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Politique

  • Le chef de l'Église catholique ukrainienne parle de la guerre, du pape et des bénédictions homosexuelles

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    De Peter Pinedo sur le Catholic World Report :

    Le chef de l'Église catholique ukrainienne parle de la guerre, du pape et des bénédictions homosexuelles

    16 mars 2024

    Dans une interview exclusive accordée à EWTN News, l'archevêque majeur Sviatoslav Shevchuk, chef de l'Église gréco-catholique ukrainienne, a parlé du besoin continu d'aide humanitaire dans son pays et a discuté des efforts de paix du pape François et de la récente controverse sur les bénédictions de personnes de même sexe.

    Le patriarche ukrainien était aux États-Unis pour une semaine de réunions avec des responsables publics et des dirigeants de l'Église afin d'encourager un soutien renouvelé à l'Ukraine. Il s'est entretenu avec EWTN au sanctuaire national catholique ukrainien de la Sainte Famille à Washington.

    Mgr Shevchuk a souligné sa gratitude envers le peuple américain pour son soutien, mais il s'est dit préoccupé par le fait que les États-Unis pourraient se lasser d'aider l'Ukraine. Il a lancé un appel : "S'il vous plaît, n'abandonnez pas l'Ukraine".

    La guerre en Ukraine

    Bien qu'il ait transmis un "message de gratitude" au peuple américain, Mgr Shevchuk s'est inquiété de ce que les Ukrainiens ordinaires soient oubliés alors que le débat politique prolongé sur le soutien à l'Ukraine a retardé l'action.

    Alors que la guerre entre l'Ukraine et la Russie va bientôt durer deux ans, 14,6 millions d'Ukrainiens ont besoin d'une aide humanitaire d'urgence, selon Mgr Shevchuk.

    Nous ne pouvons pas dire "d'accord, je mangerai la semaine suivante", a-t-il déclaré, ajoutant que l'Église catholique ukrainienne "est l'un des principaux acteurs de cette action humanitaire d'assistance au peuple ukrainien, et je peux témoigner que l'aide ne peut pas être retardée".

    Au lieu de penser à la guerre en termes politiques, Mgr Shevchuk a exhorté le peuple américain à penser à l'Ukraine en termes de "peuple simple et souffrant".

    "Chaque jour, probablement 200 Ukrainiens sont tués et tout retard dans la capacité à recevoir l'aide nécessaire pour protéger ces personnes est payé de leur sang.

    Revenant sur son expérience personnelle de la guerre, Mgr Shevchuk a déclaré que même si "personne n'est en sécurité en Ukraine", les rapports des services de renseignement ont indiqué qu'il était l'une des dix principales cibles de la Russie à éliminer.

    "C'est donc dangereux. Mais c'est la mission de chaque évêque à cette époque de voyager avec son propre troupeau", a-t-il déclaré. "Dès le début, je me suis entièrement confié, j'ai remis ma vie entre les mains de Dieu. Seigneur, que ta volonté soit faite. Si tu me veux vivant, cela signifie que je dois servir ton peuple. Je suis encore en vie, ce qui veut dire que j'ai une mission".

    "Jésus-Christ est aujourd'hui crucifié dans le corps crucifié de l'Ukraine. Et nous le vénérons dans les blessures des gens simples", a-t-il ajouté.

    Le pape François

    Mgr Shevchuk a déclaré que le peuple ukrainien souhaitait vivement que le pape François se rende dans le pays et qu'il "priait" pour qu'il vienne bientôt.

    Malgré cela, Mgr Shevchuk a admis que la neutralité du Vatican à la suite de la guerre "n'a pas été très bien accueillie en Ukraine au début, car comment peut-on être neutre lorsqu'il y a un agresseur qui nous tue constamment chaque jour ?

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  • Nigéria : une association catholique affirme que le gouvernement aide les djihadistes à attaquer les chrétiens

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    Lu sur Crux (Ngala Killian Chimtom) :

    Un groupe nigérian affirme que le gouvernement aide les djihadistes à attaquer les chrétiens

    16 mars 2024

    YAOUNDÉ, Cameroun - Un groupe de chercheurs, de criminologues et d'activistes des droits de l'homme d'inspiration catholique au Nigeria accuse certaines autorités de planifier l'expansion des activités des djihadistes dans le sud-est fortement chrétien sous le couvert de projets d'élevage de l'État.

    Ces projets ont été présentés comme un moyen de moderniser l'agriculture et d'améliorer la gestion du bétail. L'idée est de créer des zones désignées où le bétail peut être élevé et pâturé, réduisant ainsi les conflits entre les éleveurs et les agriculteurs.

    En 2019, le gouvernement nigérian a lancé un plan national de transformation de l'élevage sur 10 ans visant à créer 119 ranchs dans plusieurs régions du pays afin d'"apaiser le conflit entre éleveurs et agriculteurs".

    La Société internationale pour les libertés civiles et l'État de droit (Intersociety), un groupe d'inspiration catholique, affirme que ce projet est une ruse pour peupler le Sud-Est de bergers musulmans qui terrorisent les communautés chrétiennes depuis des années.

    Intersociety affirme avoir minutieusement suivi l'évolution de la situation dans certaines communautés agricoles du Nigeria. Son enquête a révélé une tendance déconcertante : Les dirigeants locaux sont contraints de céder des parcelles de terre pour ces initiatives d'élevage. Cependant, Intersociety soutient que ces projets apparemment inoffensifs peuvent cacher un agenda plus inquiétant.

    Selon son rapport du 11 mars, les projets d'élevage sont un écran de fumée pour la réinstallation des bergers peuls.

    Le groupe ethnique des Fulanis, essentiellement musulman, est au centre de tensions de longue date au Nigeria, en particulier dans les régions où il s'oppose aux agriculteurs locaux, majoritairement chrétiens, souvent pour des questions de terres et de ressources.

    Ces conflits ont dégénéré en violence, entraînant la mort de milliers de chrétiens et le dépeuplement de communautés chrétiennes entières. L'une des attaques les plus flagrantes des Fulanis contre les chrétiens a eu lieu à Noël, lorsque quelque 200 chrétiens ont été massacrés.

    Selon Intersociety, au moins 52 000 chrétiens ont été tués au Nigeria depuis 2009.

    L'année dernière, les bergers peuls ont été responsables de la mort d'au moins 3 500 chrétiens, selon l'association.

    Intersociety a promis de s'opposer aux projets des gouverneurs des États d'Enugu, d'Anambra, d'Abia, d'Imo et d'Ebonyi, au Nigeria, visant à réinstaller les bergers peuls, accusés d'être à l'origine de ces attaques inspirées par le djihad.

    Selon Intersociety, l'inquiétude est particulièrement forte dans l'État d'Enugu, où les terres communautaires sont de plus en plus menacées d'être accaparées "pour l'élevage ou l'installation de bergers peuls".

    "Le gouvernement de l'État, sous la direction de Peter Mbah, a été fortement et largement accusé de contraindre certaines communautés de l'État possédant de vastes étendues de terres agricoles, de broussailles et de forêts à en céder ou à en abandonner une grande partie à des fins d'agriculture mécanisée ou d'élevage de vaches", indique Intersociety dans son rapport signé par le président de son conseil d'administration, Emeka Umeagbalasi.

    Il a décrit ce plan comme "un camouflage pour les implantations de Fulanis djihadistes" dans l'État.

    Le rapport note que les terres du sud-est qui sont maintenant ciblées par le gouvernement pour l'élevage sont "trop petites pour être accaparées par les Fulanis". Il affirme que les terres ont été cédées pour l'installation de Fulanis et qu'elles pourraient devenir des "colonies de Fulanis djihadistes" déguisées en ranchs pour le bétail.

    Dans sa déclaration, Intersociety a mis en garde les gouverneurs des États concernés et leur a demandé de renoncer à "tout déguisement ou camouflage visant à établir des colonies de bergers dans n'importe quelle partie de leurs États respectifs".

    "Ces mesures doivent être supprimées dans tout le Sud-Est ou faire l'objet d'une résistance légale et populaire", a déclaré l'organisation.

    Le projet d'élevage de bétail a également suscité des réactions négatives de la part des habitants qui ont souffert des attaques des Fulanis.

    Le chef Johnson Okolo, un agriculteur d'Enugu qui a perdu ses récoltes à cause du bétail et ses terres agricoles à cause des bergers fulanis en maraude, s'est insurgé contre le plan d'élevage de bétail.

    "Je suis une victime, j'ai perdu plus de 6 000 palmiers dans ma plantation d'Amofia Agu Affa dans le conseil d'Udi de l'État d'Enugu à cause des bergers peuls qui ont détruit la palmeraie et pris possession de l'endroit depuis plus de quatre ans maintenant", a-t-il déclaré aux médias.

    "Je ne suis pas allé dans ma palmeraie depuis quatre ans parce que les bergers se sont emparés de la plantation pour s'y installer", a déclaré M. Okolo, ajoutant que donner des terres aux bergers pour qu'ils s'installent dans la région, c'est tout simplement inviter les gens à avoir des problèmes.

    Le gouvernement d'Enugu a ouvertement reconnu son intention de créer des ranchs modernes dans le cadre de son programme de productivité agro-industrielle. Selon leur déclaration, ces ranchs serviront de mesure stratégique pour lutter contre les activités des kidnappeurs et autres criminels qui se déguisent en bergers.

    "Il est devenu nécessaire d'expliquer le projet d'utiliser le ranching, une méthode moderne utilisée dans le monde entier, pour élever le bétail", a déclaré le gouvernement.

    "Les récents messages viraux et les protestations de quelques personnes contre ce qu'elles considèrent comme l'intention du gouvernement de s'approprier (...) des terres et de les donner aux Fulanis sous le couvert de RUGA (établissements pour les Fulanis) sont la machination malheureuse de ceux qui souhaitent faire une montagne d'une taupinière pour des raisons politiques", a poursuivi le communiqué.

    "L'intention du gouvernement est claire à ce sujet. Des bandits armés et des kidnappeurs au nom de bergers profitent depuis longtemps de nos forêts et de nos terres agricoles pour commettre des crimes odieux, des enlèvements, des viols et des meurtres. Le gouvernement de l'État d'Enugu a décidé de mettre un terme à ces pratiques et d'introduire l'élevage en ranch, la méthode la plus moderne d'élever du bétail", explique le communiqué.

    "Une fois ce système mis en place, aucun éleveur ou marchand de bétail ne sera autorisé à parcourir des zones non désignées avec ses animaux pour les faire paître", précise le communiqué.

    Le Nigeria compte plus de 230 millions d'habitants, presque également répartis entre les chrétiens, principalement dans le sud, et les musulmans, principalement dans le nord.

    Alors que le pays est aux prises avec des problèmes sociopolitiques complexes, l'équilibre délicat entre le développement agricole, la sécurité et les droits de l'homme reste difficile à trouver.

    Les préoccupations du groupe catholique nous rappellent brutalement que des initiatives apparemment bénignes peuvent avoir des intentions cachées et que la vigilance est essentielle pour préserver le bien-être de tous les citoyens.

  • Quand éduquer à la sexualité revient à plaquer sur les enfants et adolescents des préoccupations d'adultes

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    Le contexte est celui de la France mais on sait qu'il en va de même chez nous avec le processus éducatif de l'EVRAS imposé dans nos écoles.

    Une tribune de Christian Flavigny relayée sur gènéthique.org :

    « Education à la sexualité » : plaquer sur les enfants et les adolescents des préoccupations d’adultes

    14 mars 2024

    Dans un texte très attendu et publié le mardi 5 mars dernier, le Conseil supérieur des programmes (CSP) préconise une « éducation à la sexualité » (cf. Education sexuelle : trois associations attaquent l’Etat en justice). Ce faisant, il confirme la confusion qui règne au ministère de l’Éducation nationale sur la place de l’école dans l’épanouissement psychoaffectif de l’enfant. Il y serait traité de la sexualité comme d’une discipline parmi d’autres, comme on rajouterait un cours de langue qui permettrait la découverte de « la langue de l’autre », sous le vertueux principe d’aider l’enfant et l’adolescent à s’affirmer dans le « respect de l’autre ». Cette démarche est une erreur, et c’est une faute.

    « Trouver sa place dans la société » ?

    Il s’agit d’une approche « gestionnaire » de la vie sexuelle, omettant que la sexualité est d’abord pour l’enfant un questionnement existentiel : « pourquoi y a-t-il deux sexes ? ». La réponse qu’il ébauche cherche sa réponse dans la vie familiale : il y a son papa et sa maman, dont l’union a détenu le pouvoir de faire venir au monde les enfants – il a compris qu’ils avaient jadis été petit garçon et petite fille. Son interrogation devient : « qu’est-ce donc qui les a rapprochés, faisant leur désir que je vienne, moi, entre eux, depuis eux, comme leur enfant ? »

    Le CSP veut aider chacun à « trouver sa place dans la société ». Cette question est celle des jeunes adultes. Pour l’enfant, il s’agit de s’inscrire dans sa vie familiale, donc dans le lien filial qui l’unit à ses parents, depuis son vœu d’incarner les attentes qui ont porté sa venue au monde – non sans se distinguer d’elles pour affirmer sa personnalité : c’est l’enjeu psychoaffectif de l’enfance.

    Le préalable à la découverte de l’autre, c’est pour l’enfant de s’établir soi-même avec confiance. C’est d’abord la relation à ces « grands Autres » que sont les parents, qui justement deviennent les parents parce qu’ils tissent le lien d’identification (« faire identique ») à leur enfant : le lien de « mêmeté » soude la vie familiale ; cela leur permet de le comprendre tout en assumant leur rôle protecteur. Cependant l’enfant rêve de devenir « grand », ce qui est pour lui devenir plus tard parent comme aujourd’hui sont ses parents. Quant à la différence des sexes, elle est tôt constatée corporellement par l’enfant (garçon ou fille) ; mais son identité sexuée se construit depuis l’appui du lien d’identification : du fils au père (transmission du masculin), de la fille à la mère (du féminin). Ce que prétend gérer le programme du CSP, la vie familiale en est le creuset.

    Des préoccupations actuelles d’adultes

    La sexualité ne s’enseigne pas. Elle est une découverte maturative chargée d’interrogations pour l’enfant : « et si j’avais été de l’autre sexe ? » (serais-je plus sûrement aimé d’eux ?). Ces questions animent son jeu, authentique méditation sur la vie, avec pour enjeu crucial, non pas la sexualité des adultes, mais l’amour : un mot qui s’applique autant aux relations entre adultes, les ouvrant au partage de vie sexuelle, qu’à celles entre parents et enfants, par nature désexualisées pour respecter la maturation enfantine.

    Ces questions agitent l’éveil imaginaire de l’enfant : « et si … ? » Il lui faut s’approprier les réalités, celle de son corps sexué et celle des attentes de ses parents, et les concilier pour s’inscrire comme leur fils ou leur fille – conciliation parfois difficile, comme le montre le désarroi aujourd’hui dénommé « transgenre ». L’amour entre adultes est l’émotion de retrouver en l’autre cette image de « moi-même qui eus été de l’autre sexe », cette image qui avait été enfouie pour s’établir dans son sexe propre (au sens de se l’être approprié) ; l’être aimé devient son alter ego, son « autre soi-même ».

    Le programme d’ « enseignement à la sexualité », recommandé par le CSP, plaque sur les enfants et les adolescents des préoccupations actuelles d’adultes. C’est embarrasser leur maturation, même en prétendant intégrer l’aspect affectif et relationnel : celui-ci relève d’une intimité que la vie collective ne peut aborder sans risquer de lui faire effraction, d’autant qu’elle en méconnaît la source psychique. Ce programme est donc une erreur. Mais c’est aussi une faute : celle de prétendre gérer ce qui ressortit de la vie familiale.

    La sexualité, cela ne s’enseigne pas, cela se vit. Dans l’enfance, dans l’adolescence, cela interroge, cela se construit : qu’est-ce qui différencie, et qu’est-ce qui rapproche ? Une démarche scolaire respectueuse de l’enfant peut l’instruire sur la sexualité comme condition générale de la reproduction du vivant et peut aviser l’adolescent sur les mesures de prévention relatives au partage de vie sexuelle. Pour le reste, elle n’est pas compétente, et risque d’embarrasser la maturation psychique qui est l’enjeu délicat de leur âge.

    Cette tribune de Christian Flavigny a été publiée initialement par Causeur et l’Institut Thomas More sous le titre La sexualité ne s’enseigne pas, elle se vit!.

  • Inscrire l’avortement dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE ?

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    Une synthèse de presse de gènéthique.org :

    Inscrire l’IVG dans la Charte des droits fondamentaux de l’UE ? Un débat au Parlement

    14 mars 2024

    Les députés européens ont débattu ce jeudi d’une possible inscription du « droit à l’avortement » dans la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne (cf. L’avortement dans la Charte des droits fondamentaux : une simple déclaration symbolique ?).

    Quand Marie-Pierre Vedrenne, députée Renew, estime qu’il est de « notre responsabilité d’inscrire en lettres indélébiles dans la Charte des droits fondamentaux cette liberté », cette volonté ne fait pas l’unanimité. Ainsi, Isabel Benjumea, députée PPE, a par exemple accusé Emmanuel Macron de « faire preuve d’opportunisme politique pour introduire par la force la culture de la mort dans tous les Etats de l’Union ». Le président français avait en effet déjà fait part de son intention le 8 mars dernier (cf. Avortement : vers un « droit universel et effectif » ?).

    Ayant « la même valeur juridique que celle des traités », modifier la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne requiert l’unanimité des 27 Etats membres. Or, plusieurs Etats n’autorisent l’avortement que dans des circonstances particulières : en cas de viol, d’inceste, lorsque la vie de la mère est en danger comme en Pologne, ou encore « dans le seul cas où la vie de la mère est en danger et où le fœtus n’est pas viable » à Malte.

    Une résolution doit être soumise au vote des députés européens au mois d’avril, lors de la prochaine session plénière.

  • Moscou congratule le pape "défenseur de l'humanisme et de la paix"

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    Lu ICI :

    Moscou salue le pape François, "défenseur de l'humanisme et de la paix"

    13 mars 2024

    La Russie a félicité mercredi le pape François à l'occasion du 11e anniversaire de son pontificat, saluant un « véritable défenseur de l'humanisme et de la paix », sur fond de tensions diplomatiques entre Kiev et le Vatican après que le pontife eut appelé l'Ukraine à « hisser le drapeau blanc ».

    « Le pape François est un véritable et sincère défenseur de l'humanisme, de la paix et des valeurs traditionnelles », a écrit sur X l'ambassade de Russie près le Saint-Siège en assurant de ses "meilleurs voeux" le pape argentin, élu le 13 mars 2013.

    L'évêque de Rome est « l'un des rares dirigeants politiques ayant un point de vue véritablement stratégique sur les problèmes mondiaux », a ajouté l'ambassade.

    Ce message intervient trois jours après la diffusion d'une interview du pape François dans laquelle il appellait Kiev à « hisser un drapeau blanc et à négocier » pour mettre un terme à la guerre "avant que les choses n'empirent".

    Ces propos ont provoqué une vive polémique et des tensions diplomatiques entre Rome et l'Ukraine, qui s'est indignée en accusant le pape de "légaliser le droit du plus fort", allant jusqu'à convoquer l'envoyé du Vatican.

    Le Saint-Siège a cherché à corriger le tir en insistant sur le fait que la formule "drapeau blanc" signifiait ici « une cessation des hostilités » plutôt qu'une reddition. Le secrétaire d'Etat (N. 2 du Vatican), Pietro Parolin, est lui-même monté au créneau mardi pour tenter d'éteindre l'incendie.

    Mercredi matin, à l'issue de son audience générale hebdomadaire, François, 87 ans, a prié pour « vaincre cette folie de la guerre, qui est toujours une défaite », sans citer nommément ni l'Ukraine, ni la Russie.

  • Les évêques de la Commission des Épiscopats de l’Union Européenne promeuvent un vote responsable encourageant les valeurs chrétiennes et le projet européen

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    Du site de la COMECE :

    Pour un vote responsable encourageant les valeurs chrétiennes et le projet européen

    Déclaration des évêques de la Commission des Épiscopats de l’Union Européenne (COMECE) en vue des élections prochaines au Parlement Européen

    Nous, évêques représentant les Conférences épiscopales de l'Union européenne, appelons tous les citoyens, en particulier les catholiques, à se préparer et ensuite voter aux prochaines élections européennes de juin 2024. Le projet européen d'une Europe unie dans la diversité, forte, démocratique, libre, pacifique, prospère et juste est un projet que nous partageons et dont nous nous sentons redevables.

    Nous sommes tous appelés à exprimer cet attachement en votant et en choisissant de manière responsable les députés européens qui représenteront nos valeurs et œuvreront pour le bien commun au sein du prochain Parlement européen.

    Le projet d'intégration européenne est né des cendres des terribles guerres qui ont dévasté notre continent au siècle dernier, causant de grandes souffrances, apportant mort et destructions. Il a été conçu dans l'intention de garantir la paix, la liberté et la prospérité. Il a vu le jour grâce au courage et à la clairvoyance de personnes qui ont su surmonter les antagonismes historiques et créer quelque chose de nouveau qui rendrait la guerre pratiquement impossible sur notre continent à l'avenir. Au départ, ce projet était économique, mais il comportait également une dimension sociale et politique et des valeurs partagées. Bon nombre des pères fondateurs de l'Union européenne étaient des catholiques engagés qui croyaient fermement en la dignité de chaque être humain et en l'importance de la communauté. Nous pensons que ce projet, initié il y a plus de 70 ans, doit être soutenu et poursuivi.

    Aujourd'hui, l'Europe et l'Union européenne sont confrontées à des temps difficiles et incertains, marqués, ces dernières années, par une série de crises et des questions délicates à résoudre dans un avenir proche, comme les guerres en Europe et dans son voisinage, les migrations et l'asile, le changement climatique, la digitalisation croissante et l'utilisation de l'intelligence artificielle, le nouveau rôle de l'Europe dans le monde, l'élargissement de l'Union européenne et la modification des Traités, etc. Pour aborder ces questions cruciales à la lumière des valeurs fondatrices de l'Union européenne et pour construire un avenir meilleur pour nous et les générations futures, non seulement en Europe mais aussi dans le monde, nous avons besoin de décideurs politiques courageux, compétents, animés par des valeurs et œuvrant avec honnêteté pour le bien commun. Il est de notre responsabilité de faire le meilleur choix possible lors des prochaines élections.

    En tant que chrétiens, nous devons essayer de discerner pour qui et pour quel parti voter en ces temps cruciaux pour l'avenir de l'Union européenne. Nous devons donc tenir compte de facteurs variant parfois d'un pays à l'autre - par exemple, la possibilité de voter pour des candidats ou seulement des partis, les programmes électoraux des différents partis, les candidats eux-mêmes... Sur ces questions, les Conférences épiscopales de chaque État membre peuvent également offrir des orientations utiles. En outre, il est essentiel que nous votions pour des personnes et des partis qui soutiennent clairement le projet européen et dont nous pensons raisonnablement qu'ils vont promouvoir nos valeurs et notre idée de l'Europe, telles que le respect et la promotion de la dignité de toute personne humaine, la solidarité, l'égalité, la famille et le caractère sacré de la vie, la démocratie, la liberté, la subsidiarité, le soin de notre “maison commune“...

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  • Le Congrès Mission commence ce vendredi 15 mars!

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    Congrès Mission - Missiecongres

    Le Congrès Mission commence ce vendredi 15 mars!

    Il est temps pour nous de vous donner les derniers détails pratiques de ce weekend exceptionnel. Lisez-bien ce message, vous y trouverez une quantité d'informations:

    Les ouvriers de la dernière heure étant récompensés aussi largement que les autres, il est encore temps de nous aider en devenant volontaires! <img class="an1" draggable="false" src="https://fonts.gstatic.com/s/e/notoemoji/15.0/1f607/32.png" alt="

  • Transition de genre : face à la mainmise idéologique retrouver sa liberté de penser

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    Lu "en carte blanche" sur le site de la Libre :

    La transition de genre mérite une juste information

    La transformation présentée comme un traitement pour soigner un mal-être chez les jeunes est une imposture intellectuelle. Or l’emprise de cette idéologie est telle que peu de gens osent la critiquer.

    7-03-2024sharethis sharing button

    Une carte blanche de Sophie Dechêne (psychiatre infanto-juvénile), Diane Drory (psychologue et psychanalyste), Catherine Jongen (sexothérapeute et thérapeute de couple), Robert Naeije (interniste), Vera Schlusmans (médecin généraliste) et Luc Vandecasteele (médecin généraliste).

    Selon le ministre des Affaires sociales et de la Santé publique, Frank Vandenbroucke, le nombre de jeunes de moins de 18 ans à qui des médecins prescrivent des médicaments appelés “bloqueurs de puberté” est passé de 432 en 2019 à 684 en 2022. “Il s’agit de médicaments qui empêchent le développement des hormones sexuelles et peuvent ainsi contribuer à la transition de genre”, selon l’agence Belga du 25 janvier 2024.

    Tant l’endocrinologue pédiatrique de l’UZ Gent, Martine Cools, que le ministre de la Santé publique, Vandenbroucke, soulignent que cette approche n’est pas prise à la légère. “Nous ne commençons à le faire que lorsque nous avons exploré toutes les autres possibilités”, précise Mme Cools. “Parmi toutes les personnes qui se présentent, 8 % finissent par prendre des bloqueurs de puberté”, peut-on lire encore dans la dépêche reprise par les journaux.

    Quelques rappels simples s’imposent afin d’aider les parents confrontés à la problématique particulière concernant le “ressenti” que pourrait avoir leur enfant de ne pas être né dans le bon corps : on naît homme ou femme. Le sexe est déterminé par la biologie.

    Protéger contre l’intolérance

    Il peut arriver, mais c’est extrêmement rare, qu’une personne acquiert la conviction que son sexe et son genre ne correspondent pas, autrement dit que la perception personnelle et sociale de sa masculinité ou de sa féminité ne corresponde pas à son sexe biologique. Sans possibilité de se réconcilier avec son sexe biologique, cette personne peut alors recourir à des traitements hormonaux et chirurgicaux qui modifient son apparence extérieure. Au prix de nombreux sacrifices, elle devient une personne qui aujourd’hui est appelée “transgenre”, l’homme prend l’aspect d’une femme et inversement. La personne “transgenre” peut susciter de l’incompréhension se manifestant parfois par des moqueries ou de l’agressivité. C’est évidemment inacceptable et, comme tout être humain, elle a droit au respect et à la tolérance.

    Le transactivisme, quant à lui, est une idéologie dérivée de cette volonté légitime de protéger les personnes transgenres contre toute forme d’intolérance. En effet, le mouvement défenseur des personnes transgenres a été détourné par la Théorie Critique de la Justice Sociale (ou Wokisme) et s’est transformé en une promotion de la transidentité aux allures souvent dictatoriales. L’idéologie transactiviste fait des ravages dans nos pays occidentaux et parfois au-delà, et ce, de manière de plus en plus marquante. Soutenue par divers médias, associations ou autres youtubeurs, cette propagande s’est frayé un chemin pour atteindre les plus vulnérables, notamment les enfants et les adolescents.

    Qu’en est-il, en Belgique, des conséquences de cette contamination ?

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  • IVG, "aide à mourir" : la fuite en avant sociétale met directement en jeu la condition humaine

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    De Vincent Trémolet de Villers sur le site du Figaro relayé par artofuss.blog :

    Jean-Pierre Le Goff: «La fuite en avant sociétale met directement en jeu la condition humaine»

    10 mars 2024

    GRAND ENTRETIEN – Après l’inscription de la liberté de recourir à l’IVG dans la Constitution, la présentation prochaine de la loi sur la fin de vie participe de l’accélération des réformes sociétales en France, analyse le sociologue.

    Jean-Pierre Le Goff est sociologue et philosophe. Dernier ouvrage paru, «Mes Années folles. Révolte et nihilisme du peuple adolescent après Mai68» (Stock/Robert Laffont, 2023).


    LE FIGARO. – Lundi dernier, le Congrès a voté l’inscription de la liberté garantie d’avoir recours à l’IVG dans la Constitution. Journée célébrée comme historique et restaurant la vocation universelle de la France. Faut-il donner une telle dimension à l’événement ?

    Jean-Pierre LE GOFF. – L’avortement n’est pas menacé en France comme il peut l’être aux États-Unis ; la loi Veil est un acquis que seuls quelques ultras minoritaires remettent en question. On a eu affaire à une exaltation émotionnelle et à un vote solennel qui ne changent pas la réalité de la loi déjà existante sur l’avortement, mais a donné l’impression à certains députés et sénateurs réunis en Congrès à Versailles de vivre un grand moment historique dans l’entre-soi, avec en arrière-fond l’imaginaire de la Révolution française et son adresse à tous les peuples du monde.

    Dans un pays qui a le plus grand mal à savoir d’où il vient et où il va, on se drape dans les habits du passé et on se relie à l’histoire sur un mode sentimental et cérémoniel. L’inscription de l’IVG dans la Constitution n’y a pas échappé. On a rejoué de façon ostentatoire une bataille qui a déjà eu lieu dans les années 1970 et a abouti aux acquis de la loi Veil. Cette inscription a pu apparaître à certains comme un « moment fort » de type fusionnel en contrepoint d’un pays désorienté et désuni.

    À cette occasion, les représentants du gauchisme culturel ont été remis sur le devant de la scène et ont donné libre cours à leurs invectives habituelles : s’opposer à l’inscription de l’avortement dans la Constitution serait s’opposer par principe à l’avortement, à l’émancipation des femmes, à la marche de l’histoire vers toujours plus de progrès…

    Comment résister à ce grand méli-mélo émotionnel et militant ? Sans compter qu’on peut vite se faire traiter de « réac » non seulement dans les médias et les réseaux sociaux, mais par ses collègues de travail, ses amis et ses enfants, qui baignent dans le nouvel air du temps. Comme me le disait un ami intellectuel : « Dans ces affaires-là, il n’y a que des coups à prendre. » On peut en déduire qu’il vaut mieux ne pas s’y risquer, surtout quand on tient à garder une image de progressiste de bon ton. Le courage n’est pas toujours au rendez-vous, notamment quand il s’agit de questions sociétales.

    Le projet de loi fin de vie doit être examiné avant l’été. Diriez-vous que le rythme des évolutions sociétales s’accélère ?

    Force est de constater que dans ce domaine, comme dans d’autres, on pratique la fuite en avant. Rien ne semble devoir échapper à l’activisme des militants et des réformateurs sociétaux. La filiation a déjà été chamboulée, une nouvelle étape est franchie et non des moindres : elle concerne notre rapport à la finitude avec la possibilité dans certains cas de mettre fin à ses jours avec l’aide de l’État. À chaque loi sociétale, on nous dit qu’on a pris soin de mettre des garde-fous et qu’il n’y a pas de quoi s’inquiéter ; à chaque fois, on proclame la victoire du progrès, de l’émancipation, de l’égalité… Ou, plus platement, on fait entendre aux plus réticents que « la France est en retard », qu’il s’agit d’une évolution inéluctable à laquelle il paraît vain de s’opposer, en se référant aux sondages comme aux fondements du bien-penser.

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  • Emmanuel Macron accélère les changements législatifs visant à autoriser l'euthanasie et le suicide assisté en France

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    D'Hélène de Lauzun sur The European Conservative :

    Macron dévoile son plan drastique pour l'euthanasie

    Après avoir inscrit l'avortement dans la Constitution française, le président se prononce en faveur du suicide assisté.

    11 mars 2024

    Après plusieurs mois d'atermoiements, le président français Emmanuel Macron a accéléré les changements législatifs visant à autoriser l'euthanasie et le suicide assisté en France. Il a dévoilé son projet - qui doit être présenté au Parlement et voté d'ici le mois de mai - à la presse le dimanche 10 mars. Après avoir inscrit l'avortement dans la Constitution, il opte à nouveau délibérément pour une culture de mort.

    Dans une double interview, publiée à la fois par le journal chrétien La Croix et le journal de gauche Libération, Emmanuel Macron a précisé les contours de son projet de loi tant attendu sur "l'aide à mourir". Le projet est dans les tuyaux depuis de nombreux mois, puisque la réforme de la législation sur "l'aide active à mourir" était l'une de ses promesses de campagne pour son élection en 2022. Jusqu'à présent, le président a donné l'impression d'hésiter lorsqu'il s'agissait de passer à l'action. 

    Très inquiétant pour le monde médical français, le contenu de la proposition de loi va très loin dans le sens du lobby pro-euthanasie. Longtemps admirateur du "modèle belge" d'euthanasie, le Président Macron entend proposer un "modèle français de fin de vie", qu'il dit fait de "rassemblement" et de "fraternité".

    La loi française, telle que définie en 2016, prévoyait une "sédation profonde et continue" en cas de souffrances intolérables et d'impossibilité d'inverser un pronostic vital gravement engagé. Désormais, il sera possible, selon les termes de Macron, de "demander une aide à mourir dans certaines conditions strictes".

    Le président français se félicite de l'existence de garde-fous, mais il est légitime de se demander s'ils seront respectés. L'aide à mourir ne s'appliquera qu'aux personnes en âge de consentir, "capables d'un discernement plein et entier" - ce qui exclut, par exemple, les malades psychiatriques ou ceux atteints de la maladie d'Alzheimer -, souffrant d'une pathologie "incurable" avec "un pronostic vital engagé à court ou moyen terme", et subissant une souffrance "réfractaire" qui ne peut être apaisée.

    La décision sera ensuite soumise à un avis médical collégial. Si l'avis est positif, le patient se verra prescrire une substance létale, qu'il pourra s'administrer lui-même ou avec l'aide d'un tiers - médecin ou proche - s'il en est incapable, dans un délai de trois mois, au cours duquel il pourra à tout moment revenir sur sa décision. La procédure pourra se dérouler dans un établissement de soins, à domicile ou dans des maisons de retraite médicalisées. 

    Tous les critères sont donc réunis pour légitimer le suicide assisté, mais Macron réfute vigoureusement l'utilisation de ce terme ou celui d'euthanasie, rappelant que le consentement est indispensable et que l'acte est médicalement encadré selon des "critères précis".

    Dès l'annonce du contenu de la future loi, de nombreuses associations de santé se sont alarmées de ce qu'elles considéraient comme une proposition extrêmement dangereuse. Dans un communiqué de presse daté du 11 mars, un collectif de soignants a exprimé sa "colère, son désarroi et sa tristesse" face au contenu des annonces présidentielles. Ils dénoncent les conditions dans lesquelles le texte a été élaboré, puisque, malgré la promotion par Macron d'un "processus démocratique", les aidants n'ont pas été consultés depuis plusieurs mois. Le texte a été élaboré sans eux, comme en témoigne la rapidité avec laquelle la loi doit être présentée au Parlement. 

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  • Les « périphéries » du peuple d’Israël demandent un unique État pour Juifs et Arabes

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    De Sandro Magister sur Settimo Cielo (Diakonos.be) :

    Un unique État pour Juifs et Arabes. Ce sont les « périphéries » du peuple d’Israël qui le demandent

    Deux peuples, deux États. Voilà l’avenir d’Israël et de la Palestine dont pratiquement tout le monde parle, y compris les organes officiels du Saint-Siège, de la Secrétairerie d’État au Saint-Siège.

    Mais ils sont très peu à croire vraiment en cette formule, même au sommet de l’Église. À la mi-novembre 2002 déjà « La Civiltà Cattolica », la revue des jésuites de Rome qui n’est publiée qu’avec l’accord des plus hautes autorités vaticanes, avait intitulé un de ses articles : « Ripensare la ripartizione della Palestina ? » tout en appelant de ses voeux qu’en lieu et place d’une division en deux États, « chaque jour plus improbable », l’heure pourrait être venue d’une « égalité entre Israéliens et Palestiniens » au sein d’un État unique.

    Et aujourd’hui que la guerre causée par la catastrophe du 7 octobre éloigne encore davantage aussi bien l’idéologie sioniste que ces « Accords d’Abraham » avec les État arabes qui comportaient en réalité une zone d’ombre sur la question palestinienne toujours ouverte, « La Civiltà Cattolica » propose à nouveau « de nouveaux horizons et une nouvelle vision » sur l’avenir d‘Israël.

    « Israele, dove vai ? », tel est le titre de l’article qui ouvre le dernier numéro de la revue. Et la réponse est que pour trouver le bon chemin, il faut prendre en compte « quatre périphéries importantes » de la société israélienne, qui « se battent déjà pour que leurs propres points de vue et objectifs trouvent un écho dans le débat public ».

    La notion de « périphérie » est particulièrement chère au Pape François. Mais ici, elle n’a rien de rhétorique ni de populiste. L’auteur de l’article n’écrit jamais rien qui ne soit rigoureusement documenté. Il s’agit de David Neuhaus, né à Johannesburg d’une famille juive ayant émigré d’Allemagne vers l’Afrique du Sud dans les années Trente, converti grâce à la rencontre avec des moines russes, baptisé à vingt ans dans l’Église catholique, devenu jésuite, et principalement actif aux États-Unis puis en Égypte, mais qui est toujours demeuré Juif et citoyen d’Israël, vicaire du patriarcat latin de Jérusalem pour les catholiques israéliens de langue hébraïque entre 2009 et 2017 et professeur à l’Institut biblique de Jérusalem, il est en outre le correspondant en Israël de « La Civiltà Cattolica ».

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  • Le mouvement "Oui à la vie" a rassemblé plus de 35.000 personnes à Madrid pour protester contre l'avortement

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    De zenit.org (esp) :

    35 mille personnes descendent dans les rues de Madrid et s'élèvent contre l'avortement

    Le mouvement " Oui à la vie " a rassemblé plus de 35 000 personnes à Madrid pour crier contre l'avortement

    10 mars 2024

    Un peu plus de 35 000 personnes sont descendues dans les rues de Madrid le dimanche 10 mars pour exiger que la vie des enfants à naître et des personnes âgées soit défendue contre l'euthanasie. Sous le slogan "Si a la Vida" (Oui à la Vie), cette plateforme qui regroupe plus de 500 associations Pro-Life et Profamilia en Espagne a une nouvelle fois fait entendre sa voix en rassemblant différents leaders sociaux et politiques lors de la "Marche pour la Vie" qu'elle organise chaque année. Le manifeste, qui a été approuvé par plus de 500 associations, est le suivant : "Il est temps de démasquer les mensonges, les horreurs, les entreprises et les idéologies qui soutiennent la culture de la mort".

    Le manifeste souligne également l'urgence de retrouver l'essence du mouvement Pro-Life dans la bataille culturelle à laquelle il est appelé à devenir plus visible que jamais. La présidente de la Fédération des associations pro-vie d'Espagne, Alicia Latorre, met en garde contre la persécution des militants pro-vie et appelle à leur défense. Pour la dirigeante du mouvement Pro-Life en Espagne, il est essentiel de rappeler la campagne de harcèlement et de démolition que subissent les différents leaders du mouvement Pro-Life, et elle a signalé aux médias qu'"ils veulent transformer en loi des actes totalement pervers et qui ne profitent à personne".

    Parmi les participants se trouvaient plusieurs leaders de la sphère familiale et politique en Espagne, dont José Castro Velarde, président de la Fondation Enraizados ; Álvaro Ortega, président de la Fondation +Vida ; la députée régionale, Rocio Monasterio ; et le conseiller du président de la Communauté de Madrid, David Pérez ; ainsi que plusieurs membres du Parti Populaire et de Vox de Madrid. Des témoignages pro-vie de dépassement et d'encouragement à défendre la vie jusqu'au bout.

    Au cours de l'événement, Paloma Zafrilla a pris le micro avec émotion et quelques larmes pour évoquer son frère Carlos, qui souffre d'un handicap de plus de 96 %. Ce jeune homme de 26 ans est comme un bébé de six mois : "il ne marche pas, il ne parle pas". La seule chose qu'il fait, c'est se plaindre, pleurer ou rire, comme le dit Paloma. La jeune femme a déclaré que sa famille avait fait l'objet de toutes sortes de moqueries : des médecins qui les ont exhortés à ne pas avoir d'autres enfants parce qu'ils ne savent pas s'ils seront porteurs d'un autre handicap, aux proches qui leur ont dit que c'était peut-être même "égoïste". Pour sa part, la jeune femme a déclaré : "Ce n'est pas parce que la vie n'est pas facile qu'elle est moins belle, bien sûr. Et dans ce cas, c'est le contraire. C'est beaucoup plus amusant. Une vie n'est jamais moins qu'une vie selon ses capacités, parce que nous ne sommes pas des machines et que nous ne valons pas ce que nous produisons".

    L'événement s'est achevé par le déploiement de ballons et la prestation de divers artistes sur les scènes de la plateforme "Si A La Vida", ainsi que par la visibilité d'une échographie en direct d'un bébé de 25 semaines et l'écoute des battements de cœur de l'enfant.

    35 000 personnes descendent dans les rues de Madrid et élèvent leur voix contre l'avortement