avec ses propres responsables.

    Jusqu’à présent, les velléités unitaires du pape n’ont guère produit de résultats significatifs. Au contraire, les institutions sont entretemps passées de vingt-deux à vingt-trois, et cela précisément grâce à une initiative personnelle de François.

    Et ceci parce que, en vertu d’un chirographe du pape daté du 15 août 2023, encore jamais publié jusqu’ici et qui est accompagné d’un message pontifical lui aussi seulement « virtuel », une neuvième université vient de s’ajouter à la liste « avec son Siège dans l’État de la Cité du Vatican », qui porte le nom surréaliste d’ « Université du Sens », et dans laquelle « ce qu’on enseigne n’est pas une chose mais la vie elle-même ».

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